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La Première ministre serbe, lesbienne, à la Gay pride de Belgrade

Publié le par justin

La Première ministre serbe, lesbienne, à la Gay pride de Belgrade

La Première ministre serbe, Ana Brnabic, ouvertement lesbienne, a rejoint dimanche à la Gay pride de Belgrade qui se déroule sous haute surveillance policière, sept ans après les violences homophobes qui avaient fait plus de 100 blessés au défilé arc-en-ciel dans la capitale serbe.

En poste depuis juin, Mme Brnabic, 41 ans, est le premier chef d'un gouvernement du pays balkanique qui participe à une Gay pride.

 

"Le gouvernement de la Serbie est là pour tous les citoyens, aussi bien pour la majorité que pour les minorités, pour montrer qu'il respecte la diversité", a déclaré Mme Brnabic, citée par l'agence Beta, à son arrivée sur le place des Fleurs, où des centaines de participants au défilé se sont rassemblés, avant d'entamer la marche dans les rues du centre de Belgrade.

Brandissant un très grand drapeau arc-en-ciel, les manifestants se sont ensuite dirigés vers la place de la République, 1.500 mètres plus loin, sur un parcours surveillé par un important dispositif policier, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Environ 2.000 policiers devaient être déployés, soit moins de la moitié des effectifs engagés l'année précédente, selon un des organisateurs de la Gay pride, Goran Miletic.

Deux autres ministres, ainsi que le maire de Belgrade, Sinisa Mali, participent également au défilé.

"C'était difficilement envisageable il y a encore quelques années (...) Dans quelques années, il sera normal d'évoquer des thèmes que nous ne sommes pas prêts à aborder aujourd'hui", a déclaré la cheffe du gouvernement dans une interview publiée dimanche par le quotidien Politika.

"Les frontières de conquête de la liberté bougent et, sur ce plan, notre société a fait de grands progrès ces dernières années", a ajouté Ana Brnabic.

Sa présence au défilé est un geste fort dans ce pays traditionaliste qui négocie son adhésion à l'Union européenne, mais les militants pour les droits des homosexuels attendent surtout de la Première ministre qu'elle agisse en faveur de leurs revendications. Ils réclament notamment l'adoption d'une loi sur le partenariat entre personnes du même sexe.

- 'Merci pour l'invitation' -

Selon eux, les préjugés sur les homosexuels restent un problème très répandu dans ce pays d'environ 7 millions d'habitants, majoritairement chrétiens orthodoxes.

Près de 40% de la population serbe estime que l'homosexualité est une maladie, d'après un sondage de l'Institut national démocratique basé à Washington, réalisé en 2015.

Lors de la première Gay pride de Belgrade, organisée en 2001, la police avait tiré des coups de semonce pour disperser des nationalistes et des skinheads qui ont battu et caillassé des participants.

Une autre avait été autorisée par les autorités en 2010, mais elle avait été entachée de violences opposant des manifestants anti-gays aux forces de l'ordre, faisant plus de 100 blessés. Le défilé n'avait pas eu lieu les trois années suivantes.

Les trois derniers défilés se sont déroulés sans incident, mais avec une très forte présence policière.

Proposée à la tête du gouvernement par son prédécesseur devenu président, Aleksandar Vucic, un ultranationaliste converti au centre droit et au rapprochement avec l'UE, Ana Brnabic est l'une des rares personnes ouvertement homosexuelles à la tête d'un exécutif dans le monde et la première en Europe de l'est.

Les militants LGBTI (lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et intersexe) sont néanmoins hésitants à qualifier son ascension politique de victoire pour leur cause. Les sceptiques perçoivent ce choix comme un geste de séduction envers l'UE.

Invité par les organisateurs et interrogé en juillet s'il entendait participer à la Gay pride, Aleksandar Vucic avait répondu: "Merci pour l'invitation. Non".

"C'est à nous, à l'Etat d'assurer que tout le monde se promène où il veut et comme il veut, de garantir à chacun toutes les libertés et les droits. Les représentants du pouvoir, du gouvernement, qui le veulent, sont libres d'aller où ils veulent. Quant à moi, je n'irai pas", avait-t-il dit.

courrierinternational.com

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Trois adolescents britanniques reconnus coupables d'un crime de haine homophobe

Publié le par justin

Trois adolescents britanniques reconnus coupables d'un crime de haine homophobe

Les adolescents ont tous eu une peine d'emprisonnement de six mois pour une attaque contre un couple gay

Trois adolescents du Royaume-Uni ont été emprisonnés aujourd'hui après avoir plaidé coupable d'avoir attaqué deux passagers du train en raison de leur sexualité.

Deux des adolescents masculins âgés de 16 ans et les autres âgés de 17 ans.

Ils ont attaqué  Phil Poole et Zbynek Zatloukal alors qu'ils rentraient chez eux après une soirée à Reading.

L'un des 16 ans a traversé la voiture après que les trois ont embarqué dans le train et ont repéré Poole et Zatloukal se reposant les uns contre les autres.

Il est retourné pour informer les deux autres.

Tous les trois sont retournés.

Poole dit qu'il a été réveillé de dormir sur l'épaule de son petit ami par un coup de poing sur le visage.

Le couple a été frappé et frappé plusieurs fois. On a été estampillé pendant que l'autre a été frappé par la tête avec une bouteille en verre.

Zatloukal a souffert d'une douille suspecte et a dû être tendue hors de la voiture.

Crimes de haine homophobes

Les adolescents ont été accusés et ont plaidé coupable à un désordre violent après une enquête menée par la police britannique des transports.

L'un d'eux a également plaidé coupable de posséder une arme offensive.

Le Service des procureurs de la Couronne a soutenu que l'attaque était motivée par la «haine de l'orientation sexuelle réelle ou perçue des victimes».

Ils ont demandé à la cour de traiter l'incident en tant que crime de haine homophobe.

Cela a été accepté et chaque défendeur a été condamné à une peine de prison de quatre mois à six mois, en raison de l'élément de crime haineux.

Ils devront également payer 100 £ (135 $) en compensation de chaque victime.

 

C.L.

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Brésil : tollé après l'autorisation de "thérapies de conversion" pour les homosexuels

Publié le par justin

Brésil : tollé après l'autorisation de "thérapies de conversion" pour les homosexuels

En autorisant les psychologues à proposer des "thérapies de conversion" aux homosexuels, la justice fédérale brésilienne a provoqué une forte polémique entre défenseurs des droits LGBT et conservateurs.

 

C'est un nouvel exemple du virage très conservateur que prend le Brésil depuis près d’un an : la justice vient d’autoriser les psychologues à proposer des "thérapies de réorientation sexuelle" aux homosexuels. 

La décision du juge Waldemar de Carvalho est très claire, même s’il prend des précautions dans la tournure : il considère qu’on ne peut pas empêcher les psychologues de proposer ces thérapies aux homosexuels qui le désirent.

Un effet désastreux sur la santé psychique

Le juge répondait là à une demande de certains psychologues qui souhaitent appliquer ces thérapies que le Brésil avait pourtant interdites en 1999 pour leur effet désastreux sur la santé psychique des patients.

Le juge va à l'encontre des avis du conseil national de psychologie et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a retiré l’homosexualité de la liste des maladies en 1990. Le conseil national de la psychologie va faire appel de cette décision, considérant qu'elle viole les Droits de l’homme et ramène le Brésil au Moyen-Âge. Selon lui, ce sont très souvent des parents qui poussent leurs enfants homosexuels vers ces thérapies, et non les patients eux-mêmes. 

Des manifestations prévues samedi

Cette décision de la justice fédérale provoque une forte polémique entre défenseurs des droits LGBT et conservateurs. Dans les grandes villes du pays, des manifestations contre cette décision judiciaire sont prévues samedi 23 septembre. 

Sur Twitter, le mot-dièse #curagay est largement utilisé depuis la décision du juge Waldemar de Carvalho pour dénoncer cette autorisation. Sur Instagram, Ivete Sangolo, l'une des plus célèbres chanteuses brésiliennes, a écrit : “Les malades sont ceux qui croient en cette grande absurdité".

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La justice libère l’imam homosexuel de l’Ariana

Publié le par justin

La justice libère l’imam homosexuel de l’Ariana

L’imam de la mosquée de Mnihla (Ariana), arrêté le 11 septembre 2017, pour homosexualité a refusé de se soumettre au test anal et la justice l’a libéré.

Dans l’absolu, il s’agit-là d’une bonne nouvelle puisque c’est la première fois, en Tunisie, que la justice libère un suspect dans une affaire d’homosexualité, bien qu’il ait refusé de se soumettre au test anal.

Habituellement, ce refus est considéré comme une preuve de culpabilité et le suspect est écroué sur la base de l’article 230 du code pénal, qui interdit la sodomie.

Le jeune homme arrêté en même temps que l’imam pour les mêmes raisons et qui s’est présenté comme son petit ami a également été libéré.

Cependant, cette libération a suscité des interrogations dans le milieu LGBT, et certains craignent que la seule raison soit que le prévenu se trouve être un homme de religion.

Cette libération annonce-t-elle la fin d’un calvaire pour la communauté LGBT en Tunisie, souvent victime de harcèlement sur la base du délit de faciès? Est-ce la fin du test anal, véritable torture psychique pour les personnes suspectées d’homosexualité?

Qu’on nous permette d’en douter, car un enseignant au Kef et un arbitre de football arrêtés, la semaine dernière, pour les mêmes raisons, et qui ont également refusé de se soumettre au test anal, ont néanmoins été jugés coupables, parce que la justice a considéré leur refus comme une preuve de culpabilité.

 

http://kapitalis.com

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Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco

Publié le par justin

Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco
Anthony Torres, plus connu sous le nom de Bubbles, a été tué le 9 septembre à San Francisco. Un « crime de haine » pour son avocat.

Il était environ 3 heures du matin samedi 9 septembre lorsque Anthony Torres, activiste, performeur et DJ connu dans le milieu techno et house de San Francisco sous le pseudo de Bubbles, a été tué par balle. Il se trouvait à proximité du strip club New Century dans le quartier de Tenderloin, la partie LGBTQ+ historique de la City. C'est là, rappelle le San Francisco Examiner qu'eu lieu l'une des premières manifestations pour les droits des personnes transgenres, en 1966.

"C'est un crime de haine" a assuré l'avocat de Bubbles, Jim Reilly. "Qu'un activiste transgenre soit tué dans sa propre rue ne devrait pas être d'actualité et ne le sera pas

"Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête"

 

Interrogé par le SF Examiner, le DJ local Buckner Williams, l'un de ses amis, a décrit Bubbles comme une personne "appréciant de porter des vêtements de femmes et du maquillage". "Vous saviez toujours quand Bubbles était dans la pièce ou dans l'immeuble. Il était plus grand que nature mais aussi  l'une des personnes les plus sincères et compatissantes que je connaisse. Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête. C'était une figure très connue dans notre communauté et j'attends que cette communauté réagisse fortement. Il va y avoir beaucoup de colère."

>> A voir aussi : le documentaire du SF Gate sur Anthony Torres 

L'un des voisins du strip club où Bubbles a été tué a estimé auprès du San Francisco Examiner que la prolifération du deal dans le quartier l'avait rendu de plus en plus dangereux. "La police a traité notre quartier comme une zone de confinement de crime, laissant le deal s'installé au coin de ma rue toute la journée. Ça attire le crime, et les gens sous coke qui sont facilement irritables..."

La police enquête toujours sur le meurtre de Bubbles et ne l'a pas encore requalifié en crime de haine.

.lesinrocks.com

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Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

Publié le par justin

Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

Le Premier ministre Kevin Rudd appelle à un débat respectueux

L'ex-premier ministre de l'Australie Kevin Rudd a tweeté une photo de son filleul ensanglanté et blessé après une vicieuse attaque homophobe.

Sean Foster, 19 ans, faisait campagne pour le mariage homosexuel à Oxford Street à Brisbane lorsque l'incident s'est produit.

Selon un message Facebook de Bulimba 4 Marriage Equality , l'auteur non identifié a appelé Foster: "Je déteste les fagots fous!"

A quoi Foster a répondu: "C'est bon, je ne vous aime pas".

Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

Quand l'homme a demandé si Foster l'appelait un homophobe, il a répondu oui. C'est alors qu'il a frappé Foster dans la tête d'en bas, puis s'est précipité.

L'incident a incité Kevin Rudd à publier un tweet demandant un respect lors du plébiscite divisif.

Il a tweeté: "De nombreux avertissements à Turnbull sur ce que le vote par correspondance pourrait déclencher. Maintenant, mon filleul Sean a été frappé pour "  ".

'Honte à toi'

Beaucoup ont touché le défi de Rudd, des réponses twittantes de la condamnation à l'attaquant.

Nathan Brown a répondu: «Je suis désolé que cela soit arrivé à votre filleul Kevin Rudd. Malcolm Turnbull, vous et votre parti sont responsables de ces absurdités. Honte à toi.'

David Plunkett a également répondu: «Nous avons eu cette merde 2 en Irlande b4 notre vote en 15, c'était grâce à des gens comme Sean & Panti Bliss qui ne se sont pas calqués que l'égalité a gagné.

La police demande des informations sur l'incident.

C.L.

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Thierry Ardis­son révèle l’iden­tité l’homme avec qui il a eu une expé­rience homo­sexuelle

Publié le par justin

Thierry Ardis­son révèle l’iden­tité l’homme avec qui il a eu une expé­rience homo­sexuelle

En pleine émis­sion de Touche pas à mon poste (TPMP) Thierry Ardis­son a révélé le nom et le prénom de l'homme avec qui il a eu un rela­tion sexuelle à l'âge de 18 ans. Il y a quelques mois, le présen­ta­teur de Salut les terriens (SLT) avait déjà révélé pourquoi il avait eu envie d'avoir cette expé­rience homo­sexuelle.

Thierry Ardis­son révèle l’iden­tité l’homme avec qui il a eu une expé­rience homo­sexuelle

Invité par Cyril Hanouna dans son émis­sion Touche pas à mon poste (TPMP), Thierry Ardis­son s'est complè­te­ment dévoilé. Ou plutôt a tota­le­ment révélé l'iden­tité de l'homme avec qui il a eu une rela­tion sexuelle quelque temps après ça majo­rité. L'anima­teur était présent au côté de Jerem­star sur le plateau pour faire la promo­tion de sa nouvelle émis­sion les Terriens du dimanche.

L'équipe de TPMP est revenu sur la querelle qui oppose Jean-Michel Apathie et le présen­ta­teur de SLT. Le jour­na­liste a critiqué la tenue de son épouse, Audrey Crespo-Mara. Cyril Hanouna a aussi creusé d'autres propos lâché par Thierry Ardis­son il y a quelques mois. Le compa­gnon de la présen­ta­trice du 20 heures sur TF1 a évoqué la rela­tion homo­sexuelle qu'il a eue à l'âge de 18 ans. Jerem­star a alors demandé à son patron qui était cet homme avec qui il a partagé cette rela­tion.

L'homme en noir n'a pas hésité à donner le nom et le prénom de l'indi­vidu en plein direct, à la télé­vi­sion. « J’ai essayé et ça s’est très mal passé, j’avais 18 ans, un peu plus peut-être. Et le mec m’a raté, a commencé le présen­ta­teur. Un type qui est patron du syndi­cat de la mode qui s’ap­pelle Didier Grum­bach. Didier, si tu nous regardes, tu m’as raté », conclue-t-il très fran­che­ment. L'ancien membre du Conseil Supé­rieur de l'Audio­vi­suel (CSA), Rachid Arhab, a déclaré trou­ver très limite de révé­ler l'iden­tité de Didier Grum­bach en pleine émis­sion. 

.gala.fr

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Remous autour de la venue à Paris d'un grand rabbin de Jérusalem aux propos homophobes

Publié le par justin

Remous autour de la venue à Paris d'un grand rabbin de Jérusalem aux propos homophobes

Des associations et personnalités juives ont appelé à manifester contre la venue mardi soir dans une synagogue parisienne du grand rabbin séfarade de Jérusalem Shlomo Amar, contesté pour des propos condamnant le judaïsme libéral et l'homosexualité

Ancien grand rabbin séfarade d'Israël, Shlomo Amar est invité à s'exprimer à partir de 19h à la synagogue Buffault (IXe arrondissement) lors d'un "grand rassemblement" organisé par le Consistoire, l'instance représentative du culte juif en France.

Le dignitaire religieux s'est attiré de vives critiques récemment après un sermon, relayé par des médias israéliens, fustigeant les juifs libéraux qui réclament un espace de prière mixte au Mur des Lamentations.

Les juifs libéraux "disent que les juifs orthodoxes extrémistes ont inventé la séparation des genres... C'est comme les négationnistes, c'est la même chose: ils parlent des négationnistes en Iran, (mais) ils sont plus négationnistes que les négationnistes", a-t-il lancé.

Shlomo Amar est en outre notoirement connu pour ses déclarations hostiles à l'homosexualité, qu'il a qualifiée d'"abomination" que "la Torah punit de la peine de mort".

Le groupe juif LGBT Beit Haverim a appelé à un rassemblement de protestation devant la synagogue Buffault à 19h. "Il serait temps de rappeler au Consistoire que l'homophobie, comme l'antisémitisme, n'est pas une opinion mais un délit", a déclaré à l'AFP son président, Alain Beit.

Figure du mouvement libéral en France, la femme rabbin Delphine Horvilleur a invité les internautes "à diffuser et partager le plus largement possible, dès 18h, sur les réseaux sociaux" un visuel "Misogynie, homophobie, haine et mépris: pas dans ma 'syna'". "C'est une chose que ce monsieur fasse des sorties haineuses, c'en est une autre que le Consistoire, censé représenter tous les juifs de France, l'invite à s'exprimer dans une grande synagogue parisienne", a-t-elle déploré auprès de l'AFP, s'alarmant de discours qui "arment le passage à l'acte".

Le grand rabbin de France Haïm Korsia, qui avait participé en 2016 à une conférence du Beit Haverim, ne sera pas présent à la synagogue Buffault, a indiqué à l'AFP son entourage.

De source proche du Consistoire, on relativise la conférence du "rav" (rabbin) Amar, qui "vient régulièrement dans la communauté française". Pour lui, "les négationnistes sont ceux qui nient les fondements de la religion juive. Comme il s'en est fait un gardien, il dit ce qu'il pense", a confié cette source à l'AFP.

(Source AFP)

 

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76 hommes ont été expulsés du Koweït soupçonnés d'être homosexuels

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76 hommes ont été expulsés du Koweït soupçonnés d'être homosexuels

Le même pays qui voulait créer un «système de détection homosexuel»

La morale du Koweït a déporté 76 hommes du pays dans une répression contre les «salons de massage gay».

La déportation de masse a eu lieu le mois dernier après que les autorités ont décidé de faire une répression «morale» contre l'homosexualité.

Mohammad Al Dhufairi a dirigé les raids qui ont clôturé 22 salons de massage soupçonnés d'être des "centres" pour l'homosexualité.

«Nous avons une politique de tolérance zéro à l'égard de tous les actes moralement désagréables et nous refusons de faire preuve de clameur avec quiconque enfreint les règles ou met en péril la santé des citoyens et des résidents koweïtiens», a commenté Al -Dhufairi à Al Seyassah Daily.

L'homosexualité est illégale au Koweït, comme c'est le transgender ou le «cross-dressing». Une personne reconnue coupable d'homosexualité peut faire face à une peine de 10 ans en prison si elle a moins de 21 ans. Les peines infligées aux personnes âgées de plus de 21 ans ont une peine de six ans de prison.

Le gaydar du Koweït

Dans une interview maintenant infâme, un fonctionnaire du ministère de la santé koweïtien a déclaré en 2013 qu'il voulait inventer un «système de détection homosexuel». Le système empêcherait les hommes homosexuels du Koweït et des autres pays du Conseil de coopération du Golfe (GCC).

Un universitaire de l'Université du Koweït, Rashed Al-Azmi a soutenu la déportation et la fermeture des salons de massage. Il a déclaré que les massages étaient autorisés comme une forme de thérapie, mais les gens n'étaient pas autorisés à prendre des vêtements et à toucher la peau nue.

«Nous vivons dans un pays conservateur et, par conséquent, nous devons respecter des mœurs spécifiques», a-t-il déclaré à Arab Times Online.

C.L.

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J'ai fait mon coming out devant mes potes à l'école et ça c'est bien passé

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J'ai fait mon coming out devant mes potes à l'école et ça c'est bien passé

Passer de femme à homme lors de l'été 2017, c'est l'incroyable histoire de Bawi, élève au LISA à Angoulême. 

L'actualité permet d'apporter son lot de surprises et, bien heureusement, de nous conter de jolies histoires.

Bawi est étudiant au LISA à Angoulême. La ville est connue pour son Festival de la BD mais aujourd'hui, nous pouvons aussi la classer comme une agglomération où la bienveillance et l'ouverture d'esprit sont de mise. 

Bawi, avant de faire sa rentrée, était une jeune femme de 16 ans. Lors de son passage en classe supérieure, celui qui se surnomme "mec à boobs" sur twitter a décidé de ne plus se voiler la face et de s'accepter tel qu'il est vraiment : comme un homme. L'élève a alors décidé d'en parler à son professeur de Cinéma et Audiovisuel, monsieur Bussières. 

Sa réaction a été plus qu'honorable. L'enseignant l'a tout de suite encouragé à faire son coming out devant sa classe entière et n'a pas hésiter à changer son nom - celui que Bawi appelle son "dead name" - par celui qu'il a choisi, au genre masculin. 

L'incroyable réaction des élèves de sa classe

Le jeune homme s'est alors levé, accompagné de son amie, pour se présenter devant toute la classe. Il a raconté son histoire, la voix sûrement tremblante, la peur d'être jugé restant omniprésente. 

Après un silence, pas de réaction orale, mais des applaudissements. Ses camarades de classe le regardaient avec admiration en l'applaudissant. Bawi se souvient des grands sourires de certains, qui déterminaient une grande fierté de leur part.

Nous avons contacté une de ses camarades qui a assisté à la scène. La jeune femme a plus qu'approuver son acte de bravoure : "j'ai trouvé ça très courageux de sa part, c'est très agréable de voir qu'il s'assume totalement même auprès des gens qui l'entourent, des inconnus pour la plupart, et c'est d'autant plus agréable de découvrir que tout le monde a accueilli avec tolérance et compréhension ! Les applaudissements en témoignent".

L'étudiant a reçu de nombreux témoignages de félicitation sur son compte twitter, qui a vu son nombre de followers passer de 500 à 1530 abonnés. Un beau message d'espoir.

closermag.fr

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La communauté théâtrale pleure la mort de Michael Friedman à 41 ans

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La communauté théâtrale pleure la mort de Michael Friedman à 41 ans

Il était surtout connu pour co-créer Bloody Bloody Andrew Jackson

La communauté théâtrale pleure la mort du compositeur et du parolier Michael Friedman. Il est mort samedi à 41 ans en raison de complications liées au VIH / sida.

Le Théâtre public a annoncé son décès.

 

Né le 24 septembre 1975 à Boston, Friedman était le plus connu comme co-créateur de la musique Bloody Bloody Andrew Jackson. Le spectacle était un regard sombre, satirique et rempli de roche au septième président des États-Unis.

Il a couru Off Broadway au Public avant de s'engager dans une édition limitée de Broadway en 2010.

La politique était toujours un élément crucial du travail de Friedman.

Au-delà des comédies musicales présidentielles, il était l'artiste fondateur des Civils, une troupe qui effectue un théâtre d'investigation. Il a également écrit des chansons basées sur les sentiments des électeurs lors des élections de l'année dernière.

De nombreux noms dans la communauté théâtrale expriment leur chagrin sur le passage de Friedman.

Le créateur de Hamilton Lin-Manuel Miranda tweeté samedi soir.

 

 

Plus de gens à la fois dans la communauté et les fans en général ont partagé leurs condoléances et leur chagrin.

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Ariana : Un imam arrêté pour homosexualité

Publié le par justin

Ariana : Un imam arrêté pour homosexualité

Un imam d’une mosquée située à l’Ariana, au nord de Tunis, a été arrêté, lundi 11 septembre 2017, pour homosexualité.

L’imam âgé de 46 ans entretenait une relation avec un homme de 30 ans et des échanges à caractère sexuel entre les 2 hommes. Des photos de nudité ont également été découvert sur le téléphone du concerné.

L’homme a été maintenu en détention et pourrait être poursuivi sur la base de l’article 230 du code pénal, qui interdit la sodomie et pourrait être soumis au très controversé test anal, qui est censé prouver l’orientation sexuelle du prévenu s’il est ordonné par la justice.

http://kapitalis.com

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À l'aube du dimanche, j'ai eu une attaque pour le compte de l'homophobie

Publié le par justin

À l'aube du dimanche, j'ai eu une attaque pour le compte de l'homophobie

À l'aube du dimanche, j'ai eu une attaque pour le compte de l'homophobie, dans lequel 1 soumis a cassé une bouteille de 1 litre dans ma tête pendant que j'étais distrait.

Lui, la femme et un autre type qui était avec lui ont agressé physiquement le Dan Sant'Anna qui a essayé de me défendre à l'heure de la confusion, alors que comme prévu personne n'a rien fait pour aider. Même la sécurité du site (qui connaissait les agresseurs) n a rien fait , n'a pas appelé la police . Je n'ai pas le droit de me défendre parce que je me suis cogné la tête, j'ai été paralysé en essayant d'arrêter le saignement dans ma tête, plusieurs coupures sur mon visage, j'ai été lavé de sang à cause des coupures, ma chemise a dû aller à la poubelle, car elle avait du sang.


C'était quelque chose que je voyais à la télé, et je n'imaginais pas que ça allait m'arriver, mais c'est arrivé, et j'ai vu que nous ne serions jamais sûrs de gens comme ça.


Je remercie d'abord Dieu pour rien de grave qui s'est passé avec l'un de nous que nous étions là. À mes amis qui me accoururent et restés avec moi tout le temps, à tous ceux qui sont venus me rendre visite hier, et à tous les messages positifs que j'ai reçu hier, c'est grâce à vous que je ne me sens plus mal. Vous me ont à nouveau et je suis reconnaissant pour cela.

 

https://www.facebook.com/messyrizzard?hc_ref=ARTihfrMN6NRicPOtH2g6KbkpT2n4Q3AiPkxzTJUOT8ejBenDm0iblm52lKakL4KN2I

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Une intelligence artificielle peut repérer l'homosexualité avec 90% de certitude grâce à la reconnaissance faciale

Publié le par justin

Dans sa séquence "Découverte" sur Soir Première, Alain Gerlache évoquait vendredi cette étonnante étude de chercheurs de l'Université de Stanford, publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology et disponible sur le Web: une intelligence artificielle est capable d'identifier l'orientation sexuelle d'hommes et de femmes à partir de photos de leurs visages, bien mieux que des humains, avec un degré d'exactitude allant jusqu'à 91%.

Depuis une base de données de 35.000 photos de visages

Les chercheurs se sont basés sur un corpus de 35.000 photos récoltées sur un site de rencontre américain où les profils sont publics, et où les gens affichent leurs préférences sexuelles, et ils ont fait analyser à l'intelligence artificielle les visages pour tenter d'y déceler des caractéristiques propres aux hétérosexuels et aux homosexuels.

Lorsqu'on lui présentait deux photos, l'une d'une personne homosexuelle, l'autre hétérosexuelle, l'intelligence a donné la bonne orientation sexuelle pour 81% des hommes, et 74% des femmes. Lorsqu'on lui présentait cinq photos de la même personne sous la main, ce taux de réussite grimpait à 91% pour les hommes, et 83% pour les femmes.

Avec les mêmes photos, les vraies personnes interrogées n'arrivaient à reconnaître l'orientation que pour 61 % des hommes et 54 % des femmes... Mais l'intelligence artificielle a pu traiter près de 35.000 photos afin d'arriver à ce résultat, ce qui n'est évidemment pas le cas pour les humains. Et que ces résultats s'inscrivent dans une situation où deux personnes sont présentées à l'IA, qui sait qu'une des deux est homosexuelle: on est donc dans une situation de comparaison entre deux visages.

Du bon... et du mauvais

Parmi les caractéristiques relevées, les femmes homosexuelles avaient des mâchoires plus larges et des fronts plus petits que les femmes hétéros. De leur côté, les hommes gays avaient des mâchoires plus étroites, des nez plus longs et généralement moins de pilosité.

Des résultats qui ont un bon côté, comme le relevait Alain Gerlache, "car cela tend à montrer qu'on ne devient pas, on naît et on est homosexuel", de quoi battre en brèche de fumeuses théories sur l'éducation, la maladie ou le choix. 

Mais aussi un très mauvais côté relevé par les chercheurs, inquiets que leurs méthodes pourraient être utilisées pour détecter l'orientation sexuelle d'une personne sans son consentement. "Nous avons été très troublés par ces résultats et avons passé beaucoup de temps à nous demander si on devait les rendre publics. On ne voulait pas nous-mêmes rendre possibles les dangers qu'on essaie de prévenir."

Les chercheurs voient là un risque énorme pour les communautés homosexuelles et transgenres:  "Les lois de plusieurs pays criminalisent l'homosexualité, et dans huit pays, dont l'Iran, la Mauritanie, l'Arabie Saoudite et le Yémen, elle est passible de peine de mort. C'est donc crucial d'informer les politiciens, les compagnies de technologies, et plus important encore, la communauté gay, d'à quel point les technologies basées sur la reconnaissance faciale peuvent être précises."

rtbf.be

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L'étoile d'Instagram, King Luxy, aurait été arrêtée au Koweït pour avoir un visage féminin

Publié le par justin

 L'étoile d'Instagram, King Luxy, aurait été arrêtée au Koweït pour avoir un visage féminin

King Luxy * a visité le pays du Golfe Persique lorsqu'il a été arrêté au Kuwait Avenue Mall. Le jeune homme de 19 ans était censé être au Koweït pour une nuit avant de partir à Dubaï.

Le ressortissant polonais a décidé de rencontrer des amis au centre commercial. Luxy s'était délibérément habillée de façon remarquable pour ne pas attirer l'attention sur lui-même.

«En marchant dans les restaurants, j'ai été arrêté par un policier en état d'infidélité (Criminal Invistigation Department) se plaignant de la façon dont je me suis habillé et de mon visage« féminin », a déclaré Gayy à Gay Star News.

Six policiers ont ensuite arrêté Luxy  de force armée et emmenés dans son hôtel pour retirer ses affaires. Lorsqu'un policier l'aurait proposé.

"L'un des policiers m'a propose de faire du sexe avec lui alors que d'autres attendaient dans la salle", a déclaré M. Luxy.

«Il m'a donné une dernière chance: avoir des relations sexuelles, ou le poste de police. J'ai refusé et j'ai fini par être menottes.

"Il a appelé le poste de police et leur a dit qu'il apportait une troisième personne pour qu'ils" fassent un homme de moi ".

Spat, tête rasée et humiliée

Luxy a affirmé qu'il était détenu pendant plus de deux semaines, même s'il ne devait être tenu que pendant quatre jours. Il n'a pas été autorisé à contacter personne, même un avocat.

«Après avoir fouillé mon téléphone et découvrir que je suis un médiateur populaire des médias sociaux au Moyen-Orient, chaque heure quelqu'un ouvrirait la porte, rirait, crachait et m'humiliait, puis partez, dit-il.

«Ils m'ont battu, et ont pris des photos de moi avec leurs caméras personnelles de téléphones cellulaires.

«La police m'a rasé les cheveux et la force de marcher près de tous les autres détenus pour me faire honte.

«Ils me suivraient tous, me lançaient un coup de pied en blessant toute la partie inférieure du corps et me jurant en arabe.

Luxy a été conservé dans une cellule froide et infestée d'insectes et obligé à dormir sur le sol sans couvertures.

Avant sa libération, la police aurait obligé Luxy à signer une déclaration selon laquelle ils lui avaient renvoyé tous ses biens. Mais Luxy a déclaré que son Rolex regardait et comptait au moins 2500 Dinar koweïtiens (US $ 8290 / € 6900).

La police a réinitialisé le téléphone intelligent de Luxy afin qu'il n'ait pu accéder aux photos qu'il a prises alors qu'il était en prison et de ses documents de déportation. Mais les médias sociaux savent que Luxy a réussi à sauver les photos à ses «souvenirs» de Snapchat.

Interdit à vie

Luxy qui a été définitivement empêché de participer au Koweït voulait partager son histoire pour mettre en évidence les dangers auxquels sont confrontés les personnes LGBTI au Koweït.

«Si l'enfer existe, je suis sûr que c'est dans ce lieu», at-il dit.

La police koweitienne a été contactée pour commentaires et au moment de l'écriture n'ont pas répondu.

Pour des raisons de sécurité, King Luxy n'a pas voulu partager son vrai nom.

 

C.L.

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S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête

Publié le par justin

S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête

La mairie de Paris aura tout fait pour nous décourager et admettre que ce centre ne verrait jamais le jour.

Ironie du militantisme sida: après trente années de séropositivité, je n'ai toujours pas fait mon testament. J'ai méchamment procrastiné mais la principale cause est politique: j'attends qu'un centre d'archives LGBT/sida soit inauguré à Paris. En tant que fondateur d'Act Up-Paris, je possède des documents qui datent du tout début de l'association, et même avant. Et je tiens absolument à ce que ces raretés soient disponibles dans un lieu qui saurait les protéger. Aujourd'hui, ce projet reste en suspens et nous sommes nombreux à ne plus y croire tant la déception est grande. On aura tout fait pour nous décourager et admettre que ce centre ne verrait jamais le jour. 

Un des nombreux effets du succès du film 120 Battements par minute, c'est cette soif d'apprendre ce qui s'est passé lors des trois dernières décennies sur le front du sida. On disait d'Act Up que c'était la plus médiatique des associations de lutte contre le sida, on réalise que le souvenir de cette association s'est évaporé dans la conscience nationale alors que le sida reste la plus moderne des épidémies mondiales.

 

La fabrique de l'oubli

Les raisons de cet oubli sont nombreuses. La guerre contre le VIH n'est plus à la mode et on peut le comprendre car le monde est secoué par d'autres crises incessantes. Et puis, comme pour toute guerre, le syndrome du survivant a provoqué une amnésie volontaire chez les premiers concernés. Envie d'oublier, de reprendre sa vie après l'arrivée des multithérapies efficaces à la fin des années 1990, voyager, se marier, avoir des enfants.

Les médias, la culture générale, les universités ont délaissé avec soulagement le sujet. Pendant ce temps, les activistes ont jeté leurs archives, faute de pouvoir les adresser à une structure qui pourrait les sauver. Avec chaque décès, chaque déménagement, des milliers de cartons de documents source, de photos, de vidéos, d'affiches et de livres ont ainsi disparu et cette hémorragie historique se perpétue encore aujourd'hui.

La grande dispersion

Revient alors la plus grande arlésienne de la culture LGBT. Depuis plus de vingt ans, la mairie de Paris, la ville la plus touchée par le sida d'Europe, a laissé ce projet transversal pourrir dans les pires magouilles. Bertrand Delanoë renvoyait la faute à une opposition de droite qui refusait de voter le budget d'un centre considéré comme «communautariste». Un article récent de L'Express révèle les méandres de cet échec. Jean Le Bitoux, un des fondateurs du Gai Pied, a été payé (assez grassement d'ailleurs) pour travailler sur un projet. Un an plus tard, rien n'avait avancé et la mairie de Paris a étouffé l'affaire, consciente qu'elle avait choisi la mauvaise personne.

Depuis, les tentatives ne cessent de capoter. Dégoûté, Act Up-Paris a offert ses stocks aux Archives nationales. Le cinéaste Lionel Soukaz a offert ses milliers d'heures de films à la BNF. L'Académie Gay & Lesbienne possède encore quelques tonnes de documents dans son petit pavillon de banlieue. L'histoire de notre mouvement est éclatée dans plusieurs endroits qui font bien le travail mais, dans un pays où tout est centralisé, il n'y a toujours pas de lieu qui rassemble ces trésors, alors que des exemples existent dans certains pays voisins.

Un leadership invisible

Les gens demandent: «Mais pourquoi un centre d'archives LGBT/sida»? Je réponds alors, et même si ça choque, que je mets ça au même niveau que la Shoah, la guerre d'Algérie, l'histoire des Antilles. La mémoire est un enjeu essentiellement politique. Quand un pays laisse un pan de son histoire s'autodétruire, il contribue activement à la perte du souvenir des personnes qui ont lutté contre l'antisémitisme, contre la colonisation, contre le virus.

Si la France avait été un pays peu affecté par le sida, on comprendrait. Mais notre pays a été à la première place dans la recherche, dans la médecine, la vie associative, la collecte de fonds. Il y a deux pays leaders contre le sida: les États-Unis et la France. Ce leadership est aujourd'hui invisible, ce qui affecte toute recherche académique sur les gays, les lesbiennes, les bis, les personnes trans et le sida. Il faut y voir un mépris de la classe politique pour ces questions minoritaires qui sont communément vues comme une source de sujets dangereux pour l'universalisme hexagonal.

Et c'est criminel. Je ne vais même pas faire ici un exposé sur les milliers de familles qui ont jeté les souvenirs des disparus du sida. Je pourrais vous faire éclater en sanglots si je le faisais. Ces pestiférés ont été oubliés par la nation comme les témoins gênants du désintérêt national. Et pour cause. À travers les milliers de comptes-rendus de réunions d'Act Up, les noms des responsables sont clairement lisibles. Dès le début de l'association, notre travail était transparent, tout était écrit et diffusé. En étouffant la possibilité de consulter ces archives, la mairie de Paris cherche à dissimuler la cécité de son administration et détruit le souvenir de la crise sanitaire qui a profondément marqué la capitale.

Housing Works, projet modèle

Je vais vous raconter une bonne fois pour toutes ce que je m'acharne à répéter à chaque fois que j'aborde ce sujet. Il existe à New York une association que je cite toujours en exemple. Housing Works se charge depuis des décennies de financer des appartements thérapeutiques pour les malades du sida, les SDF ou ceux qui n'arrivent plus à se loger dans une ville extrêmement chère. Pour y arriver, Housing Works a trouvé un système simple, génial. Toutes les personnes qui meurent du sida, ou de toute autre maladie, peuvent faire un don de leurs livres et de leurs disques. L'association dispose d'un endroit dans Soho, très joli, une mini bibliothèque avec un salon de thé. Sur les rayonnages, tout un pan de l'histoire culturelle de la ville est ainsi à vendre.

Ce sont ces bénéfices qui permettent de donner un toit à ceux qui n'en ont plus et qui sont souvent en phase terminale. Vous y trouvez des livres d'art signés par les amis des personnes défuntes, une belle collection de vinyles, des essais sur tout et n'importe quoi. Quand vous achetez un livre, à prix réduit, vous ramenez chez vous un objet qui vient d'une personne que vous ne connaissez pas mais c'est une transmission sentimentale. Vous faites une bonne action qui diffuse la mémoire des oubliés.

Bien sûr, Housing Works n'est pas un centre d'archives LGBT. Mais il montre le degré de sophistication lié au souvenir. Et si de nombreuses structures associatives new-yorkaises ont disparu depuis l'arrivée des multithérapies, Housing Works vit toujours et a réussi à transposer la mémoire dans une entreprise commerciale à but non lucratif. C'est l'exemple qui montre que la mémoire a aussi des débouchés commerciaux, pratiques.

Nous ne lâcherons pas l'affaire

Apres le succès du film de Robin Campillo à Cannes, je disais dans Libération que si la mairie de Paris avait délégué la préparation de ce centre d'archives aux anciens d'Act Up, il serait aujourd'hui fonctionnel. Nous savons faire les choses. Pendant trois mois, Anne Hidalgo, prêtresse de la démocratie participative, n'a pas jugé nécessaire de répondre à cette tribune qui la mettait directement en cause. Il a fallu que je l'interpelle à plusieurs occasions sur Twitter pour qu'elle réponde la semaine dernière avec une formule consensuelle sans engagement, rejetant comme toujours la faute à la région, à l'État.

S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête
S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête

On connaît ça par cœur. Une proposition de rendez-vous? Une idée de l'agenda, une deadline? Vous plaisantez. Il faut garder ça dans le secret d'un mouvement LGBT sous la coupe du pouvoir défaillant des socialistes. Le meilleur moyen pour désespérer ceux qui voudraient y croire.

Nous en avons marre. Nous ne lâcherons pas l'affaire. Nous ne demandons pas un centre immense avec des dorures au plafond. Nous avons besoin d'un local et il n'a pas besoin d'être nécessairement dans le Marais où tout est décidément trop cher. On peut très bien aller dans le XIXe arrondissement où ailleurs. Ce centre d'archives doit être un lieu de travail qui nécessite une équipe restreinte mais passionnée.

Il faut de la place pour les stocks. Une petite salle d'exposition pour les objets les plus prestigieux ou les plus intimes avec un système tournant d'expos qui abordent à tour de rôle les questions identitaires et historiques. Et peut-être une salle assez grande pour y tenir des petites conférences qui mettraient en valeur les thèmes historiques développés par le centre. Nous ne voulons pas que ce centre soit dirigé par un apparatchik du milieu du sida venant de Aides ou du Crips ou de l'interLGBT. Nous ne voulons pas d'un Jean-Luc Romero qui a déjà assez de casquettes comme ça. On veut juste une personne sincère qui n'aurait pas des goûts de chiotte (ça existe).

Cette histoire est brillante, elle montre le monde associatif dans ce qu'il a de plus beau. Et je vous préviens. Si ce centre d'archives n'est pas ouvert avant ma mort, ce sera Anne Hidalgo et Bertrand Delanoë qui se partageront mes cendres sur leurs têtes. Le compte à rebours commence maintenant.

slate.fr/

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“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Publié le par justin

“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Certaines victimes de la purge LGBT en Tchétchénie commencent à parler des atrocités qu’ils ont vécues… Et leur récit fait froid dans le dos.

Ce que les victimes de cette horrible purge racontent semble, de prime abord, tout droit sorti d’un film d’horreur ou de livres d’histoire qui relatent les monstruosités commises par les nazis sur les populations qu’ils voulaient exterminer. La violence des mots serait presque égale à celle que l’on ressent lorsque l’on se rend compte que ce n’est ni un film d’horreur, ni une histoire de temps de guerre, mais bien le récit de faits qui se déroulent de nos jours dans une région du monde qui est aux portes de l’Europe.

C’est le Russian LGBT Network qui a récemment publié un rapport qui réuni les témoignages d’hommes qui ont subi la persécution tchétchène à cause de leur orientation sexuelle.

Les camps de concentration pour homosexuels ouverts en Tchétchénie au début du printemps 2017 seraient toujours en activité, selon ce même rapport, et ce malgré la pression internationale sur cette République du sud est de la Russie.

L’une des victimes a raconté comment les choses en sont arrivées jusqu’à là. Il est revenu sur ce qu’il a vécu avant 2017, quand les hommes gays étaient déjà humiliés et battus : “Ils m’ont tiré de ma voiture. Ils m’ont déshabillé. Ma chemise, mon jeans, même mes sous-vêtements.”

“Celui qui conduisait filmait tout ça, les autres me battaient. Ils ont fait ça pour me soutirer de l’argent.” 

Mais début 2017, ces attaques sont devenues de plus en plus organisées. La police se servait souvent d’excuses du type “contrôle de drogues” pour cibler les hommes qu’ils pensaient être gays.

L’une des victimes a raconté qu’un jour, sa voiture a été arrêtée par la police pour une fouille en quête de drogues. Lorsqu’ils ont vu que l’homme avait des bracelets et un sac qui contenait des produits de toilette, ils lui auraient demandé s’il était “pédé”.

“Si tu l’es, je te flingue direct.” lui aurait dit l’un des policiers.

 

Le rapport explique que les assaillant étaient souvent convaincus qu’ils faisaient ça pour “purifier la nation”.

L’un des hommes torturés a dit : “Ils nous ont dit franchement : ‘Vous avez été amené ici parce que vous êtes des pédés.’

‘Vous apportez la honte sur notre peuple. Vous ne devriez pas exister. Nous vous attraperons tous.’

‘Nous combattrons l’homosexualité dans la République Tchétchène.'”

 

Une autre victime a raconté son calvaire : “Ils m’ont jeté sur le sol et m’ont tabassé. Ils m’ont frappé à la poitrine et au visage avec leurs pieds, et ils m’ont fracassé la tête contre le sol.”

“L’un d’entre eux a dit : ‘ne le frappez pas jusqu’à ce qu’il soit en état de choc. A ce point là il ne sentira plus la douleur. On n’a pas besoin de ça.’

“Ils s’adressaient à moi en utilisant des pronoms féminins et me demandait de leur dire le nom d’autres hommes gays que je connaissais. Ils m’ont menacé de me tuer si je ne le faisais pas.”

Le rapport dit que la première vague d’attaque aurait été déclenchée en décembre 2016, lorsqu’un homme fut arrêté et que des preuves de son homosexualité furent découvertes dans son téléphone. On l’aurait alors forcé à donner les noms d’autres hommes gays et bisexuels en Tchétchénie qui, par la suite, devinrent victimes de cette purge qui sévit depuis le début de l’année.

Cela a donné l’idée aux autorités de piéger les victimes en utilisant les téléphones de ceux qu’ils avaient arrêtés.

Un homme a décrit la façon dont il est tombé dans ce piège en expliquant qu’il avait reçu un coup de téléphone d’un ami qui lui demandait de venir le rejoindre, mais il s’est vite rendu compte en arrivant qu’il s’agissait d’un piège :

“Les gens qui étaient avec lui portaient des uniformes de camouflage. Ils ont dit qu’ils allaient m’emmener. Ils ont commencé à me tabasser en me disant des choses humiliantes.”

“Ils ont dit que je n’étais pas un homme, juste une créature, que je n’étais rien. Que je ferais mieux d’être un terroriste plutôt qu’un pédé. qu’un torchon sale avait plus de valeur que moi.”

Certains témoignages sont encore plus effarants puisqu’ils décrivent en détails les maltraitances physiques qu’ont reçues certains hommes : “ils ont attrapé un mec qui aurait apparemment eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont mis un tube dans son anus. Ensuite, ils ont mis des barbelés à l’intérieur du tube. Puis ils ont retiré le tube. Et ensuite, ils ont tiré tout doucement le barbelé jusqu’à ce qu’il sorte.”

“On était tous assis sur le sol froid, toute la nuit. Tous ceux qui passaient devant nous nous mettaient des coups de pieds, nous crachaient dessus, nousinsultaient.” a déclaré l’une des sources. 

“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Ces témoignages continuent, d’horreurs en horreurs, évoquant des tortures à l’électricité durant lesquelles les gardiens riaient quand les torturés finissaient par pleurer ou des “cérémonies de la honte” où les familles des victimes étaient convoquées pour qu’on leur demande de tuer leur père, fils ou frère “honteux” afin qu’ils ne soient pas poursuivis.

Le rapport raconte aussi les violences familiales subies par les femmes bisexuelles et homosexuelles, fait qui n’a pas été aussi médiatisé.

L’association a voulu publier ces témoignages dans l’espoir que les souffrances inhumaines qu’on inflige aux personnes LGBT en Tchétchénie ne soient pas oubliées et afin que la communauté internationale réagisse enfin en punissant les responsables de ces atrocités.

Vous pouvez faire un don ici pour soutenir le Russian LGBT Network qui aide les victimes tchétchènes.

codesdegay.com

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L'homme d'affaires et mécène Pierre Bergé est mort

Publié le par justin

L'homme d'affaires et mécène Pierre Bergé est mort

Pierre Bergé est mort vendredi à son domicile à Saint-Rémy-de-Provence. Il était âgé de 86 ans. Entrepreneur, homme d’affaires, de média et de culture, il était notamment connu pour avoir co-fondé la maison de couture Yves Saint Laurent dans les années 1960.

L'homme d'affaires Pierre Bergé est mort, vendredi 8 septembre, à l'âge de 86 ans, à Saint-Rémy-de-Provence, a annoncé sa fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent. Né en novembre 1930 sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime), Pierre Bergé a été le compagnon d'Yves Saint Laurent, rencontré en 1958, et qu'il a aidé à fonder sa maison de couture en 1960. Il était président de la fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, chargée de veiller au respect de l'œuvre de son ancien compagnon.

Homme de presse 

Engagé politiquement, soutien médiatique et financier du Parti socialiste, Pierre Bergé a été un proche de François Mitterrand dans les années 80. C’est à cette époque qu’il fait son arrivée dans le monde des média. Pierre Bergé aide alors au lancement du journal Globe, ouvertement favorable à François Mitterrand, dont il soutiendra la candidature à la présidentielle de 1988. Deux ans plus tard, il fonde Courrier international.  

Le vrai virage médiatique a lieu en 2010 quand Pierre Berger s’associe avec Xavier Niel, le patron de Free, et le banquier Matthieu Pigasse. Ceux qu’on appelle alors les "BNP" deviennent propriétaires du groupe Le Monde qui, outre le quotidien du même nom, comprend La Vie ou encore Télérama. En 2014, le trio rachète Le Nouvel Observateur, rebaptisé L'Obs.

Militant de la cause homosexuelle 

Défenseur des droits des homosexuels, Pierre Bergé s'engage dans la lutte contre le sida et cofonde, en 1994 avec Line Renaud, l'association Sidaction, dont il devient le président. En 1995, il fonde le magazine Têtu et devient aussi l’un des actionnaires de la chaîne payante Pink TV.

Pierre Bergé s'était marié en mars 2017 avec le paysagiste américain Madison Cox, vice-président de la Fondation Bergé - Yves Saint Laurent. Sa fortune était estimée à 180 millions d'euros. La disparition de cet homme aux multiples causes, a suscité une vive émotion

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Un prêtre déclare que “tous les gays devraient être tués”

Publié le par justin

Un prêtre déclare que “tous les gays devraient être tués”

Un prêtre australien a appelé à tuer tous les homosexuels lors d’une cérémonie en l’honneur d’une femme qui s’est suicidée dû au fait qu’elle n’arrivait pas à assumer son orientation sexuelle.

Voilà quelques mois que l’Australie vit des débats interminables et de plus en plus violents sur la légalisation du mariage pour tous. Cela rappellerait presque les mois de manifestations contre le mariage homosexuel il y a quelques années en France, à l’exception près que l’Australie est un pays anglo-saxon, et que la retenue n’y est pas la même : les pro et anti mariage pour tous se battent à coup de millions de dollars, notamment à travers des publicités toutes aussi excessives les unes que les autres.

Mais cette semaine, la violence est allé encore plus loin dans une église orthodoxe de Melbourne lorsqu’un prêtre à clamé haut et fort que tous les gays devraient être tués, après avoir appelé tous les membres de l’église à voter NON au référendum postal – qui n’en est en fait pas vraiment un, puisque le résultat sera juste là à titre indicatif – que s’apprêtent à vivre les Australiens, pour savoir s’ils sont en faveur ou non du mariage pour tous.

En effet, Liz Tasipoulos a raconté à news.com.au que le prêtre en question s’est mis à crier à toute la congrégation que le mariage homosexuel était un blasphème.

“Ses propos étaient tellement blessants que je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer.”

La cérémonie s’est déroulée le dimanche 3 septembre, 40 jours après le suicide, comme le veut la tradition orthodoxe.

Liz Tasipoulos a déclaré avoir été outrée d’entendre ce que disait le prêtre, d’autant plus que toute la famille de la femme qui s’était suicidée était présente.

 “Il a demandé à tout le monde de voter NON. C’est alors qu’une femme s’est levée et a dit ‘je voterai OUI’. Le prêtre a dit ‘honte à toi’. Elle est sortie et nous l’avons tous suivie car la femme pour qui nous étions là était gay.” a-t-elle écrit sur facebook, pour partager son expérience.

“Alors que nous étions en train de sortir, le prêtre a dit que tous les gays devraient être fusillés. Il nous hurlait dessus.”

“Je suis tellement dégoûtée par tout ça que je ne retournerai plus jamais à l’église.”

Selon cette témoin choquée, la plupart des gens qui sont sortis de l’église étaient en pleurs.

“Un jeune homme était en pleurs. J’ai essayé de le consoler car il venait d’avoir le courage de faire son coming-out. Je lui ai dit ‘Dieu t’aime, on t’aime, ignore le’ et le prêtre nous hurlait dessus que c’était du blasphème.”

Le prêtre s’est depuis excusé de l’incident bien qu’il soutient ne pas se rappeler avoir eu de tels propos.

codesdegay.com

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Maroc : un policier gay arrêté

Publié le par justin

Maroc : un policier gay arrêté

Jeudi dernier, un policier après travaillant dans le service de livraison des cartes nationales d’identité de Safi a été arrêté après qu’un homme a déposé une plainte contre lui pour harcèlement sexuel et chantage, rapporte Assabah du mardi 5 septembre.


Le plaignant a précisé avoir fait la connaissance du policier lorsqu’il faisait les démarches pour établir sa carte nationale d’identité. Ce dernier aurait alors sympathisé avec lui et lui aurait transmis son numéro de téléphone.
Après quelques appels échangés, le policier aurait commencé à lui envoyer des messages à connotation sexuelle ainsi que des photos à caractère homosexuel. Le policier voulait entretenir une relation avec lui


Le quotidien ajoute que le parquet général a ordonné la saisie des téléphones de la victime et de l’accusé, et a pu s’assurer de la véracité des accusations. Le policier a été mis en examen.

 

 

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