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Comment en finir avec les scènes de chasse de l'homosexuel?

Publié le par justin

Comment en finir avec les scènes de chasse de l'homosexuel?

On se rappelle du film allemand de Peter Fleischmann Scènes de chasse en Bavière, tiré de la pièce de théâtre éponyme de Martin Sperr, sorti dans les années soixante. Ce film qui a eu du succès relate à quel point de banalité peuvent verser les sentiments criminels s'ils ne sont pas contrés à temps et de manière efficace.

Or, nous assistons en Tunisie, à l'égard des homosexuels, à une dérive pareille à celle que dénonce le film sans que l'on ose la contrer ni sérieusement ni efficacement.

On continue à criminaliser l'homosexualité

Ce qui est en cause en matière d'homosexualité est une atmosphère mentale qui est faite de mensonges et de confusion mentale. D'où la criminalisation de cette nature qu'on n'ose pas encore abroger.

Le mensonge est celui de continuer à laisser croire que l'homosexualité soit d'abord une perversion et ensuite une violation des bonnes moeurs et surtout de la religion.

Pourtant, il a été bien démontré que ni l'une ni l'autre désinformation n'est vraie. Car d'abord, être homosexuel n'est pas uniquement être porté sur le sexe; c'est une identité qui n'est pas choisie, exactement pareille au fait d'avoir une couleur de peau ou des yeux. Pour cela, il serait judicieux de déconnecter le terme de la sexualité en le débaptisant homosensualité ou érosensualité comme je l'ai proposé.

 
 

Ensuite, il a été bien démontré que l'islam pur n'a jamais été homophobecontrairement à la fausse croyance généralisée, issue de la tradition judéo-chrétienne qui est à l'origine de la loi homophobe qui est une survivance coloniale

On refuse de présenter autrement l'homosexualité

Si on peut comprendre que les homophobes n'osent rien pour permettre la sortie de la désinformation actuelle, il est incompréhensible que les militants contre l'homophobie ne fassent rien qui soit efficace, parlant aux masses, répondant à une telle désinformation.

Il est aberrant, ainsi, de ne pas user des arguments précités, les seuls de nature à permettre de sortir de la nuit homophobe. Si les militants ne le font pas, c'est du fait d'une stratégie se voulant laïciste, alors qu'elle n'es aucune chance de donner fruit en Tunisie où c'est la Constitution qui impose de référer à la religion.

D'ailleurs, on l'a vu avec l'inégalité successorale, cette supposée impasse, qui est en train d'être dépassée en ayant enfin osé dire (ce qui a été prouvé aussi) que l'islam ne l'impose pas. Qui ne veut donc pas de l'abolition de l'homophobie, en dernière analyse?

Car la situation est plus aisée en matière d'abolition de l'homophobie, puisqu'il n'est aucune prescription en la matière, contrairement aux successions. Alors, qui peut le plus, peut le moins!

On ne peut donc ne pas oser user de l'argument imparable qui est de dire enfin que l'islam n'a jamais été homophobe si on milite vraiment pour l'abolition de l'homophobie et non seulement pour ce que j'ai dénoncé être du business, s'improvisant alors complice objectif des homophobes, seule explication logique pour une telle impéritie.

 
 

On refuse la seule arme efficace contre l'homophobie

Bien mieux ! On dispose en Tunisie d'une autre opportunité dont on ne veut pas user et qui est l'engagement du chef du parti islamiste à abolir l'homophobie si un projet de loi en ce sens arrivait à entrer au parlement.

Certes, un tel engagement est resté informel, n'ayant été fait qu'auprès des soutiens occidentaux de M. Ghannouchi; mais il a été confirmé par son plus proche conseiller, M. Zitoun, récemment encore.

De plus, un texte qui a toutes les chances d'aboutir existe, c'est le projet de loi que j'ai proposé, ci-après rappelé. Pourquoi donc ne pas en faire le cheval de bataille pour débarrasser notre pays de cette honte des temps obscurs ? Pourquoi continuer à se taire sur la scélératesse de l'article 230 au lieu de remuer ciel et terre pour obtenir son abolition? Avec un tel texte, on ne peut plus prétexter le désintérêt public. Les militants auront même la majorité de la société derrière eux, car elle n'a jamais été homophobe n'était la loi, le sexe populaire étant bisexuel.

Car le problème actuel est cette confusion dans la tête des gens qui prennent la militance contre l'homophobie pour une attaque contre l'islam. Il suffit donc de démontrer que c'est plutôt servir le vrai islam que d'abolir l'homophobie pour sortir d'une telle impasse, l'islam étant à la base une justice; or l'homosensuel est innocent des turpitudes qu'on lui reproche, ne faisant que vivre ainsi que le lui a voulu son créateur. Un message céleste a même été recueilli à ce sujet pour qui croit à la survivance des âmes.

 
 

Aussi, si on veut en finir avec cette honte de l'article 230 et ce qui y est lié comme le test anal et de virginité, on ne peut plus ne pas proposer et défendre le texte ci-après. La société civile doit aussi, à cette occasion et dans l'attente de l'adoption de la loi, exiger du gouvernement de prendre la mesure conservatoire de l'interdiction du test anal; ce qui est affaire de circulaire. Elle doit aussi demander que l'on donne des instructions pour ne plus faire la chasse aux homos ou de donner suite aux erreurs de police si elles continuent à les harceler injustement.

C'est en présentant ce projet de loi au parlement et en le défendant agressivement dans les médians qu'on réussira à débarrasser dès cette rentrée la Tunisie de l'homophobie d'un autre âge indigne du pays, de son peuple et de leurs valeurs ancestrales de tolérance et de justice. (9)

PROJET DE LOI

Abolition de l'homophobie

Attendu que l'homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

Attendu que l'orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l'État de droit tunisien et l'islam,

Attendu que l'article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n'est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu'elle protège ;

L'ARP décide :

Article unique

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l'article 230 est aboli.
 

مشروع قانون في إبطال تجريم المثلية

فصل وحيد


حيث أن كراهة المثلية مخالفة لحقوق الإنسان في حياة مجتمعية آمنة، وهي أساس الديمقراطية؛ وحيث أن التوجه الجنسي للبشر من حياتهم الخصوصية التي تضمن حريتها دولة القانون والإسلام؛ وحيث أن الفصل 230 من القانون الجنائي يخرق الإسلام وينتهك تسامحه، إذ لا كراهة فيه للمثلية لاحترامه لحرمة الحياة الخاصة للمؤمن وضمانه التام لها؛ فإن مجلس نواب الشعب يقرر ما يلي :

نظرا لأن الحياة الخصوصية محترمة ومضمونة دستوريا بالجمهورية التونسية، لذا، أُبطل الفصل 230 من القانون الجنائى.
 
 

 

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Un homosexuel tué de 37 coups de couteau. Qu'en-est-il de la violence contre les homosexuels en Tunisie?

Publié le par justin

Un homosexuel tué de 37 coups de couteau. Qu'en-est-il de la violence contre les homosexuels en Tunisie?

Un homme a été retrouvé mort chez lui dans la zone d’El Omrane Supérieur. La victime a été tué de 37 coups de couteau, a indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur, publié dimanche 3 septembre. Le communiqué révèle que le meurtrier, arrêté par le policiers, a reconnu qu’il avait raccompagné la victime pour avoir des relations homosexuelles chez lui avant de le tuer.

Des faits divers semblables sont constamment relayés par les médias. Quelle est l'ampleur de la violence touchant les personnes homosexuelles? Et quels en sont ses dessous? Pour Badr Baabou, président de l'association Damj qui milite pour la reconnaissance des droits des homosexuels, les affaires non médiatisées sont encore plus nombreuses et parfois plus sanglantes, déplore-t-il au HuffPost Tunisie.(Interview)

HuffPost Tunisie: En tant qu'association travaillant auprès de la communauté LGBTQ, vous avez des chiffres mesurant l'ampleur de la violence à l'égard de cette communauté?

Badr Baabou: Depuis 2011 nous avons commencé à documenter sur les violences à caractère homophobe. Il est difficile pour nous de les quantifier car beaucoup subissent en silence et refusent d'en parler publiquement. Toutefois notre constat est que la violence est devenue récurrente et ostentatoire ces dernières années. Les langues se sont déliés et les gens prouvent moins de gêne pour cracher leur haine en s'attaquant plus facilement aux gens en public. Il n'y a qu'à lire les commentaires abominants sur l'affaire du jeune tué à El Omrane Supérieur qui disent que c'est bien fait pour la victime, etc.

Depuis Juillet, on a recensé 25 agressions. L'année dernière, elles étaient de 180 avec des violences entrainant des blessures graves parfois.

La violence dont on ne parle pas assez est celle issue du milieu familial. Récemment à Mednine par exemple, un jeune homme a été trainé par terre par la voiture de son oncle lorsque ce dernier a découvert son orientation sexuelle. Dans certains milieux conservateurs de la Tunisie, cette violence passe sous silence.

Les tentatives de suicides des jeunes malmenés par leur entourage sont aussi fréquentes et alarmantes.

S'agissant de la prostitution chez les homosexuels et les dérives qu'elle engendre. Parvenez-vous à identifier les problèmes qui sont en rapport avec la prostitution?

La prostitution est un non-dit en Tunisie malgrè qu'elle soit très répandue. Certains homosexuels ou trans se tournent vers la prostitution pour subvenir à leurs besoins car ils sont rejetés par leurs familles. D'autres qui ne s'assument pas cherchent dans la prostitution un prétexte pour pratiquer leur réelle orientation sexuelle.

On pointe souvent du doigt la non-coopération des policiers, qu'en-est-il vraiment?

Certains policiers ne prennent pas au sérieux les personnes agressées qui portent plainte. Certains refusent d'écrire un PV. Sachant que les victimes ont souvent peur de se diriger à la poste de police après une agression, craignant de se trouver sur le banc des coupables.

 

huffpostmaghreb.com

 

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L'homme obtient 15 points de suture au visage après une attaque homophobe au Chili

Publié le par justin

L'homme obtient 15 points de suture au visage après une attaque homophobe au Chili

Diaz Bravo a été attaqué avec un verre brisé sur le visage

Un animateur chilien a été agressé sauvagement avec un verre cassé dans un pub lors d'une attaque homophobe.

Patricio Díaz Bravo aurait été attaqué dimanche par une femme qui lui avait crié des insultes homophobes.

Il a été attaqué dans un pub à Puerto Natales dans la région sud de la Patagonie au Chili.

L'organisation LGBTI, Movilh , a rapporté que Yerka Torres Ojeda lançait des slurs tels que 'colipato' et 'maricon', colloquialismes espagnols pour 'fagot'.

«J'ai manqué de place», a déclaré Díaz Bravo à Movilh.

«Je n'étais pas capable de faire beaucoup d'autre parce que le sang coulait de mon visage et je devais trouver un moyen de réparer ce qui m'est arrivé.

Il est allé directement à la police pour signaler le crime et il a été emmené à l'hôpital local où il a reçu 15 points de suture au visage.

Movilh a rapidement dénoncé l'attaque violente. L'organisation a déclaré son plein soutien à Díaz Bravo et a contacté le Minsitry de l'Intérieur pour aider à organiser son aide juridique et psychologique.

«Nous espérons que la justice sera servie et que l'attaquant obtiendra la peine maximale possible», a déclaré sur son site Web.

L'égalité du mariage chilienne

L'attaque de Díaz Bravo est venue quelques jours après que des mouvements ont été faits pour légaliser le mariage homosexuel au Chili .

Le 29 août, la présidente chilienne, Michelle Bachelet, a envoyé une loi au congrès pour légaliser le mariage égal. Le résultat pourrait ne pas être décidé au cours de son mandat qui se terminera en mars de l'année prochaine.

Mais les défenseurs célèbrent encore le mouvement en tant que réalisation massive.

 

C.L.

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Espagne Deux réfugiés refoulés après des insultes homophobes envers leur interprète

Publié le par justin

Espagne Deux réfugiés refoulés après des insultes homophobes envers leur interprète

Deux réfugiés au comportement agressif arrivés à l'aéroport de Madrid ont vu leur demande d'asile rejetée après avoir notamment tenu des propos homophobes envers leur interprète. Une décision saluée par plusieurs organisations LGBT

Une décision d’expulsion a été prise à l'encontre de deux réfugiés sahraouis d’origine koweïtienne qui s'étaient montrés agressifs et avaient tenus des propos homophobes envers leur interprète.

Les deux candidats à l’asile avaient insulté à plusieurs reprises leur interprète, le traitant de "pédé" et se moquant de lui en arabe.

"Je suis là pour vous aider, par pour supporter vos insultes", leur avait répliqué ce dernier. Les deux Sahraouis s'étaient aussi montrés agressifs envers une fonctionnaire de police.

Ils se sont vu refuser l'asile par la justice. La décision a été approuvée par plusieurs associations gay espagnoles. 

Les organisations LGBT sont pourtant connues pour leur défense du droit d'asile en général.

"En tant qu’ardents défenseurs du droit d’asile et des réfugiés dans notre pays, nous croyons qu’il est important que ceux qui réclament ce droit soient conscients qu’en Espagne, aucun comportement homophobe, sexiste, islamophobe ou christianophobe n’est autorisé, ni aucune autre expression de haine et de discrimination", écrivent les associations LGBT dans un communiqué.

Des syndicats de police et de fonctionnaires ont également exprimé leur solidarité envers l’interprète visé par des insultes

 

 

 

.e-llico.com

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En Australie, des manœuvres politiques autour du mariage pour tous

Publié le par justin

En Australie, des manœuvres politiques autour du mariage pour tous

Le gouvernement libéral veut enterrer le dossier en s'en remettant à un référendum, mais cinq députés de la majorité se déclarent prêts à voter avec l'opposition pour faire passer le texte au Parlement.

Alors qu’en octobre dernier, le Sénat australien avait refusé la proposition gouvernementale d’organiser un référendum sur le mariage homosexuel, le débat est plus que jamais d’actualité après que cinq députés du Parti libéral au pouvoir ont demandé que le texte soit adopté par le Parlement, sans solliciter l’avis de la population. Ils se rangent ainsi du côté du Parti travailliste, qui jugeait en 2015 qu’un référendum serait trop coûteux et stigmatisant pour la communauté LGBT.
 
Lundi, après l’annonce des députés rebelles, une réunion du parti a eu lieu à huis clos pour décider si la loi serait soumise à un référendum ou seulement au Parlement. Le recours au vote populaire a été confirmé. Les libéraux, plutôt conservateurs sur les questions de société, espèrent ainsi que la consultation ne sera jamais organisée et que le projet passera aux oubliettes, quand bien même un récent sondage démontre que 61% des Australiens interrogés se déclarent favorables au mariage pour tous.
 
Liberté religieuse et consensus
En revanche, un vote au Parlement conduirait certainement à l’adoption de la mesure. En effet, le gouvernement n’y dispose que d’une très juste majorité. Si un seul député du Parti libéral vote contre l’avis majoritaire de sa formation, la loi passe. Une hypothèse fort probable, puisque les cinq rebelles ont affirmé qu’ils n’hésiteraient pas à voter avec l’opposition pour faire passer la loi.
 
Néanmoins, la nouvelle proposition de loi du député Dean Smith laisse penser qu’un consensus gouvernemental pourrait advenir, puisqu’elle introduit la protection de la liberté religieuse. Un compromis donc, qui autoriserait le mariage pour les homosexuels tout en laissant aux officiants la liberté de refuser de célébrer une union si elle va à l’encontre de leur conviction.

S’il est peu probable que le gouvernement entérine la loi avant les prochaines élections législatives de 2019, Dean Smith peut tenter de la faire passer en tant que «private member’s bill», c’est-à-dire en tant que loi proposée par un parlementaire qui n’est pas membre de l’exécutif.

Pour le moment, les unions civiles ne sont reconnues que par certains Etats australiens, mais l’adoption par des couples homosexuels est autorisée depuis 2002 dans la quasi-totalité du pays. L’Australie est l’un des derniers pays anglophones qui n’autorise toujours pas le mariage pour tous.

.liberation.fr

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BRESIL Un soldat gay dénonce la torture et l'homophobie à São Vicente

Publié le par justin

BRESIL Un soldat gay dénonce la torture et l'homophobie  à São Vicente

Le policier militaire Adriell Rodrigues Alves Costa, 35 ans, prétend être victime d'intimidation, victime de préjugés pour être gay et la torture psychologique et physique dans le bataillon de police militaire 39ème à São Vicente, sur la côte de São Paulo. Dans la vidéo, il dit craindre pour la vie après les plaintes déposées à la commande et les affaires internes ont été ignorées.

« Si quelque chose arrive à ma vie, avec mon intégrité physique, la responsabilité est le commandant du bataillon, la police militaire et l'Etat, qui n'a rien fait pour enquêter sur mes plaintes. J'ai été torturé dans ce bataillon. Tortures physiques et psychologiques » il a dit l'enregistrement, affiché sur Internet.

Costa est un soldat pendant neuf ans. Après avoir payé tendre, il est allé travailler sur le 24e Bataillon à Diadema et Maua puis, tant dans la région métropolitaine de São Paulo. En 2011, il a été frappé alors qu'il travaillait, avait les mains blessées et depuis lors, il a agi dans des fonctions administratives dans les unités de police.

«J'ai choisi de venir à São Vicente. Bien que toujours travailler à São Paulo, j'ai choisi de venir ici parce qu'il est là où je vis, où mes parents. J'ai donc demandé le transfert. Aujourd'hui, je le regrette », dit-il. Côte est emballé avec 39 depuis le début de 2016, quand, selon lui, a commencé à subir des représailles.

« Je n'y ai pas accueilli par le commandant du bataillon. Il m'a dit que j'étais un poids mort, qui n'a pas été pour l'unité, parce que je suis venu avec des restrictions d'ordre médical. » Le problème a empiré lorsque le médecin de la 6e police commandement de l'Intérieur, responsable de la côte, il supprimé toutes les restrictions.

Selon Costa, ce sont les experts en orthopédie à l'hôpital de la police militaire (HPM) dans la capitale, qui a établi des restrictions. « Le médecin CPI-6 n'a pas évalué ma vie passée ou les antécédents médicaux. Il m'a fait capable d'exécuter [toute activité]. Pas de couvre-feu, j'ai été renvoyé au travail normal. »

 

Dans l'unité, comme le soldat, il a été forcé de travailler dans la construction, portant des boîtes et du bois, ainsi que des gravats. Les activités et la douleur occasionnée forcés de chercher systématiquement la salle d'urgence. «J'ai reçu des certificats, mais ils ont pas été acceptées dans l'unité. Je répondais par diverses procédures. »

La situation, at-il dit, empirait. « Ils avaient la pression physique et psychologique. Je suis interdit d'utiliser des ordinateurs pour empêcher tout document d'enregistrement, et entrer dans certaines chambres. On m'a même accusé et ont répondu à un processus de commandement qui m'a accusé de simuler la maladie », at-il dit 

préjudice

 

Si rien d'autre, Costa prétend toujours être la victime des préjugés et de persécutions pour des raisons d'orientation sexuelle. «J'ai entendu un câble que je devais « devenir un homme » Il m'a dit ... « Vous n'êtes pas un homme Vous n'êtes pas agir comme un homme » Décidément, l'enfer a commencé dans ma vie quand je suis venu à Baixada [Santos] ».

Le soldat dit qui a suivi tous les protocoles avant d'enregistrer la vidéo. Il a également dit que les plaintes enregistrées et de demander de l'aide au sein du bataillon lui-même, recherché la commande CPI, responsable de l'unité de police. A cherché sans succès un appui supplémentaire dans le PM l'ombudsman et aussi dans les affaires intérieures.

 

« Je crains, à tout moment, ils peuvent dire que je commis un crime ou fait quelque chose de mal. Il est un système dans lequel le pouvoir est concentré dans la personne que j'accuse. Si se joindre à deux ou trois et ils ont dit que je faisais quelque chose, est leur parole contre la mienne. si l'enregistrement vidéo, il était mon dernier recours « , at-il dit.

Costa dit qu'il est surveillé même à la maison. « Je crains pour ma vie. Je commençais à réaliser que les gens passaient devant ma maison prendre des photos avec des caméras à la main. Je suis un flic trébuché à cause des restrictions après l'accident. Je dois me défendre », dit-il.

Après tout, le soldat ne voulait pas quitter la société, dit-il honorera le contrat qui a été approuvé et payé. « Je veux juste être transféré ce bataillon. Il voulait aussi le ministère public et les droits de l'homme pourraient également suivre mon cas, puisque je ne suis pas le seul qui en souffre. »

 

remise SSP

 

Contrairement à les allégations de soldat, le Secrétariat de la Sécurité publique (SSP) a déclaré dans un communiqué que la police militaire « fournit le soutien nécessaire à la police qui apparaît dans cette vidéo. » La déclaration a dit qu'il a déjà été entendu par la commande et que les mesures pour résoudre le cas « sont prises. » Toujours dans la note du SSP, le dossier indique que la Division des affaires internes de la police militaire est aussi suit le cas.

 

C.L.

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Je suis reconnaissante que mon fils soit gay

Publié le par justin

Je suis reconnaissante que mon fils soit gay

Grâce à lui, j’ai appris tellement sur le courage, sur l’authenticité et sur l’importance d’être toujours soi-même.

 

Mon fils Jesse a 22 ans. Il mesure 5 et 7, a les cheveux brun foncé et les yeux noisette. Il est parmi les meilleurs de sa classe en hautes études commerciales. C'est un acteur et un chanteur talentueux. Il a une belle âme. Oh! et il est gay Je n'affirme pas ça à la légère, mais j'en suis venu à la conclusion que, comme tous ses autres qualificatifs – sa grandeur, la couleur de ses yeux, son grand sens de l'humour, sa compassion –, le fait qu'il soit gay fait partie de lui. Enlevez-lui n'importe quel de ces qualificatifs et ce ne serait plus lui.

 

Jesse nous a dit qu'il était gay il y a quatre ans. Un matin, avant de partir pour l'université. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier. Jesse s'était levé tôt pour prendre le déjeuner avec nous. Quand il est arrivé dans la cuisine, mon mari lui a demandé s'il voulait un bagel avec du fromage à la crème. Il a répondu : «Oui. Et je suis gay.» Ces mots étaient sortis de sa bouche sans crier gare, comme si c'était une conversation anodine. Il nous a dit par après qu'il avait peur de flancher s'il ne crachait pas le morceau alors que son courage lui disait que c'était le bon moment.

 
En tant que parent, je crois que nous nous faisons tous une idée de ce à quoi ressemblera la vie de nos enfants.

Je suis reconnaissante que mon mari, comme moi, s'est précipité vers lui pour le serrer dans ses bras. J'aimerais dire que ça ne nous a rien fait à nous, deux personnes ouvertes d'esprit qui pensent que l'amour n'a pas d'orientation sexuelle et que tout le monde a le droit de marier la personne qui lui plait. Mais je dois être honnête : ce n'était pas une mince affaire. En tant que parent, je crois que nous nous faisons tous une idée de ce à quoi ressemblera la vie de nos enfants. Par-dessus tout, nous souhaitons qu'ils aient une vie aisée, qu'ils aient des opportunités égales, qu'ils soient acceptés, qu'ils fondent une famille. Lorsque leur vie suit un chemin et qu'il y a soudainement un nouveau virage – surtout un virage que nous n'avons jamais emprunté – c'est effrayant.

 

Bien que nous lui ayons tout de suite exprimé notre amour et dit que nous l'acceptions, à l'intérieur, nous étions tiraillés. Qui était ce garçon que je pensais si proche de moi et que je croyais si bien connaître? Qu'avait-il subi à l'école? Qu'est-ce que cette annonce allait changer pour lui? Pourrait-il se marier? Avoir des enfants? Mon cerveau fonctionnait à 100 miles à l'heure, mais je ne savais pas quoi faire, quoi dire. Je l'ai serré très fort et je lui ai dit que je l'aimais, mais je n'ai pas ajouté grand-chose. Tout ce que je savais, c'est que les prochaines étapes allaient avoir un impact significatif sur la vie de Jesse et sur notre relation avec lui.

 

«J'étais comme dans un brouillard.»

Je ne comprenais pas pourquoi il avait choisi ce moment pour faire son annonce – un jour déjà émotif pour lui, alors qu'il débutait un nouveau chapitre de sa vie en quittant la maison. Pourquoi à ce moment, alors qu'il savait qu'il fallait monter dans la voiture avec sa sœur (à qui il n'était pas encore prêt de dire qu'il était gai) pour le conduire à la résidence universitaire, nous laissant ainsi peu de temps pour absorber l'information et en discuter?

Mais, voilà, nous étions sur la route. Dans les heures qui ont suivi, j'étais comme dans un brouillard. Nous sommes arrivés à l'université, l'avons aidé à s'installer, avons rencontré ses colocs, l'avons embrassé et sommes repartis à la maison. Nous avons pleuré en pensant qu'il ne ramènerait pas de jolie fille chez nous et qu'il n'aurait pas d'enfant comme nous avons eu sa sœur et lui. Nous avons pleuré en pensant à ce secret qu'il avait dû garder jusque-là. Nous avons pleuré d'inquiétude : et s'il se faisait intimider? Et si ses amis ne l'acceptaient pas tel qu'il est?

Je savais déjà que j'acceptais mon fils et que je l'aimais inconditionnellement, mais de là à me dire reconnaissante qu'il soit gay? Je ne pouvais pas me faire à cette idée à ce moment-là.

Dans les semaines qui ont suivi, nous avons beaucoup discuté, nous avons lu, nous avons appris. Dans l'un des premiers articles que j'ai lus, l'auteure disait que, bien que l'annonce de l'homosexualité de son fils, quelques années auparavant, avait été un choc, non seulement acceptait-elle et soutenait-elle son fils, mais elle se disait reconnaissante qu'il soit gai. Elle était reconnaissante de l'impact qu'il avait eu sur elle, du fait qu'elle était aujourd'hui une meilleure personne, plus ouverte grâce à lui. Je savais déjà que j'acceptais mon fils et que je l'aimais inconditionnellement, mais de là à me dire reconnaissante qu'il soit gai? Je ne pouvais pas me faire à cette idée à ce moment-là.

«J'ai réalisé, un tant soit peu, à quel point cela a dû être difficile pour lui de garder un secret d'une telle ampleur.»

 

Nous avons réalisé que c'était assez commun pour les jeunes de faire leur coming-out alors qu'ils débutent une nouvelle aventure de leur vie (souvent l'entrée à l'université, justement). Ils peuvent partir à neuf et vivre à leur façon, être eux-mêmes. Je pense aussi que Jesse savait que nous aurions besoin de temps seul pour digérer l'annonce. Il savait l'amour inconditionnel que nous lui portions, mais aussi que nous aurions besoin de temps pour revoir les rêves que nous nous étions créés pour lui.

Puisque Jesse n'était pas prêt à dire qu'il était gai au reste de notre famille et de nos amis, nous avons gardé son secret quelques mois. Pendant cette période, j'ai réalisé, un tant soit peu, à quel point cela a dû être difficile pour lui de garder un secret d'une telle ampleur.

Jesse a mis quelques mois avant d'être prêt à faire son coming-out à tous. D'abord à ses amis et aux membres de la famille proches, puis à la famille étendue. Tous ceux que je connais ont été compréhensifs et gentils. J'en suis reconnaissante. Reconnaissante de nos amis et des membres de notre famille, mais aussi de la génération avec laquelle mon fils grandit. Les choses ne sont pas parfaites et il y a encore du chemin à faire, mais faire son coming-out aujourd'hui est bien différent d'il y a quelques années. Nos enfants n'ont plus les mêmes idées préconçues qui ont pu nous être inculquées, et le monde semble aujourd'hui bien plus inclusif. Du moins, notre partie du monde.

Grâce à lui, j'ai appris tellement sur le courage, sur l'authenticité, sur le fait d'être toujours soi-même.

En conclusion, je suis reconnaissante de Jesse. De son honnêteté, de son sens de l'humour, de sa compassion. Grâce à lui, j'ai appris tellement sur le courage, sur l'authenticité, sur le fait d'être toujours soi-même. Même si nous avons toujours été proches, le fait que Jesse peut être pleinement lui-même a solidifié encore plus notre relation. J'ai hâte de voir de quoi son avenir sera fait. Je sais que la vie sera bonne pour lui. J'ai hâte de rencontrer l'homme qu'il ramènera un jour à la maison, d'assister à leur mariage et peut-être de voir grandir leurs enfants. Et vous savez quoi? Je suis reconnaissante que mon fils soit gay.

 

.huffingtonpost

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Une Ottavienne voyage au cœur de l’homophobie

Publié le par justin

Une Ottavienne voyage au cœur de l’homophobie

Kaitlin Bardswich a voyagé pendant un an et demi dans plus de 25 pays hostiles à une partie de ce qu'elle est, c'est-à-dire lesbienne.

Un texte de Roxane Léouzon

La résidente d’Ottawa a rencontré des militants LGBT dans des endroits où il est dangereux, voire illégal, d’afficher son homosexualité ou une expression de genre hors normes. Elle veut maintenant sensibiliser les Canadiens à la réalité de ceux qui ne peuvent pas, comme elle, rentrer chez eux et être en sécurité.

« La personne qui m’a le plus marquée est un activiste LGBT, un homme gai du Bangladesh. Son nom est Xulhaz Mannan. Il a été très accueillant, il m’a invité à son appartement. Il parlait de l’organisme qu’il a fondé », a raconté Mme Bardswich.

M. Mannan a aussi parlé d’une rumeur selon laquelle une liste circulait parmi les cercles extrémistes, une liste de noms d’activistes gais à assassiner. Il a prédit que son nom était sur la liste.

« Il m’a expliqué que cette haine des personnes homosexuelles unit les extrémistes de plusieurs religions : des chrétiens, des musulmans, des hindous », a rapporté Mme Bardswich.

 

Une Ottavienne voyage au cœur de l’homophobie

Quelques mois plus tard, en regardant un reportage de la BBC, la voyageuse a appris que M. Mannan avait été tué.

« Lui et un de ses amis ont été poignardés à mort par plusieurs hommes dans le même appartement où je l’avais interviewé. C’était très difficile », s’est rappelée Mme Bardswich.

Vivre dans la peur

Une Ottavienne voyage au cœur de l’homophobie

L’histoire de M. Mannan n’est malheureusement pas unique. La plupart des activistes qu’elle a rencontrés dans ces pays vivent dans la peur.

« Ils craignent que leur famille découvre leur orientation sexuelle et les expulse de leur maison. Ils souffrent de brutalité policière, de menaces. Dans des cas extrêmes, ils ont peur d’être battus, envoyés en prison ou tués », a-t-elle résumé

En mai 2017

  • Les relations entre hommes sont illégales dans 72 États.
  • L’homosexualité est passible de la peine de mort dans 13 États.
  • Des arrestations pour ce motif ont été documentées dans 45 pays depuis trois ans.

Source : Association internationale des lesbiennes, gais, bisexuels, trans et intersexes

Pour sa propre sécurité, Mme Bardswich a d’ailleurs caché son orientation sexuelle.

« C’était parfois difficile pour moi de faire semblant d’être hétérosexuelle, mais j’avais le privilège d’être une citoyenne canadienne et de pouvoir entrer et sortir de ces pays, alors que ce n’est pas facile pour les gens de ces pays de venir au Canada », a-t-elle reconnu.

Je suis blanche, je suis cisgenre, je suis en santé et j’avais l’argent nécessaire pour faire ce voyage. Je reconnais que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance.

 Kaitlin Bardswich

Dans presque chaque pays qu’elle a visité, on lui demandait comment immigrer au Canada et de l’aide pour entamer les démarches.

« La plupart des gens veulent rester dans leur pays, avec leur culture, leur famille, leurs amis. Mais quand ça devient presque impossible pour eux d’y survivre, ils veulent immigrer », a constaté Mme Bardswich.

Une Ottavienne voyage au cœur de l’homophobie

De l’aide canadienne

Selon la jeune femme, le Canada fait du bon travail pour accueillir des réfugiés LGBT, mais il pourrait faire plus.

« Un militant ougandais a récemment écrit un article dans le Guardian pour dire que les personnes LGBT en Ouganda ont besoin de soutien international, parce que leur événement de la fierté a été annulé cet été en raison d’enjeux de sécurité. Ce n’est qu’un exemple. Du soutien international est nécessaire partout », a-t-elle jugé.

De retour depuis environ un an et travaillant comme coordonnatrice aux communications pour des refuges pour femmes d’Ottawa, Mme Bardswich écrit maintenant un livre pour faire connaître toutes ces histoires aux Canadiens. Elle a aussi livré des conférences, notamment lors des festivités de Fierté dans la capitale, le week-end dernier. Elle espère que cela poussera ses compatriotes à être solidaires envers les personnes LGBT du monde entier.

http://ici.radio-canada.ca

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Exclusif: “Nous les nationalistes grecs, contre l’Europe des gay-prides et des usuriers”

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Exclusif: “Nous les nationalistes grecs, contre l’Europe des gay-prides et des usuriers”

Christos Pappas, numéro deux du parti grec réputé d'extrême-droite Aube Dorée (Chrysi Avgi), nous a reçu au sein de la Vouli, le Parlement grec. C'était l'occasion de faire un point sur l'ancrage idéologique de ce parti. 

La scène se passe face à l'ambassade de France à Athènes, sur la Vassilis Sofias. C'est l'entrée latérale de la Vouli où les visiteurs se pressent. J'ai rendez-vous avec Christos Pappas, le numéro deux d'Aube Dorée.

Les policiers, à l'accueil, me demandent qui je viens voir. Quand je parle de Christos Pappas, ils font mine de ne pas comprendre. Quand je dis "Chrisy Avgi", des regards entendus s'éclairent. Les têtes se lèvent comme si elles imploraient le ciel. 

Immédiatement, un policier est affecté à ma sécurité, et le chef de poste lui indique que j'ai une "camera", mot ambigu puisque l'anglais désigne autant l'appareil photo que la caméra. Je dois attendre à l'accueil, parce que le policier en civil qui est chargé de m'encadrer s'est éclipsé. Puis, mystérieusement, il revient me chercher et me fait patienter à l'accueil du bâtiment principal. De longues minutes d'attente commencent où je finis par comprendre que le parti doit demander l'autorisation pour accueillir un journaliste muni d'une "camera". 

Je profite de cette pause pour observer les allées et venues. De façon discrète, on comprendre que le Parlement a ses habitués, et que Chrisy Avgi n'en fait pas partie. 

Pourquoi une interview de l'Aube Dorée?

Je n'ai pas initialement choisi d'interviewer l'Aube Dorée. Mais, sachant que j'interviewais Georges Papakonstantinou, le parti s'est proposé de m'accorder un entretien. Je connais mal ce parti, mais l'idée m'a paru intéressante. 

C'est toujours la même histoire, évidemment. Chrisy Avgi, en France comme en Grèce, est diabolisé plus encore que ne peut l'être le Front National. Pappas rappellera d'ailleurs que les dirigeants du parti ont fait 18 mois de prison avant d'accéder largement au Parlement grec.

Comme toujours on a deux choix.

Soit on boycotte et on diabolise. Mais je suis intimement persuadé que cette stratégie est la meilleure façon d'assurer la popularité de ce parti en le victimisant. Je note en outre que cette stratégie du bannissement est largement prônée aujourd'hui par tous ceux qui se sont indignés le jour où Manuel Valls a soutenu qu'il ne fallait pas chercher à comprendre Daesh. Les uns doivent être compris, mais pas les autres, bien entendu. 

Soit on donne la parole sans concession. Cette stratégie permet de comprendre, me semble-t-il, quel est le carburant qui permet à ce parti de remporter des sièges de façon ininterrompue depuis 2012 au Parlement grec.

De l'impartialité dans l'interview

Ceux qui ont assisté aux interviews de Marine Le Pen depuis 10 ans (et de son père avant elle) ont souvent, comme moi, subi de façon agacée l'agressivité des journalistes subventionnés qui se sentaient obligés d'être partiaux. Comme souvent: pour éviter d'être suspect de complaisance, on fait du zèle face à l'interlocuteur. 

J'ai pour ma part choisi un comportement différent. J'ai posé à Christos Pappas toutes les questions nécessaires pour éclairer le spectateur, notamment sur la question du nazisme et de l'Holocauste. Le député s'est prêté au jeu, n'a rien caché sur les sympathies historiques entre une partie de ses adhérents et les régimes nationalistes des années 30. 

Cette transparence étant faite, j'ai aussi donné, sans polémique, mais sans concession, la parole à mon interlocuteur sur les sujets importants de l'actualité: l'Europe, l'euro, la Turquie, les migrations, les principes démocratiques. Chacun pourra donc juger par lui-même du degré d'extrémisme qui anime l'Aube Dorée.

Dans l'ensemble de mes questions, j'ai cherché non pas l'impartialité, mais l'honnêteté et le désir d'éclairer l'auditeur sans passion inutile. J'ajoute que l'exercice a été mené avec une traductrice non professionnelle.

J'ai donc choisi de laisser le maximum de moments de vérité au montage, y compris avec le texte grec. Chacun peut, là encore, "revenir au texte" pour se forger sa propre opinion.

L'Aube Dorée et l'Europe

Il en ressort que l'Aube Dorée se nourrit aujourd'hui, au premier chef, d'une hostilité à l'Europe dont le parti prône la sortie. Les nationalistes grecs prennent ici une posture astucieuse. D'un côté, ils se font les avocats d'une Europe "intelligente". De l'autre, ils plaident pour un Grexit, permettant de quitter une Europe des gays-prides, des usuriers et des financiers. 

Ces slogans font évidemment l'impasse sur les conséquences économiques chiffrées d'une sortie hors de la zone euro. Ils ont le mérite de "claquer" aux oreilles des Grecs, en faisant miroiter un redressement national plus rapide en dehors de l'Union. 

Le risque de bannir l'Aube Dorée est bien là: il laisserait prospérer une vision économique hasardeuse sans lui apporter de contradiction solide. C'est, de notre point de vue, une erreur stratégique que de ne pas répondre à la vision simple, et même simpliste, d'une sortie non coûteuse de la zone euro. 

L'Aube Dorée et la Turquie

L'autre point majeur de l'Aube Dorée s'appelle la Turquie. Le parti nationaliste grec ne cache pas le caractère ennemi des relations qu'il entend nouer avec son puissant voisin. Pour Christos Pappas, la Turquie est un géant aux pieds d'argile dont il souhaite la dilution dans la dissonance des nationalités qui le composent. 

On notera cette formule: "L'an prochain à Constantinople", qui en dit long sur la vision profonde du parti. En revanche, celle-ci n'est suivie d'aucune stratégie à court terme. 

La nostalgie de l'Europe nationaliste

Dans tous les cas, il me semble important de souligner la stratégie de transparence qui domine l'Aube Dorée sur la question des références historiques. Autant ce débat est verrouillé et criminalisé en France, autant la Grèce ouvre encore une sorte de bouffée d'oxygène sur cette question. 

Christos Pappas, avec pertinence, rappelle d'ailleurs la position par nature complexe des Grecs sur le sujet par le passé. Dirigés par le général Metaxas, de filiation nationale-conservatrice assumée, les Grecs ont brillamment résisté à Mussolini d'abord, à Hitler ensuite. 

La différence avec le régime de Vichy est ici colossale: se réclamer de Métaxas, c'est se réclamer de la résistance et non de la collaboration. La situation française n'est pas ici comparable et il faut se garder de tout raccourci hâtif. 

Un parti métaxien

En ce sens, on peut dire que l'Aube Dorée est directement issue de la tradition métaxienne. Ses filiations sont conservatrices, nationalistes, largement autoritaires avec une posture foncièrement anti-libérale. 

La leçon est à retenir, car l'excès d'Europe bureaucratique nourrit en son sein tous les démons de l'Europe. De droite comme de gauche

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Jamaïque : le designer et activiste gay Dexter Pottinger poignardé à mort à son domicile

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Jamaïque : le designer et activiste gay Dexter Pottinger poignardé à mort à son domicile

C'était une des figures de la communauté LGBT de Kingston. Le designer et activiste gay jamaïcain Dexter Pottinger a été retrouvé mort jeudi à son domicile de Washington Garden, rapporte la presse locale. «Visage de la fierté» jamaïcaine, ce mannequin a été assassiné de plusieurs coups de couteaux selon les premiers éléments de l'enquête qui a conduit au placement en garde à vue d'un homme hier. Pour l'heure cependant, rien n'est su des motivations de ce meurtre, notamment son éventuel caractère homophobe. Rappelons qu'en Jamaïque, les LGBTphobies sont profondément virulentes jusque dans les textes puisque sur l'île du reggae l'homosexualité, en particulier masculine, est punie de plusieurs années de prison (jusqu'à 10 ans) en vertu de lois héritées de la colonisation britannique.

 

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PHOTOS – MORGAN DE SECRET STORY 5 VICTIME D’UNE AGRES­SION HOMO­PHOBE

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PHOTOS – MORGAN DE SECRET STORY 5 VICTIME D’UNE AGRES­SION HOMO­PHOBE

L'EX-CANDI­DAT A ÉTÉ BLESSÉ AU VISAGE

Morgan Ouatta, un ex-candi­dat de la cinquième saison de Secret Story sur TF1 a été violem­ment agressé. Le jeune homme, blessé au visage, a poussé un véri­table coup de gueule sur les réseaux sociaux. 
 
Morgan Ouatta a « bien failli y passer ». Alors qu'il se prome­nait dans la rue avec son compa­gnon, l'ex-candi­dat de Secret Story 5 qui avait pour secret "Je suis pom-pom girl" a été violem­ment agressé par deux indi­vi­dus. Choqué et blessé au visage, le jeune homme a souhaité parta­ger sa colère sur les réseaux sociaux : « J'emmerde bien profon­dé­ment les deux mecs qui m'ont agressé ainsi qu'à mon copain avec une bouteille », a-t-il écrit. L'agres­sion a été très violente selon son témoi­gnage : « J'ai bien failli y passer à 5 centi­mètres, il aurait pu toucher ma gorge et j'aurais pu crever. »
 
Malgré les bles­sures et le choc de cette agres­sion à carac­tère homo­phobe, le jeune coif­feur garde le sourire : « La vie reprend c'est pas ce genre d'avor­tons qui vont me gâcher la vie. Même avec des cica­trices je reste­rais BG (oui je ne perds pas le nord) », a-t-il enfin commenté. Très vite, Morgan Ouatta a reçu de nombreux messages de soutien de la part des inter­nautes : « J'espère que ça va aller, bon réta­blis­se­ment à vous », peut-on lire à plusieurs reprises.
 
Ce n'est malheu­reu­se­ment pas la première fois qu'un ex-candi­dat de Secret Story est agressé. En 2016, Sacha Buyse de la huitième saison a aussi vécu un enfer en raison de son orien­ta­tion sexuelle : "Agressé sous prétexte que je suis gay, des coups au visage et dans le dos, des menaces de mort, me retrou­ver à l'hôpi­tal le visage en sang, avait-il écrit sur son compte Twit­ter. L'homo­pho­bie, je l'ai vécue ce matin alors que j'allais prendre le métro… Triste monde, j'ai peur." 
 
gala

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Erreurs factuelles, relents homophobes et pub sur la fachosphère pour le livre anti-Anne Hidalgo

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Erreurs factuelles, relents homophobes et pub sur la fachosphère pour le livre anti-Anne Hidalgo

Notre-Drame-de-Paris.

La lecture dans Madame Figaro d'extraits de Notre-Drame-de-Paris, le livre anti-Anne Hidalgo sorti aujourd'hui et commis par Airy Routier et Nadia Le Brun, nous avait déjà laissé un sale goût par le ton franchement dégueulasse employé - ça, c'est pour la forme, équivalent littéraire d'un crachat. Depuis, sur le fond, des extraits divulgués ont laissé poindre l'homophobie latente de la chose, qui critique notamment la «fascination» de la «madone laïque» pour la communauté LGBT.

On pourrait passer outre le vitriol réac si des infos pointaient derrière le fiel : ce ne semble pas être le cas, comme d'autres extraits l'ont depuis démontré. Le dernier d'entre eux vient d'être partagé par l'un des premiers concernés cité dans le livre : Ian Brossat, adjoint (PCF) à la maire de Paris en charge du logement. Dans le livre, il y est présenté comme un «sympathique célibataire de trente-six ans, qui en paraît dix de moins». Comme lui-même l'indique sur Twitter, Brossat est en couple avec son compagnon depuis 16 ans, et marié depuis quatre. Zut alors, c'était pourtant l'occasion d'en remettre une couche sur l'entourage so gay-friendly de la maire ! Encensé avant même sa sortie par la fachosphère, ce livre Albin Michel a été promu via une pub sur le site fdesouche.

.liberation.fr

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Le Canada accueille des réfugiés homosexuels tchétchènes dans le plus grand secret

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Le Canada accueille des réfugiés homosexuels tchétchènes dans le plus grand secret

Le Canada accueille depuis trois mois des réfugiés homosexuels tchétchènes dans le plus grand secret grâce à un programme clandestin unique au monde, révèle une enquête du Globe and Mail.

 

La stratégie a été gardée secrète pendant des mois au sein de l'appareil fédéral et parmi les organisations leur venaient en aide, pour ne pas nuire aux personnes qui tentent de quitter leur pays qui persécute les personnes de la communauté LGBT.

 

En date de cette semaine, 22 homosexuels tchétchènes ont trouvé refuge à Toronto et dans d'autres villes canadiennes. D'autres devraient arriver au Canada dans les prochains jours et les prochaines semaines.

Le journaliste John Ibbitson a parlé à Hamzat (nom fictif), un jeune homme tchétchène dans la vingtaine qui vient d'arriver au Canada. Il raconte avoir été arrêté en mars, puis battu et torturé afin de dénoncer d'autres hommes gays. Il dit avoir menti à ses tortionnaires.

 

Hamzat a par la suite fui en Russie centrale, où un ami l'a mis en contact avec une organisation russe qui vient en aide aux personnes LGBT. Il a vécu dans un refuge, à l'instar de plusieurs de ses confrères qui craignent pour leur vie.

Ce printemps, le journal russe d'opposition Novaya Gazeta a révélé que la Tchétchénie, une république musulmane profondément conservatrice, kidnappait, torturait et assassinait des homosexuels. Le leader politique Ramzan Kadyrov continue de nier qu'il existe des homosexuels dans son pays.

« Nous n'avons pas ce genre de personnes ici. Nous n'avons pas de gays et s'il y en a, emmenez-les au Canada. Emmenez-les loin d'ici pour que nous n'en ayons pas chez nous, pour purifier le sang de notre peuple », a-t-il déclaré à la chaîne HBO Sport plus tôt cette année.

.huffingtonpost.ca

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Colton Hayes (Teen Wolf) en colère contre le traitement des acteurs homosexuels à Hollywood

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Colton Hayes (Teen Wolf) en colère contre le traitement des acteurs homosexuels à Hollywood

Colton Haynes, vu notamment dans Teen Wolf et Arrow, s'en est pris à la discrimination dont sont victimes les acteurs gay à Hollywood

Essentiellement connu pour les rôles de Jackson Whittemore dans Teen Wolf et de Roy Harper, alias Arsenal, dans Arrow, Colton Hayes, 29 ans, a fait son coming out en mai 2016. En couple avec Jeff Leatham, directeur artistique d'un atelier floral, l'acteur a demandé son compagnon en mariage au printemps dernier

Sur les réseaux sociaux, Colton Hayes n'hésite pas à partager sa vie privée avec ses nombreux fans à travers le monde. S'il figurera prochainement dans la distribution de la saison 7 de la sérieAmerican Horror Story, le comédien n'en semble pas moins très remonté contre l'industrie cinématographique américaine. Il vient de publier une série de tweets sans langue de bois.

"Hollywood est tellement foutu. L'accent est tellement mis sur votre vie personnelle et n'a rien à voir avec le talent que vous devez mettre sur la table", a écrit Colton Haynes dans un premier tweet. Avant d'ajouter dans un deuxième message : "Merci à Ryan Murphy[producteur de Glee, Feud, American Horror Story entre autres, ndlr], Greg Berlanti [notamment producteur de Supergirl, Blindspot, DC's Legends of Tomorrow, Riverdale, ndlr] et Jeff Davis [créateur d'Esprits criminels et producteur de Teen Wolf, ndlr]. Ils croient que les acteurs gay représentent plus que leurs vies personnelles."

Et Colton Hayes de conclure cette série de tweets, entre colère et accablement, par la sentence suivante : "Je suis désappointé par la manière dont Hollywood ne peut pas comprendre que jouer un personnage n'a rien à voir avec la manière dont vous vivez votre vie personnelle."

.programme-tv.ne

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Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

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Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

La semaine dernière, le YouTubeur Adouma a été agressé à Tanger, après avoir été la cible d'une publication homophobe du réalisateur Mahmoud Frites. Il nous raconte son agression et se confie sur son quotidien difficile d'homosexuel au Maroc.

Le vendredi 25 août, Adam Lahlou, alias Adouma sur les réseaux sociaux, montre à ses 200.000 fans sur Facebook des photos de l'agression dont il a été victime, deux jours après avoir été la cible d'un post homophobe du réalisateur Mahmoud Frites. Que s'est-il réellement passé ? Et qui est l'homme derrière le personnage "Adouma"?

Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc
Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc
Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc
Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

"L'agression a eu lieu dans un quartier résidentiel de Tanger vendredi dernier en début d'après-midi", nous explique Adam Lahlou. "Deux hommes m'ont arrêté dans la rue sous prétexte de vouloir prendre des photos avec moi. Un troisième les a rejoints et c'est à ce moment qu'ils ont commencé à m'insulter. Ils ont essayé de voler mes affaires, mais heureusement je n'avais pas d'objet de valeur. Ensuite, ils m'ont frappé violemment", raconte-t-il encore sous le choc.

Sur le contenu des insultes, Adouma se dit gêné et ne nous en dira pas plus. Selon lui, l'agression a duré une vingtaine de minutes. "Les résidents aux alentours m'ont entendu crier et sont sortis pour voir ce qui se passait, mais personne n'a rien fait. Je me suis échappé en hélant un taxi, j'ai dû me mettre au milieu de la route pour qu'il s'arrête".

Adouma n'a pas porté plainte auprès de la police, "pour ne pas avoir de problèmes avec ma famille et ne pas laisser de trace écrite au niveau judiciaire", avance-t-il.  "J'ai peur des policiers, car il y a quelque temps, deux policiers m'avaient insulté dans la rue en me disant 't'es pas un homme, t'es gay'".

La Commission régionale des droits de l'Homme (CRDH) de Tanger nous indique ne pas avoir reçu de plainte et s'abstient de réagir à cette agression en l'absence d'éléments en sa possession.

Insulté par Mahmoud Frites dans un post homophobe

Deux jours avant l'agression d'Adouma, le réalisateur Mahmoud Frites avait posté une photo du YouTubeur apparaissant avec un caftan et une fausse poitrine, ainsi légendée: "je ne comprends pas les personnes qui violent une ânesse, une handicapée, une personne âgée, un nourrisson, leurs enfants et ne s’approchent pas de gens qui, non seulement rêvent d’être violés, mais qui en plus sont prêts à payer pour être violés".

Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

Violemment critiqué sur les réseaux sociaux pour cette sortie homophobe, Mahmoud Frites avait confirmé ses dires dans un message Facebook à l'un de ses contacts: "je parle d'un homo qui habite à Tanger et n'arrête pas de partager des vidéos qui contiennent des mots vulgaires pour exciter les jeunes garçons". Contacté par nos soins, le réalisateur Mahmoud Frites n'a répondu à nos sollicitations.

Particulièrement choquée par les propos du réalisateur Mahmoud Frites, une association française de défense des LGBT (lesbienne, gay, bi, trans), ADHEOS, a adressé une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur français Gérard Collomb, lui demandant "l'interdiction de territoire français du réalisateur Mahmoud Frites après son appel public au viol des homosexuels".

Si Adouma établit dans son post Facebook un lien entre son agression et le post de Mahmoud Frites, il nous précise cependant que ses agresseurs n'ont pas fait référence aux insultes du réalisateur. Rien ne permet donc d'établir une relation entre les deux agressions. Mais une chose est certaine: Adouma est souvent ciblé par des attaques homophobes.

Les feux de la toile et l'envers du décor

À travers les confidences d'Adouma, on devine un homme blessé par des années de moqueries et d'insultes. "Je sais que j'ai un côté efféminé, les gens ne l'acceptent pas au Maroc. Mais c'est moi", confie-t-il, conscient qu'au Maroc, notoriété ne rime pas forcément avec sincérité. "On m'arrête tout le temps dans la rue pour prendre des photos avec moi. Mais les gens veulent-ils se moquer ou m'aiment-ils vraiment? Je ne sais pas", confie Adouma.

Adam Lahlou évoque sa jeunesse difficile marquée par la mort de son père, ses "problèmes psychiques" sur lesquels il ne donne pas de détail. Celui qui dit avoir "6 ans" - une manière de ne pas nous dévoiler son âge - ne veut pas s'étendre non plus sur les rapports avec sa famille. "Ils savent que je suis gay, mais quand j'ai commencé à poster les vidéos, ils ne l'ont pas accepté. Pour eux, je ne suis pas sur le droit chemin", se contente-t-il de déclarer.

C'est le 6 novembre 2016 qu'il a posté son premier "live", un peu par hasard, pour passer le temps en attendant des amis dans un café. Il est aujourd'hui suivi par plus de 200.000 personnes sur Facebook . Sa célébrité rapide est-elle le fruit d'une stratégie particulière ?  Il ne se pose pas vraiment ce genre de questions: "il y a eu de l'audience, donc j'ai continué en postant des vidéos sur des sujets variés: les tenues, le sport, etc. Il n'y a pas de message militant ou de but particulier".

Gagne-t-il sa vie avec ses vidéos? Adouma reste mystérieux sur ce point, dévoilant seulement qu'il avait "un autre travail" avant. Un emploi dont il ne précise pas la nature, et qu'il dit avoir quitté il y a 15 jours.

Avec ses voisins à Tanger, Adouma vit plutôt sereinement: "ils ne font pas d'histoire en général. Mais ces derniers temps, des personnes qui ne sont pas de la région me lancent régulièrement des vannes dans la rue". Le YouTubeur nous raconte que fréquemment, des personnes l'arrêtent dans la rue pour prendre des photos puis l'insulter. "Dernièrement, j'ai dû appeler un ami pour venir me chercher", déplore-t-il.

Un harcèlement qui se passe aussi dans le monde virtuel: "généralement, je reçois plus de 20 messages de menaces par jour, sur les réseaux sociaux ou même directement sur mon téléphone. On me dit 'tu es une honte pour le Maroc'. Je ne comprends pas : si je suis une honte pour eux, pourquoi continuent-ils à donner de l'importance à ma personne et à me suivre?", s'interroge-t-il.

"Un homo ne sera jamais en paix au Maroc"

Adouma est plus bon vivant que militant: "la société, je m'en fiche, cela ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est moi", nous avoue-t-il en toute franchise. Il dit vouloir quitter son pays natal, dans lequel les relations homosexuelles sont toujours incriminées par l'article 489 du Code pénal: "Je demande aux associations de m'aider à quitter le Maroc, car je serai mieux accepté ailleurs. Une personne homosexuelle ne sera jamais en paix au Maroc parce qu'elle aura toujours peur des loups".

Le YouTubeur veut transmettre un message à tous les gays dans le monde: "vous êtes chanceux, amusez-vous bien, du moment que vous êtes dans des pays étrangers et pas au Maroc".

Rappelons cependant que dans 74 États, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres risquent des peines privatives de liberté, dont 13 pays qui pratiquent toujours la peine de mort pour homosexualité.

http://telquel.ma

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UK un jeune trans se suicide dans sa propre chambre après sont coming out en famille

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UK un jeune trans se suicide dans sa propre chambre après sont coming out en famille

RIP Leo Etherington. Il avait seulement 15 ans

Un jeune trans  c'est suicidé en utilisant un cordon de dressing dans sa propre chambre après sa sortie en famille, une enquête a été entendue.

Leo Etherington s'est pendu un après-midi quand sa famille croyait qu'il révisait les prochains examens.

Il avait seulement 15 ans.

Le parent célibataire Martin Etherington, dont la femme est décédée d'un cancer du sein en 2013, a déclaré dans un communiqué qu'il s'inquiétait initialement lorsque Leo ne descendait pas pour le dîner.

«Je l'ai entendu commencer à jouer son ukulélé dans sa chambre. Il s'est ensuite calmé et j'ai pensé qu'il étudiait pour ses examens ", a-t-il déclaré à l'enquête.

Léo n'est pas descendu pour dîner

Il a dit quand il a sonné une cloche que la famille appelait tout le monde à dîner, il n'était pas inquiet lorsque Leo ne descendait pas.

«J'ai sonné la cloche et [frère] Robert est descendu, mais je n'ai pas entendu Léo. Je pensais qu'il aurait pu écouter quelque chose sur ses écouteurs.

La porte de sa chambre était verrouillée, ce qui était à nouveau inusité. Je pensais qu'il s'était peut-être endormi. J'ai utilisé une pièce pour débloquer la porte et j'ai vu qu'il n'était pas à son bureau.

À ce moment-là, il vit Leo accroché sous son lit surélevé.

Le père a immédiatement appelé les services d'urgence à la maison à High Wycombe, Buckinghamshire.

Donner des RCR, mais sachant qu'il était trop tard

Il a rappelé comment, en dépit de la RCR, il savait qu'il était trop tard.

 «Je pouvais voir de la couleur de son visage et de la froideur de sa peau qu'il était mort», a déclaré Etherington.

L'homme de 15 ans, de High Wycombe, Bucks., Avait laissé une note de suicide qui a été trouvée par le détective Andrew Hall. Cependant, son père a déclaré que, malgré la colère de l'école qui ne lui permettait pas de changer son nom, Leo disposait d'un réseau d'amis et de famille.

L'école a refusé de permettre à un trans  de changer son nom

«L'école lui avait dit qu'il devait changer son nom. Il a dit qu'il était en colère contre l'école. J'ai dit que nous pourrions attendre jusqu'à 16 ans et changer légalement son nom alors ", a-t-il déclaré.

Le père a ajouté qu'il avait toujours accepté que Leo apparaissait comme gay et disait qu'il était trans.

Etherington a ensuite utilisé le nom de son fils donné à la naissance. Cela a également été fait par le coroner. GSN a expurgé le nom donné à la naissance.

«J'ai dit à Leo que je finirais toute opération chirurgicale quand le moment viendrait.

«J'ai parlé à [Leo] à ce sujet en rentrant de l'école afin qu'elle sache que j'étais ouvert à parler de ça», at-il dit.

«Lorsque nous sommes rentrés à la maison, Louise est allée à la fenêtre et a commencé à jouer son violoncelle. Puis elle s'est arrêtée et a dit: "Je pense que je suis trans".

Etherington a déclaré que pendant que le frère de Léo avait pris le temps de s'entendre avec l'identité de genre de Léo, aucun parent n'avait de problème. Il a dit que lui et Leo avaient assisté à des séances d'identité de genre avec CAMHS et le médecin de Leo, le Dr Bacon, avait déclaré que le NHS ne financerait pas la chirurgie de réadmission de genre.

«J'ai dit à Leo que je finirais toute opération chirurgicale quand le moment viendrait», a déclaré Etherington.

Le coroner condamne la mort à se suicider

Le coroner a jugé que la mort était due au suicide.

Dans son résumé de l'enquête à Beaconsfield, la coronarienne adjointe Alison McCormick a déclaré: «Je vais enregistrer une conclusion selon laquelle [Leo] Etherington est mort après s'être suspendu dans sa chambre à son domicile.

«Vous lui avez fourni tout ce qu'il a aidé et soutenu qu'elle aurait pu espérer. J'espère que vous pourrez vous réconforter de cela.

C.L.

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Education Nationale : l’importance d’aborder clairement le thème de l’homosexualité dans les collèges et les lycées.

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Education Nationale : l’importance d’aborder clairement le thème de l’homosexualité dans les collèges et les lycées.

Il est possible de parler d’homosexualité, il est important d’en débattre, et il est primordial de le faire dans tous les collèges et les lycées de France.

La rentrée approche, et comme chaque année à cette époque, c’est le ministère de l’Education Nationale qui fait le plus parler de lui ! Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que c’est un ministère qui touche tous les citoyens français. Ainsi, tout le monde peut se permettre d’avoir un avis sur les réformes entreprises ou sur les idées du ministre qui y siège, puisque tout le monde est allé à l’école, tout le monde connait quelqu’un qui y est encore – que ce soit en tant qu’élève ou en tant que professeur – et tout le monde pourra être d’accord sur le fait que chaque réforme impactera une génération d’élèves qui formera la France de demain. Et ça, ce n’est pas rien.

Par conséquent, les sujets sensibles sont à éviter, au risque de se faire assaillir par les militants de la Manif’ pour tous, les sympathisants d’extrême droite ou les groupuscules religieux extrémistes (ou pas, d’ailleurs ; cf. le débat sur la représentation du clitoris dans les manuels de SVT)…!

Osons tout de même aborder celui de l’homosexualité, sans crainte, sans peur et surtout en toute honnêteté.

Nous avons donc rencontré Olivier*, professeur d’espagnol dans un collège de l’académie de Créteil, qui nous a donné son point de vue sur la question :

“J’enseigne dans un collège difficile, près de Paris, dans lequel l’homophobie et le sexisme sont très présents parmi les élèves. C’est un type d’homophobie bien particulier : j’appelle ça “l’homophobie d’ignorance”. En effet, beaucoup d’élèves n’ont malheureusement pas facilement accès à la culture, ou à d’autres environnements que ceux dans lesquels ils évoluent. Beaucoup d’entre eux vivent dans des cités dans lesquelles on prône une masculinité ultra puissante et où la tolérance n’a pas beaucoup de place.”

Olivier a ensuite évoqué le problème de la télévision en expliquant que le canular téléphonique de Cyril Hanouna avait fait beaucoup plus de mal qu’on ne pourrait se l’imaginer :

“Les seules images qu’ils ont des homosexuels sont bien souvent négatives ou exubérantes voire caricaturales, et viennent souvent des programmes qu’ils regardent à la télé. Je ne reviendrai pas sur ce qu’ils s’est passé l’an dernier dans l’émission de Cyril Hanouna, mais c’est quelque chose qui a eu un réel impact négatif dans l’image que se font les élèves des homosexuels, on a pu l’entendre dans leur discours… Beaucoup d’amalgames naissent de là… Imaginez alors l’angoisse d’un élève qui commence à découvrir que son orientation sexuelle ne sera sûrement pas la même que la plupart des autres.” 

Mais selon lui, tout n’est pas perdu, et on est souvent surpris par la maturité de beaucoup d’élèves quand on creuse un peu, derrière la carapace qu’ils s’obligent à avoir pour se protéger, paraître plus “cools” et ne pas s’exposer aux critiques des autres :

“Mais dans mon collège, on a décidé qu’il valait mieux être acteurs que spectateurs passifs de toute forme de discrimination. On s’est dit qu’on parlait depuis des années de racisme, qu’on commence de plus en plus à parler de sexisme, alors pourquoi n’aborderions nous pas le thème de l’homophobie ?”

C’est ainsi que certains professeurs de son collège se sont réunis afin de faire intervenir une association de lutte contre l’homophobie pour échanger avec toutes les classes de 4ème et de 3ème :

“L’homosexualité est un sujet qui reste encore un peu sensible dans certains établissements, nous avons donc estimé qu’il était plus judicieux de faire intervenir des professionnels. Au début, je dois vous avouer qu’on avait un peu peur des réactions des élèves, mais aussi des parents… Mais quel soulagement de voir que les intervenants, tous au top, savaient exactement comment s’adresser aux élèves sans les braquer. Les réactions étaient très vives, surtout de la part des garçons, au début de chaque intervention. Mais à force d’échanges, de débats et de témoignages d’homosexuels qui se sont faits rejetés par leurs parents, les élèves ont compris l’importance d’être ouvert d’esprit et tolérant aussi envers une orientation sexuelle différente. Ils ont naturellement mis ça en lien avec le racisme, sujet qui leur parle beaucoup, et tout s’est bien passé. Certains d’entre eux ont d’ailleurs eu des réactions super positives, limite émouvantes car inattendues de leur part.”

En ce qui concerne les parents, Olivier nous a expliqué que le collège s’attendait vraiment à des retours négatifs et l’équipe éducative y était préparée. Deuxième surprise : une seule famille s’est plainte.

Pour ce jeune professeur, il est donc primordial que plus de collèges et de lycées mettent en place ce genre d’intervention :

“Pour nous, c’était une victoire ! Quelques mois après l’intervention, on a demandé aux élèves de faire un retour anonyme à l’écrit sur leur vision de l’homosexualité et si elle avait évoluée depuis l’intervention de l’association. Nous avons pu voir les effets bénéfiques que cette intervention a pu engendrer ! On s’est dit que c’était des problèmes en moins pour la société française du futur : plus de tolérance et plus d’acceptation de l’autre. Que demander de plus ? En revanche, il faut vraiment qu’on se dise que le changement n’arrivera pas par en haut [ndlr : comprendre par le ministère], mais par en bas, avec nous, les professeurs.”

Il nous a d’ailleurs fait remarquer que, récemment, des progrès avaient aussi été faits grâce aux professeurs de SVT qui ont enfin eu ce que beaucoup d’entre eux voulaient depuis longtemps : la représentation du clitoris dans les manuels !

Notons tout de même que le ministère de l’Education Nationale s’engagerégulièrement pour lutter contre l’homophobie grâce à des lignes d’écoute et de soutien, mais aussi avec des campagnes nationales destinées à informer et sensibiliser les élèves et la communauté éducative (notamment grâce à des posters à afficher dans les établissements).

Un témoignage qui donne bon espoir, si tout le monde s’y met vraiment.

codesdegay.com

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"Gay, je refuse d'être abstinent pour donner mon sang. Je veux être traité comme un hétéro"

Publié le par justin

Parti de Toulouse le jeudi 17 août, Frédéric Pecharman rallie Paris à pied dans l'espoir d'obtenir une rencontre avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Son objectif ? L'égalité entre les homosexuels et les hétérosexuels souhaitant donner leur sang. Il témoigne.

Si les homosexuels ont la possibilité, depuis juillet 2016, de donner leur sang – après plus de 30 ans d’exclusion –, ce don reste soumis à des conditions très strictes, dont l'abstinence durant douze mois. Ainsi, à l'issue d’un entretien et après avoir rempli un formulaire, seuls les hommes n'ayant eu aucun rapport homosexuel durant un an sont autorisés à donner leur sang. Les donneurs hétérosexuels, eux, ne sont pas soumis à cette abstinence.
 
C'est pour dénoncer ce qu'il nomme "une mascarade" que le président du collectif Homodonneur s'est lancé dans une épopée pédestre reliant Toulouse à la capitale. Parti jeudi 17 août, Frédéric Pecharman espère bien être reçu le 1er septembre, à l'issue de sa "Marche des donneurs", par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Malgré des ampoules et une tendinite, fatigué mais porté par une détermination qui ne faiblit pas, l'homme de 43 ans nous explique en quoi ces quelque 688 kilomètres parcourus le long des routes sont importants :
 
"Cette année, je joue les éclaireurs. Je suis seul à marcher. Mais l'an prochain, nous espérons bien pérenniser cette initiative. Nous voulons nous inscrire dans la tradition de la marche pour les droits civiques ou la marche des fiertés. Avec le collectif, j'ai décidé de lancer ce mouvement pour militer contre cette 'ceinture de chasteté', totalement absurde, qui nous est imposée lorsque nous, homosexuels, voulons donner notre sang. Pour obtenir vraiment le don du sang pour tous, il faut que l'abstinence sexuelle soit levée.
 
Marcher pour porter le message
 
Avec le collectif Homodonneur, nous avons établi un parcours de ville en ville, qui compte une quinzaine d'étapes. Je marche en moyenne 45 kilomètres par jour, mais j'adapte mon rythme au fur et à mesure. Depuis mon départ, j'ai développé une tendinite au tendon d’Achille, j'ai donc dû ralentir un peu le rythme. Je n'ai pas de répit. Je suis très fatigué, c'est un effort soutenu, intense. J'ai pris ma tente sur le dos, je dors la plupart du temps en camping sauvage ou privé.
Jeudi 24 août, j'ai effectué plus de la moitié du parcours, fixé à la commune de La Chapelle-Taillefert, dans la Creuse. J'ai parfois eu envie d’arrêter. Moralement, le tout premier jour a été difficile. Je n'étais pas sûr d'y arriver. Le soir, j'étais tellement à la bourre que j'ai dormi à la belle étoile, le ventre vide et sans m’être douché. Mais l'important, c'est de marcher, de porter le message.
 
L'abstinence une condition maintenant l'exclusion
 
Nous ne contestons pas le fait de sélectionner les donneurs, c'est normal. Mais nous sommes en désaccord avec les critères de sélection, qu'il faut réévaluer. En 1983, lorsqu'a été prononcée l'interdiction aux homosexuels de donner leur sang, c'était du bon sens. Il y avait un vrai risque sanitaire, notamment avec les groupes qu'on appelait à l'époque les "4H" (pour homosexuels, héroïnomanes, Haïtiens et hémophiles), et qui étaient plus contaminés par le virus du sida que le reste de la population.

Aujourd'hui, ça n'a plus de sens. Quand un Français donne son sang en moyenne deux fois par an, imposer l'abstinence sexuelle revient à maintenir l'exclusion des homosexuels ou des bisexuels. Car il est impossible de donner deux fois par an si on exige de vous une absence de rapports sexuels durant douze mois. Pourquoi devrions-nous choisir entre faire un don ou faire l'amour ? Cette pseudo ouverture est une vraie mascarade !

Cette mesure peut même s'avérer contre-productive : certains homosexuels voulant absolument donner leur sang ne vont pas faire mention de leurs récentes prises de risque. A mon sens, elle augmente les risques. Bien sûr, il faut être responsable et s'abstenir de donner quand on a des vies sexuelles trop agitées. Mais le don du sang est fondé sur une relation de confiance, et les institutions actuelles ont un préjugé négatif sur la personne homosexuelle.

En 2009, je me suis vu refuser un don de moelle osseuse

Nous souhaitons que la ministre de la Santé fasse lever cette condition, et que des moyens soient développés pour mettre en place le plasma sécurisé, qui consiste à congeler en quarantaine le plasma du donneur pendant deux mois. On convoque ensuite le donneur, pour le tester une nouvelle fois : son plasma est utilisé, s'il n’y a aucun souci. Ainsi, il n'y a pas de risque de transmission du VIH ou d'infections sexuellement transmissibles. 

En Italie, le don du sang pour les homosexuels et bisexuels existe, sans restriction, depuis 2001. En 2009, je me suis vu refuser un don de moelle osseuse, alors que je donnais mon sang depuis des années, avant de 'devenir' homosexuel. On m'a radié des fichiers, dès que j'ai indiqué ma nouvelle orientation sexuelle. Ça m'a mis dans une colère ! Ce n'est pas du luxe, un don de moelle osseuse… Quelqu'un attendait.
 
Je suis porté par cette cause, qui me prend aux tripes. Si mon talon ne me lâche pas, j'irai jusqu'au bout ! Que nous soyons ou non reçus au ministère de la Santé, nous continuerons le combat."
 
Propos recueillis par Chloé Pilorget-Rezzouk

nouvelobs.com

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Pologne: un recueil de lettres d'amours homosexuelles en tête des ventes

Publié le par justin

Pologne: un recueil de lettres d'amours homosexuelles en tête des ventes

Un livre posthume sur les amours de l'illustre écrivain polonais Jarosław Iwaszkiewicz arrive au sommet des ventes de livres dans un pays où l'homosexualité est encore condamnée.

Le romancier Jarosław Iwaszkiewicz décédé en 1980 revient en tête des ventes dans les librairies polonaises avec un recueil posthume de ses lettres d'amour intitulé Tout ce que vous voulez. Cet écrivain homosexuel, polyvalent et fécond, a régné plus de soixante ans sur les lettres polonaises et composé une œuvre variée et riche qui fait partie aujourd'hui d

Depuis 1945 jusqu'à sa mort son activité intellectuelle est étroitement liée à la vie de son pays. Iwaszkiewicz est élu député ainsi que président de l'Union des écrivains. Il devient rédacteur en chef de l'importante revue Twórczość (Création) et participe aux mouvements d'intellectuels du monde entier. Considéré comme le maître de la nouvelle, l'écrivain a laissé une quantité extraordinaire de textes dont certains comme Les Demoiselles de Wilko ont été portés à l'écran par les plus grands cinéastes.

Qualifié d'homme «supergay de la littérature polonaise», l'écrivain n'avait jamais cherché à cacher son homosexualité et l'avait même revendiquée. Il écrivait notamment dans ses journaux les détails de ses amours uranistes et rocambolesques. Un acte loin d'être anodin dans un pays où les responsables politiques et certains représentants de l'Église condamnent l'homosexualité.

En 2017, les couples homosexuels n'ont toujours aucune reconnaissance légale. En 2013, un sondage de l'institut CBOS indiquait qu'à peine 12% des Polonais estimaient que l'homosexualité était une chose normale. Malgré tout, Robert Biedron est devenu le premier maire ouvertement gay de la ville de Slupsk, en 2014, une ville de la côte baltique.

Une évolution des mœurs peut-être aidée par les écrits de Jarosław Iwaszkiewicz, considéré par les uns comme un romantique déchiré par la passion et par ses détracteurs comme un cynique avide de notoriété.

.lefigaro.fr

 

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Il pique trois mineurs et leur dit «tu as le sida»

Publié le par justin

Il pique trois mineurs et leur dit «tu as le sida»

Trois jeunes qui participaient au festival Touquet Music Beach vendredi soir ont été piqué par une aiguille ou une seringue par un individu d’une vingtaine d’années

Un jeune homme et deux filles de 14, 15 et 16 ans ont été conduits à l’hôpital vendredi soir après avoir été piqués au bras, à l’aide d’une seringue ou d’une aiguille, lors du Touquet Music Beach, au Touquet (Pas-de-Calais).

Le parquet de Boulogne confirme les faits et précise qu’une plainte a été déposée au commissariat du Touquet par une des victimes. Il est possible que les deux autres déposent plainte à leur tour dans les jours qui viennent.

La belle-mère d’une victime raconte, via la Voix du Nord, «  dans le festival, la rumeur courait que plusieurs personnes avaient été blessées par un individu d’environ 20 ans qui leur disait : « Tu as le sida. »

Prises de sang et trithérapie

Des prises de sang et un traitement trithérapie ont été prescrit aux victimes afin d’empêcher le développement du VIH et de virus hépatiques.

« Il doit prendre pendant 28 jours un médicament dans le cadre de la trithérapie. Chaque cachet coûte 700 €. Heureusement il y a une prise en charge. Un bilan sanguin sera fait dans vingt-huit jours. Si les résultats sont bons, il arrête la prise de médicament. Ce que vivent ces gamins est vraiment horrible », raconte la belle-mère d’une victime.

L’individu pas encore identifié

L’auteur des piqures n’a pas encore été identifié. L’enquête du commissariat de police du Touquet se poursuit.

 

.courrier-picard.fr

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