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Articles avec #lgbt tag

Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc

Publié le par justin

Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc
Exilé au Royaume-Uni depuis quelques mois, un activiste homosexuel risque d'être expulsé au Maroc, où il a été l'objet d'insultes et de menaces de mort.
 
Un homosexuel marocain du nom d'Abderrahim a récemment vu sa demande d’asile rejetée par le Royaume-Uni. Le jeune homme de 25 ans a fait sa demande en mai dernier après avoir fait l’objet d’insultes et de menaces de mort à cause de son orientation sexuelle. Après avoir essuyé un rejet de la part du Bureau de l’Intérieur (Home Office), il a fait appel. En vain: un tribunal a confirmé la décision du Home Office au début du mois.
 
Abderrahim, qui a été diagnostiqué séropositif au VIH en 2013, risque donc d’être expulsé au Maroc. Il a quitté le royaume après avoir tenté, avec d’autres activistes, de créer le collectif de défense des droits des homosexuels «Akaliyat» (Minorités). Mais les autorités se sont opposées à ce projet. Suite à quoi, de nombreux membres de ce qui allait être la première association pro-LGBT du Maroc ont suivi l’exemple d’Abderrahim.
 
Le jeune Marocain a d’abord cherché l’asile aux Pays-Bas, où il est arrivé en janvier dernier avec un visa Schengen valide. Mais les autorités néerlandaises l’ont envoyé au Royaume-Uni, car il avait un visa de ce pays qui avait été délivré plus récemment et avait une période de validité plus longue. Aujourd’hui, Abderrahim a peur de revenir au Maroc. «Pour moi, retourner au Maroc équivaut à retourner dans l’obscurité», a-t-il confié au Guardian.
 
L’homosexualité est punissable par la loi marocaine d’une peine de 6 mois à trois ans de prison et d’une amende. Ce qui n’est pas fait pour rassurer Abderrahim, un homosexuel «déclaré» et qui décrit sa vie à Casablanca, avant son départ du Maroc, comme un «cauchemar». Mais la décision judiciaire britannique indique que «les poursuites judiciaires contre les homosexuels [au Maroc] sont sporadiques» et que le requérant risque «au mieux» de subir le même type de harcèlement qu’il a déjà connu avant, rapporte The Guardian.
 
.h24info.ma

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BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Publié le par justin

BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Les personnes LGBT sont confrontées à une répression "alarmante" en Biélorussie, selon des militants des droits LGBT. Cette répression n'est pas sans rappeler la situation d'autres communautés LGBT dans la région.

 

Dans cette ancienne république soviétique devenue un état autoritaire, deux clubs populaires auprès de la communauté LGBT ont fait l'objet de descente de poice le week-end dernier, avec des clients malmenés et interrogés par les policiers.

La police a recueilli des informations relatives aux clients du Club Burlesque et du Casta Diva, dans la capitale, Minsk, selon le réseau russe LGBT.

"Certains clients ont été arrêtés, a rapporté le groupe. Les raisons des détentions ne sont pas connues". Un témoin oculaire a déclaré que les autorités avaient demandé aux gens de montrer leur passeport et  noté leurs noms.

Un site de rencontres pour les hommes homosexuels aurait également été fermé par le gouvernement.

Ces actions anti-gays ont apparemment été faites sur les ordres directs du président Alexandre Loukachenko, véritale dictateur inamovible du pays depuis 1994.

Accusé de diriger son pays en dictateur il y a quelques années, Loukachenko avait répondu qu'il était "préférable d'être un dictateur que gay".

La répression de ces derniers jours en Biélorussie fait un écho troublant aux purges homophobes en Azerbaïdjan, en Tchétchénie et au Tadjikistan.

Aux Etats-Unis, une représentant de Human Rights First a qualifié la situation d'"alarmante" en Biélorussie. "Il est alarmant que la police ait ciblé des entreprises légales, violé la vie privée de leurs clients, exigé des informations personnelles et emmené certains en détention, a-til déclaré. Cela semble être le dernier exemple d'une persécution accrue des communautés LGBT dans la région, à la suite de cas flagrants en Tchétchénie, en Azerbaïdjan et au Tadjikistan".

 

afp

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Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

Publié le par justin

Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

Dans ses films comme dans ses séries, Disney impose petit à petit des personnages LGBT.

Vous ne connaissez peut-être pas la série "Andi Mack", pourtant elle est en ce moment la plus regardée par les enfants de 6 à 14 ans aux États-Unis. La saison 2, dont la diffusion démarre le vendredi 27 octobre sur Disney Channel, risque de faire encore plus parler d’elle : il s’agit de la première fois que la chaîne du groupe Walt Disney s’attache à mettre en scène un adolescent qui découvre son homosexualité.

Le personnage de Cyrus, incarné par le jeune Joshua Rush, était déjà au cœur de la saison 1. Mais ce n’est qu’à la toute fin de celle-ci qui se rend compte qu’il a des sentiments pour le crush de sa meilleure amie. La saison 2 sera donc consacrée à son parcours vers la découverte de soi et finalement l’acceptation de soi en tant qu’homosexuel, révèle le Hollywood Reporter.

Disney Channel, la chaîne des enfants stars qui a vu naître Justin Timberlake ou Miley Cyrus, avait déjà fait intervenir des personnes gays dans certains épisodes de "Good Luck Charlie" ou "Duc McStuffins", mais jamais sur la longueur. Alors que "l’acceptation, la tolérance et la célébration des différences" sont au cœur des valeurs prônées par la Walt Disney Company, il était temps que la chaîne propose des rôles modèles positifs aux plus jeunes.

"'Andi Mack' est l’histoire d’adolescents qui tentent de comprendre qui ils sont. Terri Minsky (la showrunneuse, ndlr.), le casting et tous ceux qui sont impliqués dans la série ont à cœur de s’assurer qu’elle est approprié pour tous les publics et qu’elle envoie un message fort sur l’inclusion et le respect de l’humanité", a détaillé un porte-parole de Disney Channel dans un communiqué. Alors pour veiller à la bienveillance de leur histoire et du message qu’elle véhicule, Disney Channel a notamment travaillé avec des experts du développement de l’enfant.

 

http://mashable.france24.com/

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Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

Publié le par justin

Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

Epouse-moi mon pote taxé de film homophobe

La comédie de Tarek Boudali et Philippe Lacheau est accusée d'être homophobe. Et de fait, le film enchaîne les caricatures de l'homosexualité. 

Résumons en quelques mots l'argument qui sert de trame au film. Yassine est marocain et pour remédier à son statut irrégulier il va se marier son meilleur ami, Fred.

A peine sorti mercredi 25 octobre au cinéma, "Epouse-moi mon pote"est est accusé de caricaturer l'homosexualité.

De nombreuses affiches du métro parisien ont été taguées "Homophobe" avant même la mise en salles. Pour Act Up-Sud Ouest aussi, cette comédie est un "Film certifié homophobe".

Mais les critiques ont été plus argumentées dans les médias ou les réseaux sociaux.

Pour Didier Roth-Bettoni, auteur de "L'Homosexualité au cinéma", "on en revient toujours à la caricature de l'homosexuel efféminé et obsédé sexuel". L'ancien rédacteur en chef d'Illico parle de "paresse intellectuelle et des clichés identiques à ceux d'il y a quarante ans" dans le journal 20 Minutes.

Sur BFMTV, le président de SOS Homophobie, Joël Deumier, a estimé que "les blagues qui sont faites tendent à surfer sur les stéréotypes qu'on a sur les homosexuels". "On ramène par exemple beaucoup les situations au sexe. Il y a une réplique où on dit aux deux personnages, 'ce soir vous allez sabrer le champagne', et ils répondent 'non on va plutôt sabrer des bites'. Il faut bien se rappeler qu'un des stéréotypes associés à l'homosexualité, c'est l'hyper-sexualisation. Et ça, ce n'est jamais associé à l'hétérosexualité", a-t-il expliqué. 

Côte critique, relevons celle de L'Obs: "Sous ses atours progressistes et pacifiques, 'Epouse-moi mon pote' véhicule ainsi l’idée assez rance que l’homosexualité s’implante par la pratique (en  jouant au gay, on peut le devenir !). (...- Reste une absence de marque : la position d’un gay qui s’assume depuis plus de cinq minutes, et qui permettrait au film de rire avec lui". 

Source e-llico

 

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Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Publié le par justin

Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Nous venons d’apprendre qu’un député égyptien — accompagné de 14 collègues — a déposé un nouveau projet de loi homophobe. De plus, le langage employé dans la proposition elle-même serait assez péjoratif, qualifiant les gays et les lesbiennes de « pervers », en Arabe.

Il y a un mois, le 25 septembre au Caire, 7 personnes ont été arrêtées pour avoir brandi un rainbow flag lors d’un concert du groupe Mashrou’ Leila (dont le chanteur est ouvertement gay). Les personnes détenues ont été accusées de « promouvoir les déviances sexuelles » après avoir été filmées avec un rainbow flag à la main.

Depuis beaucoup d’autres ont été arrêtés, dans le cadre d’une répression accrue visant les gays ou les personnes trans.

Actuellement, l’homosexualité n’est pas illégale en soi, mais les gays se font souvent arrêter et poursuivre pour de vagues motifs comme « débauche », « immoralité » ou « blasphème ».

Hier nous avons souligné qu’Emmanuel Macron a refusé de « donner des leçons » sur les violations des droits humains au Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en visite à Paris pour trois jours, alors qu’il avait abordé la question des persécutions homophobes en Tchétchénie avec le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite en mai dernier.

Les association de droits humains, parmi lesquelles l’Inter-LGBT, avaient pourtant demandé au président français d’évoquer avec son homologue égyptien « la pire crise de droits humains en Egypte depuis des décennies ».

Ci-dessous: le texte de la proposition de loi égyptienne, traduite de l’Arabe:

Article un

Cette loi définit l’homosexualité comme une relation sexuelle entre deux personnes du même genre, c’est à dire deux hommes ou plus, deux femmes ou plus.

Article deux

Tous les individus qu’ils soient deux ou plus, qui s’engagent dans des relations sexuelles perverses en public ou en privé seront condamnés à une période de prison d’au moins un an et jusqu’à trois ans. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article trois

Les individus qui incite à avoir des relations homosexuelles, soit en incitant, facilitant, hébergeant, ou invitant, même s’ils ne pratiquent pas l’acte lui-même, sera condamné au minimum à un an et au maximum à trois ans et le lieu sera fermé. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article quatre

La communication et la publicité pour les soirées ou rassemblement homosexuels sont strictement prohibés sur des supports visuels, audios et les réseaux sociaux. En cas de violation, l’organisateur et le promoteur seront condamnés à trois ans de prison. Lors d’une soirée ou d’un rassemblement, tous les participants et les organisateurs seront condamnés à trois ans de prison, même si ce sont des personnes normales (non homosexuelles). Si l’organisateur est une entité, son représentant légal sera mis en prison et aussi bien l’entité que le lieu seront fermés.

Article cinq

Il est strictement interdit de porter tout symbole ou signe de la communauté homosexuelle, et il est interdit de vendre ou de faire la promotion de ce type de produits. Les contreventants seront condamnés au minimum à un an de prison et au maximum à trois ans de prison.

Article six

Ceux qui sont emprisonnés pour les crimes pré-cités feront l’objet d’une surveillance égale au temps d’emprisonnement.

Article sept

Toute condamnation aux crimes pré-cités sera publiée dans au moins deux journaux quotidiens.

Le tourisme est bien sûr une part importante des revenus de l’Egypte, cruciale pour son économie. Environ 12% de la main d’oeuvre égyptien travaille pour les 14,7 millions de visiteurs, qui génèrent chaque année environ 12,5 milliards. L’Egypte pourrait désormais faire partie des pays à éviter pour les touristes LGBT.

Image de une via Reuters

 

hornetapp.com

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Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

Publié le par justin

Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

Ronald Berkman, président de l’Université d’Etat de Cleveland, a défendu la pose d’une affiche fasciste. Sa raison ? Il faut défendre la liberté d’expression.

Une université américaine fait parler d’elle, depuis quelques jours, sur internet et dans les médias américains.

En effet, la direction de cette université a soutenu la pose d’une affiche d’un groupuscule se prénommant “fascist solutions“.

Cette affiche, en plus d’être ouvertement fasciste, met en scène un homme pendu entouré d’inscriptions plus outrancières les unes que les autres :

“Suivez vos potes pédés : 34% des personnes trans tentent de se suicider. 30% des suicides sont directement associés aux LGBT. Plus de 40% des bisexuels pensent au suicide.”

Ce poster a été posé le jour même de l’ouverture d’un centre LGBT dans l’université, selon le Huffington Post.

L’affiche en tant que telle faisait déjà énormément parler, mais c’est surtout la réaction de la direction qui a fait des vagues.
Effectivement, le président de l’université n’a pas voulu condamner ce poster, ni les membres du groupe l’ayant posé, afin de ne pas entraver la liberté d’expression et ce, “même au regard de situations qui prêtent à la controverse et qui divisent l’opinion.”

 

Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

La réponse ne s’est pas faite attendre : internet s’est enflammé et les médias américains ont tous relayé l’information dans les heures suivant l’incident.

Le président de l’université a donc fait une deuxième déclaration le lendemain – le mardi 17 octobre – dans laquelle il s’est dit “personnellement outré” par l’affiche.

Il a aussi dit trouver l’affiche répréhensible, mais selon lui, la liberté d’expression et le premier amendement doivent être respectés. Ainsi, ce genre de discours de haine ne peuvent être stoppés.

Il a donc terminé en invitant tous les étudiants à exprimer leur point de vue sur la question lors d’une réunion le lendemain.

.codesdegay.com

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Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

Publié le par justin

Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

La police a appelé les hommes homosexuels «écume» comme ils les ont arrêtés dans un sauna plus tôt ce mois-ci

L'un des centaines d'hommes rassemblés dans la répression contre la communauté LGBTI en Indonésie a raconté son histoire de prison.

Justin - pas son vrai nom - a été arrêté plus tôt ce mois -ci avec d'autres hommes homosexuels dans la capitale, Jakarta.

Son arrestation porte à plus de 200 le nombre d'hommes ciblés par la police lors de soirées gays et de saunas juste en 2017.

Justin a déclaré que la police était violente et intimidante quand ils ont attaqué le sauna.

"Ils ont crié" vous êtes tous des racailles ", a déclaré Justin à News Lens .

Un photographe de scène de crime a même eu le culot de suggérer qu'il aurait dû aller dans un salon de massage pour payer des relations sexuelles avec des femmes.

"Vous auriez pu vous rendre dans n'importe lequel de ces endroits et vous n'auriez pas eu ce problème", aurait dit le photographe à Justin.

Même s'il n'est pas illégal d'être gay en Indonésie, le pays subit une répression contre les personnes LGBTI.

Il y a eu plusieurs arrestations massives dans des soirées gays et des saunas , des lesbiennes ont été chassées de chez elles et dans le cas le plus médiatisé, deux jeunes hommes ont été condamnés à 85 coups de fouet pour homosexualité à Aceh .

La police a justifié les arrestations massives d'hommes homosexuels en utilisant la loi anti-pornographie du pays. S'il est reconnu coupable, Jason risque jusqu'à 10 ans de prison.

Soutien à Justin

Justin a déclaré depuis son arrestation qu'il s'est senti abandonné par la communauté LGBTI en Indonésie. Sur les réseaux sociaux, les hommes homosexuels ont dit qu'il était «un idiot» pour avoir été pris.

«Nous parlons d'une« communauté »LGBT», a-t-il déclaré.

Mais nous nous cachons. Nous ne nous aiderons pas mutuellement à rendre notre vie meilleure.

Heureusement, la famille de Justin a été d'un grand soutien depuis son arrestation, même s'ils ne savaient pas qu'il était gay. Mais il s'inquiète pour son avenir après sa sortie de prison.

Ma mère a pleuré pendant quelques semaines mais elle va bien maintenant. Je suis toujours son fils, dit-il.

«Quand je postule pour un emploi, ils vont me contacter et cela va arriver. Je dois me battre

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Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

Publié le par justin

Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

HOMOPHOBIE «Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie», selon le gouvernement...

«Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie, car contraires aux coutumes, traditions et lois du pays». Le gouvernement tanzanien a annoncé samedi avoir suspendu une ONG locale soupçonnée de promouvoir les mariages entre personnes de même sexe.

12 personnes arrêtées

L'organe gouvernemental chargé d'enregistrer les ONG en Tanzanie a annoncé dans un communiqué «qu'il suspend(ait) les activités de l'organisation Community Health Education Services and Advocacy (CHESA) en vue de permettre le déroulement de l'enquête sur des allégations impliquant cette organisation dans la promotion des mariages entre personnes de même sexe». La CHESA est notamment accusée d'avoir organisé mardi un atelier sur les mariages entre personnes de même sexe dans un hôtel de Dar es Salaam, selon ce communiqué. Le lendemain, la police tanzanienne avait annoncé y avoir arrêté 12 personnes, dont deux Sud-Africains et un Ougandais, «qui étaient en train de promouvoir l'homosexualité»

Dans un communiqué conjoint publié vendredi, CHESA et l'organisation sud-africaine Initiative for Strategic Litigation in Africa (ISLA), co-organisatrice de l'événement, ont affirmé au contraire que la réunion visait seulement à se coordonner en vue d'une procédure judiciaire que les deux ONG comptent engager contre le gouvernement tanzanien. Elles entendent contester «la décision du gouvernement de limiter l'approvisionnement de certains services de santé qu'il dispensait antérieurement».

D'après les deux ONG, 13 personnes et non 12 ont été arrêtées, dont l'avocate sud-africaine Sibongile Ndashe, secrétaire exécutive d'ISLA. Ces personnes avaient d'abord été libérées sous caution, mais celle-ci a été levée et elles ont été à nouveau arrêtées vendredi, selon la même source.

La vente de gels lubrifiants interdite

En juillet 2016, le gouvernement tanzanien avait interdit l'importation et la vente de gels lubrifiants, qui ne seraient prétendument utilisés que par les homosexuels. La ministre de la Santé, Ummy Mwalimu, avait justifié cette interdiction en affirmant que la vente et parfois la distribution gratuite de ces gels encourageaient les rapports homosexuels, interdits dans le pays.

En février, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de certains centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida, les accusant de promouvoir l'homosexualité, une décision critiquée par les États-Unis. Le gouvernement tanzanien a par ailleurs promis d'expulser les étrangers défendant les droits des homosexuels. L'homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d'Afrique et est passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie, selon Amnesty International.

.20minutes.fr

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Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

Publié le par justin

Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

Les yeux braqués sur la Tchétchénie. D'après le site NewNowNewt, le chanteur russe Zelimkhan Bakayev est mort à Grozny, torturé par la police à cause de son homosexualité. Selon le site spécialisé, l'artiste, âgé de 26 ans et porté disparu depuis le 8 août, était détenu dans un camp anti-gay en Tchétchénie, illustration de la politique de répression menée par le dirigeant de cet état rattaché à la Russie, Ramzan Kadyrov.

Invité de Quotidien lundi 23 octobre, Bernard Cazeneuve estime que la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur cette disparition :


 

La France doit continuer, parce qu'elle est le pays des droits de l'Homme, à faire en sorte que tout ce qui relève de la lutte déterminée contre l'homophobie, les crimes homophobes, antisémites, xénophobes, soient poursuivis au plan international. Il y a en France des ressources qui peuvent, sur ce sujet-là, demander des comptes, s'exprimer, faire pression.

Et l'ancien Premier ministre de François Hollande de rappeler que la France a déjà fait pression de la sorte "sur d'autres drames" et "doit le faire sur ce sujet". Il poursuit :

On l'a fait à plusieurs reprises au cours des dernières années lorsqu'il y avait des disparitions ou des crimes, en organisant la prise de parole des associations, en multipliant les initiatives diplomatiques, en demandant des comptes. Et il faut le faire parce que c'est le rôle de la France de porter cette parole qui est celle des valeurs universelles des droits de l'Homme.
 

Le flou demeure encore concernant le sort de Zelimkhan Bakaev. "Sa disparition est confirmée, mais on ne peut pas se prononcer sur son décès. Rien ne confirme non plus qu’il a été arrêté à cause de son homosexualité qui n’a jamais été révélée", explique au Parisien Guillaume Mélanie, fondateur d’Urgence Tchétchénie. Cette association est partenaire de SOS Homophobie et accueille des personnes homosexuelles tchétchènes, ayant fui le régime qui les persécute.

Selon le journal Novaya Gazeta, au moins une centaine d'hommes homosexuels ont été arrêtés et torturés par les autorités tchétchènes depuis le mois de mars, ce que confirmaient plusieurs ONG. "Vous ne pouvez pas arrêter ou réprimer des gens qui n’existent pas dans la République. L’homosexualité n’existe pas ici […] Si ces personnes existaient en Tchétchénie, la loi n’aurait pas à se soucier d’eux, vu que leurs propres parents se seraient déjà occupés définitivement de leurs cas", avait répondu un porte-parole de la présidence tchétchène. "Extrêmement préoccupé" par ces allégations, le département d’Etat américain avait réclamé, en mars, l’ouverture d’une enquête sur le sujet. 

http://lelab.europe1.fr

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

Publié le par justin

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

La police écossaise enquête sur le meurtre brutal d'un gay de 28 ans en Ecosse dans la nuit de samedi

Stuart Walker (photo)28 ans, habitant la ville de Cumnocka été retrouvé mort et portant des "blessures horribles" selon les personnes ayant vu le corps, juste avant 5 heures samedi dernier.

Le jeune homme a été battu, attaché à un lampadaire et brûlé.

Stuart Walker aurait été tué à cause de son orientation sexuelle et les policiers enquêtent sur cette piste.

Ancien barman dans un hôtel, il ne faisait pas mystère de son homosexualité. 

Stuart Walker avait passé la soirée avec des amis dans les heures qui ont précédé son assassinat et le jeune homme les a quitté autour de 2h30 du matin. 

Son corps a été retrouvé par un passant deux heures et demie plus tard.

La police tentent de reconstituer ses dernières heures par le biais de la vidéosurveillance et de porte-à-porte.

Cette mort atroce suscite l'émotion en Ecosse. Une page Facebookd'hommage a été créée en mémoire du jeune gay.

.e-llico.com

 

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Publié le par justin

Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Droits de l’homme, homosexualité, justice sociale… Depuis le coup d’Etat du général Al-Sissi en 2013, les revendications de toute une génération sont réprimées, brisant les espoirs nés lors du printemps arabe.

«Vais-je émigrer en Italie ou en Grèce ? Je vais ramer et peu importe où j’arriverai, ce sera bien» ; «Tant que je suis inutile, personne ne peut se servir de moi» ; «Mon ami Ramadan va me casser le bras, comme ça, je ne ferai pas mon service militaire» ; «Je voudrais parler à une fille…» Ces petites phrases lapidaires font partie d’une vidéo d’un peu plus de cinq minutes qui fait le buzz en Egypte depuis cet été : Egyptian Misery. Dans un style poétique, épuré et drôle, un jeune cinéaste, Khaled Khella, dresse le portrait d’une génération urbaine désespérée, qui ne trouve plus sa place dans la société égyptienne. Misère sexuelle ou existentielle, chômage, désir de quitter le pays, ces histoires racontent un quotidien de frustrations dans une société qui s’est refermée sur la jeunesse depuis le coup d’Etat militaire de 2013, écrasant les rêves de changement politique et social issus du printemps arabe. «Tu ne peux rien faire : tu ne peux pas trouver de travail, tu ne peux pas avoir de petite copine et marcher avec elle dans la rue, tu n’as pas le droit de voyager. Peu importe ce que tu veux faire, c’est la misère», s’indigne le réalisateur au regard doux surmonté d’une casquette à l’envers.

Fady el-Sawy, qui travaille avec Khaled Khella, ajoute : «Nous sommes une génération sacrifiée économiquement, sexuellement et politiquement. On doit travailler si dur pour gagner un tout petit peu d’argent et vivre une vie normale.» Vivre une vie normale, c’était aussi le rêve de Gamal. Le jeune homme est confronté à un problème proprement masculin : pour pouvoir se marier, il doit offrir une parure en or à sa future femme. Quand il se rend chez les bijoutiers du vieux Caire islamique, il apprend qu’il lui faudra économiser l’équivalent de 1 000 euros pour quelques dizaines de grammes du précieux métal. Sans emploi fixe, il va repousser son mariage au risque de compromettre sa vie sentimentale. Selon l’agence gouvernementale de statistiques Capmas, le chômage frappe de plein fouet les jeunes Egyptiens : 79 % des chômeurs ont entre 15 et 29 ans. Or cette tranche d’âge représente 60 % de la population du pays. Gamal passe donc le plus clair de son temps au café. Entre deux cigarettes et un thé, l’homme estime qu’en fait, la principale difficulté, c’est le fossé qui sépare les jeunes de leurs aînés : «Ils ne nous attendent pas. On est un poids pour eux.»

Ce sentiment est largement partagé par Mohamed et sa bande de copains. Tous habitent le centre-ville et sont issus de la classe moyenne. Rivés sur Internet, ils apprennent le monde via les réseaux sociaux. Mais au-delà du resserrement récent des autorités autour de la jeunesse, ce sont les traditions qu’ils pointent du doigt. «Ce n’est pas facile d’être moi dans les rues du Caire, affirme l’homme de 22 ans. J’ai les cheveux longs et on me traite de femme. J’ai une petite amie et nous devons nous cacher pour nous voir. La notion de liberté est de plus en plus limitée.»

Assis à ses côtés, tirant sur un narguilé, Georges (1) ne mâche pas ses mots : «Ici en Egypte, je cumule deux handicaps. Je suis chrétien né dans un pays musulman, donc j’appartiens à une minorité religieuse. De plus, je suis gay, donc j’appartiens à une minorité sexuelle…» Depuis cet entretien, Georges est en fuite. Il est recherché par la police pour «débauche» et «atteinte aux bonnes mœurs». Le jeune homme est soupçonné d’avoir déployé un drapeau arc-en-ciel, symbole des homosexuels, le 22 septembre lors d’un concert au Caire du groupe libanais Mashrou’Leila.

Près de 60 personnes ont, depuis, été arrêtées pour le même motif et risquent une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement. «L’homosexualité est une maladie et une honte qui doit être cachée avant d’être traitée. Nous appelons les homosexuels à dissimuler leurs défauts et leurs actes coupables, avant que nous ne parvenions à extirper le diable qui les habite», a déclaré Mahram Mohammed Ahmed, responsable du Conseil suprême pour la régulation des médias, à la suite du concert presque unanimement condamné par la presse égyptienne.

Rentrer dans le rang

Face à ce genre de propos, Mohamed se sent de plus en plus démuni, d’autant que, depuis mai, les autorités ont bloqué l’accès à plus de 400 sites d’information, dont celui de Mada Masr, site égyptien d’actualité plutôt critique vis-à-vis du pouvoir, et d’ONG de défense des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch et Reporters sans frontières. Pour Mohamed et ses amis, s’en prendre ainsi au Web, c’est les contraindre un peu plus à rentrer dans le rang.

Pire encore, selon Fatma, universitaire au Caire et spécialiste des réseaux terroristes, qui ne souhaite pas donner son nom : «Une partie de la jeunesse, désespérée à cause de la répression d’Etat tous azimuts et du manque de perspectives économiques, est de plus en plus attirée par la dérive islamiste.» L’Etat islamique s’enracine depuis novembre 2014 dans une petite partie du Sinaï, dans le nord-est du pays. En trois ans, les combats ont fait des centaines de morts dans les rangs des forces armées, qui ne parviennent toujours pas à réduire cette rébellion. Et ce week-end, le terrorisme a de nouveau frappé le pays : une embuscade contre les forces de sécurité à 135 kilomètres au sud-ouest du Caire a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les policiers et les militaires. Le réservoir de jeunes combattants semble inépuisable.

Les femmes

Le dernier film de Khaled Khella vient d’être récompensé au premier festival du film d’El-Gouna. En attendant des jours meilleurs, le réalisateur écrit un nouveau court métrage. Cette fois-ci, il décrira le malaise des jeunes Egyptiennes. Et dans une ville comme Le Caire, qui vient de se voir décerner la palme de la ville la plus difficile au monde pour les femmes - dans un rapport de la fondation Thomson Reuters -, le cinéaste ne devrait pas manquer d’histoires.

(1) Le prénom a été modifié.

liberation.fr

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Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

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Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

La visite en Tunisie du président du parlement européen - qui a demandé à la Tunisie l'abolition de l'article 230 du Code pénal par une fameuse résolution ci-après rappelée - est l'occasion pour les humanistes d'agir en vue d'obtenir, sans plus tarder, l'abolition de l'homophobie.

En effet, l'Assemblée des Représentants du Peuple a décidé d'organiser une séance plénière extraordinaire lundi 30 octobre en l'honneur de M. Antonio Tajani en visite officielle en Tunisie dans le cadre des relations entre les deux parlements.

Les militants contre l'homophobie en Tunisie doivent se mobiliser et agir efficacement durant toute la semaine précédant une telle séance en vue de faire aboutir leur cause en imposant au parlement un projet de loi d'abolition ayant des chances d'aboutir.

Projet de loi consensuel anti-homophobie

Rappelons que le parlement de Strasbourg, par sa résolution du 14 septembre 2016, a solennellement appelé la Tunisie à conformer sa législation aux standards internationaux, notamment en abrogeant l'article 230 du Code pénal qui brime injustement les homosexuels, innocents du moindre tort.

Quelle manière plus efficace de le faire sinon que de proposer, à l'occasion de la venue en notre pays du chef de l'assemblée strasbourgeoise, un projet de loi lui garantissant toutes les chances d'être voté par une majorité de députés, disposant en sus de l'appui de notre illustre visiteur?

 
 

Un tel projet de loi existe et il a de fortes chances de ne pas être rejeté au parlement s'il y est présenté. Car il est consensuel et use des armes habituellement employées par les homophobes pour contrer leur opposition, notamment avec la démonstration faite que l'islam n'a jamais été homophobe.

Effectivement, c'est l'argument majeur soulevé par les opposants à l'abolition de la tare homophobe, cet héritage de la colonisation. Aussi, rappeler cette vérité fait disparaître tout obstacle empêchant de toiletter notre Code pénal d'un article honteux au nom duquel on pratique la pire injustice à l'égard d'une partie de la population tunisienne soumise, qui plus est, à cette avanie moyenâgeuse du test anal.

Les militants anti-homophobie seront donc bien inspirés de saisir cette occasion pour défendre dans les médias et soumettre au parlement tunisien, concomitamment avec la visite du président du parlement européen, le projet de loi issu de la société civile qui est bien le seul texte à avoir de fortes chances de rallier une majorité de votes en sa faveur eu égard à son caractère consensuel.

 
 

Laïcisme des militants anti-homophobie

En reproduisant, ci-après, le texte du projet de loi incontournable en la matière, il nous faut signaler que les militants humanistes en Tunisie se sont refusés jusqu'ici à l'endosser pour des considérations laïcistes, invoquant l'état civil prévu par la Constitution et tenant à omettre la mention de la religion.

Or, la constitution évoque aussi la nécessité du respect des valeurs de l'islam qu'on prétend prohibant l'homophobie. Aussi, on ne peut taire la mention de la religion si l'on souhaite vraiment obtenir l'abolition de l'homophobie en terre d'islam.

Il faut le dire : ce qui empêche aujourd'hui la sortie de la nuit homophobe, ce ne sont pas les intégristes religieux, plus que jamais prêts à tout pour rester au pouvoir, préserver leurs chances d'y revenir et faire bonne figure auprès des Occidentaux, leur précieux soutien. C'est le laïcisme de nos militants anti-homophobie qui relève d'un dogmatisme similaire à celui des pires salafistes.

 
 

Au vrai, ils sont des salafistes profanes, car c'est sur eux que comptent les religieux pour justifier leur refus de légaliser l'homosexualité en prétendant qu'elle est contraire aux valeurs islamiques consacrées par la constitution.

Et c'est un argument massue auquel les Occidentaux ne peuvent rien rétorquer, sauf si on leur précise que c'est faux et que l'islam n'a jamais été homophobe. Ainsi retourne-t-on cet argument massue contre les homophobes!

Pourtant, bien que cela ne fasse plus de doute, on se refuse chez les militants laïcistes à user de ce qui serait l'arme fatale pour l'élimination de l'homophobie en Tunisie; militent-ils donc contre l'homophobie ou contre l'islam, religion du pays, ainsi que le constate la Constitution?

C'est bien le moment d'agir afin de libérer la Tunisie de cette loi homophobe qui perpétue non seulement la dictature dans le pays, mais aussi la colonisation. Le moment pour un acte majeur de souveraineté nationale et de reconnaissance des droits et libertés populaires, l'homosexuel étant devenu le symbole du différent, étant le différent absolu.

 
 

Ci-après le texte qui a des chances d'être voté s'il arrive à être repris par dix députés. N'existe-t-il donc pas dix humanistes à l'assemblée pour sauver l'honneur de leur patrie?

En fait, on me répond que les députés attendent pour endosser le projet que la société civile et les premiers concernés le fassent, lançant le débat dans les médias et y soutenant le projet.

Qu'attend alors la société civile pour déclarer, dès le début de cette semaine, la guerre à l'homophobie et le scélérat article 230 du Code pénal ? Si elle s'y décide, on sera bien débarrassé de l'homophobie avant la fin de l'année!

Au surplus, notons à que, d'après des indiscrétions diplomatiques occidentales, Rached Ghannouchi s'est engagé à voter un tel projet s'il arrivait à entrer à l'assemblée, allant jusqu'à pronostiquer que les Tunisiens n'oseront jamais le faire. Osons donc! Détrompons M. Gannouchi en défendant ce projet urbi et orbi. Et on libérera sans plus tarder la Tunisie de l'homophobie coloniale!

PROJET DE LOI
Abolition de l'homophobie en Tunisie

Attendu que l'homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

Attendu que l'orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l'État de droit tunisien et l'islam,

Attendu que l'article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n'est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu'elle protège;

L'ARP décide :

Article unique

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l'article 230 est aboli.

.huffpostmaghreb.com

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Des divergences de vue entre le Président de la Fédération de Russie et le Président de la République tchétchène se révèlent au grand jour. Après une décennie de bonne entente, ces désaccords soulèvent des interrogations.

Les homosexuels et les Rohingyas

Ramzan Kadyrov, président tchétchène au sein de la Fédération de Russie, s’est manifesté par l’une des actions les plus marquantes de l’année 2017 : la création de camps de concentration pour homosexuels. Les protestations de la communauté internationale ont été bruyantes mais peu efficaces étant donné qu’on n’a toujours aucune information quant à la situation actuelle de ces camps, ni des sanctions qui auraient dû être prises. Ce scandale a fortement embarrassé le Kremlin, qui ferme les yeux sur les actions de R. Kadyrov, et ne veut surtout pas attirer l’attention internationale sur le théâtre tchétchène.

Un deuxième événement marque une réelle opposition. Suite aux nettoyages ethniques dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie, R. Kadyrov a publiquement critiqué la communauté internationale pour son inaction. Des rassemblements de soutien ont été organisés dans la capitale tchétchène de Grozny. R. Kadyrov ne peut pourtant ignorer que toute sanction contre la Birmanie est impossible au Conseil de sécurité de l’ONU car la Russie, comme la Chine, y met son veto. Si les représentants de la Russie parlent de la liberté d’expression pour chaque dirigeant de Républiques fédérées, c’est bien une critique de la diplomatie russe que le Président tchétchène vient de faire.

Qui contrôle qui ?

Le Figaro se demandait en août dernier si Vladimir Poutine n’était pas devenu l’otage de R. Kadyrov. Si la question peut sembler absurde, ou tout du moins exagérée, force est de constater que les deux leaders ont tous deux besoin l’un de l’autre. R. Kadyrov est le fils d’Akhmad Kadyrov, le dernier combattant qui a pu accéder au pouvoir en Tchétchénie en 2003 avec le soutien russe, à condition de ne pas réclamer l’indépendance. Les Kadyrov gèrent la sécurité et les portefeuilles tchétchènes de la façon qu’ils veulent, avec le soutien économique du Kremlin. L’aval de V. Poutine, qui est l’architecte de cette stratégie, est donc nécessaire à R. Kadyrov. Réciproquement, Moscou a besoin d’une Tchétchénie pacifiée, qui réprime sévèrement les terrorismes indépendantistes ou fondamentalistes. Pour cela, il faut un chef autoritaire, mais également légitime. Ce n’est donc pas un lien de vassalité qui existe entre la famille Kadyrov et V. Poutine, mais bien un contrat où les deux parties ont besoin l’une de l’autre.

R. Kadyrov n’est pas en train de chercher à s’émanciper de la Russie, il fait simplement passer son propre agenda en force. L’absence de réaction officielle de Moscou ne doit pas pour autant faire croire que le Kremlin est otage du chef d’État tchétchène. L’apparente tolérance russe vise à ne pas braquer la société tchétchène, mais également celle des autres républiques de Russie (au Caucase, au Tatarstan…) contre le pouvoir central. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de négociations ou contestations internes. Il est aujourd’hui trop tôt pour émettre des hypothèses sur l’avenir, mais il est important de noter que c’est une phénomène tout nouveau qui se produit en Russie depuis l’accession de V. Poutine à la présidence russe : un véritable bras de fer avec le chef d’une République fédérée.

http://les-yeux-du-monde.fr

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Une étude de l'ONG Proud Lebanon démontre que lors d'un contrôle ou d'une arrestation, l'homosexualité d'un individu est un facteur aggravant pouvant entraîner des sévices corporels et psychiques. Fruit de six mois de recherches et d'entretiens, ce rapport de vingt-six pages était censé être révélé lors de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, célébrée en mai dernier, à Beyrouth. Faisant l'objet de menaces proférées par des groupes conservateurs, les organisateurs avaient alors été conduits à annuler la présentation publique de l'étude.

Aujourd'hui, avec sa publication, l'ONG en charge de la défense des minorités prouve qu'elle ne se laissera plus intimider. La plupart du temps, « les LGBT ne sont pas arrêtés sur base de leur orientation sexuelle, mais quand ils le sont, ceci est un facteur très aggravant », souligne Bertho Makso, directeur de l'association. L'étude fait effectivement état de détentions dégradantes. « Deux hommes étaient en voiture avec une amie. Lors d'un contrôle à un barrage, les forces de sécurité (les responsables de l'étude indiquent que ces forces étaient liées à un parti politique, sans le nommer) ont vérifié leurs téléphones contenant des photos intimes. En prison, ils ont été battus, insultés, ont été présentés aux autres prisonniers comme des pédés. Au final, l'homosexualité était la charge retenue contre eux », explique Cosette Maalouf, psychologue-clinicienne. Dans ce rapport, Shady, un réfugié syrien, raconte son calvaire lors de son passage au poste de police militaire, à Rihaniyé. Le jeune homme a été torturé jusqu'à ce qu'il avoue son homosexualité.

 

Dispositions légales bafouées

Ces incidents révèlent l'absence de base légale sur laquelle reposent ces procédures abusives. Les interrogations et arrestations d'individus sont basées uniquement au regard de leurs manières et de leur apparence physique, sans aucune preuve tangible de « délit sexuel ».
Le Liban a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels. Dans la Déclaration des droits de l'homme et la Constitution libanaise, il est inscrit que « tout homme naît libre et doit jouir des mêmes droits ». Cependant, Beyrouth continue de poursuivre les LGBT en raison de l'article 534 du code pénal, qui établit que « tout acte contre-nature devra être puni d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à un an de détention ». En quête de partenaires internationaux, l'association a tenu à aller jusqu'au bout. « L'étude a été envoyée à Genève, à la Commission internationale contre la torture. Le gouvernement libanais représenté là-bas a nié en bloc toutes les accusations, expliquant que les LGBT n'étaient pas torturés au Liban », s'indigne Bertho Makso.

Pour l'heure, l'ONG souhaite la suspension de la loi criminalisant l'homosexualité et la mise en place d'un mécanisme de rapport de la torture. Enfin, Proud Lebanon s'est également donné pour mission de proposer des solutions pour favoriser le vivre-ensemble, en mettant fin aux phénomènes de rejets, inhérents à la société libanaise.

Parallèlement, le rapport réalisé conjointement avec deux avocats (Andrea Abi Nader et Hasna Abdel Reda) et deux psychologues (Sarah Mishly et Cosette Maalouf) aborde aussi la question de la réhabilitation. « Ces personnes ont besoin d'un suivi sur le court et moyen terme, et nous devons les prendre en charge », explique Mme Maalouf.

 

.lorientlejour.com

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RUSSIE. UNE LOI HOMOPHOBE UTILISÉE POUR PERSÉCUTER UNE MILITANTE QUI A PARTAGÉ DES ARTICLES LGBTI SUR FACEBOOK

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RUSSIE. UNE LOI HOMOPHOBE UTILISÉE POUR PERSÉCUTER UNE MILITANTE QUI A PARTAGÉ DES ARTICLES LGBTI SUR FACEBOOK

Les autorités russes doivent abolir leur absurde « loi sur la propagande homosexuelle » et mettre fin à la persécution des défenseurs des droits humains, a déclaré Amnesty International après la condamnation d'une militante à une lourde amende pour avoir posté sur des réseaux sociaux des liens vers des articles sur les LGBTI.

Evdokia Romanova a été déclarée coupable de l'infraction administrative de « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs utilisant Internet » et condamnée à une amende de 50 000 roubles (740 euros environ) par un tribunal siégeant à Samara. Les accusations portées contre elle concernaient des liens qu'elle a partagés sur Facebook en 2015 et 2016, notamment un article du Guardian sur le référendum irlandais sur le mariage entre personnes de même sexe et un article de Buzzfeed sur une exposition LGBTI à Saint-Pétersbourg.

« Les accusations absurdes portées contre Evdokia Romanova sont une triste illustration de la situation dramatique à laquelle sont actuellement confrontés les militants qui travaillent sur les questions LGBTI en Russie. Même une liberté aussi simple que celle de partager un article en ligne avec des amis est désormais limitée par une législation manifestement discriminatoire et homophobe », a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.

« La loi sur la propagande homosexuelle n'est pas seulement exploitée pour prendre pour cible des personnes comme Evdokia Romanova. Elle est également utilisée comme outil pour répandre la peur et le sentiment d’insécurité parmi les militants LGBTI du pays. Nous appelons à nouveau les autorités russes à abroger cette loi et à respecter le droit de chacun et chacune à la liberté d'expression. »

Evdokia Romanova est membre de l’antenne locale du mouvement LGBTI Avers et un membre actif de la Youth Coalition for Sexual and Reproductive Rights (YCSRR). Le 26 juillet, elle a été convoquée au poste de police local sous le prétexte qu’elle devait témoigner dans une affaire dont elle n'avait jamais entendu parler. À sa grande surprise, la police l’a informée qu'elle faisait l'objet de poursuites judiciaires pour « propagande homosexuelle », mais a refusé de lui en dire davantage sur la procédure à son encontre.

Pendant des semaines, Evdokia Romanova et son avocat se sont vu refuser des précisions sur les motifs exacts des poursuites engagées contre elle. Ils ont finalement eu accès à son dossier le 5 septembre, quelques jours seulement avant le procès.

Dans le cadre de la procédure judiciaire contre Evdokia Romanova, le Centre de police pour la prévention de l'extrémisme a ordonné l’« expertise » d'un lien vers le site web de la YCSRR qu’elle avait relayé, qui appelait les jeunes militants à faire campagne pour les droits des LGBTI. Les « experts » ont conclu que ce lien renvoyait vers de la « propagande pour les relations sexuelles non traditionnelles », visant à « former une orientation sexuelle non traditionnelle » et à « donner une image attractive de l'orientation sexuelle non traditionnelle ».

Evdokia Romanova a déclaré à Amnesty International :

« Je ne me sens plus en sécurité dans ce pays. Je reçois des menaces de personnes que je ne connais pas. Cette loi a entraîné une augmentation des crimes de haine envers les personnes LGBT dans tout le pays. Elle empêche les organisations LGBT d’apporter un soutien juridique et psychologique aux jeunes LGBT, qui restent marginalisés et privés de protection ».

Complément d’information

La loi prohibant la « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs » – également connue sous le nom de « loi sur la propagande homosexuelle » – a été adoptée en Russie en juin 2013. Elle a introduit dans le Code des infractions administratives l'article 6.21, qui prévoit de lourdes amendes pour les personnes qui, du point de vue des autorités, promeuvent les « relations sexuelles non traditionnelles ».

Amnesty International estime que cette loi est contraire au droit à la liberté d'expression et milite pour son abolition. En juin 2017, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué que cette loi était discriminatoire.

 

amnesty.f

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

Des sources rapportent que le chanteur russe Zelimkhan Bakaev a été arrêté, torturé et assassiné par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité. "

Bakaev a été vu la dernière fois le 8 août à Grozny, où il était venu de Moscou pour le mariage de sa soeur

Le compte Instagram de Bakaev a mystérieusement été supprimé, mais  un petit compte Twitter à son nom  reste actif, n'offrant aucune mise à jour récente. Plus tôt cette semaine, Igor Kocketkov du Réseau LGBT russe a fait une déclaration aux médias qui ont abordé la disparition, en disant:

"A la fin du mois d'août, nous avons reçu la confirmation de notre présomption antérieure selon laquelle [Bakaev] avait été détenu par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité".

Une source proche des activistes dans la région a déclaré que Bakaev , 26 ans, a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été ramassé par la police dans les trois heures", ont-ils affirmé. "Dans les dix heures, il a été assassiné."

Plus tôt cette semaine, Maxim Lapounov est devenu la  première victime de la «purge homosexuelle» de la Tchétchénie à se présenter publiquement  avec des allégations d'abus de la part des autorités.

Igor Kocketkov a affirmé lors de la conférence de presse de lundi que d'autres personnes dans l'industrie du divertissement en Tchétchénie ont été soumises à la "torture" alors que les autorités tentaient d'obtenir des informations sur Bakayev.

Nos cœurs se détachent pour la famille et les amis de Zelimkhan Bakaev et pour la communauté LGBT de Russie et de Tchétchénie.  

 

back2stonewall.com

 

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Tanzanie : 12 homosexuels présumés arrêtés

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Tanzanie : 12 homosexuels présumés arrêtés

La police tanzanienne indique qu'elle interroge ces personnes avant de les déférer devant un tribunal. Dans ce pays, l'homosexualité est interdite.

Lazaro Mambosasa, chef de la police de Dar es Salaam, a indiqué que parmi les personnes arrêtées figurent deux Sud-Africains, un Ougandais et neuf Tanzaniens.

Il affirme avoir arrêté ces personnes parce qu'elles étaient en train de promouvoir l'homosexualité.

L'arrestation d'homosexuels présumés n'est pas une première en Tanzanie. En septembre dernier, vingt personnes accusées d'homosexualité, dont douze femmes, ont été arrêtées dans un hôtel de Zanzibar.

En février, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de certains centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida. Ces centres sont accusées de promouvoir l'homosexualité.

Le gouvernement tanzanien a par ailleurs promis d'expulser les étrangers défendant les droits des homosexuels.

Amnesty International, s'inquiète du fait que l'homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d'Afrique et reste passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie.

 

.bbc.com

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Homophobie en Tchétchénie : « J’accueille deux réfugiés homosexuels chez moi (et j’ai enfin l’impression de faire quelque chose de concret dans ma vie) »

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Homophobie en Tchétchénie : « J’accueille deux réfugiés homosexuels chez moi (et j’ai enfin l’impression de faire quelque chose de concret dans ma vie) »

Fabienne, 47 ans, et sa fille Alice, 20 ans, ont accueilli deux réfugiés du Daghestan qui ont fui l’homophobie de leur pays autant qu’une mort annoncée. Une rencontre qui a bouleversé quatre vies, et dont elles parlent pour alerter sur l’horreur d’une « épuration » toujours en cours.

 

NEON, magazine : Qu’est-ce qui vous a incité à vous engager dans ce combat ?
Fabienne :
 J’ai vu en avril-mai dernier ce qu’il se passait en Tchétchénie, les camps de concentration contre les gays, quelque chose qu’on n’imaginait plus entendre encore une fois, c’était insupportable. Un soir, j’ai regardé l’émission Quotidien, Vincent Dedienne et Hugo Clément en ont parlé, et j’ai contacté l’association 
Urgence Homophobie (anciennement Urgence Tchétchénie) dans la foulée. Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de temps, mais j’ai de la place, et ils cherchaient des hébergeurs. Face à quelque chose comme ça, est-ce qu’on reste à regarder, ou est-ce qu’on fait quelque chose avec ses moyens ? Moi, mes moyens, c’était une chambre. J’ai battu le pavé dans ma vie, mais là, j’ai eu l’impression de pouvoir servir vraiment à quelque chose, enfin une action concrète. J’étais en colère.

Le terme « camp de concentration » a beaucoup choqué. C’est ce qui vous a fait réagir ?  
J’ai déjà eu des engagements politiques, syndicaux… Mais là, j’ai 47 ans, je me suis battue longtemps, et rien ne bouge. A un moment, il fallait faire quelque chose de concret, au moins une fois dans sa vie. Et ça a été ça, je ne sais pas pourquoi : ça m’a paru insupportable d’avoir cette place chez moi alors que des gens en ont besoin.

Comment se déroule la procédure ?
J’ai envoyé un mail en mai, on m’a appelée un soir de septembre, parce qu’ils étaient vraiment en galère : ils avaient accueilli deux trentenaires, deux amis d’enfance. J’ai dit oui tout de suite, même si j’en ai discuté d’abord avec ma fille. Ils étaient déjà sur le territoire français, ils avaient été logés chez des amis, un peu à l’hôtel, et ils sont arrivés début septembre. Avant, l’association était passée nous rencontrer, pour créer de la confiance et voir où nous habitions.

Quel est leur statut ? 
Ils sont demandeurs d’asile. L’association fait tout ce qu’il faut pour que les démarches soient simplifiées, et ils ont été plutôt bien reçus en préfecture.

Une nouvelle vie à 4 a alors commencé… Ça a beaucoup changé la votre ?
Ils commencent à apprendre le français, et on essaye de leur parler français pour qu’ils puissent avancer plus vite, mais c’est vrai que quand on veut une conversation plus intime, Google Traduction est pratique. Ça restera des personnes importantes dans nos vies, quoi qu’il se passe après. Nous avons pris le temps d’aller vers eux, ils ont pris le temps de venir vers nous. 

Comment s’est passé leur départ ?
Ils viennent du Daghestan [République fédérale russe limitrophe de la Tchétchénie]. La situation est pratiquement la même, en tout cas la menace est identique, même s’il n’y a pas forcément de camp. Le magasin de l’un d’eux a été brûlé entièrement, il a reçu des menaces, et s’est fait éjecter de sa famille quand elle l’a appris, mis à la porte. Il a pris un visa de tourisme et il est parti. Le second, son ami d’enfance, l’a rejoint peu après. Il a décidé de partir quand son ex petit-ami a été tabassé à mort.

Vous saviez combien de temps cela allait durer ?
Pas du tout. L’un des deux vient de partir, car son amoureux l’a rejoint. Ils ont dormi ensemble quelques nuits à la maison, c’était vraiment la fête. Et ils ont trouvé un autre hébergement pour eux deux. Le second va sans doute rester encore plusieurs mois.

Et après ?
Ils ont plein de projets. En tant que demandeurs d’asile, ils ne peuvent pas travailler, mais ils avaient un boulot en Russie, et ils ont envie de faire plein de choses. De reprendre espoir. Ils ont heureusement un réseau d’amis russes, ils peuvent un peu sortir. Ça doit être extrêmement compliqué d’arriver dans un pays où on ne connaît personne, sachant qu’on ne rentrera jamais chez soi, qu’on ne reverra plus sa famille. Ils prennent ça de façon très pudique et optimiste.

Comment peut-on agir ?
Il y a des concerts de soutien qui sont organisés [le prochain en décembre]. Si on n’a pas de place, on peut aussi donner un peu d’argent, car ils n’ont droit à rien, et il faut les aider un minimum financièrement. Et en parler, beaucoup.

neonmag.fr

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Frank Ocean gagne son procès contre son père homophobe

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Frank Ocean gagne son procès contre son père homophobe

Attaqué en justice l'an passé pour diffamation par son père Calvin Cooksey, le chanteur américain Frank Ocean a remporté son procès, dévoile TMZ. Un juge du tribunal de Los Angeles a estimé que les preuves n'étaient pas suffisantes pour parler de diffamation...

Calvin Cooksey avait accusé son fils de l'avoir traité de "bigot" lorsque ce dernier avait publié un long message sur les réseaux sociaux – à la suite de l'attaque terroriste dans un club gay d'Orlando –, dans lequel il racontait une anecdote d'enfance, faisant état d'une scène où son père avait traité une serveuse transgenre de "sale pédale". Le plaignant qui, optimiste, réclamait la modique somme de 14,5 millions de dollars à son propre fils, avait estimé que ces propos nuisaient à sa réputation au point de le priver d'opportunités dans le cinéma et la musique. Le juge n'a pas partagé cet avis...

L'avocat de Frank Ocean (29 ans), ouvertement homosexuel, s'est dit heureux de l'issue du procès. "C'était une bien triste affaire mais nous sommes ravis que cela finisse en faveur de Frank et que ce soit terminé", a-t-il déclaré.

purepeople.com

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Tchétchénie :un chanteur populaire russe placé dans un camp anti-gay

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Tchétchénie :un chanteur populaire russe placé dans un camp anti-gay

Un important groupe de surveillance des droits des homosexuels a affirmé qu’un chanteur, disparu en août, avait été arrêté par les autorités dans le cadre d’une campagne visant les homosexuels dans la région sud de la Russie.


Zelimkhan Bakayev,  jeune chanteur russe populaire, est porté disparu
Sa famille n’a plus de nouvelles de lui et il a été vu pour la dernière fois le 8 août, à Grozny, en Tchétchénie.


Lors d’une conférence de presse le 16 octobre à Moscou, Igor Kochetkov, fondateur du Russian LGBT Network, a déclaré publiquement que la disparition du chanteur Zelimkhan Bakayev était liée à la prétendue campagne de détention et de torture de dizaines d’hommes en Tchétchénie cette année.


« À la fin du mois d’août, nous avons reçu la confirmation de notre présomption première selon laquelle Bakayev était détenu par les autorités tchétchènes, qui le soupçonnent d’homosexualité », a raconté Igor Kochetkov.


Igor Kochetkov affirme que le gouvernement tchétchène du dictateur Ramzan Kadyrov a repris ses purges contre la communauté LGBT et que les hommes de l’industrie du divertissement sont particulièrement visés. Les autorités procèdent à des arrestations et torturent les individus dans des prisons ou des camps…
Les autorités du pays ont démenti leur implication dans la disparition de Zelimkhan Bakayev et affirment qu’il a simplement quitté le pays.


Au cours des trois derniers mois, le Canada a accordé l’asile à 22 réfugiés fuyant le régime. L’Allemagne, la Lituanie, les Pays-Bas et la France ont aux aussi accueillis des homosexuels persécutés.

infolgbt.com

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