Jean-Marie Le Pen a affirmé sur Twitter que le mari d’Alexia Daval était homosexuel et que son petit ami serait complice.
Jean-Marie Le Pen a affirmé dans un étrange message que Jonathann Daval était homosexuel et que son petit ami serait complice du meurtre d’Alexia. En effet hier, mercredi 31 janvier 2018, l’ancien patron du Front National a posté sur Twitter
CHOQUÉS PAR SON MESSAGE
On ne sait pas d’où sort cette information, ni pourquoi Jean-Marie Le Pen a voulu partager son avis, mais le tweet du président d’honneur du Front National a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux. D’ailleurs certains internautes n’y vont pas de main morte pour critiquer ses propos.
Peu sont les hommes politiques qui ont osé commenter l’affaire Alexia, mais l’ancien dirigeant du Front National l’a fait. Cependant, qu’a-t-il voulu insinuer ? Suggère-t-il qu’au moment du meurtre, Jonathann était accompagné d’un homme ? Veut-il dire que c’est l’homosexualité de Jonathann qui a provoqué la dispute mortelle ?
Quoi qu’il en soit, le tweet a déjà été commenté plus de 200 fois et retweeté 580 fois. D’ailleurs il n’est pas le seul à questionner la sexualité de Jonathann. En effet, plusieurs utilisateurs lui donnent raison et pensent comme lui.
Un cliché publié dans le journal de l'église réformée a suscité des réactions outrées. Le directeur de la publication s'explique.
Un homme nu, les bras en croix, enlacé par un autre homme nu. C'est le cliché, réalisé par l'artiste suédoise Elisabeth Ohlson Wallin, qui accompagne un dossier publié dans «Réformés», le mensuel romand de l'église protestante, au sujet de l'accueil des personnes homosexuelles dans les paroisses. Il n'a pas été du goût de tous. C'est par centaines que des lecteurs ont fait part de leur indignation au journal, écrit «24 heures» mardi. D'après un responsable du site du journal, ceux-ci sont majoritairement issus du milieu évangélique.
Le co-rédacteur en chef de la publication, Gilles Bourquin, a alors publiéune réponse détailléeaux différentes critiques reçues, et n'a de loin pas fait machine arrière. «Cette photographie montre la dignité de la relation homosexuelle. Il y a de la noblesse dans ces deux corps qui se touchent avec tendresse», écrit-il sur son site.
Mais des lecteurs ont fait part de points précis. Certains ont pu voir dans la position de l'homme rappelant la crucifixion une insinuation selon laquelle le Christ serait homosexuel. «Cette interprétation va trop loin. L'évocation de la crucifixion renvoie aux persécutions dont sont victimes les LGBTI dans plusieurs pays du monde», répond le journaliste et théologien.
D'autres ont reproché à la publication «d'inciter les jeunes à devenir homosexuels». Gilles Bourquin rétorque: «Nous n’avons aucune volonté d’inciter qui que ce soit à devenir autre qu’il n’est. Il s’agit par contre d’instaurer le respect des personnes LGBTI, en découvrant que ce sont des personnes ordinaires.»
Pas de quoi convaincre ceux qui ont été choqués par l'image. Sur les réseaux sociaux, la publication de la réponse du théologien suscite quelques commentaires amers. «Cette photo accumule les poncifs de la bienpensance contemporaine. Ceux qui l'ont choisie n'ont fait que relayer le discours que les médias dominants nous rabâchent ad nauseam», écrit ainsi un internaute.
Mais pour Gilles Bourquin, le cliché suscitait ces commentaires à dessein. «Cette image a pour but de nous interroger: Pourquoi sommes-nous choqués en regardant deux hommes allongés l’un contre l’autre, exprimant ainsi leur amour?», conclut-il.
Steven Anderson, de la Faithful Word Baptist Church dans l’État américain d’Arizona, devait se rendre en Jamaïque pour un «voyage missionnaire» d’une semaine, le 28 janvier.
Cependant, cette semaine, le gouvernement jamaïcain a décidé d’interdire au prédicateurs de se rendre dans ce pays, sous la pression des activistes. Un porte-parole du ministère de la Sécurité nationale a déclaré au Guardian : « La décision a été prise par le chef de l’immigration parce que les déclarations du pasteur ne sont pas favorables au climat actuel. » L’activiste gay Jay John, qui avait appelé à l’interdiction du pasteur, a ajouté: « Je suis heureux que le leadership ait été démontré dans la protection des Jamaïcains LGBTQ, des femmes et d’autres groupes minoritaires que Steven Anderson a attaqués par le passé « C’est un résultat positif dont je suis très heureux. »
Steven Anderson avait été interdit d’entrer en Afrique du Sud, où il comptait « conquérir des âmes ». Sa visite avait suscité un tollé et une pétition en ligne contre sa venue avait recueilli plus de 60 000 signatures. « Steven Anderson et les membres ou proches de son Église sont interdits d’entrer en République d’Afrique du Sud, avait annoncé le ministre de l’intérieur Malusi Gigaba. Nous avons le devoir d’éviter tout préjudice et toute manifestation de haine, quelle que soit sa forme, contre les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transsexuels. » Le prédicateur, adepte d’une lecture littérale de la Bible, suscite régulièrement la controverse. Il a notamment qualifié les homosexuels de pédophiles. Il avait prié en 2009 pour la mort du président américain Barack Obama en raison de ses convictions pro-avortement et qualifié les victimes de l’attentat du Bataclan à Paris en novembre 2015 de « fidèles du diable ».
Ce prédicateur extrémiste avait demandé la lapidation pour les prêtres qui marient les couples homosexuels, avait demandé au gouvernement américain qu’il condamne et exécute les gays.
Il est connu pour ses campagnes de porte-à-porte afin de convertir des musulmans, ou, encore, pour ses prières pour la mort de Caitlin Jenner. Il est aussi négationniste et antisémite
Un bourreau homophobe attaque et fait chanter un responsable de l’organisation Health And Human Rights Cameroon. L’attaque l’expulse de son domicile et prive l’association de son siège.
Dans la nuit du 16 janvier, le directeur administratif et financier de l’organisation Health And Human Rights Cameroon, nommé sieur Krys (pseudonyme), est agressé dans son domicile par un repris de justice aux environs de 2 heures du matin.
D’une orientation sexuelle discrète, le défenseur des droits humains vit depuis plusieurs années déjà dans la ville de Bertoua. Leader communautaire et point de référence sanitaire des personnes LGBTI. D’une réputation grandissante, il fait aujourd’hui l’objet de plusieurs attentions dans la ville, d’où la naissance de plusieurs inimitiés.
Krys déclare :
« Comment peut-on s’en prendre aux personnes sans défense ? Tout le monde a droit à la vie »
C’est de ce fait que, dans la nuit du 16 janvier 2017 aux environs de 2 heures du matin, pendant que Krys est endormi. Meyo Bilounga Audrey, le repris de justice, s’avance vers son domicile.
Arrivé sur le lieu, armé d’un poignard, le bourreau qui s’est au préalable bien informé sur sa cible, commence à hurler son nom tout en défonçant sa porte : « Homo! Pedé! Ouvres ta porte! Je sais que tu es là! Association de diables! »
Il faut noter que, le lieu d’habitation de la victime sert également de lieu de rencontres des bénéficiaires LGBTI et de réunions pour l’association Health And Human Rights Cameroon (2HRC) car n’ayant pas encore de siège.
D’un réveil brutal, la victime pris de panique, se met à négocier avec le bourreau après avoir ouvert la porte. Ne voulant pas céder à la requête d’une somme émise par le bourreau d’un montant de 250.000 francs CFA (380 euros), il subit une sévère bastonnade. Par la suite, le bourreau le rassure qu’il prendra la peine d’informer toute sa famille et ses collègues de son orientation sexuelle après l’avoir poignardé (ce qui n’était qu’une menace).
À ce moment, la victime qui possède une somme de 83 000 francs CFA (126 euros) dans son compte Orange Money, passe son téléphone et son mot de passe au bourreau qui effectue un transfert vers son compte. Insatisfait du montant, Meyo replonge Krys dans la bastonnade. À bout de souffle, la victime lui apprend qu’il détient une bonne somme d’argent chez un ami et qu’ils doivent s’y rendre pour la récupérer.
S’étant mis en route, à la vue d’une patrouille de gendarmes la victime commence à crier à l’aide. Meyo prend fuite en amenant avec lui son téléphone, son ordinateur et ses clés en faisant la promesse de revenir lui régler son compte.
Les gendarmes tenus aux faits, une plainte a été déposée contre la personne inconnue. Mais plus tard sa véritable identité sera connue. Les enquêtes continuent en cours jusqu’à ce jour.
Cependant, la victime est dorénavant déclarée persona non grata dans le quartier suite aux informations relatives à son orientation sexuelle. Pour le moment, il se fait héberger par un ami, n’ayant pas de revenu pour prendre un cadre dans une cité sécurisée.
Tout terrifié, la victime et tous les autres défenseurs de l’organisation 2HRC vivent désormais dans la peur et un traumatisme avancé. Par ricochet, l’association n’a plus de lieu de rencontre pour leurs bénéficiaires.
À cet effet, Krys déclare :
« Comment protéger les personnes vulnérables si notre propre sécurité n’est pas assurée ? »
Le géant américain du numérique Google a retiré de ses boutiques en ligne en Indonésie l'une des applications de rencontres pour homosexuels les plus utilisées au monde, à la demande des autorités, a indiqué mercredi un porte-parole. Courant janvier, le ministère indonésien des Communications avait appelé Google à retirer de sa boutique en ligne Play Store 73 applications LGBT (lesbien, gay, bisexuel, transgenre) incluant des services de rencontres, et a appelé la population à éviter d'utiliser des applications ne correspondant pas aux normes sociales et culturelles du pays musulman le plus peuplé au monde. En conséquence, Blued, application et réseau social qui compte plus de 27 millions d'utilisateurs à travers le monde, n'est plus disponible dans la boutique en ligne Google Play pour les utilisateurs indonésiens, a indiqué un porte-parole du ministère, Noor Iza.
"Il y avait dans cette application du contenu négatif lié à la pornographie. Sans doute qu'un ou plusieurs utilisateurs de l'application y ont mis du contenu pornographique", a déclaré le porte-parole à l'AFP, sans autres détails. Google s'est refusé à tout commentaire. Mercredi, l'application Blued était en revanche toujours disponible dans la boutique en ligne d'Apple, autre géant américain de l'internet. Selon le quotidien indonésien Kompas citant le porte-parole du ministère, 14 autres applications LGBT ont également été retirées de la boutique en ligne de Google en Indonésie. Les relations homosexuelles sont légales en Indonésie, à l'exception de la province d'Aceh, la seule de l'archipel d'Asie du Sud-Est à appliquer la loi islamique (charia).
Cependant, la police indonésienne a fréquemment recours aux strictes lois anti-pornographie pour réprimer des membres de la communauté LGBT. Le retrait de ces applications intervient sur fond d'hostilité croissante à l'égard de la communauté LBGT en Indonésie. Depuis quelque temps, des ministres, des conservateurs et des groupes islamistes se livrent publiquement à des propos homophobes. En décembre dernier, dix hommes avaient été condamnés à deux ans de prison pour avoir participé à une fête homosexuelle dans un sauna de la capitale Jakarta.
Les forces de sécurité turques ont arrêté Ali Erol, co-fondateur de Kaos GL, la plus grande organisation LGBT turque, vendredi matin lors d'une descente chez lui. L'association a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook
Ali Erol(photo)vit à Ankara avec son partenaire. Selon l'organisation, il n'y a aucune justification à l'arrestation.
"L'arrestation d'Erol, un activiste de premier plan du mouvement LGBTI, montre une fois de plus comment est respectée la liberté d'expression est en Turquie", a déclaré Kaos GL dans un bref communiqué. "La liberté d'expression est un droit fondamental Les droits des LGBTI sont des droits de l'homme Nous exigeons que notre cofondateur Ali Erol soit libéré immédiatement", a poursuivi l'association.
Ali Erol a fondé Kaos GL en 1994 avec d'autres activistes. Depuis lors, l'organisation a dû lutter contre la répression étatique.
Ali Erol est un activiste respecté internationalement. Il a déjà été arrêté en 2016, accusé de "propagande" contre le pays.
D'autres activistes LGBT ont également recontrés des ennuis avec l'État, en grande partie en rasion de leur le soutien à des partis d'opposition.
Ces derniers mois, les autorités turques limitent de plus en plus la liberté de personnes LGBT.
Dans la capitale Ankara, tous les événements LGBT ont été interdits depuis novembre 2017. Peu de temps après, Istanbul a également interdit un festival LGBTI.
Ces dernières années, des manifestations LGBT ont été violemment réprimées à Istanbul et ont donné lieu à des arrestations.
Un homme de 54 ans a été condamné à 21 ans de prison pour avoir violé sa fille lesbienne de 16 ans.
Selon l’enquête réalisée par la police britannique, Le père de la jeune adolescente est rentré dans une colère noire après avoir appris l’orientation sexuelle de son enfant.
En effet, Le père aurait alors violé sa fille dans le but de lui faire prouver que le sexe avec les hommes étaient meilleurs.
Il l’a alors agressée sexuellement et l’a violée… « En tant que jeune fille de 16 ans qui découvre qu’elle est homosexuelle, et qui doit faire face à sa nouvelle identité, elle a décidé de vous faire cette révélation. Vous avez réagi avec une colère incontrôlée, avant de la violer. Son témoignage a été très grave à entendre », explique ainsi la juge qui a décidé d’envoyer le père de famille de trois enfants en prison.
Selon l’enquête de la police britannique, l’homme aurait également abusé de ses deux autres filles durant deux longues décennies.
Loin de ce cas Horrible. Quelques Parents ne veulent accepter que leurs enfants ont des orientations sexuelles différentes.
Il peut être très difficile pour des adolescents de décider d’annoncer leur identité homosexuelle à leurs parents. Ils peuvent haïr l’idée de « mentir » en ne se confiant pas à eux, tout en s’inquiétant de leur réaction. Parfois, les parents soupçonnent que leur enfant est gai. Ils peuvent toutefois se tromper. Attendez que votre adolescent soit prêt à se confier.
Certains adolescents ne sont pas prêts à annoncer leur orientation sexuelle avant l’âge adulte. Si une bande dessinée ou une émission de télévision porte sur l’homosexualité, vous pouvez en discuter et réussir à faire savoir à votre fille ou votre fils que vous l’aimez, quelle que soit son orientation.
Certains adolescents se confieront à un frère, à une sœur ou à un cousin avant d’en parler à un parent, et ils choisiront souvent de se confier à un seul parent en premier. Parfois, les parents amènent leur adolescent chez le médecin parce qu’ils veulent « un diagnostic ». Ils n’arrivent pas à croire ce que leur dit leur adolescent. Il n’y a pas de prise de sang ou d’autre test pour établir qu’une personne est gay.
C’est une affaire qui a fait scandale dans la province de Chichaoua. Un conseiller (PAM) de la commune de Mejjat, son complice et un vice-président (PPS) de la même commune ont été inculpés lundi pour homosexualité et coup et blessure et état d'ivresse manifeste dans la voie publique, rapporte Al Akhbar dans son édition du mercredi 31 janvier.
Selon le quotidien, le tribunal de première instance de la ville de Imintanout, province de Chichaoua, a condamné lundi un conseiller communal du PAM ainsi qu’une autre personne à un mois de prison chacun et respectivement à des amendes de 3000 et 1000 dirhams, alors qu’un vice-président de la commune de Mejjat du PPS a écopé d’une amende de 500 DH.
Les faits remontent à la matinée du dimanche 29 janvier lorsque le conseiller PAM s’est rendu ivre et couvert de sang au centre de la gendarmerie de la commune. Il a alors déclaré à un gendarme qu’il a été agressé par un membre PPS de la commune aidé par un trentenaire avant d’être violé à tour de rôle par les deux personnes, relate Al Akhbar.
Les éléments de la gendarmerie se sont par la suite dirigés vers le domicile où ont eu lieu les faits afin interpeller l'élu PPS et son complice. Après interrogatoire des trois personnes, le procureur du roi du tribunal de première instance de Imintanout a décidé de poursuivre le vice-président de la commune en état de liberté pour ivresse manifeste dans les lieux publics, et de poursuivre en état d’arrestation provisoire le conseiller PAM et l’autre personne pour homosexualité, coup et blessure et ivresse manifeste dans un lieu public, précise le quotidien
Canada Le jardinier-paysagiste de Toronto pourrait avoir fait plus de victimes que les cinq hommes identifiés jusqu'ici.
La police, assistée de chiens renifleurs de cadavres, fouillait toujours mercredi des propriétés de Toronto à la recherche d'autres victimes d'un jardinier-paysagiste inculpé de meurtres en série, selon le responsable de l'enquête.
La police canadienne a extrait des restes humains d'une propriété mais des analyses ADN seront nécessaires pour établir s'ils correspondent aux cinq victimes identifiées jusqu'ici. «Cela va prendre du temps, mais nous sommes bien équipés», a indiqué le responsable de l'enquête, Hank Idsinga.
Bruce McArthur, 66 ans, avait été arrêté mi-janvier et inculpé de la disparition et du meurtre, au printemps dernier, de deux hommes qui fréquentaient le quartier homosexuel de Toronto. Il a été inculpé de trois autres homicides lundi après la découverte de restes de squelettes démembrés dans le jardin d'une propriété, mise à disposition par un de ses clients, et dont il se servait pour entreposer du matériel de jardinage.
La police, agissant sur la foi de «dizaines d'informations» reçues depuis lundi, a élargi ses recherches à une trentaine de propriétés aux quatre coins de Toronto où le jardinier-paysagiste a travaillé et «où des gens pourraient avoir été enterrés». Il y a un peu plus de six mois, la police de Toronto a identifié Bruce McArthur comme un des suspects dans la disparition en avril dernier de Selim Esen, 44 ans, et celle en juin d'Andrew Kinsman, 49 ans, avec qui il avait eu une longue relation.
Interdit de quartier gay
Selon des médias locaux, c'est en voyant un jeune homme pénétrer dans l'appartement du suspect que la police a décidé le 18 janvier de procéder immédiatement à l'arrestation de ce dernier. Le jeune homme, dont l'identité n'a pas été révélée, était ligoté au lit dans la chambre du suspect mais n'a pas été blessé. A ce stade, la police n'a pas inculpé McArthur pour séquestration.
Ce dernier avait déjà été reconnu coupable d'agression en 2001 sur des homosexuels et avait depuis une interdiction de fréquenter le quartier gay de Toronto ou des prostitués. L'une de ses dernières victimes présumées, Dean Lisowick, était un sans-abri et prostitué, selon la police. Les enquêteurs ont établi un lien entre l'une des victimes présumées de McArthur et deux autres personnes portées disparues depuis plusieurs années.
La police a récupéré sur l'ordinateur de l'accusé des photos dont celles de certaines des victimes. Les autorités ont rouvert depuis des enquêtes sur des personnes portées disparues depuis au moins 2010 et demandent l'aide de quiconque a pu faire appel aux services du jardinier dans le passé.
La police avait prélevé un échantillon d'ADN sur Bruce McArthur lors de sa condamnation en 2001 et porté son nom à une banque de données, sans que l'on sache si ces éléments ont joué un rôle dans son arrestation pour meurtres. (afp/nxp)
Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter Relativement discret depuis plus d'un an, Valentin Evol s'en est pris violemment à Jean-Marie Le Pen ce soir sur Twitter. En effet, plus tôt dans la soirée, Jean-Marie Le Pen supposait dans un tweet que le conjoint d'Alexia Daval, qui a avoué l'avoir assassinée, avait une liaison avec un homme. Visiblement énervé par cette supposition, Valentin lui a alors répondu (ironiquement) que ce copain « devait être juif et qu'ils faisaient ensemble des partouzes avec des musulmans » tout en invitant Jean-Marie Le Pen à aller « courir après son œil sur l'autoroute » et le qualifiant même de « vieux machin inutile ». Un utilisateur répond alors à Valentin qu'il est incapable de comprendre l'humour parce que le tweet de Jean-Marie Le Pen était humoristique. Réponse de Valentin Evol : « C'est vrai que c'est drôle de faire des blagues sur la mort d'une femme assassinée par son conjoint. Ohlala je me bidonne ! Gros connard ! » Ce à quoi un autre utilisateur a répondu « Retourne faire tes porno gay evol »
On rêvait de le voir tomber. C’est arrivé. Jeremstar a explosé en plein vol. Accusé de complicité de viol sur mineur, le blogueur reçoit la punition suprême du lynchage populaire. Retranché dans son appartement parisien depuis l’éclatement de l’affaire, la vermine a stoppé toutes ses activités et ne s’exprime plus que par communiqués. D’après la presse, Jeremstar serait « très affecté » par les polémiques. Vous allez voir qu’en réalité, le blogueur se porte très bien, et que son business se porte à merveille, malgré les affaires !
LES PRÉCIEUSES AMITIÉS DE JEREMSTAR :
Au-delà des candidats de télé-réalité, Jeremstar a un carnet d’adresse rempli de relations clé. Sachez que la vermine possède de solides amitiés qui occupent des positions de pouvoir dans les milieux financiers, politiques et médiatiques. Des amitiés sur lesquelles il sait pouvoir compter. Dès les premières révélations d’Aqababe, le célèbre blogueur s’est empressé d’alerter les dirigeants français de Facebook, Twitter et Snapchat pour exiger la suspension des comptes du lanceur d’alertes. Abrités derrière les beaux discours de la liberté d’expression, les patrons des réseaux sociaux n’hésitent pas à la contourner lorsqu’il s’agit de sauver l’un des leurs. Jeremstar est un peu leur enfant. Les intérêts sont puissamment liés. Il fallait donc agir.
Bilan des sollicitations : Emmanuel Durand, directeur de Snapchat France, ordonne la suppression du compte du lanceur d’alerte et Damien Viel, directeur de Twitter France, fait disparaître le hashtag #Jeremstargate du classement « Top Tweet ». Pour Jeremstar, l’opération de déminage est réussie. L’entre soi et le réseautage n’ont jamais été aussi bien pratiqués.
Même chose chez C8. Lorsque la chaîne apprend l’affaire, elle met en place sa stratégie : il faut sauver le soldat Jerem ! L’offensive est fixée. Jeremstar n’est pas « coupable » mais « victime ». La chaîne opère un bluffant tour de magie réthorique et sémentique que les animateurs et chroniqueurs reprendront en boucle pour tenter de faire basculer l’opinion publique. Une surprenante stratégie, à contre-courant de l’air du temps : alors qu’une écrasante majorité d’individus ont été sensibles à #BalanceTonPorc, mouvement qui dénonçait les cochons en tous genres, C8 fait bloc derrière l’une des figures les plus éloquentes de la porcherie.
En volant au secours du blogueur, ces gens-là ne lui ont pas rendu le service. Au contraire : leurs actions ont renforcé les soupçons d’un cercle privilégié ultra protecteur, qui pratique l’entre-soi et se moque éperdument des lois. Devant de tels agissements, la contestation populaire s’intensifie. Les internautes hallucinent et s’interrogent sur ceux qui font tourner le monde : ces gens de pouvoir ont-ils de la merde dans les yeux ? Les voilà en train de protéger un garçon qui, pendant des années, n’a cessé de déverser son venin à jet continu sur des victimes qui ne lui ont rien demandé. Jeremstar s’est construit sur la délation, le harcèlement et le pourrissage médiatique. Il a brisé de nombreuses vies, en y éprouvant de l’amusement et beaucoup de plaisir. Quel genre de dirigeant faut-il être pour soutenir un personnage aussi immonde ? Quelque chose cloche chez les puissants…
Dès les premiers instants du « Jeremstargate », la vermine en chef a perdu plusieurs milliers de jeremstarlettes, révélant toute l’étroitesse et la fragilité de son assise. Pourtant, le compte Twitter du blogueur affiche une incroyable santé de fer : + 10 000 abonnés en quelques jours. Par quel prodige ? Chacun le sait : le diable se cache dans les détails ! Pour palier au désamour des followers, Jeremstar s’est empressé d’acheter en masse des centaines de faux comptes ainsi que des bots distributeurs de faux likes. Une façon de faire illusion et montrer que tout va bien, y compris en pleine tempête.
Cette pratique, Jeremstar s’y est déjà adonnée goulument par le passé. Le blogueur a très vite compris que le succès digital était indexé sur les statistiques. Plus elles sont gonflées, mieux c’est. Alors, autant en acheter ! Bâtie sur du bluff, cette performance vient nourrir la fable de la fulgurante réussite de ce garçon, racontée par tous ceux qui y ont intérêt. Elle permet surtout à Jeremstar de vendre ses espaces publicitaires au prix fort à tous ceux qui ont de l’argent à perdre.
MALGRÉ LE JEREMSTARGATE, SES AFFAIRES SE PORTENT À MERVEILLE :
Que ceux qui s’inquiètent pour les affaires de Jeremstar se rassurent : son entreprise se porte à merveille ! La S.A.R.L Jeremstar, c’est d’abord une société de production qui produit des vidéos. Ses interviews-baignoire, toujours disponibles sur Youtube, continuent à générer beaucoup l’argent. Malgré le « Jeremstargate », le blogueur percevra entre 1200 et 19 700 euros ce mois-ci.
Deuxième activité : les placements de produits.
Partenaires historiques de la vermine purulente, « Uber » et « My Jolie Candle » constatent l’étendue des dégâts : elles assistent, impuissantes, à la chute de le leur meilleur levier commercial. Pas la peine d’être un directeur marketing pour observer que « Pédophilie », « détournement de mineurs », « prostitution » et « complicité de corruption » ne sont pas des termes de très bon augure pour les affaires. Ce sont pourtant les mots que Jeremstar traine avec lui depuis plusieurs semaines ! Et cela restera, comme une trace indélébile. Toutefois, ni la compagnie de VTC, ni l’entreprise de bougies parfumées n’a rompu son partenariat avec le rabatteur (présumé) de mineurs. À l’heure où cet article est écrit, le code de promotion « JEREMSTAR » est toujours actif sur les plateformes Uber et continue de générer des revenus très juteux pour le blogueur. Tout comme la bougie « JEREMSTAR », toujours disponible à la vente. Si vous trouvez ça honteux, rien ne vous empêche de hurler ! Les marques, elles, s’en moquent éperdument !
Cerise sur le gâteau : selon mes informations exclusives, même si Jeremstar a été mis à pied et n’apparaît plus sur C8, la vermine soupçonnée de complicité de viol sur mineur continuerait de percevoir une rémunération de TéléParis, la société de production de Thierry Ardisson. Hallucinant ? Mais non voyons ! Bienvenue dans le monde de la télévision !
La vermine peut être ravie : même après avoir stoppé ses activités, elle continue à amasser de l’argent. Le Jeremstargate n’a pas empêché Jeremstar de se constituer un patrimoine sur le dos des ados (ceux que Babybel n’a pas encore mis dans son lit !).
La police zambienne s'est lancée mercredi à la recherche de deux jeunes femmes dont des photos publiées sur les réseaux sociaux peuvent suggérer qu'elles sont homosexuelles, une relation répréhensible dans ce pays africain très conservateur
"Nous enquêtons sur les photos de ces deux filles qui circulent sur les réseaux sociaux", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police locale, Esther Katongo.
Ces images montrent les deux filles affalées sur un canapé, la tête de l'une reposant sur la poitrine de l'autre.
L'unité de la police en charge des crimes sur internet a été mobilisée pour tenter de les identifier et de procéder rapidement à leur arrestation, a précisé Esther Katongo.
La Constitution de la Zambie n'interdit pas explicitement les relations homosexuelles mais prohibe toute "relation charnelle contre l'ordre naturel".
Son code pénal punit la sodomie - bannie depuis la colonisation britannique - d'un maximum de quinze ans de prison.
Réélu en 2016, le président Edgar Lungu s'est fait remarquer à plusieurs reprises ces dernières années par ses diatribes contre les homosexuels, en dépit des invites insistantes à la tolérance de certains des principaux pays donateurs de la Zambie.
"Ceux qui défendent les droits des gays devraient aller en enfer", a-t-il lâché en 2013, alors ministre des Affaires étrangères, à l'endroit de deux hommes poursuivis pour actes "contre nature".
Alors que les opposants à l'extension de la PMA sont souvent accusés d'homophobie, plusieurs homosexuels refusent de «servir de caution morale» pour justifier la «réification de la femme et de l'enfant». Pour eux, la question n'est pas celle de l'égalité, mais du risque d'aliénation de l'humain par la technique.
Jean-Mathias Sargologos est diplômé en science politique et de HEC-Montréal, étudiant aux cycles supérieurs en histoire de l'art, et journaliste.
Sébastien de Crèvecoeur est normalien (Ulm), ancien professeur de philosophie, chercheur en management, et consultant en art.
Jacques Duffourg-Müller est critique musical
Le jeudi 18 janvier se sont ouvert les États généraux sur la bioéthique où il sera officiellement discuté de l'ouverture de la PMA aux couples de femmes, c'est-à-dire une PMA sans père, et officieusement de la question de la légalisation de la GPA (qui, bien que concernant tous les couples, devrait aussi permettre aux couples homosexuels hommes de «concevoir» un enfant). C'est en tant qu'homosexuels que nous souhaitons aujourd'hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d'un individualisme exacerbé et contre ce qui n'est rien d'autre qu'une tentative de briser l'interdit entourant la réification du corps humain. Notre démarche s'inscrit par ailleurs dans une volonté de briser le monopole des associations dites LGBT, représentantes autoproclamées des personnes homosexuelles, dans leur prétention à incarner l'ensemble des voix de celles-ci. Face à la gravité de la situation et des enjeux éthiques soulevés, nous estimons qu'il est de notre devoir de citoyens et de notre responsabilité morale de prendre publiquement position afin de faire entendre une voix alternative et raisonnable.
Homosexualité et procréation
Le désir d'enfant chez les personnes homosexuelles est éminemment légitime, mais ne peut cependant se réduire à une question d'accès à l'égalité, à des droits, et à la lutte contre les discriminations. Une telle vision simpliste implique en effet qu'il existerait une inégalité dans l'accès à la procréation pour les homosexuels, que cette inégalité serait le fruit d'une discrimination, et qu'il appartiendrait donc à l'État de corriger cette situation en ouvrant la PMA aux couples de femmes et en légalisant la GPA. Or, cet argument est fallacieux. En effet, deux hommes ou deux femmes ensemble ne peuvent intrinsèquement concevoir un enfant et cette impossibilité de procréer est une donnée objective qui n'est pas le fruit d'une quelconque action discriminante de la société ou de l'État ; elle est de nature, et propre à la condition homosexuelle. En ce sens, les personnes homosexuelles ne peuvent prétendre à une réparation de l'État afin de pallier une discrimination puisque cette dernière n'existe pas. Dire cela n'est pas de l'homophobie, mais simplement un rappel objectif des faits. Ce constat est peut-être difficile à entendre pour certains, mais nous pensons pour notre part qu'assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.
Dans ce débat, nous remarquons que la plupart des arguments avancés par les défenseurs de ces pratiques sont du registre du subjectif et de l'émotion (désir d'enfant, souffrance de ne pas pouvoir en avoir, sentiment de discrimination, etc.). Or, nous pensons que face à l'ampleur des enjeux, l'État ne devrait pas fonder son action sur les émotions et les inclinaisons subjectives de chacun, mais devrait au contraire la fonder en raison. Or, celle-ci appelle clairement au maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA, que cette dernière s'adresse aux couples hétérosexuels ou homosexuels.
Assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.
PMA pour couples de femmes et GPA pour tous
Certains avancent comme argument qu'il est discriminatoire d'autoriser la PMA aux couples hétérosexuels et de la refuser aux couples de femmes. Nous réfutons cet argument. En effet, la PMA pour les couples hétérosexuels entre dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation (AMP). Elle est donc un traitement médical qui permet de pallier une condition médicale d'infertilité d'un couple hétérosexuel. Effectivement, l'ordre naturel des choses implique qu'un couple hétérosexuel soit normalement fertile. L'infertilité peut donc s'assimiler dans ce cas-ci à une maladie, il est alors normal qu'un traitement médical soit offert. Or, un couple de femmes est objectivement et par définition infertile. Celles-ci ne souffrent donc d'aucune condition médicale ou maladie qui justifierait qu'elles aient accès à la PMA. Nous irons même plus loin en affirmant que, la PMA étant un traitement médical, permettre son accès aux couples de femmes reviendrait à sous-entendre que les femmes homosexuelles seraient malades, ce qui constituerait bien entendu un retour en arrière considérable.
Nous nous opposons aussi à la légalisation de la PMA pour les couples de femmes, car elle ouvre une boîte de Pandore qui mènera tout naturellement à la légalisation à terme de la GPA (bien que la GPA concerne tous les couples, homosexuels comme hétérosexuels, elle est notamment promue par des associations dites LGBT comme un moyen de permettre aux couples d'hommes de «concevoir» un enfant). En effet, bien que de natures différentes, la PMA pour les couples de femmes et la GPA sont revendiquées au nom d'un prétendu nouveau droit pour les couples homosexuels, le droit à l'enfant. Or, au nom du principe d'égalité, il sera impossible d'interdire la GPA une fois la PMA pour les couples de femmes légalisée. En effet, au nom de quoi les homosexuels hommes n'auraient-ils pas, eux aussi, le droit d'avoir accès à une nouvelle technique leur permettant de «concevoir» un enfant?
L'enjeu principal ici est la réification de la femme vue comme «moyen» au service d'un couple qui louerait son utérus pour porter son enfant. Or, après des décennies de féminisme, il est difficilement concevable qu'aujourd'hui la réification du corps de la femme apparaisse par le biais du discours libéral. En ce sens, l'argument selon lequel la mise à disponibilité par certaines femmes de leur utérus serait éthique parce qu'elles le feraient de manière libre et consentie nous semble irrecevable. Ce serait en effet nier toute la dimension d'un principe moral fondamental et caractéristique de notre civilisation occidentale, résumé notamment par l'impératif pratique kantien: «Agis de telle sorte que tu traites l'humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.»
Cet impératif est au cœur du principe de dignité humaine que l'on est en droit d'exiger de l'autre, mais aussi de tout être humain envers lui-même. En ce sens, il existe une multitude d'exemples où la loi interdit certains comportements et pratiques, quand bien même cela ne concernerait personne d'autre que soi: ne pas porter sa ceinture de sécurité en voiture est dangereux seulement pour soi et pourtant illégal (on ne peut invoquer sa liberté individuelle pour ne pas la porter), le lancer de nains est interdit (indépendamment du consentement des intéressés), je n'ai pas le droit de consommer de la drogue (même si en le faisant je ne porterais atteinte qu'à moi-même), et si je porte atteinte à mon intégrité physique en m'automutilant, il est possible que je sois interné de force en hôpital psychiatrique. Ainsi, pourquoi la société devrait-elle accepter que certaines femmes réifient leur propre corps en louant leur utérus au prétexte qu'elles seraient consentantes?
Ensuite, le caractère éthique de la GPA serait supposément garanti par l'interdiction de rémunérer la gestatrice et par le caractère altruiste qui motiverait sa décision de louer son utérus. Argument irrecevable, encore une fois, puisque l'absence de rémunération ou l'altruisme de la démarche n'enlèvent rien au fait que le corps serait tout de même réifié, la grossesse n'étant pas une activité, mais un état.
Enfin, à la réification de la femme s'ajoute celle de l'enfant: objet d'une transaction contractuelle, ce dernier devient donc lui aussi un objet, et non plus une personne. Nous estimons, en outre, inadmissible que des individus contournent l'interdiction de la GPA en France en faisant appel à des gestatrices à l'étranger et demandent, une fois de retour en France, la reconnaissance par l'état civil de leurs droits parentaux sur l'enfant qu'ils ont obtenu. Nous voyons là une façon malhonnête et mesquine de mettre l'État français au pied du mur. Ces personnes se sont volontairement mises hors la loi, elles ne peuvent donc pas ensuite demander un accommodement à l'État français puisque la pratique de la GPA est illégale en France. En ce sens, l'existence en France d'enfants nés par GPA à l'étranger ne peut en aucun cas motiver une adaptation ou une modification de la législation française puisqu'on ne fonde pas la règle sur l'exception ni sur la légalité de tel ou tel acte à l'étranger. Nous reconnaissons cependant ici la précarité de la situation de ces enfants qui subissent les conséquences de l'irresponsabilité de leurs «parents» d'intention. Nous reconnaissons aussi l'importance de trouver des solutions dans l'intérêt supérieur de ces enfants. Nous refusons cependant que l'unique réponse à apporter soit celle d'une trahison par l'État français de l'esprit de ses propres lois en reconnaissant les droits parentaux d'individus ayant eu recours à une GPA à l'étranger.
Ainsi, le maintien de l'interdiction de la GPA en France (à l'instar de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse, de l'Espagne, du Danemark, de la Suède, de la Finlande, des Pays baltes, du Québec, etc.) va dans l'intérêt de la protection d'une conception humaniste de la procréation, soucieuse de la défense des plus vulnérables, et qui respecte l'interdit de toute exploitation et réification de l'être humain. Dans cette perspective, le rôle de l'État n'est pas d'assurer l'accès à toujours plus de droits individuels, mais bien de protéger les plus faibles contre les excès de l'individualisme et de préserver une certaine conception de l'Homme.
Progrès technique et usage moral
La PMA pour les couples de femmes et la GPA, présentées faussement comme des avancées permettant aux femmes et aux hommes homosexuels de «concevoir» un enfant, ne sont que des avancées techniques. Or, des avancées techniques ne sont pas nécessairement des progrès sur le plan moral. En ce sens, elles sont axiologiquement neutres et ne nous disent rien de l'usage moral qui en sera fait. Les partisans de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA se parent de la vertu de la lutte contre l'homophobie pour les faire accepter. Nous refusons de servir de caution morale à une vision archaïque et régressive de l'humain, fût-ce au nom de la liberté.
Pour finir, face à ceux qui affirmeraient que nos positions empêchent toute possibilité pour les homosexuels de devenir parents, là encore nous répondons que cela est faux. En effet, il n'existe, aujourd'hui en France, aucune loi qui interdise aux personnes homosexuelles de devenir parents (ce ne sont que les moyens par lesquels elles souhaitent le devenir, c'est-à-dire la PMA pour les couples de femmes et la GPA, qui sont interdits). En ce sens, le maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA n'épuise pas, par ailleurs, la possibilité d'une réflexion de fond sur les alternatives éthiques dont disposent les homosexuels pour avoir des enfants.
Jean-Mathias Sargologos, Sébastien de Crèvecoeur et Jacques Duffourg-Müller.
Mark Salling, qui a incarné Puck dans la série Glee attendait son procès pour détention de milliers de photos et vidéos à caractère pédo-pornographique. Le verdict devait tomber au mois de mars.
Son corps a été retrouvé à Sunland à Los Angeles, près de son domicile. TMZ avance la thèse du suicide.
Mark Salling a précédemment joué dans les films Children of the Corn IV and The Graveyard. Il a aussi joué dans un épisode de Walker, Texas Ranger.
Il a joué dans la mini-série God and Secrets prochainement visible sur HBO mais a été coupé au montage à cause des charges planants actuellement sur lui (pornographie infantile).
Il avait été est arrêté le 29 décembre 2015 pour possession de plus de 50 000 images de pornographie infantile. Il plaide coupable et devait être jugé en mars 2018, risquant de quatre à sept ans de prison.
Chaque matin, je me réveille pour découvrir dans ma messagerie une avalanche d’e-mails envoyés depuis l’Égypte, tous plus alarmants et déchirants les uns que les autres. Ils viennent d’amis comme d’inconnus, de membres de la communauté gay égyptienne que j’ai quittée il y a cinq ans lorsque j’ai affirmé publiquement mon homosexualité, au milieu des intimidations et des menaces de violence physique et même de mort. Ceux qui m’envoient ces messages rêvent de faire comme moi, de fuir un pays frappé parune vague de persécutions homophobes. À défaut de pouvoir le faire, beaucoup m’écrivent qu’ils préfèrent mourir. Je ne sais pas quoi leur dire. J’aimerais leur donner un espoir, et que cela ne soit pas un faux espoir.
Quand j’ai affirmé publiquement mon homosexualité en 2012, je voulais utiliser mon statut de personnalité un peu connue (je suis le petit-fils de deux des stars égyptiennes les plus admirées) pour faire progresser l’acceptation des personnes LGBTQ dans ce qui me semblait alors être le moment le plus critique que nous ayons jamais connu. Malheureusement, la situation depuis n’a fait qu’empirer, etune répression brutales’abat actuellement sur quelques-uns desÉgyptiens les plus fragiles.
Ces derniers mois, la police égyptienne a commencé à arrêter dans la rue des hommes qu’elle soupçonne d’être gays, à fouiller leurs téléphones portables à la recherche de photos compromettantes et d’applications de rencontres et à les jeter en prison avec des peines allant de six mois à six ans. Il y a eu des descentes de police dans des saunas et dans au moins une cérémonie de mariage gay. Les nouvelles qui nous parviennent ont de quoi nous retourner l’estomac : la police soumet les suspects à des tests anaux forcés, ce qui, ne mâchons pas nos mots, constitue une forme de torture particulièrement humiliante.
Ledéclencheur supposé de cette répression, c’est une vidéo qui a beaucoup circulé et qui a été prise au Caire en septembre lors d’un concert, durant lequel une partie du public a brandi des drapeaux arc-en-ciel en signe de soutien auchanteur du groupe, qui est gay. Ces images ont déclenché une vague de discours haineux de la part des commentateurs égyptiens, selon lesquels ces extrémistes débauchés (c’est ainsi qu’ils voient les gays) avaient commis un affront envers l’identité et les objectifs de notre pays.
Ces discours de haine ont trouvé un terreau fertile dans un pays frustré (à juste titre) par la lente et douloureuse marche du progrès. Et, comme dans beaucoup de société frustrées, les gays égyptiens font office de parfaits boucs-émissaires. Dans la mesure où nous sommes obligés de vivre dans l’ombre, nous incarnons un ennemi idéal et sans visage. Sur les photos des hommes jetés dans les geôles égyptiennes, leurs visages sont tous cachés par leurs mains ou par leur T-shirt. Ils dissimulent leur honte et, ainsi, chacun peut penser que ces hommes pourraient être n’importe qui. N’importe qui sauf ses propres amis, ses propres frères, ses propres fils.
Je ne parle pas de cela avec mes amis américains. Ils écoutent ces histoires avec toute l’horreur qu’on peut imaginer, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’à cette horreur se mêlent de vagues reproches. Derrière leur compassion, il me semble entendre: « et alors, à quoi tu t’attendais ? Quelle idée aussi d’être gay en Egypte ? ».
Ils ne connaissent pas tout ce qui constitue à mes yeux l’essence même du peuple égyptien, sa bienveillance et sa chaleur. Ils ne comprennent pas le patriotisme farouche et la fierté que j’éprouve pour mon pays, une fierté que partagent la plupart des personnes LGBTQ égyptiennes, malgré les persécutions. Même si les commentateurs conservateurs égyptiensdépeignent les gays comme des extrémistes traîtres à leur patrie, nos objectifs sont les mêmes que ceux du gouvernement : la sécurité, la stabilité et la prospérité économique. (Il n’est pas inutile de rappeler que lorsque les touristes occidentaux décident de ne pas visiter l’Égypte à cause des violations des droits humains, cela nuit à cette même prospérité économique).
La communauté LGBTQ égyptienne n’est même pas hostile à l’islam. Cette opposition, trop souvent invoquée, entre la religion et la tolérance à l’égard des personnes LGBTQ, est fausse. En 2016, le grand mufti d’Égypte, Shawki Allam, a dit très clairement que personne n’avait le droit de frapper les homosexuels ou de leur causer du tort. Et pourtant, malgré cette déclaration provenant d’une des plus hautes autorités religieuses du pays, la religion continue à servir d’alibi utile, permettant aux gens qui nous piègent, nous frappent et nous torturent de penser que la morale est de leur côté.
C’est difficile d’expliquer à des gens qui ont grandi à une époque où le mouvement LGBTQ américain accumule les victoires que nos objectifs, en Égypte, sont beaucoup plus modestes. Ce que nous voulons, pour la plupart d’entre nous, c’est simplement vivre paisiblement comme nous l’avons fait pendant des siècles, sans craindre d’être trahis par le moindre geste ou regard.
Je ne peux pas conseiller aux jeunes gays égyptiens qui m’écrivent de tous affirmer publiquement leur homosexualité. Je ne veux pas en faire la chair à canon de mes rêves. Je ne peux même pas leur conseiller d’en parler à leurs familles, car la plupart d’entre elles n’ont pas eu la chance, comme mes grands-parents, de travailler avec des gens aux modes de vie très variés. Alors, je leur conseille d’être prudents, de faire attention et de tenir le coup.
J’essaye d’offrir aux personnes LGBTQ égyptiennes un espoir dans lequel je peux croire moi-même. L’espoir que toute l’histoire du progrès de l’Humanité est une longue marche vers la tolérance. Une fois que les gens ont goûté à l’amour, à la liberté, à la solidarité, à une chance de vivre tels qu’ils sont réellement, aucun barrage ne peut plus les arrêter.
J’aimerais pouvoir dire aux gens qui m’écrivent combien de temps cela prendra avant qu’ils puissent se sentir en sécurité dans leur propre pays. La réponse dépendra en partie des représentations des gays égyptiens dans les médias : raconter une histoire est en effet l’un des plus sûrs moyens de changer la façon dont les gens voient les autres. Pour l’instant, toute représentation positive des gays est censurée. Cela dépendra aussi en partie de l’engagement en faveur des personnes LGBTQ de grandes institutions, comme la Banque mondiale, qui pourrait conditionner ses investissements au respect de tous les droits humains.
Plus que tout, cela dépendra de l’acceptation par le peuple égyptien de l’idée que la marche vers la tolérance est inéluctable. L’Égypte, comme tous les autres pays, doit décider combien de vies encore seront perdues et brisées avant de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’hommes sans visage mais de nos frères, de nos sœurs, de nos concitoyens.
Je n’ai rien d’un extrémiste. Les personnes LGBT existent en Égypte depuis l’aube de notre grande civilisation. Et mes demandes non plus n’ont rien d’extrémiste. Je veux pouvoir rentrer chez moi tranquillement et en sûreté. Je peux pouvoir me rendre sur les tombes de mes grands-parents, dont je n’ai pas pu assister aux enterrements. Je veux pouvoir donner à mon pays la même chose que ce que mes grands-parents lui ont donné: ma vraie et entière personnalité. Je ne veux pas être le bouc-émissaire de l’Égypte ni son martyr, mais simplement son fils aimant.
Après les accusations d'un collègue acteur X contre lui, Topher DiMaggio fait face à de nouveaux témoignages de viols de deux hommes
Les allégations contre la star du porno Topher DiMaggio, qui a travaillé pour les labels NakedSword, Cocksure et Cockyboys depuis 2007, se multiplient.
Deux hommes - qui ne travaillent pas dans l'industrie du porno - ont rendu publiques des histoires similaires au viol relaté la semaine dernière par l'acteur X Tegan Zayne.
Sur le blog du site de rencontre gay "Hornet" un certain "Dan" relate comment DiMaggio l'aurait violé en 2016 après une fête. Il raconte s'être réveillé nu sur le ventre alors que DiMaggio essayait d'avoir un rapport sexuel avec lui. Il aurait demandé à DiMaggio de s'arrêter, mais ce dernier aurait passer outre et l'aurait pénétré sans protection.
Après l'incident Dan s'est immédiatement rendu à l'hôpital afin de se faire prescrire un traitement post-exposition au VIH. Il n'est pas allé à la police par crainte de représailles de la star du porno.
Un autre homme a rapporé au portail porno "Str8UpGayPorn" un incident similaire. Bryan, 33 ans, affirme avoir été violé par DiMaggio l'année dernière. Il avait rencontré la star du porno dans une discothèque, puis s'était rendu avec lui et des amis chez un ami.
Quand les deux se sont retrouvés seuls dans la salle de bain, DiMaggio est devenu violent et a pressé brutalement la tête de sa victime contre le mur. Tellement fort que sa lèvre a été blessée alors que DiMaggio pénétrait oralement sa victime avec son pénis.
La semaine dernière, DiMaggio a vivement rejeté les allégations de viol de son collègue Tegan Zayne.
La police retiendra les femmes trans jusqu'à ce qu'elles aient fait du coaching pour «apprendre à être de vrais hommes»
Un groupe de femmes trans arrêtées en Indonésie se sont battues et ont pleuré lorsque la police les a arrêtées dans la province d'Aceh, au nord-ouest du pays.
Ils ont ensuite été exhibés dans un lieu public où ils ont eu la tête rasée et ont été contraints de porter des vêtements pour hommes. Cela s'est passé devant un grand groupe de personnes qui ont filmé l'incident sur leur smartphone.
Aceh est la seule province d'Indonésie autorisée à pratiquer la charia islamique.
Les 12 femmes trans ont été arrêtées dans six salons locaux tôt dimanche matin.
Des policiers locaux et des miliciens civils ont arrêté les femmes dans le cadre d'une «opération de la maladie communautaire».
Le chef de la police, Ahmad Untung Surianata, a déclaré que les femmes seraient détenues au poste de police pour suivre une formation "jusqu'à ce qu'elles deviennent vraiment des hommes".
"En outre, les officiers les ont aussi nourris en les faisant courir pendant un certain temps et en leur disant de chanter fort jusqu'à ce que leurs voix masculines soient diffusées", a déclaré Untang, selon l'agence de presse officielle Antara .
Kompol Edwin Aldro, chef des opérations de la police du nord d'Aceh, a déclaré que les femmes trans seraient rendues à leurs familles une fois leur «formation» terminée.
«Il y a environ six salons que nous avons attaqués à Lhoksukon et à Pantonlabuukon et à Pantonlabu», a déclaré Aldro à Serambinews.com.
«Ensuite, les policiers ont détenu 12 femmes transgenres au poste de police d'Utara pour que nous fassions du coaching. Ils resteront détenus et après avoir terminé leur entraînement, ils seront renvoyés dans leurs familles.
«Leurs cheveux étaient taillés en officier, parce que c'est long. Alors que cela s'est passé, ils ont dit que leur identité sexuelle était féminine, alors nous avons rangé (leurs cheveux).
SuaraMedsos - Aparat Polres Aceh Utara menggerebek sebuah salon di Pantonlabu, Kecamatan Tanah Jambo Aye, Sabtu (27/1/2018) malam. Polisi mengamankan belasan wanita pria (waria) yang bekerja di ...
Le chef de police Untang a déclaré que les raids avaient reçu la bénédiction d'érudits islamiques locaux influents.
"En principe, les chercheurs soutiennent cet effort", a-t-il déclaré à Kompas.com .
«L'expression d'hommes habillés comme des femmes a besoin d'une attention sérieuse.
Untang a déclaré que les raids ont été menés pour empêcher l'augmentation des personnes LGBTI à Aceh, qu'il considérait comme dangereuses pour les générations futures.
Il est entendu que la police a trouvé de la pornographie sur les téléphones des femmes trans et prévoit de les inculper en vertu des lois anti-pornographie de l'Indonésie.
Les salons où les femmes ont été arrêtées ont reçu des avertissements de la police.
Un certain nombre de parents de femmes trans ont dit à la police que leurs enfants avaient été «séduits» par les salons.
«Ces mères sont venues me pleurer», a déclaré Untang.
'Ils ont dit que leurs fils (sic) ont été traités gratuitement au salon, et ont été séduits par les transgenres.
Ce n'est pas bon et nous devons être disciplinés. J'espère que nous pourrons endiguer la maladie de cette société.
Bien que le transgendérisme et l'homosexualité ne soient pas illégaux en Indonésie, il y a eu récemment une répression contre la communauté LGBTI. Les personnes LGBTI ont été la cible de descentes de police, de surveillance et d'actions de vigilance.
Un livre de 1981, publié par la Première Présidence et le Conseil des Douze Apôtres, indique que « les présidents, les évêques, les présidents de mission, les présidents de branche, les chefs de collège » devaient « comprendre et traiter le problème de l’homosexualité ». Alors que le livre de neuf pages est plein de désinformation et d’homophobie, une section sur la masturbation a attiré l’attention.
« Quand des personnes de même sexe se masturbent ensemble, c’est un acte homosexuel », dit le livre. Mais même se masturber seul est lié au fait d’être Gay. « L’auto-masturbation est presque universelle parmi ceux qui adoptent un comportement homosexuel ».
Selon une enquête citée dans unmanuel de psychologie, 95% des hommes et 89% des femmes ont déclaré s’être masturbés. La brochure suggère de freiner la masturbation par l’exercice, la prière et d’éviter les autres qui personnes qui le font. Bien qu’on ne sache pas si le livre est toujours utilisé par quelqu’un dans l’église, Ryan McKnight, le fondateur de Mormonleaks, a déclaré à Newsweek qu’il n’ajamais été officiellement renoncé. « L’église n’a jamais déclaré publiquement : »Jetez ce manuel, il n’est plus pertinent ».
D’une manière générale, la brochure est un guide destiné à faire sentir mal les homosexuels à cause de l’homophobie et du faux espoir qu’ils peuvent devenir hétéro s’ils essayent de l’être.
Une fois que la personne homosexuelle qui vient vraisemblablement d’une communauté homophobe et qui veut désespérément être acceptée par les autres et par son dieu est trompée en pensant que le chef de l’Église peut et va l’aider à devenir « normale », elle devra éviter les homosexuels, interagir avec le sexe opposé, prier, faire de l’exercice, simuler des rôles masculins ou féminins appropriés et trouver un hobby comme le jardinage.
Bien sûr, elle doit éviter de se masturber, mais si elle a une « attitude rebelle », alors le leader doit « la réprimander avec une acuité » jusqu’à ce qu’elle « comprenne la gravité de son péché ». Le livre dit qu’il est basé sur un « travail « non spécifié avec les Gays, mais il prétend aussi qu’il s’applique aussi aux Lesbiennes.
L’histoire a fait parler d’elle ces derniers jours en Russie : un jeune couple homosexuel a déclaré avoir obtenu une reconnaissance officielle de son mariage contracté au Danemark. Une reconnaissance accidentelle puisque les unions homosexuelles ne sont pas reconnues dans le pays. Les deux hommes sont désormais sous la pression des autorités. Ce samedi 27 janvier, des forces de l’ordre se sont présentées à leur domicile.
Avec notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche
Le 4 janvier, Pavel et Evguenise sont mariés à Copenhague. De retour à Moscou, ils se sont rendus dans un centre de services publics afin de faire reconnaître leur union.
Le mariage entre personnes de même sexe n’est pas reconnu en Russie, et pourtant, une fonctionnaire tamponne leurs passeports : sur le papier, les deux hommes sont officiellement mariés.
La Russie reconnaît les mariages contractés à l’étranger, sauf que dans la législation, l’article concerné ne dit rien sur les couples homosexuels.
Sur les réseaux sociaux, Pavel et Evgueni racontent la reconnaissanceimprobable de leur union. Les médias relaient l’information. Entre temps, la fonctionnaire responsable a été licenciée et les autorités ont affirmé que cette reconnaissance n’avait aucune valeur.
Ce samedi, des forces de l’ordre ont tenté de pénétrer dans leur appartement. Le couple affirme avoir reçu des menaces et s’être retrouvé sans électricité ni internet une partie de l’après-midi.
Pour les proches du couple, il s’agit d’une tentative flagrante d’intimidation. Les deux hommes ont reçu l’ordre de se rendre lundi à la police : ils devront payer une contravention pour dégradation de document officiel.
L'ex-employé a récemment été reconnu coupable d'un crime haineux
Un jury fédéral a condamné l'ancien employé d'Amazon James William Hill III d'un crime de haine, mardi 23 janvier.
En mai 2015, il a attaqué un collègue au Amazon Fulfillment Center à Chester, en Virginie. Selon les rapports, Hill, 36 ans, a reconnu avoir été agressé parce qu'il pensait que le collègue était homosexuel. Il a frappé l'employé au visage trois à cinq fois dans le service d'emballage.
À l'origine, le juge a rejeté l'affaire , mais le gouvernement a interjeté appel de cette décision.
Fait sciemment
Un porte-parole du bureau du procureur des États-Unis a commenté l'affaire.
«Les preuves ont montré que Hill a agressé le collègue en raison de l'orientation sexuelle perçue du collègue», ont-ils déclaré.
Hill aurait également admis avoir détesté les personnes homosexuelles.
Il a ajouté que les personnes homosexuelles devraient s'attendre à être agressées en raison de leur orientation sexuelle.
Un juge condamnera Hill à une date ultérieure. Il fait face à 10 ans de prison.
En août, un couple a poursuivi Amazon pour discrimination "cruelle et persistante" anti-transgenre.