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Russie Le site Gay.ru interdit d'accès depuis lundi

Publié le par justin

Russie Le site Gay.ru interdit d'accès depuis lundi

La Russie censure depuis lundi le portail homosexuel Gay.ru, qui représentait un moyen d'information et de contact pour la communauté LGBT russe depuis plus de 20 ans

Le site Gay.ru n'est plus disponible que de l'étranger depuis lundi soir après une ordonnance d'un tribunal se fondant sur la loi russe contre la "propagande homosexuelle" introduite en 2013.

Le site a été mis sur liste noire par les sites les fournisseurs d'accès.

Le site a été accusé de diffuser des informations sur les "relations sexuelles non conventionelles" ce qui le fait tomber sous le coup de la loi contre la "propagande gay".

Jusqu'à présent, les médias et les réseaux sociaux sur Internet avaient échappé à la censure ou à des sanctions en réservant leur contenu aux personnes majeures. C'était le cas de Gay.ru.

Les raisons de sa censure ne sont pas claires. Le site est mis en demeure de corriger toutes les "violations légales" dans les 24 heures pour pouvoir prétendre être à nouveau autorisé.

Le portail est considéré comme l'un des plus anciens de la communauté LGBT russe. Il a été lancé en septembre 1997 et revendique 3 millions de visiteurs par an.

Dans un communiqué, les responsables de Gay.ru ont annoncé faire appel de l'interdiction qui les frappe et si nécessaire d'en appeler à la Cour européenne des droits de l'homme.

 

 

e-llico.com

 

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L’application gay Grindr accusée d’avoir permis l’accès aux données de ses clients, dont leur statut VIH

Publié le par justin

L’application gay Grindr accusée d’avoir permis l’accès aux données de ses clients, dont leur statut VIH

L entreprise née en Californie, aujourd’hui sous pavillon chinois, a autorisé des entreprises tierces accéder aux données personnelles de ses clients, y compris leur statut VIH

 Seulement, deux semaines après le scandale Cambridge Analytica, c’est une nouvelle qui ne va pas contribuer à restaurer la confiance des internautes envers les applications et autres plateformes de ce genre.

Grindr, l’application de rencontres géolocalisées pour hommes a laissé des entreprises tierces accéder aux données personnelles des utilisateurs de la plateforme, parmi lesquelles de données très sensibles, comme leur statut sérologique ou la date de leur dernier dépistage.

 

« En tant qu’entreprise au service de la communauté LGBT (Lesbiennes, gay, bi, trans et queer), nous comprenons le côté sensible de telle divulgation sur le statut VIH, précise Scott Chen dans un tweet. Notre objectif est et a toujours été de promouvoir la santé et la sécurité de nos utilisateurs à travers le monde ».

3,6 millions d’utilisateurs exposés

Passons le fait qu’une telle application puisse détenir ce type d’information, Tinder procède-t-il de même avec ses utilisateurs ? Comment un tel accès a-t-il été autorisé ?

Grindr, qui compte 3,6 millions d’utilisateurs actifs par jour, travaille avec des entreprises tierces comme Apptimize et Localytics, pour tester l’application afin de l’optimiser. A cette fin, elle peut recevoir des données utilisateurs : coordonnées GPS, positions sexuelles préférées, type de relation souhaitée, adresse e-mail, etc.

Dans un communiqué, la société assure comprendre les « inquiétudes » soulevées par de telles révélations, mais précise que ces tierces parties sont soumises à des « clauses contractuelles strictes ».

« Grindr ne vend et ne vendra jamais, des informations personnelles susceptibles d’identifier les utilisateurs -spécifiquement les informations relatives au statut VIH ou au dernier dépistage, à des tiers ou à des annonceurs.»

Des informations déjà publiques

Les vendre non, les partager en revanche… L’entreprise prend néanmoins soin de préciser que Grindr permet aux utilisateurs d’afficher eux-mêmes ces informations sur leur profil, les rendant ainsi publiques. Par conséquent, il revient aux utilisateurs d’être vigilants.

Si la firme chinoise affirme limiter les informations partagées au strict nécessaire, « ces données peuvent parfois inclure les données de localisation ou le statut VIH ». Elle précise aussitôt qu’elles sont transmises de manière « sécurisée, avec chiffrement ».

Anonyme, vraiment ?

D’après Axios, le chef de sécurité de Grindr, Bryce Case, affirme que l’application ne partage plus le statut sérologique des utilisateurs. Néanmoins, un simple croisement de données (ID du téléphone, géolocalisation, email) permettrait d’identifier les utilisateurs de l’application, selon un chercheur de l’organisation norvégienne Sintef dont Buzzfeed rapporte les propos.

Certaines données étant partagées en format « texte brut », elles peuvent être facilement piratées. De telles informations pourraient se révéler dangereuses dans certains pays où l’homosexualité est réprimée, voire interdite, ou limiter l’accès des utilisateurs à certains services au regard de leur préférence sexuelle.

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas faites attendre… L’association de protection des libertés sur Internet, l’EFF (Electronic Frontier Foundation) juge quant à elle « décevante » la réponse apportée par la firme.

 
 
 
 
 
 .journaldugeek.com

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Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

Publié le par justin

Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

Israel Folau, arrière international australien, est accusé d'avoir tenu des propos ouvertement homophobes.

Isarael Folau, arrière australien aux 62 sélections, est au coeur de la tourmente après avoir tenu des propos ouvertement homophobes. Tout s'est passé sur le réseau social Instagram où le rugbyman a répondu à la question «D'après toi, quels sont les plans de Dieu pour les homosexuels ?», par une phrase sans équivoque, «L'ENFER... A moins qu'ils ne se repentent de leurs pêchés et qu'ils se tournent vers Dieu.»

Fervent croyant, Folau poste fréquemment des versets de la Bible afin de partager sa foi. L'année dernière, il avait pris position contre le mariage pour tous en Australie, déclarant : «J'aime et je respecte les opinions de tous, mais personnellement je suis opposé au mariage gay». Le mariage pour tous a été adopté en Australie en décembre dernier à la suite d'un large vote en sa faveur lors d'un référendum.

.lequipe.fr

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Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Publié le par justin

Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Le patron du Privilège, un bar gay du Vieux-Lille, aurait été été victime de propos homophobes tenus par un chauffeur Uber qui venait chercher un de ses collègues. Derrière ça, il dénonce une montée de l'homophobie spectaculaire.

"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", entame Guillaume Delbarre, patron du Privilège, le célèbre bar gay du Vieux-Lille. Dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il sort de boîte de nuit, il décide d'appeler un Uber pour un de ses collègues, qui rentre chez lui. 

Le chauffeur arrive devant le Privilège pour prendre en charge ledit collègue. "Là, il a commencé par nous demander qui on était. Je me suis dit que ça ne le regardait pas... Puis il m'a demandé si je "faisais l'homme ou la femme ?" J'étais sous le choc, j'ai décidé de partir", raconte Guillaume Delbarre.

Ce matin, il décide de publier son récit sur Facebook et le message devient viral. "D'autres personnes m'ont contacté pour me dire qu'ils avaient eu des remarques homophobes de la part de ce chauffeur également", poursuit le patron du Privilège. Depuis, Uber l'a contacté pour lui proposer "une course gratuite". "Moi je veux simplement des excuses publiques, pas une course", rétorque Guillaume Delbarre.


Une augmentation de l'homophobie


"Ce qui est dramatique, c'est que c'est tellement courant", poursuit le jeune homme. "Ce n'est qu'une petite phrase, mais des comme ça on en entend tous les jours. Tous les jours devant le Privilège j'entends des jeunes dire "On va pas rentrer, c'est un bar de PD", ou je vois des gars qui font semblant de se rouler des pelles devant l'entrée. Je ne comprends pas qu'encore aujourd'hui on puisse se faire marcher dessus comme ça", soupire Guillaume Delbarre. 

Lui qui tient le Privilège depuis 13 ans a constaté une forte augmentation des insultes homophobes depuis le passage de la loi sur le mariage pour les personnes de même sexe. "Les gens se lâchent et avec l'alcool c'est encore pire. Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'on entend quotidiennement. C'est fatiguant", poursuit le patron de bar. 

"L'homophobie est repartie en flèche, de la part de jeunes d'à peine 20 ans. Il faut que ça cesse.

france3-regions.francetvinfo.fr/

 

france3-regions.francetvinfo.fr/

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Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

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Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

Un des auteurs de l’expédition punitive contre trois transgenres dans le XVIIe arrondissement de Paris a été interpellé et placé en garde à vue.

Les réseaux sociaux ont servi une fois de plus de coup d’accélérateur. La diffusion d’une vidéo retraçant une expédition punitive à l’encontre de trois travestis a permis dès le lendemain l’interpellation d’un des auteurs des faits qui se sont produits dans la rue de la Jonquière dans le XVIIe arrondissement de Paris il y a plus de deux mois.

Les images, diffusées mardi, montrent une femme rouée de coups et frappée à l’aide d’un bâton par des inconnus qui revendiquent leur appartenance à une « brigade anti-trav ». La victime était accompagnée de deux travestis pris également pour cible.

Alerté, le maire du XVIIe, Geoffroy Boulard, a condamné à son tour « fermement ces actes inadmissibles et intolérables » sur son compte Twitter, avant d’effectuer un signalement auprès du commissariat.

Les victimes, qui avaient jusqu’ici gardé le silence « par peur des représailles », selon l’amicale des jeunes du Refuge, ont porté plainte ce jeudi matin.

Un rappeur du quartier

« Je me félicite de cette décision et j’invite les personnes victimes de ce type d’agressions à porter plainte », lance l’élu de droite.

Si les lieux ont pu être facilement identifiés, les auteurs sont difficilement reconnaissables. Mais des éléments ont permis de faire avancer rapidement les investigations des enquêteurs. L’auteur de la vidéo postée sur Snapchat a pu être identifié. Il s’agirait d’un rappeur du XVIIe connu sous le nom de Billal.

Le parquet de Paris n’a pas répondu à nos sollicitations. Mais selon nos informations, un des agresseurs a été interpellé et placé en garde à vue.

« Des transgenres ou des travailleurs du sexe se font agresser tous les jours en plein Paris. Mais c’est la première fois que ces scènes sont filmées. Ces images ont permis d’alerter l’opinion publique et les élus sur une réalité méconnue et inacceptable. La France ne peut fermer les yeux sur ce qui se passe sur son territoire »

 

 

.leparisien.fr

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Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay

Publié le par justin

Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay

La victime a été ciblée sur un site gay de rencontres. Trois des quatre auteurs présumés de cet enlèvement avec séquestration, extorsion et plus encore sont derrière les barreaux

L’affaire remonte à septembre dernier. Profitant de l’absence de son épouse pour la nuit, un homme se branche sur un site gay de rencontres pour expérimenter d’autres relations. Le contact est noué avec un internaute invité à venir avec d’autres amis. Lorsque quatre personnes se présentent à son domicile, sur les coups de 3 h 30 du matin, le trentenaire domicilié sur le plateau de Maîche n’est pas surpris. À peine la porte est-elle refermée qu’il comprend que les intentions du quatuor ne sont nullement de batifoler avec lui. Des gifles et des menaces donnent le ton.

 

Le calvaire ne fait que débuter et il va s’étaler sur plusieurs heures, plusieurs kilomètres, le tout ponctué de scènes de violence. Après avoir mis la main sur des consoles de jeux, des appareils hi-tech, de l’argent liquide et une carte bancaire, les visiteurs font sortir leur proie de sa maison. Direction, une agence bancaire de Charquemont où deux retraits sont effectués pour un total de 580 €. Cependant, les malfaiteurs ne sont pas décidés à en rester là. D’autres tentatives de retraits sont effectuées sans succès. Ils redescendent vers le Pays de Montbéliard avant de mettre le cap sur le Territoire de Belfort et la Haute-Saône. Avec quelles intentions ? Toujours est-il qu’en milieu de matinée, la victime est finalement relâchée à proximité près du Mc Donald’s d’Héricourt. Sa voiture, elle, sera retrouvée incendiée à Essert.

Un spécialiste du genre

Ce n’est qu’à 13 h, après avoir fait du stop pour regagner ses pénates que le trentenaire va déposer plainte à la gendarmerie de Maîche. Dans un premier temps, il se garde de donner des détails sur la nature de ses agresseurs et sur le moyen avec lequel il était entré en relation avec l’un d’eux. C’est d’ailleurs sur cette corde que le principal protagoniste entendait jouer. À savoir spéculer sur le silence d’un homme marié peu désireux de dévoiler la face cachée de sa vie privée. En décembre dernier, ce même Montbéliardais de 18 ans avait d’ailleurs été condamné par le tribunal correctionnel de Montbéliard à 15 mois de prison dont 9 avec sursis pour avoir piégé d’autres hommes sur l même registre. Trois extorsions avec arme, déjà. « Un mode opératoire lâche et cynique », avait alors analysé Alexandre Benoist, le substitut du procureur, qui a donc retrouvé le même protagoniste, ce vendredi matin, lors de sa présentation.

 

Grâce à une enquête de la brigade des recherches de la gendarmerie de Montbéliard, menée avec l’efficacité des experts des séries TV (voir encadrés), les trois complices présumés ont pu être identifiés. Ils ont été interpellés mercredi matin et placés en garde à vue. Ils ont tous fini par reconnaître leur implication. Présentés au juge des libertés et de la détention, trois d’entre eux ont été écroués. Il s’agit donc du Montbéliardais précédemment cité, d’un autre habitant de la cité des Princes âgé de 20 ans et d’un Belfortain de 24 ans. Le quatrième larron, également Belfortain et âgé de 21 ans a été placé sous contrôle judiciaire. Tous ont rendez-vous avec le tribunal de Montbéliard, mardi, pour y être jugés en comparution immédiate. Cependant, au regard des peines encourues et des chefs de prévention (enlèvement, séquestration, extorsion et destruction par un moyen dangereux) il est plus que probable qu’un délai sera demandé par les avocats pour préparer la défense de leurs clients.

 

estrepublicain.fr

 

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Pour dénoncer le harcèlement scolaire, une maman poste la photo de son fils de 12 ans dans son cercueil.

Publié le par justin

Pour dénoncer le harcèlement scolaire, une maman poste la photo de son fils de 12 ans dans son cercueil.

A Southaven, Mississippi, une mère de famille décide de dénoncer le harcèlement scolaire en postant sur Facebook la photo de son fils dans son cercueil. Harcelé à cause de son orientation sexuelle, le garçon de 12 ans s'est pendu.

Le 6 mars dernier, un jeune garçon de 12 ans s'est suicidé. Andrew Michael Leach s'est pendu dans le garage de son père, à Southaven, Mississippi. C'est son grand frère de 15 ans qui a retrouvé la dépouille de son frère. Quelques jours plus tard, sa mère a posté sur Facebook une photo de son fils, le jour de son enterrement, rapporte le Daily Mail. Le jeune homme repose dans son cercueil ouvert. Cheryl Hudson n'a pas fait cela dans le but de choquer mais d'alerter.

Elle raconte que son fils a été victime de harcèlement scolaire. Le petit avait révélé sa bisexualité et depuis la révélation, il était la cible de moqueries et d'actes de violence. La mère, très marquée, a souhaité interpeller les harceleurs pour leur montrer les conséquences des tourments infligés à son fils.

Dans une interview accordée à Metro, Cheryl Hudson explique que dans la lettre de suicide laissée par le jeune Andy, ce dernier confiait avoir pensé au suicide "pendant un certain temps". Bien sûr, Andy avait prévenu le corps enseignant. La mère raconte être allée à la rencontre des professeurs pour parler du harcèlement et des intimidations que subissait son fils, sans succès. "Les enfants ne peuvent même pas aller aux toilettes sans crainte", dénonce la mère de famille qui rappelle que ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se déroule dans l'enceinte de l'école : "Il y a quelques années, une jeune fille s'est pendue à un château d'eau à cause de l'intimidation. Il y a eu plusieurs tentatives depuis avec d'autres enfants." Elle se souvient qu'un groupe d'enfants appelaient son fils : "le gros, le laid et le sans valeur". Il y a eu aussi des menaces physiques.

Le groupe suspecté d'avoir harcelé Andrew fait actuellement l'objet d'une enquête policière.

.closermag.fr

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En Inde, 12 lycéennes soupçonnées d'homosexualité punies par leur école

Publié le par justin

En Inde, 12 lycéennes soupçonnées d'homosexualité punies par leur école

À Calcutta, douze lycéennes ont été contraintes d'écrire une lettre d'excuses pour s'être livrées au "lesbianisme". Leur tort ? Elles se seraient tenu la main dans l'enceinte de l'établissement.

La Kamala Girls Hisgh School, un lycée de Calcutta, à l'est de l'Inde, est depuis une semaine le théâtre d'une polémique qui a depuis largement dépassé le cadre de l'établissement. Réputé pour son enseignement de qualité et son règlement strict, ce lycée pour filles situé au sud de la mégalopole indienne fait en effet depuis une semaine l'objet de nombreux articles de la part de la presse locale pour avoir puni douze étudiantes soupçonnées de s'être livrées au "lesbianisme".
Les faits remontent au vendredi 9 mars. Ce jour-là, les douze écolières sont convoquées par la direction du lycée, qui exige qu'elles confessent par écrit s'être "livrées à des actes homosexuels". Elles se seraient, selon les autorités, "tenues par la main", "serrées dans leurs bras" et "chatouillées sous les jupes".

Selon le site The Quint, les jeunes filles ont été emmenées de force dans le bureau de la directrice de l'école. Celle-ci aurait condamné leur comportement "non civilisé" dans un "langage désobligeant", avant de les obligées à écrire leurs mauvaises actions. L'une des lycéennes, qui a refusé de se plier à la demande de la directrice en l'absence de ses parents, a été transférée dans un autre établissement. Selon le média indien, certaines des lycéennes punies ne savaient même pas ce qu'était l'homosexualité.

"Le lesbianisme est contre notre culture"

Avertis par téléphone par le lycée, les parents des jeunes filles n'ont pas caché leur indignation. "On nous a dit explicitement que nos filles 'souffraient d'homosexualité' et la directrice nous a avoué que les adolescentes ont été obligées d'écrire la lettre", explique un des parents d'élève. "Est-ce que les filles seront maintenant pénalisées pour homosexualité même si elles se tiennent par la main ?", se demande un autre.
Accusée de discrimination, Shikha Sarkar, la directrice intérimaire de la Kamala Girls Hisgh School s'est défendue en rappelant que cet incident constituait une mesure disciplinaire mineure. Elle a aussi déclaré que si les étudiantes avaient été punies, c'était à cause de leur "mauvais comportement" qui avait heurté d'autres élèves. Elle a aussi nié avoir forcé les lycéennes à se confesser par écrit. "Les étudiantes ont tout écrit par elles-mêmes, nous ne leur avons rien imposé, le problème est résolu", a déclaré Shikha Sarkar.

Interrogé au sujet de cette polémique, le ministre de l'Éducation du Bengale occidental Partha Chatterjee a apporté son soutien à l'établissement. "Il est du devoir des autorités scolaires de prendre des mesures appropriées si (les filles) sont reconnues coupables. J'ai demandé à mon département de demander un rapport à l'école." Jugeant que "le lesbianisme est contre notre culture", il a aussi admis que l'école ne peut pas "demander aux élèves d'écrire quoi que ce soit si elles ne sont pas coupables et elle ne peut pas non plus être indulgente si les élèves sont jugées 'indécente' dans leur comportement".

De leur côté, les parents des élèves punies ont déclaré avoir déposé une plainte contre l'école.

 

 

terrafemina.com

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Le Premier ministre irlandais critique la politique de Trump sur les droits LGBT

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Le Premier ministre irlandais critique la politique de Trump sur les droits LGBT

Avant une rencontre avec le vice-président américain connu pour ses positions homophobes, le premier ministre irlandais a déclaré que les États-Unis n'étaient plus leader sur la question de droits LGBTI.

Leo Varadkar, le premier ministre ouvertement gai de la République d'Irlande, a déclaré lors d'une table ronde à Austin, au Texas, que les États-Unis ne sont plus un leader des droits LGBTI.

Selon le «Irish Times», il aimerait aborder la question avec le vice-président américain Mike Pence, qu'il rencontrera vendredi prochain.

Mike Pence est un farouche opposant aux droits LGBTI et a fait campagne pour les prétendues thérapies de «guérison» de l'homosexualité dans le passé.

«Nous avons toujours considéré l'Amérique comme un phare de la liberté, la terre des gens libres et la patrie des braves - c'est là que le mouvement des droits homosexuels a commencé, a déclaré Leo Varadkar. Il est vraiment dur de voir qu'un pays construit sur la liberté individuelle n'est plus le leader dans le monde dans ce domaine».

Leo Varadkar a également annoncé qu'il aimerait visiter le site des manifestations historiques de Stonewall à New York. 

La semaine dernière, le premier ministre irlandais avait déclaré au Parlement qu'il était en désaccord avec beaucoup de points de vue de Donald Trump, citant notamment des questions telles que les droits des femmes et les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres.

Leo Varadkar, membre du parti conservateur Fine Gael, a été élu à son poste l'an dernier, devanant ainsi le premier dirigeant ouvertement homosexuel d'Irlande, 23 ans après la légalisation de l'homosexualité dans ce pays profondément catholique

 

fugues.com

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Israël s’apprête à déporter les demandeurs d’asile gays en Ouganda

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Israël s’apprête à déporter les demandeurs d’asile gays en Ouganda

« Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie. »
 
Israël se prépare à déporter les demandeurs d’asile LGBT en Ouganda et au Rwanda, deux pays ayant des antécédents de violence homophobe.

 Selon le Jerusalem Post , l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières ne considère pas les réfugiés LGBT comme une classe protégée, comme les femmes et les enfants, qui sont généralement à l’abri de la déportation. « Les personnes LGBT ne font pas partie des groupes exclus », a déclaré un porte-parole de l’Autorité frontalière. « Chaque cas sera examiné sur ses mérites. »

Le pays a connu un afflux important d’immigrants venus d’Afrique ces dernières années, bien que les critiques affirment qu’ils ne sont pas vraiment des réfugiés mais simplement des migrants économiques. (Israël accepte environ 1% des demandes d’asile, comparé à la plupart des pays d’Europe, qui acceptent environ la moitié de ces demandes.) Le gouvernement a récemment annoncé son intention d’expulser une majorité des 40 000 migrants du Soudan et de l’Érythrée vers d’autres pays. Selon le post, beaucoup seront envoyés au Rwanda et en Ouganda, qui ont tous les deux des antécédents d’abus d’anti-LGBT.

En Ouganda, les relations homosexuelles sont contraires à la loi et «l’homosexualité aggravée» est punissable jusqu’à la prison à vie. La violence brutale contre les personnes LGBT est courante, car les autorités ferment souvent les yeux ou même y participent. Il n’y a pas de loi contre l’homosexualité au Rwanda, mais le harcèlement, l’extorsion et les arrestations arbitraires ne sont pas rares. L’archevêque épiscopal du Rwanda a qualifié l’homosexualité de «génocide moral».

«Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie», a déclaré Shira Kupfer, qui dirige un programme pour les réfugiés LGBT à Haïfa. Kupfer a ajouté que si elle était réfugiée, «je préférerais de loin entrer en prison ici plutôt que d’aller dans un pays où je pourrais finir par mourir».

En 2016, un demandeur d’asile africain a déclaré avoir été violé et battu dans son pays d’origine parce qu’il était gay. Mais malgré une recommandation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le ministère de l’Intérieur a refusé de le reconnaître en tant que réfugié.

Le mois dernier , des représentants du groupe de défense des droits des personnes LGBT, Aguda, ont demandé au ministère de la Justice de protéger les personnes LGBT de l’expulsion si elles devaient affronter le danger dans leur pays d’origine. Mais le ministère a affirmé que le processus existant « fournit une solution appropriée dans les circonstances aux craintes qui ont été soulevées. »

« Notre position est que l’orientation sexuelle n’est pas protégée par la [Convention des Nations Unies sur les réfugiés], et il s’agit d’une expansion injustifiée de la convention », a déclaré un représentant.

Les groupes d’aide indique qu’il est difficile d’estimer le nombre de réfugiés LGBT en Israël, car beaucoup craignent l’exposition même dans le pays, où ils peuvent faire face à des représailles de leurs compatriotes.

 

/sturb.com

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Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Publié le par justin

Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Deux hommes ont été agonis d’injures par une cliente du Carrefour market de Rueil (Hauts-de-Seine), samedi. Et s’offusquent que personne n’ait réagi.

Agoni d’injures et menacé à la caisse d’un supermarché, à Rueil-Malmaison samedi, un couple homosexuel s’apprête à déposer plainte. L’un d’eux, joint par téléphone ce lundi, semble toujours sous le choc des mots entendus. « Nous étions à la caisse du Carrefour market à Rueil, raconte-t-il. Quelqu’un avait quelques articles sur le tapis mais était reparti dans les rayons. Nous avons déposé nos courses et quand cette personne est revenue, elle nous a bousculés en disant des insultes homophobes. Elle a même proféré des menaces de mort en disant aussi qu’on était la honte de la France. »

Selon cet homme de 55 ans, habitant une commune voisine, « personne n’a réagi ». L’agent de sécurité aurait même échangé avec la cliente, une jeune femme qui était alors accompagnée d’une petite fille et qu’il semblait connaître. La caissière aurait regardé ailleurs, tout comme les autres clients alors présents.

« Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression »

Pour vérifier l’attitude de son personnel, Carrefour a ouvert une enquête interne, fait savoir l’agence Havas, chargée de la communication du groupe. Et de préciser : « Nous regrettons l’incident qui s’est déroulé samedi dernier dans l’un de nos magasins. Le client a été reçu dimanche par un membre de la direction du magasin. Nous condamnons très fermement ces faits qui sont contraires aux valeurs de notre entreprise et présentons de nouveau nos excuses au client. »

« Le gérant m’a présenté ses excuses, relate en effet le quinquagénaire injurié. Mais l’enseigne n’y est pour rien. Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression », déplore l’intéressé. Certains élus de la ville ont fait connaître leur indignation sur Twitter. Ce lundi, l’affaire n’était pas signalée au parquet de Nanterre.

https://twitter.com/nicolasredier/status/970578143072448512?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fhauts-de-seine-92%2Frueil-malmaison-un-couple-homo-insulte-au-supermarche-05-03-2018-7592274.php

 

 

leparisien.fr

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Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

Publié le par justin

Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

Un escort boy qui «ne supporte plus l’hypocrisie» des ecclésiastiques a dénoncé 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens homosexuels dans un dossier de 1.200 pages, selon un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
 

L’homosexualité de 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens a été révélée par un escort boy dans un dossier de 1.200 pages envoyé au Vatican, relatent les médias citant un communiqué de l’archidiocèse de Naples. 

Le dossier, contenant des discussions WhatsApp et d’autres preuves, a été compilé par Francesco Mangiacapra, qui travaille comme escort boy. Il a déclaré aux médias italiens avoir dénoncé les prêtres car il ne supportait plus leur hypocrisie.

Aucun des prêtres identifiés ne travaillait à Naples, a indiqué le cardinal Cresenzio Sepe dans une déclaration publiée sur le site web diocésain. Mais il a décidé de transmettre le dossier au Vatican car «ceux qui se sont trompés doivent en payer le prix», et qu’il faut les aider à se repentir pour le mal qu’ils ont fait. 

Aucun des 34 prêtres ou des six séminaristes n’a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs, selon M. Mangiacapra, cité dans la déclaration diocésaine.

«Nous parlons de péchés, pas de crimes», a-t-il souligné.

Nous avions publiée cette vidéo en Novembre dernier à propos de cet Escort Boy qui révèlait sur le moment ces pratiques au Vatican. Nous ne pensions pas qu’il irait jusqu’à révéler les noms de ces prêtres.

 

sturb.com/

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BUZZ EDDY DE PRETTO MASSA­CRÉ PAR LIBÉ : « UN SANS-DENTS GAY, ROUX » À L’AL­BUM « LAID ET MONO­TONE »

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BUZZ EDDY DE PRETTO MASSA­CRÉ PAR LIBÉ : « UN SANS-DENTS GAY, ROUX » À L’AL­BUM « LAID ET MONO­TONE »

L'artiste de 24 ans connaît une popu­la­rité de plus en plus impor­tante depuis le dernier Prin­temps de Bourges et son passage aux Victoires de la musique. Mais les jour­na­listes du quoti­dien dirigé par Laurent Joffrin détruisent le phéno­mène dans leur édition du jour.

C’est LE phéno­mène de mode dans l’uni­vers musi­cal français. Son nom d’ar­tiste ? Eddy De Pretto. Depuis plus d’un an, il est sur les bouches de tous ceux qui reven­diquent l'avène­ment d'un nouvel ovni et qui aiment le mélange de genres rappe­lant un certain Stro­mae. Le jeune homme de 24 ans, origi­naire de banlieue pari­sienne, cultive une véri­table accoin­tance artis­tique avec l’au­teur-compo­si­teur-inter­prète belge. Mélan­geant volon­tiers rap et chan­son française, il a honoré la scène actuelle d’un premier album baptisé « Cure ». Réso­lu­ment décalé, tant dans le style que par ses perfor­mances en live, l’an­dro­gyne chan­teur fait figure de nouvelle coque­luche au bout d’une branche qui a toujours fait fleu­rir testo­sté­rone et affir­ma­tion mascu­line. Cité parmi les têtes d’af­fiche de gros festi­vals, dont les Bar en Trans et le Prin­temps de Bourges, Eddy De Pretto a vu sa carrière grim­per en flèche avec sa récente nomi­na­tion aux Victoires de la Musique, dans la caté­go­rie révé­la­tion scène de l’an­née. En marge de cet événe­ment pres­ti­gieux et sonnant l’acte fonda­teur de sa popu­la­rité natio­nale, l’in­té­ressé a béné­fi­cié d’une large couver­ture média­tique. Si la critique s’est jusqu’ici montrée dithy­ram­bique et bien­veillante à l’égard de celui qui est produit par les mêmes personnes que les rappeurs confir­més de PNL et Booba, un pavé dans la marre vient d’être lancé par nos confrères de Libé­ra­tion.

Ce mardi 6 mars, ils accordent au « phéno­mène proclamé » un court portrait au vitriol dans les pages « Culture ». Le ton du jour­na­liste, aussi narquois que le papier réalisé il y a plusieurs semaines sur l’ex-jour­na­liste de Quoti­dien (et du Petit Jour­nal) Hugo Clément, attaque à l’acide une cible vite trou­vée. Notre confrère juge l’art du garçon comme un vaste « Kamou­lox », du nom de ce jeu stupide et inco­hé­rent inventé par les humo­ristes et comé­diens Kad & O, lors de leurs fulgu­rants sketchs d'antan. La première descrip­tion d’Eddy De Pretto est sommaire et violente. Libé ‘ le voit comme « un sans-dents gay, roux et fort en gueule, échappé d’une famille abusive et repré­sen­tant fiérot des faubourgs popu­laires de la France qui pense tout bas ». Mais plus que son profil, c’est la colo­ra­tion et les influences de son album qui inter­pellent. Le quoti­dien dézingue ses « habillages élec­tro­niques qui zonent entre Skyrock l’après-midi et M6 Music », « un timbre de voix qui grésille comme celui de Nougaro », « une plas­tique (…) qui sonne comme du trip-hop de musique au mètre », « un misé­ra­bi­lisme de chien de la casse » et le simili d’un person­nage « de Brel » construit avec la vali­da­tion d’une « agence de com’ parti­cu­liè­re­ment cynique et déses­pé­rée ». Le verdict est sans appel. Le jour­na­liste de Libé­ra­tion juge cet album comme « épou­van­ta­ble­ment prévi­sible, laid et mono­tone », « en tout point mons­trueux », et va jusqu'à esti­mer que son auteur n’a eu pour seule moti­va­tion que de « faire parler de soi dans des médias terro­ri­sés » par l’hé­gé­mo­nie du rap. On attend main­te­nant la réponse salée du prin­ci­pal concer­né…

.vsd.fr

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Indonésie: une nouvelle loi pourrait criminaliser le sexe entre hommes d’ici avril

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Indonésie: une nouvelle loi pourrait criminaliser le sexe entre hommes d’ici avril

Selon CNN, le parlement indonésien pourrait faire adopter une loi qui criminaliserait les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le sexe hors mariage en avril. La loi et la répression anti-LGBT récemment observée dans le pays coïncident avec les élections des gouverneurs en 2018 et l’élection présidentielle de 2019, alors que les politiciens craignent de plus en plus les très puissants leaders conservateurs islamistes. Même si un homme politique, Ischsan Soelistio, du parti libéral Démocratie party of struggle, affirme que la future loi ne criminalisera pas des relations sexuelles en privé, les événements de ces derniers mois suggèrent le contraire.

Dans l’une des dernières versions de la loi, les « actes obscènes » avec quelqu’un du même genre sont punis d’une amende et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 18 mois. « Si les actes sont publiés sous forme de pornographie », ajoute CNN, « la condamnation peut aller jusqu’à neuf ans. » CNN souligne cependant que l’ébauche de loi actuelle ne définit pas ce qu’est un « acte obscène », ouvrant ainsi la porte à une interprétation qui pourrait entraîner des abus.

Indonésie: une nouvelle loi pourrait criminaliser le sexe entre hommes d’ici avril

Pour le moment, l’homosexualité n’est pas pénalisée en Indonésie et en décembre 2017, la plus haute cour du pays a refusé de le faire. L’homosexualité est juste illégale dans la province d’Aceh. En 2014, des dispositions ont été ajoutées au code pénal d’Aceh pour punir les relations entre hommes et entre femmes de flagellation, de 100 mois de prison ou d’une amende de près de 40 000 euros.

Un couple gay a été flagellé récemment, après avoir été surpris chez eux par des voisins. La police d’Aceh a arrêté il y a quelques semaines douze femmes trans et leur a rasé la tête pour « en faire des hommes ».

La répression anti-LGBT en Indonésie dure depuis près de trois ans. En mai 2017, la police a arrêté 141 hommes dans un sauna gay (photo de une), en les accusant de violer les lois du pays sur la pornographie et de tenir un réseau de prostitution gay — même si les hommes avaient des relations sexuelles en privé.

Pour le dire simplement, l’indonésie a poursuivi des relations sexuelles privées sans avoir de loi qui les criminalise. Quand ce sera le cas, les choses ne pourront qu’empirer.

hornet.com

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Face à la polémique, le diocèse de Bayonne repousse ses conférences sur "l'accompagnement" des personnes homosexuelles

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Face à la polémique, le diocèse de Bayonne repousse ses conférences sur "l'accompagnement" des personnes homosexuelles

L'Eglise voulait organiser les 7 et 8 mars des "réunions d’information sur l’accompagnement pastoral et spirituel des personnes à tendance homosexuelle". Deux rendez-vous critiqués par les associations LGBT.

Les "remous médiatiques" ont tout emporté. Dans un communiqué mis en ligne samedi 3 mars, le diocèse de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) annonce avoir décidé de reporter sine die ses "réunions d’information sur l’accompagnement pastoral et spirituel des personnes à tendance homosexuelle".

Compte tenu des remous médiatiques qui ont entouré cette annonce et des malentendus ou des tensions qui en ont découlé, nous préférons surseoir à l’organisation de ces deux réunions.Le diocèse de Bayonnesur son site internet

Prévus les 7 et 8 mars, ces rendez-vous avaient été organisés en lien avec un groupe catholique américain ultra-conservateur, Courage, qui prône la chasteté pour les gays. Les deux réunions devaient être animées par l'aumonier national de ce groupe en France, l'abbé Louis-Marie Guitton, délégué épiscopal pour la famille du diocèse de Fréjus-Toulon. 

Un co-organisateur très controversé

Des associations LGBT avaient immédiatement réclamé l'annulation de ces rendez-vous"Ces conférences sont dangereuses. La clef de voûte du discours de l'abbé Guitton est que l'homosexualité est une déviance", avait expliqué à l'AFP Benat Gachen, président de Les Bascos, une association LGBT de Bayonne. "L'association Courage, partenaire de cette réunion, fait l'objet de plusieurs plaintes aux Etats-Unis où elle organise des 'thérapies de guérison' de l'homosexualité", avait alerté également SOS Homophobie.

Des critiques balayées par le diocèse dans son communiqué. "Nous déplorons cependant qu’au nom d’une conception erronée de la laïcité, certains groupes puissent contester à l’Eglise le droit et la liberté de prendre les initiatives qui font partie de sa mission pastorale : aider tous ses fidèles, quels qu’ils soient, à suivre le Christ, dans le plus grand respect de leur liberté", écrit-il. Aucune date n'a été donnée pour l'organisation de ces deux réunions repoussées.

 

.francetvinfo.fr

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PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

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PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

Un Italien victime de l’homophobie des services de l’Etat s’est vu octroyé 100’000 euros de dédommagement par la justice après 17 ans de lutte.

C’est une discrimination stupide qui va coûter très cher à l’Etat. Les Ministères italien de la défense et des transports ont été condamnés hier à payer 100’000 euros de dommages et intérêts à un Sicilien de 35 ans. Danilo Giuffrida se bat depuis 17 ans pour obtenir réparation après s’être vu privé de son permis de conduire parce qu’il est… gay.

PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

La galère de Danilo avait débuté en 2001, quand il avait évoqué son homosexualité devant un médecin de l’armée, lors d’une consultation préalable au service militaire. Une copie du rapport médical avait été envoyé au services des automobiles, qui avait révoqué le permis de conduire tout juste décroché par le jeune homme sous prétexte d’une «pathologie qui pourrait être préjudiciable à la sécurité de la conduite».

Homophobie pure et simple
Après de multiples recours des autorités, l’affaire a fini devant la Cour de cassation de Palerme, qui n’a pas mâché ses mots. Le juge a relevé l’«homophobie pure et simple de la part des pouvoirs publics».

«Ce n’est pas une victoire personnelle d’un individu, mais celle de tous ceux qui, chaque jour, sont forcés de supporter des décisions intolérables, qui offensent leur dignité», a commenté le plaignant, qui vit aujourd’hui au Japon, et son avocat dans un communiqué relayé par l’agence de presse Ansa. Plusieurs cas du même type avaient été signalés, principalement dans le Sud de la péninsule.

http://360.ch

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Le Parlement européen condamne (enfin) les «thérapies» de conversion

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Le Parlement européen condamne (enfin) les «thérapies» de conversion

Pour la première fois depuis sa création, le Parlement européen vient ce jeudi de condamner les «thérapies» de conversion, vous savez ces méthodes ou traitements censés «guérir» les personnes lesbiennes, gays bis ou trans. Le rapport annuel sur les droits fondamentaux dans l'Union européenne, adopté ce matin, appelle de ses vœux les Etats membres à légiférer pour interdire lesdites «thérapies» tout en prenant des mesures pour dépathologiser entièrement le parcours de changement d'état civil des personnes trans.

«Ce rapport est un exemple de la façon dont l'UE peut être à la pointe des combats pour les droits fondamentaux», s'est à ce sujet félicitée dans un communiqué la vice-présidente de l'Intergroupe LGBTI au Parlement européen Sirpa Pietikäinen. Dans ses déclarations l'eurodéputée finnoise rappelle que seuls le Royaume-Uni, Malte et des régions autonomes espagnoles ont à ce jour interdit les «thérapies» de conversion en Europe malgré les condamnations onusiennes. Pas la France.

 

 

.liberation.fr

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Jusqu’à 18 mois de prison avec sursis pour une agression homophobe

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Jusqu’à 18 mois de prison avec sursis pour une agression homophobe

Le tribunal correctionnel de Dinant a condamné jeudi trois individus poursuivis pour avoir porté des coups avec préméditation à un homme en raison de son homosexualité, le 12 octobre 2014 à Ciney. Les prévenus ont respectivement écopé de 18 mois avec sursis, 12 mois avec sursis et 120 heures de travail.

La victime a fait l’objet d’un guet-apens tendu par les trois prévenus, qui lui reprochaient d’avoir envoyé un SMS à un mineur de 16 ans qu’il avait déjà abordé auparavant.

L’un d’eux fêtait ses 18 ans le soir des faits lorsque son petit frère a reçu le message en question. L’une de ses amies, considérée comme coauteur en tant qu’instigatrice, lui a répondu pour fixer un rendez-vous durant lequel il a reçu une pluie de coups. «J’ai lu le message qu’il a envoyé à mon frère et je trouvais cela choquant», a expliqué le prévenu.

Le parquet de Namur avait requis des peines de 18 mois de prison avec sursis probatoire et obligation de suivre des formations sur la gestion de la violence et sur l’acceptation des orientations sexuelles.
 

L’auteur principal des coups, qui faisait défaut, a écopé de 18 mois avec sursis probatoire. L’instigatrice du rendez-vous a été condamnée à 12 mois avec sursis probatoire et le troisième prévenu à une peine de travail de 120 heures.

 

lavenir.net

 

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Pourquoi le monde ignore-t-il les personnes LGBT en Amérique latine?

Publié le par justin

Pourquoi le monde ignore-t-il les personnes LGBT en Amérique latine?

Les protections juridiques sont meilleures dans la région qu’en Afrique ou en Asie, mais la réalité vécue est effrayante – et les défenseurs internationaux regardent ailleurs.

Les défenseurs des LGBT ne parlent pas très souvent de l’Amérique latine. La région abrite 625 millions de personnes, et pourtant elle est souvent négligée dans les conférences internationales et les rapports sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Je pense que cela a à voir avec le fait que, pour la plupart, l’Amérique latine semble faire « assez bien« .

Pour être juste, « assez bien » semble exact dans une certaine mesure. Comparé à d’autres régions du monde (principalement l’Afrique et l’Asie du Sud-Est), la plupart des pays d’Amérique latine semblent se débrouiller très bien en termes de libertés pour les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres. L’activité homosexuelle est légale dans pratiquement tous les pays de la région (à part les îles des Caraïbes orientales). Le mariage entre personnes de même sexe est reconnu au Mexique, en Uruguay, en Argentine, en Colombie et au Brésil . Certains pays, comme l’ Argentine , ont certaines des normes légales les plus avancées en matière de reconnaissance du genre dans le monde. Et chaque été, des dizaines de milliers de personnes parcourent les rues de Rio, Santiago, Montevideo, Mexico et bien d’autres, avec des marches joyeuses de Pride. 
 
Cependant, derrière ce portrait se cache une réalité plus terne.

La faiblesse de l’état de droit qui persiste dans la plupart des pays rend leur législation ultraprogressive pratiquement inutile. Au Brésil, une personne est tuée à cause de son orientation sexuelle toutes les 25 heures . Au Mexique, il y a eu plus de 1 000 meurtres homophobes en seulement deux décennies. Et la région dans son ensemble compte quatre des cinq pays ayant les taux de meurtres les plus élevés au monde parmi les personnes transgenres et les hommes et les femmes.

Dans presque tous les 33 pays, l’homophobie et la transphobie continuent d’être répandues. Dans certains cas, comme la Barbade, la Jamaïque, la Dominique, la Grenade et plusieurs autres, il est encouragé de facto par l’État. Dans le reste, il est permis et souvent perpétré par des policiers, des juges, des politiciens et des fonctionnaires.

Les militants LGBT dans la région sont cependant souvent laissés à eux-mêmes. Avec des ressources limitées, les fondations multinationales et les organisations à but non lucratif orientent souvent leur travail international LGBT vers l’Afrique et l’Asie du Sud-Est. La barrière de la langue limite également les capacités des petites organisations LGBT aux États-Unis et en Europe, car elles n’ont souvent pas de personnel hispanophone ou lusophone.

Les organisations régionales n’ont pas non plus la capacité de soutenir le travail des activistes LGBT. À la Commission interaméricaine des droits de l’homme, par exemple, le bureau des rapporteurs LGBT compte un membre du personnel, parfois deux, si le rapporteur a la chance d’avoir un boursier ou un stagiaire cette année-là. Pourtant, le « rapporteurship » a 35 pays à couvrir (les États-Unis et le Canada inclus), chacun d’entre eux avec une réalité radicalement différente.

Pendant ce temps, les organisations conservatrices ont rassemblé des ressources sans précédent et orchestrent une réaction puissante et coordonnée dans toute la région. Au cours des trois dernières années seulement, ils ont réussi à empêcher une réforme présidentielle de reconnaître l’égalité du mariage à l’échelle nationale au Mexique ; ils ont fait dérailler un programme d’études inclusif LGBT au Pérou ; et plus récemment, ils ont utilisé des campagnes trompeuses en Equateur, au Chili. et l’Uruguay pour lancer une défense de la famille dite traditionnelle contre ce qu’ils appellent « l’idéologie du genre ». Les droits des LGBT ont également été soumis à un examen sévère l’année dernière au Brésil , où un juge a levé une interdiction de « conversion » et au Chili , où le projet de loi sur le mariage homosexuel est resté stagnant au Congrès.

L’Amérique latine est à un point de basculement délicat. Les progrès significatifs qui ont été réalisés au cours de la dernière décennie pourraient facilement être perdus si la région tombe dans la complaisance. Les défenseurs des droits des personnes LGBT travaillent dur pour empêcher les échecs, mais ils ne peuvent pas le faire seuls. Ils ont le courage, la volonté et l’inspiration, mais ils n’ont pas les compétences de plaidoyer, les ressources financières et la reconnaissance de la marque que seules les organisations internationales peuvent créer et maintenir.

Le timing est juste. Début janvier, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a publié un avis consultatif historique qui signale la possibilité de reconnaître l’égalité du mariage et la reconnaissance légale du genre en vertu de la Convention américaine des droits de l’homme.

Si le mouvement international des droits des LGBT soutient la région et construit des réseaux transnationaux robustes pour partager des informations, des ressources et des stratégies, non seulement la région sera-t-elle capable de dissuader d’éventuels reculs; il peut apparaître comme un exemple qu’il  pourrait y avoir un effet domino ailleurs dans l’hémisphère et partout dans le monde.

Nous devons commencer à nous soucier de l’Amérique latine. Nous devons cesser de penser que «assez bien» est assez bon pour les personnes LGBT dans la région. Et nous devons le faire maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

DANIEL BEREZOWSKY est un avocat LGBT de Mexico. Il est titulaire d’une bourse de la Fondation HBO Point et poursuit actuellement une maîtrise en affaires internationales à l’Université Columbia. Pendant ses études, Daniel a été interne à la Commission interaméricaine des droits de l’homme et à la division des droits LGBT de Human Rights Watch.

 

 

/sturb.com/

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Le Premier ministre se veut clair : «L’homosexualité ne sera jamais officialisé au Sénégal »

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Le Premier ministre se veut clair : «L’homosexualité ne sera jamais officialisé au Sénégal »

Le Premier ministre est très en colère après avoir lu le rapport 2017 d’Amnesty international. Mahammad Boun Abdallah Dionne est d’avis que ce rapport n’est rien d’autre que le travail des politiciens encagoulés sous le couvert de la société civile. 

«Le Sénégal continue sa politique  de régression vis-à-vis des LGBT (Lesbiennes-Homosexuel etc.) », a-t-on écrit dans le rapport d’Amnesty international. 

Des révélations qui n’enchantent guère le Premier ministre qui considère que ce rapport est très critique. Selon lui, «Il y a des politiciens encagoulés sous le couvert de la société civile qui attaquent le gouvernement de Macky Salle». 

«Ils veulent casser notre société et on ne l’acceptera pas comme le Président Macky Sall a eu à le récuser ici au Président Obama» a-t-il déclaré. 
  
 Poursuivant, il a précisé que : «le Sénégal n’a pas reculé en matière de droits humains mais ce sont les homosexuels qui ne se retrouvent pas dans cet environnement». 

Mahammad Boun Abdallah Dionne  de rappeler à la l'occasion d'une rencontre politique à Gossas que : «le Président avait raison de dire ici que durant sa présidence jamais l’homosexualité ne sera officialisée dans ce pays». 

«Ceux qui écrivent maintenant cela pour nous critiquer, qu’ils continuent de critiquer. Nous, nous sommes dans l’action», a-t-il lancé. 

 

 

 

pressafrik.com

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