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VACANCIERS HOMOPHOBES DÉNONCÉS APRÈS UN VOL D’ENFER

Publié le par justin

VACANCIERS HOMOPHOBES DÉNONCÉS APRÈS UN VOL D’ENFER

Trois Britanniques ont été inquiétés par la justice espagnole après avoir harcelé un couple gay à bord d’un vol pour la Grande-Canarie.

Les débuts de vacances gay-friendly ne l’ont pas été du tout, ce 8 février à bord d’un vol à destination de l’île espagnole de Grande-Canarie. Dans l’avion qui avait décollé d’East Midlands (GB), trois passagers britanniques s’en seraient pris à un couple gay. Les deux hommes auraient fait l’objet d’insultes et de moqueries incessantes durant les quatre heures de vol, qui se seraient poursuivies jusque dans le terminal.

Au lieu d’aller récupérer leurs bagages, les deux victimes sont allées tout droit à la Guardia Civil, qui les a aidées à identifier le trio.

 

Trois suspects, âgés de 25 à 28 ans, ont été cueillis le lendemain à leur hôtel de Playa del Inglés, et placés en détention pour «discrimination basée sur l’orientation sexuelle» par un juge de Telde. L’affaire a été toutefois classée pour manque de preuves, a rapporté hier le quotidien local «La Provincia».

 

http://360.ch

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SUISSE YVERDON UNE BOÎTE GAY DANS LE VISEUR DU COUPLE DE JIHADISTES ROMANDS

Publié le par justin

SUISSE YVERDON UNE BOÎTE GAY DANS LE VISEUR DU COUPLE DE JIHADISTES ROMANDS

L’amie d’un suspect suisse détenu en France a reconnu avoir évoqué avec son compagnon l’idée d’attaques terroristes sur sol helvétique. Rien de concret, assure-t-elle.

Un couple d’Yverdon songeait à faire dérailler des trains ou à attaquer un club accueillant des soirées gay en Suisse. C’est ce qu’a révélé l’émission de la télévision alémanique SRF «10 vor 10». L’homme, un Suisse d’origine balkanique de 27 ans, est actuellement détenu en France. Depuis l’attaque du Pulse, à Orlando (USA), en juin 2016, les établissements gay ont été plusieurs fois cités comme possibles cibles d’attentats. Un projet de ce type aurait été déjoué à Paris en août dernier.

La jeune femme, une Colombienne convertie à l’islam, est en instance d’expulsion. Interrogée par SRF, elle a assuré que les projets d’attaque étaient des paroles en l’air: «C’est toujours resté au niveau de la discussion, ce n’est jamais allé plus loin». Selon la «NZZ am Sonntag», son compagnon prévoyait toutefois de passer à l’action avec une attaque à la voiture folle à Nice, sur le modèle de l’attentat du 14 juillet 2016.

 

«Cerveau» recherché
Le Vaudois ferait partie d’une cellule jihadiste franco-suisse impliquant une dizaine d’individus. Celle-ci aurait été dirigée par un autre Suisse, également âgé de 27 ans, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international après avoir séjourné en Syrie dans les rangs du groupe Etat islamique.

 

http://360.ch

 

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#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

Publié le par justin

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

L’homosexualité est toujours pénalisée dans plus de 70 pays. L’obstination de ces gouvernements à nous considérer comme des criminels conduit à la violence, la torture et les assassinats. Certains pays ont bien avancé sur le chemin de l’égalité, mais est-ce la véritable égalité quand le reste de notre communauté est criminalisée?

Nous devons faire mieux pour notre communauté et nous devons travailler activement à éradiquer les lois qui pénalisent les personnes LGBT. Hornet lance la campagne Dépénaliser LGBT (Decriminalize LGBT) afin de faire connaître ces loins et de soutenir ceux qui travaillent à les faire tomber.

Notre communauté doit appeler à la fin de la pénalisation des personnes LGBT dans le monde entier, parce que les droits LGBT sont des droits humains. Si nous travaillons ensemble à faire de ce sujet une priorité, nous pouvons avoir un impact sur la vie des personnes LGBT dans les quatre coins de la planète.

Cette campagne n’est que le premier pas vers la fin de ces lois scélérates et pour meilleure protection des personnes LGBT.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

Jetez un oeil à cette carte de la pénalisation, conçue par l’ILGA, l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association. Ces lois touchent des millions de personnes. Beaucoup de gouvernements nous traitent toujours comme des criminels, même si la loi ne dit rien sur le sujet.

Pour beaucoup d’entre nous, la pénalisation n’est pas un concept abstrait. Les gouvernements pénalisent les séropositif, les travailleurs du sexe. Mais nous ne sommes pas des criminels.

Notre capacité à avoir le contrôle de nos corps, exprimer notre genre et jouir de notre sexualité sont fondamentales à notre humanité. En être dépossédés nous enlève une partie importante de nous, et de telles lois contraignent de nombreuses personnes à vivre à la marge, devenant ainsi vulnérables à la violence et l’extorsion.

Les politiques homophobes et transphobes ont progressé l’année dernier.

En Indonésie, la police a battu et humilié publiquement des femmes trans.

L’Egypte continue à harceler et arrêter les gays.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

En Tchétchénie, des gays ont été torturés, emprisonnés et tués par le gouvernement — le même qui refuse de reconnaître l’existence des gays.
Mais ce ne sont que quelques exemples. La violence et le harcèlement se poursuivent, sans faire la une des journaux. C’est ce que nous devons changer.

Dépénaliser LGBT doit devenir un sujet central. Il ne suffit pas de demander aux autorités si elles soutiennent les droits LGBT. Il faut aussi leur demander ce qu’elles font pour démanteler les lois anti-LGBT. Cela ne suffit pas qu’une organisation se dise LGBT et continue à faire des affaires avec des pays qui pénalise l’homosexualité et l’identité de genre.

Nous pouvons aussi faire davantage et soutenir le travail de nos partenaires dans le monde. ILGA Pan Africa est en première ligne pour construire un mouvement africain unifié tout en plaidant pour la protection des personnes LGBT. Dans tout le continent, la haine anti-LGBT a progressé, dans des lieux où les chrétiens fondamentalistes américains sont souvent à la manoeuvre. Non seulement les militants locaux doivent se confronter à des gouvernements hostiles, mais ils doivent en plus subir l’influence de puissants éléments étrangers.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

La pénalisation des personnes LGBT a un impact profond sur l’épidémie de VIH, par ailleurs. Ce type de lois empêche les personnes d’accéder au dépistage, aux traitements et à la prévention. Il est impossible d’avoir un bon aperçu de l’épidémie et de son impact chez les gays, s’il est illégal pour un homme de dire qu’il couche avec des hommes.

L’association MSMGF effectue un gros travail pour permettre un meilleur accès à la prévention et aux traitements.

Son article, publié récemment, montre comment les programmes globaux peuvent avoir une influence sur les lois homophobes. Des programmes et des institutions qui ont de l’argent et du pouvoir peuvent influencerons les politiques si ils décident de donner la priorité aux personnes LGBT.

Les lois anti-LGBT sont inhumaines et injustes. Nous pouvons construire une coalition de militants, de sociétés civiles, et d’entreprises pour demander aux gouvernements de rendre des comptes, changer les lois et sauver des vies. Nous devons nous investir pour les personnes LGBT et défendre les droits humains. Dépénalisons les lois anti-LGBT maintenant. Cliquez ici pour soutenir la campagne sur Facebook et Twitter.

/hornet.com

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L'homophobie pourrait bientôt être punie comme le racisme en Suisse

Publié le par justin

L'homophobie pourrait bientôt être punie comme le racisme en Suisse

En Suisse, l'homophobie pourrait bientôt être poursuivie comme le racisme. La motion du conseiller national valaisan Mathias Reynard a passé le cap de la commission des affaires juridiques. Les infractions seraient poursuivies d'office.

L'homophobie devrait être combattue en Suisse au même titre que le racisme. Par 14 voix contre 10, la commission des affaires juridiques du National maintient son projet visant à compléter la norme pénale antiraciste en ce sens. La droite s'y oppose.

La commission doit encore adopter son rapport explicatif. Elle souhaite y remplacer le terme "transexualité" par "transidentité", et "intersexualité" par "intersexuation", a-t-elle communiqué vendredi.

Lacune dans la loi

La législation actuelle ne permet pas de s'attaquer aux propos homophobes exprimés en termes généraux, comme "tous les homos dans des camps". Le Tribunal fédéral refuse la qualité pour agir aux associations de protection des droits des personnes homosexuelles dans le domaine des infractions à l'honneur.

Un gay ou une lesbienne ne peut pas non plus se prévaloir d'une infraction à l'honneur à son encontre lorsque des propos homophobes sont proférés envers la communauté homosexuelle. Le projet de la commission, issu d'une initiative de Mathias Reynard (PS/VS), propose de compléter la norme antiraciste en y ajoutant l'orientation sexuelle et l'identité du genre.

Ce dernier critère permettra d'inclure les "trans" et les personnes au sexe non déterminé. Ces personnes sont en effet souvent confrontées aux mêmes actes haineux ou discriminatoires que les gays, les lesbiennes ou les bisexuels. Les déclarations et les actes visant des préférences sexuelles pathologiques comme la pédophilie ne seront pas concernés par le projet.

La droite s'oppose à cette adaptation de la norme antiraciste. Selon le PLR, le code pénal offre une protection suffisante en matière d'atteinte à l'honneur ou à l'intégrité physique. Pour l'UDC, une inscription de l'homophobie dans le code pénal conduirait à prendre en considération "chaque groupe reconnu comme non majoritaire" et à lui façonner une loi ad hoc pour le protéger.

 

 

.arcinfo.ch

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Grande Bretagne : nouvelle attaque homophobe

Publié le par justin

Grande Bretagne : nouvelle attaque homophobe

Trois personnes ont été grièvement blessées après avoir été victimes d’une agression à Blackpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le week-end dernier.


Joe Clarke, 22 ans, et ses deux amis, Summer Tarrant 20 et David Westworth, 24 ans, ont été violemment attaqués alors qu’ils revenaient d’une soirée.


Le samedi 17 février, vers 17 h 30, heure locale, la police a déclaré que le trio avait été victime d’abus homophobes


Le jeune homme a raconté comment il avait été battu et perdu connaissance avant que l’un des agresseurs ne commence à « piétiner » sa tête.


Joe Clarke a déclaré qu’il ne se sentait plus en sécurité dans sa ville natale: «Nous sommes allés en soiré après le travail. J’étais presque arrivé à la maison quand un homme a crié des insultes homophobes.»


«J’ai été frappé par un homme  et je suis tombé par terre inconscient».
«Mes amis m’ont dit qu’un homme m’avait frappé à la tête. Ça a été vraiment douloureux. Je ne veux pas vivre près de là où c’est arrivé « , a-t-il déclaré à Fleetwood Today .


Summer Tarrant a raconté comment elle a été laissée impuissante et «brisée» après avoir été frappée au visage et frappée au sol.
Pendant ce temps, l’ami de Clarke, David Westworth, a déclaré: Nous étions tous sortis et avons passé une excellente soirée en ville. Nous retournions chez Joe quand ces hommes ont commencé à nous injurier .Ils marchaient vers nous et j’ai essayé de leur parler et j’ai été frappé à la bouche et frappé au visage.»


«Je suis tombé par terre et ils m’ont donné des coups de pied dans les côtes et m’ont frappé partout. J’étais allongé sur le sol,  en essayant de protéger ma tête et mon visage avec mes bras. C’était horrible.


Quand j’ai réussi à m’asseoir, je pouvais voir Joe couché inconscient avec du sang qui coulait sur son visage», précise-t-il.
À la suite de l’attaque, un porte-parole de la police a déclaré: On pense que les délinquants sont des hommes dans la mi-vingtaine.
Les victimes ont subi de nombreuses blessures et ont été soignées à l’hôpital Victoria de Blackpool. Nous croyons que c’est une attaque isolée et non provoquée.

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Cette marque de costumes est vivement critiquée parce qu'elle met en scène des couples homosexuels

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Cette marque de costumes est vivement critiquée parce qu'elle met en scène des couples homosexuels

 Un progressisme qui ne plaît pas à tout le monde. Depuis qu'elle a dévoilé sa collection printemps-été 2018, ce mardi 20 février, la marque de costumes néerlandaise Suitsupply est sous le feu des critiques. La raison? Des gens n'apprécient pas qu'elle ait choisi des couples homosexuels dans sa dernière campagne publicitaire.

 

Cette dernière s'intitule "Find your perfect fit" (en français, "trouvez votre coupe parfaite"). La série de clichés montre des hommes qui se caressent, qui se tiennent les mains ou qui se regardent dans les yeux. L'une des photos met en scène deux mannequins en train de s'embrasser dans une pose lasciv

Même si beaucoup de personnes ont été très heureuses de découvrir ces clichés, pour les détracteurs de la marque, ça passe beaucoup moins. Des nombreux clients se sont sentis "offensés" par la campagne publicitaire et demandent même son retrait

"Quelle campagne dégoûtante! Je n'achèterai plus jamais de costumes là-bas!"

"Suitsupply débarque avec une nouvelle campagne publicitaire pas si horrible, qui célèbre les couples gays, et les gens sont livides. Certains mecs ont peur d'avoir l'air gay en portant des costumes de la marque."

 

"C'est le dernier centime que je vous verse. Cette propagande n'est même pas une publicité pour des costumes. Vous ne pouvez même pas voir la coupe et l'autre homme porte une tenue mal élaborée avec un pantalon à cordons. Il y a plus de gens écœurés par ça que des personnes qui vont adhérer à ce dogme gauchiste."

La campagne a été diffusée dans les 91 boutiques que compte la marque à travers le monde. Réputée pour ses costumes abordables, Suitsupply l'a aussi partagée sur les réseaux sociaux. D'après Business Insider, plus de 12.000 utilisateurs d'Instagram se sont désabonnés du compte de l'enseigne après la publication des clichés.

Le fondateur de la marque Fokke de Jong s'était exprimé avant le lancement de la campagne pour justifier son choix artistique: "L'attraction entre deux personnes fait partie intégrante de la publicité dans la mode." Même s'il évoque ne pas vouloir cibler commercialement la communauté gay, il juge que la mise en scène de l'attirance entre deux hommes est un parti pris pertinent pour l'image de l'enseigne.

Toutefois, ce dernier s'attendait parfaitement à recevoir des remarques de ce genre. "Nous pensons qu'il y a un potentiel à tirer d'un impact négatif, en particulier dans les pays où nous avons une présence significative, connus pour avoir des points de vue contrastés", explique Fokke de Jong, qui souhaite à sa marque plus de diversité.

Ce n'est pas la première fois que Suitsupply fait réagir. Comme le rappelle laBBC, l'entreprise a été fortement critiquée, en 2016, pour des publicités jugées sexistes. On pouvait y voir des hommes en train de jouer sur des femmes géantes, à moitié habillées. Au mois d'avril 2010, on avait demandé à la marque de costumes de retirer des affiches "érotiques" de ses vitrines dans un centre commercial de Londres.

Il ne s'agit cependant pas de la première marque à afficher son soutien pour la cause homosexuelle. Récemment, l'enseigne de luxe britannique Burberry avait décliné son fameux motif tartan aux couleurs de l'arc-en-ciel, un symbole de la communauté LGBT, à l'occasion de la Fashion Week de Londres, qui s'est déroulée au mois de février.

Ce n’est pas la première fois que Suitsupply fait réagir.
Comme le rappelle la BBC, l’entreprise a été fortement critiquée, en 2016, pour des publicités jugées sexistes. On pouvait y voir des hommes en train de jouer sur des femmes géantes, à moitié habillées. Au mois d’avril 2010, on avait demandé à la marque de costumes de retirer des affiches « érotiques » de ses vitrines dans un centre commercial de Londre

huffingtonpost.fr/

 

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Une entreprise de mode appartenant à des musulmans présente un hijab LGBTQ

Publié le par justin

Une entreprise de mode appartenant à des musulmans présente un hijab LGBTQ

Une maison de couture musulmane a lancé un hijab aux couleurs du drapeau de la fierté LGBT à l'occasion du Mardi Gras de Sydney, une des plus grandes manifestations LGBT au monde.

La société australienne MOGA avait déjà présenté un foulard arc-en-ciel en soutien au mariage homosexuel, lors du scrutin national sur la question de l'année dernière.

Le foulard fait son retour pour célébrer la plus grande manifestation de la fierté LGBT en Australie, le Mardi Gras de Sydney.

Une entreprise de mode appartenant à des musulmans présente un hijab LGBTQ

L'entreprise a expliqué: «Nous voulions célébrer la diversité de nos fans, qui vont des musulmanes porteuses de hijab branchées aux festivaliers en passant par les drag queens, qui adorent tous nos designs audacieux et colorés».

Pour MOGA, la parade LGBT doit être ouverte à "tous les gens, quelle que soit leur race, leur sexe ou leur sexualité", "tous sont égaux et sont les bienvenus".

Lors de la campagne du référendum sur le mariage gay en Australie, la société avait déclaré qu'elle était fière d'exprimer son soutien à l'égalité des mariages en Australie avec sa création.

«Nous avons conçu cette écharpe à rayures arc-en-ciel en l'honneur de la force, de la bravoure et de l'esprit d'inclusion de la communauté LGBT», avait affirmé la marque.

Le directeur artistique Azahn Munas et l'ambassadrice de la marque Kalida Edwards en avait envoyé un exemplaire à l'ancien Premier ministre Tony Abbott, opposant virulent à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.

L'agence AFP

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Dans l'Iowa, les conservateurs veulent retirer les livres LGBTQ de la bibliothèque

Publié le par justin

Dans l'Iowa, les conservateurs veulent retirer les livres LGBTQ de la bibliothèque

La petite ville d’Orange City, dans l'État de l'Iowa, se déchire autour des collections de la bibliothèque publique : environ 300 personnes se sont rassemblées autour du révérend de l'église presbytérienne, Sacha Walicord, pour exiger le retrait d'ouvrages abordant l'homosexualité ou la transsexualité des collections de l'établissement. Bien entendu, les militants mettent en avant des valeurs religieuses et morales pour justifier leur charge.

 

Une centaine de personnes, parmi les 300 signataires d'une pétition réclamant le retrait des livres LGBTQ de la bibliothèque d'Orange City, se sont retrouvées à l'occasion d'une réunion du conseil d'administration de l'établissement de lecture publique de la ville, ce mardi 20 février. Menées par le révérend Sacha Walicord, elles ont dénoncé une politique documentaire qui chercherait à « imposer un programme ».

 

Le programme, selon ces militants et les quelque 300 personnes qui ont apposé leur signature sur une pétition intitulée « Des documents qui font la promotion des homosexuels et des transgenres à la bibliothèque ! Certains destinés aux enfants du primaire, payés avec vos impôts ! », n'est rien de moins que la perversion de la jeunesse de la ville.

 

Sur le tract distribué pour accompagner la pétition apparaissent deux ouvrages, Two Boys Kissing de David Levithan, ainsi que Morris Micklewhite and the Tangerine Dress, de Christine Baldacchino, qui raconte l'histoire d'un petit garçon qui aime porter une robe. On trouve également sur ce tract différentes citations, tirées de la Bible ou d'études sociologiques, pour stigmatiser les personnes homosexuelles et transgenres.

 

Le tract réclame avant tout que les documents LGBTQ soient séparés du reste des collections, une ségrégation documentaire qui paraît assez difficile à mettre en place. Les signataires demandent également qu'un système de notation des livres fasse son apparition, pour évaluer les ouvrages de la bibliothèque, mais aussi que l'équipe attende l'aval des usagers avant de faire une acquisition de document LGBTQ, ou ce que les militants désignent comme tel...

 

Les archives du plus vieil hebdomadaire
américain LGBTQ numérisées

Pour le moment, l'équipe de la bibliothèque tient bon, et reste soutenue par une bonne partie de la ville. « Personne n'oblige quelqu'un [à consulter ces documents] », souligne ainsi Sue Kroesche, qui a dirigé la bibliothèque d'Orange City il y a quelques années.


via 
Des Moines Register
actualitte.com

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Au moins six ou sept élèves du conservatoire de Tours auraient été agressés sexuellement par un enseignant

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Au moins six ou sept élèves du conservatoire de Tours auraient été agressés sexuellement par un enseignant

Le procureur de la République de Tours confirme, mercredi midi, que six ou sept élèves du conservatoire national de musique de Tours auraient été victimes des agissements d'un pédophile présumé. L'homme est un des deux chefs de choeur.

France Bleu Touraine vous l'a révélé mercredi matin : un des deux chefs de choeur du conservatoire national de musique de Tours a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles. Il a été interpellé samedi dernier.

Un homme d'une soixantaine d'années qui jouissait d'une certaine aura auprès des élèves et de leurs parents. 

Les faits se seraient déroulés durant au moins trois ans. Les victimes sont uniquement des élèves garçons, âgés de 13 à 16 ans. A chaque fois, les agressions ont eu lieu lors de week-ends à Paris organisés par cet homme, pour deux ou trois élèves qu'il emmenait voir des concerts. 

Il proposait aux élèves de prendre des gélules de sa fabrication, mélange d'anxiolytiques et de somnifères

A chaque fois, aussi, il proposait aux élèves de prendre une gélule "par prévention, pour se détendre". Fin janvier, un participant a trouvé ça louche et a donné l'alerte, comme l'explique Jean Luc Beck, le procureur de Tours : "un élève a gardé la pilule et prévenu ses parents. La police a été saisie, et quand on a analysé la gélule, on a vu qu'elle contenait des anxiolytiques et des somnifères. A partir de là, on ne pouvait être que surpris et avoir des doutes sur le pourquoi de l'administration de ces gélules qu'il fabriquait lui-même".

Il ne nie pas la matérialité des faits, mais il indique qu'il n'a jamais véritablement usé de contrainte. Les parents étaient fort surpris car ils lui faisaient totalement confiance".

L'homme mis en examen risque jusqu'à 20 ans de prison, pour viols aggravés. Il a été interpellé samedi dernier, dans la matinée, alors qu'il devait repartir pour un week-end à Paris avec des élèves. Les enquêteurs n'ont pas voulu risquer qu'il y ait une nouvelle victime. Sa femme et ses enfants n'étaient pas au courant de ses penchants homosexuels.

Le maire de Tours donne une conférence de presse sur le sujet cet après-midi, car l'affaire suscite évidemment une vive émotion.

 

.francebleu.fr

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L’homosexualité peut justifier un renvoi de l’armée selon la justice turque

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L’homosexualité peut justifier un renvoi de l’armée selon la justice turque

La Cour constitutionnelle turque a publié au journal officiel sa décision du 29 novembre 2017 qui déclarait conforme à la Constitution la loi qui permet d’expulser de l’armée les personnes ayant des “relations contre-nature”.

La Cour de cassation militaire avait saisi la Cour constitutionnelle dans une affaire impliquant un soldat renvoyé à cause de son homosexualité.

L’article 153 du code militaire dispose en effet que “le mariage avec une personne aux moeurs légères, le concubinage et les relations contre-nature sont sanctionnés par la radiation”.

“La disposition qui prévoit la radiation de l’armée sous prétexte de comportements sexuels, qui relèvent du domaine le plus intime de la vie privée, repose sur un but légitime dans la mesure où elle permet la protection de la discipline militaire et vise à la continuité du service public”, a déclaré la Cour.

Une décision contraire à la CEDH

Les juges ont estimé que les militaires pouvaient être soumis à un régime plus strict par rapport aux civils. Ainsi, “la disposition (…) ne contredit pas les exigences d’une société démocratique” ni le principe d’égalité. Elle est limitée et proportionnée, a tranché la juridiction.

Le vice-président de la Cour, Engin Yildirim, professeur de droit, a rédigé une opinion dissidente de 22 pages.

“La qualification des relations homosexuelles de ‘contre-nature’ contredit les développements actuels dans le domaine des droits de l’homme”, a estimé Yildirim avant d’indiquer que cette conception était contraire aux engagements internationaux et à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.

“Si on prétend que la présence d’homosexuels au sein de l’armée présente un risque à la discipline militaire et à ses capacités opérationnelles, il faut en établir des preuves concrètes”, a-t-il ajouté.

 

 

 

.turquieplus.fr

 

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Matthieu Delormeau victime d'insultes homophobes : Il porte plainte !

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Matthieu Delormeau victime d'insultes homophobes : Il porte plainte !
Le chroniqueur de "TPMP" a (encore) été la cible d'attaques...

D'après les informations de nos confrères de Closer, Matthieu Delormeau aurait été victime d'insultes homophobes. Décidé à réagir, le chroniqueur de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste (C8) aurait saisi la justice et porté plainte.

La scène se serait déroulée vendredi 16 février 2018 aux alentours de 13h30, rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement de Paris. L'animateur de 43 ans aurait été la cible d'attaques verbales à caractère homophobe de la part d'un chauffeur de taxi, alors qu'il se rendait à la direction générale de la sécurité civile de la gestion de la crise, dans le 16e arrondissement de la capitale.

Dans la soirée de lundi 19 février 2018, toujours selon nos confrères, Matthieu Delormeau se serait rendu au commissariat de ce même arrondissement, où sa plainte aurait été déposée. Contacté par Closer ce mardi 20 février, l'ancien animateur de NRJ12 n'a pas souhaité s'exprimer.
 
Mais comme il l'a lui-même indiqué sur son compte Twitter, Matthieu Delormeau sera bel et bien présent sur le plateau de TPMP dès 19h05. L'occasion pour lui de confirmer ou non ces informations. Affaire à suivre...
 
 
Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'il est attaqué sur sa sexualité. En octobre dernier, l'ancien acolyte d'Énora Malagré révélait sur Twitter être victime d'homophobie. Alors qu'il annonçait avec enthousiasme qu'il roulerait désormais en scooter, Matthieu Delormeau avait pris soin de rassurer ses fans, précisant : "Promis je vais faire attention." En commentaire, un internaute l'avait attaqué : "Un PD de moins, on s'en fout." "C'est chouette les réseaux sociaux !
Maintenant certains souhaitent ma mort
 
purepeople.com

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Un élu francilien porte plainte contre un site d’extrême droite après des insultes homophobes

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Un élu francilien porte plainte contre un site d’extrême droite après des insultes homophobes

Haine.

«Sympa de découvrir comment la fachosphère (le site reseaulibre.org en l'occurrence) parle de toi suite au jugement du tribunal administratif de Paris d'annuler la décision de Valérie Pécresse privant les sans-papiers de la réduction sur leur pass Navigo... C'est hard mais autant que tout le monde sache ce qu'on se prend (et vue la fin du texte, ce qu'on risque...) quand on se bat pour les plus précaires et pour les migrants.» Elu au conseil régional d'Ile-de-France, Pierre Serne a fait l'objet d'une publication aux relents homophobes sur un site d'extrême droite, écrits qui l'ont poussé à porter plainte, avec insistance, lundi au commissariat de Montreuil pour «menaces à raison de l'orientation sexuelle».

L'élu écologiste et ouvertement gay, administrateur d'Ile-de-France Mobilités, s'est en effet récemment mobilisé contre la suppression par la droite de l'aide au transport pour les bénéficiaires de l'Aide médicale d'Etat (Ame), une décision cassée par le tribunal administratif fin janvier. Contacté par Libération, il confirme depuis avoir reçu le soutien de plusieurs élus écologistes régionaux et nationaux, de plusieurs députés ainsi que du vice-président chargé des transports à la région, Stéphane Beaudet.

.liberation.fr

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Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention

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Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention
Un journaliste homosexuel du média indépendant russe Novaïa Gazeta menacé d'expulsion vers l'Ouzbékistan, où il dit avoir été torturé, a quitté jeudi la Russie vers l'Allemagne après plus de six mois en rétention, selon son rédacteur en chef.
 
Arrêté en août par la police russe lors d'un contrôle d'identité, Ali Ferouz avait été placé en centre de rétention administrative et condamné à être expulsé vers l'Ouzbékistan.
 
Après l'annulation par la Cour suprême de cette décision, la justice russe lui avait accordé début février le droit de quitter la Russie par ses propres moyens.
 
"Ali Ferouz est dans l'avion et doit s'envoler d'une minute à l'autre pour l'Allemagne, accompagné par un avocat, un ami et un représentant de la Croix-Rouge", a indiqué à l'AFP Dmitri Mouratov, rédacteur en chef de Novaïa Gazeta après que le journaliste eut franchi les contrôles de sortie du territoire.
 
Son départ de la Russie a été rendu possible grâce "au travail accompli par la déléguée pour les droits de l'homme (auprès du Kremlin, ndlr), Tatiana Moskalkova", s'est-t-il félicité.
 
De nationalité ouzbèke, Ali Ferouz, de son vrai nom Khoudoberdi Nourmatov, est né en Russie où il a vécu jusqu'à ses 17 ans avant d'aller vivre en Ouzbékistan, selon l'ONG Amnesty International.
 
Le journaliste a quitté précipitamment le pays en 2009, après avoir été "détenu et torturé", selon Novaïa Gazeta. Il disait craindre d'être à nouveau torturé s'il était forcé de retourner en Ouzbékistan, notamment en raison de son homosexualité et de ses activités de militant en faveur des droits de l'homme.
 
Ali Ferouz avait perdu son passeport ouzbek en 2012, qu'il ne pouvait pas renouveler sans se rendre en Ouzbékistan, d'après Novaïa Gazeta. Il avait déposé en 2014 une demande d'asile en Russie, qui lui avait été refusée.
 
(Source AFP)

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"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

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"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Frédéric Hay, président de l'association Adheos, a dénoncé lundi sur franceinfo l'attitude de plus en plus dure de l'État tunisien à l'égard des homosexuels tunisiens, mais aussi étrangers.

Deux couples binationaux ont dû fuir la Tunisie en raison de leur homosexualité, a rapporté lundi 19 février France Bleu La Rochelle. Christophe et Mehdi, Français et Mauricien, ainsi que Thierry et Yoan, Français et Tunisien, ont quitté précipitamment il y a quelques mois le pays où ils étaient installés, alors qu'ils étaient sur le point d'être arrêtés par la police. Pour Frédéric Hay, président de l'association Adheos (Association d'aide de défense homosexuelle pour l'égalité des orientations sexuelles), invité lundi de franceinfo, ces vagues d'arrestations ont pour but de cacher les grandes difficultés économiques de la Tunisie.

franceinfo : La situation des homosexuels en Tunisie est-elle de plus en plus dangereuse ?

Frédéric Hay : Tout à fait. On savait que c'était une politique gouvernementale dirigée essentiellement contre les gays tunisiens. Il y a déjà eu plus de 21 meurtres et plus de 400 arrestations de gays, et surtout des centaines de violences et d'agressions sur des gays tunisiens. Mais on n'avait pas connaissance de tels agissements sur des ressortissants français ou européens. Il s'avère d'après nos informations que ça change. D'autres couples binationaux avant ces couples rochelais ont été victimes de ces mêmes menaces et de ces mêmes extorsions de fonds, puisqu'ils doivent tout lâcher du jour au lendemain. C'est une véritable chasse organisée par l'État tunisien. C'est une politique qui vise à cacher un peu le naufrage économique de la Tunisie. Demain on peut s'interroger sur la chasse aux laïcs, aux démocrates ou aux femmes.

Quels sont les motifs légaux d'arrestation ?

L'article 230 du code pénal qui criminalise l'homosexualité d'une manière générale, comme dans plus de 70 pays dans le monde. Cette base sert à tous les chantages, il y a une véritable insécurité en Tunisie. La religion pose question aussi puisqu'il y a une radicalisation religieuse en Tunisie, avec des imams qui publiquement incitent, comme Daech, à tuer, lapider et jeter les homosexuels des toits.

Est-ce quelque chose qui est monnaie courante ?

Oui, et ce sont les mêmes imams que nous avons dénoncé aux autorités françaises pour leur interdire le territoire français et l'espace Shengen. J'attends toujours une réponse des autorités françaises, car ce sont des personnes qui ont des visas, qui voyagent tranquillement, certains vont voir leurs filles qui étudient à Paris. On n'a aujourd'hui aucune réponse officielle quand on signale des imams radicalisés qui appellent au meurtre d'homosexuels, ils sont toujours autorisés à venir en France. Et on n'a pas non plus de réponse vis-à-vis de l'accompagnement des victimes de tous ces agissements.

 

 

.francetvinfo.fr

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Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

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Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Deux couples homosexuels franco-tunisien et franco-mauricien ont dû fuir la Tunisie, pour se réfugier à La Rochelle. Ils redoutaient d'être arrêtés et emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle. 

Il ne fait visiblement pas bon d'être homosexuel en Tunisie ces jours-ci. Christophe et Mehdi d'un côté, Thierry et Yoan de l'autre, sont deux couples homosexuels, binationaux, Français et Mauricien pour l'un, Français et Tunisien pour l'autre. Ils tenaient un hôtel à Carthage au nord de Tunis, où les deux amis français s'étaient installés il y a 4 ans. Ils ont dû fuir la Tunisie il y a quelques mois parce qu'ils étaient sur le point de se faire arrêter pour leur homosexualité, rapporte lundi 19 février France Bleu La Rochelle.

Une enquête sur dénonciation

En octobre 2017, à Tunis, le consulat de France convoque Thierry. Le service juridique lui annonce qu'ils sont menacés, lui et son compagnon Yoan, mais aussi Christophe et Mehdi : "On allait être arrêtés très vite. Il fallait fuir la Tunisie très rapidement, pour éviter les arrestations de nuit parce qu'ils voulaient nous prendre sur le fait, en flagrant délit." 

Les couples apprennent qu'ils sont sur écoute depuis six mois, le temps de l'enquête pour prouver leur homosexualité. Christophe explique que "la Tunisie a mené cette enquête sur une dénonciation. Le consulat a confirmé qu'il y avait eu une dénonciation."

L'enquête est longue parce que les couples sont discrets. Ils ne sont par exemple jamais sortis main dans la main ou au restaurant, confie l'un d'eux."Non, on a toujours fait très attention, parce qu'il ne faut pas choquer la population. C'est quand même un pays où il y a des règles à respecter. On est étrangers."

Jusqu'à 3 ans de prison ferme encourus

La loi tunisienne est très intransigeante vis-à-vis des homosexuels. L'article 230 prévoit jusqu'à trois ans de prison ferme pour des actes homosexuels. Mehdi est le mari de Christophe. Étant Tunisien, il risquait un traitement plus dur, une "humiliation totale", explique-t-il. "Si on dit 'non je ne suis pas homo' juste pour se protéger, ils vont appliquer le test anal et c'est horrible. C'est-à-dire qu'on dirait qu'on se fait violer. La police va faire exprès de publier ça. À tes proches, à ta famille juste pour t'humilier." Mehdi est d'ailleurs inquiet pour sa famille restée sur place, qui pourrait subir des pressions.

Les couples ont donc fui en laissant tout derrière eux. Ils ont gagné la France par bateau. Ils sont allés à La Rochelle, dans la famille de Christophe, originaire de la commune. Selon eux, la France n'a rien fait, et ne fait rien pour les aider. Leurs compagnons souhaitent obtenir des papiers pour pouvoir travailler en France [comme les couples sont mariés, les conjoints ne sont pas expulsables]. Sur place, les couples expliquent que, depuis la chute de Ben Ali, les autorités tunisiennes organisent une véritable chasse aux homosexuels.

francetvinfo.fr/

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VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

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VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

Le court-métrage Ceci n’est pas une burqa a été sélectionné pour le Mobile Film Festival. Réalisé par Imad Fijjaj, il évoque un sujet sensible: la violence contre les gays au Maroc.

« Au Maroc, être gay, c’est avant tout vivre caché, mentir et jouer la comédie pour éviter les insultes, le qu’en dira-t-on, les persécutions et la prison. », est-il écrit dans la présentation de la vidéo.

Le court-métrage montre homme porter une burqa pour se protéger du regard des autres.

Alors qu’il rentre chez lui et nous révèle qu’il est en fait un homme, les plans sur lui sont entrecoupés par les images du lynchage d’un travesti (ou d’une personne trans?) à Fès en 2015, qui avaient beaucoup choqué au Maroc et à l’étranger.

« Ce sujet me touche vraiment. Vivre en cachette, c’est difficile pour n’importe quel être humain », a déclaré Imad Fijjaj au HuffPost Maroc. « Si tu es caché sous une burqa, personne ne te parlera, ne te frappera. Même sans, tu peux vivre normalement si tu es homosexuel, mais tu devras cacher ton homosexualité », ajoute-t-il.

Voir le court-métrage « Ceci n’est pas une burqa »

Depuis 2005, Le Mobile Film Festival « agit pour la détection et la promotion de nouveaux talents au travers l’organisation d’une compétition aux règles du jeu simples et ouverte au plus grand nombre: 1 mobile – 1 minute – 1 film »? Choisi par un jury de professionnels, le vainqueur reçoit une bourse de 15 000€ et l’accompagnement d’un producteur.

 

hornetapp.com

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Dans les backrooms des prisons australiennes

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Dans les backrooms des prisons australiennes

Le BDSM serait la pratique sexuelle prédominante dans les établissements pénitentiaires d'Australie.

Il y a un mois, dans une prison rurale, en Australie, un détenu a failli mourir à la suite de blessures volontaires infligées dans le cadre de jeux SM. Les autorités de la prison ont tenté de faire passer cet acte pour une tentative de suicide. Mais lorsque nous avons visité l’établissement, nos sources nous ont en effet révélé l'existence de pratiques BDSM. Selon les détenus que nous avons rencontrés, la pratique sexuelle prédominante dans les établissements pénitentiaires serait le sadomasochisme. 

Il est intéressant de noter qu'un rapport de l'université de Nouvelle Galles du Sud a révélé que seulement 2,5 % des rapports sexuels en prison sont exercés sous la contrainte. 30 000 préservatifs sont distribués chaque mois au sein du système carcéral australien, et tous ou presque seraient utilisés dans le cadre de relations consentantes. De plus, les détenus masculins auraient plus de partenaires sexuels et seraient plus actifs sexuellement en prison que l’ensemble de la population à l’extérieur.

Nous avons voulu savoir ce qui poussait ces détenus à pratiquer des formes extrêmes de sexualité en prison. Quatre d’entre eux ont accepté de prendre la parole.

Munz, 36 ans
Purge une peine de 11 ans pour vol à main armée

J’ai grandi avec mon oncle à Traralgon, dans l’État de Victoria. Dans les années 1980, il n’y avait que des terres agricoles là-bas. Mon daron nous a lâchés quand on était petits, mes frères et moi, alors mon oncle a pris le relai. On n’allait pas à l’école, on traînait autour de la maison.

Mon oncle a un peu merdé avec nous. Je n’ai pas envie de rentrer dans les détails, mais c'était un gros pochtron. Ma mamie a fini par nous sortir de là des années plus tard, quand on avait environ 15 ans. J'ai commencé à faire le con à l'école. J'ai eu quelques ennuis. J'étais attiré par les mecs et les filles, ça n'avait pas vraiment d'importance pour moi, même à l’époque. J'ai eu des moments difficiles dans mes relations. Quand j’ai été enfermé en prison, j’ai rencontré un Macédonien. On s’est vraiment bien entendu et, finalement, on a commencé à se brancher.

Il était vraiment intense, contrairement à moi qui avais toujours lutté avec ma sexualité. J’étais mal à l’aise à ce sujet. Il a pris le contrôle. À l'époque, je n'étais même pas sûr d’aimer ça. Il m'a aidé à y faire face. J'avais besoin que quelqu'un me prenne la main et me fasse aller de l'avant. Il m’attachait au lit et me donnait des coups de poing dans les côtes jusqu'à ce que je bande. Il me frappait dans le ventre jusqu'à ce que je manque d’air.

Parfois, il m'allongeait sur le lit, s’asseyait sur mon dos et enfonçait ses genoux dans mes épaules. Il m’étranglait avec une taie d'oreiller et s’enfonçait en moi aussi fort qu'il le pouvait. Il m'étranglait jusqu'à ce que je voie tout virer au jaune et que je sois à deux doigts de perdre connaissance. Parfois, j’avais juste envie de m'évanouir et qu’il m’utilise. Il invitait parfois un autre mec à faire des entailles le long de mes hanches avec un couteau qu'un autre détenu lui avait donné en échange d’une fellation. Souvent, la taie d’oreiller laissait des brûlures bizarres sur ma gorge, parce qu'il tirait fort avec sa main droite pour la faire coulisser. Mon corps mettait parfois des jours à se remettre. Mon partenaire est parti il y a environ un mois et, depuis, le temps passe lentement pour moi.

Christos, 34 ans
Purge une peine de 5 ans pour cambriolage aggravé

Quand j'ai été inculpé cette fois-ci, j'ai eu la chance d'être reclassifié dans une prison à sécurité minimale. Et j'ai rencontré quelqu'un qui avait grandi dans le même genre d’environnement que moi. Il est beaucoup plus âgé et plus lourd que moi. J'ai mûri assez tôt dans la vie. À cause des choses que j'ai vues. Je lui demandais de m'étouffer de tout son poids. Il m'a trouvé un job en cuisine. Je volais du papier d'emballage et il m'enveloppait avec de la tête aux pieds. Il coupait juste des trous près de ma bouche et mon nez. Je trouvais ça vraiment libérateur et épanouissant. Parfois, il invitait d'autres mecs qu’on connaissait pour que je leur fasse des fellations pendant que j'étais ligoté.

On avait un jeu à l'école. Tous les garçons pointaient une cible, la pourchassaient et lui sautaient dessus pour l’étouffer. J'ai toujours aimé ce jeu et c'est à peu près à ce moment-là que j'ai réalisé que je ne m'intéressais pas aux filles. Ce jeu m'excitait et j'y pensais beaucoup. Mais je ne l'ai jamais dit à personne – c'est difficile quand on a été élevé par des gens qui ne pensent qu’à l’héroïne.

Mes parents étaient tous les deux héroïnomanes quand j’étais au lycée. J’étais tout seul. Il y avait une boulangerie sur Nicholson Street qui vendait des sandwichs à un dollar. Chaque fois qu'ils nous envoyaient dans notre chambre et que ces sandwichs étaient empilés sur la table, on savait qu'ils avaient invité des potes et qu’ils allaient se droguer. On ne les a jamais vus se faire un fix ou quoique ce soit. Mon père a été emprisonné plusieurs fois. Ils ont fait de leur mieux pour nous éloigner de tout ce mode de vie, mais on comprenait la situation, même très jeunes. On était enfermé dans notre chambre et on s’ennuyait.

Matty C, 42 ans
Purge une peine de 9 ans pour trafic et blanchiment

Il est difficile de prendre son pied en prison. Ce n'est pas le genre de chose à laquelle vous pensez. Vous pensez juste à la façon dont vous avez atterri ici. Vous pensez à tout que vous auriez dû faire, et à tout ce que vous auriez pu faire différemment. Ensuite, vous blâmez les autres. Vous pensez que tout le monde est contre vous. Vous vous sentez seul. J'essayais vraiment de me concentrer quand je me branlais sous la douche. Je bandais mais rien ne marchait vraiment.

Avant la prison, je n’étais pas vraiment porté sur les trucs pervers. Je ne suis pas un type chelou qui regarde sa copine se faire démonter par ses potes et tout ça. Je ne suis pas gay. Un jour, je me suis vraiment senti frustré sous la douche, alors j'ai éteint l'eau froide pour ne laisser couler que de l'eau chaude. Ça a commencé à vraiment brûler. Et ça m'a vraiment fait décoller. Le plus chaud était le mieux. Quand on était enfermé la nuit, j’allumais parfois la bouilloire et je me branlais avec.

J’ai été en cellule avec un junkie de Frankston. Après quelques semaines à bavarder et à lui acheter autant de buep (buprénorphine) dans la cour que je pouvais, je lui ai demandé de me verser de l'eau bouillante sur la bite pendant que je me masturbais. Aucun de nous n’était gay. Mais c’était le seul moyen de me faire jouir. Ça m’excitait de ne pas savoir quand j'allais être brûlé. Ça me procurait des sensations dans l’estomac.

Ensuite, il allumait sa bouilloire pour qu’on puisse jouer avec les deux. Je me mettais à quatre pattes sur le sol et je commençais à me branler pendant qu'il me versait de l’eau bouillante dans le cul. J’imaginais que c'était la langue d'une femme. J’avais mal pendant plusieurs jours après ça, et un soir, j'ai eu plein de cloques dans l’anus alors mon camarade de cellule a versé de l'eau vraiment froide dessus. Le frisson était sensationnel.

Tarant, 28 ans
Purge une peine de 7 ans pour coups et blessures

En prison, il y avait un Italien qui me donnait de l'argent à chaque fois que je frappais son compagnon de cellule. Il m'avait dit que ce mec était informateur pour la police et avait dénoncé des potes à lui. Je ne le croyais qu’à moitié. Mais j'avais besoin d'argent et, surtout, j'en avais marre que ce soit ma mère qui alimente mon compte. On l’a coincé dans la cellule et je l’ai frappé au visage alors qu'il était assis sur le lit. Il a encaissé les coups sans broncher. Il aimait ça.

Je n’arrêtais pas de crier à l’Italien, « OK, ce connard a eu sa dose ! » mais il ne répondait pas. Au bout d’un moment, j’ai commencé à fatiguer. Je pèse 120 kg et ce con restait muet comme une carpe. Puis j’ai vu qu’il était dans l'embrasure de la porte, à côté de la douche, et qu’il se touchait la bite. Ça m’a un peu choqué.

Je l’ai recroisé dans la cour. Tout le monde le connaissait et il était très respecté. Alors à chaque fois que je le voyais, je lui faisais simplement un signe de la tête comme si de rien n'était. J'ai commencé à traîner avec des Asiatiques et je me suis remis à la méthamphétamine. J’ai fini par accumuler pas mal de dettes. L'Italien en a entendu parler et a proposé de me payer pour que je frappe des mecs pendant qu’il se branle. Je n'avais pas le choix.

L'Italien n'a jamais dit à personne ce qui s'était passé. En fait, il m'a même donné un peu de crédibilité. Vu que je venais de détruire le type dans la cellule pour lui, les gens ont commencé à penser que j'étais méchant. J'ai raconté la vérité à quelques personnes, mais ça arrive tout le temps en prison. Cet endroit est plein de malades.

Mahmood Fazal est sur Instagram.

Cet article a été initialement publié sur VICE Australie.

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

Le vendredi 16 février dernier, dans un billet de blog publié sur le site de Médiapart, Caroline De Haas explique avoir porté plainte pour insulte à caractère sexiste et homophobe contre un homme. Contactée par Closer ce samedi 17 février, la militante féministe a accepté de nous expliquer sa démarche. 

Caroline De Haas est lassée. Des insultes sexistes et homophobes, elle en reçoit "une cinquantaine par jour" comme elle nous l'a confié ce samedi 17 février. Le vendredi 16 février dernier, ce fut l'insulte de trop, et la militante féministe a décidé de porter plainte pour injure non publique à caractère sexiste et homophobe auprès du commissariat du Xème arrondissement de Paris comme elle l'explique dans un billet de blog posté sur le site de Médiapart. Contactée par Closer, elle a accepté d'expliquer sa démarche.

Caroline De Haas nous explique avoir reçu ces insultes sur le répondeur de son entreprise Egaé, d'égal à égale : "Féministe de merde", "Gouinasse". C'est loin d'être la première fois qu'elle reçoit ce genre d'insultes, mais il y a un détail qui l'a poussée à porter plainte : "L'homme a laissé son nom et son prénom à la fin de son message en disant : 'Vous pouvez porter plainte si vous le voulez'. C'est-à-dire qu'il pense agir en toute impunité. Je ne l'accepte pas."

"Fin de journée"

A la fin de ce billet de blog, Caroline De Haas a une pensée pour tous ceux, et celles, qui luttent contre les violences sexistes et homophobes : "En sortant, je pense à toutes celles et ceux qui se battent tous les jours pour en finir avec les violences. Nous sommes des centaines milliers, en France, dans le monde, à travailler pour faire reculer les insultes, le harcèlement, les coups, les viols et les meurtres. Je pense à tous les "merci" reçus depuis quelques mois par des femmes et des hommes qui n'en peuvent plus, qui refusent de laisser la chape de plomb retomber. Fin de journée."

closermag.fr

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Mustapha Ramid: "L'homosexualité n'est pas un droit de l'Homme"

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Mustapha Ramid: "L'homosexualité n'est pas un droit de l'Homme"

Dans la deuxième partie de cet entretien accordé à nos confrères de TelQuel Arabi, le ministre d'État chargé des droits de l'Homme revient sur plusieurs questions, dont l'homosexualité, les relations sexuelles consenties ou encore l'apostasie.

TelQuel Arabi: Ahmed Raïssouni s'est prononcé pour le test ADN pour la filiation. Êtes-vous pour?

Mustapha Ramid: Je suis pour l'utilisation de ce type de test dans le but de prouver la relation biologique et  de ne pas léser l'enfant dans ses droits.

Au Maroc, les membres des communautés chrétiennes et chiites commencent à donner de la voix. Qu'en pensez-vous?

À mon tour je vous pose la question: combien de chrétiens ou de chiites  sont en  prison ou font l'objet de poursuites en justice? Il n'y en a pas tant que cela. Les gens dont vous parlez ne violent pas les dispositions du Code pénal. D'ailleurs, ce Code ne prévoit aucune sanction contre les personnes affirmant avoir épousé une autre confession.

Lorsque j'étais ministre de la Justice et des Libertés, et en même temps patron du Parquet général, un individu a été condamné à deux ans de prison pour être devenu chrétien. J'ai donné mes directives pour qu'il soit innocenté, car il n'était pas coupable de l'ébranlement de la foi d'un musulman. La Cour a suivi mon raisonnement et l'individu en question a été libéré.

Quelles sont vos positions sur les relations sexuelles librement consenties et de la rupture du jeûne?

Les citoyens ont le droit d'exercer leurs libertés individuelles de la manière dont ils l'entendent, mais dans un cadre privé. En ce qui concerne l'exercice de ces libertés dans un cadre public, la plupart des législations l'interdisent au niveau mondial, y compris celles de quelques pays européens.

Parfois, la police donne l'assaut contre des habitations dans le but de prendre en faute des citoyens. C'est de l'abus et c'est inacceptable. Mais dans le champ public, la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.

Et les droits des homosexuels?

L'homosexualité n'est pas un droit de l'Homme. C'est une entorse aux droits de l'Homme. Je signale que la Cour européenne avait estimé, dans un verdict, que le mariage homosexuel ne faisait pas partie de ces droits, et ce avec le consensus de ses 47 membres.

Mais, dans le civil, la même cour leur a laissé le libre choix. Et je le répète encore une fois: lorsqu'il s'agit d'agissements dans la sphère privée, on ne dit rien. C'est dans l'espace public que cela pose problème.

Suite à une décision royale, les femmes peuvent désormais devenir Adouls. Qu'en pensez-vous?

Avant de parler de cette nouvelle ouverture, il ne faut pas oublier que la femme marocaine peut être juge, ministre, parlementaire, caïd, directrice d'une grande entreprise industrielle… Donc, en principe, il n'y avait aucun problème pour qu'elle puisse exercer toutes sortes de responsabilités.

Mais il y a un problème historique avec le système judiciaire du pays. Au moment du dialogue national pour la réforme de la justice, nous avions étudié cette question sous toutes ses formes et nous avions conclu que rien n'empêchait la femme d'intégrer plusieurs professions judiciaires

 

 

http://telquel.ma

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Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

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Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

Un couple a découvert des tags insultants et menaçants sur la façade de sa maison mardi 13 février au matin.

Dans la matinée du mardi 13 février, deux hommes qui vivent ensemble dans une maison située sur le quai Jeanne d’Arc à Saint-Valery-sur-Somme découvrent la façade de leur logement couverte de plusieurs tags d’insultes homophobes et d’une menace de mort. 

Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 février entre 2h et 6h du matin. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. 

 

Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

actu.fr

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