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Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Publié le par justin

Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Pour la première fois en quatre ans, les Américains acceptent moins les LGBTQ dans un retournement dangereux, mais pas tout à fait inattendu du progrès.

GLAAD a publié les résultats de son quatrième rapport annuel sur l’acceptation et ils montrent que les attaques contre la communauté par l’administration Trump ont un effet réel. Moins de la moitié des adultes non LGBTQ, soit 49%, ont déclaré être « très » ou « plutôt » à l’aise avec les LGBTQ dans sept situations, comparativement à 53% l’année précédente. Il est alarmant de constater que c’est la première fois que le rapport d’acceptation montre une diminution de l’acceptation des LGBTQ.

55% des adultes LGBTQ ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, en hausse de 11 points par rapport à l’année précédente. 30% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles seraient mal à l’aise d’apprendre qu’un membre de leur famille soit LGBTQ, contre 27% l’année dernière. 31% ont déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir leur enfant enseigné par un éducateur LGBTQ, contre 28% l’année dernière. 31% ont également déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir un médecin LGBTQ, contre 28% l’année précédente.

L’enquête nationale a été menée en ligne, du 16 au 20 novembre 2017. Au total, 2 160 adultes ont été interrogés, dont 1 897 sont classés comme non-LGBTQ. « Au cours de l’année écoulée, il y a eu une érosion rapide et alarmante de l’acceptation qui ne peut être combattue qu’en étant visible », a déclaré la présidente et directrice générale de GLAAD, Sarah Kate Ellis. « Ce rapport confirme ce que trop d’Américains LGBTQ ont récemment vécu. GLAAD lutte contre l’effacement en faisant appel à des leaders philanthropiques tels que la Fondation Ariadne Getty et les changemakers mondiaux participant au Forum économique mondial pour utiliser leurs plateformes et faire progresser notre communauté ».

« La communauté LGBTQ a été victime d’une année tumultueuse », a déclaré John Gerzema, PDG de The Harris Poll. « En une seule année, nous avons vu des déclins significatifs de ce qui avait été de plus en plus accepté par l’Amérique à un pays maintenant moins favorable. Et ce terrain perdu d’acceptation traverse de nombreuses sociétés américaines ». L’administration Trump a attaqué la communauté LGBTQ de plusieurs façons au cours de sa première année, y compris une tentative d’interdiction des soldats transgenres, prenant le parti de ceux qui veulent discriminer contre nous en matière d’emploi, de santé et de services publics. Il s’est assuré que le drapeau arc-en-ciel ne flotte pas sur les bâtiments fédéraux lors du National Coming Out Day, renvoyé les membres restants de son conseil sur le VIH/sida sans explication et nommé le député anti-LGBTQ Sam Brownback comme ambassadeur de la « liberté religieuse ». Et ce n’est qu’une liste partielle.

sturb.com

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L’association Shams gagne face au conseil national des imams

Publié le par justin

L’association Shams gagne face au conseil national des imams

L’avocat et porte parole de l’association « Shams » a annoncé sur sa page Facebook que le tribunal de Tunis a rendu son verdict le 15 février 2018 dans le cadre du procès intenté par le conseil national des imams et des cadres des mosquées contre l’association « Shams » pour la fermeture de la radio Shams Rad


Le tribunal a rejeté la demande des Imams ce qui veut dire que Shams Rad est autorisé par la justice a continuer à diffuser ses émissions.


Il est à rappeler que Shams Rad est la première radio gay en ligne jamais lancée au monde arabe.
Celle-ci milite pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie.


La radio  est soutenue par l’ambassade des Pays-Bas en Tunisie. L’annonce du lancement de la nouvelle radio a eu lieu, le 12 décembre, dans une ambiance festive et en présence de plusieurs militants de la communauté, à l’instar d’Amina Sboui.


Depuis, les réseaux sociaux, les médias nationaux et internationaux se sont enflammés entre ceux qui approuvent et d’autres non, la polémique a été créée mais cela n’a pas empêché  la webradio de démarrer. D’ailleurs, elle diffuse depuis un bon moment ses  programmes sur le net et elle est très suivie.

 

realites.com.

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Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Publié le par justin

Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Interrogés sur le harcèlement scolaire, des psychologues russes donnent aux parents des conseils sexistes et homophobes pour régler la situation.

Début février, Poutine renchérissait à une blague sur le viol sous les rires bien gras de milliardaires et autres économistes russes. 

Il y a quelques jours, le Moscow Times gratifiait ses lecteurs d'une tribune du critique musical Artemy Troitsky présentant Harvey Weinstein comme la «victime» d'une campagne de calomnie, et la Russie comme l'un des derniers bastions chrétiens civilisés qui saurait résister au mouvement #MeToo...

Voilà maintenant que le magazine Schastlivye Roditeli («Parents heureux») publie dans ses pages de février les bons conseils de deux psychologues interrogés sur les réactions à avoir en cas de harcèlement subi à l'école... Et ça fait très peur.

«Le sens de la virilité»

La première psychologue pour enfants interrogée, Maria Vishnyakova, recommande aux parents d'encourager leurs enfants à partager leurs sentiments, et à tenter de faire comprendre à leurs harceleurs qu'ils les blessent, avant de leur demander d'arrêter.

Un conseil qui semble plutôt judicieux. Mais qui se conclut ainsi: il serait de bon ton que les pères apprennent à leur fils les meilleures techniques pour se défendre –«cela l'endurcira et lui donnera le sens de la virilité».

En revanche, «si vous avez une fille, vous devriez immédiatement faire savoir à chacun de ses agresseurs que cette fille est sous votre protection et qu'ils ne peuvent pas se comporter ainsi». Heureusement donc, que les filles ont les garçons pour veiller sur elles.

Préserver une sexualité «positive»

L'avis du deuxième psychologue, Evgeny Idzikovsky, est encore plus radical: il faut «agir en fonction des circonstances», c'est-à-dire rendre coup pour coup.

Mais tout le monde ne doit pas se lancer à corps perdu dans la bataille:

«À partir du moment où une fille commence à se battre, elle cesse d'être une fille et devient une agresseuse. Et vous devez la frapper. C'est simplement la bonne chose à faire.»

La «bonne chose», c'est de former les garçons à être des garçons. À cet égard, le plus grand danger qui les menace serait de blesser leur virilité sous les coups de leurs petites camarades féminines: si un garçon se trouvait attaqué par des «filles arrogantes», il subirait «l'humiliation» de son sexe. Pis encore, Idzikovsky met en garde: «Cela pourrait influencer négativement son orientation sexuelle». En d'autres termes: un garçon qui se laisserait battre par une fille sans riposter risquerait de devenir gay...

Que les filles restent entre filles, les garçons entre garçons et le sexisme sera bien gardé, semble donc conseiller Idzikovsky. 

 

.slate.fr

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Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

Publié le par justin

Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

C’était relativement attendu: le film Les initiés (« Inxeba (The wound) », en VO) fait bel et bien scandale en Afrique du Sud, depuis sa sortie, début février.

Le film, sorti en avril 2017 en France, traite de l’initiation des jeunes garçons de l’ethnie Xhosa en Afrique du Sud. Comme chaque année, et pour se faire de l’argent, Xolani (interprété par le chanteur/comédien Nakhane), ouvrier agricole, participe aux cérémonies rituelles d’initiation dans les montagnes du Cap oriental.. On lui confie un jeune d’une famille aisé, venu de Johannesburg et qui va provoquer en Xolani la nécessité de s’interroger sur ses désirs.

Un film fort et émouvant. Mais dérangeant en Afrique du Sud. Les rites d’initiation des Xhosa sont sacrés et censés être strictement confidentiels. Nelson Mandela, lui-même Xhosa, en avait pourtant parlé dans son autobiographie. Mais le fait que le personnage principal soit gay, interprété par un acteur ouvertement gay et également Xhosa ne passe pas.

Sur les réseaux sociaux, Nakhane (que nous avons interviewé il y a quelques mois pour la sortie de son nouvel EP) fait régulièrement part des menaces de mort qu’il reçoit depuis des mois, soit bien avant la sortie du film.

Censure

Hier, le film a été interdit au moins de 18 ans. Une mesure coercitive, qui restreint la diffusion du films aux salles pour adultes. Autant dire une censure. Les producteurs du film ont indiqué qu’ils entendaient contester cette décision.

Nous avions interviewé le réalisateur du film au moment de sa sortie en France. Il s’attendait à la tempête qui s’abat sur Les initiés: « Je pense que les réactions seront fortes, nous déclarait-il. Le film a déjà ses partisans et un fort contingent critique. Les traditionalistes estiment qu’il ne devrait pas y avoir de film sur ce rituel. »

Nakhane, qui a obtenu plusieurs récompenses pour son rôle, a posté une réponse chargée d’émotion. Evoquant le moment où il a appris l’interdiction du film:

« Je me suis revu enfant, moqué parce que j’étais efféminé. Ayant peur pour ma vie chaque fois que je passais devant des hommes hétéros, parce que je ne savais pas de quoi ils étaient capables. Ils me détestaient. Ils nous détestaient, à moins que nous ne les fassions rire. A moins que les coiffions ou que nous les fassions se sentir bien vis à vis d’eux-mêmes. J’ai grandi, toujours en ayant peur, mais en refusant de cacher ce que je suis. (…) Je suis un Xhosa et je ne sais pas quoi faire avec ce que j’aime, mais qui ne m’aime pas. Alors retirez nous de vos cinémas, arrachez nos photos/affiches des murs. Mais nous n’irons nulle part. Ne serons toujours là, même si vous pensez que vous avez gagné. »

Nathan sort son deuxième album, I will not die (BMG) le 16 mars. Le 29, il sera en concert à Paris, au Café de la Danse.

Photo par Pyramide Distribution

/hornetapp.com

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Suisse «J'ai été battu parce que je suis gay»

Publié le par justin

Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Yannick Rafael M.  a été renversé mercredi après une fête de carnaval à Möhlin. Auparavant, il a déjà encaissé des paroles stupides en raison de son orientation sexuelle.

Ça aurait dû être une soirée amusante. Mais pour Yannick Rafael M. *, il s'est retrouvé aux urgences. Le Möhliner a accompagné sa sœur mardi soir lors de leur concert Guggen, puis a été célébré sous la tente du restaurant Sonne dans la rue principale. Yannick portait un costume d'ange, ce qui lui valait déjà des paroles idiotes. "J'ai l'impression d'être gay, alors je leur ai dit", dit le jeune homme de 28 ans.

Les jeunes hommes se sentaient clairement provoqués par cela. "Attendez, on vous attendra dehors", lui dit l'un d'entre eux dans le chapiteau. Yannick a été prévenu. Quand il voulait quitter la fête, il cherchait une autre sortie. "J'étais toujours surpris", dit-il. "C'était féroce et c'est allé vite. Je suis descendu et la prochaine chose dont je me souviens est l'ambulance. »En cas d'urgence, l'hôpital de Rheinfelden a diagnostiqué une déchirure sur la cloison nasale et une ecchymose sur le visage. "Ça fait mal comme un diable."

 
«C'est extrêmement triste»
 

La police cantonale d'Argovie a confirmé l'incident sur demande. La police et l'ambulance ont déménagé au restaurant Sonne à Möhlin à quatre heures du matin, selon le porte-parole des médias Roland Pfister. Un assassinat est répertorié dans le journal de la mission. «La victime a reçu une plainte avec la période de réflexion.» L'assassinat est un crime d'application, les organismes d'application de la loi ne pas enquêter d'office. La victime doit déposer une plainte dans les trois mois.

"Je vais certainement faire ça. Aujourd'hui ", a déclaré Yanick mercredi matin. Il est convaincu qu'il n'a été battu que pour son orientation sexuelle. "C'est le 21ème siècle, ça ne peut pas être. C'est extrêmement triste ", dit-il.

Témoins mais pas d'enquête

Si l'auteur est jamais pris est discutable. "C'était un groupe, mais un seul battement", se souvient Yannick. Ils étaient définitivement plus jeunes que lui. Il y avait aussi des témoins. Cependant, comme il n'y avait pas d'infraction officielle, la police locale n'a interrogé personne et n'a pas enquêté. Yannick fait de la publicité contre inconnu.

C L

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Tom Daley et Dustin Black annoncent un heureux événement en photo

Publié le par justin

Tom Daley et Dustin Black annoncent un heureux événement en photo

Voilà un beau cadeau de Saint-Valentin. À l'occasion de la fête des amoureux, ce mercredi 14 février, le plongeur britannique Tom Daley et le réalisateur américain Dustin Lance Black ont annoncé à leurs followers qu'ils attendaient un bébé.

 

Le couple a choisi de poster une photo de l'échographie sur les réseaux sociaux. Ils n'ont pour le moment pas donner de détails sur la date de naissance prévue ou le sexe du bébé.

Le nageur et le réalisateur se sont dit oui le 6 mai 2017 au château de Bovey, dans le sud ouest de l'Angleterre, entourés par 120 proches.

Médaillé de bronze dans l'épreuve de plongeon haut vol aux JO de Londres en 2012, Tom Daley avait révélé son homosexualité dans une vidéo publiée sur YouTube en décembre 2013.

https://www.youtube.com/watch?v=OJwJnoB9EKw

À l'époque, Tom Daley s'était décidé à faire cette annonce "pour mettre fin à toutes les rumeurs". "Bien sûr, j'aime les filles, mais en ce moment, mon petit ami est un homme et je ne pourrais pas être plus heureux", précisait-il, alors qu'il était la coqueluche des adolescentes britanniques il y a trois ans aux JO.

De son côté Dustin Lance Black, oscarisé en 2009 pour le scénario de "Harvey Milk", a révélé son homosexualité dès le lycée, malgré son éducation mormone.

.huffingtonpost.fr

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Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

Publié le par justin

Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

En Inde, les mœurs sont très différentes de chez nous. Aujourd’hui encore, l’homosexualité y est peu assumée, car punie par la loi. Le prince Manvendra Singh Gohil est le premier à avoir revendiqué son statut, et vient aujourd’hui en aide à l’ensemble de la communauté LGBT indienne en permettant à celles et ceux qui le souhaitent de venir s’installer dans son palais pour fuir les brimades et autres persécutions. Son action permettra-t-elle une avancée majeure de la cause LGBT en Inde ? 

Il a aujourd’hui 52 ans, mais pendant très longtemps il a dû cacher la vérité à tout le monde. Manvendra Singh Gohil a été marié à une femme pendant quelques mois en 1991 avant de lui révéler son homosexualité, un secret qu’il ne pouvait plus garder au quotidien, réalisant son coming out auprès de son épouse dans un pays où cela reste encore très rare de nos jours. Bien sûr, la véritable raison de leur divorce est restée secrète pendant très longtemps. 

L’orientation sexuelle de Gohil éclate cependant au grand jour en 2002, lorsque son psychiatre révèle son homosexualité à ses parents, alors qu’il vient d’être hospitalisé en raison de crises de nerfs répétées. S’ils tiennent à garder ce fait secret, il ne tarde pas à fuiter. L’ensemble du pays l’apprend, la population est saisie d’une grande hostilité à son égard, allant jusqu’à souhaiter sa destitution. 

Mais Manvendra Singh Gohil décide de s'assumer complètement et de lutter activement pour la cause LGBT en Inde : il fait de la prévention concernant les infections sexuellement transmissibles dans le nord-ouest du pays et prend la tête de l’association Lakshya Trust ayant pour but d’établir une tolérance sexuelle en Inde, d’aider les membres de la communauté LGBT à s’affirmer sans crainte dans la société, et d’amener l’égalité des sexes.

Comme le dit le prince Gohil : 
« Les parents font du chantage aux enfants et les obligent à se marier avec des personnes de l’autre sexe. Des gens de la communauté me racontent que les mères de certains d’entre eux ont menacé de se suicider s’ils étaient homosexuels. Ils ne veulent pas les voir se jeter dans un puits, alors ils ont la pression de se marier ».
Même s’il a tendance à reculer quelque peu, le mariage arrangé reste une pratique très ancrée en Inde, où l’homosexualité est toujours un immense tabou, dans un pays où selon lui il est en soi déjà très mal vu de parler de sexe. Le prince ajoute que beaucoup se retrouvent SDF car jetés de chez eux lorsque leurs parents apprennent la vérité, dans un pays où selon lui « les gens sont si attachés à leurs parents qu’ils ne peuvent vivre sans eux ».

« J’ai besoin d’aider ces gens qui se retrouvent sans foyer, sinon ils mourront, se suicideront ou sombreront dans la dépression »

Il dit y penser depuis quinze ans maintenant, et ça y est, il l’a fait. Manvendra Singh Gohil a ouvert son immense palais aux membres en difficulté de la communauté LGBT. Il y héberge ceux qui se sont retrouvés sans domicile fixe, et cherche à les rendre financièrement indépendants de leurs parents. Le prince fournit également des soins médicaux à ceux qui en ont besoin, et souhaite organiser dans ce palais qui a vu défiler en son sein des stars comme Ian Flemming, célébrissime auteur de James Bond il y a des décennies, des séminaires de prévention et d’enseignement du sexe protégé, ainsi que des ateliers de discussion ouverts aux familles dont les enfants sont homosexuels. Ce palais, surnommé depuis « le palais rose » pourrait peut-être devenir l’origine d’un fabuleux bouleversement sociétal, Manvendra Singh Gohil disposant d’une renommée mondiale en tant que premier prince indien ouvertement gay, ayant même été reçu chez Oprah Winfrey.

« Il y a deux buts. L’autonomisation sociale d’une part, et l’autonomisation économique d’autre part. L’idée est d’enseigner aux gens comment devenir autonomes pour qu’ils puissent gagner leur vie grâce à leurs talents. La communauté subit énormément de discrimination, alors nous souhaitons que ses membres se sentent confiants »

Nous ne pouvons que souhaiter le meilleur au prince Manvendra Singh Gohil, ainsi qu’à son pink palace.

demotivateur.fr

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Les députés des Outre-Mer "refusent l’homophobie"

Publié le par justin

Les députés des Outre-Mer "refusent l’homophobie"

7 députés des Outre-Mer ont signé une tribune contre les violences liées aux orientations sexuelles.

Des députés de La Réunion, de Guyane et de Guadeloupe, ont signé une tribune pour lutter contre les exclusions des personnes LGBT+.

Les 7 députés

Ericka Bareigts, députée de La Réunion ; Huguette Bello, députée de La Réunion ; Justine Bénin, députée de la Guadeloupe ; David Lorion, député de La Réunion ; Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion ; Olivier Serva, député de la Guadeloupe ; Gabriel Serville, député de la Guyane.

La tribune

2018 commence et l’Australie, pays voisin de la France d’outre mer, vient d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Désormais, 23 pays autorisent les femmes qui aiment une femme, les hommes qui aiment un homme à célébrer publiquement leur union. L’égalité avance et c’est tant mieux !

L’entrée dans la loi des diverses orientations sexuelles ou identités de genre avance depuis cinquante ans, depuis 1968, cependant la loi ne fait pas les mentalités ; elle participe éventuellement de leur évolution, venant ponctuellement protéger les personnes persécutées à raison de ce qu’elles sont.

Beaucoup reste à faire, s’agissant des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi & trans) ou d’autres minorités mais aussi de la majeure partie de l’humanité : l’actualité rappelle les écarts qui demeurent selon le sexe, au quotidien (dans les tâches ménagères, sur les fiches de paie, dans les assemblées ou les conseils d’administration), malgré les lois censées faire advenir l’égalité femmes-hommes. Nos sociétés continuent de vivre avec le sexisme, cette idée selon laquelle être un homme est mieux qu’être une femme, et c’est insupportable.

 

Être différent dans son orientation sexuelle, dans la manière dont on vit son identité de genre reste source de difficultés, de discriminations, d’exclusion au quotidien dans un univers par principe "hétérocentré". Si les lois ouvrent de nouveaux droits, la vigilance est nécessaire : les violences et les discriminations lesbophobes, homophobes, biphobes et transphobes sont monnaies courantes. Les témoignages en sont nombreux, outre-mer comme dans l’Hexagone : le dernier rapport annuel de l’association SOS homophobie en restitue certains.

 

Outre-mers, d’autres associations peuvent être citées, membres notamment de la fédération "Total Respect - Tjenbé Rèd". Fait unique, ô combien encourageant, des États généraux des Français/es d’outre-mers LGBT & de leurs ami/e/s ont été lancés le 14 février 2017 au ministère des outre-mer (en présence de deux ministres et deux délégués interministériels, avec le soutien de plusieurs député/e/s et de nombreuses, nombreux responsables associatifs). La déclaration de principes et d’objectifs adoptée permettra au monde LGBT & au monde ultramarin de défendre dans un cadre officiel les droits de chacun, chacune, qu’il ou elle soit en Europe ou habite outre-mer de combattre une vision "exotisante" des questions ultramarines ; simultanément, elle permettra au monde ultramarin de combattre une vision "européisante" des questions Lesbiennes, gays, bisexuelles ou trans-identitaires.

 

Nous, législatrices et législateurs de la France des outre-mers, fabriquons la loi au nom du peuple français mais notre mission est aussi de veiller à son application. Cette double mission nous oblige et nous aurons à coeur d’accompagner nos compatriotes LGBT+, leurs ami/e/s, leurs proches, leurs parents et leurs familles afin de combattre les exclusions, de faire advenir l’égalité concrète "pour tous" en dialoguant constamment avec les élu/e/s, le s institutions, les associations comme avec nos compatriotes.

 

Ce 14 février, nous souhaitons partager avec toutes et tous les Français/es d’outre-mers, de naissance ou de coeur, d’ici ou de là-bas, hommes ou femmes, lesbiennes, gays, bi ou trans, jeunes ou vieux, sans emploi ou au travail, malades ou non ! Ensemble, notre unité sera notre chance !

 

linfo.re

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#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Publié le par justin

#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Entre le tabou des agressions sexuelles et la volonté de préserver leur liberté dans les bars et clubs qui leur sont dédiés, des homosexuels témoignent du peu de résonance de l’affaire Weinstein au sein de leur milieu.

«Si j’étais une femme, je trouverais inacceptable que quelqu’un me touche sans mon consentement. Mais je suis un homme. Je sors dans les lieux gays. Et j’ai vite compris qu’ici, ça n’avait rien de choquant.»Kevin (1), 18 ans, ne s’est pas laissé emporter par la vague du mouvement #MeToo. Pas de post sur les réseaux sociaux. Pas de «#balance ton porc». Mais il tient aujourd’hui à témoigner de cette «gangrène» qui «hante le milieu gay». Kevin vit à Paris. Lors de ses premières sorties dans les bars homosexuels, on lui met des mains aux fesses et au «paquet». Il aime ça, il se sent désiré. «J’ai ensuite commencé à comprendre que c’était mal, pas respectueux. Sans pour autant me révolter.» Il décrit lucidement des sentiments contradictoires : «Je me sens agressé mais je ne veux pas passer pour un casse-couilles. Et puis, quand personne ne me touche, je vois bien que je le vis mal aussi. Je me dis que je ne plais pas. Et ça me déprime.» Alors Kevin s’adapte. «Je prends des précautions, je ne m’habille pas de façon trop suggestive quand je sors dans les bars. Et je ne vais plus jamais seul dans les saunas.» C’est parfois allé plus loin : «Des mecs ont glissé la main dans mon short pour essayer de me mettre un doigt. D’autres ont voulu me forcer à les embrasser ou à les sucer dans un sauna.»Pourtant, le jeune homme n’a jamais envisagé de porter plainte ni de s’adresser à une association.

Le sujet est sensible, complexe et tabou. Aucune étude n’a traité spécifiquement, en France, des attouchements non consentis et des agressions sexuelles dans les lieux de rencontre et de convivialité gays. Et les associations sont démunies. Personne n’a appelé, en 2017, SOS Homophobie sur sa ligne d’écoute en raison de violences sexuelles. «Nous ne sommes probablement pas identifiés comme une organisation traitant de ces violences-là», avance son président, Joël Deumier. «En l’absence de données quantitatives, on a du mal à dépasser le stade du café du commerce», estime la présidente du centre LGBT Paris-Ile-de-France, Flora Bolter. Tous deux s’accordent cependant pour dire que le mouvement LGBTI (la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe) doit se saisir de #MeToo pour parler plus et mieux des violences et du consentement chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Mais les obstacles sont nombreux. Et le premier, d’emblée rappelé par Flora Bolter, a l’allure d’une impasse : «Peut-on définir quelqu’un comme une victime quand la personne ne s’identifie pas, elle, comme victime ?»

«T’es moche»

Raphaël (1) a 28 ans. Il sort depuis sept ans dans des soirées gays à Paris. «On me met régulièrement des mains aux fesses en soirée sans que je ne les aie sollicitées. Mais je ne ressens pas ce geste comme étant intrusif. C’est une façon pour l’autre de me dire que je lui plais physiquement. C’est un angle d’approche basé sur le désir que moi je n’utilise pas parce que je préfère commencer à interagir autrement.» S’il soutient le mouvement #MeToo, il ne s’identifie pas aux femmes agressées. «Le geste est le même, certes, mais la situation et le contexte sont différents. Ça ne m’est jamais arrivé dans la rue, mais uniquement dans des lieux où j’avais envie de draguer. Je comprends que pour les femmes, qui sont partout et de manière répétitive sujettes aux attouchements, ce soit blessant.» Raphaël n’a été confronté qu’une seule fois à un homme insistant, après qu’il a rejeté une première «approche» tactile. «J’ai poussé le mec et il a dégagé. Je me sens en capacité de maîtriser les choses si elles devaient déraper. C’est peut-être pour ça que pour moi, ce geste n’est pas violent.» Et de s’interroger à voix haute sur la notion de consentement : «Quel acte nécessite un consentement et qui le décide ? Dans les lieux gays, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de scandale à dire qu’une main aux fesses n’en nécessite pas. Peut-être que quelques gays ressentent ça comme une agression. Mais à partir de quel moment interdit-on quelque chose parce qu’il y a un risque qu’une personne le vive mal ?»

Julien (1), 45 ans, fait le même constat : «Ça m’est arrivé d’avoir affaire à des gros lourds, le plus souvent ivres, qui me touchaient avant de me parler. J’ai dû le faire aussi. Mais je n’ai jamais eu le sentiment que je bravais un interdit. Ça fait partie des codes des endroits dans lesquels je me rends.» Julien fréquente assidûment les sex-clubs gays dans lesquels il dit avoir construit sa vie amoureuse et sexuelle. «Au début, j’étais choqué. Quand quelqu’un commençait à me toucher, je ne savais pas comment réagir. Je me sauvais. Et puis j’ai pris confiance en moi. J’ai appris à m’exprimer, à me désinhiber. J’ai appris à dire non avec bienveillance.» Pour Julien, l’agression n’est pas dans la première approche, quelle qu’elle soit, mais dans l’insistance et dans les mots qui jugent. «Quelqu’un qui vous dit "t’es moche" sans préavis sur une application de rencontre, c’est beaucoup plus violent qu’une main aux fesses.» Il aime ces endroits qui sont, pour lui, des espaces de liberté qu’il faut préserver. «Dans ces lieux, l’humanité peut être sordide et belle en même temps. Les gens ne s’y comportent pas comme dans la vie de tous les jours, et c’est sain. Si l’on y imposait des codes de bonne conduite, ça casserait quelque chose.» Julien dit soutenir le mouvement #MeToo, qu’il «ne faut pas amoindrir», tout en craignant un «retour à l’ordre moral» qui pourrait être dangereux pour la communauté homosexuelle. «La culture gay est subversive. Nous sommes des éléments de subversion ! On est là pour tout foutre en l’air.»

Ce qui amène ce militant de longue date des droits LGBT et de la lutte contre le sida à s’interroger sur la convergence des causes féministes et LGBT. «Il y a historiquement une connexion entre les féministes et les homosexuels (2), mais le contexte était différent à l’époque. Les mœurs se libéraient. Je me pose la question de la pertinence de cette connexion aujourd’hui. Est-ce que les revendications féministes doivent s’appliquer à la communauté gay ?»

Une interrogation à laquelle le président et la vice-présidente de SOS Homophobie, Joël Deumier et Véronique Godet, répondent positivement. Le 25 novembre, dans une tribune publiée sur le site duHuffington Post, ils écrivent : «Les agressions contre les femmes et les agressions LGBTphobes relèvent de logiques similaires : elles ont pour cause commune le sexisme. Une société moins violente à l’égard des femmes sera ainsi une société moins violente à l’égard des personnes victimes de LGBTphobies.»

En France, dans les tribunes publiées depuis que l’affaire Weinstein a éclaté, il est rarement fait mention des hommes gays victimes d’agressions sexuelles. Alors qu’outre-Atlantique des hommes ont très vite parlé et dénoncé leurs agresseurs, Kevin Spacey et Eric Salvail. Et les associations LGBT américaines les ont soutenus, tout en mettant en garde sur le risque d’amalgame entre l’orientation sexuelle des agresseurs et leurs agissements. En France, dès le 15 novembre, deux anciens assistants parlementaires accusaient un député FN de harcèlement sexuel, avant de donner son nom, Bruno Bilde, deux mois plus tard à Libération. Le 16 janvier, enfin, éclatait le «JeremstarGate», un scandale sur les démêlés de Pascal Cardonna, un proche du blogueur Jeremstar soupçonné de viol sur mineur.

«Chat-bite»

Alors pourquoi la révélation de ces affaires n’a-t-elle pas suscité une libération de la parole similaire à celle observée chez les femmes ? Pour l’éducateur-sexologue à Lyon Alexandre Chevalier, dont la patientèle est à 80 % gay, «il y a probablement quelque chose qui est lié à la culture gay. Ils se sont historiquement démarqués des hétérosexuels en affichant une sexualité plus libre et moins codifiée. J’observe, par exemple, que les lieux de sexe hétéros ont des règles de bonne conduite plus strictes que les lieux de sexe gays». Une sexualité encore stigmatisée, bestialisée, par celles et ceux qui tiennent des discours homophobes. La crainte de faire le jeu de l’homophobie incite au silence. «Les hommes ont par ailleurs un rapport au corps qui n’est pas le même que celui des femmes, ajoute Alexandre Chevalier. Par exemple, hétéros ou homos, les hommes jouent sans que ça ne pose problème à personne au chat-bite. Ça les amuse. Jamais deux femmes ne se prêteraient à ce jeu.»

Un constat confirmé par les entretiens conduits avec 11 712 hommes et 15 556 femmes, dans le cadre de la grande enquête Virage sur les violences et les rapports de genre. De nombreux hommes ont ri à l’idée d’être embrassés de force ou de se voir toucher les fesses, confiant aux enquêtrices «regretter de ne pas y avoir été confrontés», mentionne le premier rapport de l’étude, publié en novembre 2016. Pour la première fois en France, l’enquête intégrera un volet consacré aux LGBT, dont les résultats devraient être dévoilés en 2019. Que restera-t-il alors de la vague #MeToo ? Les conditions seront-elles réunies pour que les gays agressés sexuellement puissent se définir comme victimes, et l’exprimer ? Il est permis d’en douter.

(1) Les prénoms ont été changés.

(2) le Front homosexuel d’action révolutionnaire et le Mouvement de libération des femmes faisaient partie dans les années 70 de la même mouvance militante.

liberation.fr

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Malaisie : un journal publie un guide pour repérer les personnes homosexuelles, des militants le tournent en dérision

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Malaisie : un journal publie un guide pour repérer les personnes homosexuelles, des militants le tournent en dérision

Selon le quotidien, les gays seraient reconnaissables à leur goût pour les barbes, tandis que les lesbiennes auraient une tendance à rabaisser les hommes.

L'un des principaux quotidiens malaisiens, Sinar Harian, a publié une liste devant aider ses lecteurs à identifier les personnes homosexuelles, a rapporté, lundi 12 février, le site du Guardian (en anglais). Dans ce pays où l'homosexualité reste illégale et passible de 20 ans de prison, des voix se sont toutefois élevées pour critiquer cette publication.

Selon le journal, les hommes gays sont reconnaissables à leur goût pour les barbes, pour les salles de musculation et pour les vêtements de marque. Les femmes lesbiennes auraient une tendance à se câliner, à se tenir la main et à rabaisser les hommes.

"Beaucoup de religieux adorent les barbes"

Parmi d'autres, un militant malaisien très suivi sur les réseaux sociaux a estimé que cette liste pourrait "coûter des vies""Si vous voulez vraiment éduquer les gens, alors expliquez leur les signes distinctifs des pédophiles, des agresseurs, des meurtriers, des kidnappeurs, des gens qui menacent vraiment la vie des autres, a-t-il dit dans une vidéo vue des dizaines de milliers de fois. En quoi diable une personne homosexuelle met-elle votre vie en danger ?"

Le militant, Arwind Kumar, s'est également moqué des conseils donnés. "Je connais beaucoup de religieux qui adorent les barbes, a-t-il ajouté. Voulez-vous dire qu'ils sont gays ? Voilà à quel point c'est stupide."

francetvinfo.fr

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Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

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Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

Le parquet a requis ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Liège, une peine de 40 mois de prison contre un Liégeois âgé de 37 ans, auteur d'une agression qui aurait été commise avec une circonstance aggravante d'homophobie

La victime avait voulu apporter son aide à un SDF qu'elle hébergeait chez elle, avant d'être été violemment agressée à l'aide d'une barre de fer.

L'homme victime des faits était un homosexuel sérésien qui avait voulu faire une bonne action et apporter son aide à un SDF. Cet homme souhaitait utiliser ses contacts avec le CPAS pour aider le sans-abri à régulariser sa situation et à se réinsérer dans la société. Il l'hébergeait depuis six semaines.

Le 17 septembre 2017, le SDF s'était disputé avec sa compagne et avait reporté sa colère contre l'homme qui l'hébergeait, lui reprochant d'être intervenu dans sa dispute de couple et de lui avoir fait quelques allusions considérées comme des avances.

Le prévenu s'était muni d'une mèche de foreuse longue d'un mètre pour frapper la victime à plusieurs reprises sur le crâne. À l'issue de ces faits, il l'avait enfermée dans son appartement et était parti en volant son véhicule et son téléphone. Des voisins avaient porté secours à la victime dont les jours avaient été déclarés en danger.

Selon la partie civile et le parquet, le prévenu a bien commis une agression à caractère homophobe, avec un déchaînement de violences gratuites liées notamment à l'orientation sexuelle de la victime. Le parquet a sollicité une peine de 40 mois de prison avec sursis éventuel.

La défense, Me Faulisi, a plaidé l'excuse de provocation et a sollicité une peine de travail. Les débats seront rouverts le 20 février pour dépôt de certaines pièces avant la fixation d'une date pour le prononcé du jugement.

 

 

 

.lavenir.net

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LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

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LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

INTERNATIONAL - C’est ainsi que cinq associations des droits de l’Homme ont fait entendre leurs voix et demandent au gouvernement El Othmani de revoir sa copie en ce qui concerne ces citoyens marocains, et fiers de l’être,  mais dont la sexualité, « différente », est criminalisée par l’article 489 du Code pénal, ainsi que par des pans non négligeables de la société, voire par la majorité des Marocain(e)s toutes classes confondues.

Ces cinq associations, dans un communiqué commun, tout en s’insurgeant contre la criminalisation des LBGT marocains et contre la discrimination dont ils sont l’objet au sein de notre société, prennent pour témoin une vidéo qui en dit long  sur les souffrances subies par ces minorités qui, que l’on veuille ou non, font partie intégrante du tissu social du Maroc. Laquelle vidéo montre la façon humiliante dont des ambulanciers se gaussent d’un homosexuel malade et devant être transféré dans un hôpital pour y recevoir les soins appropriés à son état de santé. Ce qui enfreint, selon lesdites associations, les lois internationales et la déclaration universelle des droits de l’Homme. De même que cela est, de surcroît, tout à fait en flagrant opposé de ce que préconise le préambule de la Constitution marocaine de 2011 qui s’engage « à bannir et combattre toute  discrimination à l’encontre de quiconque en raison du sexe, de couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou culturelle, de la langue, du handicap ou de quelque circonstance que ce soit ».

Les associations demandent également que le personnel médical, ayant humilié le patient, juste parce qu’il semblait efféminé,  soit poursuivi en justice, rappelant que l’éthique, la déontologie et le secret professionnel intiment aux blouses blanches de bannir toute discrimination  entre les patients. Tout en considérant que cette attitude préconçue et bourrée de préjugé est indigne de la profession et porte préjudice aussi bien aux coupables qu’à leur victime présumée homosexuelle. Comme ces activistes demandent que le gouvernement El Othmani abrogent toutes ces lois discriminatoires, particulièrement les articles 483, 489 et 490 du Code pénal marocain.

 

 

actu-gay.com

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

blogs.mediapart.fr

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SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

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SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

L'ami suisse d'un touriste thaïlandais arrêté et expulsé pour avoir négocié un rapport sexuel tarifé sur PlanetRomeo conteste les méthodes expéditives de la police municipale zurichoise

La police des moeurs zurichoise ne se contente pas d’arpenter les trottoirs et les bars à filles, elle mène aussi l’enquête sur les sites de drague gay. Comme le rapporte le magazine gay alémanique «Cruiser», la justice cantonale a récemment traité le cas d’un Thaïlandais, K., pris en flagrant délit de travail du sexe clandestin. L’homme avait été repéré grâce à un profil de PlanetRomeo où il proposait des «massages thaïs». Un agent de la police municipale s’est fait passer pour un client et a proposé un rapport dans un hôtel de Zurich contre 300 francs.

En se présentant au rendez-vous, K. a été embarqué. Titulaire d’un visa de tourisme, le jeune homme s’est vu confisquer son argent et expulsé peu après vers la Thaïlande.

INTIMIDATION
L’histoire ne se termine pas là. Un Suisse qui hébergeait K. se retrouve à son tour inquiété par la justice en tant que complice. Celui-ci dénonce les méthode de la police et le climat d’«homophobie» qui y régnerait. Il affirme que K. a subi des intimidations pour qu’il ne prenne pas d’avocat. Surtout, il s’étonne que les enquêteurs aient utilisé une enquête secrète (investigation menée sous une fausse identité) pour coincer son ami thaïlandais. Selon le Code de procédure pénale, ce type de méthode ne doit servir que «pour infiltrer un milieu criminel et élucider des infractions particulièrement graves», notamment dans les réseaux pédophiles. Pour Oliver Demont, auteur d’un livre sur les travailleurs du sexe, «on tire le moineau à coups de canon».

 

 

 

http://360.ch

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

Les commerçantes du village vont déposer plainte après avoir été la cible, à de nombreuses reprises, d’insultes homophobes. Le maire les soutient et met en garde les fautifs.

« On ne fait de mal à personne et on n’a pas à leur convenir », lâche, exaspérée, Carole Loiseau, boulangère à Guimps. Depuis trois mois, avec son épouse, elle est victime de médisances dans son village et aux alentours. Elle estime que les propos tenus dans son dos atteignent sa vie privée et nuisent également à sa vie professionnelle

 

 

.sudouest.fr

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

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2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

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2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

Deux jeunes homosexuelles ont été agressées, sans être blessées, et ont fait l'objet aujourd'hui en banlieue parisienne d'insultes homophobes de la part d'un groupe de jeunes gens, dont deux ont été placés en garde à vue, selon des sources policières.

Le couple de jeunes filles, âgées de 17 et 18 ans, a été pris à partie sur le quai du RER A à Pontoise (Val-d'Oise). Elles ont indiqué à la police avoir été violemment bousculées et avoir eu les cheveux et les vêtements tirés. "Putains de lesbiennes", "Vous baisez?", leur auraient notamment lancé leurs agresseurs présumés. Les faits se seraient prolongés durant leur trajet vers Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où la police, alertée par les victimes, attendait le groupe.

Les jeunes filles ont porté plainte dans la soirée. Elles n'ont "pas été blessées" mais sont "choquées", selon une des sources policières. Sept jeunes gens, tous âgés de 17 ans, venant pour la plupart du Val-d'Oise, ont été interpellés pour "violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle" et deux d'entre eux, dont une jeune fille, ont été placés en garde à vue vendredi soir, selon cette même source. Les cinq autres seront convoqués ultérieurement pour être entendus comme témoins.

L'enquête a été confiée au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Selon le rapport 2017 de SOS Homophobie, 212 agressions physiques à caractère homophobe ont été recensées en 2016 en France par cette association qui lutte contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie. Un "chiffre en-deça de la réalité", a précisé vendredi à l'AFP un de ses porte-paroles.

 

 

.lefigaro.fr

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Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

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Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Jaimie Deblieck, le gagnant du concours de Mister Gay Belgium 2017, a été attaqué par des inconnus la nuit dernière alors qu’il sortait avec des amis à Roulers

Jaimie Deblieck, vainqueur du concours Mister Gay Belgium l’année dernière, a été frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un inconnu, alors qu’il était de sortie à Roulers, sa ville natale. Hospitalisé le temps d’un contrôle, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer chez lui.

Dès son retour, il a publié une photo sur les réseaux sociaux en y ajoutant un commentaire faisant référence à son agression : « M’attaquer par derrière est une chose, mais me qualifier de « Putain de PD » en est une autre, et tu vas le regretter. Je ne vais pas laisser passer ça, lâche », a-t-il écrit.

https://www.facebook.com/jaimiedeblieck/posts/1541746799228409

Le jeune homme a porté plainte auprès de la police.

 

 

sudinfo.be

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Un athlète ouvertement gay participera pour aux JO d’hiver: une première dans l'univers très conservateur du ski

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Un athlète ouvertement gay participera pour aux JO d’hiver: une première dans l'univers très conservateur du ski

Dans les massifs où l’attachement aux valeurs traditionnelles reste fort, s’écarter des normes sociales est souvent synonyme d’une intégration difficile.

Quatre ans après avoir participé à ses premiers JO d’hiver à Sotchi en Russie, Gus Kenworthy, skieur acrobatique américain, va retrouver les pistes olympiques à Pyeongchang, en Corée du Sud, comme dans la peau d’un autre homme. Pas seulement parce que cet athlète de 26 ans originaire du Colorado a déjà remporté en Russie une médaille d’argent sur l’épreuve du ski slopestyle, qui consiste à descendre une piste parsemée de tremplins tout en réalisant des figures. La vraie bascule, dans sa vie, a eu lieu le  22 octobre 2015, quand le vice-champion olympique a déclaré son homosexualité dans le magazine sportif ESPN. «Je suis gay», a t-il tweeté le même jour.

Dans l’univers du ski freestyle, à l’image en apparence extra-cool, un coming out pourrait sembler une chose presque banale. Mais à en croire Gus Kenworthy, présenté par les médias américains comme le premier athlète des JO d’hiver à avoir fait son coming out, et qui a raconté au Time les moqueries entendues pendant des années sur les homosexuels, il n’en est rien. La culture du freeski transpire le machisme. Les meilleurs skieurs se vantent à propos des femmes qu’ils ont ramenées chez eux après une nuit de fête. Les railleries homophobes sont courantes. «Pédé» est un terme pour exprimer le ridicule. Les auteurs de figures acrobatiques médiocres sont qualifiés de «gay». «Quand tu entends ce langage qui détruit ce que tu es, tu te renfermes encore plus dans le secret qu’avant», a t-il confié au magazine Time. 

Un monde conservateur

La grande majorité des athlètes qui concourent aux JO d'hiver (ski alpin, ski freestyle, ski de fond, snow etc…) sont originaires d’un environnement montagnard qui a connu, depuis 50 ans, l’explosion touristique liée à la pratique massive du ski alpin. En Europe ou en Amérique du Nord, les stations ont poussé comme des champignons et l’argent a coulé à flots dans les vallées. Dans cet ancien monde rural qui a basculé de manière très rapide dans la modernité, l’attachement aux valeurs traditionnelles reste fort. Être «différent», homosexuel ou étranger, est comme lutter pour garder son équilibre sur une piste noire, quand les autres n’auront qu’à pousser sur les bâtons pour dévaler une piste verte. «C’est un milieu assez fermé. Ce n’est pas facile de s’y intégrer quand vous venez de l’extérieur», note Hervé Jouniaux, responsable du ski à l'université Grenoble Alpes, et qui entraîne également des jeunes au pôle de ski nordique sur le plateau du Vercors.

«Sur le plateau du Vercors, c’est très conservateur. La population s’ouvre et évolue, mais reste très ancrée à son identité et à ses valeurs. Même chez les jeunes qu’on entraîne, on ressent cet attachement fort au massif et une revendication de l’identité locale. Cela vient de l’éducation de leurs parents. Il y a un décalage avec le monde extérieur. Quand des jeunes qui ont fait toute leur scolarité sur le plateau du Vercors descendent à Grenoble pour poursuivre leurs études, ils sont désorientés en ville. Ce n’est pas une société dont ils connaissent les valeurs, le mode de vie.»

Un entraîneur de ski alpin du Comité des sports de neige du Dauphiné va plus loin en glissant qu’en milieu montagnard, «il y a parmi la population un racisme qui est prégnant envers les étrangers où envers ceux qui ne seront pas dans les “clous” des normes sociales». Ancien skieur de l’équipe de France et vice-champion du monde du Super-G en 2013, Gauthier de Tessières a connu la difficulté de se faire une place parmi les «Savoyards», comme il les nomme, omniprésents dans le ski alpin professionnel.

Originaire de Clermont-Ferrand, il a fait ses premières gammes dans le Massif Central. Mais pour continuer à progresser et intégrer l’équipe de France, l’expatriation dans les Alpes était obligatoire.

«À niveau égal, il faut en faire plus pour se faire une place dans un groupe quand vous venez d’une région, comme Clermont-Ferrand pour moi, qui n’est pas rattachée au territoire alpin, raconte Gauthier de Tessières. Pour les Savoyards, gagner sur des skis, cela représente une fierté énorme. C’est quelque chose qui façonne leur identité.»

Dans le monde des professionnels des sports alpins, la population est peu mixte. D’abord par la logique géographique qui veut qu’un enfant né à Chamonix aura évidemment plus de chance de devenir un skieur doué qu’un Parisien. Question de précocité, d’accessibilité au massif et d’heures passées sur les skis. Mais même en montagne, les inégalités économiques entre les classes populaires, souvent rejetées en début de vallée dans les zones industrielles, et les habitants de stations, qui profitent davantage de la manne touristique, se font sentir.

«Le ski alpin n’est pas un sport dont la pratique est possible pour tous les milieux, note Hervé Jouniaux. Il y a une sélection par les revenus financiers. Pour permettre à votre enfant de faire de la compétition, il faut lui payer le matériel, les déplacements… Cela coûte très cher. Dans les stations, beaucoup d’enfants ont la chance d’avoir des parents qui ont un restaurant, des commerces, donc les moyens d’être derrière leurs enfants. Mais pour des familles qui ont des moins de revenus, c’est plus dur. J’observe qu’aujourd’hui, moins de parents vont mettre toutes leurs ressources pour soutenir leur enfant dans le haut-niveau, car la crise est passée par là et les gens se rendent compte que c’est très difficile.

 

La virilité des snowparks

 À l’ombre des pistes de ski, les snowparks, temples de nouvelles pratiques de glisse importés des rivages californiens aux montagnes dans les années 1970, sont aussi empreints d'un certain conservatisme. Au départ, le snow s’est construit en prenant le contre-pied du ski alpin. Une philosophie post-1968, où l’esthétique et le plaisir primaient sur la logique de résultats. Et puis, les disciplines de freestyle se sont institutionnalisées, avec la création de fédérations, de compétitions.

La chercheuse Johanne Pabion Mouriès, auteure d’un article universitaire sur les snowparks et leurs utilisateurs dans les stations françaises, a observé les profils des usagers de ces équipements de glisse. «On a beaucoup de locaux avec des pratiques régulières en snowpark, que l’on peut qualifier d’experts de par leur niveau». Ce sont souvent des jeunes du cru qui ont aidé les municipalités à imaginer ces infrastructures pour qu’elles répondent le mieux à leurs besoins. Ils occupent l’espace et font le show en multipliant les concours de figures. Et puis à l’opposé, il y a les freestylers occasionnels, qui observent plus le spectacle sur le snowpark qu’ils n’en sont les acteurs. «Ce sont plutôt des gens qui viennent de centres urbains, comme de Paris, et qui sont là pour les vacances. Ils vont se contenter d’une figure ou deux, puis regarder les meilleurs faire les leurs», glisse Johanne Pabion Mouriès. Dans cet espace, Johanne Pabion Mouriès a observé que la virilité était l’une des valeurs des pratiquants, majoritairement masculins, dans la construction de leur identité.

«J’ai notamment vu une différence entre les jeunes et les anciens, ceux qui ont 40 ans. Les premiers ont intégré le port du casque, cela fait même partie du style vestimentaire maintenant. Mais les plus âgés le portaient beaucoup moins. Quand je les ai interrogés là-dessus, ils me répondaient que “c’est aussi être un homme que de savoir prendre des risques”.»

Un univers mâle, dont les blagues machistes ont longtemps blessé Gus Kenworthy. Une nuit, il avait craqué quand un ami lui avait demandé s’il était gay après avoir refusé les avances d’une mannequin lors d’une fête. Mais le skieur acrobatique américain a aussi confié sa surprise d’avoir reçu des dizaines et des dizaines de messages de soutien de la part de skieurs, d'entraîneurs, de sponsors ou d'amis à la suite de son coming out.

«À l'idée d’être le premier homme ouvertement gay à participer aux JO d’hiver, je me sens totalement prêt à assumer cela. Je veux tellement inspirer cette communauté et bien faire pour eux. C’est fucking cool», a t-il affirmé dans son interview accordée au Time. Loin de l'ambiance pesante des jeux de Sotchi, où le comité olympique américain avait conseillé à ses athlètes de ne pas discuter les lois anti-homosexuelles de Moscou, Kenworthy n’aura pas à se cacher en Corée du Sud, pays plus tolérant envers les gays. Même si aucun droit n’y est officiellement reconnu aux personnes de la communauté LGBT: l’homosexualité reste un tabou à Séoul comme à Pyeongchang. L’image d’un Kenworthy triomphant sur les tremplins pourrait participer au lent changement des mentalités, dans les vallées alpines comme sur la péninsule coréenne.

slate.fr

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Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

Publié le par justin

Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

Après avoir créé la polémique avec le t-shirt qui dit « I’m Not Gay, I’m a Man », littéralement « Je ne suis pas Gay, je suis un homme », le designer Stefano Gabbana a finalement abordé sa création dans une interview dans Corriere Della Serra dont la vidéo est disponible ici.

« Je suis juste surpris de voir comment, encore aujourd’hui, les gens me surnomment le Gay », a déclaré Gabbana. « Mais pourquoi « Gay » ? En réalité je suis un homme. »Il a ajouté : « C’est juste un mot inventé qui est utilisé pour identifier les gens. Mais je ne veux pas être identifié ou classé pour mon choix sexuel ».

Alors que Gabbana a commenté qu’il ne voulait pas être classé pour son choix sexuel, il n’a pas précisé s’il a un problème ou non avec le fait d’être identifié en tant qu’homme, un mot inventé pour un concept inventé de genre.

Gabbana a apporté le t-shirt et a déclaré : « Je dis qu’il n’y a que des droits de l’homme et c’est tout. La chose la plus importante est l’être humain, sans autres définitions. Ces distinctions sont absurdes et sont utilisées en politique ou par d’autres entités pour exploiter des situations en leur faveur ».

Lorsque le t-shirt a été dévoilé sur Instagram, il a été accueilli avec une rafale de critiques négatives.

« Je préfère être torse nu que de porter cette merde », a écrit un utilisateur à l’époque. « Honte à toi », a dit un autre.

Gabbana avait déclaré publiquement qu’il ne voulait pas être étiqueté comme Gay auparavant.

Gabbana a attiré la colère des LGBTQ pour son soutien à Melania Trump portant ses vêtements. Il a également dit qu’il ne croit pas que les couples Homosexuels devraient être autorisés à adopter des enfants

.sturb.com

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