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ESPAGNE MOUVEMENT DE PANIQUE À LA PRIDE DE MURCIE

Publié le par justin

ESPAGNE MOUVEMENT DE PANIQUE À LA PRIDE DE MURCIE

Une Marche des fiertés qui rassemblait plusieurs centaines de personnes a été attaquée par un groupe de néonazis, samedi. Un incident prévisible, qui suscite les critiques envers les autorités

 

Plusieurs associations LGBT et partis de gauche à Murcie ont appelé à la démission du responsable de la Délégation du gouvernement après des incidents qui ont éclaté en marge de la Gay Pride locale, samedi.

Les autorités avaient autorisé le rassemblement simultané d’un groupe d’extrême droite. Lo Nuestro entendait défendre une opération controversée de «distribution de nourriture seulement pour les Espagnols». Initialement prévue à proximité du parcours de la Pride, la protestation avait été déplacée dans un parc éloigné du centre-ville. Ce qui n’a pas empêché un groupe de néonazis munis de drapeaux espagnols de venir semer la pagaille dans la Marche des fiertés, notamment en jetant des barrières sur la chaussée. «Ils ont frappé plusieurs personnes et déclenchant un mouvement de panique», a raconté un porte-parole du collectif LGBT No te prives. Des images des médias locaux montrent des participants à la Pride courir dans les rues.

 

ÉNERGUMÈNES
La confrontation n’a fait aucun blessé sérieux et n’aurait donné lieu à aucune arrestation, mais elle a été perçue comme un signe inquiétant de la désinvolture des autorités face à la menace de l’extrême droite. Avant la marche, la municipalité elle-même s’était inquiétée auprès de la Délégation du gouvernement sur de possibles affrontements. «Il est préoccupant qu’en 2017, quarante ans après la première manifestation de fierté après la dictature franquiste, on doive assister au spectacle d’une Pride sabotée par des énergumènes d’extrême droite», écrit le site
Dos Manzanas.

Comble de l’absurde: plusieurs participants à la Pride, dont un élu local, ont écopé d’une amende après que la police est intervenue: ils n’avaient pas sur eux leurs papiers d’identité. Dans un communiqué, les forces de l’ordre ont d’ailleurs décrit l’incident comme une banale bagarre entre néonazis et «militants de gauche radicale».

 

http://360.ch/

 

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ITW: Ludovic Mohamed Zahed, imam et homosexuel, dénonce l'homophobie de l'Islam

Publié le par justin

ITW: Ludovic Mohamed Zahed, imam et homosexuel, dénonce l'homophobie de l'Islam
Du temps du Prophète, "il y avait à l'époque une tolérance envers la question de la diversité des sexualités"
 
Depuis le début du mois de juin, des centaines de milliers de personnes manifestent pour leurs droits dans les rues de San Francisco, Paris, Tel-Aviv ou Johannesburg. Pendant ce temps, dans le monde arabe la communauté Lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT) se cache pour échapper à la persécution.
 
Ludovic Mohamed Zahed, imam et ouvertement gay, a expliqué sur i24NEWS le rapport complexe qu'entretiennent le monde arabe et l'Islam avec l'homosexualité.
 
"Le Coran ne parle pas précisément de la question de l'homosexualité, il parle de rapports sexuels entre personnes de même sexe, entre hommes jamais entre femmes (…). Il n'est jamais fait mention des homosexuels mais d'hommes qui s'approprient la dignité d'autrui, ou qui refusent l'hospitalité parmi d'autres crimes comme la piraterie, le brigandage… très honnêtement ça n'a rien à voir avec l'homosexualité telle qu'on la vie aujourd'hui", a expliqué l'imam
 
."Quand on retourne vers la tradition du Prophète, il y aurait eu des hommes efféminés, des femmes très masculines qui étaient accueillis parmi ses enfants et ses femmes. Les femmes du Prophète ne se voilaient pas devant ces hommes efféminés et on ne contraignait pas les femmes très masculines à se marier", a-t-il précisé.
 
"L'homophobie est toujours une affaire de politique"
 
La vraie question demeure donc de savoir ce que dit vraiment le Coran de l'homosexualité, et à ce sujet Ludovic Mohamed Zahed se montre critique à l'égard de l'interprétation faite du texte sacré par les sociétés modernes dans le monde arabo-musulman.Se référant à l'homosexualité du temps du Prophète Mohamed, il affirme qu'"il y avait déjà à l'époque une tolérance envers la question du genre, de la diversité des sexualités, qui aujourd'hui est quasiment absente des politiques dans le monde arabo-musulman".
 
"La religion d'une manière générale est à prendre comme un outil d'émancipation du plus grand nombre, comme un outil qui va permettre de fédérer un tissu social et non pas de faire exploser à la figure des citoyens les dynamiques sociales, politiques, développementales", a souligné l'imam sur i24NEWS."Or, c'est exactement ce que font les soi-disant islamistes lorsqu'ils se servent des textes coraniques pour en faire un totalitarisme pour contrôler les identités, la politique ou l'argent… tout ça c'est du fascisme", a-t-il encore assuré.
 
En effet, les écoles traditionnelles de loi islamique décrivent l'homosexualité comme une turpitude condamnée moralement et socialement dans sa pratique. Dans quelques pays appliquant la charia, la sodomie est même considérée comme un crime qui peut être puni par la lapidation.
 
"Aujourd'hui après tous les mouvements de colonisation, de décolonisation et de révolution, on voit que les sociétés dites arabo-musulmanes se recentrent sur des valeurs identitaires patriarcales, virilistes: 'il faut défendre la nation arabe'. Or, la nation arabe n'a jamais existée, c'est une invention du XXème siècle", a-t-il argué, ajoutant que "l'homophobie est toujours une affaire de politique".
 
En France, les homosexuels musulmans sont mal acceptés
 
Si les sociétés arabes considèrent l'homosexualité comme un crime, même en France, pays des droits de l’homme, les homosexuels de religion musulmane ont beaucoup de mal à être acceptés par leur communauté.
 
"La France est le pays des droits de l'homme, un pays qui va bien. On remarque toutefois une crise identitaire et une crise économique qui se sont installées depuis une trentaine d'année et pour moi les deux sont liées. Quand les gens ne savent plus qui ils sont et comment ils vont nourrir leur famille, vous avez ce replis identitaire sur des valeurs patriarcale et machistes et c'est quelque chose de nouveau car on n'assistait pas à ce phénomène il y a une dizaine d'années", a expliqué Ludovic Mohamed Zahed sur i24NEWS.
 
Il a par ailleurs fait remarquer que "ces gens qui s'adonnent au terrorisme passent du traffic de drogues au djihadiste en six mois mais ils n'ont aucune spiritualité, aucune culture mystique ni aucune culture religieuse au sens propre du terme"
 
."Il est possible de fonctionner autrement quand vous êtes musulmans même quand vous êtes désœuvrés, que vous vivez dans un quartier pauvre ou que vous n'avez pas de diplômes... Ce n'est pas une excuse et ce message là, il va falloir le répéter encore et encore et il va falloir aussi s'attaquer aux vrais racines du problème qui sont économiques et politiques et pas seulement religieuses", a-t-il conclu.
 
Malgré les persécutions et l'intolérance, il est toutefois possible de remarquer quelques avancées dans le monde arabo-musulman. Une série d'événements appelant à la lutte contre la discrimination sexuelle se sont par exemple tenus en mai à Beyrouth à l'appel d'une plateforme baptisée Beirut Pride. Une initiative "inédite dans le monde arabe" selon ses organisateurs.

 

.i24news.tv

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Les mariages du même sexe ont causé des incendies mortels en Afrique du Sud, affirme le personnel paramédical

Publié le par justin

Les mariages du même sexe ont causé des incendies mortels en Afrique du Sud, affirme le personnel paramédical

Le paramédic a depuis été suspendu de son travail et a supprimé son compte Facebook

 

Un paramédic en Afrique du Sud estime que les incendies mortels à Knysna sont un résultat direct des mariages homosexuels.

Bossie Boshoff (pas son vrai prénom) a ecrit sur Facebook et iinsinuer que la colère de Dieu était derrière la catastrophe naturelle.

L'incendie a tué six personnes et a obligé plus de 10 000 évacuations. Boshoff croit que l'Église réformée néerlandaise permettant 12 mariages homosexuels lors du Festival des arts et des mêlants Pink Loerie, ont mis en colère Dieu.

Il a écrit: «Vous souvenez-vous de l'an dernier lorsque Knysna a été inventé en rose et 12 mariages homosexuels ont eu lieu un jour?

«Ce n'est qu'après l'élection de l'Église réformée néerlandaise lorsqu'ils ont approuvé le mariage gay homosexuel.

C'était dans les journaux. Ils ne doivent pas pleurer maintenant au sujet du feu. Il a osé Dieu. Dieu ne se laisse pas se moquer, dit-il.

Boshoff travaille pour Netcare 911, un service d'urgence en Afrique du Sud. Le directeur général Craig Grindell a confirmé que Boshoff a été suspendu et devrait faire face à un panel disciplinaire la semaine prochaine.

Grindell a déclaré: «Netcare et Netcare 911 ont une attitude ferme et sans tolérance envers toute discrimination.

«Nous n'hésiterons pas à prendre l'action la plus forte possible lorsque nous serons conscients de toute action et / ou comportement d'un membre du personnel qui transgressera les valeurs, l'éthique et le code de conduite de l'entreprise», a-t-il déclaré.

«Le mariage gay éluminera l'humanité»

Le mariage homosexuel est souvent responsable des mauvaises occurrences dans le monde.

En 2013, un pasteur nigérian a déclaré que le mariage homosexuel éluminerait l'humanité , dans un sanglot bizarre et fatigué.

Selon la Tribune nigériane, le pasteur Enoch Adeboye a déclaré: «Le mariage homosexuel est un anathème de la volonté de Dieu pour que les êtres humains soient féconds, réapprovisionnent et se multiplient sur terre. Tout ce qui est contraire à cela est le mal.

«Comment un homme qui épouse un homme peut-il produire un enfant et comment une femme qui épouse une femme peut-elle produire un enfant?

«Si ce mal est permis de rester, il n'y aura plus de nouveau-nés dans le monde. À mesure que la génération plus âgée décède, y aura-t-il une nouvelle génération pour réussir? Même les plantes et les animaux ont de nouvelles générations pour réussir ", a-t-il déclaré.

Le pasteur a appelé les gens à pratiquer l'homosexualité à se repentir et à «fuir la colère de Dieu», 

 

C.L.

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« En Afrique, l’émancipation des homosexuels est liée à celle des femmes »

Publié le par justin

« En Afrique, l’émancipation des homosexuels est liée à celle des femmes »

Pour Boris Bertolt, chercheur à l’Université de Kent, la mise au ban des gays sur le continent est une conséquence de la domination masculine imposée par la culture coloniale.
 

L’homosexualité est condamnée par la loi au Sénégal comme dans trente-six Etats en Afrique. Elle est considérée par la société comme un crime, une pratique « non naturelle », une malédiction. Elle souffre d’une illégitimité sociale. Le droit sénégalais est un droit hérité de la colonisation. Les gouvernements postcoloniaux se sont appuyés sur cet héritage pour consolider la criminalisation de l’homosexualité en Afrique. Ainsi, auSénégal, l’article 319 du Code pénal adopté le 21 juillet 1965 condamne à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 100 000 à 1 000 000 de francs CFA (de 150 à 1 500 euros) les personnes présumées homosexuelles.
 

Même si l’homosexualité n’est pas explicitement mentionnée dans cette disposition de la loi, cet article sert de base juridique pour punir les homosexuels. Si la vie privée peut être du ressort de la famille, la morale publique est du ressort de l’Etat, qui se porte garant du respect des normes sociales. Le flou juridique entretenu par le Code pénal sénégalais autour de l’homosexualité offre une panoplie d’interprétations qui ouvrent la voie à des actes de répression, parfois sans preuves.

 

Une sexualité multiple et variée

 

Ainsi, d’après l’ONG Human Rights Watch, « il suffit qu’un individu soit présumé être homosexuel pour que son arrestation soit justifiée ». L’organisation a également démontré que si la loi punit des actes, elle est utilisée pour arrêter des personnes d’après des rumeurs ou des caractéristiques physiques telles que l’habillement.

Mais la pénalisation de l’homosexualité au Sénégal pose à la fois des problèmes d’ordre socio-historiques et juridiques. D’un point de vue socio-historique, contrairement au discours public, voire nationaliste stigmatisant l’homosexualité comme une importation des Occidentaux en Afrique, la sexualité en Afrique a toujours été multiple et variée. Avant l’arrivée des colons, l’hétérosexualité était une forme d’intimité parmi tant d’autres. De l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique australe, des relations entre personnes de même sexe existaient dans certaines sociétés. Mais ces relations n’avaient pas la même signification et encore moins la désignation actuelle.

 

 

La conception contemporaine du sexe et du genre dans les sociétés postcoloniales africaines est une conséquence de la colonisation ayant érigé l’hétérosexualité en norme dominante sur le continent et pénalisée les relations entre personnes de même sexe au nom de la religion et de la reproduction. Dès lors, l’homophobie en Afrique doit être perçue comme une invention occidentale. On peut à cet effet s’interroger sur la mobilisation de l’hétérosexualité comme variable du nationalisme et justificatif de la rhétorique homophobe.

 

Pénalisation

 

Les travaux sur le Sénégal parlent de l’existence de goorjigeen, expression aujourd’hui utilisée pour désigner les homosexuels. Or une approche historique du concept montre également que ce terme a une connotation sexuelle et sociale. Au sens traditionnel, goorjigeen veut dire « efféminé » (un « homme-femme »). Mais il peut également servir à désigner des travestis. Des auteurs qui se sont intéressés à la période coloniale ont décrit des hommes qui s’habillaient en femmes ou des hommes qui dansaient comme des femmes à Dakar ou à Saint-Louis. Les goorjigeen étaient traditionnellement des personnes très appréciées des femmes et étaient respectées dans la société, jusqu’aux premières décennies de l’indépendance. Mais les actes sexuels dans lesquels ils pouvaient être engagés n’entraînaient pas une identification à la catégorie homosexuelle. Ce qui ne remet pas en cause l’existence de la pratique.

 

 

D’un point de vue juridique, la pénalisation de l’homosexualité au Sénégal constitue une violation d’un ensemble d’obligations internationales ratifiées par l’Etat du Sénégal. Parmi ces obligations figurent le Pacteinternational relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), ratifié en 1978, et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHDP), ratifiée en 1982. Ces deux instruments juridiques internationaux sont contraignants parce qu’ils obligent l’Etat sénégalais à protéger et à promouvoir les droits fondamentaux des individus quels que soient le genre et l’orientation sexuelle.

 

Décriminalisation

 

Par ailleurs, la Constitution sénégalaise contraint également l’Etat à protéger et à garantir l’ensemble des droits de tous les citoyens. Y compris ceux des personnes catégorisées et identifiées comme lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenre (LGBT). L’article 7 garantit le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de tous les citoyens. L’article 8 formule l’ensemble des libertés individuelles fondamentales, les droits économiques et sociaux.

En dépit de cet arsenal juridique, les homosexuels demeurent une population silencieuse et marginale au Sénégal. L’expression complète de leur citoyenneté passe inéluctablement par une décriminalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe. Une démarche qui permettra à l’Etat sénégalais de se conformer aux conventions internationales qu’il a ratifiées. Ce processus institutionnel doit s’accompagner d’une plus grande liberté accordée aux associations de défense des droits des homosexuels qui, à travers des campagnes de sensibilisation et d’assistance, pourront améliorer les conditions de vie des homosexuels et réduire leurexclusion sociale.

 

 

Au-delà de l’action de l’Etat et des organisations de la société civile, il semble aujourd’hui nécessaire d’interroger les rapports de genre en Afrique. La perception des homosexuels comme des femmes ne traduit pas seulement une logique de subordination, de domination ou de subalternisation des femmes, mais aussi le confinement de leur sexualité à la reproduction. Or la reproduction dans le cadre de la famille hétérosexuelle comme socle de la société fut l’une des clés du processus impérial dans les colonies afin de garantir la pérennité de la main-d’œuvre chez les peuples dominés.

 

Hégémonie hétérosexuelle

 

Avec l’arrivée du colon s’est établie une hiérarchie sociale dans laquelle les femmes africaines souffraient d’une triple oppression : celle des hommes blancs, celle des femmes blanches et celle des hommes noirs. Leur rôle fut réduit au travail domestique et à la maternité. Les femmes sont donc devenues des acteurs clés de la construction de l’hégémonie hétérosexuelle. La récurrence de ces représentations dans les sociétés postcoloniales relève d’une situation de colonialité persistante dans les imaginaires autour de la sexualité et des rapports de genre. La décolonisation du savoir et des discours autour du genre est un élément central pourrepenser l’homosexualité, dont le sort semble lié à l’infériorisation de la femme.

 

 

Au final, la libération des homosexuels en Afrique passera aussi par l’émancipation complète des femmes de la domination masculine. Si la dépénalisation et le militantisme des ONG sont essentiels, ils ne s’attaquent pas au socle de l’oppression qui est l’hétérosexisme et son idéologie de la reproduction. Raison pour laquelle, même dans les pays d’Afrique où l’homosexualité n’est pas un crime, les homosexuels restent rejetés par la société. La femme est au cœur de l’émancipation des homosexuels.
 

 


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Le test anal en Tunisie : la torture homophobe – Entretien avec Mounir Baatour, président de l’association SHAMS

Publié le par justin

Le test anal en Tunisie : la torture homophobe – Entretien avec Mounir Baatour, président de l’association SHAMS

On sentait depuis quelques années un mouvement relativement progressiste sur le statut des homosexuels, avec le mariage pour tous, notamment, dans plusieurs pays. Pourtant, ces derniers mois laissent un goût amer.

La situation tchétchène en premier lieu, qui n’est malheureusement pas une exception. Quelques semaines après la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, la quête de l’égalité semble être encore un long et douloureux chemin. Car quand certains s’adonnent aux dérives d’une classique homophobie banalisée, d’autres en subissent la violence réelle, physique et morale. En Tunisie, de nombreux médecins légistes continuent de pratiquer le test anal sur demande de la police judiciaire ou du procureur public, l’homosexualité étant passible de trois ans de prison. Une pratique qui indigne et face à laquelle des organisations se sont soulevées, révélant des zones d’ombres persistantes.

Une étape avant la condamnation

En Tunisie, l’article 230 du code pénal prévoit jusqu’à trois ans de prison pour les homosexuels. Un code pénal datant de 1913 soit « l’époque coloniale » comme le précise Mounir Baatour, président de l’association SHAMS, militant en faveur des droits LGBT en Tunisie. De ce fait, la police a recours à des interpellations visant les homosexuels, à travers les délits de faciès ou la délation, par exemple. On imagine bien que pour la police certaines caractéristiques physiques suffisent à définir une personne homosexuelle. Mais cette persécution ne s’arrête pas là. Afin de vérifier si l’homme est bel et bien homosexuel, les autorités ordonnent la pratique d’un test anal de la part d’un médecin légiste. Il s’agit, concrètement, d’ausculter l’anus d’un homme afin d’y observer d’éventuelles lésions, dilatations ou encore relâchements. Ce qui s’apparenterait donc à des caractéristiques post-coït anal. Le magazine Vice note à ce sujet : « Cette inspection minutieuse de l’anus à la recherche de « signes » d’une activité sexuelle régulière par voie anale, pourtant sans validité médicale, fait office de preuve pour la justice tunisienne. » Concernant, les femmes lesbiennes, il n’existe pas de pratique de ce type pour « tester » leur homosexualité. La persécution envers les hommes est plus forte dans la sphère publique.

Le test anal est donc une pratique très brutale et violente envers l’intimité d’un individu mais également violente dans les gestes eux-mêmes. De nombreux témoignages ont révélé que les forces de l’ordre se livrent à des insultes, frappent et torturent les interpellés. Ceux-ci ont le droit de refuser ce test mais le choix est peu souvent laissé : « Il y’a même des cas où les accusés ont subi le test anal sous la contrainte en étant menottés et immobilisés par deux policiers pendant que le médecin fouille dans leur anus », explique Mounir Baatour. Le président de SHAMS évoque d’ailleurs des situations plus poussées : « Il y’a ceux qui poussent la recherche encore plus loin pour la recherche de spermatozoïde dans l’anus de l’accusé. »

De fortes contestations écartées par le gouvernement

Bien évidemment, cette pratique suscite l’indignation notamment chez les organisations internationales et les organisations non-gouvernementales. Le Comité des Nations Unies contre la torture a dénoncé la pratique du test anal, la qualifiant d’acte de torture, mais sans aller plus loin que la condamnation, aucune sanction n’a été prise à l’encontre de la Tunisie. Des organismes tels que Human Rights Watch ont apporté un éclairage sur la situation. Ils ont notamment souligné le fait que l’Ordre des médecins de Tunisie a publié un communiqué début avril, dans lequel il rappelle que toute pratique médicale doit respecter la dignité d’un individu. Il y est écrit que « l’Ordre des médecins considère la pratique d’un examen génital ou anal pour vérifier ou confirmer la nature des pratiques sexuelles d’une personne sans son consentement libre et éclairé, comme une atteinte à sa dignité et appelle les médecins réquisitionnés à informer les personnes qu’ils ont à examiner, de leur droit de refuser un tel examen. » Cela semble être une prise de position importante mais elle « reste en dessous [des] espérances » des militants de l’association SHAMS, selon son président.

SHAMS a été créée le 23 janvier 2015 et, malgré l’obtention d’un visa légal, trouve difficilement un statut juridique puisque le gouvernement tunisien refuse de publier les statuts de l’association dans le Journal officiel de la République tunisienne. Ils mènent des actions de sensibilisation, procurent de l’aide judiciaire pour les arrestations, assurent un soutien moral à la communauté LGBT. Mounir Baatour explique que « la stratégie de SHAMS est la médiatisation de la cause LGBT en vue de créer un débat social sur cette cause et d’imposer l’existence des LGBT comme étant une composante de la société tunisienne dans le champ médiatique actuel. » L’association milite également et avant tout pour l’abolition de l’article 230 pénalisant l’homosexualité. Concernant la pratique du test anal, l’association SHAMS mène campagne pour son interdiction et ne se satisfait pas du communiqué de l’Ordre des médecins publié le 3 avril 2017. Pour Mounir Baatour, il n’y a rien permettant des conditions sereines pour aboutir à un consentement. La seule issue possible serait, selon lui, que l’Ordre des médecins se positionne pour une réelle interdiction du test anal sous peine de sanctions disciplinaires envers les médecins.

Une homophobie inhérente au pouvoir en place ?

Avec une telle situation, alarmante sur le respect des droits de l’homme mais également l’égalité, un changement de climat, notamment au niveau politique pourrait conduire à inverser la tendance. Le climat actuel est très homophobe. Mounir Baatour pointe du doigt « un gouvernement islamo-conservateur qui persécute les homosexuels et qui les jette en prison ». Depuis 2011 et la Révolution, la parole s’est libérée en Tunisie. Toutefois, il explique qu’il est difficile de protester en faveur de la communauté LGBT à cause d’une homophobie pesante. Depuis 2016, le mouvement islamo-conservateur Ennahdha a regagné une place sur la scène politique tunisienne. Durant son mandat de ministre des Droits de l’homme et de la Justice transitoire, Samir Dilou (Ennahdha) affirmait considérer l’homosexualité comme un trouble médical à soigner. L’homophobie a de beaux jours devant elle.

À la dimension politique s’ajoute une forte variable religieuse. En effet, le président de SHAMS dénonce également « des imams qui appellent publiquement à la défenestration et la lapidation des homosexuels ». On peut donc voir que la religion, qui détient une importante place dans la sphère publique, contraint l’émancipation des homosexuels et de leurs droits, puisque cela ne rentre pas dans ses principes. Et cette posture de la religion sur l’homosexualité infuse les foyers. Mounir Baatour nous raconte une triste histoire : « Dernièrement il y’a eu même une famille qui s’est procuré une fatwa de l’Imam du quartier pour tuer son fils homosexuel qui a dû fuir le domicile familial et se réfugier à Tunis dans un refuge des LGBT tenu par SHAMS. »

Quand on demande à Mounir Baatour son sentiment concernant la condition des homosexuels dans le monde et notamment en faisant le parallèle avec la Tchétchénie, il explique que « l’homosexualité reste une situation très compliquée à vivre dans un pays de culture arabo- musulmane avec un gouvernement islamo-conservateur ». Il trouve aussi des points de comparaison avec la Tchétchénie, indiquant que des cas de meurtres familiaux sont également fréquents en Tunisie mais moins médiatisés. Pour abolir le test anal et plus globalement contrer l’homophobie en Tunisie, il semblerait nécessaire de s’intéresser aux liens entre police, justice et médecine. Tant que la loi établira l’homosexualité comme illégale, les autorités auront toujours la liberté de s’adonner à de douteuses dérives incontrôlées.

maze.fr/

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Vladimir Poutine, les gays devraient être “reconnaissants” de ne pas risquer la peine de mort en Russie

Publié le par justin

Vladimir Poutine, les gays devraient être “reconnaissants” de ne pas risquer la peine de mort en Russie

Vladimir Poutine, grand humaniste et ami des minorités, a encore déclaré l’indéclarable.

Le président russe a récemment suggéré que la communauté LGBT+ n’avait à faire face à aucune forme de persécution en Russie, et que les homosexuels devraient être reconnaissants que la Russie ne soit pas “comme d’autres pays musulmans” où ils risqueraient la peine de mort.

Rappelons donc que les homosexuels n’ont aucune visibilité en Russie et qu’à Moscou, la capitale et la plus grande ville du pays, les Gay Pride sont interdites et que chaque regroupement homosexuel est sévèrement réprimandé par de multiples arrestations.

C’est donc dans une interview pour Oliver Stone, diffusée sur la chaîne américaine Showtime cette semaine, que M. Poutine s’est exprimé sur la situation des homosexuels dans son pays :

“Il n’y a aucune situation comparable à d’autres pays musulmans, où les homosexuels risquent la peine de mort. Il n’y a aucune restriction, aucun harcèlement basés sur le genre. De plus, bon nombre de gens parlent explicitement de leur orientation sexuelle non traditionnelle ; nous maintenons des relations avec eux et beaucoup d’entre eux parviennent à des résultats exceptionnels dans leur activité.”

Dans cette même interview, Vladimir Poutine déclare aussi qu’il en va de sa responsabilité de chef d’Etat de stopper le mariage homosexuel parce que cela ne peut pas avoir d’impact positif sur le taux de naissances dans le pays :

“Parce que le mariage homosexuel ne produira pas d’enfants. Dieu a décidé, et nous devons faire attention à nos taux de natalité dans notre pays. Nous devons renforcer les familles.”

“Mais cela ne doit pas dire que quiconque doit être persécuté.” ajoute-t-il.

Le président russe parle ensuite du fait qu’il ne pourrait jamais prendre de douche à côté d’un homme gay :

“Pourquoi le provoquer ?”

 

Merci, Vladimir, pour tant de gentillesse et de bienveillance.

.codesdegay.com

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Une mosquée « libérale », ouverte aux femmes et aux homosexuels, inaugurée à Berlin

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Une mosquée « libérale », ouverte aux femmes et aux homosexuels, inaugurée à Berlin

Le lieu de culte, qui veut accueillir hommes et femmes, sunnites, chiites ou alévis, homosexuels ou trans, est installé dans un bâtiment de la communauté protestante.
 

Des musulmans ont fondé à Berlin une mosquée « libérale », qui a été inaugurée vendredi 16 juin en présence de l’Américano-Malaisienne Ani Zonneveld, l’une des rares femmes imams dans le monde, et sous l’œil de nombreux médias allemands et étrangers, comme le montre un reportage vidéo de France Télévisions.

 

« Nous voulons lancer un signal contre la terreur islamiste et le détournement de notre religion », dit l’une des fondatrices de ce nouveau lieu de culte musulman, Seyran Ates, avocate et militante des droits des femmes très connue en Allemagne. Elle a notamment été critiquée par les conservateurs pour avoir appelé l’islam à une révolution sexuelle.

 

Ouverte aux sunnites et aux chiites

Dans la mosquée Ibn Rushd-Goethe, hommes et femmes prient ensemble et prônent un islam moderne, débarrassé de ses tabous. Certaines fidèles portent le voile, d’autres pas. Le prêche se fait en allemand. Les sept membres fondateurs de la communauté veulent ouvrir les portes de leur salle de prière aux sunnites, aux chiites, aux alévis mais aussi aux homosexuels et aux transsexuels. «Seuls niqabs et tchadors seront interdits», précise Seyran Ates, à qui Libération a consacré un portrait.

Tous les courants de l’islam sont les bienvenus dans cette mosquée progressiste, qui porte intentionnellement le nom du poète allemand Goethe et du médecin et philosophe arabe andalou du XIIe siècle Ibn Rushd (aussi connu sous le nom d’Averroes).

Signe de son ouverture, ce lieu de culte musulman, qui s’ajoute aux quelque quatre-vingts mosquées que compte Berlin, est installé au troisième étage d’un bâtiment de la communauté protestante. Cette « mosquée » n’est pour l’instant qu’une salle de quatre-vingt-dix mètres carrés, annexe de l’église évangélique Johanniskirche, comme l’explique le site Deutsche Welle.

 

Contexte de tensions

Devant l’entrée du bâtiment, la présence policière est visible. Les fondateurs assurent néanmoins n’avoir jusqu’ici reçu aucune menace. Mais ils savent que leur communauté ne fera pas que des heureux. L’avocate berlinoise d’origine turque Seyran Ates, 54 ans, vit sous protection policière et a dû interrompre ses activités depuis qu’elle a défendu des victimes de crimes dits d’« honneur ». Ce qui n’entame pas sa détermination, puisqu’elle s’apprête, selon Libération, à entreprendredes études de théologie islamique pour devenir la première femme imam en Allemagne.

 

Le pays, qui compte plus de quatre millions de musulmans, a été la cible d’attaques djihadistes, notamment le 19 décembre 2016, jour où un attentat au camion-bélier a fait douze morts sur un marché de Noël de Berlin. L’arrivée de plus de un million de réfugiés, pour beaucoup musulmans, depuis 2015 a également exacerbé les peurs de certains Allemands, notamment lorsqu’il s’est avéré que des djihadistes avaient profité de ce vaste mouvement de migration pour gagner l’Europe.


lemonde.fr/

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Le parlement australien a finalement décidé de prendre des mesures contre la Tchétchénie pour sa persécution continue envers les homosexuels.

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Le parlement australien a finalement décidé de prendre des mesures contre la Tchétchénie pour sa persécution continue envers les homosexuels.

Les avocats souhaitent également que le gouvernement commence à accepter des réfugiés en Tchétchénie

 

Deux sénateurs ouvertement LGBTI des deux principaux partis - le Dean Smith du Parti libéral et le Penny Wong du travail - ont proposé une motion pour que le gouvernement prenne une action plus grande sur la situation.

Il a été révélé en avril que le gouvernement tchétchène a rassemblé des hommes homosexuels dans des camps de concentration, les torturant et les tuant depuis décembre de l'année dernière.

La motion d'aujourd'hui a soutenu la campagne gratuite et égale de l'ONU, une campagne mondiale d'éducation publique qui sensibilise la population à la violence et à la discrimination homophobes et transphobes et favorise un plus grand respect des droits des personnes LGBTI à l'échelle mondiale.

La motion "salue également que ces préoccupations ont été soulevées par le gouvernement australien en six occasions distinctes directement avec le gouvernement russe".

La motion ne vient qu'un mois après qu'une motion similaire proposée par la sénatrice Janvier Rice ait été rejetée.

L'organisation de plaidoyer LGBTI, Just.equal, s'est félicitée de la motion.

"Just.equal a appelé à une action plus forte du gouvernement australien depuis l'apparition de nouvelles de la persécution anti-LGBTI en Tchétchénie", a déclaré son porte-parole Rodney Croome.

«Nous sommes sortis, le Sénat a rejoint notre appel, mais il faut faire plus, y compris une déclaration du gouvernement australien selon laquelle il acceptera les réfugiés LGBTI de la Tchétchénie, comme une déclaration récente du gouvernement allemand.

"Nous aimerions également que le Premier ministre fasse une déclaration publique condamnant les actions des autorités tchétchènes et appelant le gouvernement russe à intervenir et à arrêter la persécution".

Une pétition a été formée pour exhorter le Premier ministre australien Malcolm Turnbull à faire d'avantage pour aider les hommes en Tchétchénie.

 

C.L.

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Suisse Le mariage pour tous est toujours en discussion

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Suisse Le mariage pour tous est toujours en discussion

L'UDC a échoué dans sa tentative d'enterrer le dossier sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. La commission en charge a deux ans pour présenter un projet.

 
Une majorité de 118 voix contre 71 au Parlement n'a pas voulu abandonner le dossier sur le mariage homosexuel.
 

Le Parlement va pouvoir plancher plus en détail sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. L'UDC a échoué vendredi dans sa tentative d'enterrer à ce stade le dossier. Le National a accordé deux ans de plus à sa commission pour présenter un projet.

La droite dure ne veut pas entendre parler de mariage pour tous. «Le mot mariage a un sens historique, lié au fait que la femme donne la vie», a lancé Yves Nidegger (UDC/GE). Le remplacer par le mot 'union' pour des personnes qui par définition ne peuvent pas procréer est non seulement absurde, mais dangereux.

Une majorité de 118 voix contre 71 n'a pas souhaité faire une croix sur le projet. La commission des affaires juridiques en charge du dossier souhaite encore approfondir les conséquences d'un mariage civil pour tous.

Cela nécessitera certainement d'importantes adaptations dans le droit fiscal, des assurances sociales, de l'adoption et de la procréation médicalement assistée. L'administration a été chargée de présenter plusieurs variantes de mise en œuvre.

Pistes déjà esquissées

Une initiative parlementaire de Vert'libéraux est à l'origine de la discussion. En sus du mariage pour tous, elle demande d'ouvrir le partenariat enregistré aux couples hétérosexuels. Le peuple aura le dernier mot puisqu'il faudrait modifier la constitution. Avec ce projet, partenaires et concubins pourraient en outre accéder à la naturalisation facilitée.

Le Conseil fédéral a récemment évoqué dans un rapport la création d'un statut officiel pour les concubins qui ne souhaitent pas aller jusqu'à se passer la bague au doigt. Ce mariage «light» serait inspiré du pacs français et devrait simplifier sur le plan juridique les affaires de vie courante et la vie commune des partenaires.

Le point central pourrait être une obligation réciproque de se fournir assistance et soutien. Le pacte pourrait aussi ouvrir des droits en matière de logement. A examiner encore un droit de visite légal et un droit d'être informé en relation avec les questions médicales et judiciaires.

Des droits ou allègements sont envisageables en matière fiscale et dans le domaine des assurances sociales. Le pacs ne devrait en revanche pas inclure de manière standard les questions relatives aux successions ou aux enfants, les obligations d'entretien, le patrimoine et le partage du 2e pilier.

Adoption ?

Les Vert'libéraux précisent que leur initiative n'obligera pas le législateur à ouvrir l'adoption aux couples homosexuels. Le Parlement a récemment autorisé les personnes liées par un partenariat enregistré à adopter, mais uniquement les enfants des partenaires. Cette possibilité sera aussi offerte aux concubins. (ats/nxp)

 

tdg.ch

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L’homophobie en Indonésie inquiète le Parlement européen

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L’homophobie en Indonésie inquiète le Parlement européen

Le Parlement européen s’est dit jeudi « préoccupé » par la montée de l’homophobie en Indonésie, en particulier dans la province d’Aceh, où deux jeunes gays ont récemment subi des coups de canne infligés en public.

Les autorités de la province autonome d’Aceh – le seul endroit d’Indonésie où la charia est appliquée – doivent « empêcher toutes nouvelles persécutions des homosexuels » et « dépénaliser l’homosexualité en modifiant leur code pénal islamique », ont plaidé les députés européens dans une résolution adoptée à Strasbourg. La « bastonnade » infligée en mai à deux jeunes gays de 20 et 23 ans, surpris au lit au mois de mars par un groupe de miliciens pro-charia, « est un châtiment cruel, inhumain et dégradant, qui s’apparente à des actes de torture en vertu du droit international », souligne le Parlement qui demande aux autorités « de mettre fin immédiatement aux flagellations publiques ».

Au-delà du cas d’Aceh, les parlementaires européens se disent « également préoccupés par la montée de l’intolérance à l’égard de la communauté » homo, bi ou transsexuelle dans le reste de l’Indonésie. Bien que l’homosexualité ne soit pas illégale dans le pays sauf à Aceh, « 141 hommes ont été arrêtés le 21 mai (…) lors d’une descente de police dans un club gay de Jakarta », critiquent les députés, soulignant que « les policiers sont tenus de respecter la loi » et doivent « protéger les minorités vulnérables et non les persécuter ».

« L’année 2016 a été marquée par un nombre sans précédent d’attaques verbales violentes et discriminatoires, de faits de harcèlement et de diatribes enflammées » contre les homosexuels en Indonésie, s’inquiètent encore les parlementaires européens, pour qui « ces agressions auraient été, directement ou indirectement, attisées par des agents du gouvernement ou des pouvoirs publics et par des extrémistes ».

Le Quotidien/AFP

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Les passages de la fierté au Canada ont été vandalisés pour la deuxième fois en trois jours

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Les passages de la fierté au Canada ont été vandalisés pour la deuxième fois en trois jours

Les passages de la gay pride ont été couverts de fumier de goudron et de cheval

Deux passages à la route de Lethbridge, en Alberta, peints en arc-en-ciel la semaine dernière, ont été vandalisés mercredi soir.

C'est la deuxième fois en trois jours que les passages à niveau ont été ciblés. Les marques de patins, le goudron et le fumier ont été utilisés 

https://www.facebook.com/LethbridgePrideFest/photos/pcb.1558479194171357/1558479074171369/?type=3

Les passages de la fierté au Canada ont été vandalisés pour la deuxième fois en trois jours
Les passages de la fierté au Canada ont été vandalisés pour la deuxième fois en trois jours
Les passages de la fierté au Canada ont été vandalisés pour la deuxième fois en trois jours
Les passages de la fierté au Canada ont été vandalisés pour la deuxième fois en trois jours

Levi Cox, le président de Lethbridge Pride de l'année dernière, a déclaré sur Facebook: «J'étais triste, comment, est-ce possible ?

Un équipage de nettoyage a travaillé pour restaurer les passages de la gay pride

https://twitter.com/ScarpelliGlobal/status/875391237376794624/photo/1

 

Le trottoir du passage de la gay pride est le premier à être peint au monde. La ville a approuvé le soutien des citoyens et Lethbridge Pride Fest pour rendre les passages permanents

 

Une semaine après leur première peinture, les croisements ont été vandalisés avec des marques de pneu le 12 juin.

Les organisateurs de Lethbridge Pride Fest sur Facebook ont ​​déclaré: «Ces marques sont manifestement délibérées et presque identiques à Saskatoon plus tôt ce mois-ci. Il s'agit d'une attaque directe sur la communauté LGBTQ + et plus précisément sur la communauté Transgender.

La police enquête actuellement mais n'a actuellement aucun piste.

Lethbridge Pride Fest débutera le 16 juin et culminera avec un défilé le 24 juin.

Cox a également déclaré: «Merci de nous aider à exprimer notre message de célébration, d'inclusion et d'amour. Nous aurons notre plus grand défilé et nous nous retrouvons ensemble.

 

C.L.

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Serbie Ana Brnabic, une femme ouvertement lesbienne, nommée Première ministre

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Serbie Ana Brnabic, une femme ouvertement lesbienne, nommée Première ministre

Le président de la Serbie Aleksandar Vucic a nommé jeudi Ana Brnabic, une femme ouvertement lesbienne, au poste de Première ministre, une décision historique dans un pays profondément traditionaliste

Ana Brnabic, 41 ans, prendra ses fonctions moins d'un an après être entrée dans la vie politique, en août dernier, à l'époque déjà sur invitation d'Aleksandar Vucic.

 

Sa nomination fait d'elle la première femme à être à la tête du gouvernement dans l'histoire de la Serbie et aussi la première personne ouvertement homosexuelle à occuper ces fonctions dans ce pays de 7,1 millions d'habitants dont plus de 80% de la population est constituée de chrétiens orthodoxes et où l'homophobie reste répandue.

 

"Servir mon pays est pour moi le plus grand honneur. Je travaillerai avec dévouement et de manière responsable avec beaucoup d'amour et d'honnêteté", a réagi Ana Brnabic.

 

Auparavant, Aleksandar Vucic avait expliqué devant la presse l'avoir nommée parce qu'elle "possède les qualités personnelles et professionnelles pour exercer ces fonctions".

 

En 2016, l'arrivée d'Ana Brnabic au gouvernement avait provoqué des grincements de dents dans les rangs du parti de l'actuel chef de l'Etat et dans ceux de ses partenaires politiques. Mais Aleksandar Vucic, qui était à l'époque Premier ministre et lui avait confié à ce titre le ministère de l'Administration, avait répondu aux opposants à l'entrée au gouvernement d'une lesbienne : "ses choix personnels ne m'intéressent pas (...), seuls les résultats" comptent, tout en vantant son "son parcours professionnel impeccable".

 

Un des responsables d'une formation de second plan de la coalition au pouvoir, Dragan Markovic, déjà opposé l'année dernière à la nomination d'Ana Brnabic à un poste ministériel, a pour sa part récemment souhaité la désignation à la tête du gouvernement d'un "père de famille, qui a des enfants".

 

"Il s'agit de déclarations inadéquates et irresponsables, qui sont sans aucun doute discriminatoires", a réagi Ana Brnabic.

 

La Serbie d'Aleksandar Vucic s'applique à améliorer son image après les critiques dont elle a fait l'objet à propos de la protection des droits des minorités, particulièrement de la minorité LGBT.

 

Le choix du président

Aleksandar Vucic occupait les fonctions de Premier ministre depuis 2014 jusqu'à il y a deux semaines lorsqu'il est devenu le président de la Serbie. Ce poste est largement honorifique, mais les analystes estiment quu'il va renforcer son pouvoir et ses détracteurs ne manqueront pas alors de l'accuser d'autoritarisme comme lorsqu'il dirigeait le gouvernement.

 

"Vucic veut donner de la Serbie l'image d'un pays libéral où les libertés sont à un très haut niveau", a dit à l'AFP l'analyste politique Boban Stojanovic à propos de la nomination d'Ana Brnabic.

 

La confirmation de la désignation d'Ana Brnabic au poste de Premier ministre par le parlement sera une formalité car le parti d'Aleksandar Vucic y dispose d'une confortable majorité.

 

Elle-même, qui n'est officiellement liée à aucun parti politique, a récemment déclaré qu'à son avis le président devait "jouer le rôle d'une sorte de mentor du Premier ministre, tout du moins au cours des premiers mois".

 

Rappelant qu'elle n'est pas "une militante LGBT", Ana Brnabic note que l'homophobie est toujours un problème mais que "la situation s'améliore lentement". "Personnellement, je n'aime pas que cela (l'orientation sexuelle) soit utilisé pour décrire mon caractère, pourquoi cela est-il important ? Ce qui est important, c'est la capacité professionnelle à accomplir un travail honnête, à aimer son pays et à travailler dans le plus grand intérêt de son pays", a souligné cette femme d'apparence réservée.

 

Ana Brnabic, née à Belgrade et diplômée de l'université de Hull en Grande-Bretagne, était avant de rejoindre le gouvernement responsable d'une association mixte privée et publique appelée "Naled", créée en 2006 et qui oeuvre à créer de meilleures conditions pour le développement économique en Serbie.

 

(Source AFP)

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RODEZ : Agression sexuelle en réunion : quatre jeunes «élevés à la pornographie»

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RODEZ : Agression sexuelle en réunion : quatre jeunes «élevés à la pornographie»
Rodez (12)
 
Ils ont tous les quatre 20 ans et comparaissent pour une agression sexuelle en réunion, enregistrement et diffusions d'images portant à l'atteinte d'une personne. En clair, quatre jeunes hommes ont «profité» de la petite amie de l'un entre eux, au domicile de ce dernier, sur fond d'alcool et de cannabis. Des jeunes gens en phase avec les réseaux sociaux puisqu'ils ont enregistré des images sur leur téléphone portable pour les diffuser ensuite par MMS et sur Snapchat.
 
Lydie*, la victime de leur âge, fragilisée par une rupture sentimentale récente, vulnérable, «cherche du réconfort sur un site de rencontre». Il est vrai que R. est un beau jeune homme, elle tombe vite sous son charme, et leurs trois rencontres se terminent par un rapport sexuel. Dans l'expertise psychiatrique ultérieure du jeune homme, apparaît «une absence d'empathie», qui explique sans doute qu'il ne voit en elle qu'une femme objet, objet sexuel, bref «un plan cul».
 
Fouet
Le soir du 24 février 2015, quand il la convie à venir chez lui avec une copine parce que son copain G. est seul, a-t-il déjà l'idée d'une soirée débridée ? Sans doute. Elle s'y rend seule et sans méfiance, mais d'entrée, elle qui ne boit jamais, se voit proposer un whisky coca sinon «je te casse les dents. Je dis souvent ça, c'est une expression» indique R. Ils commencent à s'amuser, à la fouetter sur les fesses avec le bâton du chat. On lui demande des fellations. Rapidement on la défie de boire une deuxième boisson alcoolisée cul sec. Elle fait ce que R. lui demande car elle l'aime. Et c'est le malaise, elle tremble, elle vomit, se trouve mal. R. ne trouve rien de mieux que de la déshabiller, l'allonger dans la baignoire et lui bander les yeux avec un tee-shirt. Elle devient «une proie facile». Les deux garçons appellent deux autres copains car ils s'ennuient un peu dans l'appartement, il faut songer à se divertir. Tout ce qu'elle subira ce sera d'ailleurs «pour rigoler» répétera R. Des rires que l'on entend même, hier, à la barre du tribunal, où l'un d'entre eux réprime presque un fou rire. «C'est nerveux» s'empresse de dire son avocate. Alors que la jeune fille gît semi-inconsciente au fond de la baignoire, les flashs crépitent. Des photos ou des vidéos sont prises et aussitôt diffusées. Elle est ensuite transportée dans une chambre où elle subit des fessées, à nouveau le fouet. Ils la pelotent. Elle sent des mains sur ses seins, son sexe. R. a un rapport sexuel avec elle et dit aux autres que ça va «tourner». Elle tente de les repousser à coups de pied. Alors B. la tire par un pied dans l'appartement. Ce dernier, écrase même sa cigarette sur elle. «Je l'ai cramé», se vante-t-il. Tout ça est commenté via des textos orduriers et vulgaires dont on retrouvera les traces sur leurs portables. Certains destinataires s'en émeuvent lorsqu'ils les reçoivent et se demandent même si «elle est morte ?». Cette dernière trouve la force de s'enfermer dans la salle de bains où elle casse un miroir. R., son soi-disant petit ami qui ne l'a jamais défendu, lui dit alors de «dégager». «Vous êtes plus attaché aux objets qu'aux personnes», relève le président du tribunal, Denis Goumont. Pour les prévenus, la fautive c'est Lydie, décrite comme «la chaudasse». En revanche, elle, a eu l'impression d'être tombée dans un traquenard. Et hier, elle a eu le courage d'assister à l'audience du tribunal bien qu'elle ait déjà subi de nombreuses confrontations avec les prévenus qui, curieusement, semblaient frappés d'amnésie. Maître élian Gaudy, avocat de Lydie la décrit victime de nombreux syndromes post-traumatiques. Elle-même dit qu'on a «mangé (sa) vie». Quand ils apprendront le lendemain qu'elle porte plainte, R. la menacera et des connaissances tenteront de l'intimider. «Intolérable, inadmissible».
 
Le procureur de la République a requis des peines allant de 8 à 15 mois de prison avec sursis car «vous ne réalisez pas, vous n'assumez pas, vous avez juste des regrets de circonstance». Maître Gaudy a demandé qu'au travers de sa décision, «le tribunal l'aide à porter sa croix». Le jugement a été mis en délibéré au 5 juillet.
 
* prénom changé
 
ladepeche.fr

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Moscou économise sur les malades du sida

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Moscou économise sur les malades du sida

Le Ministère de la santé coupe le budget de l’institut de référence luttant contre l’épidémie, mettant en danger un millier de malades. Les campagnes de prévention luttent davantage contre le préservatif que contre la contamination

Puisque l’épidémie coûte trop cher au budget, faisons en sorte qu’elle se résorbe d’elle-même, semble avoir décidé le Ministère russe de la santé. Environ un millier de malades du sida vont perdre le 1er août l’accès au traitement antirétroviral.

Les autorités ont annoncé mardi qu’elles sabraient le budget versé au Centre fédéral russe de lutte contre le sida, qui soigne gratuitement 1200 patients atteints de la maladie. Elles encouragent ces patients à se tourner vers des dispensaires moscovites.

Le hic, c’est que l’immense majorité de ces malades ne sont pas «enregistrés» à Moscou et ne peuvent donc recevoir des soins que dans un établissement fédéral. C’est le résultat de la politique municipale discriminant les provinciaux vivant à Moscou et qui sont privés de la plupart des aides sociales.

Le Ministère de la santé est parfaitement au courant de ce problème, et semble cibler le Centre fédéral russe de lutte contre le sida à cause des critiques acerbes de son directeur Vadim Pokrovsky à l’encontre de la politique gouvernementale. «Il est vraiment étrange de priver de médicaments une organisation qui travaille sur les méthodologies thérapeutiques contre le sida depuis 30 ans», réagit Pokrovsky.

Les malades moscovites ne sont pas les seuls à être victimes de décisions bureaucratiques douteuses. Depuis deux ans, l’accès des provinciaux aux traitements onéreux de cette maladie a été compliqué par la dévaluation du rouble et par des ruptures de livraisons dues à des changements intempestifs de réglementation.

La fidélité et rien d’autre

Ces problèmes ne sont sans doute pas étrangers à l’explosion de la mortalité constatée en 2016 chez les malades du sida (+18%). Moins d’un tiers des personnes diagnostiquées avec la maladie reçoivent un traitement antirétroviral.

Selon le Centre fédéral russe de lutte contre le sida, le nombre des infections a crû annuellement de 10% durant les cinq dernières années. 871 000 Russes sont officiellement enregistrés comme porteurs du VIH, mais Vadim Pokrovsky estime que le chiffre véritable est de 1,4 million d’individus. L’incapacité des autorités à coordonner une politique de prévention et la négligence de problèmes sociaux (drogue, discrimination, conservatisme) aboutissent à une situation que Pokrovsky juge «catastrophique».

Le déni de l’épidémie trouve des justifications dans des cercles intellectuels ultra-conservateurs. Le RISS, un groupe d’experts dirigé par un proche du président Poutine, a publié en mai 2016 une étude concluant que «le problème du sida fait partie d’une guerre informationnelle contre la Russie». L’un des coauteurs de l’étude, Igor Beloborodov, estime que le préservatif aggrave plus l’épidémie qu’il ne la combat, car pour lui «l’industrie de la contraception encourage les mineurs à pratiquer le sexe parce qu’elle a intérêt à vendre ses produits». C’est exactement la position que défend l’Eglise orthodoxe. Depuis plusieurs années, les campagnes publiques de prévention clament que «seule la fidélité absolue protège contre le sida». Les médias officiels parlent peu de l’épidémie, ou se félicitent de ce que «d’anciennes mutations génétiques aident les Russes à lui résister».

letemps.ch

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Nigeria Deux hommes jugés à 14 ans de prison pour le «crime» d'avoir des relations gay

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Nigeria Deux hommes jugés à 14 ans de prison pour le «crime» d'avoir des relations gay

Deux hommes ont été accusés de sexe gay au Nigeria.

Pour protéger leur vie privée et leur sécurité, nous ne nommerons pas les gas de 24 ans et les 29 ans dans cet article.

Les hommes ont comparu devant une Cour des magistrats de Lagos chargée de sexe anal hier (14 juin), où ils ont plaidé non coupable.

Le procureur de police Anthonia Osayande a déclaré que les hommes ont commis l'infraction au City Center Hotel à Surulere à 15 heures le 1er juin.

Il a été entendu que les deux hommes se battaient parce que l'un avait refusé de payer pour le sexe.

«Il a promis de verser de l'argent s'il consent à l'acte, mais l'accusé a refusé de payer après s'être amusé», a déclaré M. Osayande.

Le magistrat en chef a fixé la caution à 100 000 Naira chacun (320 $, 285 €).

L'affaire a été ajournée jusqu'au 3 août.

En avril, la police a attaqué un motel et a arrêté 53 plus jeunes étudiants masculins homosexuels.

La police a attaqué le parti, les accusant de jeter un «mariage homosexuel», puis a accusé les hommes de «conspiration, assemblée illégale et appartenance à une bande de société illégale».

Le sexe gay est punissable au Nigeria par jusqu'à 14 ans de prison, et la mort dans les États avec la loi charia.

C.L.

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Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

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Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

Selon un rapport de la chaîne d’information américaine CNN un minimum de 32 soldats de sexe masculin sont poursuivis par les tribunaux militaires, accusés d’être homosexuels. Le ministère sud-coréen de la Défense a refusé de commenter ces chiffres.
 

Les fonctionnaires de l’armée utiliseraient des applications de rencontres pour repérer et piéger les militaires gay, puis les arrêter et les traduire en justice.
 

CNN a rapporté le témoignage d’un des accusés qui fait état de pressions, de manipulations et de menaces de la hiérarchie militaire. Il parle d’interrogatoires très personnels « humiliants » et d’atmosphère « très oppressante et dégradante ».
 

Un capitaine sud-coréen a été condamné par un tribunal militaire à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis. pour avoir eu des une relation sexuelle avec un militaire du même sexe que lui, il y a un mois.
 

Le capitaine a été condamné pour avoir enfreint une clause de l’armée sud-coréenne qui interdit les relations homosexuelles dans ses rangs, a précisé l’armée, promettant de continuer à « traiter les conduites désordonnées conformément à la loi ».
 

L’organisation Amnesty International a fustigé une condamnation « injuste » qui devrait être « immédiatement annulée ».
Le nouveau président sud-coréen, l’ancien avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme Moon Jae-In, élu au début du mois de mai, avait suscité un tollé avant son élection pour avoir dit que l’homosexualité ne lui plaisait pas.

 

Dans les forces armées de la République de Corée, les rapports homosexuels consensuels sont interdits et peuvent être punis d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
Cela vaut non seulement pour les soldats professionnels, mais aussi pour les conscrits, sachant que tous les citoyens de sexe masculin doivent effectuer un service militaire en Corée du Sud.

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Russie : Vladimir Poutine affirme qu’il est de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marie

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Russie : Vladimir Poutine affirme qu’il est de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marie

Dans une interview exclusive accordée au réalisateur américain Oliver Stone, le Président russe Vladimir Poutine a abordé la situation des homosexuels en Russie et a imaginé ce qu’il ferait s’il se retrouvait sous la douche avec un homosexuel à bord d’un sous-marin


Le président russe a déclaré au réalisateur Oliver Stone, qu’il «était de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marier afin que les gens fassent plus de bébés » lors d’une interview diffusée sur Showtime aux États-Unis cette semaine.


Poutine s’explique: «Je peux vous dire ceci; en tant que chef de l’Etat aujourd’hui, je crois qu’il est de mon devoir de respecter les valeurs traditionnelles et les valeurs familiales. Pourquoi? Parce que les mariages homosexuels ne produiront aucun enfant. Dieu en a décidé ainsi, et nous devons nous préoccuper du taux de natalité dans notre pays. Nous devons renforcer les familles.» «Cela ne signifie pas qu’il doit y avoir une persécution contre quiconque, poursuit-il avant de s’opposer à l’adoption par les couples de même sexe, affirmant qu’il vaut mieux que les enfants grandissent dans une famille « traditionnelle». assurant que « les enfants auront un choix plus libre lorsqu’ils deviendront adultes s’ils grandissent dans une famille traditionnelle»
Concernant la situation des homosexuels en Russie, Vladimir Poutine affirme que le pays est « plutôt libéral ».«Il n’y a pas de situation comme dans certains pays musulmans où les homosexuels font face à la peine de mort»


Dans une discussion sur l’armée, Stone lui demande: « Si vous vous trouvez dans un sous-marin avec un homme et vous savez qu’il est gay, y aurait-il un souci? ». Poutine a répondu: « Je préférerais ne pas aller avec lui sous la douche. Il ne faut pas le provoquer. Vous savez, je suis maître de judo », a indiqué le président, ajoutant une touche d’humour à ce sujet.
Oliver Stone avait annoncé en novembre 2014 vouloir faire un film sur Poutine et l’interviewer. Cette série d’interview a été réalisée sur deux ans, incluant des épisodes récents avec des questions concernant Donald Trump.


Le documentaire d’Oliver Stone «The Putin Interviews» sera divisé en quatre épisodes et diffusé du 12 au 15 juin sur la chaîne câblée américaine Showtime qui appartient à l’un des plus grands groupes médiatiques américains, CBS.

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Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

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Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Un groupe violent a attaqué deux hommes qui se promenaient aux abords de la chapelle des Pénitents.

Que s'est-il passé jeudi soir, vers 20 heures aux abords de la chapelle des Pénitents à Pont-Saint-Esprit ? Alors qu'ils se promenaient en ville, le Spiripontain Marc Gibelin et son époux, accompagnés de leur chien, ont été pris à parti par un groupe d'individus. “Ces gens se sont approchés de nous, comme une meute, et ont commencé à nous insulter en nous traitant de tous les noms”, explique Marc Gibelin, encore sous le choc. Une agression qui pour les victimes, revait un caractère homophobe.

 
 

“En quelques secondes, le ton est monté à notre encontre et les coups ont plu”, dit-il. Sur la place, devant la chapelle des Pénitents, la scène est visible des passants. Au même moment, un agent de sécurité posté devant la chapelle, voit la situation et se précipite sur le groupe d'assaillants.

“Cet homme nous a, mon époux et moi, littéralement exfiltré de la place pour nous mettre à l'abri dans le hall de la chapelle”, confie Marc Gibelin. “Il nous a sauvés”, lâche-t-il. “C'est une agression d'une lâcheté et d'une bêtise sans nom ! Surtout sous les caméras de vidésurveillance de la ville”, dit-il.

Le nez cassé et l'os frontal fêlé

Très rapidement, des policiers municipaux sont intervenus, ainsi que la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit. Lors de l'interpellation, l'un des policiers municipal a été blessé.

Alertés, les sapeurs-pompiers sont intervenus afin de porter secours aux blessés. Une agression qui a laissé de lourdes traces. “Le médecin m'a diagnostiqué une fracture du nez, une arcade ouverte et un os frontal fêlé”, assure Marc Gibelin. À la suite de ces faits, le Spiripontain a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit.

 

“Une enquête de gendarmerie est en cours”, nous a confirmé le chef d'escadron Daziano-Leclercq, commandant la compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze. “Pour ma part, je ne lâcherais rien ! J'irais jusqu'au bout du bout dans cette affaire. Je ne veux pas en rester là”, assène Marc Gibelin.

midilibre.fr

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Homophobie, misogynie et humiliation au menu de l’émission de Bouchra Ddeau

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Homophobie, misogynie et humiliation au menu de l’émission de Bouchra Ddeau

Une émission de la toute nouvelle chaîne télévisée de Rachid Niny, Télé Maroc, défraie la chronique. Pour cause, les remarques homophobes et misogynes de la présentatrice Bouchra Ddeau sont jugées humiliantes par les internautes et même par les invités.

"À ceux qui pensaient que Cyril Hannouna était le comble de la télé dégradée, je dis : ‘Et la lumière fut’. En arabe: Bouchra Ddeau...", écrit, avec humour sur sa page Facebook, notre collègue Jamal Boushaba. Connue jusque-là pour ses courtes émissions au ton frivole, Bouchra Ddeau officie désormais comme animatrice dans une émission de Télé Maroc, la chaîne fraîchement lancée par Rachid Niny.

À peine a-t-elle démarré que l'émission "Daribate al chouhra" ("La rançon de la gloire") s'attire les foudres des internautes sur les réseaux sociaux.  "Aussi célèbre que vous soyez, à Télé Maroc, vous paierez obligatoirement la rançon de la gloire", lance d’emblée la présentatrice pour appâter les téléspectateurs. Faisant usage d’un langage peu commun – et, disons-le peu élégant –, elle n’hésite pas à s’immiscer dans le moindre détail de la vie intime de ses invités avec une préférence pour leur sexualité, le tout avec un ton tantôt moqueur tantôt inquisiteur.

Des interpellations homophobes aux remarques misogynes, tout y passe. Pourvu que l’audience soit au rendez-vous. "L’émission présente l’invité sous une facette méconnue du spectateur. Il est normal donc qu’elle choque et c’est exactement le but", nous dit, un brin fière, Bouchra Ddeau. Et ce sont les invités qui, pris au piège, en paient le tribut en effet. Le sexologue Doc Samad, de son nom Samad Benalla, et Aicha Ech-chenna, militante des droits des mères célibataires, en ont fait l’amère expérience.

C’est grave, docteur!

"Vous vous êtes fait refaire les lèvres?" La question s’adresse à Doc Samad, qui refuse d’y répondre. La journaliste, qui tient à arracher une réponse, ne lâche pas l’affaire, revenant à la charge à multiples reprises, au grand désarroi de son invité qu’elle tient coûte que coûte à embarrasser: "Et pourquoi parlez-vous d’une manière aussi peu virile? En vous regardant, beaucoup de gens disent qu’il n’y a plus de virilité dans ce pays", dit-elle encore en le fixant des yeux. "C’est ma manière de parler", lui rétorque simplement le sexologue, qui ne semble pas perturbé outre mesure.

Face au sang-froid de l’invité, elle passe à la vitesse supérieure. "On dit que vous n'êtes pas un homme (…) avec un peu de maquillage, vous seriez une fillette", assène-t-elle, avant d’enfoncer le clou: " Avec votre comportement, vos gestes, votre voix... vous êtes un pédé (sic) aux yeux de beaucoup de gens". Son interlocuteur ne sort toujours pas de ses gonds, préférant la gratifier la présentatrice d’une leçon: "Pédé ne veut pas dire homosexuel. Je ne vous laisserai pas dire ça. L’homosexualité n'est pas une perversion", lui fait remarquer calmement le sexologue. L'échange bascule par la suite sur l’impuissance présumée de Samad Benalla, que Bouchra Ddeau a pu déduire de la durée de son mariage.

"J’aurais pu quitter l’émission, mais ça ne correspond pas à mon caractère. L’important pour moi, c’est l’information. Si j’étais parti au moment où elle m’a traité de pédé, tout le monde serait resté bloqué sur ça. J’ai préféré alors lui donner une définition de l’homosexualité et de la perversion sexuelle", nous explique le médecin, qui estime avoir été induit en erreur sur la nature de l’émission.

"On m’a invité pour parler de mon parcours et de la ‘taxe’ que je paie à cause de ma célébrité et non pour parler de ma vie privée, encore moins dans le langage ordurier que la journaliste a employé. Pour lui apprendre ce qu’on appelle l’empathie, j’ai dû lui demander si elle était vierge afin qu’elle se mette à la place de celui qui se trouve dans une situation intimidante", poursuit notre interlocuteur, qui se réjouit d’avoir reçu de nombreux appels de soutiens après l’émission.

"Le piège s’est retourné contre elle", commente-t-il, faisant allusion à la vague d’indignation ayant suivi la diffusion de l’émission. L'épisode est loin de son dénouement, puisque Samad Benalla a déposé plainte en mai contre la chaîne. "On ne m’a pas permis de voir l’émission avant le montage. Etant donné que je n’ai rien signé, j’ai porté plainte", nous confie-t-il. Plainte que nous confirme Bouchra Ddeau.

Mère célibataire ou prostituée ?

"C’est le virus du journalisme". Dépitée, Aicha Ech-chenna n’y va pas par quatre chemins pour commenter la "méthode" de Bouchra Ddeau. La fondatrice et présidente de l'association Solidarité féminine, victime elle aussi des assauts de Bouchra Ddeau sur le plateau, ne cache pas qu'elle regrette son passage dans "Daribate al chouhra". "Êtes-vous une vraie musulmane? Un vrai musulman n’incite pas à la prostitution en encourageant les femmes à donner naissance à des enfants en dehors du mariage", décrète la présentatrice, sans prendre la peine d’écouter la réponse de la militante. Voilà qu’une femme célibataire devient synonyme de prostituée.

Durant le passage d'Aicha Ech-chenna, Bouchra Ddeau n'a pas manqué d'aborder son sujet fétiche: "Étiez-vous vierge lorsque vous vous êtes mariée?", lance-t-elle à son invitée. Comme désarçonnée par cette attaque frontale, la militante en vient presque à se justifier: "Évidemment. Je viens d’une famille traditionnelle musulmane. Mon grand-père était âlem", répond-elle, sans se douter qu'elle ne fait qu’alimenter la machine pernicieuse de Ddeau. "Comment la fille d’un âlem peut-elle faire ça?", charge à nouveau l'animatrice.

Dans la dernière partie de l’émission, appelée "J’ai votre secret", Bouchra Ddeau, connue aussi pour avoir été candidate à l’élection de Miss cerisette en 2010 au festival de Sefrou, sort "l’artillerie lourde" : une tentative de viol dont aurait été victime Aicha Ech-chenna il y a plus de quarante ans. "Si l’homme a tenté de vous violer, c’est que vous n’aviez pas rejeté fermement ses avances", lui lance-t-elle avec un air déconcertant.

"Elle est rentrée dans ma vie personnelle alors que j’étais venue parler de mon activité en faveur des mères célibataires. C’est honteux", dénonce la militante qui a reçu de nombreuses distinctions internationales. "Je ne saurais me défendre. Je laisse les gens qui m’apprécient répondre à ma place", nous confie-t-elle, d’une voix faible. Le 8 juin, Aicha Ech-Chenna a été désignée "Femme de l'année 2017" par le Prix Monte-Carlo. En voilà une réponse.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Alors que Doc Samad et Aicha Ech-Chenna ont été traînés dans la boue, Bouchra Ddeau s'est contentée de nous déclarer que c’est la nature de l'émission. "Il est naturel que l'émission fasse polémique. D'abord, parce que ce genre n'existe pas dans les chaînes marocaines, ce qui surprend bien sûr le téléspectateur", tente-t-elle d'expliquer. "Télé Maroc est une chaîne privée, ce qui veut dire que l'émission qu'elle présente n'est pas financée par l'argent du contribuable pour que le public lui demande des comptes. Personne n'est obligé de regarder mon émission", lance encore la présentatrice.

Et c’est là que le bât blesse. L’émission, bien qu’elle soit produite au Maroc, est émise par Satellite (Nilesat) depuis l’Espagne. Une manière de contourner le contrôle de la HACA, un subterfuge dont ne se cache pas le patron de la chaîne Rachid Niny: "Nous n'allons pas attendre éternellement pour que la HACA libère enfin le champ audiovisuel, il faut oser aller ailleurs et créer des chaînes libres et indépendantes", nous avait-il déclaré en janvier dernier.

Quels garde-fous restent-ils alors pour encadrer les dérapages de l’émission de Bouchra Ddeau? Contacté par Telquel.ma, le ministre de la Communication Mohamed Laârej nous renvoie d’abord vers la HACA avant de se raviser. Lorsqu'il découvre que la chaîne de Niny échappe aux radars du gendarme de l’audiovisuel, il nous demande de le rappeler plus tard, mais ne répondra plus à nos appels

/telquel.ma

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Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Publié le par justin

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

T Nhaveen a été attaqué par un gang à l'extérieur d'un fast food près d'une mosquée à Gelugor, une banlieue sud de George Town à Penang.

L'ado était en train de terminer son travail dans un centre commercial vendredi (il allait à Kuala Lumpur pour le collège le lendemain.

En route vers le fast food à l'extérieur de la mosquée Taman Tun Sardon avec ca meilleure amie de Previin, il a vu deux anciens homophobes.

Désireux de le tourmenter, ils ont téléphoné à leurs amis et six autres jeunes hommes sont arrivés sur des motos.

Huit ont alors commencé à battre Nhaveen et Previin avec des casques.

L'un des assaillants a forcé Nhaveen dans un parc voisin.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

A ce moment, Previin, âgé de 19 ans, a pu échapper et informer son oncle de l'attaque. Ses pommettes étaient écrasées.

À 2 heures du matin, Free Malaysia Today rapporte qu'un frère de l'un des attaquants a pris inconsciemment Nhaveen à Penang Hospital.

Les médecins l'ont traité pour de graves blessures à la tête et une blessure sur l'aine qui supprime le sang. Son anus a été déchiré, probablement en raison de l'insertion d'un objet émoussé à l'intérieur.

Il a ensuite été placé dans le quartier neurologique de l'unité de soins intensifs de l'hôpital.

Sa famille a été informée qu'il avait été violé, qu'il y avait des blessures à ses parties privées et des marques de brûlure sur le dos.

Cinq personnes, âgées de 16 à 18 ans, détenues

Cinq jeunes, âgés de 16 et 18 ans, ont été détenus pour des «émeutes». Ils auraient admis être impliqués dans l'incident.

Nhaveen allait aller au collège pour étudier la composition musicale.

Sa tante a déclaré: «Il aime la musique ... Nhaveen est si amical et jovial. Je lui ai parlé la semaine dernière et il voulait venir chez moi pour curry au poulet.

"Mais en regardant la façon dont il est maintenant, je ne sais pas s'il va revenir du tout".

Nhaveen a été laissé pour mort cérébral a causes de ces  homophobes

C.L.

Un adolescent battu pour être “trop efféminé” meurt des suites de ses blessures

Cinq suspects âgé de 16 à 18 ans ont été arrêtés dans ce qui est maintenant considéré comme un meurtre.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Encore un adolescent décédé après s’être fait tabassé et violé par des jeunes qui le harcelaient depuis déjà quelques temps car il était trop efféminé.

T. Nhaveen, 18 ans, est mort jeudi 15 juin dans l’après midi, cinq jours après avoir été trouvé inconscient dans un champs à George Town, en Malaisie, selon The Straits Time

L’horrible attaque s’est produite lorsque le jeune homme rentrait chez lui avec un ami samedi matin : un groupe de jeunes qu’il connaissait s’est jeté sur lui. S’en est suivi un déchaînement de violence.

T. Nhaveen fut tabassé si violemment qu’il a souffert d’hémorragies internes dans le crâne.
Mais la violence ne s’est pas arrêté à un seul passage à tabac : le jeune homme a aussi été brûlé dans le dos et sodomisé avec divers objets encore non identifiés.

Suite à cette agression à la violence décuplée, T. Nhaveen fut transporté à l’hôpital le plus proche, où il est tombé dans un profond coma et fut diagnostiqué en état de mort cérébrale.

Son ami qui était avec lui lors de l’attaque a aussi était amené à l’hôpital, suite à de multiples coups reçus, notamment au visage. Après s’être fait opéré de l’oeil droit, son état semble s’être stabilisé, selon The Straits Time. 

Les funérailles de T. Nhaveen se sont déroulées ce vendredi à George Town : des centaines de personnes sont venues déposer des bouquets auprès du cercueil.

D. Shanti, la mère du jeune homme décédé, a déclaré à la presse locale : “Mon fils est mort. Ne laissez plus cela arriver aux enfants de qui que ce soit.”

Cinq suspects liés à cette terrible agression ont donc été arrêtés.

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