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Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

Publié le par justin

Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

Un manifestant homophobe a été arrêté à l'extérieur du club homosexuel Pulse lors de l'anniversaire de la tuerie  d'Orlando.

L'été dernier, 49 hommes et femmes qui étaient allés faire la fête lors de la soirée latine du lieu ont été assassinés par un homme armé.

Alors que les personnes en deuil se réunissaient pour commémorer l'anniversaire des fusillades le 12 juin, trois manifestants ont manifesté des signes homophobes et ont crié une rhétorique religieuse extrême.

«Avertissement: tous les homos brûleront comme des pd dans l'enfer», était un signe, y compris une autre lecture: «Sin = Death».

 

De nombreuses familles de victimes se sont réunies pour regarder les services, le concert commémoratif et une veillée.

Un manifestant homophobe a été arrêté juste à l'extérieur de la discothèque Pulse.

Les vidéos des médias sociaux montrent que les foules applaudissent alors que la police a menotté le protestataire et l'a amené au sol.

Sur la scène, le maire d'Orlando, Buddy Dyer, a déclaré: "Nous ne sommes pas là pour revivre l'horreur de ce jour".

 

Au mémorial d'hier, 49 cloches d'église ont été représentées par les 49 personnes qui ont perdu leur vie à Pulse.

C.L.

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Canada Un premier chef ouvertement gay en Alberta

Publié le par justin

Canada Un premier chef ouvertement gay en Alberta

Le nouveau dirigeant du Parti libéral de l'Alberta est le premier chef de parti ouvertement gay dans la province, un fait qu'il met en avant à l'occasion du défilé de la fierté d'Edmonton.

David Khan a été élu à la tête de la formation politique la semaine dernière. « Je suis un homme gai et j'ai grandi en Alberta, je connais les défis auxquels la jeunesse est confrontée et auxquels elle continue de faire face », a-t-il déclaré lors du défilé.

La première ministre néo-démocrate Rachel Notley a prévu de participer à l'événement. Les leaders de l'opposition de droite, Brian Jean, du Wildrose, et Jason Kenney, des progressistes-conservateurs, en seront toutefois absents.

Leurs partis respectifs disent avoir dépassé la date limite pour participer et ont cité des engagements précédents des chefs. Ils y enverront toutefois des députés.

Le Wildrose et le Parti progressiste-conservateur ont conclu un accord en mai pour unir les deux partis, mais doivent d'abord obtenir l'aval de leurs membres.

Sources : CBC / Radio-Canada  / GayCalgary

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Un mariage à trois reconnu officiellement en Colombie

Publié le par justin

Un mariage à trois reconnu officiellement en Colombie

La justice colombienne vient de valider l'union de trois hommes pour la première fois, un an après avoir légalisé le mariage homosexuel.

Un polyamour officiellement reconnu. La Colombie, où le mariage homosexuel est autorisé depuis 2016, a officiellement reconnu début juin une famille composée de trois hommes.

 

«Nous voulions officialiser notre foyer, notre famille. Il n'y avait rien de solide légalement qui nous reconnaissait en tant que famille», a déclaré Victor Hugo Prada, un des membres de cette union, dans une vidéo diffusée lundi. «Nous sommes une famille, une famille "polyamoureuse".

https://www.facebook.com/sistemadelaurbe/videos/1366586186757828/

 

C'est la première fois en Colombie», s'est-il réjoui.

 

Cet acteur et ses deux conjoints sont entrés le 3 juin sous le régime patrimonial connu légalement en Colombie sous le nom de «trieja».

Ce mariage à trois est formé avec un éducateur physique et un journaliste qui en 2000 avaient célébré la première noce gay publique en Colombie.

Droit d'adoption

Bien que ce type d'union soit fréquent, c'est la première «qu'il est légalisé», a expliqué à l'AFP German Rincon Perfetti, avocat et l'association LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels). «C'est une reconnaissance que d'autres types de familles existent», a-t-il estimé.

 

Selon M. Rincon, accéder à ce régime patrimonial a des implications «cent pour cent légales» pour les trois hommes, qui en cas de séparation ou de décès auraient à procéder à une séparation de biens ou auraient accès à une pension.

 

 

En Colombie, les couples homosexuels ont le droit d'adopter des mineurs, qu'ils soient ou non les enfants biologiques de l'un des membres du couple.

 

 

  Leparisien.fr avec AFP
 

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« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

Publié le par justin

« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

En Iran comme en Tchétchénie – où une violente répression l’a rappelé récemment –, vivre son homosexualité est impossible. Entre 2014 et 2016, Laurence Rasti a rencontré, en Turquie, des lesbiennes et des gays iraniens qui posent avec pudeur et humour

c’etait il y a bientôt dix ans, en septembre 2007, à l’université américaine de Columbia, à New York. Le président iranien, le populiste et réactionnaire Mahmoud Ahmadinejad, qui s’apprête à prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies, affirme que l’homosexualité n’existe pas en Iran. Aux Etats-Unis, certainement, mais dans son pays, non, dit-il : « Nous n’avons pas ce phénomène, je ne sais pas qui vous a dit que cela existait chez nous. »

Encore passible de la peine de mort

Depuis, le modéré Hassan Rohani, qui a succédé à M. Ahmadinejad en 2013 et vient d’être réélu dès le premier tour le 19 mai, a conclu un pacte républicain tacite avec la société civile iranienne : l’Etat respecte mieux la vie privée de chacun, tant que l’on ne se mêle pas trop de politique. Les homosexuels vivent davantage à leur aise en Iran aujourd’hui, même si, en droit, l’homosexualité masculine demeure passible de la peine de mort (une telle peine est très rare dans les faits). Les lesbiennes risquent, quant à elles, la flagellation. Si une fatwa publiée en 1987 par le fondateur de la République islamique, l’ayatollah Khomeyni, a légalisé la transsexualité, l’homosexualité suscite encore, dans cette société conservatrice, une profonde incompréhension et des violences, poussant nombre d’homosexuels à fuir leur pays.

 

 

Ces exilés, la photographe suisse d’origine iranienne Laurence Rasti, 27 ans, les a rencontrés en Turquie, où les Iraniens se rendent aisément sans visa, pour quelques jours de vacances. Elle a effectué une dizaine de voyages, entre 2014 et 2016, dans la ville de Denizli, 500 000 habitants, dans le sud-ouest du pays. Elle s’est mêlée à ces jeunes gens qui attendent, durant deux ou trois ans, d’obtenir l’asile ailleurs : principalement au Canada et aux Etats-Unis.

Leur attente se fait plus longue aujourd’hui : Toronto accueille désormais principalement des réfugiés syriens ; et l’accès à Washington est devenu plus difficile depuis que le président Donald Trump a adopté, en mars, un nouveau décret anti-immigration, suspendu en justice, qui interdit la délivrance de nouveaux visas aux ressortissants de six pays musulmans, dont l’Iran.

 

« Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments légers pour créer un papradoxe avec la gravité du sujet. » Laurence Rasti

 

Il existe de nombreux angles dans les images de Laurence Rasti : des coins de mur où l’on s’enfonce, des perspectives que l’on n’aperçoit que tronquées à travers les fenêtres, des pentes de collines en forêt où l’on s’assoit pour quelques heures. Ses prises de vue, pour certaines en plongée, maintiennent une distance pudique avec leur sujet. Les visages sont rares, si ce n’est cet homme qui se montre à l’objectif mais cache le visage de son ami. La plupart des hommes et des femmes photographiés par Laurence Rasti ne veulent pas être identifiés. Leurs familles, souvent, ignorent la raison de leur fuite. Certains entretiennent l’espoir de revenir un jour en Iran.

Ces portraits comportent un aspect ludique : on se déguise, on gonfle des ballons. « Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments simples, légers, parfois même festifs, pour créer un paradoxe avec la gravité du sujet et la précarité de leurs situations », raconte la photographe. La Turquie où ses sujets patientent n’est pas un Eden pour les homosexuels iraniens. A Denizli, la police ne les harcèle pas, mais elle ne leur vient pas forcément en aide en cas de coup dur. Ils y vivent dans la discrétion, en attendant un nouvel exil.

Les images de sa série, baptisée « Il n’y a pas d’homosexuels en Iran », seront rassemblées dans un livre publié aux éditions Patrick Frey, à paraître en septembre.


lemonde.fr

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Un an après la tuerie d'Orlando, un père n'a pas réclamé le corps de son fils parce qu'il était gay

Publié le par justin

Un an après la tuerie d'Orlando, un père n'a pas réclamé le corps de son fils parce qu'il était gay

Le 12 juin 2016, 50 personnes ont été abattues au Pulse, boîte de nuit gay située à Orlando, en Floride. Un an après, le corps d'une des victimes n'a toujours pas été réclamé par son père.

Un an jour pour jour après le massacre d'Orlando, aux Etats-Unis, certaines blessures n'ont pas cicatrisé. Tandis que certaines familles ont dû patienter plus de 24 heures après le drame pour obtenir des nouvelles d'un proche présent dans la boîte de nuit gay Pulse, en Floride, le corps d'une des victimes n'a toujours pas été réclamé, révèle The Advocate.

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Pour Abdellah Taïa, « la loi marocaine encourage les lynchages d’homosexuels »

Publié le par justin

Pour Abdellah Taïa, « la loi marocaine encourage les lynchages d’homosexuels »

L’écrivain cinéaste dénonce la violence d’une société hypocrite vis-à-vis de la sexualité.
 

Ecrivain, homosexuel, marocain, musulman. Abdellah Taïa est tout ça à la fois et dans n’importe quel ordre. A 43 ans, il est l’un des premiers auteurs du monde arabo-musulman à avoir révélé son homosexualité publiquement. C’était en 2006, dans un journal marocain, défiant ainsi la loi qui condamne les homosexuels. Depuis, il entretient un lien à la fois complexe et attachant avec sa famille et son pays, qu’il a quittés il y a près de vingt ans pour poursuivre ses rêves de cinéma et de littérature à Paris.

Auteur d’un film et de plusieurs romans inspirés de son enfance, lauréat du prix de Flore en 2010, Abdellah Taïa a choisi d’apprendre le français pour raconter le Maroc des pauvres, où il est né et a grandi. Sur la« planète » Hay Salam, un quartier populaire de Salé, près de Rabat, dans une famille de neuf enfants, où ni le français ni l’homosexualité n’avaient leur place. Son dernier roman, Celui qui est digne d’être aimé, est en lice pour le prix Renaudot cette année. Dans un entretien au Monde Afrique, Abdellah Taïa revient sur son enfance tourmentée et les nombreuses contradictions qui continuent de ronger la société marocaine.

 

Vous avez découvert votre homosexualité très jeune.

Comment construire son identité dans un pays qui la condamne ?

Abdellah Taïa A l’époque, l’idée d’avoir une identité homosexuelle ne me traversait même pas l’esprit. Dans les années 1970 et 1980, il n’y avait pas de place pour une telle chose. Même aujourd’hui, la construction sexuelle dans un pays comme le Maroc est très perturbée, car nous vivons dans une grande hypocrisie. Les relations sexuelles hors mariage ne sont pas autorisées et, dans le même temps, on laisse des champs libres, des lieux plus ou moins cachés pour exprimer sa sexualité. Tant que c’est fait en cachette, c’est pratiquement autorisé.

Le problème, c’est que cela génère de la violence et j’en ai moi-même fait les frais. J’ai été violé par des hommes du quartier, qui voulaient assouvir leurs besoins sexuels. Je suis devenu l’objet sexuel de tout un monde. Pour moi, c’était normal d’être maltraité. Aujourd’hui encore, il y a des centaines de petits garçons qui sont violés tous les jours au Maroc, en silence

 

Lire la critique :   Abdellah Taïa, aux origines de l’exil et du malheur

Dans votre dernier roman, « Celui qui est digne d’être aimé », inspiré de votre propre vie, le personnage principal règle ses comptes avec sa mère, qu’il décrit comme un tyran. En voulez-vous à votre propre mère de ne pas vous avoir protégé ?

 

Que pouvait-elle faire ? Assumer devant tout le quartier ? Cela reviendrait à se rendre inférieure dans le jeu social. Ma mère ne pouvait pas devenir révolutionnaire. Elle l’était déjà dans la mesure où elle assurait tous les jours la survie de neuf enfants, avec le salaire de mon père qui ne dépassait pas 1 000 dirhams par mois (90 euros). Pour moi, ça, c’est déjà une bataille politique. Mes parents n’étaient ni ignorants ni homophobes, ils vivaient dans la réalité de la pauvreté. Ils n’avaient d’autre choix que de rejeter le petit « pédé » que j’étais. J’ai le droit de leur en vouloir sur le plan intime, mais pas sur les plans politique et social. S’il fallait faire un procès, ce serait celui des politiciens, ce sont eux qui ont laissé les gens dans la souffrance.

 

L’homophobie est-elle une question politique au Maroc ? Les homosexuels ne sont-ils pas lynchés par les citoyens eux-mêmes ?

C’est une homophobie du système politique. A partir du moment où la loi marocaine dit qu’un citoyen homosexuel est un criminel, elle donne l’autorisation à tous les autres citoyens de maltraiter les homosexuels. Les lynchages sont une continuité du silence du pouvoir. En évitant de condamner les agressions, les responsables politiques les encouragent de fait. La réaction sociale est liée au pouvoir. Il faut d’abord changer la loi pour changer les mentalités.

 

Même dans un pays musulman ?

Les gens s’appuient sur la religion pour légitimer l’homophobie alors que ce mal est foncièrement politique. D’ailleurs, les agressions homophobes avaient lieu bien avant l’arrivée des islamistes au pouvoir.

Je suis musulman et la religion n’a rien à faire dans ce combat. Pour moi, l’islam, même s’il est manipulé de nos jours à des fins politiques, c’est avant tout un espace, une histoire, une civilisation, des philosophes, des poètes. Loin de la vision stérile que l’Occident peut en avoir aujourd’hui.

 

Plus de dix ans après la révélation de votre homosexualité dans la presse marocaine, qui a provoqué l’ire des milieux conservateurs, pensez-vous que les mœurs se libèrent ?

Une partie de la population pousse au changement. Mais dès qu’on veut faire bouger les lignes, il y a des gens qui veulent nous ramener à nos prétendues traditions. Comme si celles-ci ne pouvaient pas évoluer ! On en revient à la question de la loi : tant que les changements de mentalité ne sont pas appuyés par des changements de loi, ils se dilueront et ceux qui les portent finiront par rejoindre le camp conservateur. Même la bourgeoisie marocaine, éduquée et libre en apparence, finit toujours par se rétracter, pour protéger ses intérêts économiques.

 

La mobilisation de la société civile sur les réseaux sociaux accompagne-t-elle ces changements ?

Internet permet de pointer le manque de liberté, mais je ne suis pas dupe de la nouvelle dictature du clic, du sensationnalisme. On est scandalisé par la vidéo d’un homosexuel marocain tabassé et, la minute d’après, on regarde quelle robe Rihanna a porté la veille.

 

Vous avez choisi d’écrire en français, que vous n’avez appris qu’à l’âge de 18 ans. Pourquoi vous êtes-vous acharné à maîtriser cette langue ?

Par vengeance au début. Parce qu’au Maroc, le français est la langue des riches qui écrasent les pauvres et moi, j’étais pauvre. Je ne voulais pas laisser le mektoub (« destin » en arabe) m’écraser. J’ai très vite compris que cette chose qu’on appelle le français allait me permettre de quitter l’irrévocable place assignée au pauvre.

Pauvre et homosexuel, c’est la double peine ! Comme je ne pouvais pas mener le combat avec ma famille pour leur demander de m’aimer, je suis allé sur un terrain beaucoup plus politique, plus ambitieux. Maîtriser le français, c’était prendre le pouvoir. Mais j’étais trop jeune, je ne me rendais pas compte des enjeux politiques liés à cette langue.

 

Quels sont ces enjeux ?

Le français continue d’instaurer une forme d’apartheid social au Maroc. Il ouvre la porte à une certaine classe sociale, à certains postes et même à une légitimité intellectuelle. Ceux qui ne le maîtrisent pas n’ont pas réellement de valeur sur le marché du travail, ni dans les milieux intellectuels. C’est du racisme, il faut le dire. Dans tout cela, je vois une permanence du colonialisme français.

 

Si le français est source de racisme, pourquoi n’écrivez-vous pas en arabe ?

Je comprendrais qu’on m’en fasse le reproche. Mais je n’ai eu conscience de ces enjeux que plus tard. Aujourd’hui, je ne sais pas si je parviendrais à écrire en arabe. Cette langue me domine. Avec le français, que je ne maîtrise pas aussi bien, il y a une guerre, il y a le feu. C’est ce qui me pousse à écrire. Je crois que c’est même cela qui donne une singularité à mon style, démystifié, où le rythme vient beaucoup de la langue arabe. J’ai l’impression que le français peut s’arrêter du jour au lendemain en moi.

Cette année, vous étiez invité au Salon du livre à Paris, où le Maroc était à l’honneur. Comment expliquer que le pouvoir marocain vous mette en avant malgré votre militantisme pour la cause homosexuelle ?

 

Parce que je ne suis pas Brad Pitt ! Le jour où je deviens le Brad Pitt de la littérature, que je me mettrai à vendre des best-sellers, les autorités marocaines seront obligées de changer d’attitude. Mais l’idée n’est pas derentrer dans un combat avec le pouvoir. Je veux tenter de sensibiliser les Marocains, et venir en aide à ces petits garçons victimes de violences sexuelles.


lemonde.fr

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Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

Publié le par justin

Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

Deux personnes ont été arrêtées le 5 juin dernier après avoir eu des relations homosexuelles en plein jour de jeûne du mois de Ramadan. Les faits ont eu lieu à Kariat Akermane dans la région de l’Oriental, informe l'agence de presse espagnole EFE.

L’arrestation des deux jeunes hommes par la gendarmerie royale a été relayée par l’association Akaliyat. Selon les médias locaux, les interpellés sont âgés de 16 et 19 ans et ont été surpris en plein acte sexuel par la mère du plus jeune dans une maison abandonnée près de la plage. Cette dernière en a informé la police qui sont «arrivés sur les lieux au plus vite et ont pu constater que les deux jeunes hommes étaient déshabillés», écrit Akaliyat sur sa page Facebook.

Les deux détenus ont été déférés devant le procureur. L’article 489 du Code pénal criminalise «les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe», ils risquent des peines allant de 6 mois à trois ans de prison. Les jeunes hommes n’ont pas observé le jeûne du Ramadan c’est aussi punissable par la loi avec des peines allant jusqu’à six mois de prison. 

 

 

.yabiladi.com/


 

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Mavendra Singh Gohil: «L’homosexualité n’est pas que l’affaire des pauvres»

Publié le par justin

Mavendra Singh Gohil: «L’homosexualité n’est pas que l’affaire des pauvres»

 

Mavendra Singh Gohil était chez nous pour participer à la Marche des fiertés, qui a eu lieu, samedi 3 juin. Militant international des droits humains et particulièrement de la cause LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans), le Prince revient sur son «coming out», qui a ébranlé la royauté indienne, ses points de vue et sa vision des choses pour Maurice.
 
Quand est-ce qu’un Prince se rend-il compte du fait qu’il est gay ?
Un peu comme tout le monde, je présume. À l’âge de 12 ou 13 ans. Mais à l’époque, je ne savais pas ce que c’était. Il n’y avait pas les moyens d’aujourd’hui. Ne parlons même pas de la communication avec les parents au sein de la famille royale. Nous sommes élevés par des gouvernantes. J’ai pris conscience de l’ampleur de la chose graduellement et naturellement.
Et pourquoi un Prince déciderait-il de faire son «coming out» ?
Commençons par faire face à la réalité. Il y a beaucoup d’hypocrisie dans nos sociétés, surtout en ce qui concerne l’homosexualité. À un moment, je me suis marié. Cela a duré 15 mois. Puis, j’ai divorcé…
 
Marié ? À qui ?
Une femme issue d’une famille royale. Le mariage n’a jamais été consommé. Et en Inde, c’est une raison valable pour demander un divorce…
 
Votre femme ne vous a-t-elle jamais posé de questions ?
Elle a cru que j’étais impotent. Mais j’ai fait des tests pour prouver le contraire. Et d’autres examens médicaux ont confirmé sa virginité après 15 mois de mariage. Je n’ai pas contesté cela et le divorce s’est fait à l’amiable.
 
Revenons au «coming out»…
Je disais donc qu’il y a de l’hypocrisie partout. Je suis le seul fils d’une famille, l’héritier du trône, 38e descendant de la lignée Gohil dont l’histoire remonte à 650 ans. Même si l’Inde est une démocratie, nous sommes toujours les garants de cette riche culture et de la tradition qui en découle. Je me suis rendu compte que j’avais une double vie. J’étais homosexuel, mais je ne pouvais pas l’avouer. J’ai fait mon «coming out» auprès de mes parents en 2002. Je suis passé par une dépression et tout ! Ce n’est qu’en 2006 que j’ai fait mon véritable «coming out» public, à travers la presse.
 
J’ai monté mon organisation non gouvernementale en 2000 et, depuis, je travaille pour la communauté homosexuelle. Pendant tout ce temps, j’ai remarqué qu’il y avait cette perception que l’homosexualité était réservée à la classe moyenne et aux pauvres. Cela ne pouvait pas toucher les riches.
 
On imagine que cela a dû secouer un peu les riches traditions et cultures…
Évidemment ! Après ce «coming out» public, mes parents m’ont publiquement déshérité. Avec des communiqués dans la presse et tout ! Mais bon, ils se sont vite ravisés car en Inde, il est illégal de déshériter ses enfants. D’ailleurs, toutes les chaînes de télévision avaient fait appel aux avocats du Parquet et ces derniers ont dit que les hommes de loi de mes parents étaient susceptibles d’être radiés pour avoir soutenu une telle mesure.
 
Mais graduellement, au-delà de l’aspect légal, mes parents sont revenus à de meilleurs sentiments. Après un mois, mon père a émis un autre communiqué pour dire qu’il avait agi sous la pression de la famille et de la société. Pour en revenir aux traditions, lorsque j’ai fait mon «coming out», j’ai dit que j’étais le premier membre de la royauté ayant exposé son homosexualité, mais je n’étais pas le seul. Je sais de quoi je parle lorsque je mentionne l’hypocrisie. Il y a d’autres homosexuels au sein de la royauté. J’étais au courant, tout le monde était au courant, mais personne n’en parle. Mais oui, cela a confirmé une évidence : l’homosexualité n’est pas que l’affaire de pauvres.
 
Mais on présume que le «coming out» passe mieux avec un titre de noblesse ?
Je ne sais pas si ça passe mieux, mais il est vrai que certaines personnes ont plus d’influence que d’autres. Mon «coming out» a eu l’effet d’un tremblement de terre, mais cela a été très positif. Par exemple, mon histoire a été la première histoire homosexuelle racontée de manière positive dans les médias, surtout les journaux régionaux conservateurs.
 
Mes ancêtres ont acquis le respect de la population et nous avons toujours cela. Il y a eu de la sensibilisation, les gens ont compris. Vous savez, il y a un club de seniors dans la région. Lorsque mon histoire a été publiée, ils m’ont contacté pour me dire qu’ils souhaitaient me remettre un prix. Pas parce que j’ai dit que j’étais homo, mais pour avoir dit la vérité. Tous ces gens ont vu cette orientation sexuelle d’un autre œil depuis mon histoire. Si c’était la vie de quelqu’un d’autre, cela n’aurait pas eu le même impact. Ma bataille a été pour la vérité et l’honnêteté.
 
Pensez-vous que votre présence princière puisse changer une partie de la mentalité mauricienne ? Définitivement. Je ne vais pas dire que cela va se faire demain, mais il y aura un impact graduel. Les nouvelles voyagent vite à travers le monde de nos jours. Ma présence fera que, bientôt, le monde sera au courant de ma présence ici et le monde sera sensibilisé aux problèmes des LGBT ici…
 
Justement, parlons des problèmes locaux. Nous avons l’article 250 du Code pénal qui fait de la sodomie un crime. Un peu l’équivalent de votre article 377. Vous en pensez quoi ?
Ah ! Ces vestiges de la colonisation anglaise. En Inde, comme ici, cette loi a été appliquée après une mutinerie des Indiens, chose impensable pour les Anglais. Ils ont donc essayé, par tous les moyens, d’y mettre bon ordre. À l’époque, les personnes les plus influentes de la société indienne étaient les Hijras (transgenres). Elles avaient le pouvoir, les connexions et l’argent. Il fallait une loi pour les mettre hors d’état de nuire et ils ont pondu ces fameuses lois sur la sodomie et le naturel. Il est intéressant de noter qu’aucune mention des lesbiennes n’est faite dans cette loi qui fait du «non naturel» un crime. Voici un peu l’histoire de notre article 377 et de votre article 250.
 
Maintenant, la question qui se pose est : qu’est-ce que le gouvernement a à dire sur ce qui se passe dans l’intimité, entre deux individus ? D’ailleurs, cette loi ne sert à rien. Les couples ne vont pas se dénoncer et personne ne s’intéresse à eux. En Inde, cette loi est utilisée pour faire chanter les autres. C’est une loi qui est là pour faire peur.
 
Mis à part notre article 250, que savez-vous des conditions des homosexuels à l’île Maurice ?
Ils sont un peu comme les nôtres. Nos sociétés sont configurées de la même manière. Ce ne sont pas les lois qui font les hommes, mais les hommes qui font la loi. Du moins, ils la façonnent. C’est la société qui dicte ce que les autres doivent faire. C’est la société, et non les lois, qui impose des restrictions sur tout ce qui est considéré comme non naturel ou non moral ou je ne sais quoi. C’est la société qui décide du futur des gens.
 
Par exemple, avec la pression du mariage, il y a des gays qui finissent par se marier avec des filles malgré l’absence d’attirance sexuelle. Qui y gagne ? Ni la fille, ni l’homme. Je suis bien placé pour le savoir. Dans nos sociétés, il n’y a aucune loi qui oblige les enfants à obéir à leurs parents, qui les forcent à se marier. Ce sont les gens eux-mêmes qui décident.
 
Et puis, on sait tous que dans nos sociétés, on en fait tout un drame. Le chantage émotionnel existe. La mère va menacer de se jeter dans un puits si son fils ne se marie pas et le fils finira par s’y résigner.Comme en Inde, la communauté LGBT mauricienne ne demande pas de faveurs. Elle ne demande que ses droits. Cette communauté contribue à la société comme toutes les autres. Elle mérite donc le même traitement.
 
Que fait un Prince durant son temps libre ?
Je joue de l’harmonium et je fais du yoga. Je milite aussi pour la conservation de notre héritage. Je suis également un passionné de nature. J’ai mes animaux de compagnie… comme tout le monde.
 
.lexpress.mu

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La principale association caritative britannique LGBTI Stonewall a condamné hier (9 juin) la coalition entre les conservateurs et le Parti unioniste démocratique (DUP).

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La principale association caritative britannique LGBTI Stonewall a condamné  hier (9 juin) la coalition entre les conservateurs et le Parti unioniste démocratique (DUP).
Le DUP est un parti à l'extrême droite et homophobe en Irlande du Nord, qui a opposé son veto à plusieurs voix pour le mariage homosexuel. Ils militent également activement contre l'avortement et veulent ramener la peine de mort.
 
Mais, pour gagner la majorité des sièges au gouvernement après un parlement suspendu, la Premier ministre Theresa May doit s'entendre avec le parti anti-gay.
La directrice générale, Ruth Hunt, a écrit sur le nouveau partenariat: «Les droits LGBT doivent être protégés et étendus dans le cadre de ce gouvernement, pas menacés.
Nous ne pouvons pas tenir le nouveau gouvernement à rendre compte sans votre soutien. Veuillez maintenant agir pour garantir l'égalité LGBT. Texte STONEWALL à 70500 pour faire un don de 5 £. Pic.twitter.com/XkiP1FwgyN
- Stonewall (@stonewalluk) 9 juin 2017
 
«Si un tel partenariat est poursuivi, les conservateurs, à tout le moins, ont l'opportunité et l'obligation de démontrer à leurs partenaires dans le DUP pourquoi ils doivent également réfléchir à nouveau sur les personnes LGBT, nos droits et nos besoins, et commencer activement Travaillant à l'égalité des personnes LGBT en Irlande du Nord.
«Il est vital que le Parti conservateur soit ferme sur l'égalité LGBT, et le Premier ministre le précise dès le début», a-t-elle écrit.
 
Plus de 550 000 personnes signent une pétition pour arrêter la coalition
Les personnes LGBTI au sein du gouvernement conservateur ont également partagé leurs préoccupations au sujet de la nouvelle coalition.
Ruth Davidson, une desbienne du parti conservateur écossais a mis en garde May pour garder le DUP en ligne.
 
Elle a dit: "Je lui ai dit (mai) qu'il y avait un certain nombre de choses qui me comptent plus que la fête.
«L'un d'entre eux est un pays, l'un des autres est un droit LGBTI et j'ai demandé une assurance catégorique que, si un accord avait été conclu avec le DUP, il n'y aurait absolument aucun rappel des droits LGBTI dans le reste du Royaume-Uni et que nous allions essayer Pour utiliser toute influence que nous avons dû faire face aux droits LGBTI en Irlande du Nord ", a-t-elle déclaré.
 
Plus de 550 000 personnes (au moment de l'écriture), les gens ont signé une pétition demandant au gouvernement conservateur de ne pas faire un accord avec le DUP.
La pétition demande également au Premier ministre May de démissionner après son résultat choquant aux élections.
 
Il se lit comme suit: «Theresa May a déclaré qu'il n'y aurait pas de coalition de chaos et qu'elle forme maintenant un gouvernement minoritaire avec le DUP.
'Theresa May devrait démissionner. C'est une tentative désagréable et désespérée de rester au pouvoir ", a-t-il lu.
 
C.L.

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HONG KONG Des géants de la finance au secours des droits homosexuels

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HONG KONG Des géants de la finance au secours des droits homosexuels

De grandes institutions financières internationales sont venues au secours mercredi d'un couple de lesbiennes qui tente de faire reconnaître ses droits par la justice de Hong Kong.

 
Les 12 sociétés, dont Morgan Stanley, Goldman Sachs et le Crédit Suisse, ont expliqué vouloir apporter leur témoignage avant une audience la semaine prochaine devant la Cour d'appel. Celle-ci examine le recours d'une Britannique privée d'un visa marital parce qu'elle est en couple avec une femme.
 
La firme d'avocats Davis Polk et Warwell, qui représente les institutions financières, explique que ses clients veulent "aider la Cour en lui dressant un tableau plus général de la situation". "Elles cherchent toutes à attirer les personnes les plus qualifiées à travers le monde conformément à leur politique de diversité", dit la société d'avocats dans un communiqué.
 
Hong Kong ne reconnaît pas le mariage gai. L'homosexualité n'y a été dépénalisée qu'en 1991. Le règlement sur l'immigration n'exclut pas spécifiquement les couples gays mais prévoit que seul "l'époux(se)" d'une personne autorisée à travailler dans l'ancienne colonie britannique peut demander un visa de dépendant.
 
La requérante, identifiée seulement sous les lettres "QT", est arrivée à Hong Kong en 2011 après avoir conclu en Grande-Bretagne un partenariat civil avec "SS". Cette dernière s'était rendue à Hong Kong pour y occuper un nouvel emploi. QT n'a pu obtenir un visa de dépendant, qui permet de travailler, mais seulement un visa touristique. Elle a perdu en première instance en mars 2016.
 
Ville ouverte et cosmopolite où une gay pride attire chaque année des milliers de personnes, Hong Kong est aussi un repaire de mouvements conservateurs qui dénoncent les avancées, pourtant timides, de la cause LGBT dans l'ex-colonie revenue en 1997 dans le giron de la Chine.
 
Les défenseurs des droits des gais mettent en cause l'absence de lois contre la discrimination et le peu de progrès vers l'égalité devant le mariage. Pour Michael Vidler, conseil de QT, l'intervention des banques est "une décision historique d'une partie non négligeable du secteur d'activité qui constitue l'épine dorsale de la réussite économique de Hong Kong".
 
La Cour doit encore décider d'accepter ou non ce témoignage. La justice taïwanaise vient de rendre une décision historique sur le mariage gai. Le même jour, 27 000 personnes demandaient au gouvernement de Hong Kong de faire appel d'une récente décision de justice décrétant qu'un fonctionnaire homosexuel et son partenaire pouvaient bénéficier d'allocations sociales.
 
Quand HSBC - qui ne figure pas parmi les 12 sociétés - avait installé au pied de son bâtiment historique à Hong Kong deux lions repeints aux couleurs de l'arc-en-ciel, les antigays avait qualifié les statues de "dégoûtantes".
 
afp

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Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !

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Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !

Nouvelle chroniqueuse de « Touche pas à mon poste », Agathe Auproux se retrouve au cœur d’une polémique avec d’anciens tweets polémiques. Montages ou non ?

 

Décidément, l’émission Touche pas à mon poste n’en finit plus de se retrouver dans lespolémiques. Après un canular jugé homophobe, le programme est de nouveau la cible de mire à cause d’Agathe Auproux.

La chroniqueuse aurait sans doute dû penser à effacer ses anciens tweets. Des internautes ont fouillé dans le compte Twitter de la jeune femme et ont déniché d’inimaginables commentaires de la belle brune.

AGATHE AUPROUX CHOQUE LEILA BEN KHALIFA

En 2011, 2012 et 2013, alors inconnue du grand public, Agathe Auproux aurait publié destweets à caractères homophobes mais également racistes.

Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !
Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !
Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !
Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !

S’agirait-il de montages photos dans le but de nuire à la jeune femme ? Pour le moment impossible de le savoir. En tout cas, Leila Ben Khalifa s’est insurgée de lire de tels propos d’une personnalité de l’audio-visuel français. La gagnante de Secret Story 8 a d’ailleursexprimé son indignation sur Twitter.

Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !

Nous pouvons lire dans les commentaires qu’elle ne croit pas à la possibilité qu’elle se soit fait hacker. Pourquoi ? Elle avance le fait que ses tweets sont répartis sur plusieurs années.

Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !

Plus surprenant encore, David Doucet, le rédacteur en chef des Inrocks, est venu défendreson ancienne journaliste. Il y déclare notamment qu’elle était jeune et que ces propos ne devaient pas être lu au premier degré.

Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !
Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !

Certains internautes ont avancé l’idée que Leila Ben Khalifa s’en est ainsi pris à la jeune femme étant donné qu’elle travaille pour Cyril Hanouna, l’ennemi d’Arthur.

AGATHE AUPROUX SORT DU SILENCE !

Agathe Auproux s’est depuis expliquée et excusée sur Twitter.

Agathe Auproux : Ses anciens tweets racistes et homophobes refont surface !

.potins.net

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USA : Trump refuse que Juin soit le mois de la fierté gay

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USA : Trump refuse que Juin soit le mois de la fierté gay

Le nouveau président américain vient de briser la tradition débutée par Bill Clinton et reprise par Barack Obama.
Le 31 mai, le président n’a ainsi publié que cinq proclamations officielles pour le mois de juin, qu’il a désigné mois de l’accession à la propriété, mois de l’océan, mois de la musique afro-américaine, mois de l’héritage américo-caribéen, et le mois du plein air.
Il a décidé que le mois de juin ne sera pas, comme dans le passé, le mois de la fierté gay même si c’est avant tout un acte politique et symbolique, destiné à montrer aux LGBT que leurs revendications sont entendues et qu’ils sont des citoyens avec les mêmes droits que les autres.
Bill Clinton fut le premier président à décréter le mois de juin, mois des fiertés LGBT, en 2000. Il avait alors appelé « tous les américains à célébrer cette occasion avec des programmes, des cérémonies et des activités qui célèbrent nos diversités, et à se rappeler tout au long de l’année des contributions des gais et des lesbiennes am..

Le nouveau président américain vient de briser la tradition débutée par Bill Clinton et reprise par Barack Obama.
Le 31 mai, le président n’a ainsi publié que cinq proclamations officielles pour le mois de juin, qu’il a désigné mois de l’accession à la propriété, mois de l’océan, mois de la musique afro-américaine, mois de l’héritage américo-caribéen, et le mois du plein air.

Il a décidé que le mois de juin ne sera pas, comme dans le passé, le mois de la fierté gay même si c’est avant tout un acte politique et symbolique, destiné à montrer aux LGBT que leurs revendications sont entendues et qu’ils sont des citoyens avec les mêmes droits que les autres.

Bill Clinton fut le premier président à décréter le mois de juin, mois des fiertés LGBT, en 2000. Il avait alors appelé « tous les américains à célébrer cette occasion avec des programmes, des cérémonies et des activités qui célèbrent nos diversités, et à se rappeler tout au long de l’année des contributions des gais et des lesbiennes américains qui enrichissent notre nation.»

Durant sa présidence, Barack Obama, lui aussi a fait des déclarations semblables tous les ans, le mois de juin. Cette fois, comme lors du président Bush fils, la décision semble politique.
Des politiciens ont laissé entendre leur déception, dont Nancy Pelosi, qui a publié un communiqué de presse attaquant Donald Trump et son administration, précisant que «La Maison blanche et les Républicains de l’Assemblée attaquent sans cesse les droits des LGBT américains, et coupent des programmes de prévention du sida et les protections pour les enfants trans dans les écoles publiques. De grands progrès pour les droits des LGBT ont été faits au cours des années, mais ils veulent dorénavant rendre les LGBT invisibles. Ces attaques haineuses déshonorent notre pays. »

La fille du président Donald Trump – qui est également une conseillère non rémunérée à son administration – a publié sur son compte personnel deux tweets pour «célébrer et honorer la communauté LGBTQ». Volonté de compenser ? Impossible de le dire, mais des dizaines et dizaines de critiques en ont profité pour attaquer son père qui semblent maintenant ignorer les personnes LGBT, lui qui avait pourtant brandi un drapeau arc-en-ciel, marqué de l’inscription «LGBT for Trump» lors de son discours d’investiture.

 

gaydial.com

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USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

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USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

La police du comté de Volusia, en Floride, a pendant quatre jours, chassé les homosexuels dans les parcs et ont arrêté 18 hommes qui draguaient.
Le bureau du shérif et les médias locaux n’ont pas hésité à publier les photos, noms et lieux de résidence des détenus.
Mike Chitwood, le shérif du comté de Volusia, a décidé de déclarer la guerre sur le sexe en public. Il a décidé d’arrêter les homosexuels, niant que les hommes gays ne sont pas les seuls à avoir des rapports sexuels en plein air.
Lors d’une opération qui a duré quatre jours, les policiers ont parcouru la nuit six parcs différents pour arrêter tous les hommes qui étaient là , pour «exposition indécente » ou pour avoir commis des « actes obscènes ».
Dix sept personnes ont été arrété pour ces motifs. Deux d’entre eux ont également été accusés de hooliganisme et un autre a été détenu uniquement pour vandalisme.
Au total , il y aurait 18 personnes en garde à vue, dont l’ âge varie de 28 à 78 ans, dont les photos, noms et lieux de résidence ont été publiés par le bureau du shérif, ainsi que par les médias qui ont couvert les infos.
Beaucoup d’entre eux, ont été trompés par des agents infiltré qui se sont assis sur des bancs dans les parcs et faisant semblant de draguer.
Les hommes étaient arrêtés lorsque qu’ils montraient leurs parties génitales ou avaient des gestes « inappropriés »
Selon au shérif cette opération a été effectuée suite aux plaintes des responsables des parcs , mais aussi des parents qui voulaient profiter des lieux.
Chitwood a ajouté: « Si vous utilisez nos parcs et nos routes pour commettre ces actes ignobles vous pourrez vous retrouver avec des menottes. Il est important que nous rétablissions le droit pour nos parcs et nos routes pour qu’ils soient sans danger pour nos familles. »

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Les étoiles porno Brent Corrigan et JJ Knight sont fiancé

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Les étoiles porno Brent Corrigan et JJ Knight sont fiancé

Les stars porno gay Brent Corrigan et JJ Knight sont engagées.

Knight a partagé les bonnes nouvelles sur son Instagram.

"Il est vrai que nous ne l'avons pas aussi simple que les couples ordinaires", a-t-il déclaré.

«Mais je peux vous promettre que ce n'est pas un amour ordinaire! (Il est l'homme de mes rêves et je suis fier de l'appeler mon fiancé!) '

https://www.instagram.com/p/BU6HWu2AjIg/?taken-by=jjknightxx

Knight a demandé à son partenaire en février, quand ils étaient à Sydney.

Ils ont tout simplement attendu un peu.

«Brent a été un peu hésitant d'abord, étant donné que c'est ma première relation à long terme», a déclaré Knight à Str8UpGayPorn.

"Et il etait en  couple ca ne s'est pas bien passé. Mais à partir de ce premier bisou sur le plateau, je savais que c'est l'homme de mes rêves.

Les nouvelles de la rencontre datent en fin d'année dernière.

Ils regardent maintenant les dates de mariage, mais rien n'a encore été confirmé.

«À l'heure actuelle, nous sommes heureux ensemble, et nous sommes ravis de voir l'avenir que nous pouvons construire ensemble, à l'intérieur et à l'extérieur de l'industrie», a déclaré Knight.

C.L.

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

Arrêté et torturé pour être gay, il se bat pour la liberté

Un garçon de 22 ans était assis dans un bar au Cameroun lorsqu'il a été arrêté. La police ne le cherchait pas, il n'avait rien fait de mal, ils cherchaient un homme homosexuel qu'ils pouvaient torturer.

Quand ce jeune homme, que nous appellerons J, a été pris en détention, il a été battu si fort qu'il arrivait plus a respiré.

Ils l'ont brûlé avec des cigarettes sur tout son corps. À un moment donné, les policiers ont attaché un cordon autour de son pénis et l'ont tiré. Il a été traité comme s'il s'agissait d'un «démon maléfique» qui devait être puni. Ils ne se souciaient pas s'il avait survécu ou non.

Ca a duré cinq jours. 

"Il n'est pas facile d'oublier quand vous avez été torturé", a t-il déclaré à Gay Star News, 

Enfant, J avait une enfance normale comme toute autre personne vivant dans un petit village au Cameroun. il y avait une communauté forte.

Il était un adolescent  confiant et ambitieux, .

Mais à l'âge de 15 ans, quand il a réalisé que les pensées sexuel qu'il avait dans sa tête étaient pour les autres hommes, la vie est devenue difficile.

«Au Cameroun, vous ne pouvez pas le dire car sinon vous serez reconnu coupable par la règle de la foule», a déclaré J GSN, à travers un traducteur.

«C'est tout à fait inacceptable. Les gens vont vous violer ou vous battre. Vous serez rejeté. '

Les sentiments se sont développés, et son amitié avec un voisin s'est transformée en quelque chose de plus. Ils se sont embrassés, mais il a été chassé par la mère du garçon.

Bien que cela ait été surtout négligé, il a soulevé des soupçons. J passait beaucoup de temps à manger dans les foyers d'hommes du village, plutôt qu'avec sa propre famille. Il a été considéré comme anormal.

Ensuite, quand il est arrivé à 19 ans et il a refusé de prendre une femme, cela a empiré. Il a été considéré comme étrange, un pèlerin, un «péderast» (un mot utilisé au Cameroun comme un slogan homophobe).

J est allé à la plus grande ville du pays, Douala, espérant qu'il trouverait d'autres comme lui qui étaient considérés comme «anormaux».

Il a découvert la scène souterraine, où de nombreux homosexuels savaient qu'il était plus sûr d'être invisible. Personne n'a utilisé un vrai nom. Vous ne saviez jamais si le gars avec lequel vous parlez était ce qu'ils ont dit qu'ils étaient. Ils pourraient être un flic. Ils pourraient être un chanteur. Ils pourraient vouloir vous blesser.

Tout le monde était suspect. Tout le monde était seul.

C'était pendant ce temps-là, un soir, quand J avait besoin d'un verre. Il est allé à un bar voisin, a commandé et assis.

Lorsque la police a fait une incursion sur le barreau, en cherchant des «pédérastes», les doigts l'ont pointé.

«Je n'étais même pas sur de survivre», dit J en détournant le regard de notre conversation. Lorsqu'on lui a demandé d'expliquer plus sur ce qui s'est passé, il ne pouvait pas. "C'est trop triste".

Des années plus tard, J a développé une relation avec un homme âgé et riche marié. Mais la femme est devenue jalouse et soupçonne J, l'a menacé de le faire arrêté.

Terrifié d'être détenu une fois de plus, il a trouvé son chemin vers le Royaume-Uni en 2010. À l'abri de la torture, peut-être, mais pas à l'abri de ses souvenirs.

La mémoire de J a été confuse après ce qui s'est passé. Les événements de son passé lui venaient comme des rêves brumeux, difficiles à trouver, «coupés» dans sa tête.

«Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en Angleterre», a déclaré J. «Il y a eu des gens qui m'ont sauvé, mais je ne sais toujours pas où je vais.

Alors qu'il a rencontré des amis, il ne peut pas sortir. 'La langue est le numéro un. Pauvreté, je n'ai pas d'argent. Surtout, la peur. Et aussi, j'ai perdu le sentiment.

Chaque érection remue des souvenirs douloureux pour J. Il ne pense pas à ses organes génitaux de la même manière qu'il a l'habitude, car ils l'ont tiré par les boules avec une corde rugueuse.

J sait que sa vie s'améliore, après avoir reçu un soutien et un traitement juridiques et émotionnels à Freedom From Torture , la seule organisation britannique qui aide à réhabiliter les survivants de ce tourment.

Et après quatre ans et huit mois de combats si difficiles à croire par le Home Office et le juge, il a reçu officiellement l'asile aujourd'hui (19 juin).

Mais J sait aussi que beaucoup d'hommes homosexuels, comme lui avant sa fuite, vivent encore au Cameroun et risquent d'être torturés ou même tués.

Il croit que le gouvernement camerounais peut changer la situation, introduire des lois et les faire respecter pour s'assurer qu'aucune autre personne LGBTI ne rencontre un destin semblable. Il espère encourager les autres à envoyer des lettres aux fonctionnaires et à modifier.

«Ils doivent savoir que nous ne pouvons pas changer qui nous sommes», a déclaré J. «Je demande aux Camerounais homosexuels d'être forts. Je suis avec eux. Vous devez vous battre, pour continuer, pour le bien de la liberté.

 

 

C.LOUSTAU

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L'avocat Emmanuel Pierrat, défenseur du Refuge, évincé suite à l'affaire Hanouna de CNews

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L'avocat Emmanuel Pierrat, défenseur du Refuge, évincé suite à l'affaire Hanouna de CNews
Cet avocat était régulièrement invité à débattre sur le plateau de CNews. Mais Emmanuel Pierrat vient de voir sa participation arrêtée brusquement. Selon lui, ce serait à cause de ses liens avec l'association Le Refuge qui lutte contre l'homophobie.
 

Me Emmanuel Pierrat était un invité régulier des plateaux deCNews. Cet avocat participait notamment à l'émission "Duel des avocats" diffusée le mercredi soir sur la chaîne d'info. Pour cela, il avait signé un contrat de travail avec CNews. Pourtant, le 6 juin dernier, il est contacté par les services juridiques et administratifs de Canal+. Selon l'Obs, il apprend qu'il est écarté de l'antenne, sans véritable raison.

Pourtant, lui pense savoir pourquoi. Avocat de profession, il défend Le Refuge, une association contre laquelle Cyril Hanouna a porté plainte pour diffamation. En effet, Le Refuge, engagé pour la défense des homosexuels, avait vivement protesté lors de l'affaire du canular homophobe du présentateur de Touche pas à mon poste.

Pour se défendre, Emmanuel Pierrat a envoyé une lettre à Vincent Bolloré, Cyril Hanouna ainsi qu'à plusieurs dirigeants de la chaîne cryptée, dans laquelle il dit être victime de discrimination. "Il apparaît, d’après différents éléments en ma possession, que mon éviction soudaine est liée à mon rôle de défenseur, en ma qualité d’avocat, de Monsieur Nicolas Noguier, Président et Fondateur de l’association Le Refuge, reconnue d’utilité publique, qui lutte pour la mise en sécurité des jeunes chassés du foyer familial en raison de leur homosexualité", écrit-il dans des propos rapportés par l'Obs.

L'avocat n'exclut pas de porter l'affaire devant les tribunaux. "La France n’est certes pas la Tchétchénie, mais le groupe Canal Plus n’est pas à l’abri des lois républicaines contre les discriminations", ajoute Emmanuel Pierrat.

Interrogée par l'Obs, la direction de la communication de Canal+ rejette cette version des faits, affirmant qu'ils font juste "tourner tous nos intervenants".

.levraisite.fr

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Un rabbin anglais dit que l’acceptation des gays est “fantastique” et déclenche la controverse

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Un rabbin anglais dit que l’acceptation des gays est “fantastique” et déclenche la controverse

Joseph Dweck a été critiqué pour avoir salué le changement d’attitude envers les homosexuels ; le grand rabbin d’Israël parle d’“hérésie”

 

Un important rabbin séfarade du Royaume-Uni est devenu le centre d’une controverse internationale après avoir rendu hommage à l’acceptation de l’homosexualité dans la société, un « développement fantastique ».

Le rabbin Joseph Dweck, qui est le rabbin de la communauté séfarade S&P de Londres, a été critiqué pour ces propos tenus le mois dernier pendant une conférence. Un rabbin orthodoxe de Londres a demandé à un tribunal rabbinique d’étudier la possibilité de démettre Dweck de ses fonctions, et une pétition d’un rabbin américain orthodoxe affirmant que Dweck est un « hérétique » a rassemblé quelque 480 signatures, a annoncé Jewish News.

Le grand rabbin séfarade d’Israël, Yitzhak Yossef, a lui aussi condamné Dweck dans une lettre.

« Je suis ébahi et irrité par ces paroles d’illogisme et d’hérésie qui ont été prononcées au sujet des fondations de notre foi, dans notre Torah », dit la lettre, qui a été publiée sur le site d’information israélien ultra-orthodoxe Kikar HaShabbat.

Dweck a été ordonné rabbin par le père de Yossef, le grand rabbin séfarade décédé d’Israël Ovadia Yossef.

Dweck, qui a grandi à Los Angeles et détient son poste actuel depuis 2013, a refusé de revenir sur ses propos, même s’il a reconnu que l’usage du mot « fantastique » était exagéré, a indiquéJewish News.

« Je n’ai pas dit que les actes homosexuels étaient fantastiques. J’ai dit que le développement sociétal avait des bénéfices secondaires, de la même manière qu’en ont eu l’islam et le christianisme, comme l’a souligné le Rambam », a-t-il dit.

Dweck a poursuivi : « Ces effets secondaires sont, à mon avis, ce qui a aidé la société à être plus ouverte à l’expression de l’amour entre hommes. Je n’affirmais pas la loi, ni ne demandais une manière de penser particulière. Je présentais simplement une observation personnelle. »

Le rabbin a aussi ses partisans. Plus de 1 900 personnes ont signé une pétition soutenant Dweck.

« La situation actuelle, où la diffamation, le mensonge et l’absence de contexte ont constitué la majorité des réponses plutôt qu’une discussion honnête, ouverte et sensible est décourageante et reflète un climat bien malheureux dans notre communauté », peut-on lire dans la pétition.

L’enregistrement de la conférence du mois dernier avait été publié sur le site internet de la communauté séfarade S&P, mais a depuis été supprimé, selon The Jewish News.

 

.timesofisrael.com

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«Douche avec un gay à bord d’un sous-marin»: que ferait Poutine?

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«Douche avec un gay à bord d’un sous-marin»: que ferait Poutine?

Dans une interview exclusive accordée au réalisateur américain Oliver Stone, le Président russe Vladimir Poutine a abordé la situation des homosexuels en Russie et a imaginé ce qu’il ferait s’il se retrouvait sous la douche avec un homosexuel à bord d’un sous-marin…

Dans un documentaire d'Oliver Stone consacré au chef de l'État russe, le cinéaste américain a soulevé la question de l'interdiction de la promotion de l'homosexualité en Russie. Afin de satisfaire sa curiosité, le cinéaste a voulu également savoir ce que Vladimir Poutine ferait s'il était sous la douche avec un homosexuel à bord d'un sous-marin.

La réponse du président ne s'est pas fait attendre.

« Je préférerais ne pas aller avec lui sous la douche. Il ne faut pas le provoquer. Vous savez, je suis maître de judo », a indiqué le président, ajoutant une touche d'humour à ce sujet.

En outre, Vladimir Poutine a précisé qu'« en réalité, il n'y a pas de répressions, en aucun cas ».

Oliver Stone avait annoncé en novembre 2014 vouloir faire un film sur Poutine et l'interviewer. Cette série d'interview a été réalisée sur deux ans, incluant des épisodes récents avec des questions concernant Donald Trump.

 

Le documentaire d'Oliver Stone «The Putin Interviews» sera divisé en quatre épisodes et diffusé du 12 au 15 juin sur la chaîne câblée américaine Showtime qui appartient à l'un des plus grands groupes médiatiques américains, CBS.

.sputniknews.com

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EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS

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EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS

TÉMOIGNAGE - En Equateur, il existerait environ 200 centres qui prétendent "guérir" l’homosexualité. Une jeune photographe a regroupé des témoignages de jeunes femmes et reconstitué à travers un projet photo l’enfer et les sévices subis dans ces centres.

"Tu vas avaler ça, oui ? Sale lesbienne !" La femme coince la tête d’une autre sous son bras, jusqu’à l’étouffer. La victime, attachée sur une chaise, serre les dents, mais la femme tente de lui faire ingurgiter de force une boisson visqueuse, qui dégouline sur ses lèvres et son menton. "Lesbienne ! Lesbienne ! Lesbienne !", lui dit-elle. "Tu es sale, sale, sale ! Apprends à être une vraie femme !" Une photographe mitraille. 

 

La scène est en fait une reconstitution, dans le cadre d’un projet mené par une jeune photographe équatorienne, Paola Paredes. Cette reconstitution, c’est celle du quotidien d’un centre "médical" qui prétend "guérir" les hommes et femmes de leur homosexualité. Le tout à coups de pilules, de prières, de jeûnes, de sévices corporels et psychologiques. 

Entre prières et viols correctifs
 
Paola Paredes, 31 ans, est elle-même gay. Elle a découvert l’existence de ces cliniques privées il y a 4 ans. Il en existerait environ 200 en Equateur, ouvertes en marge de la loi, et qui prétendent guérir l’homosexualité, dans un pays à 80% catholique, et où l’Eglise est encore très conservatrice. Deux ans plus tard, Paola Parades a fait son coming-out auprès de sa famille – qu’elle a d’ailleurs montrée à travers un projet photo –, qui l’a écouté et accepté. "Dans mon pays, de nombreuses jeunes femmes et hommes ne sont pas si chanceux", écrit la photographe sur son site. En pensant, avec des frissons, qu’elle aurait pu, elle aussi, finir dans un de ces centres.
 
Jusqu'en 1997, les relations homosexuelles étaient en effet illégales et passibles de prison en Équateur. Ces premiers centres de "réhabilitation" auraient émergé dans les années 1970 : l’homosexualité est encore largement considérée dans le pays comme une maladie, ou un trouble sexuel qui pourrait être guéri par une discipline sévère. Les méthodes utilisées par ces cliniques allient donc discipline de fer contraintes, tranquillisants, jeûnes, prières, sévices corporels, traitements thérapeutiques, voire des "viols correctifs", le tout sur fond d'injonctions bibliques. Pendant des années, la brutalité de ces pratiques est restée largement méconnue, et impunie. En 2011, une pétition lancée sur Change.org a alerté l’opinion internationale, et sous la pression, une trentaine de centres ont été fermés. Mais aujourd’hui encore, la plupart d’entre elles continuent de s’étaler et el nombre de personnes admises croît de façon "alarmante" selon Paola. "Ces centres sont camouflés, cachés dans des régions éloignées et des petites villes en Équateur, actuellement l'État équatorien n'a pas la capacité de réglementer ces lieux clandestins", estime la jeune femme. Elle pointe aussi un manque de volonté du gouvernement : la corruption est généralisée dans le pays, et ces cliniques sont lucratives : un patient coûte aux familles entre 500 et 800 dollars chaque mois.
EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS
Des photos à partir de scènes reconstituées
 
Fin 2015, Paola Paredes a rencontré une femme qui était sortie d’un de ces centres. Elle a recueilli son témoignage pendant six mois. Puis celui d’autres femmes ayant subi les mêmes pratiques. Elles reviennent sur les tortures physiques ou psychologiques dont elles ont été victimes, souvent menées au nom de la Bible. Paola Paredes a ensuite reconstruit une série d’images, en photographiant des reconstitutions, car l’interdiction des caméras dans ces lieux rend en effet impossible tout documentaire traditionnel. Ces images sont donc mises en scène, mais "permettent de voir ce qui ne devait jamais être vu", indique Paola, qui s’est elle-même mise en scène comme sujet des photos.
 
Les images de Paola Peredes dépeignent ainsi un régime monacal : les heures passées à écouter de la musique religieuse, les prières et études de la Bible tous les matins, les repas toutes alignées, en silence, les nombreuses tâches de nettoyage pour occuper la journée, le sport pratiqué à haute dose le matin ou le soir, pour les "guérir" de leur sexualité. Les images montrent aussi les thérapies mises en œuvre : des ateliers où les filles doivent se maquiller, sous le regard d’une surveillante, qui vérifie que le rose est bien mis aux joues, et le rouge à lèvre est bien étalé. Jusqu’à ce qu’elle soit considérée comme une "femme appropriée" ; comme les ateliers où les filles sont contraintes de porter des jupes courtes, et faire des allers-retours sur de hauts talons, pour "marcher comme une vraie femme". Autant d’épreuves émotionnellement usantes, et physiquement douloureuses.
 
Mais les filles évoquent aussi des sévices physiques, corporels, voire sexuels, utilisés en guise de punition. Se faire battre à coups de câble de télévision, être forcée à avaler un liquide inconnu – sans doute du chlore mélangé à du café amer et de l’eau de toilette, être attachée à un lit toute la nuit, les bains d’eau glacées, les coups de toute sorte. Sans parler des pilules, administrées tous les soirs, dont on ne sait ce qu’elles sont. "Certaines provoquent de l’insomnie, d’autres des pertes de mémoire", raconte Paola Peredes. Son projet porte le nom de "Until you change", "Jusqu’à ce que tu changes" en français. La finalité de toutes ces tortures.
 
lci.fr

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Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

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Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

 Deux jeunes hommes ont été arrêtés en flagrant délit d’homosexualité en plein ramadan dans la région de Nador.

Agés de 16 et 19 ans, ils ont été surpris par la mère de l’un d’entre eux à Arakman, dans le province de Nador, rapporte le site local Rifonline.net.

La maman les a ensuite dénoncés à la gendarmerie, affirme la même source qui précise que les deux jeunes ont ensuite été placés en garde à vue pour être interrogés. Toutefois, on ignore si les deux mis en cause ont été placés en détention ou non.

Les deux accusés risquent jusqu’à trois ans de prison chacun ainsi qu’une amende qui peut aller jusqu’à 1000 dirhams en vertu de l’article 469 du code pénal qui condamne : « de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. »

 
bladi.net 

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