Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

VIH : La transmission freinée par le traitement...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

VIH : La transmission freinée par le traitement...

VIH : La transmission freinée par le traitement du partenaire infecté

Le traitement du partenaire infecté par le VIH dans un couple sérodifférent réduit le risque de transmission du virus au partenaire non infecté, mais nettement moins qu'annoncé l'an dernier, selon une vaste étude rendue publique samedi.

Pendant neuf ans (2003-2011), des chercheurs chinois ont étudié 38.000 couples sérodifférents soumis à des tests HIV tous les six mois, dont 24.000 ayant reçu des traitements antirétroviraux (ARV) dès le début de l'étude, tandis que les autres n'étaient pas traités.

Les tests ont montré que le taux de transmission du sida au partenaire non infecté étaient plus bas de 26% dans le premier groupe où le partenaire infecté recevait des traitement ARV, contre 96% de baisse mesurés dans une petite étude rendue publique l'an dernier.

"Ces résultats confirment les informations fournies par des études plus modestes et un essai clinique randomisé (répartition aléatoire) qui avaient montré que le traitement préventif était une stratégie efficace de prévention en santé publique à un échelon national dans un contexte de pays en développement", relève le Pr Shao Yiming, du centre de contrôle et de prévention des maladies de Pékin, le principal auteur de l'étude.

Conduit dans neuf pays sur 1.763 couples, l'essai randomisé avait toutefois fait apparaître une réduction particulièrement élevée (96%) du risque d'infection chez le partenaire sain, correspondant à l'efficacité d'un préservatif.

Les résultats de cet essai avaient conduit l'OMS à recommander que le partenaire infecté dans un couple sérodifférent reçoive un traitement ARV quel que soit son taux de CD4 (alors que le traitement n'est en principe recommandé que pour les personnes infectées ayant un taux inférieur à 350).

Selon l'étude chinoise, l'effet protecteur des traitements ARV est limité à la première année, les taux de transmission du VIH devenant ensuite largement similaires dans les deux groupes.

Voir les commentaires

TÉMOIGNAGE

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

TÉMOIGNAGE

TÉMOIGNAGE
Atteint du VIH depuis 16 ans

En 1994, suite à une forte fièvre et à l’enflure anormale d’un ganglion au niveau du cou, mon médecin me recommanda de passer le test de dépistage du VIH. Les résultats s’avérèrent positifs avec tout leur poids de peur, de révolte et d’ignorance. Être séropositif en 1994, c’était pour moi une condamnation à mort; tant d’hommes, de femmes et d’enfants mouraient de cette pandémie de par le monde, tant d’amis(es) aussi, autour de moi.

Dix ans plus tard, en 2004, j’ai été hospitalisé, les poumons envahis par une pneumocystis. Avec 24 T4 – soit les lymphocytes T chargées de combattre les infections – mon système immunitaire était pour ainsi dire inexistant alors que ma charge virale augmentait sans retenue. Une trithérapie devenait incontournable. Depuis l’annonce de ma séropositivité en 1994, ma qualité de vie est devenue ma seule priorité, c’est pourquoi, en me renseignant sur les effets secondaires des médicaments, en discutant avec mon médecin et en lui précisant régulièrement mes priorités, nous avons finalement trouvé la trithérapie qui me convient. Ça n’a pas été facile. Il a fallu beaucoup de temps, de patience et du dialogue.

Dans les années 90, je pensais ne pas vivre jusqu’à l’an 2000; bientôt nous serons en 2013 et j’aurai 60 ans. Ma charge virale est indétectable depuis quelques années et mes T4 sont à 720, un record des derniers mois. En d’autres mots, mon système immunitaire s’est renforcé puisque les traitements ont ralenti la production de VIH dans mon corps. Ma qualité de vie me satisfait pleinement! J’ai retrouvé la joie de vivre; celle aussi d’aimer et d’être aimé parce qu’aussitôt ma séropositivité connue, je suis allé chercher toutes les ressources disponibles pour m’accompagner. Il y a eu le psychologue, la travailleuse sociale, l’équipe sida de l’Hôpital St-Luc, ma pharmacienne et mon médecin, des personnes avec qui j’ai développé une complicité et une grande confiance au fil des 23 dernières années. Je me suis impliqué dans divers organismes communautaires reliés au sida. J’ai fui l’isolement et la victimisation pour me prendre en main et réorganiser ma vie avec pour seul objectif le bonheur malgré et avec le Sida.

Un sondage récent de Léger Marketing indique qu’une majorité de séropositifs sous traitement (95 %) se disent très satisfaits alors que 45 % d’entre eux souffrent d’effets secondaires suffisants pour nuire sérieusement à leur qualité de vie. De plus, pour beaucoup trop de personnes vivant avec le VIH, les effets secondaires relèveraient avant tout de l’activité virale. Ces résultats me troublent alors que les choix thérapeutiques ne cessent d’augmenter pour que chaque personne affectée par le VIH trouve, en collaboration avec son médecin, le traitement optimal, c’est-à-dire celui qui comportera le moins d’effets secondaires susceptibles de nuire à sa qualité de vie. Malheureusement, toujours selon ce sondage, 59 % des séropositifs ont affirmé ne pas avoir entendu parler ou ne pas être au courant de ces traitements avec moins d’effets secondaires. Parlons des effets secondaires, exigeons la thérapie qui correspond le mieux à notre individualité. Seul le bonheur compte.

source:http://www.fugues.com/main.cfm?l=fr&p=100_article&Article_ID=22646&rubrique_ID=101

Voir les commentaires

Paris Foot Gay dénonce la charte de Nice

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Paris Foot Gay dénonce la charte de Nice

Paris Foot Gay dénonce la charte de Nice

Le Paris Foot Gay (PFG) a dénoncé aujourd’hui la charte contre l’homopohobie dans le football signée par l’OGC Nice, à la suite de chants homophobes lancés par des supporteurs niçois le 29 septembre. L’association de lutte contre l’homophobie dans le football a fait signer cette charte à huit clubs de Ligue 1, dont Nice. “Lors du match Nice-Bastia du 29 septembre 2012, des observateurs de SOS Racisme et du ministère de l’Intérieur ont constaté des chants homophobes, lancés par le “kapo” chargé de l’animation en tribune sud”, écrit le Paris Foot Gay dans un communiqué.


L’association poursuit en expliquant que Nice n’a répondu que de façon très “laconique” à ses questions quant à ces chants et à d’eventuelles suites à y donner.
“Alors que nous lui rappelions les engagements du club par la signature de la charte (…), le directeur de l’OGC Nice a déclaré que l’action de notre association, selon lui, est “contre-productive puisque stigmatisante”, affirme le PFG, qui juge que “l’ineptie” et le “manque de transparence” du club l’ont amené à dénoncer la charte. Le club n’a pas souhaité réagir. L’OGC Nice avait été le 3e club de Ligue 1 à signer cette charte.


sources: lefigaro.fr

Voir les commentaires

STOP HOMOPHOBIE shared a link.

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Voir les commentaires

Une "mosquée" ouverte aux homosexuels près de...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Une "mosquée" ouverte aux homosexuels près de...

Une "mosquée" ouverte aux homosexuels près de Paris

Dans la maison d'un moine bouddhiste d'un quartier cossu d'une banlieue de l'est parisien va se tenir, vendredi 30 novembre, la première prière pour des homosexuels musulmans. La salle de dix mètres carrés dans laquelle Ludovic-Mohamed Zahed, porteur de ce projet, s'installe deviendra la première mosquée ultra-progressiste d'Europe, un espace à la fois "gay-friendly" et féministe, où seront accueillis homosexuels, transgenres et transsexuels, et où les femmes seront encouragées à mener la prière.

Ce Franco-Algérien de 35 ans attend vingt musulmans. Mais le nombre de fidèles de cette mosquée atypique pourrait vite grimper, estime ce doctorant en anthropologie et psychologie. Son association, Homosexuels musulmans de France, aujourd'hui forte de 325 membres, a été créée en 2010 avec un petit groupe de six personnes, se souvient-il.

Le moine bouddhiste zen Federico Joko Procopio, homosexuel et militant des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, lui prête une pièce de son dojo par solidarité.

UN LIEU POUR SE SENTIR À L'AISE
Jusque-là, Ludovic-Mohamed Zahed priait chaque vendredi avec plusieurs milliers de fidèles dans la Grande Mosquée de Paris. Cet homosexuel musulman appréciait l'anonymat du lieu et le contenu, jamais politique, des prêches qui y étaient dispensés. Mais une telle combinaison est rare et, même dans la foule, certains individus, transsexuels en transition ou hommes efféminés notamment, sont "repérés tout de suite", dit-il. Il entend donc offrir un lieu à tous ceux qui pourraient ne pas se sentir à l'aise dans des lieux de culte traditionnels.

Marié à un Sud-Africain depuis 2010, Zahed déclare : "Les musulmans ne doivent pas se sentir honteux. L'homosexualité n'est condamnée nulle part, ni dans le Coran ni dans la sunna. Si le prophète Mahomet était vivant, il marierait des couples d'homosexuels." Il rêve d'un islam "apaisé, réformé, inclusif", qui accepterait le blasphème car "la pensée critique est essentielle pour le développement spirituel".

"UNE ABERRATION"

Cette initiative n'a reçu le soutien d'aucune institution musulmane, de nombreux imams et personnalités de l'islam de France y voyant un projet contraire à la religion. "Il y a des musulmans homosexuels, ça existe, mais ouvrir une mosquée, c'est une aberration, parce que la religion, c'est pas ça", estime Abdallah Zekri, président de l'Observatoire des actes islamophobes, sous l'autorité du Conseil français du culte musulman (CFCM).

"Nous ne culpabilisons pas les homosexuels, mais nous ne pouvons pas donner une place à cette pratique au point qu'elle devienne un aspect de la société", renchérit Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris. Pour lui, cette mosquée ne saurait être reconnue. "C'est quelque chose d'extracommunautaire", dit-il.

UNE PREMIÈRE EN EUROPE

Des mosquées dites "inclusives" existent déjà en Afrique du Sud, aux Etats-Unis et au Canada, mais celle de Paris est une première en Europe. L'association Les musulmans pour les valeurs progressistes, lancée en 2007 aux Etats-Unis, a recensé une dizaine de lieux de culte similaires en Amérique du Nord.

"Le but de ces musulmans qui se désignent progressistes n'est pas de s'en tenir à la seule 'défense' d'une minorité sexuelle dans le cadre d'une interprétation de l'islam qu'ils jugent intolérante et obsolète à partir de leur expérience discriminée", explique Florence Bergeaud-Blackler, chercheur associée à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman. "Ils veulent réformer, promouvoir un islam inclusif de valeurs progressistes", ajoute-t-elle.


source:http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/30/une-mosquee-ouverte-aux-homosexuels-pres-de-paris_1798351_3224.html

Voir les commentaires

Rodez. Homophobie : la salle des jacobins en...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Rodez. Homophobie : la salle des jacobins en...

Rodez. Homophobie : la salle des jacobins en Alertes

Des informations, des livres à vendre, du café, une poignée de nouveaux adhérents et une conférence. Aux manettes Nicolas Querbes, Amanda Pardue et Marie Puech. Après une première manifestation en mai contre l'homophobie, l'association Alertes pour Aveyronnais en lutte pour l'égalité et le respect de tous et toutes, qui affiche quatre mois à son compteur, organisait son lancement officiel samedi matin à la salle des Jacobins, espace réservé aux jeunes de 14 à 17 ans derrière la Médiathèque de Rodez. Un lieu qui coïncide avec la thématique du jour : «L'orientation sexuelle : facteur de suicide et de conduites à risque chez les adolescents et les jeunes adultes ?». Pour tenter d'y répondre, Jean-Michel Pugnière, docteur en psychologie a mené une enquête auprès de 920 jeunes hommes et femmes de 18 à 24 ans fréquentant le centre d'information jeunesse de Midi-Pyrénées. Il en ressort que les garçons sont les plus touchés par l'intimation, et le chiffre atteint presque 10 % des interrogés quand ils se disent attirés par une personne du même sexe. «Il est très important de faire avancer les choses à travers les lois. Cependant, il est aussi nécessaire d'agir auprès des jeunes et montrer qu'il existe différentes orientations sexuelles», rappelle Michel Megnin, secrétaire de l'association toulousaine Arc-en-ciel. Certains élus pourraient, aussi, en prendre de la graine, comme le maire UMP de Sète, François Commeinhes qui déclarait tout récemment : «Même si j'ai accouché des gays femelles, je ne vois pas ce que le mariage homosexuel apporte sinon une couverture sociale». Le chemin est donc encore long. En tout cas, les «gays femelles» apprécieront… C.C.

La Dépêche du Midi

Voir les commentaires

QUE PENSE LA HIERARCHIE DE L’EGLISE CATHOLIQUE A...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

QUE PENSE LA HIERARCHIE DE L’EGLISE CATHOLIQUE A...

QUE PENSE LA HIERARCHIE DE L’EGLISE CATHOLIQUE A PROPOS DE CETTE AFFAIRE ? MGR ANDRE VINGT-TROIS A-T-IL UN AVIS ? AVONS-NOUS DES « LECONS DE MORALE » A RECEVOIR DE LEUR PART ?

Au Canada, un scandale de pédophilie rattrape une communauté catholique

Entre 1940 et 1982, 500 à 600 jeunes sourds de 8 à 17 ans auraient été abusés physiquement ou sexuellement dans un pensionnat de Montréal, par 34 pédophiles : 28 membres de la congrégation catholique des Clercs de Saint-Viateur et six employés laïcs. Carlo Tarini, porte-parole de l'Association québécoise des victimes de prêtres, est catégorique : "Au moins 300 ont été agressés sexuellement à répétition, ce qui en fait le plus gros scandale au monde concernant des enfants sourds, après celui impliquant 200 victimes d'un prêtre américain. Sous la mainmise de l'Eglise catholique, le Québec était à l'époque le paradis des prêtres pédophiles !"

Le 22 novembre, un reportage-choc d'"Enquête", émission vedette de la télé canadienne, a donné la parole à d'anciens élèves du pensionnat. Dimanche 25 novembre, le Centre de la communauté sourde de Montréal devait organiser une manifestation de victimes devant l'ancien Institut des sourds de Montréal, un imposant édifice ancien dans le nord de la ville, en cours de transformation en appartements de luxe. Celui-ci est de triste mémoire pour les sourds envoyés de tout le Québec dans cette école spécialisée.

Alerter l'opinion publique est désormais le combat des victimes présumées, qui ont intenté un recours collectif devant la Cour supérieure du Québec au printemps. Son examen traîne en longueur, comme celui des plaintes déposées devant la police. La moyenne d'âge de ceux qu'elles mettent en cause est de 70 ans. Certains prêtres sont décédés, d'autres toujours en exercice.

"Le temps presse", note Gilles Read, directeur du Centre de la communauté sourde de Montréal. Il a lui-même recueilli 124 témoignages et entendu bien des histoires d'horreur : "Des enfants battus à coups de batte de base-ball, poussés dans un escalier ou frappés en plein réfectoire pour avoir critiqué un plat."

Certains auraient été agressés sexuellement à répétition. De véritables cauchemars. Cité dans le recours collectif, un jeune pensionnaire raconte ainsi avoir subi, de 8 ans à 14 ans, des agressions au moins une fois par semaine par trois religieux à partir de 1968, puis, de 12 ans à 14 ans, le rythme serait devenu quotidien... Les cas de rapports sexuels forcés avec des enseignants et surveillants se compteraient par centaines, selon M. Read.

"DES ÉLÈVES ÉTAIENT CHOISIS"

"Chaque vendredi soir, des élèves qui ne rentraient pas dans leur famille étaient choisis", assure-t-il, et chaque dimanche soir, les premiers à rentrer étaient également exposés aux sévices. Il ne décolère pas : "Les religieux étaient censés éduquer de jeunes sourds, mais ils ont profité de leur handicap pour en abuser et les détruire psychologiquement." Sourd lui-même, envoyé au pensionnat de 1963 à 1971, il a échappé au pire : "Au premier attouchement, j'en avais parlé à mon père qui avait menacé l'ecclésiastique. Le message était passé."

Daniel Cormier, 61 ans, a eu moins de chance. Il raconte aujourd'hui ce qu'il a longtemps tu, par peur d'être traité de menteur, avec représailles au pensionnat, comme d'autres l'ont vécu. Il veut désormais "dénoncer les abus, voir l'affaire éclater au grand jour et les agresseurs encore vivants répondre de leurs actes". Il dit "avoir été témoin, en huit ans au pensionnat dans les années 1960, de nombreux abus sexuels". Il raconte comment "un frère enseignant et surveillant" s'était comporté en prédateur, abusant de lui pendant trois mois alors qu'il n'était âgé que de dix ans.

Marius Paquin a été témoin privilégié des ravages subis par ces jeunes sourds. Neuropsychologue, lui-même sourd à 15 ans, il a travaillé, de 1993 à 2002, à l'Institut Raymond-Dewar, le centre de réadaptation qui a succédé à l'Institut des sourds. D'anciens élèves, surveillants et employés, il a entendu de terribles récits. "Les abus, sodomies, fellations, étaient banalisés, et le tabou tellement fort que personne n'en parlait."

Plus tard, à l'institut Raymond-Dewar, ce passé terrible n'a cessé d'être ressassé. "C'était un secret de Polichinelle. Chaque fois qu'un religieux de l'ancien pensionnat décédait, la marmite sautait. Dans la salle commune, il y avait beaucoup de colère. On dressait la liste des abus perpétrés et des victimes" du défunt. M. Paquin met en avant celle des dommages psychologiques subis par ces enfants et croit qu'"aucune guérison n'est possible sans crever l'abcès".

Source : http://www.lemonde.fr/international/article/2012/11/24/au-canada-un-scandale-de-pedophilie-rattrape-une-communaute-catholique_1795457_3210.html

Voir les commentaires

USA

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

USA

USA
La Cour suprême retarde sa décision sur le mariage homosexuel

La Cour suprême des Etats-Unis, qui s'est réunie à huis clos vendredi pour décider si elle statue ou non avant l'été sur la question sensible du mariage homosexuel, a repoussé sa décision à lundi ou plus tard encore.

Elle n'a fait aucun commentaire sur les dix affaires concernant la constitutionnalité de l'union homosexuelle, qu'elle a examinées derrière des portes closes.

L'absence de décision vendredi sur cette question qui divise le pays peut signifier soit que la haute Cour a du mal à se décider et requiert plus de temps, soit qu'elle a retoqué tout ou partie des affaires qui lui sont soumises.

Dans ce dernier cas, son choix sera connu lundi matin, avant l'ouverture de la semaine de débats.

Les neuf juges de la haute Cour ont dix recours devant eux, dont huit concernent la loi sur le mariage. Cette loi de 1996, baptisée "DOMA" (Defense of marriage act), stipule que "le mariage est l'union légale entre un homme et une femme".

Le litige porte sur les droits que la loi accorde au niveau fédéral aux époux hétérosexuels (succession, abattements fiscaux, déclaration commune d'impôts, indemnités santé) mais qu'elle refuse aux couples de même sexe, même légalement mariés.

Voir les commentaires

Les étudiants homos belges soutiennent les LGBT...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Les étudiants homos belges soutiennent les LGBT...

Les étudiants homos belges soutiennent les LGBT français

Le projet de « Mariage pour tous », sensé ouvrir l’union officielle aux couples homosexuels, fait l’objet de grands débats en France.

Ce 16 décembre prochain aura lieu, à Paris, une grande manifestation en faveur du « Mariage pour tous ». Une réponse aux nombreuses réunions, souvent d’organisations religieuses et conservatrices, s’opposant à cette proposition de loi qui se sont faites jusqu’ici.

Cet évènement, où l’on attend plus de 20.000 participants, verra ses rangs gonflés d’une délégation belge. En effet, les Cercles Homosexuels Estudiantins Francophones Fédérés (CHEFF) ont récemment confirmé leur étroite participation à l’organisation mise en place sur Facebook par Ghyslaine El Moutaani « Les Belges solidaires avec les LGBT Français ». Cela se manifeste par la mise en place d’une série de cars au départ de Bruxelles et de Mons. Une initiative soutenue par plusieurs associations de défense des droits des homosexuels.


Le CHEFF invite ainsi tout le monde, jeunes et moins jeunes, homosexuels ou non, à se rassembler pour marquer le soutien aux LGBT français. Selon eux, la Belgique doit servir d’exemple. En effet, en janvier 2013 sera fêté dans notre pays les 10 ans de l’adoption de la loi en faveur du mariage homosexuel. Mais ce n’est pas tout : « Ce qui se passe en France n’est pas sans conséquences sur les jeunes gays, bis, trans, lesbiennes de Belgique. Les propos haineux et dénigrants diffusés dans les médias français à l’occasion des manifestations d’opposants au mariage pour tous produisent aussi leurs effets délétères sur les jeunes wallons et bruxellois. » argumente le collectif.


Rappelons aussi que cette loi fait suite à une promesse électorale du président « bleu-blanc-rouge », François Hollande. Le pays des Droits de l’Homme devrait enfin franchir le pas pour devenir le 11e pays autorisant l’union des deux personnes de même sexe, après l’Islande, l’Argentine et le Portugal. Mais pour cela, les pro-mariage homo sont d’accord : il va falloir batailler jusqu’au bout!


Intéressés ? Le voyage aller-retour en car coûte 23€.



Infos et inscriptions : https://www.facebook.com/events/455700564493484/457063944357146/

Voir les commentaires

Santé

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Santé

Santé
Lutte contre le VIH: faisons le point

Le visage de la maladie et les moyens de l'enrayer ont considérablement changé ces dernières années. «Remaides» et «360°» vous proposent un état des lieux et un aperçu des innovations récentes... et surtout de celles à venir.

Près de 6 personnes infectées par le VIH chaque jour, plus de 40 par semaine… Plus de 500 décès dus au sida par an, une dizaine par semaine… C’était en Suisse, en 1991-1992. Il y a 20 ans. Aujourd’hui ces chiffres catastrophiques paraissent bien loin de notre réalité. Mais où en sommes-nous exactement?

– Meurt-on encore du sida en Suisse?

– Triste record national, durant l’année 1994: 686 décès du sida ont été enregistrés en Suisse. En 1996, les traitements combinés antirétroviraux sont apparus et le nombre de décès liés au sida a progressivement décru, pour atteindre une quinzaine de cas estimés en 2011. Depuis l’apparition de l’épidémie au début des années 1980, près de 33 000 personnes ont été diagnostiquées séropositives en Suisse, et plus de 7000 d’entre elles n’y ont malheureusement pas survécu.

– Combien de nouveaux cas de VIH sont-ils détectés par année?

– En 2011, 564 personnes ont reçu un diagnostic de séropositivité en Suisse. Soit plus de 10 personnes par semaine. C’est encore trop, mais il s’agit du taux annuel le plus bas jamais connu dans notre pays. Et quatre fois moins qu’il y a 20 ans.

– Où découvre-t-on le plus de nouvelles infections?

– Sans surprise, dans les villes. Donc dans les cantons qui ont de larges centres urbains: à Genève (13,5 diagnostics pour 100 000 habitants en 2011), Zurich (11,8/100 000), puis dans les cantons de Vaud et de Bâle- Ville (10,4 et 9,7 pour 100 000 habitants). A Zurich, cela représentait 162 cas en 2011, soit plus de 3 diagnostics positifs par semaine. Par comparaison, les cantons d’Appenzell Rhodes-Intérieures et d’Obwald n’ont recensé que 12 cas … depuis 1985.

– Comment contracte-t-on le VIH?

– Presque exclusivement par des rapports sexuels. Hétéros à 44 %, entre hommes à 46 %. Moins de 5 % des contaminations ont lieu par injection de drogues. A l’échelle des cantons, des différences notables sont à relever. A Genève, moins de 27 % des transmissions ont eu lieu entre hommes en 2011, alors qu’à Zurich c’était près de 66 % du total des cas recensés. En Valais, une infection sur cinq (20 %) détectée en 2011 résulterait de l’usage de drogues par injection, contre 2,4 % des cas à Genève. Des cas d’infection par transfusion sanguine (5 en 2011) ont été diagnostiqués en Suisse mais se sont produits à l’étranger. De même, grâce aux procédures de prévention des transmissions du VIH de la mère à l’enfant, celles-ci ne se produisent plus en Suisse lorsque la séropositivité de la mère est connue avant la naissance.

– Alors, l’épidémie du VIH en Suisse est-elle en baisse, en hausse, ou stable?

– Entre 2008 et 2011, le nombre de nouveaux diagnostics positifs a connu une baisse progressive: nous sommes passés de 767 cas détectés à 658, puis 607 et enfin 564 l’an dernier (elle semble remonter, cette année, à plus de 600 cas, ndlr.). Mais la Suisse se trouve encore proportionnellement dans une moyenne sensiblement élevée par rapport à ses voisins européens (voir graphique en page 24). Les chiffres épidémiologiques pour 2012 seront prochainement communiqués par l’Office fédéral de la santé publique.

Les trithérapies se multiplient

Depuis 1996 où les trithérapies (dont le principe est la combinaison de trois différentes molécules qui agissent sur la multiplication du virus) ont remplacé les monothérapies à l’AZT, la qualité et l’espérance de vie des personnes séropositives se sont fortement améliorées.

Des études récentes (Rapport Yeni 2010) montrent que l’espérance de vie d’un patient séropositif prenant son premier traitement en 2012 sera à peu de chose près semblable à celle de la population générale, pour autant que son traitement soit pris lorsque qu’il a au moins 350 CD4/mm3 (récepteurs utilisés par le VIH pour infecter ses cellules cibles). L’impact de la précocité du dépistage et du premier traitement sont désormais des facteurs de longévité reconnus.

À vie
Les trithérapies actuelles sont de plus en plus efficaces, sont moins contraignantes, diminuent fortement les effets secondaires et permettent d’être adaptées à chaque cas particulier. Néanmoins, le traitement d’une personne séropositive n’est que très difficilement modifiable, et sur la base des connaissances scientifiques actuelles, doit se poursuivre au long de toute sa vie. Une personne prenant 18 pilules par jour ne pourra que difficilement réduire l’ampleur de son traitement tant les combinaisons sont précises et uniques. Les médecins traitants éprouvent eux-mêmes de l’appréhension à modifier les combinaisons qui fonctionnent efficacement sur leurs patients.

Les traitements protègent tout le monde

C’est désormais une certitude, les trithérapies empêchent la transmission du virus.

En décembre 2007, le Pr Bernard Hirschel annonce qu’une personne sous traitement efficace depuis au moins 6 mois, en l’absence d’IST, ne peut plus transmettre le virus à son partenaire. La Commission fédérale pour les problèmes liés au sida (CFPS) confirme cette annonce le 22 septembre 2010. Les réservoirs de virus sont si faibles dans le sang qu’ils en deviennent indétectables. Le traitement semble même être plus fiable en offrant une meilleure protection dans certains cas qu’une utilisation basique du préservatif.

Ces «recommandations suisses» comme elles ont été appelées à travers le monde, après avoir créé un tollé, ont été reprises par de nombreux pays (Allemagne, France, Australie). Des études complémentaires se poursuivent et indiquent qu’une virémie indétectable grâce à un traitement efficace suffirait à annihiler le risque de transmission, partenaire stable ou occasionnel, rapport homosexuel ou hétérosexuel.

«Armes vivantes»
Cette déclaration a été accueillie avec soulagement par les personnes séropositives mais également par les associations actives dans le domaine de la prévention, les personnes séropositives n’étant plus considérées potentiellement comme des «armes vivantes», mais comme des personnes pouvant maitriser leur santé et celles de leurs proches. Cinq ans après, peu sont celles et ceux qui doutent des conséquences positives de cette avancée scientifique, non seulement pour les personnes séropositives mais également en termes de santé publique.

La révolution est telle que la stratégie du Treatment as Prevention (TasP) semble devenir de plus en plus TisP (Treatment is Prevention) soulevant la colère de certaines personnes vivant avec le VIH. Celles-ci se verraient ainsi contrainte au nom de la santé publique à suivre un traitement de manière précoce.

Vers la simplification des traitements

Que cela soit aujourd’hui ou demain l’objectif est de rendre les protocoles médicamenteux les moins lourds possible.

L’image que tout un chacun a des trithérapies est souvent celle d’une boîte à pilules remplie à ras-bord. Cette image est bel et bien révolue depuis plusieurs années. Les laboratoires pharmaceutiques s’unissent, comme dans le cadre de l’Atripla, pour créer des assemblages qui permettent aux séropositifs de ne prendre qu’un seul médicament par jour. De nouveaux médicaments du même type devraient être commercialisés en 2013 en Suisse (Eviplera ou Quad). Malheureusement, ces médicaments sont des assemblages de molécules spécifiques et uniques. Seule une minorité des personnes sous traitement peuvent y prétendre.

Après-après demain, guérir du sida

Si l’on n’a jamais été aussi proche de vaincre le VIH, la route est encore longue.

Les traitements sont devenus de plus en plus en pointus. La guérison ou la rémission du VIH semblent être à portée de main. Françoise Barré- Sinoussi, Prix Nobel de médecine pour sa découverte du VIH et actuelle présidente de l’International Aids Society basée à Genève, promet une nouvelle stratégie scientifique globale pour trouver une cure au VIH: Towards an HIV Cure.

La route est néanmoins très longue. Le remède au VIH se heurte à trois barrières scientifiques majeures: les cellules réservoirs où le virus reste comme endormi, les réplications résiduelles (les trithérapies ne font disparaître le virus qu’à 99.9 %) et la résistance des organes soumis aux traitements (intestin, foie, etc.) Dans la communauté scientifique, le scepticisme règne: créer de nouveaux types de médicaments ou traitements pour guérir du sida risquerait de compromettre la santé des personnes séropositives qui semble maîtrisée grâce aux avancées des trithérapies.

Une des autres pistes actuellement étudiées est la recherche d’un vaccin préventif qui serait inoculé à la population séronégative et qui la protégerait du virus. Là encore, la route est longue au vu des difficultés actuelles à obtenir des anticorps neutralisant le virus.

source:http://360.ch/blog/magazine/2012/12/lutte-contre-le-vih-sida-le-point/

Voir les commentaires

Au bout de 20 ans, il se rend compte que sa...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Au bout de 20 ans, il se rend compte que sa...

Au bout de 20 ans, il se rend compte que sa femme… est un homme !

>> Jan s’est confié au journal Nieuwsblad et raconte comment il a rencontré la jeune femme en 1993. Monica, une Indonésienne d’origine, était la jeune fille au pair de sa sœur : « C’était une femme très attirante. Elle était entièrement femme, n’avait aucun trait masculin. Lorsque nous nous sommes engagés dans une relation – elle avait alors 27 ans – je lui ai demandé si elle souhaitait avoir des enfants. Elle a répondu qu’elle n’en voulait pas. J’étais ravi de sa réponse car j’avais alors 44 ans et j’avais déjà quatre enfants », raconte Jan.

« Comme si j’avais été violé pendant près de 20 ans »

Monica se comporte comme une vraie femme, prend la pilule, simule ses règles… Jan ne se rend compte de rien, même durant les rapports sexuels. Son « épouse » a en effet subi une opération qui ne laisse rien soupçonner.

Mais il y a deux ans, des rumeurs sur la véritable identité sexuelle de Monica mettent la puce à l’oreille de Jan. Et la vérité éclate : « Mon monde s’est écroulé en quelques secondes, se souvient le retraité. Je me sens comme si j’avais été violé pendant près de 20 ans ».

Le Belge a entamé une procédure pour faire annuler son mariage. Son avocate explique que Monica « l’a délibérément trompé pendant des années. On peut supposer que les documents qu’elle a utilisés pour obtenir un permis de séjour ont été falsifiés. »
http://www.sopeople.fr/actualites/au-bout-de-20-ans-il-se-rend-compte-que-sa-femme-est-un-homme/

Voir les commentaires

Sida / 1er décembre

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Sida / 1er décembre

Sida / 1er décembre
Manifestation d'Act Up à Paris

La Journée mondiale de lutte contre le sida est marquée à Paris par une manifestation associative conduite par Act Up.

La traditionnelle manifestation associative parisienne organisée le 1er décembre à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida est prévue samedi à 18h30 avec la mairie du 4ème (Place Baudoyer - Métro Saint-Paul, Hôtel de ville) comme point de départ.

Appelée notamment par Act Up-Paris, le Centre LGBT Paris-IDF, le Comité IDAHO, Les Soeurs de la perpétuelle indulgence, le SNEG et le Strass, cette marche s'en prend vivement au gouvernement actuel qu'elle accuse d'immobilisme sur le dossier sida.

"Six mois après l’élection de François Hollande et la nomination de son gouvernement, bien peu de choses ont changé en ce qui concerne la santé publique par rapport à la mandature précédente, estiment les associations à l'initiative de la manifestation. Rigueur et austérité restent les maitres mots et une prise en charge de qualité n’est envisageable que pour ceux et celles en ayant les moyens financiers".

Pour Act Up, "rien de ce qui concerne la dégradation de l’accès à la santé n’a été remis en cause: la conception libérale de l’exercice de la médecine, la gestion comptable de l’hôpital public, la recherche du profit maximum dans tous les domaines de la santé, la médecine à deux vitesses, etc.".

Comme l'indique le slogan des affiches placardées dans le Marais par l'association, "ce gouvernement [la] désespère".

Voir les commentaires

Complément d'enquête du jeudi 29 novembre 2012...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Complément d'enquête du jeudi 29 novembre 2012 à 22h15

A l'heure où la France s'apprête à ouvrir le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, gros plan sur la situation des homosexuels en butte à l'homophobie en France et dans le monde. Au sommaire : Afrique du Sud : la chasse aux gays. - Un pêché pour l'Eglise. - L'homme qui voulait...

Voir les commentaires

Mariage pour tous : Copé dénonce un manque de...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage pour tous : Copé dénonce un manque de...

Mariage pour tous : Copé dénonce un manque de respect pour les religieux

Jean-François Copé, président proclamé et contesté de l'UMP, a exprimé vendredi son "indignation face au manque de respect pour les représentants des grandes religions de France et dénonce la mascarade de débat sur le mariage homosexuel".

"Dans le cadre du "débat" sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, organisé par les députés PS à l'Assemblée nationale, les représentants des grandes religions de France n'ont eu que quatre minutes chacun pour s'exprimer dans un climat hostile", déploré M. Copé dans un communiqué.

"Cette attitude lamentable traduit un manque de respect inacceptable pour les porte-parole des religions de France, et les millions de croyants qu'ils représentaient", ajoute-t-il.

"Cette volonté d'expédier le débat en catimini traduit un embarras de la gauche sur ce sujet", selon lui; "Il est vrai que François Hollande lui-même a montré, avec l'imbroglio de la 'liberté de conscience', tout son malaise sur la question du mariage homosexuel".

Jean-François Copé souhaite "un débat national", et affirme qu'en cas de refus du gouvernement, "l'UMP organisera elle-même des débats".

Voir les commentaires

STOP HOMOPHOBIE shared a link.

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Voir les commentaires