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14h. Le rassemblement s'organise à mesure que les...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

14h. Le rassemblement s'organise à mesure que les manifestants arrivent. La préfecture de police n'ayant pas autorisé de parcours, les manifestants parmi lesquels de nombreuses familles, se déplacent essentiellement entre ces deux places, celle de la porte Maillot et celle de l'Etoile. Ils sont encadrés par quelque 8000 bénévoles, reconnaissables à leur T-shirt jaune ou rouge, pour assurer accueil et sécurité. Sur le parvis de La Défense, ces bénévoles dirigent les manifestants vers la place de l'Etoile, distante de 5 km environ. Selon plusieurs internautes, des cars sont bloqués près du Bois de Boulogne.

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13h05: Des représentants de la manif sont...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

13h05: Des représentants de la manif sont présents sur les lieux. Tugdual Derville délégué d'Alliance VITA et Daniel Hamiche le journaliste. La Bourgogne et le Languedoc Roussillon foulent déjà les pavés de Paris. Les marsellais et les bretons sont aussi présents.

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Combler les vides juridiques qui subsistent à...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Combler les vides juridiques qui subsistent à...

Combler les vides juridiques qui subsistent à propos des #signes #religieux : Il en va de la #laïcité, garante de l'intégration républicaine.

L’appel pour qu’un texte de loi dise avec pédagogie et clarté ce qu’implique la laïcité dans tous les cas de figure non réglés par la loi Chirac du 15 mars 2004 est né d’un choc. Celui produit par la décision de la Cour de cassation invalidant le licenciement d’une employée de la crèche Baby Loup qui refusait de respecter le règlement intérieur de celle-ci proscrivant tout signe religieux en portant le voile islamique.

Cet appel n’a rien de conjoncturel – réagir à une décision judiciaire renversante –, mais demande une vraie remise d’aplomb des institutions qui déraillent sur le terrain de la laïcité. Car il faut commencer par là : il n’aurait jamais dû y avoir de procès Baby Loup. Ce n’est pas aux juges mais aux politiques de définir les règles du vivre-ensemble dans ce domaine redevenu si sensible des prérogatives et prétentions du religieux. Jamais la Cour de cassation n’aurait eu à se mêler de ce conflit qui dure depuis 2008 si élus et gouvernements avaient pris leurs responsabilités.

Tout comme il avait fallu attendre quinze ans pour qu’une loi soit votée après la première affaire de voile, au collège de Creil, en 1989 – parce que, à l’époque, Lionel Jospin avait préféré s’en remettre aux magistrats du Conseil d’Etat –, les politiques ont laissé les juges trancher de nouvelles affaires qui ne pouvaient être réglées par la loi de mars 2004, qui ne concerne que l’espace scolaire. Ces dernières années ont ainsi connu nombre de contentieux (dans les crèches, lors des sorties scolaires, à l’université, etc.) qui ont empoisonné trop de collectivités. Dépourvue de textes clairs, la justice n’a cessé d’osciller dans ses décisions, rendues par des magistrats statuant en fonction de leurs expériences, leurs cultures et leurs a priori. Une vraie loterie judiciaire aboutissant souvent à des décisions – bonnes ou mauvaises – reposant sur des raisonnements juridiques très contradictoires et parfois baroques.

Incohérence, perte de repères

L’exemple ahurissant des deux derniers arrêts de la Cour de cassation, que tout le monde commente avec componction et sérieux, illustre l’absurdité à laquelle peuvent aboutir ces sollicitations judiciaires. Qu’on en juge : dans l’affaire de la caisse d’assurance maladie de Seine-Saint-Denis, les juges considèrent qu’une employée contrôlant dans un bureau des liasses de remboursements de soins n’a pas le droit de porter le voile tandis que, dans celle de la crèche Baby Loup, une employée en contact avec les enfants et les parents y a droit ! Précisons, pour ajouter à l’incohérence, que les juges de la cour d’appel de Versailles avaient précédemment estimé que « les enfants n’ont pas à être confrontés à des manifestations ostentatoires d’appartenance religieuse » avec des arguments juridiques tout aussi sérieux…

Ces oscillations de subjectivité juridique d’un juge à l’autre, d’un tribunal à l’autre et d’un département à l’autre entretiennent la confusion et contribuent à la perte des repères. On apprend ainsi avec stupéfaction que, dans l’affaire Baby Loup, les magistrats de la Cour de cassation, qui ne devraient juger que sur la base du droit français, se sont crus obligés de recueillir l’avis d’un expert de l’islam proche-oriental… Plus grave, la formulation de leur jugement invoquant une « discrimination en raison des convictions religieuses » a pour effet de valider officiellement le voile comme prescription religieuse. On se souvient que, lorsque l’affaire de Creil a éclaté en 1989, on parlait généralement du « foulard dit islamique ». De polémique en procès, un quart de siècle après il est quasiment admis que le voile est l’attribut de la vraie musulmane, ce qui constitue autant une offense qu’une intimidation vis-à-vis de toutes celles qui ne le portent pas.

Cet état de confusion doit beaucoup à la division de la gauche sur la question de la laïcité depuis les années 80, qui se traduit par l’indécision et l’immobilisme. Heureusement, on n’y trouve plus comme il y a vingt ans des défenseurs de l’excision et de la polygamie, mais il demeure deux sensibilités de gauche qui s’annihilent : les défenseurs de la laïcité traditionnelle, sur la défensive, et ceux qui estiment qu’il faut être moderne et faire des compromis avec les différences. Certains passent d’une sensibilité à une autre, par exemple Jack Lang qui a eu le courage de faire publiquement son autocritique en considérant les foulards comme une « atteinte à l’égalité des femmes », après les avoir jugés « très seyants ».

Mais, au final, les blocages à gauche demeurent. C’est ainsi que les deux lois sur les signes religieux à l’école (2004) et sur l’interdiction de la burqa dans l’espace public (2010) ont été proposées par la droite. La dernière n’a été votée que par une minorité de députés et de sénateurs de gauche emmenée par Robert Badinter, Aurélie Filippetti et Manuel Valls. Celui-ci avait alors interpellé sèchement ses collègues refusant de s’engager : « Nous posons nous-mêmes un voile sur nos principes et notre héritage. Nous devenons illisibles, incompréhensibles et peu crédibles. » Instruit des mises en garde des juristes sur les lacunes du droit face aux surenchères communautaristes, Manuel Valls plaidait déjà pour une clarification législative. Sans grand succès auprès de ses camarades socialistes.

Vite une loi

Sur les crèches et les gardes d’enfants, c’est une proposition de loi venant du Parti radical de gauche qui a été votée l’année dernière au Sénat. N’ayant pas bénéficié de la même diligence que d’autres textes sociétaux, elle n’a toujours pas été présentée à l’Assemblée nationale. C’est dans l’Hémicycle que Manuel Valls, transgressant la règle interdisant à un ministre de commenter une décision de justice, vient de déclarer : « En sortant quelques secondes de mes fonctions, je veux vous dire combien je regrette la décision de la Cour de cassation sur la crèche Baby Loup et sur cette mise en cause de la laïcité. »

Voilà donc une contradiction de plus entre les engagements politiques et la triste réalité : le candidat Hollande avait expliqué que la laïcité était l’un des piliers de sa « République exemplaire » et qu’il en graverait les principes dans la Constitution. A défaut de ce symbole dont on ne parle plus, il y a mieux à faire et plus urgent : suivre la suggestion des signataires (parmi lesquels de nombreux parlementaires) de l’appel que nous publions. Colmater vite par une loi les derniers vides juridiques que les amateurs de surenchères, encouragés par la Cour de cassation, ont déjà bien repérés.

Le président de la République a donné comme première justification de l’intervention militaire française au Mali la volonté de « protéger les femmes ». Celles de Chanteloup-les-Vignes méritent aussi d’être protégées.

Les signataires de l'appel pour une nouvelle loi sur les signes religieux :
Gilbert Abergel, vice-président du Comité Laïcité République
Elisabeth Badinter, philosophe
Christian Bataille, député du Nord
Jean-Michel Baylet, ancien ministre, Président du parti Radical de Gauche, Sénateur du Tarn et Garonne
Abdennour Bidar, philosophe
Jean-Pierre Blazy, député du Val d’Oise
Jeannette Bougrab, ancienne ministre
Thierry Braillard, député du Rhône
Martine Cerf, secrétaire générale d’EGALE
Gérard Charasse, député de l’Allier
Guylain Chevrier, formateur en travail social
Roger Cordier, président du Comité 1905 Rhône-Alpes
Didier Cros, secrétaire général des libres Penseurs de France
Gérard Delfau, sénateur honoraire
Harlem Désir, premier secrétaire du parti socialiste
Jeanine Dubié, députée des Hautes Pyrénées
Olivier Dussopt, député de l’Ardèche
Nadia El Fani, cinéaste
Philippe Esnol, Sénateur des Yvelines
Fanny Ervera, Conseillère générale des Yvelines
Olivier Falorni, député de Charente Maritime
Alain Finkielkraut, philosophe
Elisabeth de Fontenay, philosophe
Caroline Fourest, essayiste
Philippe Foussier, Grand Orateur du Grand Orient de France
Annick Girardin, députée de Saint Pierre et Miquelon
Joël Giraud, député des Hautes Alpes
Jean Glavany, ancien ministre, député des Hautes Pyrénées
Philippe Guglielmi, Conseiller régional d'Ile de France
José Gulino, Grand Maître du Grand Orient de France
Sihem Habchi, ancienne présidente de NPNS
Daniel Keller, président de Fontenay Laïcité
Patrick Kessel, président du Comité Laïcité République
Catherine Kintzler, philosophe
Françoise Laborde, sénatrice de Haute Garonne
Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national du PRG à la laïcité
Philippe de Lara, philosophe
Guy Lengagne, ancien ministre
Jean-Pierre Le Goff, philosophe
Abdelwahab Meddeb, écrivain, universitaire
Jacques Mézard, président du groupe RDSE au Sénat, sénateur du Cantal
Dominique Orliac, députée du Lot
Henri Pena Ruiz, philosophe
Stéphane Saint André, député du Pas de Calais
Jacques Samouélian, Président de la Fédération française du Droit Humain
Odile Saugues, députée du Puy de Dôme
Roger-Gérard Schwartzenberg, ancien ministre, président du groupe RRDP à l’Assemblée nationale, député du Val de Marne
Alain Seksig, inspecteur à l’Éducation nationale
Alain Simon, Chargé de la laïcité au Grand Orient de France
Malika Sorel, essayiste
Annie Sugier, présidente de la Ligue du droit international des femmes
Paul Thibaud, philosophe
Jacques Toubon, ancien ministre
Alain Tourret, député du Calvados
Michèle Vianès, présidente de Regards de femmes
Alain Vivien, ancien ministre

Vous pouvez signer la pétition : http://www.change.org/fr/pétitions/crèche-baby-loup-appel-à-toutes-les-consciences-républicaines?utm_campaign=petition_created&utm_medium=email&utm_source=guides

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Manif pour tous : le périphérique Ouest déjà...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Manif pour tous : le périphérique Ouest déjà...

Manif pour tous : le périphérique Ouest déjà bloqué

C'est le grand jour pour les opposants au mariage pour tous qui ont promis de frapper fort malgré les risques de démobilisation de leurs troupes. Ils ne défileront pas sur l'avenue de la Grande armée (Paris, XVIIe) mais comptent bien concentrer sur cet axe un nombre de manifestants supérieur à la précédente action du 13 janvier, où entre 340 000 et 1 million de personnes avaient envahi les rues de Paris.

Fort d'une première expérience de l'organisation d'un évènement national, le collectif La Manif pour tous a augmenté ses capacités de transport pour convoyer un maximum de militants de province vers la capitale. L'enjeu est simple selon eux : maintenir la pression sur le gouvernement et les législateurs afin d'infléchir la position officielle malgré le vote en premier lecture du texte qui ouvre le mariage aux couples du même sexe.

Suivez les déclarations et tous les faits marquants de cette deuxième journée de manifestation nationale:

12h45. Les premiers manifestants sont déjà sur place. Le rendez-vous est fixé à 14 heures mais ils affluent depuis les gares et le bois de Boulogne où sont stationnés les bus venus de toute la France. Le collectif utilise les réseaux sociaux pour motiver ses troupes.

12h30. Les portes Maillot et Dauphine sont fermées. Selon l'une de nos reporters, les voitures roulent au ralenti sur le périphérique ouest à l'approche des portes où les militants arrivent en masse. Plusieurs d'entre eux se sont installés sur les ponts qui dominent l'axe routier avec leurs drapeaux.


LeParisien.fr

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La Manif pour tous contre Pierre Bergé

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

La Manif pour tous contre Pierre Bergé

La Manif pour tous contre Pierre Bergé

Les opposants au "mariage pour tous" réfléchissent à la possibilité d'attaquer en justice Pierre Bergé. Selon eux, l'homme d'affaires aurait retweeté le 15 mars le message suivant : "Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs [l'avenue alors souhaitée par les manifestants] à cause de la Manif pour tous, c'est pas moi qui vais pleurer."

Source : lejdd.fr

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Les Romands unis contre l'homophobie

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Les Romands unis contre l'homophobie

Les Romands unis contre l'homophobie
Protection

Cinquante-quatre parlementaires emmenés par Matthias Reynard ont déposé une initiative visant à protéger l’orientation sexuelle de toute discrimination publique.

Tout va-t-il si bien pour les homosexuels en Suisse? Selon la Confédération, qui vient de répondre le 15 mars au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, il n’y a pas de problème particulier. La Suisse a rejeté les recommandations de ce conseil visant à corriger les discriminations basées sur l’orientation sexuelle. La secrétaire romande de l’Organisation suisse des lesbiennes (LOS), Barbara Lanthemann, déplore ce déni: «La Confédération a répondu qu’on avait une loi sur le sexisme. Pour le reste, elle a botté en touche.»

Climat de violence

Les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) constituent les quatre orientations sexuelles qui s’estiment insuffisamment protégées. Cela représente environ 5% de la population. Dans une position commune, les cinq organisations nationales – LOS, Pink Cross, Familles arc-en-ciel, Transgender Network Switzerland et LBGT Youth – regrettent que «les propos haineux tenus à l’encontre de la communauté LGBT dans l’espace public ne soient pas punis pénalement. Ce climat de violence crée un stress grave, qui peut conduire à la dépression et au suicide, dont les tentatives sont cinq fois plus nombreuses chez les personnes LGBT».

L’affaire Gregory Logean, du nom d’un membre de l’UDC valaisanne qui avait qualifié tous les homosexuels de «déviants», est symptomatique. Le cas est remonté jusqu’au Tribunal fédéral qui a débouté à fin 2010 une quarantaine de plaignants faute de base légale. Ainsi, le conseiller national Matthias Reynard (PS/VS) vient de déposer à Berne une initiative parlementaire qui veut ajouter à l’article 261bis du Code pénal la discrimination sur l’orientation sexuelle aux côtés de l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. 54 parlementaires ont signé ce texte.

Parmi eux, beaucoup de ses collègues socialistes, mais aussi une forte représentation des Romands du PLR. Pour Fathi Derder (PLR/VD), «il s’agit tout bêtement de combler une lacune». Jean-René Germanier (PLR/VS) souligne la constance de son parti sur la question de l’orientation sexuelle: «En 2005, nous avions déjà soutenu le partenariat enregistré avec la gauche.» Pour la Vert’libérale vaudoise, Isabelle Chevalley: «On voit encore trop de discrimination et on mesure mal la souffrance que cela provoque. Une base est nécessaire.»

PDC divisé

Par contre, au PDC le sujet divise. Jacques Neyrinck, Viola Amherd ou Lucrezia Meier-Schatz ont signé le texte, mais d’autres préfèrent rester en retrait, comme le vice-président Dominique de Buman. Enfin à l’UDC, on est, par principe, réticent à l’article 261bis. Pour Guy Parmelin (UDC/VD): «Il s’agit de la liberté d’expression. Il peut y avoir parfois des déclarations assez fortes, qu’on ne partage pas, mais elles ont le mérite de provoquer la discussion. En Suisse, à la fin, tout ce qui est excessif, le peuple le rejette.» Au vu des enjeux politiques et émotionnels qui entourent cette question, il n’est pas impossible que le peuple se prononce un jour.

(Le Matin)

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Parlement

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Parlement

Parlement
Naturalisation: un pas vers l’égalité entre tous les couples

Une alliance de centre gauche exige la suppression d’une anomalie de la loi suisse: l’inégalité homosexuels-hétérosexuels en matière d’accès à la citoyenneté.

Les propositions de loi concernant les gays et lesbiennes se succèdent au Parlement suisse. Après l’initiative parlementaire du Valaisan Mathias Reynard, qui veut ancrer dans la Constitution la lutte contre les discriminations basées sur l’orientation sexuelle, un nouveau texte pointe le bout de son nez. La «SonntagsZeitung» nous apprend que les groupes parlementaires PS, Verts, Vert’libéraux et Bourgeois-démocrate ont décidé de placer les couples gays et lesbiens en partenariat enregistré sur un pied d’égalité avec les couples mariés en ce qui concerne l’accès facilité à la naturalisation. Une initiative parlementaire propose d’ancrer ce principe dans la Constitution, en profitant de la révision de la Loi sur la nationalité, entamée en 2010.

Douze ans d’attente pour les homos, cinq pour les hétéros
Actuellement, les titulaires d’un partenariat enregistré sont exclus des procédures de naturalisation anticipée. Un conjoint hétérosexuel peut recevoir le passeport rouge au bout de cinq années de séjour, dont trois de vie conjugale. Les gays et lesbiennes étrangers «pacsés» doivent, eux, recourir à une demande de naturalisation ordinaire, après douze ans de séjour.

Alicia Parel, secrétaire générale de l’association suisse des gays PinkCross a salué «un pas important vers l’égalité, qui reconnaît la valeur de tous les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle». Même avec l’appui probable d’une partie des élus libéraux-radicaux, l’initiative parlementaire pourrait se heurter à l’hostilité des Démocrates-chrétiens et de l’UDC.

source:http://360.ch

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Royaume-Uni

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Royaume-Uni

Royaume-Uni
Suicide d’une prof trans: la presse de caniveau sur la sellette

Le suicide de Lucy Meadows après une violente campagne du «Daily Mail» relance le débat sur les méthodes des tabloïds britanniques.

Lucy Meadows, 32 ans, a été retrouvée morte mardi dernier dans le Lancashire (nord-est de l’Angleterre). Elle avait commencé à vivre sous sa nouvelle identité de femme trois mois plus tôt, et repris son job d’enseignante dans une école primaire. Non sans mal. Après que le directeur de l’établissement avait envoyé aux parents un courrier qui les informait du changement, la presse populaire s’était emparée de l’affaire. Le très démago «Daily Mail», particulièrement, en avait fait ses choux gras.

«Mauvais corps, mauvais job»
Dans les colonnes du quotidien, à la fin de l’année dernière, un éditorialiste déjà maintes fois épinglé pour son homophobie, Richard Littlejohn, avait titré: «Il (sic) est non seulement dans le mauvais corps… mais aussi dans le mauvais job». L’article, apparemment basé sur les témoignages d’une poignée de parents mécontents, reprochait à la direction de l’école de ne pas avoir songé aux «effets dévastateurs pour les élèves» de voir leur maître devenir, du jour au lendemain, une maîtresse.

«Nous savons que Lucy a subi énormément de harcèlement par la presse et qu’elle se sentait très vulnérable autour de Noël. Cette attention n’a pas aidé son état mental», explique Jane Fae, une journaliste spécialisée en question de genres au New Statesman. Fae affirme avoir eu accès à des mails personnels de Lucy Meadows. Les courriels témoignent de l’incroyable campagne menée par le «Daily Mail». Le journal aurait promis de l’argent à des parents d’élèves contre une photo de l’enseignante avant sa transition. Il avait fini par publier un dessin d’enfant représentant le prof avec de longs cheveux noirs. Meadows avait aussi écrit comment les parents offrant des commentaires positifs sur son travail étaient systématiquement passés sous silence par les médias. «Il semble que le gang de journalistes était seulement intéressé par un côté de l’histoire: l’indignation, le point de vue des bigots», conclut Jane Fae.

Colère
La semaine dernière, une pétition a été lancée pour exiger le licenciement de Richard Littlejohn du «Daily Mail» et des excuses publiques. Le texte, posté sur Change.org a obtenu plus de 12000 signatures à ce jour. Une manifestation s’est également déroulée devant la rédaction du quotidien. Cette dernière s’est contentée d’effacer l’article controversé de son site. Depuis, elle campe sur sa position, à savoir qu’aucune preuve ne peut être apportée que la mort de Lucy Meadows est une conséquence de la couverture médiatique de son cas.


source:http://360.ch

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Mariage homo : les "anti" vont de nouveau dire non...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage homo : les "anti" vont de nouveau dire non...

Mariage homo : les "anti" vont de nouveau dire non ce dimanche

La police s'attend à une mobilisation plus faible des anti-mariage homo à Paris, et table sur 150.000 à 200.000 manifestants.

Ne désarmant pas après le vote du projet de loi à l'Assemblée ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels, les opposants espèrent dimanche après-midi mobiliser massivement lors d'un rassemblement à Paris, pour faire une nouvelle fois pression sur le gouvernement.

Alors que le projet de loi sera examiné au Sénat à partir du 4 avril, et vraisemblablement voté, les "anti" ont encore des forces à jeter dans la bataille.

"On lâche rien"

"Notre détermination est énorme", assure Frigide Barjot, chef de file de "La manif pour tous", à l'origine du mouvement. "On lâche rien", martèle le collectif sur twitter depuis plusieurs semaines.

Répartie en trois cortèges, la dernière manifestation avait rassemblé le 13 janvier 340.000 manifestants selon la police, près d'un million selon les organisateurs.

Cette fois-ci, "nous avons affrété le double de trains et davantage de bus", se réjouit Frigide Barjot.

En Rhône-Alpes, les organisateurs s'attendent à une participation au moins aussi importante que pour la manifestation de janvier. Selon Jean-Baptiste Labouche, président départemental du Collectif Papas Mamans, ce sont 30.000 personnes au total qui devaient arriver à Paris, en transports collectifs, ou par le co-voiturage.

Dans les Pays de la Loire, en Basse et Haute-Normandie, de nombreux responsables départementaux s'attendaient aussi à une participation plus importante qu'en janvier. "C'est incroyable qu'une seconde manifestation mobilise autant", s'enflamme Nolwenn Porcheret, présidente de La manif pour tous Vendée.

La police s'attend, elle, à une mobilisation plus faible, et table sur 150.000 à 200.000 manifestants.

Il faut dire que la mise en place du parcours s'est avérée plus que chaotique et qu'il n'a été communiqué que tard jeudi soir.

Les manifestants sont appelés à se rassembler sur "un axe unique et symbolique", de l'Arche de la Défense à Charles de Gaulle-Etoile, où "un podium géant" sera dressé devant l'Arc de Triomphe sur l'avenue de la Grande armée.

"Un stockage"

Les organisateurs souhaitaient initialement mobiliser sur les Champs-Elysées mais ont essuyé un refus catégorique de la préfecture de police de Paris "pour des raisons d'ordre public".

Prévue pour démarrer vers 14h, la manifestation, qui comptera plusieurs points d'entrée, s'apparentera donc cette fois à "un stockage", a indiqué samedi Frigide Barjot.

"Il y aura trop de monde pour défiler, les participants vont s'empiler et s'installer dans le cortège", a-t-elle expliqué.

Les organisateurs espèrent ainsi "une meilleure visibilité sur le nombre des participants" et un "effet de masse" maximum.

En janvier, les opposants au mariage gay avaient jugé que la préfecture de police avait minoré le nombre de manifestants.

"On veut du boulot, pas du mariage homo"

Si le vote du projet par le Parlement ne fait guère de doute, ils misent encore sur des risques d'inconstitutionnalité et de fragilités juridiques du texte.

Ils comptent redemander dimanche soir à François Hollande de retirer le texte pour le soumettre au référendum.

Selon eux, ce projet "bouleverse totalement la société en niant la parenté et la filiation naturelles" et "les conséquences économiques, sociales et éthiques seront inéluctables".

Les banderoles, inspirées de mai 68, vont ainsi mentionner cette fois la situation économique du pays avec des slogans comme "On veut du boulot, pas du mariage homo" ou "Touche pas au mariage occupe-toi du chômage".

Alors que la manifestation se veut apolitique, le Front national a invité ses militants à rejoindre une délégation nationale du parti.

Plusieurs ténors de droite ont aussi affiché leur soutien, tel le député UMP Henri Guaino, qui a appelé les manifestants à "censurer" le gouvernement "dans la rue".

Le président de l'UMP Jean-François Copé a aussi invité les militants de son parti à manifester "en masse". Selon lui, le gouvernement "méprise" les quelque "700.000 citoyens" qui "ont signé une pétition pour saisir le Conseil économique, social et environnemental (Cese)", jugée fin février irrecevable sur le fond.

Source : nouvelobs.com

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Interdire le mariage gay nuit aux enfants

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Interdire le mariage gay nuit aux enfants

Interdire le mariage gay nuit aux enfants
C'est la conclusion du groupe de pédiatres le plus influent des Etats-Unis.

Certains doutent peut-être de la recherche en science sociale (c'est à toi que je pense, George Will –un éditorialiste américain conservateur, NDT), mais des gens qui passent leurs journées à étudier la santé des enfants disent que le mariage pour tous est bon pour les gamins. Et au-delà de ça, qu'interdire le mariage aux personnes du même sexe est nocif pour les enfants.

L'American Academy of Pediatrics, le groupe de pédiatres le plus influent des Etats-Unis, s'est prononcé le 21 mars en faveur du mariage pour tous et affirme que pour les enfants, un ménage de deux parents est bénéfique, peu importe l'orientation sexuelle ou le genre des parents, rapporte l'Associated Press.

L'académie a déclaré vouloir faire connaître sa position sur le sujet avant que la Cour suprême n'examine deux cas de mariage la semaine prochaine.

Dans une étude publiée en ligne, l'académie indique que les enfants réussissent aussi bien dans les familles homosexuelles que dans les familles hétérosexuelles et que l'important est qu'ils soient élevés dans un environnement globalement stimulant. Elle ajoute qu'empêcher les couples de même sexe de se marier «amplifie le stress des familles, ce qui affecte la santé et le bien-être de tous les membre du ménage».

La conclusion de l'académie «est fondée sur le fait qu'il n'existe aucune preuve que le mariage homosexuel nuise aux enfants», explique les auteurs de l'étude, selon CNN.

L'académie est arrivée à cette conclusion après quatre années passées à examiner la littérature disponible sur le sujet. Le résultat final? Un rapport de dix pages et soixante citations, souligne le New York Times.

La position de l'académie n'est guère surprenante étant donné qu'elle a rejoint d'autres groupes dans le soutient au mariage pour tous. Et certains disent que l'académie s'est peut-être trop avancée. Un professeur de l’État de Louisiane affirme que les données ne sont pas suffisante pour évaluer pleinement la situation.

source:slate.fr/

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