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Prostitution

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Prostitution

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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris contre le délit de racolage passif

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris pour demander l'abrogation du délit de racolage passif, engagement de campagne de François Hollande confirmé dans Le Parisien par la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem.

"C'est une des lois les plus nuisibles pour nous, entre la répression policière, les amendes et les garde à vues. Toutes les nuits, il y a des rafles au bois de Boulogne et au bois de Vincennes", a dit Thierry Schaffauser, un porte-parole du syndicat des travailleurs du sexe (Strass), qui regroupe des prostitué(e)s dites "indépendantes".

"Cette loi accroit la clandestinité, ce qui réduit la possibilité de faire de la prévention", a ajouté Bruno Spire, le président de l'association de lutte contre le sida Aides.

Les manifestants, parmi lesquels Act Up-Paris ou Acceptess-T, ont défilé de la place Pigalle vers le quartier Strasbourg-Saint-Denis dans l'après-midi.

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Taubira à la Sorbonne : prise en otage du débat

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Taubira à la Sorbonne : prise en otage du débat

Hier, les opposants au mariage pour tous ont monopolisé la parole sur la question de l'égalité malgré beaucoup de demandes de prise de parole, sous les huées de l'assemblée.

Les opposants au mariage pour tous ont monopolisé la parole sur la question de l'égalité malgré beaucoup de demandes de prise de parole, sous les huées de l'assemblée.

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Toujours pas homophobe la « Manif Pour Tous » ?

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Toujours pas homophobe la « Manif Pour Tous » ?

Toujours pas homophobe la « Manif Pour Tous » ?

Sur sa page Facebook, le collectif opposé à l’égalité des droits pour les couples de même sexe se félicite de voir ses actions homophobes s’exporter à l’étranger. Il nous présente une photographie de ses sympathisants prise à Lagos, l'ancienne capitale du Nigeria.

Frigide Barjot qui « aime tant les homosexuels » (mais pas au point de leur accorder les mêmes droits que les hétorosexuels) semble oublier que le Nigeria est un des pays africains qui dispose de lois très sévères contre l’homosexualité. Elle est punissable de lapidation dans les douze états qui ont adopté la charia, et elle peut être punie jusqu'à quatorze années de prison dans tout le Nigeria. Il n'y a aucune protection légale contre la discrimination. Peu d'homosexuels le sont ouvertement, et la violence contre les personnes LGBT est fréquente. En 2009, la législation est en voie de criminaliser le mariage entre personnes de même sexe dans tout le Nigeria, après une première tentative en 2006.

Alors, toujours pas homophobe la « Manif Pour tous » ?

Giuseppe Di Bella

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Parrains et soutiens - Le Refuge - Wikipédia

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

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L'Union des Associations Musulmanes de...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

L'Union des Associations Musulmanes de...

L'Union des Associations Musulmanes de Seine-Saint-Denis apporte son soutin à la "Manif Pour Tous"..

L'UAM 93 se mobilise pour la grande manifestation du 24 mars

Ces dernières semaines, de nombreuses rencontres ont eu lieu dans les mosquées et les associations de quartier, en Ile-de-France et ailleurs, au sujet du mariage et de l’adoption par les personnes de même sexe. En concertation avec la coordination nationale de La Manif Pour Tous et en écho à ces rencontres de terrain, l'Union des Associations Musulmanes de la Seine-Saint-Denis (UAM-93) a décidé d’exprimer publiquement son opposition au projet de loi « Mariage pour tous ».

À quelques jours de l’ouverture du débat au Sénat, il était nécessaire pour nous de réaffirmer publiquement notre malaise et rejet du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.

Tout en réaffirmant une vision universelle de l'homme et de la femme, distincts et complémentaires dans la procréation, l’UAM-93 rejette le chantage à l’homophobie proféré par certains tenants du projet de loi et dénonce vigoureusement le rejet de tout individu en raison de son orientation sexuelle.

L’UAM-93 demande le retrait du projet de loi « Mariage pour tous », pour laisser plus de place à la concertation, compte tenu de l'importance de ce sujet pour la France d'aujourd'hui et de demain.

L’UAM-93 appelle tous les Franciliens, en particulier ceux de confession musulmane, à se retrouver le 24 mars, à 13h00, Cour d’Amsterdam, devant la Gare Saint-Lazare, à Paris, dans un esprit de concorde nationale. Le rassemblement se joindra ensuite au cortège de de la manifestation qui partira de la place de l’Opéra vers la Place de l’Etoile pour ensuite descendre les Champs-Elysées.

Fait à Bobigny, le dimanche 17 mars 2013
Le Président de l’UAM-93
H. FARSADOU

source:uam93.

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Pendant les débats sur le mariage pour tous?

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Pendant les débats sur le mariage pour tous?

«Depuis le début je sais que c'est une réforme importante. Et quand je fais mon travail, et c'est ainsi depuis très longtemps, parce que depuis mon enfance, j'ai appris comme cela. Ma maman ne m'a laissé aucun interstice pour que je pense que ce que j'avais à faire je pouvais le faire avec désinvolture ou mal le faire.»

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La ministre des la Justice Christiane Taubira est...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

La ministre des la Justice Christiane Taubira est l'invitée spéciale de Libération demain, mardi 19 mars. Elle a, à ce titre, répondu aux questions de Libération. Le quotidien publie sur son site un aperçu de ces réponses.

Comme au lendemain du vote du projet de loi «mariage pour tous» en première lecture à l'Assemblée nationale, elle estime la demande de PMA «légitime» (à 1'25):

«Personnellement, je pense profondément que la demande est légitime. C'est un sujet lourd qui génère des tas de questions auxquelles il faut répondre et pour moi il était essentiel justement de ne pas permettre que nous prenions le risque d'une censure du Conseil constitutionnel sur un sujet pareil.»

Sur la GPA (à 1'50):

«On a un droit actuel qui pose une interdiction absolue puisque c'est une interdiction d'ordre public. Le Président de la République a dit “hors de questions”, le Premier ministre a réaffirmé “hors de question”. J'ai la responsabilité de répéter “hors de question”. Maintenant… [rires]. Moi, sur la GPA, franchement, c'est plus compliqué. Je ne cache pas que c'est plus compliqué. (…) Je veux bien qu'on aille très vite sur tout mais pour moi, ça n'est pas simple de porter un bébé pour une autre personne.»

Une date pour les premiers mariages?

«Le Président s'était engagé pour 2013, pour l'année. Je pense qu'on tient largement. Au pire des cas, à la rentrée… Au pire des cas… Mais à mon avis pour l'été c'est bouclé.»

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Tourisme

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Tourisme

Tourisme
Un site de locations bed and breakfast pour les gays

Un site de locations entre particuliers pour la communauté gay calqué sur le modèle de Airbnb, c'est le pari de "Misterbnb.com", lancé lundi et fruit d'un partenariat entre le guide de voyage en ligne myGayTrip.com et celui de location d'appartements Sejourning.com.

Démarré simultanément en anglais et en français, Misterbnb.com se présente comme le premier site au monde destiné à "la communauté de voyageurs gay et gay-friendly" et dont les modalités reprennent celles qui ont fait le succès de Airbnb: contrat de location, paiement en ligne, assurance incluse, boîte mail de dialogue avec l'hôte, profil du loueur, commentaires de satisfaction, etc.

L'objectif est de fournir aux homosexuels l'assurance d'être accueillis "sans préjugés" et en profitant, dans les grandes métropoles notamment, "de précieux conseils sur la vie gay locale, bars et clubs, meilleures tables, boutiques tendance...", grâce aux échanges prévus entre l'hôte et le locataire, a indiqué Misterbnb.com.

Le co-fondateur Matthieu Jost explique avoir souvent ressenti "une gêne de la part des propriétaires d'appartements" dans lesquels il a séjourné avec son ami, ce qui l'a "également mis mal à l'aise". D'où l'idée de Misterbnb.

Même s'il copie son aîné, le site n'a aucun lien avec Airbnb, devenu en quelques années l'un des acteurs mondiaux incontournables de la location entre particuliers.

Interrogé sur un risque de confusion entre Airbnb et Misterbnb, Matthieu Jost explique que le but était d'"associer deux vocables: Mister car nous nous adressons à la communauté gay et gay-friendly, et bnb, le diminutif de bed and breakfast". Rien qu'en France, au moins 11 marques déposées utilisent le vocable "bnb", argue-t-il.

Misterbnb aura l'appui indirect du magazine Têtu, actionnaire de myGayTrip.com.

Quant à l'actionnaire Sejourning.com, start-up lancée en décembre 2011, c'est une plateforme qui compte 3.000 "bons plans" d'hébergements pour des courts séjours, surtout à Paris. Il s'agit uniquement de résidences principales, proposées en l'absence de l'occupant des lieux, pour un prix généralement modéré.

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Taddéi invite une prof qui assimile les gays à...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Taddéi invite une prof qui assimile les gays à...

Taddéi invite une prof qui assimile les gays à des singes : acceptable ?

Après le débat entre Patrick Cohen et Frédéric Taddéi sur les invités de "Ce soir ou jamais", l'émission de France 2 du 15 mars a offert aux téléspectateurs l'occasion de constater qu'il y avait bien un problème, selon notre chroniqueur Bruno Roger-Petit. Doit-on vraiment donner la parole à ceux qui soutiennent les thèses les plus extrêmes ?

Cette semaine, un petit affrontement a opposé, sur France 5, Frédéric Taddéi à Patrick Cohen au sujet de la ligne éditoriale de l'émission présentée par le premier sur France 2, "Ce soir ou jamais' (CSOJ).

Le journaliste de France Inter reprochait à son confrère d'inviter des personnalités plus que discutables, voire peu recommandables, pratique récurrente conférant à son émission une ligne éditoriale au bord de la ligne jaune.

Peut-on en effet inviter, souvent, des personnalités telle que Tariq Ramadan, Dieudonné, Richard Millet et d'autres ennemis du système républicain sans que cela ne finisse par susciter quelques interrogations sur la ligne politique de celui qui présente une émission sur le service public ?

Assimilations et amalgames douteux

Anne-Marie Le Pourhiet est l'un de ces invités potentiellement à problème.

Professeur de droit, elle affiche un conservatisme ultra, sur tous les sujets, considérant tantôt qu'instituer dans le droit de la discrimination positive marquerait le retour au droit des orangs-outans, ou tantôt que l'instauration du mariage homosexuel autoriserait ensuite les mariages avec des animaux, des singes, qui eux-mêmes seraient ensuite fondés à élever des enfants, manière élégante de suggérer indirectement et sournoisement, par un petit jeu bien connu d'assimilations et d'amalgames, que les homosexuels sont semblables à des singes.

Donc, dans la dernière livraison de son émission, c'est cette personnalité, obsédée par les singes dès qu'il s'agit de progrès humain, que Taddéi avait choisi d'inviter (une fois de plus, car elle y apparait de manière récurrente), donnant acte à Patrick Cohen de ce que l'on peut bel et bien s'interroger sur le choix de certains invités.

Convier sur son plateau une universitaire qui assimile les gays à des singes, la discrimination positive à des mœurs d'orangs-outans, même indirectement, est-ce normal et en quoi est-ce répréhensible ?

Voilà une question en forme de cas d'école. Et ce qui s'est passé dans la dernière émission de Taddéi va nous permettre (enfin !) de poser convenablement les termes du débat.

Une rhétorique bâtie sur le mensonge

Dans le cours de l'émission du 15 mars, s'engage un débat sur la possibilité d'autoriser une assistance sexuelle aux handicapés. Les propos et la rhétorique d'Anne-Marie Le Pourhiet sur le sujet illustrent à la perfection le problème que pose les invitations de Taddéi à ce genre de personnalités extrémistes auxquelles il sert sur un plateau les moyens de pervertir le débat démocratique.

Le Pourhiet commence son développement en décrétant que la France vit sous le joug de minorités agissantes à qui l'on cède tout, ce qui finit par engendrer un système de droits contradictoires les uns avec les autres.

Pour s'élever contre l'assistance sexuelle aux handicapés, elle se lance dans une démonstration par l'exemple des méfaits de la situation qu'elle dénonce, jugeant que les mêmes qui considèrent que la prostitution est un esclavage sont prêts à céder aux caprices de la minorité gay en lui accordant le mariage et les droits qui peuvent en découler. Comme on va le voir, le procédé, bâti sur le mensonge et l'amalgame, fonctionne parfaitement.

Anne-Marie Le Pourhiet s'en prend d'abord à Najat Vallaud-Belkacem qui veut pénaliser les clients de la prostitution et qui "va prendre ses ordres en Suède, parce qu'il y a son homologue suédois qui est la déesse pour elle", puis elle enchaîne :

"En ce moment, nous sommes en plein débat sur le droit à la fourniture de sperme pour les couples de lesbiennes, le droit à la fourniture d'ovocytes pour les couples gays, plus la location des ventres et des mères porteuses. Si ça c'est pas de l'esclavage, je ne sais pas ce que c'est, hein ! Et maintenant on a le droit au sexe des handicapés"

(à 1h11'40 sur la bande de l'émission visible sur le site Pluzz)

Tout est faux dans le paysage campé par Le Pourhiet, absolument tout.

La liberté de dire n'importe quoi

La loi sur le mariage pour tous ne traite, en l'état, d'aucun des sujets qu'elle dénonce et pour ce qui est des développements prochains, seul le don de sperme pour les couples de femmes civilement mariées sera débattu dans le futur projet de loi sur la famille. Il n'est pas question non plus, et le gouvernement l'a dit et redit, de fournitures de d'ovocytes aux couples masculins, et encore moins d'autoriser en France le recours aux mères porteuses.

Quant à l'amalgame qui suit, il est traditionnel, mais toujours efficace, d'autant qu'il est double. On sait que tous les opposants au recours à la GPA le présentent comme inséparable d'une transaction financière (quand bien même en France, ceux qui estiment qu'il n'est pas insensé de l'autoriser sont partisans d'une GPA sous forme de don).

Non seulement Pourhiet a recours à cette bonne vieille ficelle, mais elle amalgame en outre GPA, don de sperme et d'ovocytes dans la même tirade, ce qui aboutit à présenter le don de sperme et d'ovocytes, autorisés par la loi française, comme étant déjà rétribués, ce qu'en l'état, la même loi française interdit.

En vérité, tout cela importe peu à Le Pourhiet qui, en totale liberté sur le plateau de Taddéi, peut dire ce qu'elle veut comme elle le veut. En une phrase, comportant un mensonge et un double amalgame, elle établit l'équation : rétribution=GPA=don de sperme ou d'ovocytes=femmes ou hommes dans le besoin=esclavage orchestré par les socialistes.

Des propos qui ne sont pas contrebalancés

Cette séquence, dans la forme si anodine, est révélatrice de la perversité intrinsèque de l'émission présentée par Frédéric Taddéi.

Quelqu'un interrompt-il Anne-Marie Le Pourhiet lorsqu'elle profère son petit chapelet de mensonges et d'amalgames ? Non. Ni objection, ni protestation, ni interjection. Rien.

Que se passe-t-il ensuite ? Encore rien. Toujours rien. Taddéi donne la parole à l'écolo-gauchiste radical de service, Paul Ariès, qui se lance dans un développement de khâgneux attardé sur... les tabous.

Morale télévisuelle : Anne-Marie Le Pourhiet a réussi son coup. Ceux des téléspectateurs de l'émission qui ne sont pas informés de la réalité de l'état du droit et des débats en cours sur le mariage, les PMA et la GPA, ne peuvent qu'en tirer la conclusion que les socialistes au pouvoir vont céder au "lobby homo" le droit de réduire des individus en esclavage pour obtenir d'eux des enfants à leur convenance. Tout est mensonger, mais rien n'a été contredit, discuté, disputé.

On a donc le droit de juger que si la mécanique de l'émission autorise ce genre de procédés, c'est qu'il y a un problème.

Une mécanique télévisuelle perverse

Ne jetons pas la première pierre à Anne-Marie Le Pourhiet. Elle utilise à merveille la mécanique de l'émission de Taddéi. Comme l'ont fait avant elle des Élisabeth Lévy, des Richard Millet, Alain Soral et tant d'autres extrémistes exhibés sur le plateau de l'émission avec une complaisance revendiquée.

On se souvient, entre autres moments, que Richard Millet avait pu délivrer à CSOJ un couplet insupportable sur la présence de noirs dans le métro sans que cela ne déclenche de réelle indignation sur le plateau, suscitant même (incroyable renversement des valeurs !) des réactions d'empathie, Franz-Olivier Giesbert compatissant à la douleur de Millet : "Pauvre Richard, vous êtes un grand écrivain, je comprends votre souffrance... mais la France change".

Scène surréaliste...

https://www.youtube.com/watch?v=y841x1LEEKM&feature=player_embedded

Dans l'émission "C à vous", diffusé cette semaine sur France 5, le journaliste Patrick Cohen (France Inter) a eu bien raison d'interpeller Taddéi sur le casting de certaines de ses émissions, et les invitations lancées à des personnalités peu recommandables d'un point de vue républicain.

Malheureusement pour lui, il s'est laissé piégé par la rhétorique bien rodée de Taddéi, qui a reposé les termes du débat en question de principe portant sur la liberté d'expression et le droit de chacun, même ceux qui pensent mal, d'avoir accès à la télévision. Cohen s'est ainsi retrouvé peint en Fouquier-Tinville de la télévision, censeur a priori de toutes les paroles qui lui déplaisent.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_yT-PyIrjEw

L'exemple Le Pourhiet est pourtant la démonstration de la perversité de la machine télévisuelle Taddéi, et du bien-fondé des interrogations de Patrick Cohen.

Il faut être clair : ce n'est pas l'invitation (récurrente) lancée au professeur de droit ultra-réactionnaire qui est, en soi, le problème. Si Taddéi juge que le courant qu'incarne cette universitaire est représentatif pour justifier sa présence sur le plateau d'une télévision de service public, il en a le droit, cela relève de sa seule conscience éditoriale.

Non, le problème c'est que la "construction" du plateau, le casting des autres invités, permet à Le Pourhiet (comme à Levy, comme à Millet, comme d'autres représentants des France extrémistes) de se livrer à ses mensonges et ses amalgames en toute impunité, sans contradiction aucune.

Où sont les intellectuels de la gauche libérale ?

Le casting de l'émission du 15 mars est, à cet égard, révélateur : qui trouve-t-on face à Anne-Marie Le Pourhiet au moment où elle se livre à sa petite opération d'intoxication ? Alain-Gérard Slama, tocquevillien de droite au "Figaro", Gabriel Matzneff, hédoniste pré-iacubien, Eric Fassin, sociologue de l'ultragauche, Paul Ariès, politologue de la gauche radicale, Sophie Le Tourneur, jeune cinéaste générationnellement dépolitisée et Darina Al Joundi, actrice...

Autant de personnalités qui n'ont pas de raison politique de contester Le Pourhiet et/ou qui ne sont pas équipés intellectuellement pour contrer les mensonges de Pouthiet et/ou pas formatées pour comprendre les mécaniques du débat télévisé, ce qui est fondamental.

Sur le plateau de CSOJ, ceux qui auraient pu défendre les vrais projets du gouvernement, les gays et tous ceux qui sont concernés par les mensonges et amalgames de Le Pourhiet, soient des républicains de la gauche démocratique, ceux-là n'étaient pas là.

Disons les choses comme elles sont : la gauche traditionnelle, celle qui est l'héritière directe de 1789, la gauche socialiste et social-démocrate, la gauche socialiste et républicaine, la gauche libérale et sociale, n'est jamais la mieux représentée et incarnée chez Taddéi.

En revanche, les gauches et les droites de l'extrême, les contestataires du legs de 1789, les hostiles de tous bords à une certaine idée de la démocratie et de la République, ceux-là sont toujours incarnés par des personnalités calibrées pour la télévision, efficaces et redoutables, d'Elisabeth Levy à Alain Soral en passant par Anne-Marie Pourhiet.

Tendre vers plus d'équilibre

Qu'elle soit portée par des politiques, des intellectuels, des artistes ou autre, la gauche républicaine et démocratique est toujours en souffrance à "Ce soir ou jamais". Elle est tantôt absente, tantôt présente, mais alors peu ou pas équipée pour les joutes oratoires propres à la télévision (on peut être un grand universitaire et ne pas savoir communiquer à la télé, c'est injuste, mais cela arrive).

Et quand on interpelle Frédéric Taddéi (comme l'auteur de ces lignes) au sujet de cette particularité récurrente de son émission, la réponse est invariable : "J'en invite des gens de cette gauche là, mais ils ne sont pas bons, ce n'est pas de ma faute". Imparable.

Entendons-nous bien : il ne s'agit pas ici de bourrer le plateau de Taddéi d'intellectuels, artistes, éditorialistes et universitaires exclusivement dévoués à la molle cause du hollandisme de gouvernement, loin de nous cette pensée totalitaire. On se réjouit de ce qu'Anne-Marie Pourhiet puisse venir à la télévision raconter des bobards partagés par une partie non négligeable de l'opinion, mais on aimerait qu'il y ait du répondant en face, pour tout dire qu'il y ait plus d'équilibre et de représentativité dans l'incarnation des forces politiques et intellectuelles conviées sur France 2.

Les débats nationaux ne se résument pas à un affrontement entre l'identitaire Richard Millet et l'indigène Houria Bouteldja, qui ont, par delà leurs divergences, un objectif commun : détruire la démocratie française héritée de 1789.

La question qui se pose aujourd'hui est limpide : en son état actuel, "Ce soir ou jamais" assure-t-elle une représentativité des débats et des idées propres à notre société contemporaine digne de ce que l'on peut attendre du service public ?

source:nouvelobs.com

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Civitas : la preuve par le fait ! Il y a quelques...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Civitas : la preuve par le fait ! Il y a quelques...

Civitas : la preuve par le fait ! Il y a quelques jours, #Civitas sortait du bois en publiant sur son site un texte dans lequel l’association catholique répond à la pétition lancée par l’Ufal et reprise par All Out.

Rappelons que l’objectif de cette pétition est, somme toute, modeste : il s’agit de faire en sorte que Civitas cesse de se croire au-dessus des lois et de délivrer des reçus à ses donateurs ouvrant droit à déduction fiscale.

La réponse de Civitas a de quoi laisser perplexe. On aurait pu s’attendre à ce que l’association, prise la main dans le sac, contre-attaque en démontrant que ses objectifs relèvent bien de l’intérêt général : qu’elle argue de son caractère philanthropique, qu’elle montre qu’elle n’a de cesse d’œuvrer à la rédemption des âmes en les incitant à la conversion chrétienne. L’association aurait pourtant bien besoin de fournir à l’administration fiscale, qui s’est saisie du dossier, un solide argumentaire. Or, on ne trouve, dans ce texte, nulle trace d’un quelconque argument. Pour sa défense, Civitas n’a qu’une seule chose à dire : « C’est celui qui dit qui y’est ». Toutes les associations, si l’on comprend bien ce que les auteurs ont voulu dire, seraient coupables du même forfait. Non seulement cette réponse rappelle furieusement la cour de récréation, mais elle est aussi une manière de reconnaître que l’accusation portée contre Civitas est vraie, et que c’est indûment qu’elle délivre à ses donateurs des reçus fiscaux.

L’infantilisme de cette réaction aurait de quoi faire sourire, sans la phraséologie nauséabonde dont usent ses auteurs. Cette phraséologie sans nuance transpire la haine et le ressentiment. Sous leur plume, tout se transforme en injure : défendre le principe de laïcité, militer à gauche, être franc-maçon, homosexuel, être attaché au droit à l’avortement et à celui de mourir dans la dignité revient, pour les auteurs du texte, à être un « bouffeur de curés », à faire partie de la « gauche caviar », des « frères trois-points », du « lobby homosexuel », du gang des « avorteurs » (?) et des propagandistes de l’euthanasie ». Manifestement, les auteurs de ce texte ne savent rien faire d’autre qu’insulter, invectiver, aboyer. Cette incapacité d’argumenter, d’exprimer sa pensée de façon claire et fine, de faire valoir rationnellement la légitimité d’une position, explique peut-être la rapidité avec laquelle les militants de Civitas recourent à la violence quand ils manifestent, et leur affligeante inclination à montrer leur « virilité » à coups de pieds.

En plus de la haine, le texte transpire la paranoïa. Plutôt que de répondre aux accusations dont ils font l’objet, les auteurs de ce texte versent dans la théorie du complot. La prose est à ce point délirante qu’elle ne peut être comprise que par ceux qui souffrent des mêmes obsessions. En somme, c’est moins à leurs contradicteurs que les auteurs de ce texte s’adressent qu’aux membres de la clique à laquelle ils appartiennent et auxquels ils envoient des signaux. Que bien peut signifier l’expression « avoir une vision homosexualiste » du monde? Quel sens peut avoir l’expression de « Khmers roses »? Tout cela est inepte. Les militants de Civitas méprisent-ils l’intérêt général au point de ne même pas consentir à écrire un texte lisible par tous et dans lequel ils s’expliqueraient? Ne savent-ils faire rien d’autre que servir la pâtée ordinaire de l’extrême-droite?Ce texte nauséeux, violent, et finalement idiot, est en lui-même la preuve que Civitas est à mille lieues de remplir les conditions permettant à une association de se prétendre d’intérêt général. L’administration fiscale jugera.

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Veillée en mémoire de nos soeurs lesbiennes...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Veillée en mémoire de nos soeurs lesbiennes...

Veillée en mémoire de nos soeurs lesbiennes sud-africaines / In memory of all our South-African sisters
17 mars 2013
(In English below)

Nqobile Khumalo, Sasha Lee Gordon, Mandisa Mbambo, Buhle Msibi, Hendrietta Morifi, Tshuku Ncobo, Phumeza Nkolonzi, Noxolo Nogwaza, Desire Ntombana, Thokozane Qwabe, Nokuthula Radebe, Busi Sigasa, Sihle Sikoji, Eudy Simelane, Sanna Supa, Ntsiki Tyatyeka… Quelques unes de nos sœurs sud-africaines dont la vie a basculé parce qu’elles étaient lesbiennes.

Le dimanche 17 mars 2013 Les Dégommeuses (association sportive et de lutte contre les discriminations) & Inkanyiso (réseau d’artistes et activistes documentant la vie des lesbiennes en Afrique du Sud), ont organisé une veillée à la mémoire des femmes victimes de crimes de haine en Afrique du Sud en raison de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre.


Picture by Zanele Muholi for Inkanyiso
Cette cérémonie organisée sur proposition de l’artiste Zanele Muholi, a offert un prolongement à l’évènement « Foot For Love », une semaine d’action contre les violences lesbophobes organisée par les Dégommeuses autour de l’invitation à Paris de l’équipe du Thokozani FC de Durban, du 22 au 30 juin 2012.

Si le football a à voir avec le militantisme lesbien ici et là-bas, c’est que la transgression que représente le fait, pour une femme, de pratiquer un sport traditionnellement considéré comme masculin reste insupportable pour certains. Au point qu’elle semble s’ajouter aux facteurs motivant le déchaînement de la violence contre les lesbiennes. Ainsi, en Afrique du Sud, parmi les 40 femmes lesbiennes assassinées ou ayant subi des viols correctifs et dénombrées officiellement depuis 2001, figurent pas moins de 16 joueuses de foot.



La cérémonie organisée dans le Parc des Buttes Chaumont en ce 17 mars rendait spécialement hommage à plusieurs d’entre elles :

Eudy Simelane (1977-2008) était une activiste pour les droits des LGBTI et aussi un milieu de terrain d de l'équipe nationale sud-africaine féminine de football. Le corps d’Eudy a été retrouvé partiellement déshabillé près d'un ruisseau, à quelques centaines de mètres de la maison de ses parents (Kwa Thema, Gauteng). Elle avait été violée, battue et poignardée à 25 reprises. Eudy a été l'une des premières femmes noires à vivre ouvertement comme lesbienne en Afrique du Sud.

Mandisa Mbambo (1978-2012) était une joueuse de foot issue du township d’Inanda, à proximité de Durban. Le corps de Mandisa Mbambo a été retrouvé dans sa chambre, couvert de coups de couteau. On pense qu'elle a été violée avant d'être sauvagement assassinée.
Le média LGBTI Inkanyiso a documenté les funérailles de Mbambo

Sihle Sikoji (1993-2012) avait 19 ans quand elle a été agressée parce que lesbienne. Elle était joueuse de football au sein du fameux Winnie Ladies FC, à Gugulethu, Cape Town. Elle était également membre de Luleki Sizwe, une organisation qui soutient les lesbiennes noires et les femmes bisexuelles et transgenres dans les townships et les zones rurales. Sihle Sikoji a été assassinée dans la nuit du vendredi 9 novembre 2012 à Philippi, Cape Town. Elle et deux de ses amies ont été interpellées par plusieurs hommes qui les ont insultées et traitées d’ « hommes ». La discussion s’est envenimée, virant à la violence physique : Sihle a reçu de nombreux coups de couteaux dans la poitrine tandis que l'une de ses amies était poignardée au bras. Sihle a été enterrée à Unathi Crossroads (Le Cap), le 24 Novembre 2012. Au dessus-de son cercueil était disposé un ballon de football.

Le média LGBTI Inkanyiso a documenté les funérailles de Sihle

NB : Une nouvelle veillée aura lieu en souvenir de Buhle Msibi (1981-2006) et Busi Sigasa (1982-2013), le 6 avril, à Johannesbourg, au Goethe Institut.

Pour plus d’informations : http://inkanyiso.org/?s=public+announcement

Nqobile Khumalo, Mandisa Mbambo, Buhle Msibi, Hendrietta Morifi, Tshuku Ncobo, Phumeza Nkolonzi, Noxolo Nogwaza, Desire Ntombana, Thokozane Qwabe, Nokuthula Radebe, Busi Sigasa, Sihle Sikoji, Eudy Simelane, Sanna Supa, Ntsiki Tyatyeka… Here are the names of some of our South African sisters who were murdered because they were lesbians.

On Sunday March 17th 2013 Les Dégommeuses (a sports association fighting against discriminations) & Inkanyiso (a network of artists and activists documenting the life and battles of lesbians in South Africa), held a vigil in memory of the women who suffered from hate crimes in South Africa because of their sexual orientation and/or gender identity.





This ceremony, held on a proposal from the artist Zanele Muholi, offered an extension to the event "Foot For Love," a week of action against violence lesbophobic through sports organized by Les Dégommeuses from 22 to 30 June 2012.

If football has to do with the lesbian activism here and there, it’s because the transgression represented by the fact of a woman playing a sport considered as 100% masculine – as is the case of football, adds to the factors leading to this eruption of violence. Thus, out of the 40 hate crimes committed against lesbians since 2001, 16 hit female football players

The ceremony in the Parc des Buttes Chaumont in March 17 paid special tribute to several of them:

Eudy Simelane (1977-2008) was an LGBTI-rights activist, and a midfielder for Bafana Bafana, the South African national women’s professional football team. Eudy’s body was found partially clothed in a creek, just a few hundred metres from her parents’ home in Kwa Thema, Gauteng. She had been gang raped, beaten and stabbed more than 25 times. She was one of the first women to live openly as a lesbian in Kwa Thema. Eudy Simelane died on Apris 28, 2008.

Mandisa Mbambo (1978 – 2012) was a soccer player from Inanda township, Durban. Mbambo’s body was found in her outside room with multiple stab wounds. It is believed that she was raped before being brutally murdered.
Inkanyiso queer media documented the funeral.

Sihle Sikoji (1993-2012) was 19 years old when she was attacked for being a lesbian. She was a football player from the well-known Winnie ladies FC, in Gugulethu, Cape Town. She was also a member of Luleki Sizwe, an organization which supports black lesbians, bisexual women and transgender in townships and rural areas. Sihle Sikoji was murdered on the night of Friday 9 November in Phillipi, Cape Town. She and two friends of her were confronted by several men who verbally abused, saying that they acted like men. The confrontation became violent and Sikoji was stabbed in the chest while one of her friends was stabbed in the arm. Sihle was buried in Unathi Crossroads (Cape Town) on November 24, 2012.
Le média LGBTI Inkanyiso a documenté les funérailles de Sihle

Please note be a special occasion to remember Buhle Msibi (1981 – 2006) and Busi Sigasa (1982 – 2013) at Goethe Institut, in Johannesburg on the 6th April 2013.
For more info: http://inkanyiso.org/?s=public+announcement

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Coming-out la lettre d'un pere a son fils gay...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Coming-out la lettre d'un pere a son fils gay...

Coming-out la lettre d'un pere a son fils gay emeut le web

La lettre d'un père à son enfant gay a obtenu plus de 80.000 «likes» et 50.000 «shares», suscitant l'émotion partout sur le web. Faire son coming out est souvent une expérience difficile. Sauf lorsque l'on a des parents comme ceux de Nate, qui a eu la surprise de trouver cette lettre, un matin, dans sa chambre:

«Nate,
J’ai surpris ta conversation téléphonique avec Mike hier soir à propos de ton intention de me faire ton coming out. La seule chose que tu dois projeter, c’est de ramener du jus d’orange et du pain après l’école. On en a plus, comme de secret désormais [We are out, like you now]. J’ai su que tu étais gay depuis que tu as six ans, je t’aime depuis que tu est né. Papa.
P.S.: Ta maman et moi pensons que toi et Mike êtes très mignons ensemble»

La lettre est postée sur le site américain FCKH8 (pour «fuck» la haine), association de défense des jeunes homosexuels, devient rapidement virale. Luke Montgomery, l’un des responsables de l’association cité par mashable.com, n’en revient toujours pas: «vous imaginez à quel point nous sommes heureux que cette histoire d’un père et d’un fils touche autant de monde». Et d’ajouter: «Nous espérons que cela donne l’exemple pour tous ceux qui sont prêts à aimer leurs enfants tels ils sont».

«Le fait que cela ait été partagé tant de fois montre malheureusement que ce type d’acceptation est trop rare, mais aussi que c’est quelque chose qui manque cruellement aux LGBT, eux qui sont tellement habitués à être rejetés par leurs familles», conclut-il. Selon la dernière enquête de l’institut nationale de veille sanitaire de 2004, le taux de suicide chez les jeunes adolescents homosexuels est jusqu’à 13 fois plus élevé que pour les autres catégories de la population.

source:newsring.fr/

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Madonna récompense Anderson Cooper

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Madonna récompense Anderson Cooper

Madonna en personne a remis son prix au journaliste Anderson Cooper pour son coming out lors des 24e Glaad Media Awards qui distinguent les professionnels des médias oeuvrant pour la visibilité des personnes LGBT. Habillé en scout pour dénoncer la discrimination qui persiste en leur sein, la pop star a prononcé un plaidoyer en faveur des droits LGBT à cette occasion.

http://glaad.org/mediaawards - Madonna discusses the Boy Scouts ban on gay members and presents the Vito Russo Award to Anderson Cooper. The GLAAD Media Awards recognize and honor media for their fair, accurate and inclusive representations of the lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) community and the issues that affect their lives.

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