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USA

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

USA

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Hillary Clinton annonce son soutien au mariage homosexuel

L'ex-secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, dont le nom revient avec insistance pour la présidentielle de 2016, a annoncé lundi être favorable au mariage homosexuel.

Si elle a souvent défendu les droits des homosexuels lorsqu'elle était à la tête du département d'Etat, l'épouse de l'ex-président Bill Clinton n'avait jamais affiché son soutien au mariage homosexuel, même pendant la primaire démocrate de 2008.

"Les Américains LGBT sont nos collègues, nos professeurs, nos soldats, nos amis, nos proches. Ce sont des citoyens égaux aux autres, avec les mêmes droits que les autres. Et cela inclut le mariage", déclare Mme Clinton dans une vidéo de six minutes diffusée par Human Rights Campaign, une ONG de défense des droits.

"C'est la raison pour laquelle je soutiens le mariage pour les couples gays et lesbiens", ajoute-t-elle.

"Comme beaucoup d'autres, mes opinions ont évolué avec le temps", poursuit l'ex-chef de la diplomatie américaine, évoquant pour l'expliquer ses conversations ou son expérience personnelle, mais aussi "les principes de sa foi".

La diffusion de cette vidéo intervient quelques jours après que Bill Clinton ait demandé à la Cour suprême d'abroger une loi qu'il avait lui-même validée en 1996 et qui définit le mariage comme l'union entre un homme et une femme, la qualifiant de "discriminatoire".

Hillary Clinton a quitté le département d'Etat le 1er février, au sommet de sa popularité, après avoir passé 4 ans à sa tête.

Plusieurs sondages récents l'ont placé en tête des intentions de vote pour 2016. L'ex-secrétaire d'Etat, qui aura 69 ans au moment de l'élection, n'a rien dit de ses intentions mais n'a pas non plus exclu d'être candidate.

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Homophobie

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Homophobie

Homophobie
Le prix Pierre Guénin 2013 décerné à Sophia Aram

Le 12 mars dernier, les membres du jury du prix Pierre Guénin contre l’homophobie parmi lesquels SOS homophobie, réunis sous la présidence de Christophe Girard, ont décidé de distinguer Sophia Aram.

Humoriste engagée, Sophia Aram assure notamment une chronique régulière pendant la matinale de France Inter. Dès le mois de septembre 2012, elle y délivrait un message de soutien à la lutte contre l’homophobie, ainsi que de soutien au mariage et à l’adoption pour les couples de même sexe.

Face à l’intensification du débat ou face à des invités peu conciliants de l’émission, Sophia Aram a tenu sa ligne de défense de la dignité des personnes LGBT.

"Touchant au plus juste de l’argumentation, ses chroniques ont également contribué à expliciter le caractère homophobe de nombreuses oppositions comme par exemple dans sa chronique du 19 septembre 2012 : "Le mariage est fait pour se reproduire. Et moi qui croyais bêtement qu’un couple stérile ou qu’une femme ménopausée pouvaient se marier ? (…) N’est-on pas en train de nous ressortir la bonne vieille idée qu’il existe des relations contre-nature et qu’il est hors de question de leur donner une quelconque légitimité dans le cadre d’une institution comme le mariage ?"", souligne Elisabeth Ronzier, présidente de SOS homophobie.

Les chroniques de Sophia Aram ont également permis de déconstruire certains des arguments et préjugés opposés à l’égalité des droits, estime-t-elle encore, citant des extraits illustrant son appréciation : "On ne ment pas aux enfants. Les enfants, si vos parents sont allés manifester le week-end dernier c’est parce qu’ils sont convaincus que des couples homosexuels ayant adopté ou ayant eu recours à la PMA n’auront pas d’autre choix que de mentir à leurs enfants pour leur expliquer qu’ils les ont conçus par l’opération du Saint esprit ". (Chronique du 30 octobre 2012) Ou encore : "Il n’y a aucune chance que le mariage pour tous concerne le mariage religieux" (Chronique du 21 novembre 2012).

Pour la présidente de SOS homophobie, "l’attribution du prix Pierre Guénin contre l’homophobie à Sophia Aram démontre que tous les pans de la société peuvent se saisir de la lutte contre l’homophobie : y compris les humoristes, y compris sans être directement concernés. Si Sophia Aram n’a pas été la seule à s’être engagée et mobilisée tout au long de l’année, le rôle modèle de ses interventions lui font amplement mériter ce prix".

Le prix Pierre Guénin contre l’homophobie avait distingué la pièce de théâtre Place des Mythos en 2009, le film d'animation Le Baiser de la lune en 2010, Hélène Mandroux maire de Montpellier en 2011, et conjointement Virginie Despentes et le Paris Foot Gay en 2012.

Depuis sa participation au FHAR avec Guy Hocquenheim et Pierre Hahn, et pionnier de la presse gay en France, Pierre Guénin se bat depuis la fin des années 1960 pour la visibilité des homosexuel-le-s dans la société civile et les médias.

La création de son prix contre l’homophobie, unique en son genre en France, s’inscrit logiquement dans un parcours militant constant. Son prix annuel distingue une personne, un groupe de personnes ou un projet qui a particulièrement contribué à la lutte contre l'homophobie et à l'avancée des droits LGBT au cours de l'année passée. Le ou la lauréat-e permet à une association qu’il-elle désigne de recevoir une somme de 4000 euros.

SOURCE:e-llico.com

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Renand, jeune homosexuel épanoui - Société

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Le Refuge est aussi présent sur l'Ile-de-La-Réunion, témoignage de Renan

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Le prince Harry emballe la machine à fantasmes...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Le prince Harry emballe la machine à fantasmes...

Le prince Harry emballe la machine à fantasmes gay

La blogosphère britannique crépite d’excitation après la dernière sortie (alcoolisée?) du cadet de la Lady Di.

Le rouquin le plus convoité du Royaume-Uni n’est pas inaccessible. Vendredi soir, il se serait même laissé aller à un étrange flirt, sans doute alcoolisé, lors d’une soirée dans un bistrot du quartier chic de Notting Hill, au nez et à la barbe de la Cressida, sa nouvelle copine. Un fêtard gay affirme avoir réussi à glisser son numéro de téléphone à l’héritier, raconte Metro. «Il a promis de m’appeler s’il changeait d’avis sur les femmes. Ou sur les hommes», a tweeté fébrilement le clubbeur, Vincenzo Ianniello.

Contrairement à leur grand-mère, Elizabeth, diablement coincée sur la question LGBT, Harry et William sont réputés plutôt gay-friendly. En 2012, ils ont apporté leur soutien au Terrence Higgins Trust, la principale ONG gay de lutte contre le VIH.

source:http://360.ch

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Manif pour tous aux Champs-Élysées : Frigide Barjot cherche-t-elle se poser en martyr ?

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Malgré l'interdiction de manifester sur les Champs-Elysées, Frigide Barjot semble chercher l'affrontement avec les forces de l'ordre. Cherche-t-elle à devenir une "martyr" de la cause homophobe ?

C'est le sujet du nouvel article de notre ami Giuseppe Di Bella, co-responsable de Stop Homophobie, publié par Le Plus du Nouvel Obs.

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Suisse

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Suisse

Suisse
Freysinger ministre: attention danger!

Avec près de 45% des voix, l’UDC Oskar Freysinger accède triomphalement au Gouvernement valaisan. Avec, en ligne de mire, le Département de l’Education et de la Culture.

Manifestement, plus rien ne peut arrêter Oskar Freysinger. Le bouillant conseiller national UDC fera son entrée, le 1er mai prochain, au Gouvernement valaisan. Arrivé largement en tête des deux tours du scrutin (près de 45% des voix au second!), il devrait obtenir le département qu’il convoite, celui de l’Education et de la Culture. Ça promet d’être chaud. Sur des thèmes comme celui de l’éducation sexuelle, par exemple, le tribun populiste s’est engagé pour l’initiative «contre la sexualisation à l’école maternelle et primaire», qui veut interdire cet enseignement avant l’âge de 12 ans. Oskar Freysinger est, par ailleurs, un farouche opposant à l’avortement, qu’il combat en soutenant une pétition contre le remboursement par l’assurance-maladie. «Si quelqu’un doit avorter, qu’il [sic] se démerde [...] C’est devenu un automatisme, on avorte comme on va aux toilettes», avait-il lâché au magazine d’extrême droite «Nouvelles de France».

Pourfendeur du «laxisme»
Sur la question LGBT également, Freysinger avance prudemment ses pions. Que les homos vivent leur vie, soit, mais qu’ils ne viennent pas réclamer quoi que ce soit à l’Etat. Et certainement pas l’adoption. On se souvient de ses interventions au Conseil national, en décembre dernier. «Vous allez maintenant créer un droit à l’adoption pour les homosexuels, avait-il déclaré à la tribune. Vous ne savez pas dans quel type d’environnement ces enfants vont grandir. Je suis contre le fait d’abuser d’enfants pour de telles expériences sociales-sexuelles.» A cet égard, on peut se demander quel accueil le futur ministre réservera à des événements consacrés à la diversité sexuelle: à une gay pride ou une journée de formation destinée au personnel scolaire, par exemple. On saura bientôt, hélas, ce qui se cache derrière le programme de ce pourfendeur du «laxisme» (c’est-à-dire du gauchisme) à l’école et derrière ses appels au retour vers les «vraies» valeurs. Sans doute celles d’une extrême-droite européenne qui a déjà fait d’Oskar Freysinger son héros helvétique.

source:http://360.ch

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Cette carte décrit le statut juridique de...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Cette carte décrit le statut juridique de...

Cette carte décrit le statut juridique de l'homosexualité dans les différents pays du monde, issu des différents articles "LGBT rights in [nom du pays]" de la Wikipédia anglaise

La légende de la carte est celle qui suit :
- Noir : illégale, avec peine capitale
- Marron : illégale, avec peine de prison et/ou une amende
- Orange : légale, mais avec pression ou hostilité notable des administrations, des forces de l'ordre, de la justice, ou de la population
- Bleu clair : légale
- Bleu foncé : légale, avec mise en place de lois anti-discriminatoires
- Bleu azur : légale, avec reconnaissance des unions effectuées à l'étranger
- Indigo : légale, avec autorisation de l'union civile
- Violet : légale, avec autorisation du mariage

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Combattez le virus Web de l'homophobie!

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Combattez le virus Web de l'homophobie!

Combattez le virus Web de l'homophobie!

La campagne de la Journée internationale contre l’homophobie 2013 a pour thème Combattez le virus Web de l’homophobie.

Le visuel de la campagne montre un virus vu au microscope. On aura compris que ce virus Web de l’homophobie n’a ni visage ni couleur. Son illustration est un élément de communication.

Les abus de l'anonymat

L’homophobie est de plus en plus présente dans le Web et dans les médias sociaux. L’anonymat d’Internet permet de répandre des propos abusifs et de véhiculer une cyberhomophobie qui peut avoir de graves
conséquences.

Qu'est-ce que la cyberhomophobie?
Des attitudes négatives

La cyberhomophobie, c’est la manifestation de
l’homophobie dans Internet et les médias sociaux. C’est donc la diffusion d’attitudes négatives envers l’homosexualité et l’identité de genre. Elle présente souvent les minorités sexuelles comme étant inférieures ou anormales et peut prendre la forme de blagues, de moqueries, de propos haineux et hostiles, de dénigrement et de stéréotypes envers les personnes homosexuelles et transsexuelles.

Des mots qui blessent

Certains mots et expressions peuvent blesser des personnes même sans le vouloir. Mieux vaudrait les bannir de ses communications : « fif », « trop gai », « tapette », « moumoune », « butch », « gouine », « pédé », etc.
Cyberintimidation et harcèlement

Ce n’est pas un jeu!
L’intimidation et le harcèlement ne sont pas nouveaux. Hélas, ils ont pris le chemin du Web. Si les médias sociaux tels que Facebook, YouTube et Twitter sont de formidables outils, leur utilisation à répétition contre une personne peut constituer une véritable intimidation et faire des victimes.

La campagne de la Journée internationale contre l’homophobie 2013 a pour thème Combattez le virus Web de l’homophobie.

Le visuel de la campagne montre un virus vu au microscope. On aura compris que ce virus Web de l’homophobie n’a ni visage ni couleur. Son illustration est un élément de communication.

Les abus de l'anonymat

L’homophobie est de plus en plus présente dans le Web et dans les médias sociaux. L’anonymat d’Internet permet de répandre des propos abusifs et de véhiculer une cyberhomophobie qui peut avoir de graves
conséquences.

Qu'est-ce que la cyberhomophobie?
Des attitudes négatives

La cyberhomophobie, c’est la manifestation de
l’homophobie dans Internet et les médias sociaux. C’est donc la diffusion d’attitudes négatives envers l’homosexualité et l’identité de genre. Elle présente souvent les minorités sexuelles comme étant inférieures ou anormales et peut prendre la forme de blagues, de moqueries, de propos haineux et hostiles, de dénigrement et de stéréotypes envers les personnes homosexuelles et transsexuelles.

Des mots qui blessent

Certains mots et expressions peuvent blesser des personnes même sans le vouloir. Mieux vaudrait les bannir de ses communications : « fif », « trop gai », « tapette », « moumoune », « butch », « gouine », « pédé », etc.
Cyberintimidation et harcèlement

Ce n’est pas un jeu!
L’intimidation et le harcèlement ne sont pas nouveaux. Hélas, ils ont pris le chemin du Web. Si les médias sociaux tels que Facebook, YouTube et Twitter sont de formidables outils, leur utilisation à répétition contre une personne peut constituer une véritable intimidation et faire des victimes.


« Ce n’est pas l’homosexualité
qui conduit au suicide, mais plutôt l’homophobie. »

Laurent McCutcheon
Président de Gai Écoute

source:gaiecoute.org

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#Homophobie : Le Canada épingle la Suisse sur la...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

#Homophobie : Le Canada épingle la Suisse sur la...

#Homophobie : Le Canada épingle la Suisse sur la question de la #protection des #minorités #sexuelles.

La Suisse coiffe le bonnet d’âne en matière de lutte contre l’homophobie. En une semaine, le sujet est revenu deux fois sur le tapis. Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, hier à Genève, le Canada a soulevé le problème de l’incitation à la haine en vertu de l’orientation sexuelle. Le système juridique suisse serait trop laxiste à cet égard. C’est aussi l’avis du conseiller national Mathias Reynard qui, le 7 mars, déposait une initiative parlementaire allant dans le même sens.

Un «vide juridique»

Le socialiste valaisan déplore un «vide juridique» au détriment des minorités sexuelles. Il constate que le Code pénal suisse ne réprime pas les propos haineux proférés à l’encontre de la communauté homosexuelle dans son ensemble, mais uniquement la discrimination du fait de la race, de l’ethnie et de la religion (article 261 bis). «Alors que l’on constate une montée de l’homophobie, plusieurs pays européens ont adapté leur législation dans ce domaine. Pour la Suisse, il est temps d’agir!»
Mathias Reynard dit avoir été marqué par le récent rapport sur la multiplication des cas de suicide chez les jeunes homos. Son intervention au parlement fait également suite à l’affaire Grégory Logean. Dans un texte rédigé à l’occasion de la Journée contre l’homophobie du 17 mai 2009, le jeune UDC valaisan avait qualifié l’homosexualité de «comportement déviant». La plainte déposée par une quarantaine de personnes avait été rejetée par la justice cantonale, puis par le Tribunal fédéral en 2010. Mon-Repos avait estimé que les propos visaient «l’ensemble de la communauté homosexuelle et non une personne ou un groupe déterminés».
Le combat de Mathias Reynard n’est pas isolé. Le Grand Conseil genevois veut lui aussi pénaliser l’homophobie. Le 22 février, il a adopté à cet effet une résolution visant à modifier la Constitution fédérale et la norme pénale contre la discrimination raciale. Pourquoi remettre la compresse? «C’est important qu’une telle démarche vienne d’un Valaisan. Cela montre que dans mon canton, on peut aussi avoir une vision progressiste», souligne le conseiller national, qui dit avoir en Valais beaucoup d’amis homos «qui subissent les non-dits et la pression familiale».

L’examen est raté

Mathias Reynard a trouvé un allié inattendu: le Canada! Hier à Genève, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté le rapport global sur les droits humains en Suisse. C’est la deuxième fois que la Confédération est soumise à ce grand examen mené par les autres Etats membres des Nations Unies. Pas moins de 140 recommandations lui sont parvenues.
En matière de lutte contre l’homophobie, l’examen est raté! Le Canada reproche à la Suisse de ne pas protéger les minorités sexuelles contre l’incitation à la haine, et lui demande de «prendre les mesures nécessaires pour renforcer les dispositions du Code pénal». La Suisse rejette cette recommandation. «A ce stade, il n’y a pas d’obligation internationale à entreprendre de telles modifications», considère Ernst Gnaegi, de l’Office fédéral de la justice (OFJ). «Sur le plan interne, c’est une question politique sur laquelle il est prématuré pour l’OFJ de prendre position.»
Ce signal n’est pas très encourageant pour Mathias Reynard. «La recommandation du Canada confirme le bien-fondé de mon initiative», observe toutefois le socialiste. Secrétaire générale de l’Organisation suisse des lesbiennes (LOS), la Valaisanne Barbara Lanthemann était à Genève hier pour entendre les explications des émissaires de la Confédération. «Leur prise de position n’était pas claire. Une belle façon de botter en touche!»

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Frigide Barjot, la fofolle de Dieu

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Frigide Barjot, la fofolle de Dieu

Frigide Barjot, la fofolle de Dieu

Par quel miracle cette égérie des nuits parisiennes tendance grenouille de bénitier déjantée est-elle parvenue à fédérer tous les opposants au mariage homo et à faire descendre dans la rue une foule plutôt catho, droitière et conservatrice ?


Elle déboule en minijupe, hilare, après une séance photo pour le Figaro Magazine sur le Champ-de-Mars : « Il m’a prise avec la tour Eiffel entre les jambes ! » Puis elle s’esclaffe : « C’est mieux qu’avec deux doigts ! » Allusion au tube qu’elle chante avec les Dead Pompidou’s, le groupe rock du groupe Jalons, présidé par son mari, Basile de Koch, auteur des paroles ineffables : « Fais-moi l’amour avec deux doigts ! » A cet instant, on se demande par quel miracle Virginie Merle, alias Frigide Barjot, qui publie ces jours-ci Touche pas à mon sexe ! (éd. Mordicus), sa nouvelle profession de foi, est parvenue à prendre la tête de la foule plutôt catho, plutôt droitière, plutôt conservatrice, des militants anti-mariage pour tous.

C’est elle qui, flanquée de deux potes, a programmé et assuré le succès de la manifestation des « anti » le 17 novembre dernier. C’est elle qui a de nouveau rameuté pour le 13 janvier le peuple hostile à la loi Taubira. Elle a beau jouer avec entrain les allumées hystériques, juchée sur ses Louboutin, sapée de fringues d’occase chinées à la braderie de la paroisse Saint-Léon, elle sait parfaitement où elle va, pourquoi et comment. Avec un sens aigu de la mise en scène et de la stratégie, cette ex-professionnelle de la communication politique – pour le RPR, essentiellement – s’est débrouillée pour servir ses ambitions de meneuse de revue militante, en usant tour à tour des deux définitions qu’elle donne d’elle-même « fille à pédés » et « attachée de presse de Jésus ». Parce qu’elle est drôle, émotive, et qu’elle sait, d’une dégoulinade de gentillesse, forcer la sympathie, elle n’est pas détestée. Au pis, dans le milieu des « anti », elle est considérée comme un mal nécessaire.

Pourtant, au départ, le trio constitué pour lancer son mouvement tenait de la supercherie politique. Quand, en septembre, les intégristes de Civitas appellent à une manifestation nationale le 18 novembre, les « anti » qui réclament juste un référendum et des états généraux sont pris de court. Laisser la rue à « ces gens-là, avec leurs discours homophobes et leurs postures identitaires catho », c’est aller à l’échec, pense Frigide. Convaincue que, pour gagner, il faut « décléricaliser » et « dépolitiser » la cause, elle réquisitionne une copine et un jeune gay de 21 ans qu’elle payait il y a peu comme « assistant personnel ».


La première crée un collectif qui, trois mois plus tard, n’a même pas un site pour exister, La Gauche pour le mariage républicain. De gauche, Laurence Tcheng ? « Je suis enseignante en Zep », argue-t-elle. En réalité, cette mère de famille, surtout engagée dans le catholicisme social, n’enseigne plus depuis trois ans. Le second, Xavier Bongibault, n’est plus l’employé de Frigide, et il a rendu sa carte de l’UMP où il militait depuis ses 15 ans, pour défendre un mouvement « plus gay sans mariage ». Frigide, elle, arbore les couleurs de Pour l’humanité durable, une chapelle antiavortementqu’elle a créée au lendemain de l’élection de François Hollande.

sa première idole, c’est Chirac
En s’appuyant sur les réseaux catho de Frigide Barjot, qui depuis des mois sillonne les paroisses de province pour signer ses Confessions d’une catho branchée (Plon), le trio mobilise. L’un des premiers à la rallier in extremis, convaincu par « le succès et le ton de Frigide », Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, gros mouvement pro-life, et chroniqueur à France catholique, joue pour le 13 janvier le rôle du « laïc ».

« L’ouverture d’esprit de Frigide a permis de déjouer l’accusation d’homophobie, sa naïveté de réunir des gens qui ne se parlaient pas. » Une à une, les associations « anti » se rangent derrière Barjot, qui leur impose de renoncer à leurs logos respectifs. Préférant peaufiner l’affiche attrape-tout de sa « manif pour tous », elle continue d’aligner les porte-parole ad hoc : au gay, au « laïc », à la « socialiste », elle ajoute un juif, qui ne représente que lui-même, un musulman tendance Alain Soral et un élu prié de masquer son appartenance au Centre national des indépendants et paysans (Cnip). « Nos amis de Civitas », comme dit Frigide, sont invités à s’exprimer à distance. Quant à Jean-François Copé, prêt à récupérer la manifestation, il a reçu la visite de son ancienne condisciple de Sciences-Po, qui lui a expliqué sa règle du jeu.

Car c’est aussi un jeu, dans le théâtre intime de Frigide Barjot, qui s’est enfin trouvé un emploi à la taille de sa soif de reconnaissance. « J’ai énormément souffert du divorce de mes parents, dit-elle. Je crois que c’est l’un des ressorts de mon combat pour la famille. » L’un des ressorts surtout de son besoin d’être regardée. Sa mère, qui avait abandonné sa carrière de cantatrice pour suivre l’homme qu’elle aimait et devenir professeur au conservatoire de Lyon, était, semble-t-il, trop malheureuse pour cajoler sa fille. Quant à son père, directeur administratif de la clinique qu’il possédait, « il roulait en Maserati rouge, dit-elle, chassait les femmes et les animaux, et dépensait l’argent amassé par son propre père dans les textiles synthétiques ».

A la fac de droit de Lyon-III, Virginie Merle devient secrétaire générale d’une corpo de droit musclée, son premier podium. Après avoir mené la grève contre les réformes Savary, elle monte à Paris. A Sciences-Po, elle se fait remarquer en arborant un T-shirt imprimé « Vivement demain », le slogan RPR pour les législatives de 1986, devant ses profs d’économie socialistes Pierre Moscovici et François Hollande. Car sa première idole, c’est Chirac. Dans cette promo Sciences-Po 1986, elle côtoie Frédéric Beigbeder, Arnaud Montebourg, Jean-François Copé, David Pujadas, Isabelle Giordano, Anne Roumanoff, Alexandre Jardin, et détonne, au cours de gym, par son art du saut périlleux et du grand écart, exercice qu’elle continue à pratiquer, au propre comme au figuré.

Déjà fêtarde, elle trouve le tremplin de sa vie avec le groupe Jalons, ce groupe hétéroclite de ricaneurs intelligents, dits « anars de droite » pour aller vite, qui pastichent avec talent les journaux cultes et organisent des happenings contre le froid au métro Glacière quand les agents EDF se mettent en grève. Y règnent trois frères Tellenne sous leurs pseudonymes Karl Zéro, Raoul Rabut et Basile de Koch. Virginie Merle tombe sur le Monstre (un détournement du Monde) et son futur mari, le « président à vie » de Jalons, en 1985. « Elle dit qu’elle m’a connu en 1985 ; moi, je ne l’ai vue qu’en 1988, précise Basile de Koch. J’ai compris qu’elle était fêlée mais sympa. »

Virginie a mis trois ans à se faire adouber. « L’idée du groupe, dit-elle, c’était de dégonfler les baudruches autour de nous, à commencer par soi-même et les gens qu’on aime. » Basile lui demande qui elle admire. « Bruce Willis », dit-elle. Non, il faut une femme. Elle propose Brigitte Bardot, dont elle a depuis longtemps emprunté le look choucroute-talons hauts. Barjot sonne comme l’évidence. Elle coince sur Frigide. Pas longtemps. « Ça énervait les féministes, ça me plaisait », rigole-t-elle, tout en clamant qu’il n’y a que « des hommes maladroits ». Sa mission : chanter avec les Dead Pompidou’s sur les scènes du Palace ou du Banana Café et animer le courant « rat pourri », dit « le rassemblement pour rien », c’est-à-dire Chirac. « C’était rien, Chirac », répète Basile de Koch. Un jour, elle aussi le pensera.

Mais, à l’époque, elle travaille pour le RPR, à Principes, une petite agence de communication politique. « Excellente commerciale, Virginie était à la fois rigolote, exubérante, généreuse, toujours de bonne humeur, et passionnée par les idées, sans être butée », raconte Jean-Marie Milou, son ex-patron qui sera son témoin de mariage. Héritière de son père, Frigide Barjot renfloue largement Jalons. Et elle fait la fête avec la bande qui multiplie les parodies. Pendant qu’elle aide les élus RPR à se vendre, Basile de Koch, lui, poursuit sa carrière de nègre, commencée dans la mouvance UDF : « J’ai été embauché, par un piston familial, dans l’Association pour la démocratie, créée par Michel Bassi ; j’ai écrit les argumentaires des futurs députés, des discours de Raymond Barre, Simone Veil, Michel Poniatowski, Jacques Blanc. » Il a aussi été employé par le Club de l’Horloge qui milite pour l’union des droites, théorise la préférence nationale, et dont nombre de fondateurs fileront vers le FN ou le MPF – l’ex-parti de Philippe de Villiers. Basile de Koch devient ensuite l’assistant de Charles Pasqua, dont il suit la rupture avec Chirac et l’évolution vers le souverainisme. Le mari de Frigide, qui veut porter plainte contre des assertions de Mediapart et d’un blog anonyme, réfute avoir jamais appartenu aux mouvements d’extrême droite. Pas même au GUD à la fac d’Assas, dit-il : « J’ai eu des ennuis avec eux quand j’ai présenté mes listes du Mouvement nul. » Il collabore aujourd’hui au site Causeur, à Valeurs actuelles et tient la chronique mondaine de Voici, ce qui le situe politiquement et nuitamment.

Face à la statue grandeur nature de la Vierge qui domine son canapé, Basile de Koch explique ce qui le différencie de son épouse : « Le second degré, ce n’est pas sa langue maternelle. Elle le comprend mais ne le pratique pas. » En 1995, il se réfugie à Port-Grimaud, dans la maison de Frigide, pour échapper, dit-il, à ses hurlements : « Chi-rac ! Chi-rac ! » Mais, le soir de l’élection, il retombe sur elle à la télé : « Poitrine à l’air, elle agitait son drapeau au balcon du RPR. » Elle se lassera de Chirac, mais pas de la droite, même si elle se vante d’avoir voté Ségo contre Sarko en 2007. Aux législatives de 2008, elle se présente en 10e position sur une liste dissidente de l’UMP menée par Gérard d’Aboville. « Un peu trop agitée mais sympa, elle essayait de nous ramener l’électorat catholique, se souvient Cécile Renson, ex-deuxième de la liste. Très antisarkozyste, elle m’a paru franchement d’extrême droite. »

Moins loin de Le Pen – qui se vante de l’avoir fait sauter sur ses genoux petite – qu’à son arrivée à Paris. Son père avait mis à sa disposition un studio rue de Lourmel à condition qu’elle vote pour son ami Le Pen. Elle avait refusé, et campé ailleurs. « Tu n’as qu’à dire que tu voteras Le Pen et choisir Chirac », suggère une copine. C’est ce qu’elle a fait.

Quelques années plus tard, elle rejoint Basile rue de la Fédération, près du Champ-de-Mars. Il occupe un appartement HLM de la Ville de Paris depuis 1984. « On avait dû le lui procurer », confirme un ex-lieutenant de Pasqua. Un deuxième se libère à l’étage au-dessus. « Je me suis battue pour l’avoir, raconte Virginie, et on a fait un escalier. »

Ensemble, mais chacun son étage. Abusif ? « Quatre mille euros par mois, ce n’est pas vraiment un logement social », réplique Basile de Koch, précisant que la Ville de Paris a renoncé à les augmenter, au vu de leurs revenus. Le couple Tellenne mange des pâtes, aime dire l’entourage. Avec, jusqu’à il y a peu, chacun son assistant personnel. Un pour deux, désormais.

Avant de mettre au monde deux « nains » – leurs enfants –, Virginie Merle et Bruno Tellenne se sont mariés l’année précédente, en 1994, à Rillieux-la-Pape. Le curé est tradi ; la messe en latin, Basile y tient. Au lieu de revoir la pastorale et de conserver les rites et le dogme, déplore-t-il, le concile a fait le contraire, raidissant sa morale sexuelle et imitant le protestantisme. « Frigide, elle, est plus conciliaire. » Car la « catho branchée » qui a emphatisé sa « conversion » dans ses Confessions, en 2011, a en réalité toujours été catholique pratiquante, nonobstant ses shows dans les boîtes tropéziennes et parisiennes. « Dame Kté » en sa paroisse de Saint-Léon, adepte des « pélés », elle est allée voir Jean Paul II à Lyon en 1986, à Reims en 1996, à Lourdes en 2004 et l’a revu sur son lit de mort en 2005.

« Après dix-huit heures de queue ! » souligne Arnaud B., son compagnon de voyage. « Le voir mort, ça lui a tapé sur la calebasse », résume son mari, soulagé de constater que le « besoin d’enthousiasme » de Frigide est passé de Chirac à Benoît XVI, ce pape à ses yeux incompris dont elle est devenue fanatique.

Plus qu’une « conversion », c’est un tournant dans sa vie. « J’étais en pleine midlife crisis », dit-elle. Sa carrière de chroniqueuse chez Ruquier, Ardisson ou Evelyne Thomas a avorté. Son couple godaille. Barjot a besoin de nourrir sa ferveur. Elle vole au secours de Benoît XVI – « Touche pas à mon pape » – et décide de répondre à son appel : évangéliser, telle est désormais sa mission. Contre l’élargissement de l’IVG, contre l’euthanasie, contre le mariage gay et contre l’assistance médicale à la procréation (AMP), y compris pour les couples hétéro. Elle évoque complaisamment son inclination pour les homos, tant d’amis, d’amours même. Mais, sur le fond, c’est à l’ombre du clergé qu’elle se range. « Elle est dans le mouvement ecclésial, murmure le bras droit d’un évêque, et quand la plus haute autorité lui demande de ne pas faire ceci ou cela, elle s’incline, même si elle donne l’impression de n’en faire qu’à sa tête. » Une tête très politique.

source:marianne.net

montage:Cedric Magniez

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