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Mariage homo : les antis dégainent leur...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage homo : les antis dégainent leur...

Mariage homo : les antis dégainent leur itinéraire bis

Interdits par la justice de manifester sur les Champs-Elysées ce dimanche, le collectif Manif pour tous devrait se rabattre sur "l'axe Arc de Triomphe - Grande Armée - Porte Maillot".

"On sort de la préfecture, c'est officiel !" garantit Frigide Barjot, porte-parole de la Manif pour tous, jeudi 21 mars au matin. Au lendemain de l'interdiction de défiler sur les Champs-Elysées ce dimanche, signifiée par le tribunal administratif de Paris aux antis mariage homo, un compromis aurait finalement été trouvé, à en croire le collectif. "Nous défilerons sur l'axe de l'avenue Charles de Gaulle, de la porte Maillot, de l'avenue de la Grande Armée et de l'Arc de Triomphe. Ce sera la montée du peuple par la Grande Armée", se réjouit Frigide Barjot, tandis que la préfecture de police de Paris se refuse à confirmer l'information dans l'immédiat.

Derrière la satisfaction, l'agacement palpable de devoir se contenter d'une solution au rabais. "Avec les Champs, symbole de l'unité nationale, on avait mis la barre haut", reconnaît Frigide Barjot. Un constat semble-t-il partagé par la préfecture, qui, dès lundi, émettait un arrêté d'interdiction du défilé, incluant l'accès à la place de la Concorde, de l'Etoile et des Invalides. Confirmé par le tribunal administratif de Paris saisi en référé. En vertu d'"une tradition républicaine", une manifestation ne peut se dérouler sur les Champs-Elysées, situés à proximité immédiate de l'Elysée, a justifié Manuel Valls, quand la préfecture pointait "la proximité géographique de plusieurs institutions sensibles" additionnée au plan vigipirate "rouge renforcé".

Des lieux "associés aux manifestations sociales de gauche"

Des arguments balayés d'un revers de manche par la Manif pour tous qui voit dans cette décision, à l'instar du député de la Drôme et fervent opposant au texte Hervé Mariton, une décision politique. L'accusation "d'attitude peu coopérative", selon les mots du ministre de l'Intérieur, dont aurait fait preuve le collectif dans la recherche d'un compromis, agace d'ailleurs Frigide Barjot. "Nous proposer de nous envoyer à Bastille ou à Nation est une injure", estime-t-elle. " Nous ne sommes pas des syndicats réclamant une augmentation du pouvoir d'achat. Ces lieux sont associés aux manifestations sociales de gauche et à celles du collectif LGBT. Il faut arrêter de nous prendre pour des crétins".

Excédés de s'être vus privés de la prestigieuse avenue, certains dans le camp des antis n'ont pas hésité à faire savoir leur mécontentement en saturant plusieurs lignes téléphoniques du ministère de la Justice ce mercredi, rapporte France Inter. "Les plus énervés, ont même proféré des insultes dont certaines, à caractère raciste, visaient la Ministre Christiane Taubira", précise le média. Une publicité dont la Manif pour tous aurait préféré se passer. "Ces insultes sont inadmissibles. Il est scandaleux de s'en prendre à une femme ministre qui ne fait que son travail en défendant la position de son gouvernement", condamne Frigide Barjot. Qui tient à récuser tout malentendu : "Ces gens ne font pas partie de la Manif pour tous". Le 13 janvier à Paris, le collectif avait rassemblé 340.000 personnes selon la police, un million selon les organisateurs.

Source : nouvelobs.com

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Témoignage. Flow, 26 ans

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Témoignage. Flow, 26 ans

Témoignage. Flow, 26 ans

« Dur de vivre son homosexualité dans cette société intolérante »

Bonjour à tous ! Moi c'est Flow, j'ai 26 ans. J'aimerai vous parler de mon homosexualité.

Avant d'être née, mes parents croyaient qu'ils allaient avoir un fils. Hélas, c'est moi qui suis venue au monde. Depuis mon plus jeune âge, je faisais du bricolage avec mon père, pendant que mes sœurs se retrouvaient à faire le ménage dans la maison. J'ai cru (jusqu’à la puberté), que j'étais un garçon alors que je suis une fille ! Ma mère prenait plaisir à me déguiser quand on sortait.

A 11 ans, j'étais au collège et j’étais déjà très attirée par toutes les femmes qui m’entouraient. (Les profs surtout). J'avais des pulsions ! Des sensations dans tout le corps ! Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait ! Mais cette attirance était plus forte que l'interdiction que je me suis mise en tête ! Et oui ! Aimer une femme quand on est une femme était interdit selon ma propre loi. Je croyais que j'étais née dans le mauvais corps et que j'étais une erreur de la nature.

Chez moi on ne parlait pas vraiment de sexualité, j'ai appris sur le tas avec les copains. Mais "être lesbienne" je ne savais pas ce que ça pouvait bien vouloir dire. Est-ce qu'être lesbienne c'est « avoir le droit d'aimer ? » Bref, des montagnes de questions trottait dans ma tête, sans trop de réponses (et puis à l'époque on n’avait pas internet). Je me suis donc cachée pendant des années derrière mes vêtements. Je ressemblais à un véritable garçon et quand les filles venaient me draguer, j'avais peur qu'elle me découvre alors je ne pouvais pas avoir de relations.

Au lycée quand j'ai pris de l'âge et de la maturité, quand j'ai compris le sens de l’homosexualité, j'avais peur de la réaction de mes parents. Alors je fuyais sans cesse ! Jusqu'au jour où j'ai rencontré l'amour ! Pour moi c'était normal alors je me baladais librement dans ce monde moqueur. Mais. Une fois mes parents au courant, on m'a traité de tous les noms. «Je préfère que tu sois une pute !! Que des hommes puissent monter sur toi que de savoir que tu es lesbienne». Voilà l'une des phrases que j'ai du mal encore à digérer. Mais je n'en veux pas à la société. Avec le temps, j'ai fait ma vie et je continue de la faire même si être "lesbienne" et un sujet tabou dans la famille. Aujourd'hui, ma mère prend mieux les choses (même si j'ai du mal à communiquer avec elle). Mais je ne suis pas heureuse pour autant. Il y a peu, j'ai rencontré une femme merveilleuse !!

Je suis tombée folle amoureuse ! Ne me demandez pas pourquoi ! Je ne saurais vous répondre. J'ai juste des picotements dans le corps, des frissons et le cœur qui s'emballe à chaque instant ! Je l'aime tellement que je serais prête à tout pour elle !! Mais ayant rien dit à ses parents encore. On ne peut pas se voir comme bon nous semble. Une fois elle m’a dit : «j'ai peur que mes parents me rejette». Timide et très réservée, elle n’osera pas leur dire avant longtemps je le sais. Mais moi j'aimerais tellement pouvoir vivre comme bon me semble !! Être lisible !! Je suis normale, on est tous normaux!! On a tous du sang qui coule dans nos veines !! J'en ai marre de voir la femme que j'aime en secret. Comme si c'était mal ! Alors, parents : " L'homosexualité n'est pas une maladie !».

Pourquoi ne pouvons-nous pas vivre comme tout le monde ? Nous ne sommes pas des monstres. Nous sommes des gens NORMAUX ! Alors laissez-nous vivre nos amours comme on le désire.


Flow, 26 ans

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BRÉSIL

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

BRÉSIL

BRÉSIL
Sida : "un cancer gay”

Les députés brésiliens ont placé le 7 mars à la tête de la Commission des droits de l’homme et des minorités une personnalité très contestable. Marco Feliciano, député du PSC (Parti social-chrétien, membre de la coalition au pouvoir) et président du mouvement Catedral do Avivamento, lié à l’Assemblée de Dieu, une Eglise évangélique forte de 20 millions de fidèles au Brésil, a multiplié ces dernières années les déclarations polémiques, affirmant que “le sida [était] un cancer gay” ou que “les Africains [étaient] maudits de par leur ascendance”.

Source : courrierinternational.com

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Jean-Marie Le Pen sur La Manif pour Tous: «Si...

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Jean-Marie Le Pen sur La Manif pour Tous: «Si...

Jean-Marie Le Pen sur La Manif pour Tous: «Si j’avais été là, j’y aurais participé»

Jean-Marie Le Pen est président d’honneur du Front national. Il revient sur le combat de La Manif pour Tous contre le « mariage » homosexuel.

Irez-vous à la Manif pour Tous le 24 mars prochain?

Personnellement, je ne serai pas là car j’ai des réunions en province qui sont prévues de longue date. Toutefois si j’avais été là, j’y aurais participé. Je souhaite cependant que les citoyens et les cadres du Front national s’y rendent. Chaque fois que l’on peut trouver une occasion de manifester son mécontentement face à la politique menée par l’actuel gouvernement, je pense qu’il ne faut pas s’en priver.

Comment jugez-vous le refus de la préfecture de police de défiler sur les Champs-Élysées ?

C’est une décision politique, c’est évident. Le gouvernement ne souhaite pas favoriser la démonstration publique de l’opposition qu’il suscite. Je pense que la manifestation du 13 janvier conjuguée à celle du 24 mars est, pour lui, un signal redoutable participant à sa chute dans les sondages. J’ai entendu dire que la préfecture proposait un itinéraire allant de Nation à Bastille ou de Nation à République. Cela aurait été drôle d’aller défiler sur les parcours des manifestions de gauche (rires).

Concrètement que pensez-vous du projet de loi Taubira ?

Je suis d’accord avec Marine Le Pen. Je pense que le PS met des sujets sociétaux sur le tapis pour se différencier de l’UMP. Cela étant, je peux vous dire que le Front national est unanimement contre le mariage homosexuel. Je trouve d’ailleurs étonnant que les homosexuels veuillent singer le mariage.

Comment cela ?

Et bien lorsque vous êtes marginal, vous êtes fier de votre marginalité. Je ne comprends pas vraiment la raison de cette revendication.

Quelle est votre vision du mariage ?

Le mariage est fait pour avoir des enfants et les élever et je ne crois pas que les homosexuels puissent biologiquement y parvenir. A ce propos, comme un certain nombre de personnes, je connais beaucoup d’homosexuels et je vous assure qu’aucun d’entre eux ne demande le mariage.

Alors selon vous, d’où vient cette revendication ?

Il ne s’agit que d’un petit lobby qui le revendique mais ce sont souvent eux qui font le plus de bruit pour faire parler d’eux. Prenez le cas de SOS Racisme : ce n’est qu’un tout petit mouvement avec quelques centaines d’adhérents à tout casser mais les médias en parlent tout le temps. Pourtant, bien qu’il soit nourri de subventions, il ne s’agit que d’une coquille vide.

Pensez-vous que le projet de loi peut être abandonné suite à la manifestation de dimanche?

Je ne sais pas trop. Il y a beaucoup d’inconnues. C’est possible mais c’est difficile à dire.

Source : ndf.fr

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Interdits de Champs-Elysées, les anti-mariage gay...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Interdits de Champs-Elysées, les anti-mariage gay...

Interdits de Champs-Elysées, les anti-mariage gay veulent maintenir la pression

Le tribunal administratif de Paris a confirmé l'interdiction faite aux opposants au mariage pour tous de manifester sur les Champs-Elysées. Frigide Barjot dénonce "une atteinte à la liberté de réunion" et veut porter l'affaire devant le conseil d'Etat.

Les anti-mariage gay ne défileront pas ce dimanche sur les Champs-Elysées. Le tribunal administratif de Paris a confirmé ce mercredi l'interdiction du parcours déposé par la Manif' pour tous. "Ce n'est pas un événement festif comme la Coupe du monde en 1998, mais à tendance politique, a justifié la préfecture, nous sommes donc en droit de poser cette interdiction".

Contactée par L'Express, Frigide Barjot, l'une des chefs de file du mouvement contre le mariage gay, assure qu'ils respecteront cette interdiction. Elle ne décolère pas, estimant que "c'est une atteinte à la liberté de réunion des Français". Selon elle, la préfecture de Paris n'a pas apporté la preuve que la manifestation prévue était "de nature à troubler l'ordre public". "S'ils craignent des attaques des Femen, nous les contrôlereront, comme nous l'avons déjà fait", ironise-t-elle. Bien décidée à ne pas en rester là, Frigide Barjot compte "porter l'affaire devant le Conseil d'Etat".

"Nous irons devant le Sénat"

L'arrêté de la préfecture de police interdit également aux manifestants l'accès à la place de la Concorde, à la place de l'Etoile et aux Invalides. "Le rassemblement aura finalement lieu à partir de 14 heures, avenue de la Grande armée", précise Frigide Barjot, qui veut "maintenir la pression" avant l'examen du projet de loi par le Sénat. Elle se dit prête à aller "devant le Sénat le 4 avril, afin de faire prendre conscience aux sénateurs de ce qui se joue. Ce que nous voulons, c'est un sursaut de conscience, un référendum sur la question!"

La manifestation nationale organisée par La Manif pour tous le 13 janvier à Paris avait rassemblé 340 000 personnes selon la police, un million selon les organisateurs.

Source : lexpress.fr

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Suisse

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Suisse

Suisse
Agent de sécurité gay? Bas les pattes!

Un ex-ministre et député du canton du Tessin exige que les employés des compagnies de sécurité privées ne soient pas autorisés à procéder à des fouilles corporelles dès lors qu’ils sont homosexuels.

Drôle de débat en vue au Grand Conseil tessinois. Un député du Parti démocrate-chrétien veut modifier la réglementation sur les agents de sécurité. Alex Pedrazzini est perturbé à l’idée que des vigiles privés homosexuels soient habilités à effectuer des fouilles corporelles. La règlementation actuelle prévoit que cette opération est effectuée par un agent du même sexe que la personne à contrôler. Pedrazzini préconise, en plus, que les sécus gay soient relevés de cette tâche délicate. Seuls les agents vivant en partenariat enregistré (le pacs suisse) seraient affectés par cette mesure, selon la proposition du député, soumise à la Commission des lois.

Dans le «Corriere del Ticino», la député écologiste Greta Gysin juge la proposition assez ridicule – en plus d’être quasiment inapplicable. «On attend d’une personne qui procède à une fouille corporelle du professionnalisme, explique-t-elle, indépendamment de son sexe ou de celui de la personne qui est fouillée.» Ancien membre du Gouvernement cantonal, Alex Pedrazzini exclut sans doute que des fonctionnaires de la sa police, susceptibles un jour ou l’autre de lui palper l’entre-jambes, soient également gay.

Source : 360.ch

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Les anti mariage pour tous à l'assaut de la...

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Les anti mariage pour tous à l'assaut de la...

Les anti mariage pour tous à l'assaut de la Chancellerie

Des militants contre le "mariage pour tous" ont assailli de coups de fil le standard du Ministère de la Justice à deux reprises mercredi. Mécontents de la décision du Tribunal administratif de Paris qui leur a interdit d'aller manifester sur les Champs-Elysées ce dimanche, ils ont décidé de signifier leur mécontentement en bloquant plusieurs lignes téléphoniques de la Chancellerie, notamment le standard et le service de la communication, en fin de matinée puis en fin d'après midi. Certains militants, les plus énervés, ont même proféré des insultes dont certaines, à caractère raciste, visaient la Ministre Christiane Taubira.

Source : franceinter.fr

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Belgique

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Belgique

Belgique
Marchin: premier mariage gay... virtuel!

Une première. Pour soutenir le projet de loi sur le mariage homosexuel qui fait tant débat en France, le bourgmestre de Marchin, Eric Lomba, va sceller l’union symbolique de deux hommes, ce jeudi soir... sur internet ! Le collectif Tous Unis Pour L’Égalité invite les internautes à partager la vidéo et à devenir ainsi les témoins de ce mariage hors norme.

Ce jeudi soir à 20h, le bourgmestre PS de Marchin, Eric Lomba, deviendra le premier « maire » à célébrer l’union de deux Français gays. L’Hexagone est actuellement en pleine réflexion sur le Mariage pour tous : le projet de loi controversé va être examiné par le Sénat à partir du 4 avril. Pour l’instant, impossible donc pour un couple homo de se marier en France. Sauf... sur internet. « C’est une union symbolique qui n’a aucune valeur légale, précise Eric Lomba, le bourgmestre de Marchin. Mais c’est une façon de marquer mon soutien, pour que chaque citoyen dispose des mêmes droits ».

Les vidéos pourront être partagées depuis le site www.tousunispourlegalite.com.

Source : lameuse.be

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Association Le Refuge

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Association Le Refuge

Association Le Refuge
Message important de Diven :
Le prix de l'initiative est un concours qui s'adresse aux étudiants de 15 grandes écoles de la zone Ouest dont l'ESIEA, une école d'ingénieur en informatique, électronique, automatique. Etudiant depuis 3 ans maintenant au sein de cet établissement, j'ai décidé de participer au prix en mettant en avant un projet personnel et humain : La cause du Refuge. Ayant une petite expérience et un lien affectif fort avec la présente structure j'ai ressenti le besoin et l'envie de contribuer également à cette cause qui est aussi la mienne. Je veux montrer que même en étant étudiant on peut s'investir à son échelle et s'imbriquer dans ce maillon incroyable de solidarité et de tolérance. Le projet sera présenté devant un jury le 26 mars. En attendant en tant qu'internaute et Facebookeur vous avez également votre mot à dire! vous pouvez voter et appuyer ce projet de soutien au refuge en aimant tout simplement la page Facebook du " crédit agricole Anjou du Maine" et en cliquant sur "votez pour le prix de l'initiative", après un court champ d'identité il vous suffira de sélectionner l'école concernée ( L'ESIEA donc) et de voter pour le projet s'intitulant " une seconde chance pour les jeunes du Refuge". Un petit j'aime peut paraître anodin mais au final ce sont près de 1200 euros qui seront reversé au projet école ( 3 projets en lice au sein de l'ESIEA) et 2000 euros supplémentaires au meilleur projet gagnant de toutes les écoles participantes. L'événement est également fortement médiatisé dans la zone ouest c'est donc une communication supplémentaire pour le Refuge. Vous avez désormais jusqu'au 4 avril pour voter. En comptant sur votre participation et en remerciant l'intégralité du Refuge, je vous dis à très bientôt pour les résultats.

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La «manif pour tous» se replie avenue de la Grande Armée

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Cinéma Harvey Weinstein distribuera le Yves Saint Laurent de Jalil Lespert aux Etats-Unis

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Mariage pour tous

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Mariage pour tous

Mariage pour tous
La justice confirme l'interdiction des Champs-Elysées dimanche pour les anti-mariage homo

Le tribunal administratif de Paris, saisi d'une requête en référé par les opposants au mariage homosexuel qui souhaitaient manifester dimanche sur les Champs-Elysées, a confirmé mercredi l'interdiction de ce parcours, décidée par la préfecture de police.

http://www.stophomophobie.com/mariage-pour-tous-la-justice-confirme-linterdiction-des-champs-elysees-dim

La préfecture de police de Paris avait pris lundi un arrêté interdisant aux anti-mariage gay, rassemblés dans le collectif "La manif pour tous", de manifester le 24 mars sur les Champs-Elysées.

Le collectif avait alors décidé de contester la décision en justice devant le tribunal administratif. "La requête de l'association" est "rejetée", souligne mercredi l'ordonnance de référé transmise à l'AFP.

"Nous pensons que le préfet de police a commis un excès de pouvoir en portant atteinte à la liberté de réunion des Français", soulignait mercredi matin Me François-Henri Briard, avocat du collectif, lors d'une conférence de presse.

Selon lui, le préfet de police n'a pas apporté la preuve que la manifestation prévue était "de nature à troubler l'ordre public".

L'arrêté de la préfecture de police interdisait également aux manifestants l'accès à la place de la Concorde, de la place de l'Etoile et des Invalides.

Suite à la décision du tribunal administratif, les organisateurs devraient revoir leur parcours. La chef de file, Frigide Barjot, évoquait mercredi matin un défilé sur l'avenue de la Grande armée (entre Charles de Gaulle-Etoile et la porte Maillot).

"Le mouvement qui est en train de se lever n'est pas terminé", a-t-elle prédit. "Un mouvement de résistance, ça s'inscrit dans le temps".

La manifestation nationale organisée par La Manif pour tous le 13 janvier à Paris avait rassemblé 340.000 personnes selon la police, un million selon les organisateurs.

Après le vote du projet de loi pour le mariage pour tous en première lecture à l'Assemblée, le texte doit désormais être examiné au Sénat à partir du 4 avril.

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Sondage

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Sondage

Sondage
Un Français sur deux favorable à l'autorisation des mères porteuses en France

Un Français sur deux (51%) se dit favorable à l'autorisation du recours à une mère porteuse en France, essentiellement pour les couples hétérosexuels (97%), souligne un sondage Ifop pour Femme Actuelle publié mercredi.

Les Français sont aujourd'hui moins nombreux à être en faveur de l'autorisation en France de la gestation pour autrui (GPA) qu'en 2008, où ils étaient 61%, révèle aussi cette étude.

Un Français sur deux (51%) estime également que les couples de femmes homosexuelles devraient pouvoir profiter des techniques de procréation médicalement assistée (PMA).

Une loi sur la famille doit être présentée au Parlement d'ici la fin de 2013 et aborder le sujet de la PMA, actuellement réservée aux couples hétérosexuels ne pouvant avoir d'enfant pour des raisons médicales ou risquant de transmettre une maladie génétique grave à leur enfant.

Alors que le projet de loi sur le mariage pour tous doit être examiné au Sénat à partir du 4 avril, 54% des Français estiment qu'un enfant peut s'épanouir de la même manière dans une famille avec deux parents du même sexe que dans une famille avec un père et une mère (contre 38% en juin 2000), selon le sondage.

Les avis des Français sont moins tranchés concernant la levée de l'anonymat des dons de sperme et d'ovocytes: les Français y sont toujours majoritairement opposés (60%).

Sondage réalisé en ligne du 27 février au 1er mars auprès d'un échantillon de 1.190 Français selon la méthode des quotas.

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Une banderole géante sur l'Arc-de-Triomphe pour...

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Une banderole géante sur l'Arc-de-Triomphe pour...

Une banderole géante sur l'Arc-de-Triomphe pour soutenir La Manif pour Tous

Des étudiants de l'UNI ont suspendu ce mercredi une banderole sur l'Arc-de-Tromphe pour protester contre la décision du Préfet de Police, qui a interdit à la Manif pour tous de défiler sur les Champs-Elysées ce dimanche.

"Hollande, entends-tu ton peuple?". C'est ce qu'on pouvait lire sur une banderole que des étudiants de l'UNI - classée à droite - ont suspendue sous l'Arc-de-Triomphe à Paris. "C'est une opération coup de poing, revendique Arnaud Poulain, délégué national en charge de l'Île-de-France à l'UNI. L'Arc-de-Triomphe est un symbole. Nous avons choisi cet endroit en soutien à la Manif pour Tous qui s'est vu privée de défilé sur les Champs-Elysées" ce dimanche.

A J-3 de la manifestation, la militante anti-mariage gay Frigide Barjot espère bénéficier d'un autre itinéraire et défiler sur l'avenue de la Grande-Armée, qui part de la place de l'Etoile.

"J'aime la symbolique, déclare Frigide Barjot. Nous sommes la grande armée du peuple. Nous pourrions partir de derrière la place de l'Étoile, sans y mettre les pieds, puisque le président de la République ne veut pas nous voir".

Interdits d'accès à la place de la Concorde, de l'Étoile et des Invalides par l'arrêté de lundi du Préfet de police de Paris, les organisateurs ont fait savoir dans un communiqué qu'ils engageraient "immédiatement les voies de droit qui s'imposent, afin de faire reconnaître dans les 48 heures par le juge compétent l'exercice de sa liberté de réunion". "En réaction à l'arrêté Préfectoral, notre détermination ne fait que croître", prévient le collectif sur son site Internet.

En attendant, le collectif prévoit de donner d'autres informations en fin de journée sur la décision du Tribunal administratif, qui a été saisi en référé liberté à la suite de l'interdiction de défiler sur les Champs-Elysées. "La Manif pour tous aura bien lieu le 24 mars, à Paris, dans un cadre légal et républicain", est-il écrit sur leur site. Mais "quoi qu'il arrive, on trouvera un moyen de se rassembler dimanche, déclare confiant Arnaud Poulain. Tous les endroits de Paris ne seront pas interdits".

Source : lci.tf1.fr

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Mariage gay : le jour où j'ai compris que ma...

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Mariage gay : le jour où j'ai compris que ma...

Mariage gay : le jour où j'ai compris que ma fille était homosexuelle

LE PLUS. C'est une lettre laissée sur une porte de frigo. Celle d'un père qui dit à son fils qu'il ne doit pas avoir peur d'assumer son homosexualité. Elle a fait le tour du web pour arriver jusque dans les mains de Charles Tourret, père de famille, qui se rappelle comment il a progressivement compris que sa fille aînée était homosexuelle. Témoignage émouvant.

Donc, j’ai lu la lettre de ce père de famille américain à son fils Nate, homosexuel, et j’en ai été bouleversé. D’abord, parce qu’elle a la force de la simplicité et ne peut que réduire au silence les opposants au mariage gay qui défileront dimanche à Paris contre ce droit fondamental à l’égalité : elle est drôle, elle dit que la seule chose qui importe pour ce père, ce n’est pas l’orientation sexuelle de Nate mais que ce dernier soit juste heureux avec son ami Mike.

Ensuite, elle me bouleverse car, à l'heure où ma fille Caroline envisage sérieusement de se marier depuis le vote de la loi sur le mariage pour tous, elle m’a remis en mémoire la manière un peu compliquée dont, personnellement, j’ai découvert son homosexualité.

Contrairement à cet homme, pour moi, l’évidence ne s’est pas imposée tout de suite : j’ai connu les fausses certitudes puis les doutes et les dénégations avant, enfin, de voir mon aînée assumer cette évidence qu’elle refusait, et accepter notre regard sur elle, fait seulement de tendresse et dénué du moindre jugement.

Une lettre carrément scandaleuse

Tendresse, humour. Ces deux mots s’imposent en lisant le courrier de ce père à son fils qui, par la magie d’internet, est en train de faire le tour du monde. C’est une lettre courte comme un baiser à la fois bref et pudique, que j’imagine déposé le matin par un chef de famille à la fois attentif et pressé, sur la tignasse d’un grand gamin déjà adulte, encore ébouriffé d’un sommeil troublé par ses inquiétudes.

C’est un baiser destiné à rassurer un jeune homme qui ne sait pas comment dire à sa famille qu’il est gay, qui ne sait pas non plus si ses parents sont en mesure d’accepter cette situation.

Et cette lettre est carrément scandaleuse au sens étymologique de "petra scandali", "pierre d’achoppement" sur laquelle on bute, on chute avec ses certitudes, et non pas au sens péjoratif habituel d’indigne, de choquant ou de déshonorant.

Honneur au contraire à cet Américain par qui le scandale arrive, puisque sa lettre met à bas ce cliché qui voudrait qu’un père doté de tous les attributs virils liés à son statut de pater familias soit dans l’incapacité de comprendre "la différence" de son fils.

Il me semble qu’il faudrait être bien étranger aux affaires profondément humaines, être doté d’une carapace épaisse composée de conservatisme et de certitudes, ou simplement victime d’une ignorance crasse pour ne pas se dire qu’en fait, après la lecture de ce texte, il s’agit, ni plus ni moins, d’une inconditionnelle déclaration d’amour d’un père pour son fils.

Au début, on pense que c'est une crise d'ado

Chacun vit ses propres expériences et je suppose que le jeune Nate a été soulagé en découvrant que son père avait tout compris depuis que le petit avait 6 ans. Personnellement, je me suis rendu compte un peu plus tard de l’intérêt que ma Caro portait pour les filles. Elle devait avoir 12 ou 13 ans, elle était malheureuse, elle en a aujourd’hui 35 et là voilà très épanouie, en couple avec une jeune femme et deux fois mère de famille.

D’abord, il y a eu chez ma fille cet évitement systématique des garçons ou de tous les sujets qui concernaient ces derniers, que j’ai pris pour un trouble bien compréhensif, quand on est une préado et qu’on n’a été confrontée qu’à ses sœurs.

J’ai mis un peu de temps à me rendre compte que si les deux petites posaient des questions précises sur ces drôles de phénomènes, des braillards, des tireurs de nattes et des bagarreurs dans la cour de récréation, l’aînée s’enfermait alors dans un mutisme exagéré.

Ensuite, il m’a semblé qu’elle avait fait le choix de se verrouiller, dès qu’elle était à la maison, comme en proie à un mal être bien compréhensible à cet âge, alors qu’au contraire, à l’extérieur, on me racontait qu’elle était la chef pleine d’énergie et de gaieté d’une bande de filles dévouées à sa personne.

On se disait avec ma femme qu’elle connaissait une préadolescence difficile, qu’elle adoptait à notre égard une attitude franchement hostile comme la décrivaient alors, dans les années 90, les pédopsychiatres dans les magazines féminins.

Parfois, tout de même, il me semblait surprendre un regard équivoque, qui s’attardait un peu trop chez Caro, quand nous croisions une jolie fille dans la rue. Un doute m’effleurait que je balayais aussitôt quand, tentant d’obtenir une réponse à mon questionnement, je me faisais renvoyer vertement dans les cordes par ma fille furieuse et choquée. Je n’insistais donc pas.

Des garçons comme des leurres

Et puis, vers 14-15 ans, Caro a changé d’attitude : elle s’est montrée soudain plus ouverte, plus joyeuse, nous présentant des garçons charmants de son âge qu’elle semblait mener par le bout du nez. Ils passaient, ombres furtives à la maison, jamais les mêmes, toujours en coup de vent. Elle voulait nous rassurer avec ce qui n’était que des leurres, semble-t-il, et elle y parvenait, jusqu’à ce que cette histoire de téléphone nous fasse prendre conscience de la réalité.

Nous étions en vacances en Normandie, dans une ferme perdue au milieu des champs. Un téléphone unique, en bakélite noire, branché au bout d’un fil interminable, migrait d’une pièce à l’autre dans cette grande maison de plain pied et le grand jeu consistait à mettre la main sur ce cordon ombilical qui nous reliait à la ville, à la famille et aux amis. À l’époque, il n’y avait pas encore de portable démocratique et la consigne des parents aux enfants, l’été, consistait à tenter de se passer le plus possible du téléphone.

Longues ballades en forêt, jardinage, fauchage du foin avec le vieux tracteur, devoirs de vacances occupaient nos journées ensoleillées. Jusqu’à ce que je découvre que Caro passait ses journées allongée sur son lit et que le seul moyen de la faire bouger consistait… à tirer sur le fil du téléphone.

Elle était toujours au bout, en ligne, à chuchoter des secrets avec des petits rires étouffés à un mystérieux correspondant et lorsque nous la prenions en flagrant délit, elle se mettait en colère, hurlant que nous étions des flics et que ça ne nous regardait pas.

Lesbienne et amoureuse

La facture de téléphone est arrivée, astronomique, un mois plus tard avec… 55 coups de téléphone passés vers l’Allemagne ! Tentative d’explication, punition, suspension de l’argent de poche et à l’arrivée, notre Caro qui refuse de desserrer les dents, jusqu’à ce qu’on apprenne que sa meilleure amie, Héloïse, avait passé un mois en vacances outre-Rhin.

Caro est restée butée, refusant de nous parler malgré nos multiples tentatives pour ouvrir un dialogue, alors que désormais, elle faisait de moins en moins d’efforts pour cacher son orientation sexuelle.

Cette histoire d’amour, sa première, la rendait un jour euphorique, le lendemain tellement malheureuse que nous avons pris cette fille secrètement en grippe, elle qui jouait les filles adorables quand elle nous rendait visite et se transformait en harpie quand elle était seule avec Caro, usant de son pouvoir de séduction sur elle pour la réduire à l’état de chose.

Heureusement, cette histoire n’a pas duré et il y a eu Laure, une fille drôle et énergique. Elle avait 17 ans et comme notre Caro, elle passait son baccalauréat dans le même lycée. Leur liaison assumée fut un vrai soulagement pour notre aînée et pour nous-mêmes. Car pour la première fois, j’ai senti que notre fille se détendait enfin, s’acceptait comme elle était et finalement, se découvrait heureuse dans une relation de confiance avec son ami et avec ses parents.

Ce jour-là, pour la première fois, Caro a été en mesure de nous confier ce secret pourtant éventé depuis si longtemps : elle était lesbienne et amoureuse.

Depuis, notre fille a rencontré la jeune femme qui partage sa vie depuis cinq ans et la voilà deux fois maman de charmantes petites filles : une fois en tant que génitrice et une autre fois en tant que deuxième maman. J’ai accueilli la gentille Sarah comme ma quatrième fille et comme la seconde mère de mes petits-enfants.

source:nouvelobs.com

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Je vais mourir du sida, je ne regrette pas...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Je vais mourir du sida, je ne regrette pas...

Je vais mourir du sida, je ne regrette pas d’avoir arrêté la trithérapie

LE PLUS. Jean Wilson Martial est séropositif, en phase terminale. À l'approche du Sidaction et de sa mort, il a contacté la rédaction du Plus pour partager son expérience. Lui qui n'a pas souhaité suivre de traitement antirétroviral se sent toutefois investi d'une mission de prévention et espère que son témoignage permettra d'abattre les préjugés autour du VIH.

Vendredi dernier, le 15 mars, mes médecins m’ont dit qu’ils souhaitaient que je sois encore en vie la semaine prochaine. J’ai le sida et, à 28 ans, je suis en train de vivre mes derniers instants. Comme je suis très croyant, je n’ai pas peur.

À l’hôpital, j’ai rendez-vous toutes les semaines avec un aumônier catholique. Je redécouvre les textes sacrés et prie avec lui. Ça m’apaise. J’ai aussi un rendez-vous hebdomadaire avec le psychologue. Ce n’est pas facile mais j’essaie de tenir. Après tout, c’est la vie : on va tous mourir un jour, j’ai juste pris un raccourci.

Seul face à la maladie

Cela fait trois ans maintenant, depuis que j’ai arrêté la trithérapie, que je réfléchis à ma mort. Je ne regrette rien. Mes médecins n’acceptent pas mon choix. Mon compagnon non plus. Mais ils le respectent. Face à la maladie, on est seul : il n’y a que moi qui puisse décider et savoir ce dont je suis capable. Et, en toute honnêteté, je n’accepte pas de vivre avec le VIH.

Je ne veux pas, lorsque je fais l’amour, avoir cette peur de contaminer mon ami. Cette impression d’être habité, rongé par quelque chose à l’intérieur de moi, c’était trop pour moi. J’ai senti que je n’avais pas la force de lutter contre tout ça.

J’ai pris des médicaments pendant plusieurs mois. La fatigue, les nausées, les vomissements, les maux de tête, tous ces effets indésirables primaient. Ce n’était pas une vie. Malgré la trithérapie, des maladies endormies se sont réveillées : j’ai dû être opéré quatre fois pour qu’on m’enlève des polypes précancéreux au niveau du côlon, puis j’ai appris que j’avais des soucis au cerveau.

Pour ne pas créer de multirésistances au virus, le traitement doit être pris de manière très rigoureuse. Plutôt que de le prendre à demi, mieux vaut l’arrêter complètement. C’est le choix que j’ai fait parce que je ne me sentais plus exister. Je souffrais trop.

Combattre les préjugés

Même si je n’accepte pas la maladie dans ma vie, mon but n’est pas de dire aux personnes qui ont le VIH d’arrêter les traitements. Mon taux de CD4 est aujourd’hui inférieur à 100, je n’ai plus de défenses immunitaires et je vais mourir bientôt, notamment parce que je n’accepte pas de vivre avec cette maladie. Mais, même en phase terminale, je souhaite témoigner pour combattre les préjugés qui l’entourent.

J’ai beaucoup souffert des a priori sur le VIH, au sein de ma famille notamment. Mes parents, par peur d’être contaminés, ont une fois pris ma brosse à dents et l’ont mise à l’autre bout de la salle de bain. Des gens ont peur de me faire la bise.

Je me sens investi d’une sorte de mission. Ce que je donne, c’est mon expérience et mon vécu. Si ça peut permettre à des gens d’être au courant de la façon dont cette maladie se transmet, tant mieux.

Moi, j’ai appris que j’avais le VIH le 7 septembre 2009. Quand le médecin m’a dit que j’étais séropositif, j’ai vu ma vie basculer et surtout je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. En pleurs, je lui ai dit que je n’avais jamais pris de drogues et que je m’étais toujours protégé. Ce que je ne savais pas, c’est que le virus se transmet aussi lors de la fellation.

Ne pas avoir honte d’être séropositif

Dans la salle d’attente du service d’infectiologie de l’hôpital de la Croix-Rousse de Lyon, les gens portent des lunettes de soleil et des casquettes pour qu’on ne les reconnaisse pas. Alors qu’il n’y a pas de honte à être malade.

Mais le regard des autres, le poids que la société fait peser sur nous, séropositifs, est difficile. S’entendre dire que le VIH est une punition divine parce qu’on est homosexuel, ça ne devrait plus exister. Les parents doivent être là pour leurs enfants et les accepter tels qu’ils sont.

J’ai décidé de ne plus suivre de traitement. Pour moi, ce n’est pas un abandon face à la maladie, c’est une décision réfléchie. Certains voient ça comme une forme de suicide. Mais le péché est-il dans le suicide ou dans cette société qui fait qu’on ne se sent pas accepté lorsque l’on est malade ?

Comme l’écrivait saint Paul, le corps est le temple de l’esprit. Aujourd’hui, mon corps est ma prison et je vais le quitter sans regret. J’ai déjà organisé mes obsèques ; je serai enterré au cimetière de Rillieux-la-Pape. J’ai eu le temps de vivre une belle histoire d’amour, de voyager, de rencontrer des gens de tous les pays. Et j’espère que mon message de prévention me survivra.

source:nouvelobs.com

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Publication des comptes 2012 de "la Manif pour Tous". Exigeons la transparence.

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

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Presse gay

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Presse gay

Presse gay
40% des effectifs menacés au magazine Têtu

Le nouveau propriétaire du magazine gay et lesbien Têtu, Jean-Jacques Augier, prévoit de supprimer 40% de ses effectifs, et a également déposé une offre de rachat du site internet destiné à la communauté homosexuelle Yagg.

A Têtu, "nous discutons en ce moment avec les délégués du personnel d'un projet de licenciements collectifs pour motif économique. Il s'agirait d'une quinzaine de personnes" sur 35, a dit jean-Jacque Augier (photo), déjà propriétaire du magazine culturel Books.

Les lettres de licenciement devraient être envoyées le 8 avril, selon des journalistes.

Jean-Jacques Augier a racheté Têtu mi-février à son fondateur Pierre Bergé. Le montant de l'opération n'a pas été officiellement révélé, mais plusieurs médias ont avancé le prix d'un euro symbolique.

"La société éditrice de Têtu dégage des pertes considérables. L'an dernier, elle a perdu 2,3 millions d'euros. Je dois absolument redresser la situation financière de cette maison", a souligné le nouveau propriétaire, afin d'expliquer le plan de licenciement.

Son objectif est de permettre à Têtu d'être proche de l'équilibre d'ici fin 2014.

Le nouveau propriétaire de Têtu prévoit également de céder l'exploitation des sites têtu.com et têtue.com à leur concurrent Yagg, un projet qui inquiète les salariés deTêtu.

Dans un communiqué, la rédaction de Têtu "s'émeut très vivement de la disparition programmée du premier site d'informations homos francophone. Une disparition d'autant plus alarmante qu'elle intervient au moment des débats sur le mariage pour tous, dont on ne peut que constater qu'ils ont ravivé une certaine homophobie".

"Il n'y a aucun projet éditorial. On nous parle d'une réduction de 50% des frais généraux, mais la feuille de route est très obscure", a regretté un journaliste sous le couvert de l'anonymat.

Pour justifier la fermeture des deux sites, Jean-Jacques Augier a souligné mercredi qu'en 2012 ils avaient perdu 400.000 euros.

Parallèlement, Jean-Jacques Augier a précisé "être entré en discussion avec les associés de Yagg" pour rachater ce site lancé en 2008 et qui "est proche de l'équilibre" avec 50.000 euros de pertes enregistrées l'an dernier.

"L'idée n'est pas que Yagg devienne une filiale de Têtu ou l'inverse, a-t-il assuré. Si je réussis cette opération de rachat, les deux titres seront soeurs et auront la même maison-mère".

Mardi, Yannick Barbe, cofondateur de Yagg, a été nommé directeur de la rédaction de Têtu, en remplacement de Gilles Wullus.

Fondé il y 18 ans, Têtu revendique une diffusion mensuelle de 40.000 exemplaires.

Jean-Jacques Augier, ancien PDG des Taxis G7, est un proche de François Hollande avec qui il a partagé les bancs de l'ENA. Il a été trésorier de la campagne présidentielle en 2012. Depuis son départ de G7, il a investi dans différentes activités immobilières et industrielles, notamment dans des boucheries en Chine.

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