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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Publié le par justin

Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

blogs.mediapart.fr

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SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

Publié le par justin

SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

L'ami suisse d'un touriste thaïlandais arrêté et expulsé pour avoir négocié un rapport sexuel tarifé sur PlanetRomeo conteste les méthodes expéditives de la police municipale zurichoise

La police des moeurs zurichoise ne se contente pas d’arpenter les trottoirs et les bars à filles, elle mène aussi l’enquête sur les sites de drague gay. Comme le rapporte le magazine gay alémanique «Cruiser», la justice cantonale a récemment traité le cas d’un Thaïlandais, K., pris en flagrant délit de travail du sexe clandestin. L’homme avait été repéré grâce à un profil de PlanetRomeo où il proposait des «massages thaïs». Un agent de la police municipale s’est fait passer pour un client et a proposé un rapport dans un hôtel de Zurich contre 300 francs.

En se présentant au rendez-vous, K. a été embarqué. Titulaire d’un visa de tourisme, le jeune homme s’est vu confisquer son argent et expulsé peu après vers la Thaïlande.

INTIMIDATION
L’histoire ne se termine pas là. Un Suisse qui hébergeait K. se retrouve à son tour inquiété par la justice en tant que complice. Celui-ci dénonce les méthode de la police et le climat d’«homophobie» qui y régnerait. Il affirme que K. a subi des intimidations pour qu’il ne prenne pas d’avocat. Surtout, il s’étonne que les enquêteurs aient utilisé une enquête secrète (investigation menée sous une fausse identité) pour coincer son ami thaïlandais. Selon le Code de procédure pénale, ce type de méthode ne doit servir que «pour infiltrer un milieu criminel et élucider des infractions particulièrement graves», notamment dans les réseaux pédophiles. Pour Oliver Demont, auteur d’un livre sur les travailleurs du sexe, «on tire le moineau à coups de canon».

 

 

 

http://360.ch

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

Publié le par justin

Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

Les commerçantes du village vont déposer plainte après avoir été la cible, à de nombreuses reprises, d’insultes homophobes. Le maire les soutient et met en garde les fautifs.

« On ne fait de mal à personne et on n’a pas à leur convenir », lâche, exaspérée, Carole Loiseau, boulangère à Guimps. Depuis trois mois, avec son épouse, elle est victime de médisances dans son village et aux alentours. Elle estime que les propos tenus dans son dos atteignent sa vie privée et nuisent également à sa vie professionnelle

 

 

.sudouest.fr

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Publié le par justin

Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

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2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

Publié le par justin

2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

Deux jeunes homosexuelles ont été agressées, sans être blessées, et ont fait l'objet aujourd'hui en banlieue parisienne d'insultes homophobes de la part d'un groupe de jeunes gens, dont deux ont été placés en garde à vue, selon des sources policières.

Le couple de jeunes filles, âgées de 17 et 18 ans, a été pris à partie sur le quai du RER A à Pontoise (Val-d'Oise). Elles ont indiqué à la police avoir été violemment bousculées et avoir eu les cheveux et les vêtements tirés. "Putains de lesbiennes", "Vous baisez?", leur auraient notamment lancé leurs agresseurs présumés. Les faits se seraient prolongés durant leur trajet vers Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où la police, alertée par les victimes, attendait le groupe.

Les jeunes filles ont porté plainte dans la soirée. Elles n'ont "pas été blessées" mais sont "choquées", selon une des sources policières. Sept jeunes gens, tous âgés de 17 ans, venant pour la plupart du Val-d'Oise, ont été interpellés pour "violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle" et deux d'entre eux, dont une jeune fille, ont été placés en garde à vue vendredi soir, selon cette même source. Les cinq autres seront convoqués ultérieurement pour être entendus comme témoins.

L'enquête a été confiée au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Selon le rapport 2017 de SOS Homophobie, 212 agressions physiques à caractère homophobe ont été recensées en 2016 en France par cette association qui lutte contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie. Un "chiffre en-deça de la réalité", a précisé vendredi à l'AFP un de ses porte-paroles.

 

 

.lefigaro.fr

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Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Publié le par justin

Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Jaimie Deblieck, le gagnant du concours de Mister Gay Belgium 2017, a été attaqué par des inconnus la nuit dernière alors qu’il sortait avec des amis à Roulers

Jaimie Deblieck, vainqueur du concours Mister Gay Belgium l’année dernière, a été frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un inconnu, alors qu’il était de sortie à Roulers, sa ville natale. Hospitalisé le temps d’un contrôle, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer chez lui.

Dès son retour, il a publié une photo sur les réseaux sociaux en y ajoutant un commentaire faisant référence à son agression : « M’attaquer par derrière est une chose, mais me qualifier de « Putain de PD » en est une autre, et tu vas le regretter. Je ne vais pas laisser passer ça, lâche », a-t-il écrit.

https://www.facebook.com/jaimiedeblieck/posts/1541746799228409

Le jeune homme a porté plainte auprès de la police.

 

 

sudinfo.be

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Un athlète ouvertement gay participera pour aux JO d’hiver: une première dans l'univers très conservateur du ski

Publié le par justin

Un athlète ouvertement gay participera pour aux JO d’hiver: une première dans l'univers très conservateur du ski

Dans les massifs où l’attachement aux valeurs traditionnelles reste fort, s’écarter des normes sociales est souvent synonyme d’une intégration difficile.

Quatre ans après avoir participé à ses premiers JO d’hiver à Sotchi en Russie, Gus Kenworthy, skieur acrobatique américain, va retrouver les pistes olympiques à Pyeongchang, en Corée du Sud, comme dans la peau d’un autre homme. Pas seulement parce que cet athlète de 26 ans originaire du Colorado a déjà remporté en Russie une médaille d’argent sur l’épreuve du ski slopestyle, qui consiste à descendre une piste parsemée de tremplins tout en réalisant des figures. La vraie bascule, dans sa vie, a eu lieu le  22 octobre 2015, quand le vice-champion olympique a déclaré son homosexualité dans le magazine sportif ESPN. «Je suis gay», a t-il tweeté le même jour.

Dans l’univers du ski freestyle, à l’image en apparence extra-cool, un coming out pourrait sembler une chose presque banale. Mais à en croire Gus Kenworthy, présenté par les médias américains comme le premier athlète des JO d’hiver à avoir fait son coming out, et qui a raconté au Time les moqueries entendues pendant des années sur les homosexuels, il n’en est rien. La culture du freeski transpire le machisme. Les meilleurs skieurs se vantent à propos des femmes qu’ils ont ramenées chez eux après une nuit de fête. Les railleries homophobes sont courantes. «Pédé» est un terme pour exprimer le ridicule. Les auteurs de figures acrobatiques médiocres sont qualifiés de «gay». «Quand tu entends ce langage qui détruit ce que tu es, tu te renfermes encore plus dans le secret qu’avant», a t-il confié au magazine Time. 

Un monde conservateur

La grande majorité des athlètes qui concourent aux JO d'hiver (ski alpin, ski freestyle, ski de fond, snow etc…) sont originaires d’un environnement montagnard qui a connu, depuis 50 ans, l’explosion touristique liée à la pratique massive du ski alpin. En Europe ou en Amérique du Nord, les stations ont poussé comme des champignons et l’argent a coulé à flots dans les vallées. Dans cet ancien monde rural qui a basculé de manière très rapide dans la modernité, l’attachement aux valeurs traditionnelles reste fort. Être «différent», homosexuel ou étranger, est comme lutter pour garder son équilibre sur une piste noire, quand les autres n’auront qu’à pousser sur les bâtons pour dévaler une piste verte. «C’est un milieu assez fermé. Ce n’est pas facile de s’y intégrer quand vous venez de l’extérieur», note Hervé Jouniaux, responsable du ski à l'université Grenoble Alpes, et qui entraîne également des jeunes au pôle de ski nordique sur le plateau du Vercors.

«Sur le plateau du Vercors, c’est très conservateur. La population s’ouvre et évolue, mais reste très ancrée à son identité et à ses valeurs. Même chez les jeunes qu’on entraîne, on ressent cet attachement fort au massif et une revendication de l’identité locale. Cela vient de l’éducation de leurs parents. Il y a un décalage avec le monde extérieur. Quand des jeunes qui ont fait toute leur scolarité sur le plateau du Vercors descendent à Grenoble pour poursuivre leurs études, ils sont désorientés en ville. Ce n’est pas une société dont ils connaissent les valeurs, le mode de vie.»

Un entraîneur de ski alpin du Comité des sports de neige du Dauphiné va plus loin en glissant qu’en milieu montagnard, «il y a parmi la population un racisme qui est prégnant envers les étrangers où envers ceux qui ne seront pas dans les “clous” des normes sociales». Ancien skieur de l’équipe de France et vice-champion du monde du Super-G en 2013, Gauthier de Tessières a connu la difficulté de se faire une place parmi les «Savoyards», comme il les nomme, omniprésents dans le ski alpin professionnel.

Originaire de Clermont-Ferrand, il a fait ses premières gammes dans le Massif Central. Mais pour continuer à progresser et intégrer l’équipe de France, l’expatriation dans les Alpes était obligatoire.

«À niveau égal, il faut en faire plus pour se faire une place dans un groupe quand vous venez d’une région, comme Clermont-Ferrand pour moi, qui n’est pas rattachée au territoire alpin, raconte Gauthier de Tessières. Pour les Savoyards, gagner sur des skis, cela représente une fierté énorme. C’est quelque chose qui façonne leur identité.»

Dans le monde des professionnels des sports alpins, la population est peu mixte. D’abord par la logique géographique qui veut qu’un enfant né à Chamonix aura évidemment plus de chance de devenir un skieur doué qu’un Parisien. Question de précocité, d’accessibilité au massif et d’heures passées sur les skis. Mais même en montagne, les inégalités économiques entre les classes populaires, souvent rejetées en début de vallée dans les zones industrielles, et les habitants de stations, qui profitent davantage de la manne touristique, se font sentir.

«Le ski alpin n’est pas un sport dont la pratique est possible pour tous les milieux, note Hervé Jouniaux. Il y a une sélection par les revenus financiers. Pour permettre à votre enfant de faire de la compétition, il faut lui payer le matériel, les déplacements… Cela coûte très cher. Dans les stations, beaucoup d’enfants ont la chance d’avoir des parents qui ont un restaurant, des commerces, donc les moyens d’être derrière leurs enfants. Mais pour des familles qui ont des moins de revenus, c’est plus dur. J’observe qu’aujourd’hui, moins de parents vont mettre toutes leurs ressources pour soutenir leur enfant dans le haut-niveau, car la crise est passée par là et les gens se rendent compte que c’est très difficile.

 

La virilité des snowparks

 À l’ombre des pistes de ski, les snowparks, temples de nouvelles pratiques de glisse importés des rivages californiens aux montagnes dans les années 1970, sont aussi empreints d'un certain conservatisme. Au départ, le snow s’est construit en prenant le contre-pied du ski alpin. Une philosophie post-1968, où l’esthétique et le plaisir primaient sur la logique de résultats. Et puis, les disciplines de freestyle se sont institutionnalisées, avec la création de fédérations, de compétitions.

La chercheuse Johanne Pabion Mouriès, auteure d’un article universitaire sur les snowparks et leurs utilisateurs dans les stations françaises, a observé les profils des usagers de ces équipements de glisse. «On a beaucoup de locaux avec des pratiques régulières en snowpark, que l’on peut qualifier d’experts de par leur niveau». Ce sont souvent des jeunes du cru qui ont aidé les municipalités à imaginer ces infrastructures pour qu’elles répondent le mieux à leurs besoins. Ils occupent l’espace et font le show en multipliant les concours de figures. Et puis à l’opposé, il y a les freestylers occasionnels, qui observent plus le spectacle sur le snowpark qu’ils n’en sont les acteurs. «Ce sont plutôt des gens qui viennent de centres urbains, comme de Paris, et qui sont là pour les vacances. Ils vont se contenter d’une figure ou deux, puis regarder les meilleurs faire les leurs», glisse Johanne Pabion Mouriès. Dans cet espace, Johanne Pabion Mouriès a observé que la virilité était l’une des valeurs des pratiquants, majoritairement masculins, dans la construction de leur identité.

«J’ai notamment vu une différence entre les jeunes et les anciens, ceux qui ont 40 ans. Les premiers ont intégré le port du casque, cela fait même partie du style vestimentaire maintenant. Mais les plus âgés le portaient beaucoup moins. Quand je les ai interrogés là-dessus, ils me répondaient que “c’est aussi être un homme que de savoir prendre des risques”.»

Un univers mâle, dont les blagues machistes ont longtemps blessé Gus Kenworthy. Une nuit, il avait craqué quand un ami lui avait demandé s’il était gay après avoir refusé les avances d’une mannequin lors d’une fête. Mais le skieur acrobatique américain a aussi confié sa surprise d’avoir reçu des dizaines et des dizaines de messages de soutien de la part de skieurs, d'entraîneurs, de sponsors ou d'amis à la suite de son coming out.

«À l'idée d’être le premier homme ouvertement gay à participer aux JO d’hiver, je me sens totalement prêt à assumer cela. Je veux tellement inspirer cette communauté et bien faire pour eux. C’est fucking cool», a t-il affirmé dans son interview accordée au Time. Loin de l'ambiance pesante des jeux de Sotchi, où le comité olympique américain avait conseillé à ses athlètes de ne pas discuter les lois anti-homosexuelles de Moscou, Kenworthy n’aura pas à se cacher en Corée du Sud, pays plus tolérant envers les gays. Même si aucun droit n’y est officiellement reconnu aux personnes de la communauté LGBT: l’homosexualité reste un tabou à Séoul comme à Pyeongchang. L’image d’un Kenworthy triomphant sur les tremplins pourrait participer au lent changement des mentalités, dans les vallées alpines comme sur la péninsule coréenne.

slate.fr

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Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

Publié le par justin

Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

Après avoir créé la polémique avec le t-shirt qui dit « I’m Not Gay, I’m a Man », littéralement « Je ne suis pas Gay, je suis un homme », le designer Stefano Gabbana a finalement abordé sa création dans une interview dans Corriere Della Serra dont la vidéo est disponible ici.

« Je suis juste surpris de voir comment, encore aujourd’hui, les gens me surnomment le Gay », a déclaré Gabbana. « Mais pourquoi « Gay » ? En réalité je suis un homme. »Il a ajouté : « C’est juste un mot inventé qui est utilisé pour identifier les gens. Mais je ne veux pas être identifié ou classé pour mon choix sexuel ».

Alors que Gabbana a commenté qu’il ne voulait pas être classé pour son choix sexuel, il n’a pas précisé s’il a un problème ou non avec le fait d’être identifié en tant qu’homme, un mot inventé pour un concept inventé de genre.

Gabbana a apporté le t-shirt et a déclaré : « Je dis qu’il n’y a que des droits de l’homme et c’est tout. La chose la plus importante est l’être humain, sans autres définitions. Ces distinctions sont absurdes et sont utilisées en politique ou par d’autres entités pour exploiter des situations en leur faveur ».

Lorsque le t-shirt a été dévoilé sur Instagram, il a été accueilli avec une rafale de critiques négatives.

« Je préfère être torse nu que de porter cette merde », a écrit un utilisateur à l’époque. « Honte à toi », a dit un autre.

Gabbana avait déclaré publiquement qu’il ne voulait pas être étiqueté comme Gay auparavant.

Gabbana a attiré la colère des LGBTQ pour son soutien à Melania Trump portant ses vêtements. Il a également dit qu’il ne croit pas que les couples Homosexuels devraient être autorisés à adopter des enfants

.sturb.com

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Des agressions homophobes en centre-ville de Dieppe

Publié le par justin

Des agressions homophobes en centre-ville de Dieppe
Fait divers. Deux individus ont commis des agressions ouvertement homophobes, samedi soir en plein centre-ville. Des victimes ont accepté de témoigner, en soulignant le caractère exceptionnel des faits.
 
C’est une publicité dont il se serait bien passé. Quand il est interrogé par la presse, d’habitude, c’est pour parler de culture, de cinéma, de rêve et de paillettes... Mais plusieurs raisons l’ont mené à vouloir parler publiquement du drame qui s’est joué dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 h 30, place du Puits-Salé.

Nicolas Bellenchombre, bien connu à Dieppe pour être le président de l’association Ciné Deep et le directeur artistique du festival du film canadien, rentrait du casino, avec son compagnon Alexis. « On chantait. Rue du 19-Août-1942, on a dépassé deux hommes qui fumaient. Une fois passés, ils nous ont interpellés et envoyé des projectiles, des briquets ». Nicolas et Alexis continuent à avancer sans se retourner ni répondre aux provocations. Mais les deux hommes les rattrapent et les prennent à parti : « Pourquoi vous nous regardez ? C’est quoi ce parapluie de pédé ? » Avant que Nicolas et Alexis se rendent compte de quoi que ce soit, les coups pleuvent : « Alexis a pris un coup de poing et a réussi à se sauver en courant, reprend Nicolas Bellenchombre. Et ils ont dit : On se met sur la grosse tarlouze. Alors, je leur ai proposé de prendre mon argent, mon téléphone, mon sac. Ils ont répondu : C’est pas ça qu’on veut, c’est ta gueule. Ils m’ont frappé au visage, je suis tombé, ils ont continué à me frapper aux jambes et à la tête. Mes oreilles bourdonnaient et un voile blanc est passé devant mes yeux, mais j’ai réussi à me relever. Quand ils ont vu qu’Alexis, un peu plus loin, appelait à l’aide et téléphonait aux secours, ils sont partis en courant. Juste après avoir écrasé mon téléphone, par terre, d’un coup de talon. »

À l’arrivée de la police, les pompiers sont alertés : ils emmènent Nicolas, en sang et très choqué, aux urgences. Souffrant de multiples traumatismes crâniens et d’un épanchement de liquide céphalorachidien, il y restera jusqu’au lendemain soir. Alexis, lui, embarque à bord de la voiture de police, qui va tourner en ville à la recherche des agresseurs. En vain.

« Ils auraient pu me tuer »

Si Alexis a pu porter plainte dès le lendemain au commissariat, Nicolas, lui, doit rester immobile, chez lui, pendant six semaines : « Des policiers viendront chez moi prendre ma plainte. » Et il redoute déjà de ressortir, surtout le soir : « Alexis est angoissé, il regarde derrière lui sans cesse quand il est dans la rue. On est hypertraumatisés : ce qui nous est arrivé est inattendu, totalement gratuit et extrêmement violent. Ils auraient pu me tuer. »

Pourtant, quelques jours à peine après l’agression, le visage et le corps encore tuméfiés et endoloris, en proie à de sérieuses céphalées, Nicolas veut passer un message. Un message important qui justifie en grande partie son envie de parler : « Je ne veux pas en rester là car ça doit servir d’exemple pour l’avenir : je veux que ces deux hommes soient retrouvés et jugés. Dieppe n’a jamais été et n’est pas une ville homophobe. Il s’agit, surtout, de ne pas faire d’amalgame : ça peut arriver n’importe où, Dieppe n’est pas une ville où ça craint. Mais de la misère humaine et de la connerie, on en trouve partout. » Autre précision qui peut avoir son importance : « Mes agresseurs étaient Français et bien blancs, ce n’étaient pas des migrants ! »

Le caractère homophobe ne fait aucun doute, puisqu’un autre Dieppois, qui lui souhaite garder l’anonymat, témoigne à son tour : « C’était vers minuit, le même soir. Je rentrais chez moi, accompagné. Quatre hommes se sont mis à nous insulter de « pédé » et « fils de pute », en nous suivant vers l’église Saint-Rémy. Mon ami est rentré dans un bar mais je n’ai pas entendu qu’il m’appelait et j’ai continué à marcher. Alors l’un des hommes m’a roué de coups, y compris quand j’étais à terre, pendant qu’un autre regardait et que les deux derniers se tenaient plus loin. Ça s’est arrêté quand des clients du bar sont ressortis. Je suis allé direct à l’hôpital. » Il assure ne jamais avoir subi de près ou de loin de telles agressions auparavant à Dieppe « où je suis né et où j’ai toujours vécu. Et je ne changerai pas ma façon de vivre et de sortir ».

Nicolas Bellenchombre va lui aussi se soigner et reprendre une vie aussi normale que possible. À Dieppe, cette ville qu’il aime, où il s’est installé et où une foule innombrable lui a témoigné, par mille biais, son soutien. Parmi ces attentions, celle du maire Nicolas Langlois : « J’ai eu Nicolas au téléphone. Ce qui s’est passé est intolérable et ne doit pas se reproduire. J’ai ensuite échangé avec le commissaire pour faire le point, lui faire part de mon opinion et lui demander de me tenir informé des suites. »

Des faits « complètement isolés »

La police dieppoise s’est saisie de l’affaire et mène l’enquête.
De mémoire de Dieppois, une seule autre agression explicitement homophobe a eu lieu dans la cité d’Ango. C’était aussi un samedi soir, en juillet 2010 : trois jeunes interpellent un couple d’hommes à proximité du pont Colbert, avec des propos clairement homophobes, avant de rouer de coups l’un d’entre eux, tandis que le second fuit pour prévenir les secours. La victime, un cinéaste parisien, ressort des urgences douze heures plus tard, avec une trentaine de points de suture. Et la ferme intention de revenir à Dieppe voir ses amis, malgré tout.
« Ça ne colle pas 
avec Dieppe
 »
Quelques jours plus tard, les policiers appréhendaient les auteurs des faits, trois individus, âgés de 17 et 18 ans, avant leur passage devant la justice, l’année suivante.Une source policière confirme que ce sont là les seuls faits qualifiés d’homophobie qui se soient produits à Dieppe : « Les faits de samedi soir sont complètement isolés. Ils sont curieux et ne collent pas du tout à ce qui se passe à Dieppe en général. Nous ne recevons pas même de main courante pour des problèmes d’homophobie et nous n’avions aucun signe avant-coureur » pour les derniers faits survenus samedi soir. Des faits qui sont confirmés mais pas commentés, une enquête étant en cours. Au commissariat, on confirme également, néanmoins, qu’une « autre agression, moins grave, a eu lieu le même soir non loin de là, sûrement perpétrée par les mêmes auteurs ».
Dernière confirmation : le commissaire de police dieppois a été en contact avec le maire Nicolas Langlois et le député Sébastien Jumel au sujet de l’agression de samedi soir : « C’est le procédé normal en cas d’infraction et de trouble à l’ordre public 
 
 
.paris-normandie.fr

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L'ONU met en garde l'Indonésie contre la répression anti-LGBT

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L'ONU met en garde l'Indonésie contre la répression anti-LGBT

Le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a mis en garde l'Indonésie mercredi contre la montée de l'intolérance à l'égard de la communauté LGBT, à la suite de récentes arrestations dans l'archipel d'Asie du Sud-Est.

Depuis quelque temps, des ministres, des conservateurs et des groupes islamistes se livrent publiquement à des propos homophobes, tandis que la police indonésienne a fréquemment recours aux strictes lois anti-pornographie pour réprimer des membres de la communauté LGBT.

« Le discours haineux contre cette communauté, qui est semble-t-il utilisé cyniquement à des fins politiques, ne va qu'aggraver ses souffrances et créer des divisions inutiles », a déclaré Zeid Ra'ad Al Hussein lors d'une conférence de presse à Jakarta, à l'issue d'une visite de trois jours.

Depuis la chute du régime dictatorial de Suharto en 1998, l'Indonésie est devenue l'un des pays les plus progressistes de la région, a observé le haut commissaire de l'ONU.

« Depuis 1998, l'Indonésie a réussi une transition vers la démocratie et l'a associée à une importante croissance économique. À un moment où elle consolide ses avancées démocratiques, nous recommandons avec insistance aux Indonésiens d'aller de l'avant - et non pas en arrière - en matière de droits humains », a souligné Zeid Ra'ad Al Hussein.

Ses déclarations interviennent sur fond de répression visant la petite communauté LGBT dans le pays musulman le plus peuplé au monde, alors que les organisations de défense des droits de l'homme ne cessent de dénoncer les abus.

Les relations homosexuelles sont légales en Indonésie, à l'exception de la province d'Aceh, la seule du pays à appliquer la loi islamique (charia).

La police y a récemment interpellé des femmes transgenres, leur a coupé les cheveux de force et les a contraintes à mettre des habits d'hommes.

Par ailleurs, le Parlement indonésien examine actuellement un amendement au Code pénal qui rendrait illégales les relations homosexuelles ainsi que l'adultère.

afp

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Nantes. Le tribunal administratif annule la subvention au centre LGBT

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Nantes. Le tribunal administratif annule la subvention au centre LGBT

Une habitante de Nantes a déposé un recours contre une subvention de 22 000 € votée en 2016 par la ville de Nantes, qui fait appel de la décision.

Au conseil municipal de Nantes du 5 février 2016, le vote de la subvention de 22 000 € au profit du centre lesbien, gay, bi et transidentitaire (LGBT) avait déjà fait du bruit. À l’époque, les élus de droite avaient voté contre ou s’étaient abstenus.

Par la suite, une habitante de Nantes a saisi le tribunal administratif aux motifs, selon elle, que l’attribution de cette subvention « ne répond pas à un intérêt public local suffisant », que « l’attribution de cette subvention à une association intervenant au profit d’une catégorie de population seulement méconnaissait le principe d’égalité » et que son attribution n’est pas neutre car « versée à une association menant des actions à caractère politique et apportant son soutien à la gestation pour autrui, pratique illicite pénalement sanctionnée ». Ce dernier point faisant référence à une réunion d’information, organisée en 2015, relative à la GPA.

« Cette décision interroge les principes de liberté d’association »

Ce mercredi 7 février, le tribunal administratif de Nantes a donné raison à cette plaignante et annulé la délibération du conseil municipal, considérant notamment « qu’eu égard à ces prises de position publiques adoptées ou relayées par l’association centre LGBT de Nantes, notamment en faveur de la GPA, contraire à l’ordre public français et pénalement réprimée, l’attribution de la subvention litigieuse par la ville de Nantes ne peut être regardée comme exempte de tout motif politique ».

De son côté, la Ville a décidé ce jeudi 8 février de faire appel de cette décision. « La convention qui lie la Ville de Nantes et le centre LGBT a pour vocation de soutenir l’ensemble des actions conduites par le centre en faveur de la visibilité et de l’épanouissement des personnes homosexuelles, bisexuelles et trans », réagit-elle. « Au-delà du motif invoqué, c’est l’ensemble des actions du centre qui se retrouvent mises en cause. Cette décision interroge par ailleurs les principes de liberté d’association et de liberté d’expression. »

Hier, La Manif pour tous, collectif opposé au mariage homosexuel, a demandé au tribunal administratif de Toulon d’annuler la subvention de 100 000 € accordée par la ville de Marseille à l’association Lesbian and Gay Parade

.ouest-france.fr

 

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Marseille : la Manif pour tous attaque la subvention de la Ville pour l'Europride

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Marseille : la Manif pour tous attaque la subvention de la Ville pour l'Europride
La Manif pour tous, collectif d'associations très à droite né de l'opposition à la loi sur le mariage homosexuel, a contesté jeudi, devant la justice administrative, une subvention allouée en mars 2013 par la ville de Marseille à une association gay et lesbienne pour organiser l'Europride. L'antenne Paca de La Manif pour tous demandait au tribunal de Toulon d'annuler les 100 000 euros votés à l'époque par la municipalité marseillaise et d'ordonner le remboursement des sommes versées, a précisé l'avocat du mouvement, André Bonnet. Le tribunal doit rendre sa décision sous quinzaine, a ajouté Me Bonnet, qui indique que le rapporteur public a conclu au rejet au fond de l'ensemble de la requête. "On verra ce que dira le tribunal mais je pense qu'on ira en appel", a indiqué l'avocat.
 
Sur le fond, la Manif pour tous soutient que l'attribution d'une telle subvention "échappe à la compétence communale", selon Me Bonnet, qui explique dans ses conclusions que "la commune ne pouvait légalement s'engager dans un débat politique national, étant rappelé que l'un des objectifs principaux annoncés de la manifestation était l'obtention du mariage homosexuel et que la loi n'avait alors pas encore été adoptée".
 
La subvention allouée par la Ville avait été attribuée à l'association Lesbian & Gay Parade Marseille, chargée d'organiser du 10 au 20 juillet 2013 l'Europride, qui devait réunir plusieurs centaines de milliers de participants. Au final, la manifestation s'était soldée par un bilan calamiteux : nombreux couacs d'organisation, concerts annulés, et surtout, une fréquentation très en deçà des chiffres annoncés. À l'époque, par ailleurs, sur fond de rivalités entre plus associations LGBT marseillais, d'anciens cadres de la Lesbian en Gay Parade avait dénoncé la "main mise "sur l'événement de Sébastien Chenu.
 
Un adhérent UMP alors proche de Jean-Claude Gaudin et de Jean-François Copé, et dont la boîte de com, SC Conseils, avait facturé ses services 7 000 € pour avoir, entre autres, "apporté des témoignages sur le site internet de l'Europride" et obtenu "le parrainage de Laurent Kerusoré, acteur de Plus belle la vie", s'était expliqué Sébastien Chenu dans le Nouvel Observateur. "Le message (de la Ville, NDLR) était on ne peut plus clair. Si nous souhaitions une subvention, elle passait par un contrat avec le prestataire de leur choix, dans ce cas précis SC Conseils, la boîte de com' de Sébastien Chenu", avait confié en "off" un ancien responsable de la manifestation, alimentant des soupçons de favoritisme jamais étayés. "L'ensemble de cette opération a été réalisée dans un strict respect du cadre légal et réglementaire" a toujours martelé Sebastien Chenu. Il est aujourd'hui député du Nord sous les couleurs du Front national.
 
 
laprovence.com avec AFP

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Les Bermudes ont annulé leur loi sur le mariage gay, une première mondiale

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Les Bermudes ont annulé leur loi sur le mariage gay, une première mondiale

L'archipel des Bermudes est devenu le premier pays au monde à revenir sur sa législation sur le mariage pour tous. Officiellement un territoire d'outre-mer britannique, les Bermudes ont autorisé les couples de même sexe à se marier depuis mai 207. Mais à la suite d'un récent référendum, une loi annulant la mesure a été instaurée, rendant à nouveau illégale l'union maritale pour les couples homosexuels.

C'est un coup dur pour les défenseurs des droits LGBT aux Bermudes : alors qu'ils pensaient le mariage pour tous acquis, ce nouveau droit leur a été de nouveau enlevé, à peine 9 mois après sa mise en place. Les critiques parlent d'un « retour en arrière sans précédent en matière de droits humains ».

Pourtant, le Sénat des Bermudes a fait voter la nouvelle législation avec une confortable majorité, en décembre dernier. Et au sein du paradis fiscal, une majorité de la population a refusé le mariage homosexuel, au cours d'un référendum.

Il faut dire que dans le très conservateur archipel caribéen, qui appartient officiellement au Royaume-Uni mais qui est doté de son propre parlement bicaméral, il est parfois difficile de concilier les vues politiques d'une partie de la population, avec le respect des législations de la Cour Européenne, qui obligent les États à reconnaître l'union des couples de même sexe (les Bermudes constituent un PTOM, un pays et territoire d'outre-mer de l'Union Européenne)

Selon le Ministre des affaires domestiques Walton Brown, la nouvelle législation doit justement relever le défi de respecter la volonté de la population de ce petit ensemble d'îles, tout en assurant le respect et la protection des couples homosexuels : « Cette nouvelle loi a pour ambition de trouver le juste équilibre entre deux groupes actuellement irréconciliables aux Bermudes, en réaffirmant que le mariage doit impérativement être entre un homme et une femme, tout en reconnaissant et en protégeant dans le même temps les droits des couples de même sexe », a-t-il indiqué.

Concrètement, cela signifie que les couples homosexuels devront se limiter aux « partenariats domestiques »,  l'équivalent du Pacs... ce qui, évidemment, n'est pas du tout du goût des groupes de défense des droits LGBT, qui dénoncent la mise en place d'une sorte de statut de seconde classe. Ils fustigent également le caractère sans précédent de cette juridiction, qui retire aux couples gays un droit important qui leur avait été accordé.

En guise de compensation, les droits des couples unis par des partenariats domestiques seront élargis : par exemple, un partenaire aura le droit de prendre une décision médicale pour son conjoint.

Au total, une demi-douzaine de mariages de couples de même sexe ont eu lieu aux Bermudes depuis la légalisation de ces unions, en mai 2017, jusqu'à l'interdiction. Les couples homosexuels s'étant mariés au cours de ce laps de temps verront leurs unions maintenues, et pourront exceptionnellement conserver leur statut marital.

demotivateur.fr

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Un patineur gay résiste face à la Maison Blanche

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Un patineur gay résiste face à la Maison Blanche

JO 2018Le patineur ouvertement gay Adam Rippon reproche au vice-président Mike Pence son hostilité envers la communauté homosexuelle.

Le vice-président américain Mike Pence a affiché jeudi sur twitter son soutien à Adam Rippon, le patineur américain ouvertement gay présent à Pyeongchang pour les JO-2018, qui l'avait accusé d'avoir tenu par le passé des propos homophobes.

Le patineur, interrogé par le quotidien USA Today il y a un mois, avait critiqué le choix du vice-président comme chef de la délégation américaine pour les JO-2018 Pyeongchang, en raison de ses positions anti-gays.

Le sportif avait notamment soutenu que Mike Pence soutenait les méthodes thérapeutiques visant à soigner les gays de leur homosexualité, et laissé planer le doute sur sa présence au sein de la délégation américaine au moment de rencontrer le vice-président avant la cérémonie d'ouverture des JO prévue vendredi comme le veut la tradition.

«@Adaripp Je veux que vous sachiez que nous sommes AVEC VOUS», a twetté Mike Pence jeudi. «Ne laissez pas des fake news vous distraire. Je suis fier de vous et de TOUS LES GRANDS athlètes et mon seul souhait pour vous et de toute la #TeamUSA est de ramener l'or à la maison. Allez les chercher!»

 

Le tweet du vice-président américain a été publié quelques heures après qu'USA Today ait assuré que le patineur avait refusé de rencontrer Mike Pence pour discuter des accusations lancées par le patineur.

Avant de tweeter ce soutien, le vice-président, arrivé jeudi en Corée du Sud, a démenti que les propos incriminés tenus en 2000 lors de sa campagne pour le Congrès, soient un soutien à la conversion des homosexuels. «Les ressources devraient aller directement à ces institutions qui offrent de l'aide à ceux qui cherchent à changer leur comportement sexuel», avait-il expliqué dans un communiqué publié en 2000 sur son site officiel de campagne. «Un journaliste essaie de fausser une vieille non-histoire de 18 ans afin de semer les graines de la division. Nous ne laisserons pas faire cela!! #FAKENEWS», a-t-il également tweeté jeudi.

Rippon qui fait partie des trois représentants américains pour l'épreuve masculine de patinage artistique, a déjà prévenu qu'il ne participera pas à la traditionnelle réception organisée à la Maison Blanche pour les sélectionnés olympiques à leur retour de Corée du Sud. «Je ne pense pas que l'administration actuelle représente les valeurs que l'on m'a enseignées quand j'ai grandi», avait-il dit il y a un mois.

 (afp/nxp)

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La police met fin à un mariage entre un Français et un Cambodgien

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La police met fin à un mariage entre un Français et un Cambodgien

La police de l’immigration a interdit samedi 3 février un mariage organisé à Kratie entre un Cambodgien de 23 ans et un Français de 36 ans. Un porte-parole de la police a indiqué que ce mariage a été interdit car l’union entre personnes du même sexe n’est pas reconnue au Cambodge. 

Le couple n’avait pas demandé d’autorisation pour organiser le mariage. Selon la police, les deux hommes ont été convoqués pour être questionnés et recevoir une séance d’éducation aux lois cambodgiennes.

Si le mariage LGBT n’est pas reconnu au Cambodge, plusieurs personnalités politiques ont pris position en faveur de sa légalisation. En février 2004, le roi Sihanouk avait notamment déclaré qu’en tant que “démocratie libérale”, le Cambodge devait permettre “le mariage entre un homme et homme, ou entre une femme et une femme”. 

Selon le Centre cambodgien pour les droits de l’homme, les membres de la communauté LGBT au Cambodge sont souvent victimes de menaces, mauvais traitements, isolation et discrimination, surtout dans les zones rurales. 

 

lepetitjournal.com

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Homophobie : Jean-Marie Le Pen soigne sa défense… chez Michou

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Homophobie : Jean-Marie Le Pen soigne sa défense… chez Michou

A 89 ans bien sonnés, Jean-Marie Le Pen ne sort plus si souvent en ville. Pourtant, samedi soir dernier, c’est dans un lieu où on ne l’attend pas forcément qu’il a passé la soirée. Accompagné de sa femme Jany, il a assisté aux spectacles transformistes du cabaret montmartrois « Chez Michou », dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Arborant une veste bleue - la couleur fétiche de Michou - il a même posé aux côtés du propriétaire des lieux, figure des nuits parisiennes et… de la communauté homosexuelle.

Il avait critiqué l’hommage à Xavier Jugelé

Petite provocation ou clin d’oeil destiné à amadouer les juges ? Le cliché n’a en tout cas rien d’innocent. Ce mercredi matin - quatre jours à peine après cette folle soirée - Jean-Marie Le Pen doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation à la haine et injure publique envers les homosexuels ». En mars 2016, il avait assuré que la pédophilie « a trouvé ses lettres de noblesse dans l’exaltation de l’homosexualité ». Il avait récidivé en avril 2017, critiquant l’hommage à Xavier Jugelé, policier assassiné par un terroriste sur les Champs-Elysées : « Plutôt hommage à l’homosexuel qu’au policier », avait commenté le fondateur du Front national, évincé du parti en 2015 par sa fille Marine. Pour l’eurodéputé, cette audience tiendra lieu de mise en jambe judiciaire. Vendredi, le tribunal de Versailles rendra en effet sa décision sur son exclusion du Front national.

 

 

.leparisien.fr

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L’INDONÉSIE CLASSE L’HOMOSEXUALITÉ COMME MALADIE MENTALE

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L’INDONÉSIE CLASSE L’HOMOSEXUALITÉ COMME MALADIE MENTALE

Alors qu’un projet de loi visant à criminaliser le sexe homosexuel est introduit au parlement du pays, l’Indonésie a décidé de classer l’homosexualité au rang des « maladies mentales ».

Le ministère de la Santé du pays a annoncé vendredi qu’il était sur le point de publier un guide médical basé sur deux rapports réalisés ces deux dernières années, l’un par l’Association des psychiatres d’Indonésie et le second émanant du ministère lui-même.

« Les gays et les bisexuels sont exposés à des problèmes émotionnels tels que la dépression due à des crises d’identité alors que les transsexuels sont susceptibles de souffrir de maladies mentales », lit-on dans le premier tandis que le second affirme que « l’homosexualité est contraire à l’éthique du pays ».

Actuellement, l’homosexualité est légale en Indonésie, à l’exception de la province d’Aceh, où la charia est appliquée. Mais si le nouveau projet de loi est adopté au parlement du pays, les relations homosexuelles pourraient devenir illégales dans tout le pays.

La loi pourrait être votée dans les deux prochaines semaines. Le projet de loi, qui a le soutien des 10 principaux partis politiques du pays, rendrait les rapports homosexuels passibles de cinq ans de prison.

http://24gay.fr

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Deux militantes LGBT refusées au Vatican

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Deux militantes LGBT refusées au Vatican

Les organisateurs d'une conférence sur la place de la femme dans l'Eglise ont décidé de déplacer leur réunion du Vatican à la Curie générale des Jésuites à Rome.

Selon la directrice de l'association, la raison est le refus du cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, d'inviter deux militantes LGBT.

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Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

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Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

Un couple homosexuel sud-africain a été victime d'insultes et d'humiliation homophobes de la part de deux policiers. La scène a été filmée et diffusée sur internet dans une vidéo devenue virale, ruinant la vie des deux victimes

Deux agents de police ont intimidé, insulté et humilé deux hommes qu'ils ont surpris alors qu'ils avaient une relation sexuelle dans une voiture à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud.

Une vidéo de la scène est apparue sur les réseaux sociaux dans laquelle on voit les deux hommes, affligés et effrayés, essayant de couvrir leurs parties génitales mais s'en voyant interdits par leurs agresseurs.

Assis dans leur véhicule, complètement exposés, ils sont l'objet des insultes et des injures des policiers.

Un des officiers demande même à son collègue de prendre des photos du couple, avant de leur crier dessus alors qu'ils tentent une fois de plus de se couvrir.

Le couple s'excuse désespérément, mais l'un des agresseurs leur dit: "C'est une honte de ce que vous faites. Les hommes ne sont pas censés faire cela".

L'un des policiers plaisante alors sur l'arrestation du couple, avant de leur dire finalement de s'habiller et de s'en aller.

Thabiso Mogapi, président d'Action for Social Justice International, a déclaré que son organisation avait identifié le couple et les soutenait avec une aide psychologique et juridique.
"Ils ne s'en sortent pas du tout", a-t-il dit. L'un des deux hommes est un enseignant et il se fait maintenant moquer par ses propres élèves et ses collègues".

La famille de l'autre l'a renié. Ils ne savaient pas qu'il était gay. 
Il a déclaré que les hommes qui avaient filmé la vidéo et l'avaient mise en ligne sur les réseaux sociaux avaient "ruiné et détruit" la vie des deux victimes.

Le Réseau gay et lesbien de Pietermaritzburg a déclaré que la vidéo était "méprisable" et "bouleversante".
"Nous voulons aller plus loin et nous essayons de mettre la main sur le couple afin que nous puissions les aider à faire des déclarations s'ils veulent faire ouvrir une enquête", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la police d'Alexandra a déclaré qu'elle essayait de déterminer qui étaient les officiers présumés responsable de la vidéo.
Elle a précisé que si le couple ne se présentait pas et n'engageait pas de poursuites contre les hommes qui les ont maltraités, il serait difficile d'enquêter. "La police est formée pour ne pas discriminer. C'est contre la loi", a-t-elle a ajouté.

Il est cependant probable que le couple ne décidera pas d'engager des poursuites car la plupart du temps les victimes ont peur d'être identifiées et abusées à plus grande échelle encore.

 

 

e-llico.com

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Polémique au Ghana après des tests d'homosexualité

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Polémique au Ghana après des tests d'homosexualité

Amnesty International dénonce la décision des autorités ghanéennes d'avoir fait passer des tests médicaux à deux étudiants accusés d'avoir eu des rapports sexuels entre eux.

Les tests se sont traduits par "la torture et la dégradation de leur dignité humaine", a protesté l'organisation de défense des droits de l'homme.

Le fait de soumettre les deux étudiants à ce genre de test est une violation de la constitution ghanéenne, a dit à la BBC le porte-parole d'Amnesty International au Ghana, Robert Amoafo.

Les deux étudiants âgés de 18 et 23 ans auraient été surpris en train d'avoir des rapports sexuels, dans une chambre d'étudiants d'une université de Takoradi, une ville située dans l'ouest du Ghana.

Une porte-parole de la police, Olivia Adiku, a confirmé à la BBC que des tests médicaux avaient été effectués sur les organes génitaux des deux étudiants, dans le cadre d'une enquête sur l'incident.

L'homosexualité est une pratique illégale au Ghana.

Des chefs religieux et des hommes politiques, dont l'actuel président du parlement, s'opposent à sa légalisation.

 

 

.bbc.com

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