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VAGUE DE SOUTIEN POUR LES APPRENTIS GOGO-BOYS RUSSES

Publié le par justin

VAGUE DE SOUTIEN POUR LES APPRENTIS GOGO-BOYS RUSSES

Le scandale provoqué par la vidéo homoérotique tournée par des cadets d'une école d'aviation d'Oulianovsk semble se retourner en faveur des jeunes danseurs.

Il y a de l’espoir après tout en Russie… Le grand public, des personnalités et des étudiants ont volé au secours des cadets de l’Institut d’aviation civile d’Oulianovsk. Ces jeunes hommes ont provoqué un certain émoi en enregistrant une version du clip «Satisfaction» de Benny Benassi. La vidéo en long plan-séquence, apparue sur le web en début de semaine, les montre en train de se déhancher suggestivement avec pour tout vêtement leur casquette d’uniforme, des bretelles et un slip.

Qualifiée de «sordide affaire» par une partie de la presse russe, cette vidéo aux relents homoérotiques – du plus mauvais effet dans un pays où la «propagande homosexuelle» est un délit – a amené la Fédération russe du transport aérien à ordonner une enquête et à menacer les 14 étudiants impliqués dans cet «épisode immoral» de radiation.

CHAUFFAGE À FOND!
Heureusement pour les jeunes danseurs, le Ministère public local a estimé que le clip ne constituait pas un motif d’expulsion. Même l’ultranationaliste Vladimir Jirinovsky, habituellement peu porté sur ce type de frivolités, a demandé que l’on cesse la «persécution» de ces jeunes. «Ils ont 17-18 ans, ils sont jeunes. Et leurs costumes sont bien quand le chauffage est à fond!» a déclaré le politicien, actuellement en campagne présidentielle. Dans la foulée, des élèves d’une école d’agronomie, puis ceux d’une institution dépendant du Ministère des situations d’urgence ont eux-mêmes produit deux nouvelles versions du clip de «Satisfaction», tandis qu’une pétition déjà signée de 40’000 personnes circule sur le Net, rapporte le site du «Moscow Times».

 

http://360.ch

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DES HOMOS «EN GUERRE CONTRE LA RELIGION», SELON L’IMAM «MODÉRÉ»

Publié le par justin

DES HOMOS «EN GUERRE CONTRE LA RELIGION», SELON L’IMAM «MODÉRÉ»

Le «Tages-Anzeiger» met au jour le double langage du jeune prédicateur Ardian Elezi, qui attire de nombreux fidèles dans sa salle de prière de la banlieue de Bâle.

Il est considéré parfois comme un modéré, ne serait-ce que parce que ses prédications sont en allemand, ou qu’il a très tôt mis en garde ses coreligionnaires contre les idéologies extrémistes, notamment celle de Daech. Ainsi le Bâlois Ardian Elezi «pourrait être un imam modèle pour la Suisse: croyant, mais modéré et ouvert au monde», écrit le «Tages-Anzeiger». Or les messages qu’il professe depuis sa salle de prière du quartier populaire de Kleinhüningen ou sur les réseaux sociaux sont beaucoup moins pacifiques.

Le quotidien zurichois s’est notamment intéressé à ses comptes Telegram, Facebook et Whatsapp, et aux messages diffusés auprès de ses fidèles par le prédicateur de 27 ans, né à Thoune (BE) dans une famille albanophone immigrée de Serbie-Monténégro, et formé en Arabie saoudite et en Egypte. On y trouve notamment des condamnations pour le moins vigoureuses de l’homosexualité. Ainsi après la tenue de la première gay pride dans la capitale du Kosovo, Pristina, en octobre dernier, Elezi avait qualifié la manifestation de «tumeur cancéreuse contre la morale» et de «guerre contre la religion». A ses yeux, les homos seraient des «criminels», agents «conscients ou inconscients de l’annihilation de l’humanité».

«CRIMINELS» OU «PÉCHEURS»?
Confronté à ces paroles, l’imam se défend de tout appel à la violence contre les gays et lesbiennes: «L’islam interdit de faire justice soi-même», explique-t-il. Mais il rappelle que l’homosexualité est un péché, et pas seulement selon le Coran, mais aussi selon la Bible et la Torah. Elezi s’empresse d’ajouter que les homosexuels sont, comme tout pécheur, bienvenus dans sa mosquée. Ils n’aurait par ailleurs rien contre ceux qu’ils croisent dans son voisinage. Le voisinage, justement, qui se retrouve qualifié de «marécage d’immoralité» dans les prêches du jeune théologien. Il a ainsi mis en garde ses fidèles contre les Bâlois – et les Bâloises – qui prennent des bains de soleil en petite tenue sur les bords du Rhin: une «tentation démoniaque».

Sur la messagerie Telegram, on découvre aussi un encouragement à refuser «toutes les autorités, mouvements et systèmes qui s’opposent à la religion d’Allah». Comme la démocratie, par exemple? L’imam abat son joker: «La question de ce qui est ou non compatible avec l’islam devrait être répondue par une autorité théologique.»

 

 

http://360.ch

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.

C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.

Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.

Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.

Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.

Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.

Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".

Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.

"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.

Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille

 

..e-llico.com/

 

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Longuet : "Priver un enfant de son ascendance, c'est le mutiler"

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Longuet : "Priver un enfant de son ascendance, c'est le mutiler"

Alors que les états généraux de la bioéthique s’ouvrent ce jeudi, le sénateur LR de la Meuse Gérard Longuet, invité de Territoires d’Infos, la matinale de Public Sénat présentée par Cyril Viguier, assume une position ferme contre l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels. "Je suis totalement défavorable". Aujourd’hui la PMA est réservée aux couples hétérosexuels infertiles et aux femmes seules. "Les enfants ne sont pas des jouets, ce sont des personnes, ce sont des êtres humains et ils se définissent par toute une chaîne avec la vie qu’ils transmettront (…) et la vie qu’on a reçue par son ascendance". Selon lui, priver un enfant au départ de son ascendance" reviendrait à "le mutiler". Il estime que "derrière la PMA et la GPA" se pose la question de l’eugénisme". "Il est évident que des gens qui veulent artificiellement des enfants vont vouloir des enfants qui puissent être journalistes au moins, donc ils vont faire de la sélection".

.republicain-lorrain.fr

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JO 2018: le coup de colère de ce patineur américain contre Mike Pence dont il dénonce l'homophobie

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JO 2018: le coup de colère de ce patineur américain contre Mike Pence dont il dénonce l'homophobie

"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?"

JO 2018 - Le patineur artistique américain Adam Rippon a vivement critiqué le choix du vice-président des Etats-Unis Mike Pence comme chef de la délégation américaine pour les Jeux Olympiques 2018. La raison? Il a tenu par le passé des propos homophobes.

 

"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?", a rappelé Rippon dans un entretien au quotidien USA Today. "Je ne ferai rien de mon côté pour rencontrer quelqu'un qui je pense a tout fait pour montrer qu'il n'était pas proche des homosexuels et même que les homosexuels étaient des malades", a poursuivi le champion des Etats-Unis 2016 qui n'a jamais caché son homosexualité.

 

Traditionnellement, les membres de la délégation américaine rencontrent formellement leur chef de délégation avant la cérémonie d'ouverture des JO. Le service de presse du vice-président américain, contacté par USA Today, a assuré que "ce genre d'accusation (sur les propos qu'il aurait tenu sur les thérapies de conversion) était complètement fausse et sans aucun fondement. Le vice-président est très enthousiaste à l'idée d'apporter son soutien à tous les sportifs américains qui seront à Pyeongchang le mois prochain".

 

L'athlète de 28 ans, qui fait partie des trois représentants américains pour l'épreuve masculine de patinage artistique, a déjà prévenu qu'il ne participera pas à la traditionnelle réception organisée à la Maison Blanche pour les sélectionnés olympiques à leur retour de Corée du Sud. "Je ne pense pas que l'administration actuelle représente les valeurs que l'on m'a enseignées quand j'ai grandi", a-t-il insisté.

 

"Ce qui rend l'Amérique grande, c'est que nous sommes tous différents, nous sommes en 2018, être gay et sportif de haut niveau, c'est faire partie de l'Amérique d'aujourd'hui", a conclu ce dernier.

 

.huffingtonpost.fr

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Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Publié le par justin

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Cape Town - Un jeune homme, qui s'est tourné vers la drogue après avoir été mis de coté pour être gay, est mort après s'être jeté devant un train en mouvement, apparemment dans l'idée qu'il pourrait l'arrêter.

Georgina Hartzenberg, 53 ans, mère de Tyrone Hartzenberg, 29 ans, de Manenberg, affirme que son fils homosexuel a souvent été victimisé et appelé «moffie» (pd), et qu'il souffrait de dépression.

Des organisations comme DAWN (DA Women's Network) espèrent maintenant aider des hommes comme Tyrone à gérer leur sexualité et leur dépression.

Georgina dit que Tyrone était accro à la colle comme drogue, ce qui l'amena souvent à avoir des hallucinations.

Le 31 décembre de l'année dernière, Tyrone se rendit à un endroit le long de la voie ferrée près de la gare de Nyanga Junction, où il avait l'habitude de renifler de la colle quand il se sentait abattu, et sauta devant un train.

Les témoins ont dit que Tyrone était haut et apparemment a dit à quelques jeunes garçons qu'il pourrait arrêter le train.

"Au début, je ne voulais pas le croire", dit Georgina.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Etat

"Il a dit qu'il leur montrerait comment il peut arrêter le train. Il avait reniflé de la colle. Il n'était pas dans le bon état d'esprit. Le conducteur du train a essayé d'arrêter le train. "

Georgina dit que son fils était ouvertement gay, mais est devenu déprimé parce qu'il était souvent ciblé sur sa sexualité.

"Il était un jeune garçon quand il m'a dit qu'il était gay", dit-elle.

"On l'appelait souvent un moffie (fagot) dans la communauté. Il pensait que j'avais honte de lui, mais je lui ai dit que tout irait bien.

Son amie, Bianca Tshibwawba, 38 ans, dit que Tyrone a souvent parlé de sa dépression et de sa victimisation.

"Il nous a parlé tous les jours et a dit 'Je suis gay et fini'", explique-t-elle.

"Je lui ai dit qu'il ne devait pas s'inquiéter pour les autres, que tout irait bien. Il n'avait pas honte de sa sexualité.

"Il reniflait de la colle qui lui faisait voir les choses et cet endroit sur la voie ferrée était l'endroit où il s'asseyait toujours et utilisait sa colle."

La porte-parole de Metrorail, Riana Scott, a déclaré qu'ils étaient "très attristés d'entendre parler de cet incident".

"Nos archives indiquent que le défunt a traversé illégalement les voies ferrées dans une section entre Nyanga et Heideveld. L'enquête déterminera les circonstances de l'incident », dit-elle.

Sumaya Taliep, responsable de la région métropolitaine pour DAWN, a déclaré avoir apporté son soutien à la famille de Tyrone. Elle espère que l'histoire de Tyrone servira d'inspiration pour ceux qui ont besoin d'aide.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Déprimé

"J'ai été informé que Tyrone Hartzenberg était gravement déprimé en raison de sa situation de chômage et de la pauvreté. Je comprends qu'il était gay et a souvent été pris et se sentait perdu dans sa communauté ", dit Taliep.

DAWN organisera un atelier sur les femmes et les jeunes en collaboration avec le Département de la sécurité communautaire et fera appel aux services du projet Triangle pour venir à Manenberg et parler à la communauté des questions de genre.

"Tyrone est un exemple d'un jeune homme qui n'était pas capable de faire face à sa situation. Il aurait dû avoir l'occasion de demander de l'aide, de sorte qu'il aurait pu y avoir un aperçu de ce qu'il vivait.

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Kenya: Un prêtre gay arrêté pour sodomie

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Kenya: Un prêtre gay arrêté pour sodomie

 Mercredi 17 Janvier 2018 – Un prêtre catholique a été interpellé puis placé en détention pour avoir eu des relations sexuelles avec un jeune homme , comme relayé par les médias locaux.

Les faits se sont déroulés dans le comte du Muranga, dans le centre centre du Kenya.

D’après le rapport de la police kényane , les villageois soupçonnaient depuis peu le prêtre d’ être gay et d’entretenir une relation louche avec le jeune homme.

C’est ainsi qu’ils n’ ont pas hésité à alerter la police , lorsque le jeune homme s’est introduit lundi dans la maison du prêtre.

La police , sans perdre de temps se rend sur les lieux où les deux amants se trouvaient dans la chambre du prêtre.

Devant les faits accomplis , les deux suspects ont avoué qu’ils entretenaient des relations sexuelles.

L’ homosexualité est interdite dans la plupart des pays africains notamment au Kenya où elle est punie à 14 ans de prison par la loi.

KOACI

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Australie / USA Vistaprint envoie des brochures religieuses sur le péché à un couple gay au lieu du programme de son mariage

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Australie / USA Vistaprint envoie des brochures religieuses sur le péché à un couple gay au lieu du programme de son mariage

Un couple gay poursuit Vistaprint après avoir reçu de tracts religieux sur le péché à la place de leurs programmes de mariage.

Andrew Borg, 31 ans, et Stephen Heasley, 39 ans, poursuivent l'entreprise Vistaprint après que 80 prospectus religieux leur aient été livrés la veille de leur mariage en lieu et place des programmes commandés à l'imprimeur pour leur mariage.

Le couple a reçu des brochures intitulées "Comprendre la tentation: combattre le bon combat de la foi" tandis que leurs livrets de cérémonie de mariage ne sont jamais arrivés.

Leurs brochures devaient inclure des paroles personnalisées tirées de la chanson "Treasure" d'Above and Beyond. Mais les imprimés qu'ils ont effectivement reçus comprenaient des passages indiquant "Satan anime votre chair par de mauvais désirs et le péché est le résultat de votre incapacité à résister à la tentation. C'est un acte de rébellion contre la sainteté de Dieu". 

Les futurs mariés affirment par ailleurs qu'ils ont été obligés de payer un supplément pour les nouvelles brochures à imprimer.

Selon le New York Daily News, une plainte a été déposée par le couple qui vit en Australie mais s'est marié aux États-Unis.

La plainte indique que, malgré l'absence de message anti-gay explicite dans les brochures reçues, le message était clairement destiné à réprouver le mariage des deux hommes dont la relation est comparée "à la tentation de Satan".

L'avocat du couple a déclaré que l'affaire "présente un exemple particulièrement flagrant d'une entreprise qui refuse de fournir des services égaux aux membres de la communauté LGBTQ".

Une enquête interne a été lancée par Vistaprint, a indiqué la compagnie dans un communiqué. "Nous venons d'être mis au courant de cet incident au cours des dernières heures", a déclaré un porte-parole.
"Nous comprenons à quel point il serait bouleversant pour quiconque de recevoir des matériaux comme ceux-ci la veille de leur mariage", poursuit-elle.

 

e-llico.com

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Russie Une vidéo de cadets de l'armée de l'air dénudés provoque un scandale

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Russie Une vidéo de cadets de l'armée de l'air dénudés provoque un scandale

Des cadets de l'armée de l'air russe sont sur la selette après une vidéo diffusée sur YouTube dans laquelle on voit une dizaine d'entre eux largement dénudés danser de façon suggestive en slip et harnais de cuir, coiffés de casquettes militaires.​​​​​​​

La vidéo en sous-vêtements, harnais SM et casquettes militaires est devenue virale.

On y voit plus d'une dizaine de pilotes en cours de formation dansant de manière ultra sexy ou mangeant langoureusement une banane sur la chanson succès de Benny Benassi "Satisfaction".

Les jeunes recrues ont filmé cette vidéo dans les locaux de l'Institut d'aviation civile d'Oulianovsk, qui dépend du gouvernement de la ville. 

C'est aussi l'école la plus ancienne qui forme des pilotes civils dans le pays depuis plus de 80 ans.

La vidéo a provoqué un véritable scandale en Russie. Petr Timofeev, responsable de l'administration du campus, a déclaré: "Je ne veux pas commenter le comportement dégoûtant de ces cadets. Pour être honnête, j'ai moi-même besoin de m'asseoir et de digérer ce que j'ai vu".

"Nous traitons dès à présent de ce cas; nous essayons d'évaluer tout à l'intérieur et à l'extérieur de l'école. Bien sûr, tout cela est très laid.
Je travaille ici depuis plus de 20 ans, et c'est la première fois que je vois quelque chose comme ça, a-t-il ajouté. C'est tellement choquant. Nous avons tellement investi dans ces jeunes, et c'est ainsi qu'ils se comportent".

La vidéo est une gifle pour le gouvernement russe, qui a adopté en 2013 une loi interdisant la "propagande" gay, une législation qui interdit la "propagande de relations sexuelles non traditionnelles" envers les mineurs, qui a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme.

Le pays s'est radicalement opposé aux droits des LGBT au cours de la dernière décennie sous la houlette de Vladimir Poutine, de l'Église orthodoxe russe et des milices nationalistes.

e-llico.com

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Le député FN Bruno Bilde accusé de harcèlement sexuel par d'anciens assistants parlementaires

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Le député FN Bruno Bilde accusé de harcèlement sexuel par d'anciens assistants parlementaires

L'élu frontiste mis en cause a annoncé qu'il allait porter plainte pour diffamation

Buno Bilde dans la tourmente. Le député Front national du Pas-de-Calais est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs anciens assistants parlementaires, selon une enquête de Libération, parue dimanche 14 janvier. Face à ces accusations, l'intéressé a annoncé, lundi 15 janvier, à France 3 Hauts-de-France son intention de porter plainte pour diffamation. La présidente du FN, Marine Le Pen, a assuré à l'occasion de ses vœux à la presse que le quotidien serait "condamné en diffamation", selon une vidéo filmée par un journaliste de BuzzFeed.

Des "massages sous couvert de 'camaraderie'"

Dès novembre, dans la foulée des révélations suscitées par l'affaire Weinstein et le hashtag #Balancetonporc, Mickaël et Alexandre, deux anciens assistants parlementaires FN, avaient témoigné, dans l'émission "C Politique" sur France 5. Mais sans nommer Bruno Bilde. Deux mois après, ils confirment leurs accusations dans Libération.

Un troisième accusateur, l'ancien petit ami d'Alexandre, présenté comme Quentin par Libération, accuse lui Bruno Bilde de "gestes répétés", de"massages sous couvert de 'camaraderie'", de mains "passées sous la chemise, sur le ventre".

"Tu as un beau cul"

"La première chose qu’il m’a dite, c’est : 'Tu as un beau cul.' Pas 'bonjour', ni rien. Je ne l’avais jamais vu de ma vie, il ne savait même pas qui j’étais", témoigne, cité par Libération, Mickaël, qui a rencontré Bruno Bilde pour la première fois, en septembre 2011, aux Journées d'été des jeunes avec Marine.

Des remarques qui ont continué, affirme Mickaël. "A chaque fois que je croisais son chemin, il regardait mes fesses, avec beaucoup d’insistance, en disant : 'Ça te fait vraiment un beau cul ce jean. On aimerait bien le prendre en main. J’aimerais bien que tu viennes ce soir.' Il le faisait avec tous les jeunes hommes, c’était connu et personne ne disait rien."

Alexandre abonde, cité par Libération : "Il se permettait des commentaires les plus graveleux, et aussi des gestes. Les mains sur les épaules, les massages… Moi, personnellement, ça a été plusieurs fois des mains sur les fesses."

Bruno Bilde dénonce une attaque politique

Contacté par France 3 Hauts-de-France, Bruno Bilde a démenti ces accusations et dénoncé une manœuvre politique. "Trois proches de Sophie Montel et Florian Philippot m'accusent de faits pour lesquels je suis totalement étranger. (...) Ces personnes qui diffusent des tweets les plus violents (...) et les plus injurieux depuis qu'ils sont partis du FN sont notoirement connus pour leurs provocations, leurs mensonges, leurs excès et leurs déséquilibres."

francetvinfo.fr/

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La justice impose le mariage pour tous à toute l’Amérique latine

Publié le par justin

La justice impose le mariage pour tous à toute l’Amérique latine

DiscriminationLa Cour interaméricaine des droits humains a rendu un verdict bousculant les États les plus restrictifs sur les droits LGBT.

 

«Il est nécessaire que le mariage ne se restreigne plus aux seules unions hétérosexuelles». C’est en substance la décision qu’a rendue mardi dernier la Cour interaméricaine des droits humains (l’équivalent pour les Amériques de la Cour européenne des droits de l’homme), basée à San José, au Costa Rica. Depuis, la décision fait réagir.

Concrètement, les États membres de la Convention américaine sur les droits humains (on en compte 23) sont appelés à modifier leur législation pour faire adopter le mariage pour tous, si cela n’est pas déjà fait. Dans la décision détaillée sur 145 pages, la Cour précise aussi que le mariage doit être préféré aux autres formes d’unions civiles car celles-ci ne résolvent pas les problèmes de discriminations dont sont victimes les minorités sexuelles. À la reconnaissance pleine et entière des droits des couples de même sexe, s’ajoute l’obligation de reconnaître l’état civil des personnes qui changent de genre.

La décision rendue fait suite à une démarche du gouvernement costaricain, qui entendait faire progresser la reconnaissance des droits des minorités sexuelles dans le pays, mais se heurtait à la résistance des milieux conservateurs. La Cour interaméricaine des droits humains avait été saisie de manière consultative. Or, la décision qu’elle vient de rendre a une portée bien plus large sur le papier. Elle s’applique à tous les États membres, et cela signifie que seize pays représentant une population de 280 millions d’habitants n’ayant pas encore légiféré sur ces questions sont tout simplement priés de le faire.

«C’est un jour historique, un jour de lumière», a réagi Ana Helena Chacón, la vice-présidente du Costa Rica. «Cette décision rappelle à tous les États leur responsabilité et obligation morale et historique envers les minorités sexuelles.» Au Costa Rica, au Guatemala, au Panama, les organisations arc-en-ciel ont fêté dans la rue la décision, tandis que dans certains pays, comme au Honduras, des représentants de partis conservateurs font désormais savoir qu’ils s’opposeront à un tel diktat, quitte à sortir de la convention.

En comparaison internationale, le continent américain n’est pas le moins avancé sur les droits LGBT. En Amérique latine, plusieurs pays ont déjà adopté le mariage pour tous: le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et la Colombie. Mais d’autres États, sous l’influence du catholicisme ou de la coupe des mouvements évangéliques très conservateurs, n’ont pas progressé sur ces questions.

Et même dans des pays jusqu’ici perçus comme progressistes en la matière, on assiste à des replis. Au Brésil par exemple, une décision de justice autorise depuis l’an dernier les psychologues à pratiquer de prétendues «thérapies de reconversion» des homosexuels. Des cliniques tenues par les milieux évangéliques s’adonnent à ces pseudo-thérapies, allant jusqu’à recourir à des traitements par électrochocs. (24 heures)

 

 

24heures.ch

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Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

Publié le par justin

Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

Ce fonds légal a été établi au nom d'Adam Kizer, un adolescent bisexuel de Sonoma, qui a mis fin à sa propre vie après avoir subi des tourments constants et du harcèlement incontrôlé par ses camarades de classe. 

L'intimidation par les pairs est une crise persistante pour les jeunes à l'échelle nationale. «Les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres (LGBT) et ceux perçus comme LGBT courent un risque accru d'intimidation» (StopBullying.gov). Nous reconnaissons le potentiel de cette affaire à exercer une influence positive sur les écoles publiques et privées de la maternelle à la 12e année afin de mieux protéger les LGBTQ + et les autres élèves marginalisés.

Comme nous l'avons vu trop souvent, un simple faux pas ou une simple tentative de harcèlement entre pairs peut avoir des conséquences déchirantes et irréparables pour les jeunes. Par conséquent, il est crucial que les administrateurs et les enseignants, qui sont chargés de protéger les élèves dans les écoles, commencent à prendre rapidement des mesures pour traiter les signalements et les signes d'intimidation.  

C'est l'espoir sincère que, grâce à ce canal légal, l'histoire d'Adam suscitera des changements de politique nécessaires pour les écoles aux niveaux local et fédéral. 

Nous vous encourageons à vous joindre à notre cause en faisant un don qui aidera notre équipe juridique à demander des comptes et à ouvrir un dialogue sur ces questions, tout en défendant le changement progressif nécessaire vers le statu quo.

Nous considérons l'histoire d'Adam comme notre guide pour renforcer et élever les droits et les protections pour les jeunes LGBTQ +. Nous demandons l'aide de notre communauté afin que nous puissions mener à bien notre désir de créer un meilleur avenir pour nos jeunes. 

Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

La mort d'un adolescent bisexuel de la vallée de Sonoma qui s'est suicidé après des années d'intimidation a suscité une discussion communautaire sur le comportement émotionnellement cicatriciel tout en soulevant des questions au sein de sa famille sur la façon dont il a été traité.

Adam Kizer, un étudiant en deuxième année de 16 ans à Sonoma Valley High School, est décédé samedi à l'hôpital après avoir été retiré de la vie, a déclaré sa famille.

Il s'est pendu quatre jours plus tôt et n'a pas répondu aux efforts de sauvetage, a déclaré son père, William Kizer.

L'aîné Kizer a déclaré que son fils avait été la cible d'intimidation depuis l'école primaire dans le Wyoming, où d'autres enfants l'ont lié et l'ont versé de l'essence sur lui. L'abus a continué à Sonoma après que la famille y ait emménagé en 2011, avec des étudiants de Sonoma Valley High qui ont choisi l'adolescent légèrement construit avec des cheveux hirsutes, l'encourageant à se suicider, a dit le père.

 

Il avait déjà tenté de se suicider et souffrait de dépression et de stress post-traumatique, a dit son père.

"C'est la pire douleur que vous puissiez jamais imaginer", a déclaré le père.

Lors d'un spectacle de soutien communautaire, environ 200 personnes ont assisté à une veillée dimanche soir au Sonoma Plaza. Des sanctuaires improvisés ont vu le jour dans un parc près de l'école ainsi que sur le campus, où les étudiants passaient les examens finaux avant la fin de l'année scolaire.

 

Selon les défenseurs, les adolescents gais, bisexuels et transgenres sont 30% plus susceptibles de tenter de se suicider. Ed Ness, coprésident de la section des parents, des familles et des amis des lesbiennes et des homosexuels d'Oakland / East Bay, a déclaré que l'intimidation à l'école, à la maison ou en ligne peut mener à des sentiments extrêmes de désespoir.

«Très souvent, les enfants ne sont pas assez mûrs pour réaliser ce qu'ils disent et ce qu'ils font peut avoir un effet d'entraînement sur leurs camarades», a déclaré Ness.

Kathleen Hawing, directrice de la Haute école de Sonoma Valley, a déclaré que les enseignants tenaient des discussions en classe et que des conseillers étaient présents pour les aider à faire leur deuil. L'école a informé les élèves qu'Adam Kizer était en vie la semaine dernière.

Hawing a dit qu'elle n'avait pas entendu dire que Kizer avait été victime d'intimidation. Elle a appelé la «responsabilité collective» du corps professoral et des étudiants pour aborder le problème si cela devait se produire.

"C'est juste une perte tragique", a déclaré Hawing. "Nous travaillons à travers."

L'enseignant d'art Aaron Anderson, qui conseille le campus Gay-Straight Alliance, a déclaré que Kizer faisait partie des 20 à 25 membres du club. Il a pris part à des rassemblements à l'heure du déjeuner chaque jeudi et a considéré le groupe comme un endroit où il pourrait être soutenu et se sentir plus à l'aise, a déclaré Anderson.

Anderson a également déclaré qu'il n'était pas au courant que Kizer avait été victime d'intimidation. En général, le club a été bien reçu par d'autres étudiants sur le campus, a-t-il dit.

"Mais vous ne pouvez pas être partout à la fois", a déclaré Anderson. "Je ne sais pas vraiment ce qu'il vivait."

Le père de Kizer a dit que son fils avait été choisi pour être différent depuis qu'il était un jeune garçon. Quand son fils avait 8 ou 9 ans et que la famille vivait à Newcastle, Wyo., Kizer a dit que le garçon avait été attaché à un arbre par d'autres enfants et que du gaz avait été versé sur lui.

"Ils allaient l'allumer en feu", a déclaré son père. "Adam a pu s'enfuir."

Aucune arrestation n'a jamais eu lieu, en partie parce que la police a qualifié de lent un des coupables, a-t-il dit.

Quelques semaines après avoir déménagé à l'ouest de Sonoma où ses parents ont grandi, Kizer s'est battu avec des tyrans à l'école primaire Adele Harrison, a été arrêté et a été expulsé plus tard de l'école, a dit son père.

Kizer a été enlevé à ses parents, a passé les deux années suivantes dans le système de justice pour mineurs et a été placé dans un foyer de groupe, a dit le père. Il est rentré à la maison en 2013 et s'est inscrit cette année à l'école secondaire de Sonoma Valley, a dit son père.

Kizer jouait de la basse dans un groupe de heavy metal, portait un jean skinny et suivait des cours de kickboxing. Une photo de Facebook le montre ensanglanté mais souriant après s'être sparré avec quelqu'un.

 

Il y a environ six mois, il est sorti bisexuel, a dit son père. Une photo postée sous son nom sur sa page Facebook le 21 mai le montre tenant un drapeau arc-en-ciel, accompagné de la légende «LGBT pride! Bisexuel et fier. "

Comme sa dépression a continué, il a commencé à se couper les poignets et a tenté de se suicider une douzaine de fois, a dit son père.

"Je ne pense pas que le garçon a passé une semaine entière sans que quelqu'un ne lui parle", dit son père. "Ils lui diraient 'Tu devrais te tuer.' "

Il a commencé à vivre une partie de la semaine au Valley of the Moon Children's Home, continuant à aller à l'école et à passer ses week-ends à la maison, a dit son père.

Le 17 mai, Kizer a fait une autre tentative de suicide, lui coupant les poignets et le visage. Son père a dit que les adjoints du shérif l'ont emmené pour une évaluation de santé mentale, mais les fonctionnaires du comté ont déterminé qu'il n'était pas un risque et l'ont libéré, il a dit.

 

Puis le 26 mai, après avoir rendu visite à la maison de sa grand-mère à Sonoma, où il gardait un chiot de 4 mois, Kizer lui a attaché une ligne de pêche ou une corde au cou et s'est effondré, a dit son père. Les membres de la famille ont essayé de le ranimer mais n'ont pas pu le sauver.

Son fils avait un esprit charitable et cherchait souvent des moyens d'aider les gens, a dit son père. Il s'est inscrit pour devenir donneur d'organes lorsqu'il a obtenu son permis de conduire. Ses organes ont été utilisés pour aider trois personnes confrontées à des maladies graves, a déclaré son père.

Son père blâme les responsables de l'école, de la justice pour mineurs et de la santé mentale pour la mort de son fils. Il a dit que s'ils avaient fait un meilleur travail d'intervention dans l'intimidation et aidé Adam avec ses problèmes au lieu de créer plus pour lui, son fils pourrait être en vie aujourd'hui.

Kizer envisage une action en justice d'une sorte ou d'une autre.

"Il était mon meilleur ami," dit Kizer, sa voix craquant d'émotion. "Je ne peux toujours pas croire qu'il est parti."

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

Poursuivis par des hommes armés de machettles les LGBTI du Ghana révèlent une extrême persécutiones 

Une mère a dit à une foule de battre sa fille lesbienne et sa petite amie au Ghana.

Les LGBTI dans le pays d'Afrique de l'Est ont révélé une extrême persécution, discrimination et abus.

Même si certains responsables ghanéens ont publiquement appelé à la fin de la violence contre les personnes LGBTI , le pays criminalise toujours l'activité homosexuelle.

Les hommes brandissent des machettes pour chasser les personnes LGBTI des villages. Les femmes et les hommes sont violés et sentent qu'ils ne peuvent pas le dire à la police. Les personnes LGBTI sont agressées pour les «guérir» de leur sexualité.

Human Rights Watch a exposé ces histoires dans un rapport de 72 pages montrant comment les personnes LGBTI au Ghana ont une «citoyenneté de seconde classe».

Ghana: Poursuivi par des machettes, violé et battu par une foule

Une jeune femme a dit que sa mère soupçonnait qu'elle était en couple avec une autre femme.

La mère a organisé une foule et leur a dit de la battre ainsi que sa petite amie en mai 2016.

Les deux femmes ont ensuite été forcées de fuir le village.

Un homme, à Nima, Accra, a été brutalement agressé par la foule, membres d'un groupe d'autodéfense, parce qu'ils soupçonnaient qu'il était gay.

Et une jeune femme ne peut pas retourner retrouver sa fille de deux ans après avoir été chassée d'un village par des hommes armés de machettes.

"Le pasteur a dit que je devais tout confesser avant de mourir"

Pearl, une femme de 30 ans, a été convoquée à une réunion dans sa ville avec le directeur général du district.

«J'ai été emmenée dans la salle de conférence et asseoir au milieu d'une cinquantaine de personnes», a-t-elle dit.

«Ils m'ont demandé si j'étais lesbienne et j'ai dit non.

Un policier m'a donné un coup de pied avec sa botte sur la bouche, il m'a dit que je ne devais pas parler. J'ai commencé à saigner.

'Alors tout le monde a commencé à me battre. Ils m'ont emmené dehors, me traînant et me battant en même temps.

«Un jeune garçon a mis un pneu de voiture autour de mon cou et a versé de l'essence sur mon corps, prêt à me brûler.

Le pasteur a dit que je devrais tout confesser avant de mourir.

L'interdiction des homosexuels entraîne une persécution accrue

Beaucoup de femmes gaies et bi confessaient qu'elles étaient mariées de force. Certains sont «violés» pour les «guérir».

Quand la famille d'une jeune fille a suspecté qu'elle était gay, ils l'ont emmenée dans un camp de prière où elle a été sévèrement battue pendant un mois pour la «détourner» de sa sexualité «déviante».

Les hommes gais sont attirés dans des situations compromettantes et ensuite attaqués, comme l'indique l'un des exemples.

Felix, un jeune homme, a déclaré avoir été violé par un homme qu'il avait rencontré sur les réseaux sociaux. Il n'a pas signalé le viol car il craignait d'être arrêté pour homosexualité.

Plusieurs personnes dans le rapport, 'Pas le choix mais de refuser qui je suis': Violence et Discrimination contre les personnes LGBT au Ghana ', a déclaré que la loi criminalisant l'activité homosexuelle signifie que les Ghanéens continueront à faire face à la violence et la discrimination.

La vie des LGBT au Ghana

Barrière à la justice

HRW a constaté que la crainte des personnes LGBTI est que la loi pourrait être utilisée contre eux, combinée avec la stigmatisation sociale, a servi d'obstacle à la recherche de la justice.

"Avoir une loi sur les livres qui criminalise les comportements homosexuels consensuels des adultes contribue à un climat dans lequel les personnes LGBT sont souvent victimes de violence et de discrimination", a déclaré Wendy Isaack, chercheuse sur les droits LGBT à HRW.

"Les déclarations homophobes de responsables gouvernementaux locaux et nationaux, d'anciens traditionnels et de hauts responsables religieux fomentent la discrimination et, dans certains cas, incitent à la violence".

Edwin Sesange, défenseur des droits des LGBTI en Afrique, est d'accord.

"Ce rapport met une ombre sur sa démocratie et son respect de la vie humaine", a-t-il déclaré à Gay Star News.

«Un pays ne peut pas s'enorgueillir de la modernité en s'accrochant à des lois coloniales anti-LGBTI discriminatoires et dépassées.

"Il est temps de conjuguer nos efforts pour faire tomber ces lois".

Que ce passe t-il après?

Le rapport a constaté qu'à certaines occasions, le Service de police du Ghana avait réagi de manière appropriée aux abus contre les personnes LGBT. La CHRAJ a également mis en place un système en ligne pour enregistrer les allégations de discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Il a traité 36 cas.

Le HRW a déclaré que le gouvernement du Ghana devrait abroger la disposition spécifique de la loi sur les infractions pénales qui rend le sexe homosexuel illégal. L'organisation a appelé le gouvernement à agir rapidement pour protéger les personnes LGBT contre toutes les formes de discrimination et de violence.

Il a déclaré que les autorités ghanéennes devraient également engager un dialogue avec la communauté LGBTI afin de mieux comprendre leurs besoins. Le gouvernement ghanéen devrait également se concentrer sur les formes croisées de discrimination qui affectent les femmes gays et bisexuelles. Il doit veiller à ce que les mesures législatives et politiques nécessaires soient prises pour assurer leur sécurité, leur dignité et leur égalité.

"Les Ghanéens LGBT devraient bénéficier de la même protection du gouvernement que tout le monde", a déclaré Isaack.

"Et le gouvernement devrait travailler pour lutter contre la stigmatisation qui soumet les gens à la violence dans leurs propres maisons, l'endroit où ils devraient se sentir plus en sécurité."

 

C.L.

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83% des Russes estiment que les relations homosexuelles sont répréhensibles

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83% des Russes estiment que les relations homosexuelles sont répréhensibles

Un nouveau sondage révéle que les opinions et attitudes homophobes se sont accrues en Russie ces denières années

Le pays s'est radicalement opposé aux droits des LGBT au cours de la dernière décennie sous l'influence croisée de Vladimir Poutine, de l'Église orthodoxe russe et des milices ultra-nationalistes.

Vladimir Poutine a promulgué en 2013 une loi dite "anti-propagande homosexuelle" interdisant la "propagande des relations sexuelles non traditionnelles", qui a été utilisée pour étouffer toute manifestation publique d'homosexualité ou de soutien aux droits LGBT.

La législation a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme, qui y voit l'étouffement de toute dissidence sur les questions LGBT, tout en conduisant à une augmentation de l'extrémisme anti-LGBT.

Des sondages, publiés cette semaine dans le Moscow Times, révélent que les opinions sur les homosexuels atteignent un niveau élevé d'intolérance dans le pays.

Une étude menée par l'agence de sondage indépendante russe Levada Center indique que 83% des personnes interrogées considèrent qu'il est "toujours répréhensible" ou "presque toujours répréhensible" que deux adultes aient des rapports homosexuels.

Cela représente une augmentation drastique par rapport à 1998, où seulement 68% considéraient les relations homosexuelles comme inacceptables, et à 2008, où 76% pensaient de même.

Au total, 69% des personnes interrogées ont déclaré que l'homosexualité était "toujours" inacceptable, 14% "presque toujours" inacceptable, 5% "parfois" inacceptable et 8% jamais inacceptable.

Alors que les sondages précédents avaient montré que les jeunes étaient plus susceptibles d'être tolérants envers les relations homosexuelles, ce n'est plus le cas - les jeunes Russes ayant le même niveau d'opinions homophobes que les Russes plus âgés.

Le sondage, a été réalisé sur un échantillon de 1.600 personnes dans 48 régions russes du 15 au 20 décembre 2017.

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Mantes-la-Ville : une pièce sur l’homosexualité et le sida soutenue par la mairie FN

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Mantes-la-Ville : une pièce sur l’homosexualité et le sida soutenue par la mairie FN

C’est une comédie musicale atypique que propose, ce week-end, la salle Jacques-Brel de Mantes-la-Ville. Les spectateurs pourront découvrir à deux reprises la comédie musicale « Rent ». Jouée par des comédiens locaux, cette pièce est adaptée d’une création américaine du même nom, jouée pendant plusieurs années à New York. Elle évoque des amours homosexuelles contrariées par l’arrivée du sida.

En dépit de ces thèmes sensibles, la municipalité FN de Mantes-la-Ville a soutenu l’organisation de l’événement à la salle Jacques-Brel. Les artistes ont même pu y établir résidence pendant plusieurs jours. « La mairie a été très investie et à vrai dire, on ne s’y attendait pas vraiment », confie un organisateur.

Samedi à 20 h 45 et dimanche à 15 heures à la salle Jacques-Brel, 2, rue des Merisiers. Tarif : 12 €. Renseignements au 01.30.98.55.46.

 

.leparisien.fr

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Le premier prince indien ouvertement gay va construire un centre LGBTQ au pied de son palace

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Le premier prince indien ouvertement gay va construire un centre LGBTQ au pied de son palace

Alors qu'en Inde, la communauté homosexuelle souffre encore d'une stigmatisation institutionnalisée, Manvendra Singh Gohil veut offrir un lieu de refuge et de soins à celles et ceux qui ont été chassés de chez eux pour leur orientation sexuelle.

En Inde, l'homosexualité est toujours un crime. Alors lorsqu'un prince ouvertement gay décide de dédier sa vie à la lutte pour les droits de la communauté LGBTQ, le moins que l'on puisse dire est qu'il ne manque pas de courage.

Manvendra Singh Gohil, 51 ans, est membre d’une des plus vieilles familles royales indiennes. L'homme est bien conscient que les mentalités n'ont pas encore évolué : trop nombreux sont encore les Indien-e-s qui vivent leur homosexualité dans la clandestinité et la constante crainte d'être découvert. Après avoir milité contre le sida, notamment en suspendant des préservatifs aux arbres pour encourager les rapports protégés, le prince a annoncé l'ouverture d'un centre LGBTQ sur les terres entourant son palace.

"Puisque je ne compte pas avoir d'enfants, je me suis dit 'pourquoi ne pas utiliser toute cette place pour une bonne cause ?'", a expliqué Manvendra Singh Gohil auprès de Reuters. L'objectif du centre est d'être d'offrir à la population LGBTQ un refuge, une sensibilisation aux maladies sexuellement transmissibles, des soins médicaux ainsi que des formations professionnelles. 

En Inde, les personnes homosexuelles font partie des couches les plus vulnérables de la société : chassées par leur famille, elles se retrouvent souvent sans domicile fixe. Certains couples ont même dû fuire le pays après avoir été menacés de mort. Cette défiance, Manvendra Singh Gohil en sait quelque chose : lorsqu'il a fait son coming out il y a 10 ans, des gens ont brûlé des effigies de lui dans la rue.

Celui qui a commencé par être renié par sa famille qui l'a déshérité publiquement, avant d'être accueilli à nouveau, veut aujourd'hui lutter contrer toutes les discriminations faites aux individus dont l'orientation sexuelle est jugée hors-norme. Interrogé par la chaîne YouTube "Come Out Loud", il expliquait ne pas être à la recherche de privilège mais plutôt vouloir être un activiste de l'amour.

 

http://mashable.france24.com

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Une réfugiée gay échappe de justesse à l’expulsion

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Une réfugiée gay échappe de justesse à l’expulsion

Elle risquait sa vie en retournant dans son pays en raison de son homosexualité

À quelques heures de son expulsion au Cameroun, où elle risquait sa vie en raison de son homosexualité, une réfugiée a appris qu’elle pourrait rester six mois de plus au Canada pour y déposer une nouvelle demande de résidence.

« C’est le plus beau jour de ma vie », lance Clarisse Noutchemi Lah, 42 ans, des trémolos dans la voix.

Une heure plus tôt, la femme rentrait chez elle pour faire ses bagages en prévision de son expulsion vers son pays d’origine, le Cameroun, où elle risque sa vie à cause de son homosexualité.

Encore l’an dernier, les personnes homosexuelles étaient toujours victimes de discrimination, de manœuvres d’intimidation, de harcèlement et de violences dans ce pays d’Afrique centrale, selon l’organisme Amnistie internationale.

Clarisse Noutchemi Lah est arrivée en mars 2016 au Canada, car elle fuyait la persécution.

Drame humain

Plusieurs délais provoqués par des changements d’avocats dans son dossier ont toutefois retardé sa demande d’asile. À un tel point que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) a finalement refusé d’entendre son appel pour infirmer une première décision négative à son endroit, affirme-t-elle.

Devant ce drame humain, l’équipe du député et ancien chef néo-démocrate

Thomas Mulcair a lancé une offensive pour lui venir en aide.

« Dès qu’elle est venue nous voir, on a su qu’il fallait l’aider. C’était une question de vie humaine », explique le député d’Outremont.

Plusieurs démarches auprès du ministre de l’Immigration du Canada, Ahmed D. Hussen, et de la Sécurité publique, Ralph Goodale, sont toutefois restées lettre morte au début.

Thomas Mulcair raconte que c’était seulement la deuxième fois en 10 ans de politique qu’on expulsait un réfugié qui courait un danger de mort dans son pays d’origine malgré son intervention.

« Lyncher, brutaliser... »

Pourtant, les preuves que la vie de Clarisse Noutchemi Lah était en jeu étaient évidentes, rappelle-t-il.

Dans un échange de textos que Le Journal a pu consulter, l’ex-mari de Clarisse Noutchemi Lah admet lui-même qu’il ne sait pas où elle pourrait se réfugier au Cameroun sans se faire « lyncher, brutaliser, violer ou même [...] tuer ».

« La dernière fois, c’était sous Stephen Harper et à ce moment, on s’était simplement fait répondre “C’est Harper, c’est comme ça” », se souvient M. Mulcair.

Mais à peine trois heures avant l’expulsion de Clarisse Noutchemi Lah, le ministre de l’Immigration du Canada a finalement appelé Thomas Mulcair pour accorder un sursis de six mois à la réfugiée.

« Je suis très reconnaissant qu’il ait pris la peine de m’appeler. C’est un geste très humain », a-t-il reconnu après avoir critiqué l’attitude des libéraux avant l’appel.

Le ministère de l’Immigration et le cabinet du ministre Hussen n’ont pas répondu aux questions du Journal par courrier hier.

journaldemontreal.com

 

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

Petits mensonges, on vous tient enfin!

Nés de tabous, ces petits mensonges, qui concernent ici la vie amoureuse, font partie du quotidien de beaucoup de jeunes, tunisiens et tunisiennes, qui parfois se retrouvent obligés d’inventer des histoires, afin de cacher leurs relations de couple.

Deux fois plus tabou pour les minorités sexuelles, ces derniers ayant plus de mal à vivre pleinement leurs histoires d’amour.

La plateforme “Nos Mensonges” se présente comme un journal intime collectif, où l’on déballe ses petits secrets, inventer une gastro pour s'absenter des réseaux sociaux et assister à la gay pride, prétexter les révisions pour passer la nuit chez le petit ami, etc.

Mais il y a aussi des secrets bien plus grands, bien plus pesants, entre copines imaginaires, mariages blancs et fiançailles irréfléchies. 

Amour et homosexualité, comment certains jeunes gèrent-ils leurs vies amoureuses, entre la pression familiale, sociale et parfois légale?

"Je suis certaine que beaucoup des lecteurs et lectrices se retrouvent dans les témoignages. Car en Tunisie la vie amoureuse reste encore un sujet tabou. Alors on s'arrange avec la réalité, pour ne blesser personne, pour se faciliter la vie", a souligné Sana Sbouai, la créatrice du site, au HuffPost Tunisie.

.huffpostmaghreb.com

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Alex Goude et son mari fous de joie pour leur fils Elliot

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Alex Goude et son mari fous de joie pour leur fils Elliot

LE FILS DU COUPLE EST ENFIN FRANÇAIS

Alex Goude et son mari, Romain Taillan­dier, sont fous de joie. En effet, leur fils, Elliot, bien­tôt 3 ans, a enfin obtenu sa natio­na­lité française.

En 2013, Alex Goude et son mari, Romain Taillan­dier, ont choisi de s'instal­ler à Las Vegas pour être libres d’avoir l’en­­fant qu'ils ne pouvaient pas avoir en France, puisque la GPA (gesta­tion pour autrui) n'était pas auto­ri­sée dans l'Hexa­gone. En février 2015, le petit Elliot voyait le jour. Mais l'enfant, bien qu'ayant deux papas français ne pouvait pas obte­nir la natio­na­lité en raison de sa nais­sance par mère porteuse. Depuis, les deux hommes ont bataillé pour faire chan­ger les choses et c'est sur son compte Twit­ter que Romain Taillan­dier a annoncé la bonne nouvelle : son fils est offi­ciel­le­ment Français. Pour l'occa­sion, il a posté une jolie photo de lui en compa­gnie d'Elliot, légen­dée : « Good news : Les actes de nais­sance améri­cains où figure deux papas (dès la nais­sance) peuvent désor­mais être retrans­crits partiel­le­ment à l'État Civil français ! Elliot est devenu offi­ciel­le­ment français la semaine dernière ! Merci la France ».
 
C'est en 2015, à la nais­sance de son fils, que l'anima­teur avait choisi de révé­ler son homo­sexua­lité en exclu­si­vité à Gala. « Jusqu’à vingt-cinq ans, je pensais que j’étais hété­­ro­­sexuel, j’avais du succès avec les filles, je devais me fian­­cer, avoir des enfants comme tout le monde. Puis tout a basculé », nous confiait-il. "Un jour, j’ai embrassé un homme. Le lende­­main, j’ai pleuré toute la jour­­née, sous le choc. L’his­­toire d’amour a duré six mois. J’ai à nouveau aimé des femmes et puis fina­­le­­ment mon choix s’est à nouveau porté sur un homme".
 
Depuis, le couple file le parfait amour avec le petit Elliot. À l'époque, il nous avait parlé de son souhait d'avoir un second enfant : « On n’a pas voulu savoir si Elliot est mon fils ou celui de Romain. Mais on aime­­rait avoir un second enfant et qu’il soit de l’autre papa, c’est ce qu’on a demandé au méde­­cin ». Main­te­nant que les tracas­se­ries admi­nis­tra­tives sont termi­nées, il est possible que la famille s'agran­disse rapi­de­ment.

 

 

.gala.fr

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La mort met fin au projet de deux artistes gay

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La mort met fin au projet de deux artistes gay

Elles voulaient se dire «oui» 25 fois à travers le monde dans une performance artistique pour célébrer le mariage gay, mais la maladie, terrible et foudroyante, a brisé leur rêve.

 

Couple dans la vie réelle, la Néerlandaise Julian P. Boom, 39 ans, et la Belge Fleur Pierets, 44 ans, s'étaient lancées dans une aventure qui devait les mener dans les 25 pays où le mariage homosexuel est légal.

Après New York, Amsterdam et Anvers, elles se sont mariées pour la quatrième fois à Paris le 7 novembre dernier. 
Mais «après la cérémonie, Julian a été prise de fort vertige et j'ai dû la soutenir en descendant les escaliers de l'Hôtel de Ville», raconte Fleur à l'AFP.

Quelques jours plus tard, la Néerlandaise perd connaissance. A l'hôpital, les examens révèlent qu'«elle a de nombreuses tumeurs dans la tête et autour de son coeur. Les médecins lui donnent trois mois (à vivre) durant lesquels elle perdra sa capacité à parler et à se souvenir des choses, jusqu'à ce qu'elle glisse dans le coma».

Aujourd'hui, le couple est retourné dans la maison de la mère de Fleur en France: «Vu que nous avons tout vendu pour réaliser ce projet, il n'y avait plus de maison où rentrer.» 
«Les choses vont très vite; elle a perdu complètement la mémoire et elle est incapable de bouger les lèvres - son cerveau a oublié qu'elles étaient là. Les médecins m'ont dit que chaque fois qu'elle s'endormait, il y avait un risque qu'elle ne se réveille pas», poursuit Fleur.

Poursuivre leur «Projet 22»

«C'est un cauchemar angoissant», dit-elle. 
L'idée initiale du projet était, «plutôt que de nous plaindre des quelque 170 pays où le mariage gay est interdit», de «célébrer» les pays où cela était légalisé.

Mais ce qui devait être leur première performance «publique» à deux connaît désormais une fin brutale. «Cela me brise le coeur que nous ne puissions pas continuer», regrette l'artiste belge.

Le couple est «très, très fier» d'avoir pu «toucher une audience aussi large», bien au-delà de ses espérances. 
Et Fleur a promis à Julian lors de leur dernière conversation «lucide» d'écrire un livre et d'ainsi poursuivre leur «Projet 22» - nombre auquel se sont ajoutés entre-temps l'Allemagne, Malte et l'Australie.

Une page a été ouverte sur le site du projet pour soutenir le couple dont l'assurance ne couvre pas les soins palliatifs. «Non seulement elle perd l'amour de sa vie, mais elle devra faire face à d'énormes factures quand Julian ne sera plus là», confie Bart, un ami.

«Elle va me manquer terriblement», ajoute Fleur, qui gardera ancré en elle le fait «que l'amour et l'optimisme changent la donne». «Et que j'ai eu de la chance d'avoir trouvé une femme avec qui je voulais me marier 25 fois.»

20min.ch

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