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Articles avec #justice tag

Vatican: Partouze gay et drogue chez le secrétaire d'un cardinal conseiller du pape François

Publié le par justin

Vatican: Partouze gay et drogue chez le secrétaire d'un cardinal conseiller du pape François

Retraite anticipée dans un couvent italien pour un haut dignitaire du Vatican, après avoir été surpris par la police en pleine soirée libertine, révèle le journal italien Il Fatto Quotidiano.

En juin dernier, des voisins avertissent les autorités, dérangés par le bruit et les allées et venues incessantes dans un des appartements de l’ancien palais de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

Sur place, les policiers ont trouvé une dizaine d’hommes se livrant aux joies de la chair et consommant de la drogue en quantité. Le locataire des lieux n’est autre qu’un des secrétaires Luigi Capozzi du cardinal Francesco Coccopalmerio, conseiller personnel du Pape François

Informé de cette affaire, le souverain pontife a demandé la démission du cardinal Francesco Coccopalmerio, qui avait proposé la nomination comme évêque de son secrétaire, peut-on lire dans le journal italien. Le secrétaire, qui a été admis dans une clinique de désintoxication, a ensuite été envoyé en retraite dans un couvent.

 

20minutes.fr

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Tennis. Après ses propos homophobes, Margaret Court n'ira pas à l'Open d'Australie

Publié le par justin

Tennis. Après ses propos homophobes, Margaret Court n'ira pas à l'Open d'Australie
La légende australienne du tennis Margaret Court, dont les sorties homophobes ont suscité la consternation, n'assistera pas cette année à l'Open d'Australie, ont annoncé vendredi les organisateurs du tournoi.
 
Lauréate de 24 titres du Grand Chelem, un record absolu, l'ancienne joueuse de 75 ans, aujourd'hui pasteur a donné son nom au deuxième plus grand court du tournoi de Melbourne, la Margaret Court Arena. De nombreuses voix se sont élevées pour demander que ce terrain soit débaptisé, compte tenu du discours homophobe de Mme Court, dans un pays qui vient juste de légaliser le mariage gay.
 
« En tant qu'ancienne championne, Margaret avait été invitée à l'Open d'Australie. Nous avons appris qu'elle ne viendrait pas cette année », ont déclaré à l'AFP les organisateurs du tournoi (15 au 28 janvier).
 
Mme Court avait notamment assuré boycotter Qantas en raison du soutien du patron de la compagnie aérienne, Alan Joyce, au mariage homosexuel et estimé que le tennis était « plein de lesbiennes ».
 
En plein débat sur le mariage pour tous, elle avait déclaré en mai sur une radio chrétienne australienne qu'elle n'avait rien « contre » les personnes gays mais qu'elle voulait les « aider à surmonter cela ».
 
Elle avait ajouté que les enfants transgenres avaient un esprit corrompu, comparant le phénomène aux lavages de cerveau pratiqués en Allemagne nazie ou dans la Russie communiste.
 
« C'est le diable... Mais c'est ce que Hitler a fait et c'est ce que le communisme a fait - contrôler l'esprit des enfants », avait déclaré Court en criant au « complot ».
 
Elle s'était attirée les foudres d'une autre gloire du tennis, Martina Navratilova, elle-même homosexuelle, qui avait jugé les propos de Mme Court « malsains et dangereux ». Et certains avaient lancé des appels au boycott de la Margaret Court Arena.
 
Mme Court a affirmé que la controverse n'était pas la raison pour laquelle elle ne se rendait pas cette année à Melbourne.
 
« Je ne fuis pas les choses, je les affronte », a-t-elle déclaré vendredi au Herald Sun de Melbourne, affirmant qu'elle regarderait l'Open à la télévision dans sa maison de vacances, où elle s'adonnerait à son hobby, la pêche aux crabes.

 

ouest-france.fr

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Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

Publié le par justin

Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

Les Gendarmes de la ville de Douala au Cameroun arrêtent et torturent deux membres de la communauté LGBTI  pour motif de balade commune dans un jardin public le 8 décembre 2017.

Coco, jolie fille de 19 ans, et Vivi, âgée de 20 ans très hommasse, toutes deux élèves dans la ville de Douala, ont été victimes d’une arrestation arbitraire par les éléments de la brigade de Gendarmerie de Ndogbong alors qu’elles faisaient une balade au jardin public de Bonamoussadi le vendredi 8 décembre 2017 aux environs de 21 heures.
 
Après rencontre et échange avec les deux victimes (pour qui les pseudonymes sont utilisés dans cet article, pour la securité), celles-ci résument leur déclaration
faite aux gendarmes:
 
« Nous ne sommes pas en couple mais juste de bonnes amies. L’amitié entre fille est-elle criminelle ? Nous ne cesserons sans doute de nous questionner sur ce fait. Nous nous sommes fixées une rencontre au jardin public de Bonamoussadi afin de discuter de nos problèmes respectifs. Notons que ce jardin est d’ailleurs très fréquenté dans la ville. C’est un lieu ouvert » .
 
Dans les faits, Coco serait arrivée la première au lieu de la rencontre aux environs de 21 heures. D’une beauté angélique et d’un charme incontournable, elle aurait vite fait de repousser les multiples avances des hommes présents sur les lieux. Ces derniers très déçus de leur échec, remarquant la compagnie de Coco aux cotés de Vivi très hommasse étant arrivée à son tour sur les lieux, n’ont cessé de balancer des paroles désobligeantes: « lesbiennes », « suceuses » et autres. Très vite l’attroupement a fait scène dans un combiné de regards scandaleux et de paroles blessantes. Vers minuit, les gendarmes alertés, les deux amies comme elles l’affirment ont été brutalisées, arrêtées et conduites à la gendarmerie sur le motif de « lesbianisme ».
Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

Après interviews poussés et torture physique (bastonnade inhumain à coups de machette, visages amochés à coups de chaussures militaires), les deux victimes n’ont pas eu le choix que de passer aux aveux attendus (accepter qu’elles sont lesbiennes et en couple) par lesdits gendarmes sur procès-verbal.

Durant trois jours de sévices intenses, tortures et traitements cruels inhumains et dégradants (les deux filles étaient menottées et suspendues à la fenêtre d’où une position debout), les parents des victimes les ont assistées sans toutefois pouvoir leur faire gagner leur liberté. Apres plusieurs pressions exercées par les points focaux de la plateforme UNITY présents dans la ville de Douala avec le concours desdits parents, une somme de 100.000 CFA (environ 152 euros) a été demandée par lesdits gendarmes en contrepartie de la liberté des filles.

À cet effet, maintes quêtes et démarches aux fins de recouvrir ledit montant ont été entreprises. La somme collectée et versée en deux tranches entre les mains des gendarmes le 11 décembre, les deux filles ont été libérées l’une après l’autre et exemptées de toute poursuite.

Voilà la justice camerounaise, celle qui condamne sur de simples suspicions et allégations. Celle qui s’inspire des revendications et ressentis homophobes. Devrait-on être condamné sur un simple délit de facies ? Nina Bouraoui dira à cet effet :

« Si on est homosexuel, ce n’est pas pour mimer les autres! L’homosexualité n’est pas une alternative à l’hétérosexualité. C’est autre chose, une autre forme d’amour ».

Jacks Oke, l’auteur de cet article, est un militant pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme.

/76crimesfr.com

Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

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Egypte: Deux jeunes suspectés d'être pro-gay libérés sous caution

Publié le par justin

Egypte: Deux jeunes suspectés d'être pro-gay libérés sous caution

LE CAIRE (Reuters) - Deux jeunes gens qui avaient été interpellés au mois d'octobre en Egypte pour avoir brandi un drapeau arc-en-ciel lors d'un concert ont été libérés sous caution, ont annoncé mardi leur avocat et une organisation de défense des droits de l'homme.

Sarah Hegazy, 28 ans et Ahmed Alaa, 21 ans, ont dû s'acquitter d'une amende de 2.000 livres égyptiennes (93 euros) chacun, a précisé leur avocat, Amr Mohamed.

L'Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI) a également annoncé leur libération sur son compte Twitter.

La date de leur procès n'est pas connue.

Lors d'un concert le 22 septembre de Mashrou' Leila, groupe de rock alternatif libanais dont le chanteur est gay, un petit groupe de spectateurs a levé un drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel, symbole de la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT).

Hegazy et Alaa figuraient parmi des dizaines de personnes interpellées l'an dernier en Egypte sur des soupçons de "promotion de la déviance sexuelle".

(John Davison; Danielle Rouquié pour le service français)

.challenges.fr

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Les censeurs chinois devant les tribunaux pour avoir qualifié les relations homosexuelles d '"anormales"

Publié le par justin

Addicted est une série web sur un couple de lycéens homosexuels qui a disparu d'internet après l'introduction d'une interdiction des «comportements anormaux».

Addicted est une série web sur un couple de lycéens homosexuels qui a disparu d'internet après l'introduction d'une interdiction des «comportements anormaux».

L'homme veut des censeurs pour expliquer la législation qui permet l'interdiction d'exister

Un homme chinois a attaqué les régulateurs des médias du pays pour avoir interdit les relations homosexuelles entre le cinéma et la télévision.

Le tribunal populaire intermédiaire n ° 1 de Beijing a accepté mercredi le cas du plaignant Fan Chunlin. Selon un rapport publié dans le Global Times, il est probable qu'il se prononce dans les six mois .

À la fin de l'année 2015, l'Administration d'État de la presse, de la publication, de la radio, du cinéma et de la télévision (SAPPRFT) a interdit les «relations sexuelles anormales et le comportement sexuel», y compris l'homosexualité.

Cette interdiction a été étendue au contenu en ligne en juin dernier par la China Netcasting Services Association (CNSA) , une filiale non gouvernementale de SAPPRFT.

La réglementation de la CNSA a empêché les fournisseurs de services tels que les services de diffusion en continu et les services de câblodistribution de diffuser du contenu présentant des «comportements anormaux».

Où est la loi?

C'est cette interdiction de la CNSA que Fan, 30 ans, veut clarifier. Il a déposé une requête auprès du tribunal pour que le gouvernement explique clairement la base légale et / ou politique de l'interdiction.

L'avocat de Fan, Tang Xiangqian, a déclaré que les chances de son client de gagner l'affaire n'étaient pas bonnes. Mais M. Tang a indiqué que le procès aiderait à sensibiliser les gens sur les personnes LGBTI en Chine.

Au moment de la décision du SCNC l'année dernière, Gay Voice, un magazine sans but lucratif LGBTI en langue chinoise, a déclaré que l'homosexualité était normale et ne devrait pas être traitée différemment.

"Les fausses informations contenues dans ces règlements ont déjà causé des dommages à la communauté LGBT chinoise - qui sont déjà soumis à des préjugés et à la discrimination", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.

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Le père de l'assassin de Xavier Jugelé, policier gay tué sur les Champs-Élysées, jugé pour avoir glorifié l'acte de son fils

Publié le par justin

Le père de l'assassin de Xavier Jugelé, policier gay tué sur les Champs-Élysées, jugé pour avoir glorifié l'acte de son fils

Le père de Karim Cheurfi, l'assassin du policier gay Xavier Jugelé, assassiné sur les Champs-Élysées le 20 avril 2017, a été placé en garde à vue mercredi pour avoir "glorifié" et "justifié" l'acte de son fils, selon une information du site du Poin

C'est la deuxième fois en moins d'un an que cet homme fait l'objet d'une garde à vue pour les mêmes faits.

Selon Le Point, il aurait argué de problèmes liés à l'alcool qui lui feraient perdre son discernement.

La première fois, en avril 2017, il avait tenu des propos relèvant de l'apologie d'acte de terrorisme et menacé de mort les policiers de permanence au commissariat où il était entendu suite à un état alcoolique.

Mercredi, il "a donné raison à son fils d'avoir tué un policier" alors qu'il faisait l'objet d'un contrôle routier. 

Le mari de Xavier Jugelé souhaitait se constituer partie civile lors de l'audience en comparution immédiate qui devait avoir lieu à Bobigny ce jeudi.  

 

 

.e-llico.com

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L'enfer des prisons égyptiennes pour les détenus gays et trans

Publié le par justin

L'enfer des prisons égyptiennes pour les détenus gays et trans

Derrière les murs des prisons égyptiennes, l'humanité des personnes LGBT est bafouée. Elles sont victimes d’humiliations permanentes, de torture et de viol.

 

«Il est gay, baisez-le.» Un policier s’adresse aux détenus. Mohamed est violé par trois hommes dès le premier soir de sa détention dans un commissariat d’Alexandrie. Pour dire l’horreur des conditions de détention des personnes LGBTQ en Égypte, l’avocat Ahmed Hossam, spécialisé dans la défense de ces cas, est catégorique: «Trois mots seulement: humiliation, cruauté, torture.» Les arrestations à la suite du concert du groupe de rock libanais Mashrou’ Leila au Caire le 22 septembre constituent le dernier épisode d’une série de vagues de répression, peut-être celle de la plus grande ampleur. Selon Ahmed Hossam, au moins 200 personnes auraient été arrêtées, «mais cela pourrait être 500 ou 1000, c’est impossible de connaître le nombre exact. Un jour où je me rendais au palais, il devait y avoir en tout trois prévenus. Une fois là-bas, j’en ai trouvé neuf. Et c’était seulement dans un tribunal.»

Mohamed a été incarcéré pendant plus de deux ans. Son crime: avoir été victime de viol, menacé à l’arme blanche par un ex-amant. Une fois au commissariat, c’est une tout autre affaire qui intéresse les enquêteurs, ils s’acharnent sur lui pour qu’il avoue son homosexualité.

«Ils m’ont infligé des décharges électriques dès mon arrivée au poste. Ils voulaient que je reconnaisse que j’étais gay, j’ai refusé alors ils ont utilisé des shockers électriques pour me forcer à signer.»

Il reste enfermé au commissariat pendant deux mois, avant d’être transféré en prison. Son enfermement illustre le long parcours de solitude auquel font face les homosexuels et les transsexuels dans les geôles égyptiennes, pris en étau entre la haine de leurs codétenus et celle des agents de sécurité. Il affronte la terrible complicité qui naît de ces haines conjuguées.

«Des officiers ont ordonné aux prisonniers de retirer mes sous-vêtements pour que tout le monde dans la prison me crache dessus.»

Trois ans dans «la tombe»

Pendant ses quarante-cinq jours de détention dans un commissariat du Caire, Mahmoud, lui aussi, est acculé: «“Sale pédé”, “sale pute”, je ne veux pas me souvenir davantage, c’était trop violent. Il y a avait toujours un policier ou l’un des prisonniers pour nous insulter ou nous taper.» Une soixantaine de détenus en moyenne occupent cette cellule de 20m2 au cours de son mois et demi d’emprisonnement. Parmi eux, treize gays incarcérés pour débauche dont Mahmoud, une vingtaine supplémentaire selon lui dans la cellule adjacente à la sienne. «La police ne nous protège pas des autres détenus parce que nous venons pour des cas de débauche.» Pendant le mois saint de Ramadan, Mahmoud est violé dans sa cellule alors qu’il dormait:

«J’étais fatigué par le jeûne et je me suis assoupi après la prière du matin. Je me suis réveillé terrifié en voyant quelqu’un qui insérait une tige en moi.»

En plus d'inciter ses codétenus à des actes de violence, Mohamed atteste que des policiers l'ont violé à plusieurs reprises. Des actes barbares auxquels s’ajoute une série d’abus qui revêtent presque toujours un caractère sexuel.

«Un officier m’a sorti dans le couloir et m’a déshabillé, se rappelle le jeune trentenaire. Il m’a bandé les yeux et m’a forcé à rester nu les mains en l’air pendant 30 minutes. Je ne sentais plus mes bras et quand je lui ai demandé de me laisser, il m’a roué de coups.»

«La violence sexuelle est employée contre les prisonniers, explique Dalia Abdel Hamid, activiste au sein de l’ONG égyptienne EIPR. Elle peut viser des prisonniers politiques ou n’importe quel prisonnier. Mais bien sûr, lorsque des personnes sont identifiées comme homosexuelles en prison, le risque de subir de telles violations augmente.»

«Ils m’ont dit: “Tu es dans une prison pour hommes, on te traite comme un homme.” Alors ils inspectaient mon corps comme s’il s’agissait du corps d’un homme, en touchant mes parties sensibles pour voir si je ne cachais pas quelque chose après les visites. Ils me touchaient partout.»

Amina

Amina a passé presque trois ans dans une prison située en périphérie du Caire. Comme elle, entre trois et vingt transsexuelles sont enfermées dans une aile dédiée de cette prison au cours de cette période. Condamnée pour prostitution, la jeune femme est maintenue pendant l’intégralité de sa détention en cellule d’isolement, une pièce d’un mètre sur un mètre qu’elle appelle «la tombe». Elle n’est autorisée à en sortir qu’une heure par jour pour les activités sportives, à condition de «satisfaire» les gardiens. «Les autres filles se pliaient à leurs demandes, raconte Amina. Elles avaient besoin de passer du temps à l’extérieur de ces cellules minuscules parce qu’elles ne recevaient aucune visite. Mais moi j’ai refusé, je me suis dit que je ne préférais pas sortir.» La jeune femme n’échappe toutefois pas aux attouchements répétés de certains policiers. «Ils m’ont dit: “Tu es dans une prison pour hommes, on te traite comme un homme.” Alors ils inspectaient mon corps comme s’il s’agissait du corps d’un homme, en touchant mes parties sensibles pour voir si je ne cachais pas quelque chose après les visites. Ils me touchaient partout.»

Torture «systématique et étendue»

Dans un rapport intitulé «Nous ne sommes pas raisonnables ici: Torture et sécurité nationale dans l’Égypte d’al-Sissi» publié en septembre, l’ONG Human Rights Watch dénonce un usage «systématique et étendu» de la torture, qui pourrait constituer selon elle un crime contre l’humanité. Si ces méthodes concernent en premier lieu les prisonniers politiques, «le président al-Sissi a donné aux policiers et aux agents de la sécurité nationale un blanc-seing pour se livrer à la torture quand bon leur semble», déclarait alors Joe Stork, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. Parmi les techniques employées par les services de sécurité égyptiens –passages à tabac, électrocution, positions douloureuses– figure également le viol ou la menace de viol, selon deux témoignages cités dans le rapport.

L'enfer des prisons égyptiennes pour les détenus gays et trans

Les membres de la communauté LGBTQ risquent tout particulièrement d’être soumis au cours de l’enquête à un examen rectal, censé prouver qu’une personne a eu des rapports sexuels anaux. «Nous avons recensés une multitude de cas d’examens rectaux forcés menés par l’Autorité médicolégale», confirme Dalia Abdel Hamid. Le 30 septembre, alors que six prévenus étaient sur le point de subir ce type d’examen, Najia Bounaim, directrice du travail de campagne pour l'Afrique du Nord à Amnesty International, lançait un cri d’alarme :

«Les examens rectaux forcés sont abominables et constituent un acte de torture. Les autorités égyptiennes recourent de façon consternante à des examens physiques invasifs constituant des actes de torture contre les personnes qu'elles placent en détention.»

Au cours de son interrogatoire, c’est au moment où Mohamed refuse de se soumettre à un examen rectal que les policiers lui infligent une série de décharges électriques.

«Dans les rangs de la police, ils détestent profondément quiconque est différent, en particulier la minorité LGBTQ qui représente une menace pour leur virilité.»

Ahmed Hossam, avocat

«Personne ne supervise véritablement l’usage de la force à l’intérieur des commissariats et des prisons, explique l’avocat Ahmed Hossam. Et dans les rangs de la police, ils détestent profondément quiconque est différent, en particulier la minorité LGBTQ qui représente une menace pour leur virilité.» En prison, le tabou de l’homosexualité éclate. Et soudain à découvert, les gays et les transsexuels sont traités en sous-hommes. Amina s’est vu refuser l’accès aux sanitaires durant son séjour au poste de police, huit mois en tout avant son transfert en prison: «Tu veux utiliser nos toilettes? Bien sûr que non, pour toi ce sera du papier journal ou une bouteille en plastique», lui rétorquent ses gardiens. Pour décrire la détresse de leurs conditions, la jeune femme évoque le cas d’une autre transsexuelle qui a tenté de se suicider dans sa cellule en utilisant le couvercle d’une boîte de thon. Mohamed a lutté pour ne pas en arriver là:

«Je comptais les jours qui me séparaient de ma famille, pour combattre ce sentiment de n’être plus un homme. Je n’étais même pas un animal, j’étais rien.»

Perçus «comme un virus», pris dans l’engrenage répressif

«Pour les policiers, pour la loi et pour la religion de ce pays, nous représentons quelque chose qu’ils refusent, développe Mahmoud. Ils nous traitent comme des criminels qui essaieraient de détruire la société. Ils me disaient tout le temps: “Tu ne mérites pas d’être en Égypte et de faire partie de la communauté musulmane.”»

«Nous sommes comme un virus dont il faudrait venir à bout», soutient Mohamed. Selon Dalia Abdel Hamid, cette mise au ban des personnes LGBTQ se retrouve également à l’origine des vagues de répressions qui «capitalisent sur un rejet massif de l’homosexualité par la société, et plus particulièrement de ceux qui sont pénétrés.» Car la stigmatisation est plus forte contre les hommes «passifs» sexuellement. Des arrestations en cascade, rendues possible par l’usage des applications de rencontres, jusqu’aux dossiers montés de toutes pièces et aux procès expéditifs, l’engrenage qui mène à la cellule est implacable. Depuis qu’il a entrepris de l’enrayer, Ahmed Hossam est raillé par certains de ses pairs comme «l’avocat des pédés», défenseur de cas trop souvent perdus d’avance: «Certains juges me disent parfois: “Pourquoi tu les défends, ils iront en enfer dans tous les cas.”»

Puisqu’aucune loi ne pénalise l’homosexualité en Égypte, les juges ont dans la grande majorité des cas recours à deux chefs d’accusation, «débauche» et «prostitution». Mais un projet de loi déposé au Parlement en novembre incrimine directement l’homosexualité et prévoit des peines alourdies allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement. «C’est seulement de la propagande», estime Ahmed Hossam, avant d’ajouter: «Mais si cette loi est votée, ce sera un désastre.»

«Il y a toujours un besoin d’attirer l’attention sur la moralité des citoyens, sur leur respect de la religion, analyse Dalia Abdel Hamid. C’est en grande partie instrumentalisé, quelqu’en soit la raison.» À chaque fois, un scandale est relayé par les médias proches du pouvoir et s’ouvre ainsi une campagne de répressions. La méthode a fait ses preuves, inchangée depuis l’affaire du Queen Boat, une boîte de nuit sur le Nil où 52 hommes sont arrêtés au cours d’une descente en 2001.

«La peur a le contrôle sur moi»

Le docteur Magda Adly, cofondatrice du centre Al Nadeem pour la réhabilitation des victimes de violences et de torture, a suivi certaines des personnes interpelées lors de cette rafle à leur sortie de prison. «N’importe quel hôpital ou clinique ne portera pas forcément d’attention particulière à la manière de traiter les victimes de torture, explique Magda Adly. C’est une question extrêmement sensible et de nombreuses personnes pourraient également avoir peur d’aller à l’hôpital.» Seule structure à apporter un soutien psychologique et psychiatrique spécialisé, le centre a été fermé par les autorités égyptiennes en février. Depuis leur remise en liberté, aucun des témoins cités dans cet article n’a consulté de médecin pour tenter de surmonter le traumatisme, l’un d’eux ne peut désormais plus dormir sans somnifères.

«Maintenant, j’ai peur de faire des rencontres, livre Mahmoud. J’ai peur quand je marche dans la rue, j’ai peur d’être arrêté à un checkpoint de la police, qu’ils contrôlent mon identité, découvrent que j’ai été condamné pour débauche et me renvoient en prison. J’ai peur tout le temps et cette peur a le contrôle sur moi, je ne me sens pas en sécurité.»

Amina et Mohamed vivent désormais reclus, dans l’opprobre. «Tout le monde est au courant, sauf ma mère.» Mohamed pense qu’elle ne le supporterait pas.

«Toute ma famille sait et ne veut plus entendre parler de moi. Je n’ai plus d’amis non plus. Maintenant je suis à la maison mais je suis toujours seul. Personne ne peut trouver du travail après la prison, mais pour moi c’est pire, je suis gay donc personne ne voudra de moi. Ma seule chance c’est de partir dans n’importe quel pays et de prendre un nouveau départ. Ici, je meurs à petit feu.»

Le jeune homme doit encore effectuer la seconde moitié de sa peine, trois ans en détention de jour dans un commissariat qu’il espère faire annuler. Mahmoud est lui en attente d’un procès en appel au cours duquel il risque un an d’emprisonnement. «Si je suis condamné pour un an, je ne resterai pas en Égypte, affirme-t-il. J’irai voir des passeurs ou j’utiliserai n’importe quel moyen illégal pour quitter l’Égypte et m’enfuir.» Son audience doit se tenir cette semaine.

slate.fr

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Creusot - Un jeune homosexuel embarqué de force dans un fourgon et victime de violences sexuelles

Publié le par justin

	 Creusot - Un jeune homosexuel embarqué de force dans un fourgon et victime de violences sexuelles

C'est au pied de la Montée Noire au Breuil, que le jeune mineur, venant à pieds du Creusot, a été embarqué. 

C'est son compagnon qui témoigne. Il est étudiant en alternance. Il suit ses études dans une ville de la Région Rhône Alpes Auvergne et travaille dans un grand groupe industriel du Creusot.
Gilles (*) demeure dans le quartier de la rue Wilson au Creusot. Ce week-end, comme souvent, il l'a passé avec Bastien (*) son ami, avec qui il a une relation depuis un an.
Dimanche après-midi, ils étaient avec des amis. Et puis, le soir venu, tout le monde s'est séparé. Les amis sont partis. Gilles a pris la direction du Sud Bourgogne pour rejoindre la ville où il étudie en Rhône Alpes Auvergne. Bastien, qui est un mineur de moins de 18 ans, âgé d'un peu plus de 16 ans et lycéen en Côte-d'Or, est reparti à pieds en direction du Breuil et de la route de Couches, pour rentrer chez lui entre Beaune et Autun.
Il a donc pris le CD1, puis la rue Marceau, la rue Maréchal Foch, puis la route de Couches au Breuil. «Il comptait ensuite faire du stop en direction de Couches et de Nolay», témoigne Gilles.


Forcé à des violences sexuelles sous la menace

Il n'a pas eu le temps. Quand il est arrivé au pied de la Montée Noire au Breuil, «un fourgon blanc s'est arrêté. A son bord, il y avait trois individus qui l'ont forcé à monter». Le fourgon a alors pris la direction non pas de Couches, mais de la vallée de la Dheune, pour rejoindre la route du Canal. «C'est là, à Perreuil, que le fourgon s'est arrêté. Mon ami a fait l'objet de violences sexuelles. Il a été forcé, sous la menace, à pratiquer des fellations à deux des trois individus qui, pour l'humilier, n'ont pas hésité à l'asperger de vodka. C'est un viol en bande organisée», se désole Gilles.
Son jeune compagnon a été emmené jusqu'à Nolay. «Ils l'ont relâché et laissé juste à côté du terrain de foot et de pétanque». C'est de là que Bastien a donné l'alerte auprès de sa maman et de Gilles son compagnon».


Repéré à la Croix Menée au Creusot

Le garçon très choqué a été conduit à l'hôpital. Avant d'être interrogé par les gendarmes de Côte-d'Or, il a fait l'objet de soins, «avec un traitement de tri thérapie», confie Gilles. «Il n'a pas pu relever la plaque du fourgon qui était blanc. Par contre il a bien noté qu'à l'avant du fourgon, il y avait des kebabs chauds qui avaient été entamés. Ce qui donne à penser que les occupants du fourgon l'ont repéré au Creusot, sans doute à la Croix Menée, quand ils étaient en train d'acheter leurs kebabs».
Lundi et mardi, Bastien la victime a été longuement entendu par les gendarmes qui, selon Gilles, ont également auditionné les connaissances avec qui le jeune couple homosexuel se trouvait dimanche. 


«C'est bien parce qu'il est gay.»

«Je ne peux pas être affirmatif, mais je pense que c'est bien parce qu'il est gay qu'il a d'abord repéré et qu'ensuite il a fait l'objet de violences sexuelles», assure Gilles, très choqué par cette douloureuse agression sexuelle dont son compagnon a été victime.
Si ce sont les gendarmes de Côte-d'Or qui enquêtent, le dossier après avoir été examiné par le parquet de Dijon a été transmis au parquet de Chalon, puisque les violences sexuelles ont eu lieu en Saône-et-Loire.
«J'espère que l'enquête va permettre de remonter jusqu'aux occupants du fourgon. Car ce qui s'est passé est ignoble, c'est dégueulasse».


(*) Les prénoms ont été changés


Source : 
Creusot Infos

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Un couple lesbien gagne son procès après avoir été traité d'"abomination"

Publié le par justin

Un couple lesbien gagne son procès après avoir été traité d'"abomination"

Après qu'une boulangerie de l'Oregon aux Etats-Unis ait refusé de servir un couple lesbien, le juge a statué contre les boulangers chrétiens.

En 2013, Rachel Cryer et Laurel Bowman, un couple lesbien, ont été victimes de discrimination quand elles se sont vues refuser leur demande pour un gâteau de mariage par les propriétaires de la boulangerie Sweet Cakes, Melissa et Aaron Klein, qui n’ont pas manqué de qualifier les deux femmesd'"abominations".

Le couple n’a pas tardé à déposer une plainte contre l'entreprise pour discrimination de l'orientation sexuelle et les Klein ont été condamnés à payer 135 000 de dollars de dommages et intérêts. Cependant, les boulangers chrétiens ont fait appel et ont soutenu que leur liberté d'expression était violée. Finalement, la cour d'appel a officiellement statué contre les Klein. "Leurs gâteaux, même conçus sur mesure pour une cérémonie, sont toujours des gâteaux faits pour être mangés. Ce sont des produits d'un processus collaboratif dans lequel l'exécution artistique de Melissa est soumise aux souhaits et aux préférences d'un client.", a déclaré le juge Chris Garrett.

 

L'argument principal contre la cour d'appel était que les gâteaux de mariage de la boulangerie sont une forme d'expression créative parce qu'ils sont conçus sur mesure et être obligés de créer un "message de célébration" pour un mariage qu'ils ne veulent pas célébrer viole leurs droits du Premier amendement.

Depuis que la plainte a été déposée contre eux en 2013, les Klein ont fermé leur établissement et ont lancé un commerce en ligne. De leur côté, Rachel Cryer et Laurel Bowman ont été victimes de messages homophobes, misogynes et violents de la part des conservateurs pendant des années. Les deux femmesélèvent leurs deux enfants ayant des besoins spéciaux tandis que Laurel combat un cancer du col de l'utérus. Le couple s’est vu refuser une aide alimentaire l’année dernière parce que les 135 000 dollars qu'il n'avait toujours pas reçus étaient comptabilisés dans leurs revenus.

Cependant, les deux femmes soutiennent toujours qu'il était important de s'exprimer"Chaque famille mérite le respect, la dignité et une vie sans discrimination et harcèlement.", ont-elles écrit dans The Advocate. Rachel Cryer et Laurel Bowman ont finalement obtenu gain de cause et terminent l’année avec une bonne nouvelle.

 

.aufeminin.com

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Voici le couple de lesbiennes et deux enfants qui ont été tués à New York

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Voici le couple de lesbiennes et deux enfants qui ont été tués à New York

Plus tôt cette semaine, une mère, sa partenaire et deux enfants ont été tués à Troy, New York.

La police a trouvé la famille ligotée et la gorge tranchée. Le chef de la police de Troie, John Tedesco, l'a qualifié d'acte de «sauvagerie» lors d'une conférence de presse.

Maintenant, le département de police promet de résoudre le crime. «Nous allons aller au fond des choses», a déclaré le capitaine de la police de Troy, Daniel DeWolf, à NBC News .

Les victimes ont également été identifiées. Shanta Myers, 36 ans, son fils Jeremiah, âgé de 11 ans, sa fille Shanise, âgée de 5 ans, et son partenaire, Brandi Mells, 22 ans, ont été retrouvés au sous-sol le lendemain de Noël.

Myers avait un autre fils qui était hors de la maison au moment de l'incident.

DeWolf a ajouté que la police croyait que la famille était ciblée. «Nous ne pensons pas qu'il y ait un fou en train de tuer quelqu'un d'autre.

"Son cœur était plus grand qu'elle ne l'était"

La famille de Myers se souvenait d'elle quand les nouvelles sont arrivées.

Elle se met en quatre pour vouloir être aimée. Elle ne serait pas impliquée dans quelque chose qui serait digne de le mériter », a déclaré sa sœur, Shakera Symes.

Symes a ajouté que l'une des plus grandes joies de Myers était de cuisiner pour sa famille. "Elle a toujours eu l'un des plus grands plats."

Dria Hector, une amie de Mells, a aussi parlé d'elle. «Elle était une petite personne, mais son cœur était plus grand qu'elle ne l'était», a-t-elle dit. Mells avait le nanisme et a vécu à Troie avec sa mère quand elle a rencontré Myers.

Symes a ajouté: "C'est un mystère complet à ce stade, mais j'invite quiconque et quiconque a la moindre information à se faire connaître."

 

C L

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Un médecin gay empêché d'adopter son fils biologique

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Un médecin gay empêché d'adopter son fils biologique

Un tribunal de Singapour a rejeté la demande d'un médecin homosexuel d'adopter son fils biologique né d'une mère porteuse aux Etats-Unis.

L'homme, qui avait appris qu'il ne lui serait sans doute pas possible d'adopter un enfant à Singapour en raison de son homosexualité, avait payé 200.000 dollars à une mère porteuse après une fécondation in vitro aux Etats-Unis.

Le tribunal singapourien a rejeté sa demande en considérant que les démarches lui ayant permis d'avoir un enfant aux Etats-Unis n'auraient pas été possibles dans l'île-Etat qui n'autorise pas les couples non mariés à recourir à une mère porteuse.

 

"Il ne peut pas ensuite venir devant les tribunaux de cette même juridiction pour que ces démarches soient approuvées" a dit le tribunal.
"La requête est en réalité une tentative pour obtenir le résultat désiré (...) en passant par la fenêtre alors que la porte était résolument fermée", ont ajouté les juges.

L'enfant, âgé de près de quatre ans et citoyen américain, restera sous la garde de son père.
Ce dernier, dont l'identité n'a pas été révélée, l'affaire impliquant un mineur, va étudier ses éventuelles voies de recours, ont dit ses avocats.

.lorientlejour.com

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La définition du viol en Suisse ne doit plus se limiter au sexe de la victime

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La définition du viol en Suisse ne doit plus se limiter au sexe de la victime
Dans une motion récemment déposée au Parlement, la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle demande que la définition du viol en Suisse soit élargie et ne se limite plus au sexe de la victime.
Actuellement, le code pénal suisse définit le viol de manière beaucoup plus restrictive et ne tient pas compte des victimes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels).
 
Est considéré comme auteur d'un viol "celui qui aura contraint une personne de sexe féminin à subir l'acte sexuel". En clair, selon le code pénal, le viol est le seul fait d'un homme contre une femme. Tandis que l'on retient la charge de contrainte sexuelle si les victimes sont homosexuelles, avec des peines moins sévères.
 
La conseillère nationale socialiste genevoise Laurence Fehlmann Rielle a ainsi déposé une motion pour que la définition du viol ne fasse plus référence au sexe de la victime.
 
Entre le viol et les contraintes sexuelles, les peines sont différentes. En général pour les contraintes sexuelles les peines sont plus basses que pour le viol. Il faut mettre sur un pied d'égalité les personnes hétérosexuelles, homosexuelles ou quelle que soit leur orientation sexuelle.
 
Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale socialiste

S'il y a bien eu quelques tentatives pour modifier le code pénal, toutes ont échoué pour le moment. Mais au printemps dernier, le Parlement a ratifié la convention d'Istanbul - un traité international contre les violences domestiques. Un texte qui définit le viol de manière plus progressive.

"Lors d'une précédente démarche, le Conseil fédéral avait dit qu'il n'y avait pas urgence à agir et qu'il fallait attendre la ratification de cette convention. Maintenant c'est chose faite, il me semble que c'est le moment d'agir pour adapter le droit à notre réalité", a précisé Laurence Fehlmann Rielle à la RTS.

En attendant cette évolution du code pénal et des peines plus lourdes contre les auteurs de viol homosexuel, les associations de défense des LGBT invitent les victimes à toujours signaler tout acte de violence.

.rts.ch

 

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Deux retraités cannois victimes d'insultes homophobes de la part de leur voisin

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Deux retraités cannois victimes d'insultes homophobes de la part de leur voisin

Un couple de retraités cannois, régulièrement insulté par un voisin irascible et homophobe, espérait une condamnation en correctionnelle à Grasse. En vain

Un simple problème de stationnement dans une copropriété de Cannes a tout déclenché. Deux jeunes retraités, en couple depuis des décennies, venus couler des jours heureux après une carrière bien remplie, se faisaient pourrir la vie par un voisin.

Ils subissaient régulièrement des jets de détritus sur leur terrasse, du vandalisme mais surtout des insultes homophobes répétées.

Epaulés par l’avocate niçoise Me Christelle Hallot et le centre LGBT de Nice (association des Lesbiens, gays, bi et trans), les deux Cannois ont fini par déposer plainte au commissariat.

Dans le sas d’une agence bancaire, ils venaient d’enregistrer sur leur smartphone les propos insultants de leurs interlocuteurs:  "Salut les filles! Je vous enc... toutes les deux salo.... ça répond pas là, espèce de trouillards. Tu veux m’arracher les c... T’as l’habitude d’arracher les c..."

Exemple d’un florilège de propos orduriers qui a débuté en avril 2016 et s’est poursuivi jusqu’en en juin dernier.

STUPEUR ET DÉCEPTION

Le jugement vient de tomber: l’individu, un commerçant de 45 ans, a été relaxé et le parquet ne fera pas appel. Stupeur et déception du couple d’autant que le procureur de la République avait, lors du procès, appuyé les conclusions de son avocate.

"C’était la première fois en quatre ans que je parvenais à mener une telle procédure jusqu’au bout", confie Me Hallot. "On a rarement des preuves d’un comportement homophobe qui se banalise, souligne l’avocate niçoise. Et cette fois, nous avions une vidéo."

L’enquête n’étant pas assez rapide à son goût et redoutant une prescription des faits, l’avocate a cité directement le voisin de ses clients devant le tribunal correctionnel pour "injures publiques envers une personne en raison de son orientation sexuelle". Et ce malgré une consignation de 1.500 euros.

"Une somme très élevée au regard de leurs 24.000 euros de revenus annuels", note Me Hallot. Les plaignants sont arrivés forts de plusieurs attestations de voisins qui démontrent que "ces insultes s’inscrivent dans un contexte", précise l’avocate.

UNE PROCÉDURE SEMÉE D’EMBÛCHES

Sauf que la plainte visait une diffamation et des injures publiques. Or juridiquement, ces deux délits ne sont pas démontrés, selon le tribunal. "Le sas d’une agence bancaire, qui plus est fermée le jour des faits, ne peut être considéré comme le lieu d’injures publiques", explique un magistrat qui s’appuie sur "une jurisprudence stricte".

Même analyse du côté de la défense du voisin homophobe, Me Ricord. Les injures non publiques ne constituent plus un délit mais se transforment en simple contravention.

Et les premières insultes, les plus anciennes, étaient prescrites puisqu’elles remontaient à plus d’un an. Le parquet de Grasse, lui, regrette pour sa part que les plaignants et leur avocate n’aient pas laissé la police enquêter en choisissant la procédure de la citation directe.

L’association LGTB reste circonspecte tant la procédure pénale pour réprimer l’homophobie lui paraît semée d’embûches.

"Je ne comprends pas pourquoi le tribunal a estimé que les propos du voisin étaient simplement grossiers et non homophobes. Je ne vois pas dans le jugement que les juges aient statué sur le caractère public ou non des insultes", s’insurge Me Hallot.

"Encore récemment, un gamin à l’apparence très androgyne a été agressé dans un bus en raison de son physique. Nous n’avons aucune nouvelle du parquet de Nice", regrette l’avocate.

nicematin.com

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QUANTITÉ DÉLAISSÉE

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QUANTITÉ DÉLAISSÉE

La question de la migration des personnes LGBT souffre du manque de statistiques. Cela se ressent dans leur prise en charge dans le pays d'accueil. En Suisse, Amnesty International ou le projet Asile LGBT cherchent à sensibiliser les intervenants.

Impossible de connaître le nombre de demandeurs d’asile LGBTI en Calabre, tout comme en Italie ou ailleurs. L’organisation internationale Refuge asile et migration (ORAM) estime toutefois que 4% à 6% de la totalité des demandes d’asile internationales émanent de personnes LGBTIQ persécutées. «Aucune statistique ne recense ces personnes, confirme Denise Graf, de la section suisse d’Amnesty International. En Suisse, le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) n’a pas non plus de données sur les personnes LGBTI cherchant protection chez nous en raison de leur orientation et/ou identité sexuelle. En 2010, Amnesty International avait lancé une pétition réclamant l’introduction d’une phrase semblable à celle visant la protection des femmes, mais le Parlement suisse n’est pas entré en matière.»

PAS DE POLITIQUE UNIQUE
Il n’y a, en conséquence, pas de véritable politique unique d’intégration des migrants gays en Europe et en Suisse. Certains pays, comme la Hollande ou l’Allemagne, sont à l’avant-garde et proposent des structures protégées, préservant des stigmatisations tout en favorisant l’intégration dans la société civile. Un centre de ce type devait ouvrir prochainement à Zurich.

«Trop souvent encore ces personnes vivent une double vie et ne peuvent pas faire leur coming out, par peur d’être rejetées, raillé voire frappées par d’autres requérants», regrette Denise Graf, pointant aussi la rigidité du SEM dans certains dossiers. «Nous défendons une Sénégalaise de 36 ans, persécutée par sa famille et condamnée à 3 ans de prison dans son pays pour avoir eu des relations avec une femme. Mais toutes ses demandes ont été refusées, nous sommes en dernier recours. Il m’est arrivé parfois de renvoyer des personnes dans un autre pays européen pour que leur demande d’asile ait plus de chances d’aboutir.» Elle soulève aussi un non respect flagrant des droits des personnes LGBT en évoquant deux lesbiennes russes, séparées. «L’une est dans un centre à Zurich, l’autre à Berne, alors qu’elles sont arrivées ensemble en précisant clairement être en couple.»

«Beaucoup ont appris à se cacher pour se protéger et ne mettront jamais spontanément leur orientation sexuelle ou leur identité de genre en avant»

Pour Anne Arvy, coordinatrice du projet Asile LGBT Genève, l’urgence est à la formation et à la sensibilisation des professionnels en charge de l’évaluation des demandes d’asile et de l’accompagnement des réfugiés. «Même si les conditions d’accueil en Suisse sont meilleures que dans d’autres pays, il reste encore beaucoup à faire pour permettre aux réfugiés LGBTI de vivre ouvertement leur identité», explique celle qui intervient régulièrement dans les structures d’accueil genevoises. «Le premier problème reste leur visibilité. Beaucoup ont appris à se cacher pour se protéger et ne mettront jamais spontanément leur orientation sexuelle ou leur identité de genre en avant. D’autant plus s’ils se retrouvent logés avec des personnes de la communauté qu’ils ont fuie.» Une invisibilité reproduite dans les prises en charge, proposées par les professionnels, souvent non inclusives des personnes LGBTI, dénoncent les associations.

Afin de lutter contre la marginalisation et l’invisibilité des réfugiés LGBTI, la coordination asile.ge a publié en novembre une brochure très complète pour un accueil inclusif et égalitaire. «Ce guide s’adresse principalement aux professionnels de l’asile et aux personnes engagées auprès de réfugiés LGBTI», explique Anne Arvy. «Il propose des pistes théoriques et des outils pratiques permettant de sortir de l’hétéronormativité afin de veiller à respecter les droits de ces personnes et combattre la vulnérabilité liée à leur marginalisation.»

QUANTITÉ DÉLAISSÉE

» Brochure Réfugié.es lGBTI – Guide pratique pour un accueil inclusif et égalitaire disponible sur: lgbt.asile.ch
» Pétition Queer Amnesty pour l’amélioration de la protection des personnes migrantes LGBTIQ en Suisse: queeramnesty.ch

 

 

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HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

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HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

La discrimination, l'homophobie et la croisade de la Russie contre les relations sexuelles non traditionnelles contribuent à alimenter l'hostilité croissante envers les organisations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) dans plusieurs régions de l'ancienne Union soviétique.

Un rapport d'Amnesty International rendu public le 22 décembre 2017 et intitulé «Less equal: LGBTI human rights defenders in Armenia, Belarus, Kazakhstan, and Kyrgyzstan» se penche sur l'environnement de plus en plus discriminatoire auquel les mouvements de défense des droits des LGBTI sont confrontés dans quatre anciennes républiques soviétiques depuis quelques années, y compris au sein même de la communauté de défense des droits humains. Dans ces quatre États, les attitudes se durcissent à l’égard des personnes LGBTI, en partie du fait des pratiques et des discours répressifs émanant de Moscou.

«Les militants LGBTI sont depuis longtemps en butte à la discrimination, notamment au sein d'autres organisations de défense des droits. Aujourd'hui, l'influence de la Russie et la portée de ses médias jouent un rôle important dans la dégradation de la situation pour les organisations LGBTI dans la région. Leur attaque totale contre les droits des LGBTI incite d'autres gouvernements à mener des politiques répressives et exacerbe les attitudes publiques négatives dans ces pays, y compris au sein des organisations "classiques" de défense des droits humains, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.

«L'idée, que sème la Russie, selon laquelle les droits des LGBTI sont des "valeurs occidentales" qui constituent en quelque sorte une menace pour la sécurité nationale, prend racine ailleurs. Ce climat d'ignorance et de haine est encouragé par les gouvernements nationaux et s’infiltre jusque dans la communauté de défense des droits humains de la région.»

Répression anti-LGBTI en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan

Les gouvernements d'Arménie, du Bélarus, du Kazakhstan et du Kirghizistan, plus proches partenaires régionaux de la Russie, se sont lancés dans une répression contre les droits des LGBTI ces dernières années.

Ces quatre pays tentent de faire adopter des lois homophobes relatives à la «propagande», sur le modèle de la législation russe. Seul le Bélarus l'a fait jusqu'à présent, adoptant une variante de la loi russe en 2016.

Un militant connu des droits des LGBTI au Bélarus a déclaré à Amnesty International qu'il ne peut plus faire son travail car «les risques personnels sont trop grands». Il a perdu plusieurs emplois en raison de ses activités militantes et a été interrogé à maintes reprises par la police.

Il est à noter que la majorité des personnes interrogées par Amnesty International dans ces quatre pays ont souhaité garder l’anonymat, inquiètes pour leur sécurité ou d'autres répercussions possibles.

L'Arménie et le Kirghizistan ont modifié leurs Constitutions afin d'interdire explicitement les mariages entre personnes de même sexe en 2015 et 2016 respectivement.

Dans chacun des anciens États soviétiques, les organisations LGBTI sont en butte à des méthodes répressives visant à les faire taire. À de rares exceptions près, les marches des fiertés sont régulièrement interdites ou sont la cible d'attaques imputables à des groupes homophobes. Trop souvent, la police ne fait rien pour prévenir ces crimes de haine et ne mène pas d’enquêtes efficaces.

La liberté d'association est limitée pour tous les militants LGBTI. Si en Arménie et au Kirghizistan, un petit nombre d'ONG défendant leurs droits sont enregistrées, seuls des militants et des groupes informels sont actifs au Bélarus et au Kazakhstan.

Marginalisés par la communauté de défense des droits humains

Conséquence de cette discrimination, les défenseurs et les militants LGBTI vont jusqu’à se sentir «moins égaux» au sein de leurs communautés locales de défense des droits, qui sont dominées par les organisations «classiques» ne travaillant pas essentiellement sur les droits des LGBTI.

«Les militants LGBTI sont rejetés en étant marginalisés et ostracisés par la société, mais ils sont aussi traités comme des défenseurs de seconde zone au sein de leurs communautés de défense des droits», a déclaré Denis Krivosheev.

 

Au Kirghizistan, les militants ont déclaré: «Personne ne veut être associé à nous». À la suite d'une attaque homophobe contre un événement LGBTI en mai 2015, seule une organisation kirghize de défense des droits des LGBTI a condamné ces actes.

Pour les organisations LGBTI dans chaque pays, l'absence de soutien de l'ensemble de la communauté de défense des droits humains est le premier facteur de démoralisation et de frustration.

Mikayel Danielyan, ancien responsable de l'Association Helsinki, décédé d'une crise cardiaque en août 2016, fut l'un des tout premiers défenseurs des droits des LGBTI en Arménie. Avant sa mort, il rappelait que certains parlementaires et des défenseurs des droits humains ont refusé de s'asseoir à la même table que lui lors d'événements publics.

«Les autorités en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan doivent veiller à ce que les organisations de défense des droits des LGBTI puissent faire leur travail en faveur des droits en toute sécurité et sans discrimination, a déclaré Denis Krivosheev.

«Amnesty International invite les organisations de défense des droits de la région à travailler main dans la main avec celles qui défendent les droits des LGBTI, réunies autour du principe d'universalité des droits humains.»

 

amnesty.ch/fr

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USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort, qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

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USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort,  qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Il détestait Gabriel, 8 ans, qu’il soupçonnait d’être gay. Son bourreau de beau-père vient d’être condamné à mort.

Quand les secours sont arrivés à son domicile de Palmdale, une centaine de kilomètres au nord de Los Angeles (USA), il était déjà trop tard. Gabriel, 8 ans, gisait inconscient. Le crâne fracturé. Les côtes cassées. La peau brûlée. Des dents en moins. Deux jours après son placement en soins intensifs, le 24 mai 2013, il s’éteignait sans avoir repris connaissance.

Chevilles menottées, mains attachées, la bouche obstruée par une chaussette, c’est ainsi que Gabriel passait ses nuits, dans une petite armoire. Son tyran n’était autre que son beau-père, une brute épaisse dont la musculature était inversement proportionnelle à la taille du cerveau. Crétin, homophobe, bourreau d’enfant. Tout pour plaire. Isauro Aguirre, 37 ans, ne supportait pas que Gabriel joue avec des poupées. Pour lui, c’était un gay, un “sale pédé”, “un maricón” comme disent les chicanos, la honte de la famille.

 

Alors Aguirre laissait son sadisme s’exprimer à pleine puissance pour remettre le gamin dans ce qu’il considérait être “le droit chemin”. Il le forçait à ingurgiter ses excréments. A ravaler son vomi. “Aucun homme doté d’un cœur et d’une âme ne peut faire subir ça à un petit garçon innocent”, s’est ému le procureur lors du procès du bourreau qui s’est étiré sur plusieurs semaines. Il a réclamé au jury de faire preuve envers l’accusé “de la même pitié dont il avait fait preuve vis à vis de Gabriel”.

La cour ne s’est pas laissé attendrir par les proches d’Aguirre, qui l’ont tous présenté comme un homme “doux, gentil, patient et respectueux”. Rien que ça ! Mais connaissaient-ils vraiment le monstre qui sommeillait en lui ? Y avaient-ils déjà été confrontés ? Le jury est demeuré insensible aux exhortations de la défense évoquant “une crise de rage”, pour expliquer le fatal passage à l’acte.

Le bourreau a écopé de la peine de mort. “Cela ne semble même pas être une justice assez grande”, face à l’horreur du crime, s’est émue l’une des membres du jury. Il sera exécuté le 8 mars prochain. Un verdict accueilli sans émotion par l’intéressé. Mais en est-il capable de la moindre ?

L’affaire a sérieusement ébranlé la société américaine. La mère de l’enfant, Pearl Sinthia Fernandez, devra elle aussi, prochainement, répondre du meurtre de son fils pour n’avoir pas levé le petit doigt durant son calvaire.

Mais le plus terrible dans cette histoire, est que les services sociaux suivaient la famille depuis de longs mois avant que le drame ne survienne. Et qu’ils ont laissé l’enfant dans cette famille sans le protéger. Seul. Abandonné de tous. Aux mains de son (ses) bourreau(x). “Tous les voyants étaient au rouge, a tonné le juge à leur encontre. Votre négligence s’est révélée criminelle”. Gabriel est mort dans la cité des Anges. Triste symbole.

Source : Los Angeles Times

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

Les officiers n'ont pas écarté la possibilité que les attaques aient été menées par le même homme

Deux hommes homosexuels ont déclaré avoir été attaqués dans l'est de Londres, l'un d'entre eux ayant reçu des coups de poing et un autre lui ayant dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

La police est en train de chasser le suspect qui a attaqué un homme gay à Walthamstow, le frappant au sol et le laissant avec un œil au beurre noir.

Une autre victime a été saisie et a dit 'vous n'êtes pas le bienvenu' alors qu'il marchait dans la rue avec son mari après une nuit dehors.

Les deux attaques auraient-elles pu être perpétrées par le même homme?

La police a publié deux e-fits basés sur des descriptions détaillées.

Ils ont suggéré que les deux attaques auraient pu être faites par le même homme.

Le 8 octobre, un homme de 47 ans marchait le long de Walthamstow High Street avec son mari après une nuit passée dans le village.

Ils ont été approchés par un homme qui leur a demandé s'il pouvait prendre une photo d'eux et a demandé s'ils étaient gais.

Pendant que les deux hommes s'éloignaient, selon la police, le suspect a alors attaqué la victime et a dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

"Les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les attaques aient bien été menées par le même homme".

La victime a été emmenée par son mari avant de s'enfuir et a appelé la police.

Lors de la deuxième attaque, le 4 novembre, un homme de 31 ans marchait le long de la rue Hoe avec deux amis.

Approché par trois hommes, l'un d'eux aurait frappé la victime au visage et lui aurait crié des injures homophobes.

La victime a eu un œil au beurre noir et des coupures et des ecchymoses, mais il n'a pas eu besoin d'aller à l'hôpital. 

Un porte-parole de Scotland Yard a déclaré: «Sur la base de ces descriptions et des endroits où les agressions ont eu lieu, les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les mêmes attaques aient été perpétrées par le même homme.

Tous les témoins ou toute personne ayant des informations sont priés d'appeler la police de Waltham Forest au 101 ou de contacter via Twitter @MetCC ou de communiquer anonymement avec Crimestoppers au 0800 555 111 ou en ligne à crimestoppers-uk.org.

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L’élu du Mans Louis Noguès définitivement condamné pour ses propos injurieux

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L’élu du Mans Louis Noguès définitivement condamné pour ses propos injurieux

L’élu ex FN Louis Noguès était poursuivi pour des propos tenus en conseil municipal au Mans sur les personnes homosexuelles. Il a été définitivement condamné par la justice.

Le temps judiciaire est long et il arrive qu’on perde de vue des affaires qui, quand elles ont éclaté, ont pourtant bigrement secoué l’opinion. Petit rappel des faits.

« J’ai remarqué que, maintenant, ce n’est plus LGBT. Vous avez ajouté : « lesbiennes, gay, bisexuels, transsexuels, intersexuels, queers and friendly ». I don’t understand you ! Vous avez certainement oublié la zoophilie, c’est ça qui me gêne, vous avez oublié la zoophilie ! ».

Cette déclaration toute en finesse avait été prononcée par Louis Noguès pendant le conseil municipal du Mans, le 26 février 2015. L’assemblée se penchait alors sur le projet de relance du centre LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transidentitaire).

Parmi les associations que l’adjointe LREM Marlène Schiappa avait alertées, Homogène avait porté plainte « pour injure publique envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle ».

Louis Noguès épuise les recours judiciaires

Le 28 septembre 2015, le Tribunal correctionnel du Mans avait condamné Louis Noguès à une peine de 2 000 € d’amende. Mais Louis Noguès avait contesté ce jugement, en saisissant la Cour d’Appel d’Angers… qui allait, le 30 juin 2016, le confirmer.

Sauf que Louis Noguès, estimant que la plainte d’Homogène était « irrecevable », a persisté à contester sa condamnation, en formant cette fois un pourvoi Cassation.

La Cour de Cassation, qui siège à Paris, s’est prononcée le 28 novembre dernier.

Louis Noguès niait avoir assimilé homosexualité et zoophilie et, à ses yeux, ses propos n’étaient pas diffamatoires. Ils ne constituaient pas plus selon lui un outrage.

Pourtant, la Cour de Cassation a confirmé le jugement de la Cour d’Appel.

« Mépris envers les personnes homosexuelles »

Dans ses attendus, la Cour de Cassation a en particulier stipulé que « par les propos incriminés, le prévenu a(vait) sciemment mis sur le même plan l’homosexualité, qui est une orientation sexuelle, et la zoophilie, qui constitue pour la psychiatrie un trouble de l’objet sexuel, par ailleurs susceptible de caractériser le délit de sévices sexuels envers un animal, et qu’un tel rapprochement contenait l’expression d’un mépris envers les personnes homosexuelles, constitutive d’un outrage et, comme telle, injurieuse ; que les juges ajoutent que le prévenu ne p(ouvait) se prévaloir de la liberté d’expression garantie par l’article 10, § 1, de la Convention européenne des droits de l’homme, dès lors qu’une telle injure en raison de l’orientation sexuelle relève de la restriction apportée à cette liberté par le second paragraphe du même article, en vue de la protection de la réputation et des droits d’autrui ».

 

 

actu.fr

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Indonesie : 10 hommes gays condamnés à la prison en vertu des lois anti-pornographie

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Indonesie : 10 hommes gays condamnés à la prison en vertu des lois anti-pornographie

Parmi les accusés, deux d’entre eux étaient des visiteurs accusés d’avoir pratiqué le sexe oral.


La police indonésienne avait mené une descente dans un immeuble de la capitale abritant une salle de gym et un sauna et avait arrêté 141 hommes soupçonnés de participer à une fête gay .


Sur les réseaux sociaux, des photographies montraient des hommes assis torse nu, après le raid, dans une salle dotée d’équipements sportifs.


Les hommes qui n’ont pas été condamné travaillaient à la station thermale Atlantis de Jakarta en tant que gérants, stripteaseuses, entraîneurs de gym et gardes de sécurité, selon la sœur de l’un des hommes inculpés.


Ils ont tous été relâché car l’homosexualité n’est pas illégale en Indonésie.


Pour elle : «Cette punition est trop lourde parce que, en fait, ce qu’ils faisaient est un comportement privé qui ne nuit pas aux autres».


Les hommes ont été inculpés en vertu des lois anti-pornographie.

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SUISSE BERNE LES COÛTEUX FLIRTS GAY DU FONCTIONNAIRE SOLITAIRE

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SUISSE BERNE LES COÛTEUX FLIRTS GAY DU FONCTIONNAIRE SOLITAIRE

Un homme de 52 ans a écopé vendredi d'une peine de prison ferme après avoir puisé dans la caisse de l'Etat pour arroser ses contacts sur un site de drague.

Un ancien employé de l’Office des migrations du Canton de Berne a été condamné vendredi à 35 mois de prison, dont 7 ferme. Le tribunal de Berne-Mittelland l’a reconnu coupable d’avoir détourné quelque 430’000 francs. Par «solitude et désespoir», plutôt que par avidité, écrit la «Berner Zeitung». Le quinquagénaire décrit comme discret et solitaire, en surpoids, envoyait de fortes sommes à des garçons nord-africains. A la recherche d’affection et d’amour, il avait fait leur connaissance virtuelle sur une plateforme de drague gay d’internet. «J’étais comme dans une frénésie», a expliqué le prévenu.

Après avoir vidé ses économies, le fonctionnaire s’était mis à puiser l’argent dans le caisse du service des départs, qui attribue des aides aux étrangers qui veulent ou doivent quitter la Suisse: au total 16’000 francs en 2014, 82’000 en 2015, 341’000 en 2016…. quand il se fait finalement pincer.

CONFIANCE AVEUGLE
Après plus de vingt ans de bons et loyaux services, ses collègues n’y avaient vu que du feu, certains étant même invités à contresigner les demandes de crédit. «Il mettait la pression en fournissant des documents et en indiquant que le destinataire attendait déjà», explique l’un d’eux. Trois ans durant, le fait que l’employé avait une retenue sur salaire et qu’il délaissait ses tâches pour communiquer avec ses flirts pendant ses heures de travail n’a pas non plus éveillé les soupçons.

Désormais au chômage, le prévenu a des perspectives quasi nulles. Il a confié à la cour qu’il ne voyait personne et restait la plupart du temps cloîtré chez lui. Le président du tribunal a émis le vœu qu’au-delà de sa peine de prison, le condamné retrouve un entourage et un équilibre social. «Ouvrez-vous et acceptez de l’aide», l’a-t-il encouragé.

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