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Articles avec #justice tag

Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

Publié le par justin

Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

 

Zabih Jafari vient d'être condamné à vingt années de réclusion criminelle pour le meurtre d'Ahmed Bouhafs.

L'homme de 48 ans, responsable de la cafétéria Relais H du CHU de Hautepierre qui assumait pleinement son homosexualité, avait été retrouvé mort le 27 janvier 2015 dans les toilettes de sa péniche d'habitation, amarrée en face du parc de la Citadelle à Strasbourg. Il avait succombé à trois coups de hache et à une trentaine de coups de couteau assénés par le jeune homme de 22 ans qu'il fréquentait depuis quelques semaines.
"L'intention de tuer n'est pas évidente, elle est hurlée à la face du monde", a appuyé l'avocat général, évoquant une "mise à mort". Ce dernier avait également requis une interdiction du territoire contre le jeune Afghan de 22 ans, qui n'a finalement pas été retenue.

dna.fr

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Un législateur américain, anti-homosexualité, surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme

Publié le par justin

Un législateur américain, anti-homosexualité, surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme

Wesley Goodman, membre de la chambre des représentants de l'Ohio, opposé au mariage gay et qualifiant de "non-naturelle" l'homosexualité, a démissionné après avoir été surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme dans son bureau.

Un membre de la chambre des représentants de l’Ohio, la branche législative de l’état américain, connu pour ses "valeurs traditionnelles", a brutalement démissionné de son mandat mercredi, pour "comportement inapproprié avec un autre homme", selon plusieurs médias américains.

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Egypte: Amnesty dénonce un projet de loi criminalisant l'homosexualité

Publié le par justin

Egypte: Amnesty dénonce un projet de loi criminalisant l'homosexualité

EGYPTE Le texte proposé par plusieurs députés égyptiens prévoit des peines d'un à trois ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe ayant eu des relations sexuelles..

« Un revers pour les droits de l’Homme » en Egypte, s’alarme Amnesty International. L’association dénonce un projet de loi criminalisant l’homosexualité dans le pays, qu’elle qualifie de « profondément discriminatoire ».

Actuellement, le droit égyptien ne pénalise pas l’homosexualité en tant que telle mais les tribunaux utilisent les incriminations de « débauche » ou de « prostitution » pour condamner les homosexuels.

En octobre, plusieurs députés égyptiens ont proposé un texte prévoyant des peines de prison pour les personnes de même sexe ayant eu des relations sexuelles, dans les lieux publics comme privés. Les peines vont d’un à trois ans d’emprisonnement, selon le projet de loi. Les accusés risquent en cas de récidive jusqu’à cinq ans de prison.

Vague de répression contre la communauté homosexuelle

« Ce projet de loi profondément discriminatoire serait un énorme revers pour les droits de l’Homme et un autre coup de grâce porté aux droits sexuels en Egypte », a déclaré Najia Bounaim, directrice des campagnes pour l’Afrique du Nord à Amnesty International.

Une vague de répression contre la communauté homosexuelle a été menée dans le pays ces dernières semaines, après le concert au Caire le 22 septembre du groupe libanais Mashrou' Leila, connu pour ses positions en faveur de la communauté LGBT. Une partie du public avait alors brandi des drapeaux arc-en-ciel symbole de la communauté LGBT, soulevant la polémique dans les médias et les réseaux sociaux.

20minutes.fr

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Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Publié le par justin

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Ce n’est malheureusement qu’un mort de plus qui vient s’ajouter à une longue liste dans ce pays d’Amérique du Sud.

Jonas Correia dos Santos a été sauvagement tué la semaine dernière au Brésil, dans un village de l’est du pays. Il n’avait que 18 ans.

Selon les médias brésiliens, il est le troisième jeune homme homosexuel a avoir été tué dans l’État des Alagoas (petit État au bord de l’océan atlantique) depuis le début de l’année.

Les autorités n’ont pas trouvé le suspect de ce crime.

Ce meurtre n’est malheureusement pas un crime isolé dans ce pays. En effet, plus tôt dans l’année, l’association brésilienne Gay Group of Bahia avait révélé qu’une personne LGBT était tuée toutes les 25 heures au Brésil.

Il y a quelques mois, une mère avait poignardé son propre fils de 17 ans parce qu’il était gay. Après l’avoir jeté dehors, elle l’avait retrouvé dans la rue pour lui demander de rentrer à la maison et faire la paix. Lorsqu’il est arrivé, deux hommes que la mère avait engagé l’ont roué de coups. Décidant que ce n’était pas assez, la mère leur ordonna de le tuer. Les deux jeunes hommes refusant le meurtre, elle a elle-même poignardé son fils à mort.

Il y aussi eu le meurtre choquant d’une femme transgenre en pleine rue, filmé et partagé sur internet, qui a fait le tour du monde il y a quelques semaines. Nous avions alors décidé de ne pas partager cette vidéo pour ne pas tomber dans le voyeurisme sordide et déshumanisant.

 

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

La violence envers la communauté LGBT ne cesse donc d’augmenter depuis quelques années.

En 2000, le Gay Group of Bahia avait enregistré 130 meurtres de personnes LGBT. En 2010, le nombre avait doublé. En 2015, il s’élevait à 318 cas.

En sachant qu’il y a 365 jours dans l’année, le calcul est vite fait et laisse sans voix.

Il ne s’agit là que des meurtres répertoriés. Il est fort probable que le chiffre réel soit encore plus effarant.

En effet, le Brésil ne fait pas de statistiques sur les crimes de haine envers la communauté LGBT. Les associations doivent donc compter sur les chiffres qu’ont gardés (ou non) chaque municipalité du pays.

codesdegay.com

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Sex-toy coincé dans le rectum: "Une histoire qui restera dans les annales"

Publié le par justin

Sex-toy coincé dans le rectum: "Une histoire qui restera dans les annales"

Un homme a porté plainte contre un praticien des urgences, pour une mauvaise blague liée à la situation: le patient avait un sextoy coincé dans son rectum.

Tout est parti d'une réflexion humoristique de ce radiologue de Mont-Saint-Martin, de l'autre côté de la frontière, à une petite poignée de kilomètres de Rodange. Ce sont nos confrères du Républicain Lorrain qui racontent cette histoire. 

"IL A DE LA CHANCE QU'IL N'Y AIT PAS DE PILES!"

Dans la salle d'attente des urgences, un homme patiente avec... un godemiché coincé dans le rectum. "Il a de la chance qu’il n’y ait pas de piles!" lance alors le praticien à ses collègues, dans une pièce de l'hôpital. Mais les murs ont des oreilles et le patient a tout entendu, d'autant plus que le médecin en a remis une couche en lui lançant un: "vous êtes gourmand, vous!"

Aujourd'hui, le praticien s'est retrouvé à la barre du tribunal correctionnel de Briey pour injure publique envers un particulier en raison de son orientation sexuelle.L'ancien patient dit s'être senti profondément blessé et humilié. 

"CERTES, LE DOCTEUR A MANQUÉ DE DOIGTÉ..."

"Je voulais le décontracter, le rassurer" se défend le radiologue, qui affirme n'avoir pas voulu viser l'orientation sexuelle du patient. "Je ne savais même pas qu’il était homosexuel." "Ce n’est pas parce que l’on a un sex-toy dans le rectum que l’on est forcément gay" rappelle d'ailleurs son avocat.

Dans le tribunal, les propos sont secs. "Avez-vous de l’humour ? Auriez-vous préféré que le radiologue vous annonce un cancer en phase terminale ?" a demandé la vice-procureure au plaignant. Mais certains mots employés prêtent à sourire... "Certes, le docteur a manqué de doigté mais pénalement, il n’a pas fauté. Si l’on commence à juger systématiquement tous les propos manquant de finesse, on ne s’en sortira plus !"

Finalement, le praticien a été relaxé. Et son avocat ne s'est pas prié de conclure par un trait d'humour... dans le ton de cette affaire. "On fait perdre du temps et de l’argent à la justice, cette affaire restera dans les annales."

5minutes.rtl.l

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Un réfugié guinéen bisexuel sera déporté aujourd'hui

Publié le par justin

Devant la cour fédérale mardi matin dernier, juste avant l'audience de Karim. Des gens de différents groupes communautaires venus l'épauler et manifester leur mécontentement contre cette déportation. PHOTO FABRICE GAËTAN, COLLABORATION SPÉCIALE

Devant la cour fédérale mardi matin dernier, juste avant l'audience de Karim. Des gens de différents groupes communautaires venus l'épauler et manifester leur mécontentement contre cette déportation. PHOTO FABRICE GAËTAN, COLLABORATION SPÉCIALE

Un jeune réfugié guinéen bisexuel arrivé à Montréal il y a un an pour demander l'asile sera déporté ce vendredi après-midi. Le Canada met ainsi sa vie en réel danger, selon son avocat, alors que l'homosexualité est considérée criminelle dans ce pays de l'Afrique de l'ouest.

 

 

 

 

 

C'était son ultime chance mardi dernier. Karim (nom fictif) était assis avec les spectateurs à la première rangée de la salle d'audience de la cour fédérale, sur la rue McGill, entouré d'une quinzaine d'amis et supporteurs. Les bras et les jambes croisés, la mâchoire serrée, le jeune homme dans la vingtaine écoutait son avocat et la Couronne débattre des preuves dans son dossier, à savoir si elles prouvaient ou non sa bisexualité. 

S'il avait encore un peu d'espoir en quittant la salle ce jour-là, Karim s'effondre lorsque la décision tombe à 36 heures du départ prévu.  La cour fédérale ordonne son renvoi et se range derrière la décision qu'avait auparavant rendue la Commission de l'immigration et du statut de réfugiés du Canada (CISR).

Le motif du refus : on ne croit pas à son histoire de bisexualité. Sa demande d'asile est donc considérée frauduleuse, incongrue et trop similaire à trois autres cas passés.

«Le Canada m'envoie à la boucherie », dit Karim, la voix étranglée. S'il accepte qu'on raconte son histoire, il insiste pour que son nom ainsi que ceux de sa famille ne soient pas divulgués. Pour ne pas les mettre encore davantage en danger.

«C'est la détention ou la mort qui l'attend en Guinée», affirme sans hésiter son avocat Stewart Istvanffy. Si la police le met en prison, il ne va peut-être pas mourir tout de suite, mais s'il est dans les rues, il va peut-être mourir beaucoup plus vite. »

En Guinée, l'homosexualité est considérée comme criminelle et passible de prison, les peines pouvant aller jusqu'à trois ans. «Et sur le terrain, la réalité de la communauté LGBTQ+ et de leur entourage est très difficile», souligne Meryem Benslimane, administratrice à AGIR, un organisme montréalais d'Action LGBT avec les immigrants et les réfugiés que fréquentait Karim. 

Persécutés en raison de l'orientation sexuelle de Karim, sa femme et ses enfants vivent actuellement cachés en Guinée. Un mandat d'arrêt a aussi été émis en septembre contre un des amis dont la maison s'est fait attaquer. Motif d'inculpation inscrit sur le mandat d'arrêt : « avoir aidé Karim, homosexuel, à fuir la Guinée. »

Une décision qui contrevient à la charte des droits et libertés

Me Istvanffy ne mâche pas ses mots : « cette décision est complètement farfelue et va à l'encontre de la Charte canadienne des droits et libertés et de la convention de Genève, affirme-t-il, dénonçant aussi les délais qu'il trouve déraisonnables dans le traitement du dossier alors que les heures étaient comptées. Selon lui, Karim a été victime de pratiques homophobes et discriminatoires.

« On met clairement une personne en danger de mort, déplore aussi l'administratrice d'AGIR. Renvoyer Karim en Guinée en sachant ça, c'est criminel, on ne peut pas faire ça. »

« J'ai l'impression que l'agente de renvoi qui a pris la décision n'a pas lu le dossier, ajoute Me Istvanffy. Sa décision et ses explications donnent une impression d'insouciance devant la vie humaine. »

Car les preuves qui ont été avancées pour démontrer sa bisexualité et les dangers pour sa vie étaient fortes et nombreuses, selon lui. Mais une fois qu'une décision est rendue par le CISR, difficile de la faire changer. « Entre 10 et 15% des demandes de révision faites à la cour fédérale sont acceptées pour être entendues, et parmi celles-ci, de 7 à 10% réussissent à renverser le jugement de la CISR », estime M. Istvanffy.

L'avocat avait aussi commencé son plaidoyer devant la cour fédérale mardi dernier en demandant une récusation de la juge, ayant « perdu confiance dans son jugement par rapport aux gais de l'ouest de l'Afrique », rappelant un autre dossier de demande d'asile qu'elle avait refusé d'entendre il y a un an. Le demandeur d'asile en question s'était violemment fait battre dès son arrivée dans son pays. La juge a toutefois rejeté sa demande.

Incompréhension et préjugés autour de la bisexualité

«Homosexualité ou bisexualité, peu importe, on ne va pas jouer avec les mots », a laissé tomber l'avocate de la Couronne entre deux arguments durant l'audience de mardi dernier.

Mais jouer sur les mots, ici, aurait pu faire une différence, selon plusieurs intervenants.

«La méconnaissance de la bisexualité peut mener à un mauvais jugement, fait valoir Meryem Benslimane de AGIR. Les cas de bisexuels sont vraiment très difficiles à gérer dans le système des réfugiés. Souvent, ils ne sont pas cru parce qu'on s'attend à ce qu'une personne corresponde aux stéréotypes du gai ou de la lesbienne. S'il a des enfants ou une famille comme Karim, on trouve que son témoignage n'est pas fiable. »

«La bisexualité n'est pas juste d'avoir des relations avec un homme ou une femme, c'est une identité, pas nécessairement un choix, ajoute Christian Tanguay, directeur général du centre communautaire LGBTQ+ de Montréal que Karim fréquentait assidument depuis son arrivée à Montréal. Si les commissaires qui étudient les dossiers ne comprennent pas ça, il peut facilement y avoir discrimination. »

M. Tanguay souligne que de nouvelles directrices à l'intention des commissaires ont été mises en place en mai dernier, mais ne semblent pas encore être effectives. «Ces recommandations disent que le dossier d'un demandeur d'asile homosexuel, bisexuel ou trans doit être traité au même pied d'égalité qu'un dossier de répression politique », explique-t-il

Le Canada pour vivre en sécurité

« Je croyais que les bisexuels pouvaient vivre en paix ici», dit Karim, déboussolé. L'an dernier, le premier ministre canadien Justin Trudeau a d'ailleurs été nommé champion de la lutte contre l'homophobie par la fondation Émergence en raison de son engagement et ses gestes pour protéger les droits de la communauté LGBT.

« Montréal est aussi supposée être une ville sanctuaire, on est supposé s'occuper des personnes réfugiés », rappelle aussi l'administratrice d'AGIR.

Ce cas survient aussi alors que les déportations du Canada vers la Guinée sont plus nombreuses depuis un an. Quelques manifestations et dénonciations ont été organisées à ce sujet. Selon l'organisme Statut pour les Guinéens, cette multiplication coïncide avec l'entrée en vigueur d'un Accord sur la protection et la promotion des investissements étrangers entre le Canada et la Guinée.

«Ce n'est pas la première fois que nous sommes témoins d'une déportation comme celle-là et que la personne arrive chez elle et se fait tuer très vite, se désole Viviana Medina, porte-parole du Centre des travailleurs immigrants dont est membre Karim depuis plusieurs mois. Ce sont des histoires terribles, mais le système ferme les yeux, ne les écoute pas,  on ne les croit pas.»

Le Centre des travailleurs immigrants, AGIR, le centre communautaire LGBTQ+ de Montréal et d'autres organismes s'allient pour  interpeller le ministère de l'immigration par des lettres, le sommant de stopper cette déportation, prévue pour 15h cet après-midi.

 

lapresse.ca/

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Trois Royal Marines ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape en étant ivres

Publié le par justin

Trois Royal Marines ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape en étant ivres

Trois hommes ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape.

Luke Bowen, Jordan Coia et Ben James ont été arrêtés au club DeVito à Arbroath en Ecosse. Les trois ont été vus sur des caméras de surveillance en train de boire leur urine et de se faire des fellations. Quand un gardien est venu voir ce qu’ils faisaient, ils se sont rapidement rhabillés.

Selon le rapport de police:

L’enregistrement montre l’un des accusés se tourner et commencer à uriner. Luke Bowen s’approche de lui, se baisse et place sa tête au niveau de l’entrejambe de l’autre homme et commence à boire son urine. Luke Bowen défait ensuite sa ceinture et on peut le voir boire son urine.

Ben James (left) and Luke Bowen (right) pleaded guilty

Jordan Coia 

 

Ben James se baisse alors et boit l’urine de Luke Bowen, qui met son pénis dans la bouche de James. Jordan Coia se baisse et fait la même chose. Craig Lynch se baisse alors, prend le pénis de Bowen dans sa bouche et Bowen lui prend la tête et lui fait faire des mouvements avant/arrière pour simuler l’acte sexuel. Bowen remonte ensuite son pantalon lorsque le gardien arrive à l’image.

Les trois hommes ont plaidé coupable d’outrage aux bonnes mœurs. Bien qu’ils aient été limogés de la Royal Marine, leur peine a été plutôt légère. Tous ont été condamnés à des travaux d’intérêt général: Bowen à 300 heures, Coia 225 et James à 240. Le juge a estimé qu’il n’y avait « aucun élément sexuel significatif » donc aucun des hommes ne sera incarcéré ou enregistré dans une liste de délinquants sexuels.

Lynne Sturrock, l’avocate de Bowen, a déclaré:

Il avait espéré faire toute sa carrière dans l’armée, mais celle-ci est terminée. Il a honte et il est gêné par cet incident et sa famille, ainsi que ses amis en connaissent tous les circonstances.

Image de une par melanjurga via iStock

 

hornetapp.com/

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Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Publié le par justin

Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Ce lundi en fin d’après-midi, Roland Mary a été agressé par trois personnes au beau milieu de la rue des Raines, à Verviers. Son tort aux yeux de ses agresseurs ? Il est homosexuel. Insulté et frappé à plusieurs reprises, le trentenaire témoigne, en espérant que les mentalités puissent changer.

Ce mardi, Roland Mary est sous le choc. Le Verviétois n’arrive pas à croire à ce qui lui est arrivé ce lundi en fin de journée, vers 16 heures. «  Je suis sorti de chez moi, rue des Raines, et je me dirigeais vers la rue du Collège. Je me rendais à la salle de sport. J’ai croisé trois hommes, des étrangers. Ils m’ont traité de ‘sale PD’, ont dit qu’on devrait ‘tous les tuer’ les gens comme moi, etc. C’était trois hommes entre 30 et 40 ans, je ne les connaissais pas du tout  » raconte Roland Mary, qui n’a pas tardé à prendre des coups. «  Ils m’ont insulté puis l’un d’eux m’a frappé au visage. Les deux autres regardaient et m’insultaient. Il m’a frappé à plusieurs reprises. Quand j’ai vu qu’ils s’éloignaient je me suis mis à courir dans l’autre sens  », se souvient tristement le trentenaire qui a directement appelé la police pour expliquer ce qui s’était passé.

 

sudinfo.be

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Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

Publié le par justin

Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure»

Tom Knight , écrivain, producteur et militant de 31 ans basé à Londres, a été brutalement agressé pour être gay le vendredi 3 novembre. Knight écrit pour Gay Times Magazine et est un producteur pour Pride à Londres.

«J'étais en route pour aller chercher de la nourriture après une bonne nuit glacée avec mes amis, et alors que nous approchions du restaurant de Hoe Street à Walthamstow, trois gars nous ont attaqués à la recherche d'ennuis», se souvient Knight.

J'ai haussé les épaules en disant: «Très bien les gars, allez» et avant que je ne le sache, l'un d'entre eux m'a frappé à la mâchoire tout en m'appelant de la gueule. Cela a été suivi par un coup énorme à mon oeil qui m'a frappé à la terre.

"Mon visage ne me semble pas très bon maintenant et je me suis fait couper les bras et les jambes", raconte Knight à GSN. «Je trouve toujours du sang autour de mon appartement depuis mon retour après l'incident.

Réponse de la police

Cependant, le plus inquiétant est qu'en dépit du fait que Knight a signalé l'incident à la police presque immédiatement, ils semblaient cavaliers au sujet de l'enquête sur le crime de haine.

"Après une longue conversation avec eux, ils m'ont informé qu'ils ne pouvaient pas assister à la scène, et ne pourraient pas me voir et prendre une déclaration jusqu'à lundi après-midi", dit Knight.

"J'ai été choqué", déclare Knight. «Surtout que nous étions à quelques minutes de la gare, dans un quartier animé de la ville un vendredi soir et il n'y avait pas de police en vue. Ils auraient pu les attraper s'ils venaient.

«Beaucoup trop de gens hésitent à dénoncer les crimes tels qu'ils sont, alors quand la police ne semble pas prendre les choses au sérieux, ça n'aide vraiment pas», dit Knight.

Knight a été la victime de la haine anti-gay dans le passé, mais rien d'aussi grave que cela. Même dans ces incidents moins graves, Knight se souvient que la police n'était pas utile non plus.

«Cela peut laisser un goût amer dans la bouche et il peut être difficile de ne pas perdre la foi», explique Knight. "Mais nous devons signaler chaque crime de haine. Sinon, cette personne peut aller le faire à quelqu'un d'autre et ils pourraient ne pas être aussi chanceux.

«Je suis une personne confiante et forte, et cela m'a beaucoup frappée», dit Knight. «J'ai eu de la chance, ça aurait pu être bien pire.

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure et s'assurer qu'ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger non seulement notre communauté, mais tous ceux qui sont victimes du crime».

Cet incident intervient quelques jours après l' annonce de la fermeture de la moitié des postes de police de Londres en raison des coupes budgétaires.

Le mois dernier, il a été révélé que le nombre de crimes de haine en Angleterre et au Pays de Galles a augmenté de 29% cette année.

 

C L

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Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

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Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Un père a tiré sur son fils homosexuel de 14 ans, la police attribuant en partie l'assassinat à l'orientation sexuelle du garçon.

Selon la police de Henderson au Nevada, Wendell Melton, 53 ans, a abattu son fils Giovanni dans la matinée du jeudi 2 novembre.

Sonja Jones est l'ancienne mère adoptive de Giovanni et a dit que Wendell avait toujours quelque chose contre la sexualité de son fils.

Elle a dit 3 Nouvelles : «Il détestait le fait que son fils était gay.

«Je suis sûr que dans son esprit, il préfèrerait avoir un fils mort plutôt qu'un fils gay», a-t-elle dit.

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Giovanni a fréquenté Coronado High School, et des amis disent qu'il a apporté des sourires sur le visage de tous ceux qu'il connaissait.

Jones prétend que Wendell a déjà attrapé Giovanni avec son petit ami et ensuite tiré une arme sur lui.

Elle a ajouté: "Giovanni a été abusé physiquement et mentalement et spirituellement pendant de nombreuses années."

L'argument chauffé est devenu violent

Les voisins disent qu'un débat houleux a tourné à la violence dans le complexe d'appartements Horizons at Seven Hills le jour de l'incident.

Michael Chandler vit dans l'immeuble et a déclaré que beaucoup de voisins avaient entendu les coups de feu. Il a dit: "Ils ont entendu un énorme argument.

"Ils ont écouté l'argument et apparemment le père a tiré sur son fils", a-t-il dit.

Les voisins prétendent également que le fils gay était souvent laissé seul à la maison et sans surveillance. Ils racontent aussi des cas où Giovanni prétendait que son père le maltraitait.

Jones a dit: «J'espère qu'ils lui jettent le livre. J'espère qu'il ne verra jamais la lumière du jour.

"J'espère que chaque jour, quand il se regarde dans le miroir, il voit le visage de son fils", dit-elle.

Wendell Melton fait face à des accusations de meurtre ouvert, de maltraitance d'enfants et de personne interdite possédant une arme à feu.

 

C L

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Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

Publié le par justin

Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

 Deux hommes gays, victimes d’une agression, défendent celui qui les a aidé, Ben Stokes, une star du cricket,  qui a été arrêté en septembre suite à l’incident devant une boîte de nuit Bristol.

 Kai Barry, 26 ans, et Billy O’Connell, 20 ans, ont déclaré dans une interview à The Sun que Stokes est venu à leur secours en résistant aux intimidateurs menaçants.


Stokes a été arrêté, soupçonné d’avoir causé des lésions corporelles et libéré sans inculpation, mais il est toujours sous enquête policière.


Le joueur de 26 ans, qui a également eu un doigt cassé, ne partira pas avec le reste de l’équipe pour participer aux Ashes  , après avoir été suspendu à la suite de l’incident. Son coéquipier, Alex Hales, a également été suspendu.


(The Ashes, littéralement « les Cendres », est une série de test-matchs de cricket qui opposent tous les ans, les équipes d’Angleterre et d’Australie.)


Barry et O’Connell ont affirmé avoir rencontré le joueur et son coéquipier de l’équipe d’Angleterre Alex Hales dans une boîte de nuit le soir en question et Stokes leur a payé à boire. Le couple affirme qu’ils n’avaient aucune idée qu’ils étaient des joueurs de cricket.


Stokes et Hales marchaient prés du couple, après avoir quitté la boîte de nuit, lorsque Barry et O’Connell ont été pris à parti.
O Connell a déclaré au Sun : « Nous étions très reconnaissants à Ben de nous être venu en aide, il a été un vrai héros, Kai craignait qu’il puisse être attaqué et si Ben n’était pas intervenu, ça aurait pu être bien pire pour nous. »


Barry a ajouté: «Je ne suis pas un combattant et nous ne voulions pas nous battre, nous aurions pu avoir de gros problèmes, Ben a été un vrai gentleman».


Le couple expliquent qu’ils n’avaient pas conscience des répercussions de  cet incident, les découvrant seulement quand la police est venue les interroger

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BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Publié le par justin

BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Les personnes LGBT sont confrontées à une répression "alarmante" en Biélorussie, selon des militants des droits LGBT. Cette répression n'est pas sans rappeler la situation d'autres communautés LGBT dans la région.

 

Dans cette ancienne république soviétique devenue un état autoritaire, deux clubs populaires auprès de la communauté LGBT ont fait l'objet de descente de poice le week-end dernier, avec des clients malmenés et interrogés par les policiers.

La police a recueilli des informations relatives aux clients du Club Burlesque et du Casta Diva, dans la capitale, Minsk, selon le réseau russe LGBT.

"Certains clients ont été arrêtés, a rapporté le groupe. Les raisons des détentions ne sont pas connues". Un témoin oculaire a déclaré que les autorités avaient demandé aux gens de montrer leur passeport et  noté leurs noms.

Un site de rencontres pour les hommes homosexuels aurait également été fermé par le gouvernement.

Ces actions anti-gays ont apparemment été faites sur les ordres directs du président Alexandre Loukachenko, véritale dictateur inamovible du pays depuis 1994.

Accusé de diriger son pays en dictateur il y a quelques années, Loukachenko avait répondu qu'il était "préférable d'être un dictateur que gay".

La répression de ces derniers jours en Biélorussie fait un écho troublant aux purges homophobes en Azerbaïdjan, en Tchétchénie et au Tadjikistan.

Aux Etats-Unis, une représentant de Human Rights First a qualifié la situation d'"alarmante" en Biélorussie. "Il est alarmant que la police ait ciblé des entreprises légales, violé la vie privée de leurs clients, exigé des informations personnelles et emmené certains en détention, a-til déclaré. Cela semble être le dernier exemple d'une persécution accrue des communautés LGBT dans la région, à la suite de cas flagrants en Tchétchénie, en Azerbaïdjan et au Tadjikistan".

 

afp

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Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Publié le par justin

Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Nous venons d’apprendre qu’un député égyptien — accompagné de 14 collègues — a déposé un nouveau projet de loi homophobe. De plus, le langage employé dans la proposition elle-même serait assez péjoratif, qualifiant les gays et les lesbiennes de « pervers », en Arabe.

Il y a un mois, le 25 septembre au Caire, 7 personnes ont été arrêtées pour avoir brandi un rainbow flag lors d’un concert du groupe Mashrou’ Leila (dont le chanteur est ouvertement gay). Les personnes détenues ont été accusées de « promouvoir les déviances sexuelles » après avoir été filmées avec un rainbow flag à la main.

Depuis beaucoup d’autres ont été arrêtés, dans le cadre d’une répression accrue visant les gays ou les personnes trans.

Actuellement, l’homosexualité n’est pas illégale en soi, mais les gays se font souvent arrêter et poursuivre pour de vagues motifs comme « débauche », « immoralité » ou « blasphème ».

Hier nous avons souligné qu’Emmanuel Macron a refusé de « donner des leçons » sur les violations des droits humains au Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en visite à Paris pour trois jours, alors qu’il avait abordé la question des persécutions homophobes en Tchétchénie avec le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite en mai dernier.

Les association de droits humains, parmi lesquelles l’Inter-LGBT, avaient pourtant demandé au président français d’évoquer avec son homologue égyptien « la pire crise de droits humains en Egypte depuis des décennies ».

Ci-dessous: le texte de la proposition de loi égyptienne, traduite de l’Arabe:

Article un

Cette loi définit l’homosexualité comme une relation sexuelle entre deux personnes du même genre, c’est à dire deux hommes ou plus, deux femmes ou plus.

Article deux

Tous les individus qu’ils soient deux ou plus, qui s’engagent dans des relations sexuelles perverses en public ou en privé seront condamnés à une période de prison d’au moins un an et jusqu’à trois ans. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article trois

Les individus qui incite à avoir des relations homosexuelles, soit en incitant, facilitant, hébergeant, ou invitant, même s’ils ne pratiquent pas l’acte lui-même, sera condamné au minimum à un an et au maximum à trois ans et le lieu sera fermé. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article quatre

La communication et la publicité pour les soirées ou rassemblement homosexuels sont strictement prohibés sur des supports visuels, audios et les réseaux sociaux. En cas de violation, l’organisateur et le promoteur seront condamnés à trois ans de prison. Lors d’une soirée ou d’un rassemblement, tous les participants et les organisateurs seront condamnés à trois ans de prison, même si ce sont des personnes normales (non homosexuelles). Si l’organisateur est une entité, son représentant légal sera mis en prison et aussi bien l’entité que le lieu seront fermés.

Article cinq

Il est strictement interdit de porter tout symbole ou signe de la communauté homosexuelle, et il est interdit de vendre ou de faire la promotion de ce type de produits. Les contreventants seront condamnés au minimum à un an de prison et au maximum à trois ans de prison.

Article six

Ceux qui sont emprisonnés pour les crimes pré-cités feront l’objet d’une surveillance égale au temps d’emprisonnement.

Article sept

Toute condamnation aux crimes pré-cités sera publiée dans au moins deux journaux quotidiens.

Le tourisme est bien sûr une part importante des revenus de l’Egypte, cruciale pour son économie. Environ 12% de la main d’oeuvre égyptien travaille pour les 14,7 millions de visiteurs, qui génèrent chaque année environ 12,5 milliards. L’Egypte pourrait désormais faire partie des pays à éviter pour les touristes LGBT.

Image de une via Reuters

 

hornetapp.com

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Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

Publié le par justin

Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

La police a appelé les hommes homosexuels «écume» comme ils les ont arrêtés dans un sauna plus tôt ce mois-ci

L'un des centaines d'hommes rassemblés dans la répression contre la communauté LGBTI en Indonésie a raconté son histoire de prison.

Justin - pas son vrai nom - a été arrêté plus tôt ce mois -ci avec d'autres hommes homosexuels dans la capitale, Jakarta.

Son arrestation porte à plus de 200 le nombre d'hommes ciblés par la police lors de soirées gays et de saunas juste en 2017.

Justin a déclaré que la police était violente et intimidante quand ils ont attaqué le sauna.

"Ils ont crié" vous êtes tous des racailles ", a déclaré Justin à News Lens .

Un photographe de scène de crime a même eu le culot de suggérer qu'il aurait dû aller dans un salon de massage pour payer des relations sexuelles avec des femmes.

"Vous auriez pu vous rendre dans n'importe lequel de ces endroits et vous n'auriez pas eu ce problème", aurait dit le photographe à Justin.

Même s'il n'est pas illégal d'être gay en Indonésie, le pays subit une répression contre les personnes LGBTI.

Il y a eu plusieurs arrestations massives dans des soirées gays et des saunas , des lesbiennes ont été chassées de chez elles et dans le cas le plus médiatisé, deux jeunes hommes ont été condamnés à 85 coups de fouet pour homosexualité à Aceh .

La police a justifié les arrestations massives d'hommes homosexuels en utilisant la loi anti-pornographie du pays. S'il est reconnu coupable, Jason risque jusqu'à 10 ans de prison.

Soutien à Justin

Justin a déclaré depuis son arrestation qu'il s'est senti abandonné par la communauté LGBTI en Indonésie. Sur les réseaux sociaux, les hommes homosexuels ont dit qu'il était «un idiot» pour avoir été pris.

«Nous parlons d'une« communauté »LGBT», a-t-il déclaré.

Mais nous nous cachons. Nous ne nous aiderons pas mutuellement à rendre notre vie meilleure.

Heureusement, la famille de Justin a été d'un grand soutien depuis son arrestation, même s'ils ne savaient pas qu'il était gay. Mais il s'inquiète pour son avenir après sa sortie de prison.

Ma mère a pleuré pendant quelques semaines mais elle va bien maintenant. Je suis toujours son fils, dit-il.

«Quand je postule pour un emploi, ils vont me contacter et cela va arriver. Je dois me battre

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Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

Publié le par justin

Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

HOMOPHOBIE «Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie», selon le gouvernement...

«Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie, car contraires aux coutumes, traditions et lois du pays». Le gouvernement tanzanien a annoncé samedi avoir suspendu une ONG locale soupçonnée de promouvoir les mariages entre personnes de même sexe.

12 personnes arrêtées

L'organe gouvernemental chargé d'enregistrer les ONG en Tanzanie a annoncé dans un communiqué «qu'il suspend(ait) les activités de l'organisation Community Health Education Services and Advocacy (CHESA) en vue de permettre le déroulement de l'enquête sur des allégations impliquant cette organisation dans la promotion des mariages entre personnes de même sexe». La CHESA est notamment accusée d'avoir organisé mardi un atelier sur les mariages entre personnes de même sexe dans un hôtel de Dar es Salaam, selon ce communiqué. Le lendemain, la police tanzanienne avait annoncé y avoir arrêté 12 personnes, dont deux Sud-Africains et un Ougandais, «qui étaient en train de promouvoir l'homosexualité»

Dans un communiqué conjoint publié vendredi, CHESA et l'organisation sud-africaine Initiative for Strategic Litigation in Africa (ISLA), co-organisatrice de l'événement, ont affirmé au contraire que la réunion visait seulement à se coordonner en vue d'une procédure judiciaire que les deux ONG comptent engager contre le gouvernement tanzanien. Elles entendent contester «la décision du gouvernement de limiter l'approvisionnement de certains services de santé qu'il dispensait antérieurement».

D'après les deux ONG, 13 personnes et non 12 ont été arrêtées, dont l'avocate sud-africaine Sibongile Ndashe, secrétaire exécutive d'ISLA. Ces personnes avaient d'abord été libérées sous caution, mais celle-ci a été levée et elles ont été à nouveau arrêtées vendredi, selon la même source.

La vente de gels lubrifiants interdite

En juillet 2016, le gouvernement tanzanien avait interdit l'importation et la vente de gels lubrifiants, qui ne seraient prétendument utilisés que par les homosexuels. La ministre de la Santé, Ummy Mwalimu, avait justifié cette interdiction en affirmant que la vente et parfois la distribution gratuite de ces gels encourageaient les rapports homosexuels, interdits dans le pays.

En février, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de certains centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida, les accusant de promouvoir l'homosexualité, une décision critiquée par les États-Unis. Le gouvernement tanzanien a par ailleurs promis d'expulser les étrangers défendant les droits des homosexuels. L'homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d'Afrique et est passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie, selon Amnesty International.

.20minutes.fr

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Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

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Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

Les yeux braqués sur la Tchétchénie. D'après le site NewNowNewt, le chanteur russe Zelimkhan Bakayev est mort à Grozny, torturé par la police à cause de son homosexualité. Selon le site spécialisé, l'artiste, âgé de 26 ans et porté disparu depuis le 8 août, était détenu dans un camp anti-gay en Tchétchénie, illustration de la politique de répression menée par le dirigeant de cet état rattaché à la Russie, Ramzan Kadyrov.

Invité de Quotidien lundi 23 octobre, Bernard Cazeneuve estime que la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur cette disparition :


 

La France doit continuer, parce qu'elle est le pays des droits de l'Homme, à faire en sorte que tout ce qui relève de la lutte déterminée contre l'homophobie, les crimes homophobes, antisémites, xénophobes, soient poursuivis au plan international. Il y a en France des ressources qui peuvent, sur ce sujet-là, demander des comptes, s'exprimer, faire pression.

Et l'ancien Premier ministre de François Hollande de rappeler que la France a déjà fait pression de la sorte "sur d'autres drames" et "doit le faire sur ce sujet". Il poursuit :

On l'a fait à plusieurs reprises au cours des dernières années lorsqu'il y avait des disparitions ou des crimes, en organisant la prise de parole des associations, en multipliant les initiatives diplomatiques, en demandant des comptes. Et il faut le faire parce que c'est le rôle de la France de porter cette parole qui est celle des valeurs universelles des droits de l'Homme.
 

Le flou demeure encore concernant le sort de Zelimkhan Bakaev. "Sa disparition est confirmée, mais on ne peut pas se prononcer sur son décès. Rien ne confirme non plus qu’il a été arrêté à cause de son homosexualité qui n’a jamais été révélée", explique au Parisien Guillaume Mélanie, fondateur d’Urgence Tchétchénie. Cette association est partenaire de SOS Homophobie et accueille des personnes homosexuelles tchétchènes, ayant fui le régime qui les persécute.

Selon le journal Novaya Gazeta, au moins une centaine d'hommes homosexuels ont été arrêtés et torturés par les autorités tchétchènes depuis le mois de mars, ce que confirmaient plusieurs ONG. "Vous ne pouvez pas arrêter ou réprimer des gens qui n’existent pas dans la République. L’homosexualité n’existe pas ici […] Si ces personnes existaient en Tchétchénie, la loi n’aurait pas à se soucier d’eux, vu que leurs propres parents se seraient déjà occupés définitivement de leurs cas", avait répondu un porte-parole de la présidence tchétchène. "Extrêmement préoccupé" par ces allégations, le département d’Etat américain avait réclamé, en mars, l’ouverture d’une enquête sur le sujet. 

http://lelab.europe1.fr

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Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Publié le par justin

Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Droits de l’homme, homosexualité, justice sociale… Depuis le coup d’Etat du général Al-Sissi en 2013, les revendications de toute une génération sont réprimées, brisant les espoirs nés lors du printemps arabe.

«Vais-je émigrer en Italie ou en Grèce ? Je vais ramer et peu importe où j’arriverai, ce sera bien» ; «Tant que je suis inutile, personne ne peut se servir de moi» ; «Mon ami Ramadan va me casser le bras, comme ça, je ne ferai pas mon service militaire» ; «Je voudrais parler à une fille…» Ces petites phrases lapidaires font partie d’une vidéo d’un peu plus de cinq minutes qui fait le buzz en Egypte depuis cet été : Egyptian Misery. Dans un style poétique, épuré et drôle, un jeune cinéaste, Khaled Khella, dresse le portrait d’une génération urbaine désespérée, qui ne trouve plus sa place dans la société égyptienne. Misère sexuelle ou existentielle, chômage, désir de quitter le pays, ces histoires racontent un quotidien de frustrations dans une société qui s’est refermée sur la jeunesse depuis le coup d’Etat militaire de 2013, écrasant les rêves de changement politique et social issus du printemps arabe. «Tu ne peux rien faire : tu ne peux pas trouver de travail, tu ne peux pas avoir de petite copine et marcher avec elle dans la rue, tu n’as pas le droit de voyager. Peu importe ce que tu veux faire, c’est la misère», s’indigne le réalisateur au regard doux surmonté d’une casquette à l’envers.

Fady el-Sawy, qui travaille avec Khaled Khella, ajoute : «Nous sommes une génération sacrifiée économiquement, sexuellement et politiquement. On doit travailler si dur pour gagner un tout petit peu d’argent et vivre une vie normale.» Vivre une vie normale, c’était aussi le rêve de Gamal. Le jeune homme est confronté à un problème proprement masculin : pour pouvoir se marier, il doit offrir une parure en or à sa future femme. Quand il se rend chez les bijoutiers du vieux Caire islamique, il apprend qu’il lui faudra économiser l’équivalent de 1 000 euros pour quelques dizaines de grammes du précieux métal. Sans emploi fixe, il va repousser son mariage au risque de compromettre sa vie sentimentale. Selon l’agence gouvernementale de statistiques Capmas, le chômage frappe de plein fouet les jeunes Egyptiens : 79 % des chômeurs ont entre 15 et 29 ans. Or cette tranche d’âge représente 60 % de la population du pays. Gamal passe donc le plus clair de son temps au café. Entre deux cigarettes et un thé, l’homme estime qu’en fait, la principale difficulté, c’est le fossé qui sépare les jeunes de leurs aînés : «Ils ne nous attendent pas. On est un poids pour eux.»

Ce sentiment est largement partagé par Mohamed et sa bande de copains. Tous habitent le centre-ville et sont issus de la classe moyenne. Rivés sur Internet, ils apprennent le monde via les réseaux sociaux. Mais au-delà du resserrement récent des autorités autour de la jeunesse, ce sont les traditions qu’ils pointent du doigt. «Ce n’est pas facile d’être moi dans les rues du Caire, affirme l’homme de 22 ans. J’ai les cheveux longs et on me traite de femme. J’ai une petite amie et nous devons nous cacher pour nous voir. La notion de liberté est de plus en plus limitée.»

Assis à ses côtés, tirant sur un narguilé, Georges (1) ne mâche pas ses mots : «Ici en Egypte, je cumule deux handicaps. Je suis chrétien né dans un pays musulman, donc j’appartiens à une minorité religieuse. De plus, je suis gay, donc j’appartiens à une minorité sexuelle…» Depuis cet entretien, Georges est en fuite. Il est recherché par la police pour «débauche» et «atteinte aux bonnes mœurs». Le jeune homme est soupçonné d’avoir déployé un drapeau arc-en-ciel, symbole des homosexuels, le 22 septembre lors d’un concert au Caire du groupe libanais Mashrou’Leila.

Près de 60 personnes ont, depuis, été arrêtées pour le même motif et risquent une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement. «L’homosexualité est une maladie et une honte qui doit être cachée avant d’être traitée. Nous appelons les homosexuels à dissimuler leurs défauts et leurs actes coupables, avant que nous ne parvenions à extirper le diable qui les habite», a déclaré Mahram Mohammed Ahmed, responsable du Conseil suprême pour la régulation des médias, à la suite du concert presque unanimement condamné par la presse égyptienne.

Rentrer dans le rang

Face à ce genre de propos, Mohamed se sent de plus en plus démuni, d’autant que, depuis mai, les autorités ont bloqué l’accès à plus de 400 sites d’information, dont celui de Mada Masr, site égyptien d’actualité plutôt critique vis-à-vis du pouvoir, et d’ONG de défense des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch et Reporters sans frontières. Pour Mohamed et ses amis, s’en prendre ainsi au Web, c’est les contraindre un peu plus à rentrer dans le rang.

Pire encore, selon Fatma, universitaire au Caire et spécialiste des réseaux terroristes, qui ne souhaite pas donner son nom : «Une partie de la jeunesse, désespérée à cause de la répression d’Etat tous azimuts et du manque de perspectives économiques, est de plus en plus attirée par la dérive islamiste.» L’Etat islamique s’enracine depuis novembre 2014 dans une petite partie du Sinaï, dans le nord-est du pays. En trois ans, les combats ont fait des centaines de morts dans les rangs des forces armées, qui ne parviennent toujours pas à réduire cette rébellion. Et ce week-end, le terrorisme a de nouveau frappé le pays : une embuscade contre les forces de sécurité à 135 kilomètres au sud-ouest du Caire a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les policiers et les militaires. Le réservoir de jeunes combattants semble inépuisable.

Les femmes

Le dernier film de Khaled Khella vient d’être récompensé au premier festival du film d’El-Gouna. En attendant des jours meilleurs, le réalisateur écrit un nouveau court métrage. Cette fois-ci, il décrira le malaise des jeunes Egyptiennes. Et dans une ville comme Le Caire, qui vient de se voir décerner la palme de la ville la plus difficile au monde pour les femmes - dans un rapport de la fondation Thomson Reuters -, le cinéaste ne devrait pas manquer d’histoires.

(1) Le prénom a été modifié.

liberation.fr

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Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

Publié le par justin

Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

La visite en Tunisie du président du parlement européen - qui a demandé à la Tunisie l'abolition de l'article 230 du Code pénal par une fameuse résolution ci-après rappelée - est l'occasion pour les humanistes d'agir en vue d'obtenir, sans plus tarder, l'abolition de l'homophobie.

En effet, l'Assemblée des Représentants du Peuple a décidé d'organiser une séance plénière extraordinaire lundi 30 octobre en l'honneur de M. Antonio Tajani en visite officielle en Tunisie dans le cadre des relations entre les deux parlements.

Les militants contre l'homophobie en Tunisie doivent se mobiliser et agir efficacement durant toute la semaine précédant une telle séance en vue de faire aboutir leur cause en imposant au parlement un projet de loi d'abolition ayant des chances d'aboutir.

Projet de loi consensuel anti-homophobie

Rappelons que le parlement de Strasbourg, par sa résolution du 14 septembre 2016, a solennellement appelé la Tunisie à conformer sa législation aux standards internationaux, notamment en abrogeant l'article 230 du Code pénal qui brime injustement les homosexuels, innocents du moindre tort.

Quelle manière plus efficace de le faire sinon que de proposer, à l'occasion de la venue en notre pays du chef de l'assemblée strasbourgeoise, un projet de loi lui garantissant toutes les chances d'être voté par une majorité de députés, disposant en sus de l'appui de notre illustre visiteur?

 
 

Un tel projet de loi existe et il a de fortes chances de ne pas être rejeté au parlement s'il y est présenté. Car il est consensuel et use des armes habituellement employées par les homophobes pour contrer leur opposition, notamment avec la démonstration faite que l'islam n'a jamais été homophobe.

Effectivement, c'est l'argument majeur soulevé par les opposants à l'abolition de la tare homophobe, cet héritage de la colonisation. Aussi, rappeler cette vérité fait disparaître tout obstacle empêchant de toiletter notre Code pénal d'un article honteux au nom duquel on pratique la pire injustice à l'égard d'une partie de la population tunisienne soumise, qui plus est, à cette avanie moyenâgeuse du test anal.

Les militants anti-homophobie seront donc bien inspirés de saisir cette occasion pour défendre dans les médias et soumettre au parlement tunisien, concomitamment avec la visite du président du parlement européen, le projet de loi issu de la société civile qui est bien le seul texte à avoir de fortes chances de rallier une majorité de votes en sa faveur eu égard à son caractère consensuel.

 
 

Laïcisme des militants anti-homophobie

En reproduisant, ci-après, le texte du projet de loi incontournable en la matière, il nous faut signaler que les militants humanistes en Tunisie se sont refusés jusqu'ici à l'endosser pour des considérations laïcistes, invoquant l'état civil prévu par la Constitution et tenant à omettre la mention de la religion.

Or, la constitution évoque aussi la nécessité du respect des valeurs de l'islam qu'on prétend prohibant l'homophobie. Aussi, on ne peut taire la mention de la religion si l'on souhaite vraiment obtenir l'abolition de l'homophobie en terre d'islam.

Il faut le dire : ce qui empêche aujourd'hui la sortie de la nuit homophobe, ce ne sont pas les intégristes religieux, plus que jamais prêts à tout pour rester au pouvoir, préserver leurs chances d'y revenir et faire bonne figure auprès des Occidentaux, leur précieux soutien. C'est le laïcisme de nos militants anti-homophobie qui relève d'un dogmatisme similaire à celui des pires salafistes.

 
 

Au vrai, ils sont des salafistes profanes, car c'est sur eux que comptent les religieux pour justifier leur refus de légaliser l'homosexualité en prétendant qu'elle est contraire aux valeurs islamiques consacrées par la constitution.

Et c'est un argument massue auquel les Occidentaux ne peuvent rien rétorquer, sauf si on leur précise que c'est faux et que l'islam n'a jamais été homophobe. Ainsi retourne-t-on cet argument massue contre les homophobes!

Pourtant, bien que cela ne fasse plus de doute, on se refuse chez les militants laïcistes à user de ce qui serait l'arme fatale pour l'élimination de l'homophobie en Tunisie; militent-ils donc contre l'homophobie ou contre l'islam, religion du pays, ainsi que le constate la Constitution?

C'est bien le moment d'agir afin de libérer la Tunisie de cette loi homophobe qui perpétue non seulement la dictature dans le pays, mais aussi la colonisation. Le moment pour un acte majeur de souveraineté nationale et de reconnaissance des droits et libertés populaires, l'homosexuel étant devenu le symbole du différent, étant le différent absolu.

 
 

Ci-après le texte qui a des chances d'être voté s'il arrive à être repris par dix députés. N'existe-t-il donc pas dix humanistes à l'assemblée pour sauver l'honneur de leur patrie?

En fait, on me répond que les députés attendent pour endosser le projet que la société civile et les premiers concernés le fassent, lançant le débat dans les médias et y soutenant le projet.

Qu'attend alors la société civile pour déclarer, dès le début de cette semaine, la guerre à l'homophobie et le scélérat article 230 du Code pénal ? Si elle s'y décide, on sera bien débarrassé de l'homophobie avant la fin de l'année!

Au surplus, notons à que, d'après des indiscrétions diplomatiques occidentales, Rached Ghannouchi s'est engagé à voter un tel projet s'il arrivait à entrer à l'assemblée, allant jusqu'à pronostiquer que les Tunisiens n'oseront jamais le faire. Osons donc! Détrompons M. Gannouchi en défendant ce projet urbi et orbi. Et on libérera sans plus tarder la Tunisie de l'homophobie coloniale!

PROJET DE LOI
Abolition de l'homophobie en Tunisie

Attendu que l'homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

Attendu que l'orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l'État de droit tunisien et l'islam,

Attendu que l'article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n'est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu'elle protège;

L'ARP décide :

Article unique

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l'article 230 est aboli.

.huffpostmaghreb.com

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Publié le par justin

Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Une étude de l'ONG Proud Lebanon démontre que lors d'un contrôle ou d'une arrestation, l'homosexualité d'un individu est un facteur aggravant pouvant entraîner des sévices corporels et psychiques. Fruit de six mois de recherches et d'entretiens, ce rapport de vingt-six pages était censé être révélé lors de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, célébrée en mai dernier, à Beyrouth. Faisant l'objet de menaces proférées par des groupes conservateurs, les organisateurs avaient alors été conduits à annuler la présentation publique de l'étude.

Aujourd'hui, avec sa publication, l'ONG en charge de la défense des minorités prouve qu'elle ne se laissera plus intimider. La plupart du temps, « les LGBT ne sont pas arrêtés sur base de leur orientation sexuelle, mais quand ils le sont, ceci est un facteur très aggravant », souligne Bertho Makso, directeur de l'association. L'étude fait effectivement état de détentions dégradantes. « Deux hommes étaient en voiture avec une amie. Lors d'un contrôle à un barrage, les forces de sécurité (les responsables de l'étude indiquent que ces forces étaient liées à un parti politique, sans le nommer) ont vérifié leurs téléphones contenant des photos intimes. En prison, ils ont été battus, insultés, ont été présentés aux autres prisonniers comme des pédés. Au final, l'homosexualité était la charge retenue contre eux », explique Cosette Maalouf, psychologue-clinicienne. Dans ce rapport, Shady, un réfugié syrien, raconte son calvaire lors de son passage au poste de police militaire, à Rihaniyé. Le jeune homme a été torturé jusqu'à ce qu'il avoue son homosexualité.

 

Dispositions légales bafouées

Ces incidents révèlent l'absence de base légale sur laquelle reposent ces procédures abusives. Les interrogations et arrestations d'individus sont basées uniquement au regard de leurs manières et de leur apparence physique, sans aucune preuve tangible de « délit sexuel ».
Le Liban a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels. Dans la Déclaration des droits de l'homme et la Constitution libanaise, il est inscrit que « tout homme naît libre et doit jouir des mêmes droits ». Cependant, Beyrouth continue de poursuivre les LGBT en raison de l'article 534 du code pénal, qui établit que « tout acte contre-nature devra être puni d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à un an de détention ». En quête de partenaires internationaux, l'association a tenu à aller jusqu'au bout. « L'étude a été envoyée à Genève, à la Commission internationale contre la torture. Le gouvernement libanais représenté là-bas a nié en bloc toutes les accusations, expliquant que les LGBT n'étaient pas torturés au Liban », s'indigne Bertho Makso.

Pour l'heure, l'ONG souhaite la suspension de la loi criminalisant l'homosexualité et la mise en place d'un mécanisme de rapport de la torture. Enfin, Proud Lebanon s'est également donné pour mission de proposer des solutions pour favoriser le vivre-ensemble, en mettant fin aux phénomènes de rejets, inhérents à la société libanaise.

Parallèlement, le rapport réalisé conjointement avec deux avocats (Andrea Abi Nader et Hasna Abdel Reda) et deux psychologues (Sarah Mishly et Cosette Maalouf) aborde aussi la question de la réhabilitation. « Ces personnes ont besoin d'un suivi sur le court et moyen terme, et nous devons les prendre en charge », explique Mme Maalouf.

 

.lorientlejour.com

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Tanzanie : 12 homosexuels présumés arrêtés

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Tanzanie : 12 homosexuels présumés arrêtés

La police tanzanienne indique qu'elle interroge ces personnes avant de les déférer devant un tribunal. Dans ce pays, l'homosexualité est interdite.

Lazaro Mambosasa, chef de la police de Dar es Salaam, a indiqué que parmi les personnes arrêtées figurent deux Sud-Africains, un Ougandais et neuf Tanzaniens.

Il affirme avoir arrêté ces personnes parce qu'elles étaient en train de promouvoir l'homosexualité.

L'arrestation d'homosexuels présumés n'est pas une première en Tanzanie. En septembre dernier, vingt personnes accusées d'homosexualité, dont douze femmes, ont été arrêtées dans un hôtel de Zanzibar.

En février, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de certains centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida. Ces centres sont accusées de promouvoir l'homosexualité.

Le gouvernement tanzanien a par ailleurs promis d'expulser les étrangers défendant les droits des homosexuels.

Amnesty International, s'inquiète du fait que l'homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d'Afrique et reste passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie.

 

.bbc.com

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