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Articles avec #justice tag

Nîmes : menacé de mort dans son pays, Moussa,un homosexuel guinéen, a failli être expulsé dimanche

Publié le par justin

Nîmes : menacé de mort dans son pays, Moussa,un homosexuel guinéen, a failli être expulsé dimanche

Le jeune Guinéen, menacé de mort dans son pays, est retenu à Nîmes au centre de rétention administrative depuis plus d'un mois.

Après la manifestation de ce jeudi 26 avril , qui avait permis à des militants de plaider la cause de Moussa auprès d'un représentant de la préfecture, c'est un mélange de colère et de tristesse qui régnait dimanche, au même endroit.

 

Il faut dire que dans la nuit de samedi à dimanche, le jeune Guinéen de 28 ans, arrivé en 2015 à Nîmes avec une autorisation de travail, et retenu au centre de rétention administrative depuis plus d'un mois, a failli être embarqué de force vers son pays... où il est menacé de mort !

La honte absolue

Moussa a 28 ans. Il a fui la Guinée Conakry où son compagnon a été brûlé sous ses yeux. Il est arrivé à Nîmes en 2015, muni d’une autorisation de travail. Il y a fait sa vie, a été bénévole à l’association Aides, a été un des animateurs de la Pégoulade 2017. Mais s’il s’est produit sur de nombreuses scènes, il n’a pas de papiers.

 

Et dans la France de 2018, c’est synonyme d’enfermement dans un centre de rétention administrative (celui de Nîmes), avant le renvoi dans son pays d’origine. Jeudi dernier, un rassemblement a eu lieu devant la préfecture pour demander au préfet de lui accorder un titre de séjour.

Parce que Moussa est intégré, et parce qu’il risque la mort dans son pays en raison de sa notoriété et de son homosexualité. La réponse de l’État a été brutale. Moussa a failli être expulsé ce dimanche. "Un geste d’une totale inhumanité", a déploré RESF, lors d’un nouveau rassemblement de soutien. 

“Ils sont venus le chercher dans son lit à 3 heures du matin et l'ont conduit à Marseille, raconte Yves Carel, de RESF. Ils étaient huit et ils lui ont entravé les pieds pour le conduire à l'avion, mais le commandant leur a signifié qu'il n'y avait pas de place à bord. Des passagers se sont aussi manifestés. Et Moussa a été ramené à Nîmes.”

Si les manifestants ont applaudi cet heureux épilogue, ils sont aussi préoccupés. “D'ici samedi et la fin de sa rétention, il peut être expulsé à tout moment ! On va demander à rencontrer le préfet”, souligne Yves Carel. Elodie Attia, de l'association Aides (où Moussa était bénévole) a parlé avec le Guinéen ce dimanche. “Il était choqué et dans un état psychologique préoccupant. Ils ont encore menacé de l'emmener de force ce dimanche. Ce qu'il vit est inhumain”.

.midilibre.fr

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

Publié le par justin

Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

2 jeunes Gardois étaient jugés par le tribunal correctionnel de Nîmes pour violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle des victimes. Le 8 juin 2017, ils ont agressé et frappé un couple d'homosexuels à Pont-Saint-Esprit. L'un d'eux est décédé d'une crise cardiaque, un mois après.

Marc Gibelin n'est plus que l'ombre de lui-même. Il était seul ce mercredi au tribunal correctionnel de Nîmes face à ses agresseurs présumés. 2 jeunes Gardois qui nient le caractère homophobe de l'agression.

Les 2 hommes ont finalement été condamnés à 6 mois de prison ferme pour l'un et 5 mois de prison avec sursis pour l'autre.

 

Agression homophobe ou pas, à Pont-Saint-Esprit, le 8 juin 2017 ?


Il y a près d'un an, avec son mari, Marc a été violemment agressé par une bande de jeunes à Pont-Saint-Esprit à cause selon lui de leur homosexualité. Son mari, traumatisé, est décédé d'une crise cardiaque un mois près les faits.

Les agresseurs, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans reconnaissent les coups portés mais pas le caractère homophobe de l'agression.

Pour le collectif Idaho, mouvement d'aide aux victimes d'actes homophobes, partie civile et qui soutient Marc Gibelin, la justice doit envoyer des signes forts à 15 jours de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie qui aura lieu le 17 mai prochain.

 

francetvinfo.fr

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Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

Publié le par justin

Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

Pour avoir consulté un site web à destination du public homosexuel, un Guyanais de 24 ans a subi un véritable calvaire. Ses trois codétenus se sont acharnés sur lui. C'est l'Est éclair qui révèle l'affaire. 

Condamné en mars dernier pour avoir transporté de la drogue, ce Guyanais de 24 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Troyes en Champagne. Le jeune homme avait servi de "mule".
 

Sévices

Dans son édition du 4 mai 2018, l’Est éclair, révèle le martyre qu'a subi ce Guyanais. Samedi dans l’après-midi ainsi que toute la nuit qui a suivi, il a fait l'objet de sévices particulièrement violentes de la part de ses trois codétenus.

Un site web
Le jeune homme avait eu le tort, à leurs yeux, de consulter sur le téléphone de l’un de ses codétenus un site web à destination d’un public homosexuel. Le codétenu en question s’en est rendu compte car le téléphone s’était coupé, à court de batterie.

Tortures
La découverte a donné lieu à de longues heures de torture pour le jeune homme. "Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples" : la barbarie des bourreaux semble ne pas avoir de limites.

Placés en garde à vue
Les trois codétenus ont filmé la scène et l’ont diffusé sur un réseau social. Le jeune guyanais finira par raconter son calvaire à un surveillant. Il a eu neuf jours d'interruption temporaire de travail.  Les trois codétenus ont été placés en garde à vue. 

 

francetvinfo.fr

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Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Publié le par justin

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

C’est avec dégoût que Jonatan décrit sa fin de soirée, dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’il rentrait chez lui avec son compagnon, le couple a été victime d’une agression homophobe, explique-t-il sur Facebook.

Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Jonatan et son compagnon rentraient chez eux, le couple a été victime d’une agression homophobe au niveau de la Bourse à Bruxelles, relate Jonatan dans un message Facebook

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

«  Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d’adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant  », explique-t-il.

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Le couple a tenté tant bien que mal de raisonner ce groupe d’adolescents. Au moins quatre d’entre eux auraient pris à partie le compagnon de Jonatan, le rouant de coups, tandis qu’un cinquième s’en prenait à Jonatan, explique-t-il.

«  Les vérifications sont en cours  », nous explique Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles quant à savoir si les faits étaient connus de la zone.

sudinfo.be

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

JE NE M'ADAPTERAI PAS
(versão em português abaixo)

Bruxelles, 2h30 du matin, je rentre à pied à la maison avec mon mari, après la chouette soirée Primavera Queer, organisée par Genres d'à Côté à la Maison Arc-en-ciel.
Nous sommes ivres d'alcool et de joie d'être sortis, du printemps.
Emportés par le bonheur, comme si nos corps avaient oublié de "s'adapter" au fait qu'on quittait la rue du Marché au Charbon, et par conséquent un espace où on peut exister comme un couple sans nous poser des questions, nous avons continué à marcher main dans la main jusqu'à la Bourse.
Il fait assez bon malgré la nuit, et tous à Bruxelles ont soif du bon temps, d'être dehors, de vivre la ville. Plusieurs groupes d'adolescents traînent au piétonnier, rigolent, boivent, fument.
Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d'adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant. Ils sont tous maigres et idiots, ayant l'air d'avoir à peine 18 ans.

Clément s'arrête, essaie de dialoguer, j'ai peur, j'ai juste envie de partir avec lui, d'être chez moi. Ils l'entourent, Clément repousse les deux qui s'énervaient le plus, je leur crie dessus qu'ils nous laissent en paix, ils nous haïssent, ils nous n'écoutent pas.

Je prends la main de mon mari en disant "adieu" plusieurs fois aux petits cons, voulant juste qu'on sorte de cette situation, qu'on disparaisse. Ils font semblant de partir, on poursuit notre chemin, quand l'un d'entre eux donne deux coups de poing sur la nuque de Clément par derrière son dos et ils partent tous en courant.

La colère me monte, je me sens impuissant, je me sens faible, je suis envahi par la haine, je suis indigné, je fais une erreur : je leur crie "connards" plusieurs fois, avec toutes mes forces. Ils reviennent en courant, on est pris de surprise, on est deux, ils sont cinq, quatre se mettent lâchement à agresser Clément, deux par derrière et deux par avant, ils lui donnent des coups de poings répétés dans la nuque, il tombe, se relève, les pousse. Pendant toute cette horreur, je me faisais agresser par le cinquième, ne voyant même pas ce que subissait mon amour.

Deux autres garçons interviennent et leur disent d'arrêter. 
Ils partent.

Nous sommes dépenaillés, hagards. Nous reprenons notre chemin. Arrivés à la place Sainte-Catherine, une voix nous appelle : c'est une fille de leur groupe qui a assisté à la scène en restant en retrait. Elle nous ramène des papiers que nous avons perdus dans la bagarre, nous dit qu'elle est mal à l'aise, qu'elle n'est pas d'accord avec les relations comme la nôtre mais qu'elle trouve injuste qu'on se fasse taper pour ça. Clément lui répond que c'est nous qui avons raison, qu'on ne s'intéresse pas à ce qui se passe dans son lit et qu'on aimerait que ce soit réciproque. Je vois les autres de loin qui attendent, j'attrape le bras de Clément et nous partons.

Je me hais de "les avoir provoqués".

Mais je hais surtout la société qui produit ces petits cons.

De tout l'orage psychologique qui me tourmente, je n'arrive à formuler qu'une chose:

Je ne m'adapterai pas à cette société malade, à cette misère morale et spirituelle, où tenir la main de quelqu'un constitue un objet de haine et agression.

Je mourrai si des malheureux comme ceux d'hier m'imposent la mort, mais je mourrai main dans la main avec mon amour.

NÃO VOU ME ADAPTAR

Bruxelas, 2h30 da manhã, volto para casa à pé com meu marido, depois de passar uma noite super agradável no bairro gay.
Estamos embriagados de álcool e alegria pela primavera que começa por aqui.
Levados pela felicidade, como se nossos corpos tivessem esquecido de se "adaptar" ao fato de que saíamos do bairro gay, e, portanto, de um espaço onde podemos existir como um casal sem qualquer preocupação, continuamos a caminhar de mãos dadas até a Bolsa de Valores (coração do centro da cidade).
A temperatura é doce apesar da madrugada, e todos em Bruxelas estão eufóricos pelo bom tempo, por estar do lado de fora, por viver a cidade após um longo inverno.

Vários grupos de adolescentes se encontram em frente à Bolsa e ao longo da avenida, riem, bebem, fumam.
Passamos em frente à Bolsa, cruzamos a avenida e, na calçada, um grupo de adolescentes parado, nos olha, assobia. Continuamos nosso caminho determinados e de mãos dadas, quando cinco garotos desse grupo nos seguem por toda a rua onde tínhamos virado, nos insultando, nos fazendo perguntas escrotas sobre nossa intimidade sexual, nos intimidando. Eles são todos magros e idiotas, aparentando não ter nem mesmo 18 anos.

Clément pára, tenta dialogar, eu receio, só quero ir embora dali com ele, estar em casa. Eles cercam Clément, que empurra os dois mais irritadinhos, eu grito com eles que nos deixem em paz, eles nos odeiam, eles não escutam.

Pego Clément pela mão dizendo "adeus" aos pequenos idiotas, querendo apenas sair dessa situação, desaparecer. Eles fingem ir embora, nós continuamos o nosso caminho, um deles dá dois socos na nuca do Clément pelas costas e todos fogem, voltando para o início da rua.

Continuamos nosso caminho, mas a raiva me sobe a garganta, me sinto impotente, me sinto fraco, sou tomado pelo ódio e, indignado, cometo um erro: Eu grito "idiotas", em francês, várias vezes, com toda a minha força. Eles voltam correndo e nos pegam de surpresa, nós somos dois, eles são cinco, quatro começam a agredir Clement, dois atrás e dois na frente, lhe dão socos na nuca, ele cai, ele se levanta, ele consegue empurra-los. Durante todo esse horror, eu estava sendo atacado pelo quinto, nem vendo o que meu amor estava sofrendo.

Dois outros do grupo vêm até nós e dizem para eles pararem.
Eles vão embora.

Minutos depois, já distantes, uma voz nos chama: uma menina do grupo que nos havia agredido vem nos devolver revistas que Clément tinha deixado cair no meio da confusão. Ela nos diz, "não concordo com relações como a de vocês, mas também não concordo que vocês sejam agredidos por isso", ao que Clément responde, "nessa história toda, somos nós que temos razão, não nos interessa o que vocês fazem na cama e gostaríamos que isso fosse recíproco". Eu avisto os outros na esquina, puxo Clément pelo braço e nós vamos embora.

Eu me odeio por ter "provocado" eles.

Mas eu odeio sobretudo a sociedade que produz esses pequenos idiotas.

De toda a tempestade psicológica que me atormenta até agora, só consigo formular uma coisa:

Eu não me adaptarei a essa sociedade doente, a essa miséria moral e espiritual, onde andar de mão dada com alguém é um motivo de ódio e agressão.

Eu vou morrer se infelizes como os de ontem me impuserem a morte, mas eu vou morrer de mãos dadas com o meu amor.

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Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

Publié le par justin

Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

FAITS DIVERS - Les policiers ont été alertés vendredi 6 avril vers 16h30 par un passant : un corps flottait dans le Canal du Midi, boulevard Matabiau, à proximité de la gare de Toulouse, a-t-on appris de plusieurs sources policières.

Le corps a été sorti de l'eau par les plongeurs des sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne et, selon ces sources, il s'agirait du corps d'un homme d'une quarantaine d'années, travesti en femme.

Les premières constatations avaient lieu en fin d'après-midi sur les lieux pour tenter de déterminer les causes de la mort. 

Source : FRANCE3-REGIONS.FRANCETVINFO.FR

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Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

Publié le par justin

Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

La vidéo du meurtre brutal de Dandara dos Santos a choqué le monde

Cinq des huit hommes arrêtés pour le meurtre brutal d'une femme transgenre au Brésil l'année dernière ont été condamnés à une peine d'emprisonnement de 83 ans.

La vidéo de Dandara dos Santos, 42 ans, un horrible dénigrement et un tir d'un groupe d'hommes ont envoyé des ondes de choc à travers le monde après qu'elle soit devenue virale.

Les hommes ont battu dos Santos à la tête avec leurs mains nues, leurs tongs et leur planche de bois. Les hommes ont essayé de la forcer dans une brouette mais elle ne pouvait pas se lever. Le groupe a fini par la jeter dans une brouette. Ils l'ont emmenée sur un chemin de terre dans la brouette où ils lui ont tiré deux balles dans le visage et l'ont matraquée à mort avec une grosse pierre.

Un tribunal brésilien vient de condamner cinq des accusés. Ils ont été condamnés individuellement mais également inculpés de trois autres crimes. Ils étaient un crime de haine, ne permettant pas à la victime une chance de se défendre et de la cruauté.

Francisco José Monteiro de Oliveira Junior a été condamné à 21 ans pour avoir tiré sur dos Santos.

Jean Victor Silva Oliveira a été sanctionné pendant 16 ans en battant dos Santos avec la planche de bois.

Rafael Alves da Silva Paiva et Francisco Gabriel dos Reis serviront tous les deux 16 ans pour l'avoir bottée et l'avoir frappée avec des tongs respectivement.

L'homme qui a lancé des injures homophobes à dos Santos, Isaías da Silva Camurça, ira en prison pendant 14 ans et demi.

Leur procès a débuté le jeudi 5 avril avec leur condamnation un peu après minuit vendredi (heure du Brésil).

La douleur d'une mère

Francisca Ferreira de Vasconcelos, 75 ans, est la mère de dos Santos. Elle a refusé d'assister au procès parce que ce serait trop blessant pour elle.

«J'ai déjà perdu beaucoup de choses et cela m'a mis sous la peau ce que ces gens sont capables de faire. Ce procès ne changera rien dans ma vie ", a-t- elle déclaré à la BBC .

«J'ai toujours peur, j'ai perdu mon fils à cause des préjugés et j'ai perdu mon petit-fils sur le trottoir ici avec un seul coup de feu, tous dans la même année.

Les meurtres trans au Brésil

Le Brésil est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les personnes transgenres. La communauté trans fait face à la violence et à la discrimination quotidiennes.

Le Brésil a l'  un des taux les plus élevés de violence et de meurtre contre les personnes trans dans le monde . Le taux de meurtres LGBTI dans le pays  a augmenté à plus d'un par jour.

En mars de cette année, 35 personnes trans ont été assassinées selon ANTRA - l'association nationale des travestis et des transexuels.

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Il croit que son petit garçon autiste est gay, il organise son viol

Publié le par justin

Il croit que son petit garçon autiste est gay, il organise son viol

Le père d'un petit garçon autiste a été reconnu coupable par un tribunal d'avoir organiser le viol de l'enfant par sa compagne. Il craignait que la victime ne devienne un homosexuel.

Le procureur lui-même l'admet devant les médias: "Je n'ai jamais rien vu de tel". Un homme a été reconnu coupable devant un tribunal de l'Alabama (Etats-Unis) d'abus sexuel sur son fils de 11 ans. L'accusé soupçonnait son petit garçon d'être "gay". Il a donc demandé à sa compagne âgée de 20 ans de le violer, probablement pour le faire rentrer dans "le droit chemin".

Selon le Ledger-Enquirer, le journal local qui rapporte les faits et ne cite pas le nom du coupable pour protéger l'identité de l'enfant, le père qui recevait temporairement son fils –il est séparé de la mère– l'a surpris le pantalon baissé devant un camarade.

Craignant que le jeune garçon ne soit homosexuel, il a demandé à sa petite amie, une certaine Khadeijah Moore absente à l'audience, d'avoir une relation sexuelle avec son fils. Les actes pervers se sont déroulés sous les yeux du père qui dirigeait les ébats (mais n'y a pas participé) en indiquant à sa complice les gestes à faire. Le procureur admet d'ailleurs que l'accusé n'est pas un pédophile mais qu'"il était surtout inquiet que son garçon soit gay ou le devienne. Il a pensé qu’il pouvait le rendre hétérosexuel".

Le père et sa compagne, recherchée par la police, ont donc été reconnus coupable des faits notamment de "viol" et de "sodomie" (une appellation qui regroupe dans le droit américain les actes sexuels "immoraux" sans lien avec la pénétration anale). Leur peine sera connue au cours de l'été.

Le petit garçon âgé de 13 ans, lui, vit chez sa mère en Géorgie, un Etat frontalier de l'Alabama.

 

 

francesoir.fr

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Russie Le site Gay.ru interdit d'accès depuis lundi

Publié le par justin

Russie Le site Gay.ru interdit d'accès depuis lundi

La Russie censure depuis lundi le portail homosexuel Gay.ru, qui représentait un moyen d'information et de contact pour la communauté LGBT russe depuis plus de 20 ans

Le site Gay.ru n'est plus disponible que de l'étranger depuis lundi soir après une ordonnance d'un tribunal se fondant sur la loi russe contre la "propagande homosexuelle" introduite en 2013.

Le site a été mis sur liste noire par les sites les fournisseurs d'accès.

Le site a été accusé de diffuser des informations sur les "relations sexuelles non conventionelles" ce qui le fait tomber sous le coup de la loi contre la "propagande gay".

Jusqu'à présent, les médias et les réseaux sociaux sur Internet avaient échappé à la censure ou à des sanctions en réservant leur contenu aux personnes majeures. C'était le cas de Gay.ru.

Les raisons de sa censure ne sont pas claires. Le site est mis en demeure de corriger toutes les "violations légales" dans les 24 heures pour pouvoir prétendre être à nouveau autorisé.

Le portail est considéré comme l'un des plus anciens de la communauté LGBT russe. Il a été lancé en septembre 1997 et revendique 3 millions de visiteurs par an.

Dans un communiqué, les responsables de Gay.ru ont annoncé faire appel de l'interdiction qui les frappe et si nécessaire d'en appeler à la Cour européenne des droits de l'homme.

 

 

e-llico.com

 

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Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

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Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

Israel Folau, arrière international australien, est accusé d'avoir tenu des propos ouvertement homophobes.

Isarael Folau, arrière australien aux 62 sélections, est au coeur de la tourmente après avoir tenu des propos ouvertement homophobes. Tout s'est passé sur le réseau social Instagram où le rugbyman a répondu à la question «D'après toi, quels sont les plans de Dieu pour les homosexuels ?», par une phrase sans équivoque, «L'ENFER... A moins qu'ils ne se repentent de leurs pêchés et qu'ils se tournent vers Dieu.»

Fervent croyant, Folau poste fréquemment des versets de la Bible afin de partager sa foi. L'année dernière, il avait pris position contre le mariage pour tous en Australie, déclarant : «J'aime et je respecte les opinions de tous, mais personnellement je suis opposé au mariage gay». Le mariage pour tous a été adopté en Australie en décembre dernier à la suite d'un large vote en sa faveur lors d'un référendum.

.lequipe.fr

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Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

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Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Le patron du Privilège, un bar gay du Vieux-Lille, aurait été été victime de propos homophobes tenus par un chauffeur Uber qui venait chercher un de ses collègues. Derrière ça, il dénonce une montée de l'homophobie spectaculaire.

"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", entame Guillaume Delbarre, patron du Privilège, le célèbre bar gay du Vieux-Lille. Dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il sort de boîte de nuit, il décide d'appeler un Uber pour un de ses collègues, qui rentre chez lui. 

Le chauffeur arrive devant le Privilège pour prendre en charge ledit collègue. "Là, il a commencé par nous demander qui on était. Je me suis dit que ça ne le regardait pas... Puis il m'a demandé si je "faisais l'homme ou la femme ?" J'étais sous le choc, j'ai décidé de partir", raconte Guillaume Delbarre.

Ce matin, il décide de publier son récit sur Facebook et le message devient viral. "D'autres personnes m'ont contacté pour me dire qu'ils avaient eu des remarques homophobes de la part de ce chauffeur également", poursuit le patron du Privilège. Depuis, Uber l'a contacté pour lui proposer "une course gratuite". "Moi je veux simplement des excuses publiques, pas une course", rétorque Guillaume Delbarre.


Une augmentation de l'homophobie


"Ce qui est dramatique, c'est que c'est tellement courant", poursuit le jeune homme. "Ce n'est qu'une petite phrase, mais des comme ça on en entend tous les jours. Tous les jours devant le Privilège j'entends des jeunes dire "On va pas rentrer, c'est un bar de PD", ou je vois des gars qui font semblant de se rouler des pelles devant l'entrée. Je ne comprends pas qu'encore aujourd'hui on puisse se faire marcher dessus comme ça", soupire Guillaume Delbarre. 

Lui qui tient le Privilège depuis 13 ans a constaté une forte augmentation des insultes homophobes depuis le passage de la loi sur le mariage pour les personnes de même sexe. "Les gens se lâchent et avec l'alcool c'est encore pire. Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'on entend quotidiennement. C'est fatiguant", poursuit le patron de bar. 

"L'homophobie est repartie en flèche, de la part de jeunes d'à peine 20 ans. Il faut que ça cesse.

france3-regions.francetvinfo.fr/

 

france3-regions.francetvinfo.fr/

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Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

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Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

Un des auteurs de l’expédition punitive contre trois transgenres dans le XVIIe arrondissement de Paris a été interpellé et placé en garde à vue.

Les réseaux sociaux ont servi une fois de plus de coup d’accélérateur. La diffusion d’une vidéo retraçant une expédition punitive à l’encontre de trois travestis a permis dès le lendemain l’interpellation d’un des auteurs des faits qui se sont produits dans la rue de la Jonquière dans le XVIIe arrondissement de Paris il y a plus de deux mois.

Les images, diffusées mardi, montrent une femme rouée de coups et frappée à l’aide d’un bâton par des inconnus qui revendiquent leur appartenance à une « brigade anti-trav ». La victime était accompagnée de deux travestis pris également pour cible.

Alerté, le maire du XVIIe, Geoffroy Boulard, a condamné à son tour « fermement ces actes inadmissibles et intolérables » sur son compte Twitter, avant d’effectuer un signalement auprès du commissariat.

Les victimes, qui avaient jusqu’ici gardé le silence « par peur des représailles », selon l’amicale des jeunes du Refuge, ont porté plainte ce jeudi matin.

Un rappeur du quartier

« Je me félicite de cette décision et j’invite les personnes victimes de ce type d’agressions à porter plainte », lance l’élu de droite.

Si les lieux ont pu être facilement identifiés, les auteurs sont difficilement reconnaissables. Mais des éléments ont permis de faire avancer rapidement les investigations des enquêteurs. L’auteur de la vidéo postée sur Snapchat a pu être identifié. Il s’agirait d’un rappeur du XVIIe connu sous le nom de Billal.

Le parquet de Paris n’a pas répondu à nos sollicitations. Mais selon nos informations, un des agresseurs a été interpellé et placé en garde à vue.

« Des transgenres ou des travailleurs du sexe se font agresser tous les jours en plein Paris. Mais c’est la première fois que ces scènes sont filmées. Ces images ont permis d’alerter l’opinion publique et les élus sur une réalité méconnue et inacceptable. La France ne peut fermer les yeux sur ce qui se passe sur son territoire »

 

 

.leparisien.fr

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Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay

Publié le par justin

Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay

La victime a été ciblée sur un site gay de rencontres. Trois des quatre auteurs présumés de cet enlèvement avec séquestration, extorsion et plus encore sont derrière les barreaux

L’affaire remonte à septembre dernier. Profitant de l’absence de son épouse pour la nuit, un homme se branche sur un site gay de rencontres pour expérimenter d’autres relations. Le contact est noué avec un internaute invité à venir avec d’autres amis. Lorsque quatre personnes se présentent à son domicile, sur les coups de 3 h 30 du matin, le trentenaire domicilié sur le plateau de Maîche n’est pas surpris. À peine la porte est-elle refermée qu’il comprend que les intentions du quatuor ne sont nullement de batifoler avec lui. Des gifles et des menaces donnent le ton.

 

Le calvaire ne fait que débuter et il va s’étaler sur plusieurs heures, plusieurs kilomètres, le tout ponctué de scènes de violence. Après avoir mis la main sur des consoles de jeux, des appareils hi-tech, de l’argent liquide et une carte bancaire, les visiteurs font sortir leur proie de sa maison. Direction, une agence bancaire de Charquemont où deux retraits sont effectués pour un total de 580 €. Cependant, les malfaiteurs ne sont pas décidés à en rester là. D’autres tentatives de retraits sont effectuées sans succès. Ils redescendent vers le Pays de Montbéliard avant de mettre le cap sur le Territoire de Belfort et la Haute-Saône. Avec quelles intentions ? Toujours est-il qu’en milieu de matinée, la victime est finalement relâchée à proximité près du Mc Donald’s d’Héricourt. Sa voiture, elle, sera retrouvée incendiée à Essert.

Un spécialiste du genre

Ce n’est qu’à 13 h, après avoir fait du stop pour regagner ses pénates que le trentenaire va déposer plainte à la gendarmerie de Maîche. Dans un premier temps, il se garde de donner des détails sur la nature de ses agresseurs et sur le moyen avec lequel il était entré en relation avec l’un d’eux. C’est d’ailleurs sur cette corde que le principal protagoniste entendait jouer. À savoir spéculer sur le silence d’un homme marié peu désireux de dévoiler la face cachée de sa vie privée. En décembre dernier, ce même Montbéliardais de 18 ans avait d’ailleurs été condamné par le tribunal correctionnel de Montbéliard à 15 mois de prison dont 9 avec sursis pour avoir piégé d’autres hommes sur l même registre. Trois extorsions avec arme, déjà. « Un mode opératoire lâche et cynique », avait alors analysé Alexandre Benoist, le substitut du procureur, qui a donc retrouvé le même protagoniste, ce vendredi matin, lors de sa présentation.

 

Grâce à une enquête de la brigade des recherches de la gendarmerie de Montbéliard, menée avec l’efficacité des experts des séries TV (voir encadrés), les trois complices présumés ont pu être identifiés. Ils ont été interpellés mercredi matin et placés en garde à vue. Ils ont tous fini par reconnaître leur implication. Présentés au juge des libertés et de la détention, trois d’entre eux ont été écroués. Il s’agit donc du Montbéliardais précédemment cité, d’un autre habitant de la cité des Princes âgé de 20 ans et d’un Belfortain de 24 ans. Le quatrième larron, également Belfortain et âgé de 21 ans a été placé sous contrôle judiciaire. Tous ont rendez-vous avec le tribunal de Montbéliard, mardi, pour y être jugés en comparution immédiate. Cependant, au regard des peines encourues et des chefs de prévention (enlèvement, séquestration, extorsion et destruction par un moyen dangereux) il est plus que probable qu’un délai sera demandé par les avocats pour préparer la défense de leurs clients.

 

estrepublicain.fr

 

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En Inde, 12 lycéennes soupçonnées d'homosexualité punies par leur école

Publié le par justin

En Inde, 12 lycéennes soupçonnées d'homosexualité punies par leur école

À Calcutta, douze lycéennes ont été contraintes d'écrire une lettre d'excuses pour s'être livrées au "lesbianisme". Leur tort ? Elles se seraient tenu la main dans l'enceinte de l'établissement.

La Kamala Girls Hisgh School, un lycée de Calcutta, à l'est de l'Inde, est depuis une semaine le théâtre d'une polémique qui a depuis largement dépassé le cadre de l'établissement. Réputé pour son enseignement de qualité et son règlement strict, ce lycée pour filles situé au sud de la mégalopole indienne fait en effet depuis une semaine l'objet de nombreux articles de la part de la presse locale pour avoir puni douze étudiantes soupçonnées de s'être livrées au "lesbianisme".
Les faits remontent au vendredi 9 mars. Ce jour-là, les douze écolières sont convoquées par la direction du lycée, qui exige qu'elles confessent par écrit s'être "livrées à des actes homosexuels". Elles se seraient, selon les autorités, "tenues par la main", "serrées dans leurs bras" et "chatouillées sous les jupes".

Selon le site The Quint, les jeunes filles ont été emmenées de force dans le bureau de la directrice de l'école. Celle-ci aurait condamné leur comportement "non civilisé" dans un "langage désobligeant", avant de les obligées à écrire leurs mauvaises actions. L'une des lycéennes, qui a refusé de se plier à la demande de la directrice en l'absence de ses parents, a été transférée dans un autre établissement. Selon le média indien, certaines des lycéennes punies ne savaient même pas ce qu'était l'homosexualité.

"Le lesbianisme est contre notre culture"

Avertis par téléphone par le lycée, les parents des jeunes filles n'ont pas caché leur indignation. "On nous a dit explicitement que nos filles 'souffraient d'homosexualité' et la directrice nous a avoué que les adolescentes ont été obligées d'écrire la lettre", explique un des parents d'élève. "Est-ce que les filles seront maintenant pénalisées pour homosexualité même si elles se tiennent par la main ?", se demande un autre.
Accusée de discrimination, Shikha Sarkar, la directrice intérimaire de la Kamala Girls Hisgh School s'est défendue en rappelant que cet incident constituait une mesure disciplinaire mineure. Elle a aussi déclaré que si les étudiantes avaient été punies, c'était à cause de leur "mauvais comportement" qui avait heurté d'autres élèves. Elle a aussi nié avoir forcé les lycéennes à se confesser par écrit. "Les étudiantes ont tout écrit par elles-mêmes, nous ne leur avons rien imposé, le problème est résolu", a déclaré Shikha Sarkar.

Interrogé au sujet de cette polémique, le ministre de l'Éducation du Bengale occidental Partha Chatterjee a apporté son soutien à l'établissement. "Il est du devoir des autorités scolaires de prendre des mesures appropriées si (les filles) sont reconnues coupables. J'ai demandé à mon département de demander un rapport à l'école." Jugeant que "le lesbianisme est contre notre culture", il a aussi admis que l'école ne peut pas "demander aux élèves d'écrire quoi que ce soit si elles ne sont pas coupables et elle ne peut pas non plus être indulgente si les élèves sont jugées 'indécente' dans leur comportement".

De leur côté, les parents des élèves punies ont déclaré avoir déposé une plainte contre l'école.

 

 

terrafemina.com

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Israël s’apprête à déporter les demandeurs d’asile gays en Ouganda

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Israël s’apprête à déporter les demandeurs d’asile gays en Ouganda

« Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie. »
 
Israël se prépare à déporter les demandeurs d’asile LGBT en Ouganda et au Rwanda, deux pays ayant des antécédents de violence homophobe.

 Selon le Jerusalem Post , l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières ne considère pas les réfugiés LGBT comme une classe protégée, comme les femmes et les enfants, qui sont généralement à l’abri de la déportation. « Les personnes LGBT ne font pas partie des groupes exclus », a déclaré un porte-parole de l’Autorité frontalière. « Chaque cas sera examiné sur ses mérites. »

Le pays a connu un afflux important d’immigrants venus d’Afrique ces dernières années, bien que les critiques affirment qu’ils ne sont pas vraiment des réfugiés mais simplement des migrants économiques. (Israël accepte environ 1% des demandes d’asile, comparé à la plupart des pays d’Europe, qui acceptent environ la moitié de ces demandes.) Le gouvernement a récemment annoncé son intention d’expulser une majorité des 40 000 migrants du Soudan et de l’Érythrée vers d’autres pays. Selon le post, beaucoup seront envoyés au Rwanda et en Ouganda, qui ont tous les deux des antécédents d’abus d’anti-LGBT.

En Ouganda, les relations homosexuelles sont contraires à la loi et «l’homosexualité aggravée» est punissable jusqu’à la prison à vie. La violence brutale contre les personnes LGBT est courante, car les autorités ferment souvent les yeux ou même y participent. Il n’y a pas de loi contre l’homosexualité au Rwanda, mais le harcèlement, l’extorsion et les arrestations arbitraires ne sont pas rares. L’archevêque épiscopal du Rwanda a qualifié l’homosexualité de «génocide moral».

«Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie», a déclaré Shira Kupfer, qui dirige un programme pour les réfugiés LGBT à Haïfa. Kupfer a ajouté que si elle était réfugiée, «je préférerais de loin entrer en prison ici plutôt que d’aller dans un pays où je pourrais finir par mourir».

En 2016, un demandeur d’asile africain a déclaré avoir été violé et battu dans son pays d’origine parce qu’il était gay. Mais malgré une recommandation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le ministère de l’Intérieur a refusé de le reconnaître en tant que réfugié.

Le mois dernier , des représentants du groupe de défense des droits des personnes LGBT, Aguda, ont demandé au ministère de la Justice de protéger les personnes LGBT de l’expulsion si elles devaient affronter le danger dans leur pays d’origine. Mais le ministère a affirmé que le processus existant « fournit une solution appropriée dans les circonstances aux craintes qui ont été soulevées. »

« Notre position est que l’orientation sexuelle n’est pas protégée par la [Convention des Nations Unies sur les réfugiés], et il s’agit d’une expansion injustifiée de la convention », a déclaré un représentant.

Les groupes d’aide indique qu’il est difficile d’estimer le nombre de réfugiés LGBT en Israël, car beaucoup craignent l’exposition même dans le pays, où ils peuvent faire face à des représailles de leurs compatriotes.

 

/sturb.com

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Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Publié le par justin

Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Deux hommes ont été agonis d’injures par une cliente du Carrefour market de Rueil (Hauts-de-Seine), samedi. Et s’offusquent que personne n’ait réagi.

Agoni d’injures et menacé à la caisse d’un supermarché, à Rueil-Malmaison samedi, un couple homosexuel s’apprête à déposer plainte. L’un d’eux, joint par téléphone ce lundi, semble toujours sous le choc des mots entendus. « Nous étions à la caisse du Carrefour market à Rueil, raconte-t-il. Quelqu’un avait quelques articles sur le tapis mais était reparti dans les rayons. Nous avons déposé nos courses et quand cette personne est revenue, elle nous a bousculés en disant des insultes homophobes. Elle a même proféré des menaces de mort en disant aussi qu’on était la honte de la France. »

Selon cet homme de 55 ans, habitant une commune voisine, « personne n’a réagi ». L’agent de sécurité aurait même échangé avec la cliente, une jeune femme qui était alors accompagnée d’une petite fille et qu’il semblait connaître. La caissière aurait regardé ailleurs, tout comme les autres clients alors présents.

« Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression »

Pour vérifier l’attitude de son personnel, Carrefour a ouvert une enquête interne, fait savoir l’agence Havas, chargée de la communication du groupe. Et de préciser : « Nous regrettons l’incident qui s’est déroulé samedi dernier dans l’un de nos magasins. Le client a été reçu dimanche par un membre de la direction du magasin. Nous condamnons très fermement ces faits qui sont contraires aux valeurs de notre entreprise et présentons de nouveau nos excuses au client. »

« Le gérant m’a présenté ses excuses, relate en effet le quinquagénaire injurié. Mais l’enseigne n’y est pour rien. Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression », déplore l’intéressé. Certains élus de la ville ont fait connaître leur indignation sur Twitter. Ce lundi, l’affaire n’était pas signalée au parquet de Nanterre.

https://twitter.com/nicolasredier/status/970578143072448512?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fhauts-de-seine-92%2Frueil-malmaison-un-couple-homo-insulte-au-supermarche-05-03-2018-7592274.php

 

 

leparisien.fr

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Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

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Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

Un escort boy qui «ne supporte plus l’hypocrisie» des ecclésiastiques a dénoncé 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens homosexuels dans un dossier de 1.200 pages, selon un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
 

L’homosexualité de 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens a été révélée par un escort boy dans un dossier de 1.200 pages envoyé au Vatican, relatent les médias citant un communiqué de l’archidiocèse de Naples. 

Le dossier, contenant des discussions WhatsApp et d’autres preuves, a été compilé par Francesco Mangiacapra, qui travaille comme escort boy. Il a déclaré aux médias italiens avoir dénoncé les prêtres car il ne supportait plus leur hypocrisie.

Aucun des prêtres identifiés ne travaillait à Naples, a indiqué le cardinal Cresenzio Sepe dans une déclaration publiée sur le site web diocésain. Mais il a décidé de transmettre le dossier au Vatican car «ceux qui se sont trompés doivent en payer le prix», et qu’il faut les aider à se repentir pour le mal qu’ils ont fait. 

Aucun des 34 prêtres ou des six séminaristes n’a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs, selon M. Mangiacapra, cité dans la déclaration diocésaine.

«Nous parlons de péchés, pas de crimes», a-t-il souligné.

Nous avions publiée cette vidéo en Novembre dernier à propos de cet Escort Boy qui révèlait sur le moment ces pratiques au Vatican. Nous ne pensions pas qu’il irait jusqu’à révéler les noms de ces prêtres.

 

sturb.com/

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Indonésie: une nouvelle loi pourrait criminaliser le sexe entre hommes d’ici avril

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Indonésie: une nouvelle loi pourrait criminaliser le sexe entre hommes d’ici avril

Selon CNN, le parlement indonésien pourrait faire adopter une loi qui criminaliserait les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le sexe hors mariage en avril. La loi et la répression anti-LGBT récemment observée dans le pays coïncident avec les élections des gouverneurs en 2018 et l’élection présidentielle de 2019, alors que les politiciens craignent de plus en plus les très puissants leaders conservateurs islamistes. Même si un homme politique, Ischsan Soelistio, du parti libéral Démocratie party of struggle, affirme que la future loi ne criminalisera pas des relations sexuelles en privé, les événements de ces derniers mois suggèrent le contraire.

Dans l’une des dernières versions de la loi, les « actes obscènes » avec quelqu’un du même genre sont punis d’une amende et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 18 mois. « Si les actes sont publiés sous forme de pornographie », ajoute CNN, « la condamnation peut aller jusqu’à neuf ans. » CNN souligne cependant que l’ébauche de loi actuelle ne définit pas ce qu’est un « acte obscène », ouvrant ainsi la porte à une interprétation qui pourrait entraîner des abus.

Indonésie: une nouvelle loi pourrait criminaliser le sexe entre hommes d’ici avril

Pour le moment, l’homosexualité n’est pas pénalisée en Indonésie et en décembre 2017, la plus haute cour du pays a refusé de le faire. L’homosexualité est juste illégale dans la province d’Aceh. En 2014, des dispositions ont été ajoutées au code pénal d’Aceh pour punir les relations entre hommes et entre femmes de flagellation, de 100 mois de prison ou d’une amende de près de 40 000 euros.

Un couple gay a été flagellé récemment, après avoir été surpris chez eux par des voisins. La police d’Aceh a arrêté il y a quelques semaines douze femmes trans et leur a rasé la tête pour « en faire des hommes ».

La répression anti-LGBT en Indonésie dure depuis près de trois ans. En mai 2017, la police a arrêté 141 hommes dans un sauna gay (photo de une), en les accusant de violer les lois du pays sur la pornographie et de tenir un réseau de prostitution gay — même si les hommes avaient des relations sexuelles en privé.

Pour le dire simplement, l’indonésie a poursuivi des relations sexuelles privées sans avoir de loi qui les criminalise. Quand ce sera le cas, les choses ne pourront qu’empirer.

hornet.com

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PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

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PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

Un Italien victime de l’homophobie des services de l’Etat s’est vu octroyé 100’000 euros de dédommagement par la justice après 17 ans de lutte.

C’est une discrimination stupide qui va coûter très cher à l’Etat. Les Ministères italien de la défense et des transports ont été condamnés hier à payer 100’000 euros de dommages et intérêts à un Sicilien de 35 ans. Danilo Giuffrida se bat depuis 17 ans pour obtenir réparation après s’être vu privé de son permis de conduire parce qu’il est… gay.

PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

La galère de Danilo avait débuté en 2001, quand il avait évoqué son homosexualité devant un médecin de l’armée, lors d’une consultation préalable au service militaire. Une copie du rapport médical avait été envoyé au services des automobiles, qui avait révoqué le permis de conduire tout juste décroché par le jeune homme sous prétexte d’une «pathologie qui pourrait être préjudiciable à la sécurité de la conduite».

Homophobie pure et simple
Après de multiples recours des autorités, l’affaire a fini devant la Cour de cassation de Palerme, qui n’a pas mâché ses mots. Le juge a relevé l’«homophobie pure et simple de la part des pouvoirs publics».

«Ce n’est pas une victoire personnelle d’un individu, mais celle de tous ceux qui, chaque jour, sont forcés de supporter des décisions intolérables, qui offensent leur dignité», a commenté le plaignant, qui vit aujourd’hui au Japon, et son avocat dans un communiqué relayé par l’agence de presse Ansa. Plusieurs cas du même type avaient été signalés, principalement dans le Sud de la péninsule.

http://360.ch

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Le Parlement européen condamne (enfin) les «thérapies» de conversion

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Le Parlement européen condamne (enfin) les «thérapies» de conversion

Pour la première fois depuis sa création, le Parlement européen vient ce jeudi de condamner les «thérapies» de conversion, vous savez ces méthodes ou traitements censés «guérir» les personnes lesbiennes, gays bis ou trans. Le rapport annuel sur les droits fondamentaux dans l'Union européenne, adopté ce matin, appelle de ses vœux les Etats membres à légiférer pour interdire lesdites «thérapies» tout en prenant des mesures pour dépathologiser entièrement le parcours de changement d'état civil des personnes trans.

«Ce rapport est un exemple de la façon dont l'UE peut être à la pointe des combats pour les droits fondamentaux», s'est à ce sujet félicitée dans un communiqué la vice-présidente de l'Intergroupe LGBTI au Parlement européen Sirpa Pietikäinen. Dans ses déclarations l'eurodéputée finnoise rappelle que seuls le Royaume-Uni, Malte et des régions autonomes espagnoles ont à ce jour interdit les «thérapies» de conversion en Europe malgré les condamnations onusiennes. Pas la France.

 

 

.liberation.fr

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Jusqu’à 18 mois de prison avec sursis pour une agression homophobe

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Jusqu’à 18 mois de prison avec sursis pour une agression homophobe

Le tribunal correctionnel de Dinant a condamné jeudi trois individus poursuivis pour avoir porté des coups avec préméditation à un homme en raison de son homosexualité, le 12 octobre 2014 à Ciney. Les prévenus ont respectivement écopé de 18 mois avec sursis, 12 mois avec sursis et 120 heures de travail.

La victime a fait l’objet d’un guet-apens tendu par les trois prévenus, qui lui reprochaient d’avoir envoyé un SMS à un mineur de 16 ans qu’il avait déjà abordé auparavant.

L’un d’eux fêtait ses 18 ans le soir des faits lorsque son petit frère a reçu le message en question. L’une de ses amies, considérée comme coauteur en tant qu’instigatrice, lui a répondu pour fixer un rendez-vous durant lequel il a reçu une pluie de coups. «J’ai lu le message qu’il a envoyé à mon frère et je trouvais cela choquant», a expliqué le prévenu.

Le parquet de Namur avait requis des peines de 18 mois de prison avec sursis probatoire et obligation de suivre des formations sur la gestion de la violence et sur l’acceptation des orientations sexuelles.
 

L’auteur principal des coups, qui faisait défaut, a écopé de 18 mois avec sursis probatoire. L’instigatrice du rendez-vous a été condamnée à 12 mois avec sursis probatoire et le troisième prévenu à une peine de travail de 120 heures.

 

lavenir.net

 

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