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Articles avec #justice tag

LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

Publié le par justin

LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

INTERNATIONAL - C’est ainsi que cinq associations des droits de l’Homme ont fait entendre leurs voix et demandent au gouvernement El Othmani de revoir sa copie en ce qui concerne ces citoyens marocains, et fiers de l’être,  mais dont la sexualité, « différente », est criminalisée par l’article 489 du Code pénal, ainsi que par des pans non négligeables de la société, voire par la majorité des Marocain(e)s toutes classes confondues.

Ces cinq associations, dans un communiqué commun, tout en s’insurgeant contre la criminalisation des LBGT marocains et contre la discrimination dont ils sont l’objet au sein de notre société, prennent pour témoin une vidéo qui en dit long  sur les souffrances subies par ces minorités qui, que l’on veuille ou non, font partie intégrante du tissu social du Maroc. Laquelle vidéo montre la façon humiliante dont des ambulanciers se gaussent d’un homosexuel malade et devant être transféré dans un hôpital pour y recevoir les soins appropriés à son état de santé. Ce qui enfreint, selon lesdites associations, les lois internationales et la déclaration universelle des droits de l’Homme. De même que cela est, de surcroît, tout à fait en flagrant opposé de ce que préconise le préambule de la Constitution marocaine de 2011 qui s’engage « à bannir et combattre toute  discrimination à l’encontre de quiconque en raison du sexe, de couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou culturelle, de la langue, du handicap ou de quelque circonstance que ce soit ».

Les associations demandent également que le personnel médical, ayant humilié le patient, juste parce qu’il semblait efféminé,  soit poursuivi en justice, rappelant que l’éthique, la déontologie et le secret professionnel intiment aux blouses blanches de bannir toute discrimination  entre les patients. Tout en considérant que cette attitude préconçue et bourrée de préjugé est indigne de la profession et porte préjudice aussi bien aux coupables qu’à leur victime présumée homosexuelle. Comme ces activistes demandent que le gouvernement El Othmani abrogent toutes ces lois discriminatoires, particulièrement les articles 483, 489 et 490 du Code pénal marocain.

 

 

actu-gay.com

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Publié le par justin

Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

blogs.mediapart.fr

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SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

Publié le par justin

SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

L'ami suisse d'un touriste thaïlandais arrêté et expulsé pour avoir négocié un rapport sexuel tarifé sur PlanetRomeo conteste les méthodes expéditives de la police municipale zurichoise

La police des moeurs zurichoise ne se contente pas d’arpenter les trottoirs et les bars à filles, elle mène aussi l’enquête sur les sites de drague gay. Comme le rapporte le magazine gay alémanique «Cruiser», la justice cantonale a récemment traité le cas d’un Thaïlandais, K., pris en flagrant délit de travail du sexe clandestin. L’homme avait été repéré grâce à un profil de PlanetRomeo où il proposait des «massages thaïs». Un agent de la police municipale s’est fait passer pour un client et a proposé un rapport dans un hôtel de Zurich contre 300 francs.

En se présentant au rendez-vous, K. a été embarqué. Titulaire d’un visa de tourisme, le jeune homme s’est vu confisquer son argent et expulsé peu après vers la Thaïlande.

INTIMIDATION
L’histoire ne se termine pas là. Un Suisse qui hébergeait K. se retrouve à son tour inquiété par la justice en tant que complice. Celui-ci dénonce les méthode de la police et le climat d’«homophobie» qui y régnerait. Il affirme que K. a subi des intimidations pour qu’il ne prenne pas d’avocat. Surtout, il s’étonne que les enquêteurs aient utilisé une enquête secrète (investigation menée sous une fausse identité) pour coincer son ami thaïlandais. Selon le Code de procédure pénale, ce type de méthode ne doit servir que «pour infiltrer un milieu criminel et élucider des infractions particulièrement graves», notamment dans les réseaux pédophiles. Pour Oliver Demont, auteur d’un livre sur les travailleurs du sexe, «on tire le moineau à coups de canon».

 

 

 

http://360.ch

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

Publié le par justin

Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

Les commerçantes du village vont déposer plainte après avoir été la cible, à de nombreuses reprises, d’insultes homophobes. Le maire les soutient et met en garde les fautifs.

« On ne fait de mal à personne et on n’a pas à leur convenir », lâche, exaspérée, Carole Loiseau, boulangère à Guimps. Depuis trois mois, avec son épouse, elle est victime de médisances dans son village et aux alentours. Elle estime que les propos tenus dans son dos atteignent sa vie privée et nuisent également à sa vie professionnelle

 

 

.sudouest.fr

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Publié le par justin

Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

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Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

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Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Jaimie Deblieck, le gagnant du concours de Mister Gay Belgium 2017, a été attaqué par des inconnus la nuit dernière alors qu’il sortait avec des amis à Roulers

Jaimie Deblieck, vainqueur du concours Mister Gay Belgium l’année dernière, a été frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un inconnu, alors qu’il était de sortie à Roulers, sa ville natale. Hospitalisé le temps d’un contrôle, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer chez lui.

Dès son retour, il a publié une photo sur les réseaux sociaux en y ajoutant un commentaire faisant référence à son agression : « M’attaquer par derrière est une chose, mais me qualifier de « Putain de PD » en est une autre, et tu vas le regretter. Je ne vais pas laisser passer ça, lâche », a-t-il écrit.

https://www.facebook.com/jaimiedeblieck/posts/1541746799228409

Le jeune homme a porté plainte auprès de la police.

 

 

sudinfo.be

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Des agressions homophobes en centre-ville de Dieppe

Publié le par justin

Des agressions homophobes en centre-ville de Dieppe
Fait divers. Deux individus ont commis des agressions ouvertement homophobes, samedi soir en plein centre-ville. Des victimes ont accepté de témoigner, en soulignant le caractère exceptionnel des faits.
 
C’est une publicité dont il se serait bien passé. Quand il est interrogé par la presse, d’habitude, c’est pour parler de culture, de cinéma, de rêve et de paillettes... Mais plusieurs raisons l’ont mené à vouloir parler publiquement du drame qui s’est joué dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 h 30, place du Puits-Salé.

Nicolas Bellenchombre, bien connu à Dieppe pour être le président de l’association Ciné Deep et le directeur artistique du festival du film canadien, rentrait du casino, avec son compagnon Alexis. « On chantait. Rue du 19-Août-1942, on a dépassé deux hommes qui fumaient. Une fois passés, ils nous ont interpellés et envoyé des projectiles, des briquets ». Nicolas et Alexis continuent à avancer sans se retourner ni répondre aux provocations. Mais les deux hommes les rattrapent et les prennent à parti : « Pourquoi vous nous regardez ? C’est quoi ce parapluie de pédé ? » Avant que Nicolas et Alexis se rendent compte de quoi que ce soit, les coups pleuvent : « Alexis a pris un coup de poing et a réussi à se sauver en courant, reprend Nicolas Bellenchombre. Et ils ont dit : On se met sur la grosse tarlouze. Alors, je leur ai proposé de prendre mon argent, mon téléphone, mon sac. Ils ont répondu : C’est pas ça qu’on veut, c’est ta gueule. Ils m’ont frappé au visage, je suis tombé, ils ont continué à me frapper aux jambes et à la tête. Mes oreilles bourdonnaient et un voile blanc est passé devant mes yeux, mais j’ai réussi à me relever. Quand ils ont vu qu’Alexis, un peu plus loin, appelait à l’aide et téléphonait aux secours, ils sont partis en courant. Juste après avoir écrasé mon téléphone, par terre, d’un coup de talon. »

À l’arrivée de la police, les pompiers sont alertés : ils emmènent Nicolas, en sang et très choqué, aux urgences. Souffrant de multiples traumatismes crâniens et d’un épanchement de liquide céphalorachidien, il y restera jusqu’au lendemain soir. Alexis, lui, embarque à bord de la voiture de police, qui va tourner en ville à la recherche des agresseurs. En vain.

« Ils auraient pu me tuer »

Si Alexis a pu porter plainte dès le lendemain au commissariat, Nicolas, lui, doit rester immobile, chez lui, pendant six semaines : « Des policiers viendront chez moi prendre ma plainte. » Et il redoute déjà de ressortir, surtout le soir : « Alexis est angoissé, il regarde derrière lui sans cesse quand il est dans la rue. On est hypertraumatisés : ce qui nous est arrivé est inattendu, totalement gratuit et extrêmement violent. Ils auraient pu me tuer. »

Pourtant, quelques jours à peine après l’agression, le visage et le corps encore tuméfiés et endoloris, en proie à de sérieuses céphalées, Nicolas veut passer un message. Un message important qui justifie en grande partie son envie de parler : « Je ne veux pas en rester là car ça doit servir d’exemple pour l’avenir : je veux que ces deux hommes soient retrouvés et jugés. Dieppe n’a jamais été et n’est pas une ville homophobe. Il s’agit, surtout, de ne pas faire d’amalgame : ça peut arriver n’importe où, Dieppe n’est pas une ville où ça craint. Mais de la misère humaine et de la connerie, on en trouve partout. » Autre précision qui peut avoir son importance : « Mes agresseurs étaient Français et bien blancs, ce n’étaient pas des migrants ! »

Le caractère homophobe ne fait aucun doute, puisqu’un autre Dieppois, qui lui souhaite garder l’anonymat, témoigne à son tour : « C’était vers minuit, le même soir. Je rentrais chez moi, accompagné. Quatre hommes se sont mis à nous insulter de « pédé » et « fils de pute », en nous suivant vers l’église Saint-Rémy. Mon ami est rentré dans un bar mais je n’ai pas entendu qu’il m’appelait et j’ai continué à marcher. Alors l’un des hommes m’a roué de coups, y compris quand j’étais à terre, pendant qu’un autre regardait et que les deux derniers se tenaient plus loin. Ça s’est arrêté quand des clients du bar sont ressortis. Je suis allé direct à l’hôpital. » Il assure ne jamais avoir subi de près ou de loin de telles agressions auparavant à Dieppe « où je suis né et où j’ai toujours vécu. Et je ne changerai pas ma façon de vivre et de sortir ».

Nicolas Bellenchombre va lui aussi se soigner et reprendre une vie aussi normale que possible. À Dieppe, cette ville qu’il aime, où il s’est installé et où une foule innombrable lui a témoigné, par mille biais, son soutien. Parmi ces attentions, celle du maire Nicolas Langlois : « J’ai eu Nicolas au téléphone. Ce qui s’est passé est intolérable et ne doit pas se reproduire. J’ai ensuite échangé avec le commissaire pour faire le point, lui faire part de mon opinion et lui demander de me tenir informé des suites. »

Des faits « complètement isolés »

La police dieppoise s’est saisie de l’affaire et mène l’enquête.
De mémoire de Dieppois, une seule autre agression explicitement homophobe a eu lieu dans la cité d’Ango. C’était aussi un samedi soir, en juillet 2010 : trois jeunes interpellent un couple d’hommes à proximité du pont Colbert, avec des propos clairement homophobes, avant de rouer de coups l’un d’entre eux, tandis que le second fuit pour prévenir les secours. La victime, un cinéaste parisien, ressort des urgences douze heures plus tard, avec une trentaine de points de suture. Et la ferme intention de revenir à Dieppe voir ses amis, malgré tout.
« Ça ne colle pas 
avec Dieppe
 »
Quelques jours plus tard, les policiers appréhendaient les auteurs des faits, trois individus, âgés de 17 et 18 ans, avant leur passage devant la justice, l’année suivante.Une source policière confirme que ce sont là les seuls faits qualifiés d’homophobie qui se soient produits à Dieppe : « Les faits de samedi soir sont complètement isolés. Ils sont curieux et ne collent pas du tout à ce qui se passe à Dieppe en général. Nous ne recevons pas même de main courante pour des problèmes d’homophobie et nous n’avions aucun signe avant-coureur » pour les derniers faits survenus samedi soir. Des faits qui sont confirmés mais pas commentés, une enquête étant en cours. Au commissariat, on confirme également, néanmoins, qu’une « autre agression, moins grave, a eu lieu le même soir non loin de là, sûrement perpétrée par les mêmes auteurs ».
Dernière confirmation : le commissaire de police dieppois a été en contact avec le maire Nicolas Langlois et le député Sébastien Jumel au sujet de l’agression de samedi soir : « C’est le procédé normal en cas d’infraction et de trouble à l’ordre public 
 
 
.paris-normandie.fr

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L'ONU met en garde l'Indonésie contre la répression anti-LGBT

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L'ONU met en garde l'Indonésie contre la répression anti-LGBT

Le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a mis en garde l'Indonésie mercredi contre la montée de l'intolérance à l'égard de la communauté LGBT, à la suite de récentes arrestations dans l'archipel d'Asie du Sud-Est.

Depuis quelque temps, des ministres, des conservateurs et des groupes islamistes se livrent publiquement à des propos homophobes, tandis que la police indonésienne a fréquemment recours aux strictes lois anti-pornographie pour réprimer des membres de la communauté LGBT.

« Le discours haineux contre cette communauté, qui est semble-t-il utilisé cyniquement à des fins politiques, ne va qu'aggraver ses souffrances et créer des divisions inutiles », a déclaré Zeid Ra'ad Al Hussein lors d'une conférence de presse à Jakarta, à l'issue d'une visite de trois jours.

Depuis la chute du régime dictatorial de Suharto en 1998, l'Indonésie est devenue l'un des pays les plus progressistes de la région, a observé le haut commissaire de l'ONU.

« Depuis 1998, l'Indonésie a réussi une transition vers la démocratie et l'a associée à une importante croissance économique. À un moment où elle consolide ses avancées démocratiques, nous recommandons avec insistance aux Indonésiens d'aller de l'avant - et non pas en arrière - en matière de droits humains », a souligné Zeid Ra'ad Al Hussein.

Ses déclarations interviennent sur fond de répression visant la petite communauté LGBT dans le pays musulman le plus peuplé au monde, alors que les organisations de défense des droits de l'homme ne cessent de dénoncer les abus.

Les relations homosexuelles sont légales en Indonésie, à l'exception de la province d'Aceh, la seule du pays à appliquer la loi islamique (charia).

La police y a récemment interpellé des femmes transgenres, leur a coupé les cheveux de force et les a contraintes à mettre des habits d'hommes.

Par ailleurs, le Parlement indonésien examine actuellement un amendement au Code pénal qui rendrait illégales les relations homosexuelles ainsi que l'adultère.

afp

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Marseille : la Manif pour tous attaque la subvention de la Ville pour l'Europride

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Marseille : la Manif pour tous attaque la subvention de la Ville pour l'Europride
La Manif pour tous, collectif d'associations très à droite né de l'opposition à la loi sur le mariage homosexuel, a contesté jeudi, devant la justice administrative, une subvention allouée en mars 2013 par la ville de Marseille à une association gay et lesbienne pour organiser l'Europride. L'antenne Paca de La Manif pour tous demandait au tribunal de Toulon d'annuler les 100 000 euros votés à l'époque par la municipalité marseillaise et d'ordonner le remboursement des sommes versées, a précisé l'avocat du mouvement, André Bonnet. Le tribunal doit rendre sa décision sous quinzaine, a ajouté Me Bonnet, qui indique que le rapporteur public a conclu au rejet au fond de l'ensemble de la requête. "On verra ce que dira le tribunal mais je pense qu'on ira en appel", a indiqué l'avocat.
 
Sur le fond, la Manif pour tous soutient que l'attribution d'une telle subvention "échappe à la compétence communale", selon Me Bonnet, qui explique dans ses conclusions que "la commune ne pouvait légalement s'engager dans un débat politique national, étant rappelé que l'un des objectifs principaux annoncés de la manifestation était l'obtention du mariage homosexuel et que la loi n'avait alors pas encore été adoptée".
 
La subvention allouée par la Ville avait été attribuée à l'association Lesbian & Gay Parade Marseille, chargée d'organiser du 10 au 20 juillet 2013 l'Europride, qui devait réunir plusieurs centaines de milliers de participants. Au final, la manifestation s'était soldée par un bilan calamiteux : nombreux couacs d'organisation, concerts annulés, et surtout, une fréquentation très en deçà des chiffres annoncés. À l'époque, par ailleurs, sur fond de rivalités entre plus associations LGBT marseillais, d'anciens cadres de la Lesbian en Gay Parade avait dénoncé la "main mise "sur l'événement de Sébastien Chenu.
 
Un adhérent UMP alors proche de Jean-Claude Gaudin et de Jean-François Copé, et dont la boîte de com, SC Conseils, avait facturé ses services 7 000 € pour avoir, entre autres, "apporté des témoignages sur le site internet de l'Europride" et obtenu "le parrainage de Laurent Kerusoré, acteur de Plus belle la vie", s'était expliqué Sébastien Chenu dans le Nouvel Observateur. "Le message (de la Ville, NDLR) était on ne peut plus clair. Si nous souhaitions une subvention, elle passait par un contrat avec le prestataire de leur choix, dans ce cas précis SC Conseils, la boîte de com' de Sébastien Chenu", avait confié en "off" un ancien responsable de la manifestation, alimentant des soupçons de favoritisme jamais étayés. "L'ensemble de cette opération a été réalisée dans un strict respect du cadre légal et réglementaire" a toujours martelé Sebastien Chenu. Il est aujourd'hui député du Nord sous les couleurs du Front national.
 
 
laprovence.com avec AFP

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Les Bermudes ont annulé leur loi sur le mariage gay, une première mondiale

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Les Bermudes ont annulé leur loi sur le mariage gay, une première mondiale

L'archipel des Bermudes est devenu le premier pays au monde à revenir sur sa législation sur le mariage pour tous. Officiellement un territoire d'outre-mer britannique, les Bermudes ont autorisé les couples de même sexe à se marier depuis mai 207. Mais à la suite d'un récent référendum, une loi annulant la mesure a été instaurée, rendant à nouveau illégale l'union maritale pour les couples homosexuels.

C'est un coup dur pour les défenseurs des droits LGBT aux Bermudes : alors qu'ils pensaient le mariage pour tous acquis, ce nouveau droit leur a été de nouveau enlevé, à peine 9 mois après sa mise en place. Les critiques parlent d'un « retour en arrière sans précédent en matière de droits humains ».

Pourtant, le Sénat des Bermudes a fait voter la nouvelle législation avec une confortable majorité, en décembre dernier. Et au sein du paradis fiscal, une majorité de la population a refusé le mariage homosexuel, au cours d'un référendum.

Il faut dire que dans le très conservateur archipel caribéen, qui appartient officiellement au Royaume-Uni mais qui est doté de son propre parlement bicaméral, il est parfois difficile de concilier les vues politiques d'une partie de la population, avec le respect des législations de la Cour Européenne, qui obligent les États à reconnaître l'union des couples de même sexe (les Bermudes constituent un PTOM, un pays et territoire d'outre-mer de l'Union Européenne)

Selon le Ministre des affaires domestiques Walton Brown, la nouvelle législation doit justement relever le défi de respecter la volonté de la population de ce petit ensemble d'îles, tout en assurant le respect et la protection des couples homosexuels : « Cette nouvelle loi a pour ambition de trouver le juste équilibre entre deux groupes actuellement irréconciliables aux Bermudes, en réaffirmant que le mariage doit impérativement être entre un homme et une femme, tout en reconnaissant et en protégeant dans le même temps les droits des couples de même sexe », a-t-il indiqué.

Concrètement, cela signifie que les couples homosexuels devront se limiter aux « partenariats domestiques »,  l'équivalent du Pacs... ce qui, évidemment, n'est pas du tout du goût des groupes de défense des droits LGBT, qui dénoncent la mise en place d'une sorte de statut de seconde classe. Ils fustigent également le caractère sans précédent de cette juridiction, qui retire aux couples gays un droit important qui leur avait été accordé.

En guise de compensation, les droits des couples unis par des partenariats domestiques seront élargis : par exemple, un partenaire aura le droit de prendre une décision médicale pour son conjoint.

Au total, une demi-douzaine de mariages de couples de même sexe ont eu lieu aux Bermudes depuis la légalisation de ces unions, en mai 2017, jusqu'à l'interdiction. Les couples homosexuels s'étant mariés au cours de ce laps de temps verront leurs unions maintenues, et pourront exceptionnellement conserver leur statut marital.

demotivateur.fr

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Accusations de viol La marque de sous-vêtements Andrew Christian rompt son contrat publcitaire avec Topher DiMaggio

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Accusations de viol La marque de sous-vêtements Andrew Christian rompt son contrat publcitaire avec Topher DiMaggio

L'acteur X gay Topher DiMaggio perd son contrat de publicité avec la marque de sous-vêtements américaine Andrew Christian après plusieurs accusations d'agression sexuelle. La marque, très populaire dans la communauté gay ne veut plus faire de publicité avec la pornstar.

L'acteur porno Topher DiMaggio a été une figure commerciale importante pour Andrew Christian ces dernières années.

Mais le fabricant américain de sous-vêtements et de maillots de bain a réagi aux accusations contre l'acteur porno en mettant fin à leur collaboration.

Jusqu'à nouvel ordre, Andrew Christian renonce à travailler avec le controversé acteur X de 32 ans, a déclaré la compagnie basée à Hollywood dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Andrew Christian ne tolère pas plus les abus sexuels que toute autre forme d'abus ou de maltraitance envers les membres de notre communauté", peut-on lire sur la page Facebook d'Andrew Christian.

"Nous prenons les acussations des victimes très au sérieux, donc Topher est suspendu et nous observons l'évolution de l'affaire", poursuit l'entreprise qui précise vouloir assurer un "environnement sûr et accueillant pour notre famille LGBTQ".

Au total, cinq hommes ont accusé publiquement d'agressions sexuelles DiMaggio au cours des deux dernières semaines.

L'acteur porno Tegan Zayne tout d'abord, puis, eu de temps après, deux hommes qui ne travaillaient pas dans l'industrie du porno et qui souhaitaient garder l'anonymat.

Enfin, il y a seulement quelques jours, deux autres hommes, dont un éminent humoriste de YouTube, ont rapporté des rapports non consentants et agressifs avec la star du porno.

Andrew Christian a été fondée en 2001. L'entreprise s'était engagée politiquement en 2008, peu avant l'élection présidentielle en soutenant Barack Obama. Une partie de ses revenus a été reversée à la campagne électorale du candidat démocrate.  

e-llico.com

 

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La police met fin à un mariage entre un Français et un Cambodgien

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La police met fin à un mariage entre un Français et un Cambodgien

La police de l’immigration a interdit samedi 3 février un mariage organisé à Kratie entre un Cambodgien de 23 ans et un Français de 36 ans. Un porte-parole de la police a indiqué que ce mariage a été interdit car l’union entre personnes du même sexe n’est pas reconnue au Cambodge. 

Le couple n’avait pas demandé d’autorisation pour organiser le mariage. Selon la police, les deux hommes ont été convoqués pour être questionnés et recevoir une séance d’éducation aux lois cambodgiennes.

Si le mariage LGBT n’est pas reconnu au Cambodge, plusieurs personnalités politiques ont pris position en faveur de sa légalisation. En février 2004, le roi Sihanouk avait notamment déclaré qu’en tant que “démocratie libérale”, le Cambodge devait permettre “le mariage entre un homme et homme, ou entre une femme et une femme”. 

Selon le Centre cambodgien pour les droits de l’homme, les membres de la communauté LGBT au Cambodge sont souvent victimes de menaces, mauvais traitements, isolation et discrimination, surtout dans les zones rurales. 

 

lepetitjournal.com

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L’INDONÉSIE CLASSE L’HOMOSEXUALITÉ COMME MALADIE MENTALE

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L’INDONÉSIE CLASSE L’HOMOSEXUALITÉ COMME MALADIE MENTALE

Alors qu’un projet de loi visant à criminaliser le sexe homosexuel est introduit au parlement du pays, l’Indonésie a décidé de classer l’homosexualité au rang des « maladies mentales ».

Le ministère de la Santé du pays a annoncé vendredi qu’il était sur le point de publier un guide médical basé sur deux rapports réalisés ces deux dernières années, l’un par l’Association des psychiatres d’Indonésie et le second émanant du ministère lui-même.

« Les gays et les bisexuels sont exposés à des problèmes émotionnels tels que la dépression due à des crises d’identité alors que les transsexuels sont susceptibles de souffrir de maladies mentales », lit-on dans le premier tandis que le second affirme que « l’homosexualité est contraire à l’éthique du pays ».

Actuellement, l’homosexualité est légale en Indonésie, à l’exception de la province d’Aceh, où la charia est appliquée. Mais si le nouveau projet de loi est adopté au parlement du pays, les relations homosexuelles pourraient devenir illégales dans tout le pays.

La loi pourrait être votée dans les deux prochaines semaines. Le projet de loi, qui a le soutien des 10 principaux partis politiques du pays, rendrait les rapports homosexuels passibles de cinq ans de prison.

http://24gay.fr

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Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

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Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

Un couple homosexuel sud-africain a été victime d'insultes et d'humiliation homophobes de la part de deux policiers. La scène a été filmée et diffusée sur internet dans une vidéo devenue virale, ruinant la vie des deux victimes

Deux agents de police ont intimidé, insulté et humilé deux hommes qu'ils ont surpris alors qu'ils avaient une relation sexuelle dans une voiture à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud.

Une vidéo de la scène est apparue sur les réseaux sociaux dans laquelle on voit les deux hommes, affligés et effrayés, essayant de couvrir leurs parties génitales mais s'en voyant interdits par leurs agresseurs.

Assis dans leur véhicule, complètement exposés, ils sont l'objet des insultes et des injures des policiers.

Un des officiers demande même à son collègue de prendre des photos du couple, avant de leur crier dessus alors qu'ils tentent une fois de plus de se couvrir.

Le couple s'excuse désespérément, mais l'un des agresseurs leur dit: "C'est une honte de ce que vous faites. Les hommes ne sont pas censés faire cela".

L'un des policiers plaisante alors sur l'arrestation du couple, avant de leur dire finalement de s'habiller et de s'en aller.

Thabiso Mogapi, président d'Action for Social Justice International, a déclaré que son organisation avait identifié le couple et les soutenait avec une aide psychologique et juridique.
"Ils ne s'en sortent pas du tout", a-t-il dit. L'un des deux hommes est un enseignant et il se fait maintenant moquer par ses propres élèves et ses collègues".

La famille de l'autre l'a renié. Ils ne savaient pas qu'il était gay. 
Il a déclaré que les hommes qui avaient filmé la vidéo et l'avaient mise en ligne sur les réseaux sociaux avaient "ruiné et détruit" la vie des deux victimes.

Le Réseau gay et lesbien de Pietermaritzburg a déclaré que la vidéo était "méprisable" et "bouleversante".
"Nous voulons aller plus loin et nous essayons de mettre la main sur le couple afin que nous puissions les aider à faire des déclarations s'ils veulent faire ouvrir une enquête", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la police d'Alexandra a déclaré qu'elle essayait de déterminer qui étaient les officiers présumés responsable de la vidéo.
Elle a précisé que si le couple ne se présentait pas et n'engageait pas de poursuites contre les hommes qui les ont maltraités, il serait difficile d'enquêter. "La police est formée pour ne pas discriminer. C'est contre la loi", a-t-elle a ajouté.

Il est cependant probable que le couple ne décidera pas d'engager des poursuites car la plupart du temps les victimes ont peur d'être identifiées et abusées à plus grande échelle encore.

 

 

e-llico.com

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Polémique au Ghana après des tests d'homosexualité

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Polémique au Ghana après des tests d'homosexualité

Amnesty International dénonce la décision des autorités ghanéennes d'avoir fait passer des tests médicaux à deux étudiants accusés d'avoir eu des rapports sexuels entre eux.

Les tests se sont traduits par "la torture et la dégradation de leur dignité humaine", a protesté l'organisation de défense des droits de l'homme.

Le fait de soumettre les deux étudiants à ce genre de test est une violation de la constitution ghanéenne, a dit à la BBC le porte-parole d'Amnesty International au Ghana, Robert Amoafo.

Les deux étudiants âgés de 18 et 23 ans auraient été surpris en train d'avoir des rapports sexuels, dans une chambre d'étudiants d'une université de Takoradi, une ville située dans l'ouest du Ghana.

Une porte-parole de la police, Olivia Adiku, a confirmé à la BBC que des tests médicaux avaient été effectués sur les organes génitaux des deux étudiants, dans le cadre d'une enquête sur l'incident.

L'homosexualité est une pratique illégale au Ghana.

Des chefs religieux et des hommes politiques, dont l'actuel président du parlement, s'opposent à sa légalisation.

 

 

.bbc.com

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La bisexualité de Nordahl Lelandais, un axe d’enquête pour la justice

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La bisexualité de Nordahl Lelandais, un axe d’enquête pour la justice

Mis en examen pour meurtre dans deux affaires, Nordahl Lelandais fait l’objet de vérifications dans quinze dossiers différents. L’homme de 34 ans fréquentait des sites de rencontres homosexuelles, ce qui intéresse la justice.

C’est sans doute la part la plus mystérieuse du profil de Nordahl Lelandais que les gendarmes sont en train d’examiner. Ils ont découvert, au fil de leurs investigations sur le meurtre et la disparition de la petite Maëlys, 9 ans, à Pont-de-Beauvoisin (Isère), et sur l’assassinat du caporal Arthur Noyer, 23 ans, à Chambéry (Savoie) en avril 2017, qu’il avait une fréquentation très assidue de sites de rencontres homosexuelles.

Un travail de titan pour les enquêteurs car il faut retrouver des listes interminables de contacts et des échanges de messages sur des forums. Les gendarmes veulent savoir notamment si ces rencontres auraient pu déboucher sur des rendez-vous.

L’objectif est clair : il s’agit d’identifier des partenaires éventuels de l’ex-maître-chien pour mieux cerner son profil et son comportement avec ces hommes. L’enquête doit établir si, parmi ces contacts, il n’y a pas aussi des personnes portées disparues depuis. Un travail de longue haleine.

Car la bisexualité de Nordahl est un tabou cadenassé qu’il n’aurait jamais avoué à ses proches. S’il a bien eu des aventures féminines, et dès son plus jeune âge comme avec Delphine qui le décrit comme « un garçon doux » et « gentil », « incapable de faire du mal », il a aussi approché des hommes plus tardivement pour des relations souvent furtives. Toute l’enquête technique sur les supports informatiques doit retracer la vie intime de l’ex-maître-chien.

Un homme affirme avoir été abordé par lui en boîte de nuit

Un élément troublant est venu récemment alimenter cet axe d’enquête. Un homme s’est présenté dans une brigade de gendarmerie en région parisienne, assurant avoir reconnu Nordahl Lelandais comme étant l’inconnu qui l’avait abordé dans un établissement de nuit à Chambéry. Il a décliné ses avances à plusieurs reprises avant de partir. Mais le même homme a eu la surprise de découvrir que celui qu’il désigne bien comme Nordahl Lelandais l’avait suivi en voiture pour le relancer sur une aire d’autoroute de la région où il s’était arrêté. Une aire d’autoroute identifiée comme celle du Guiers sur l’A 43, connue pour être un lieu de rendez-vous sur des forums spécialisés. Elle se trouve aussi à proximité immédiate de la sortie de l’autoroute pour rejoindre Domessin, où vivait Nordahl Lelandais.

Ce scénario s’apparente au mode opératoire présumé de la disparition du caporal Noyer, sans doute pris en stop par son assassin à la sortie de la boîte de nuit en avril dernier.

 

 

leparisien.fr

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JeremstarGate : ouverture d'une enquête préliminaire après le dépôt de quatre plaintes à Nîmes

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JeremstarGate : ouverture d'une enquête préliminaire après le dépôt de quatre plaintes à Nîmes

Nouveau tournant dans le JeremstarGate. Selon les informations de Closer, une enquête préliminaire a été ouverte à Nîmes après le dépôt de quatre plaintes. 

Les ennuis ont débuté il y a plus de deux semaines pour le blogueur Jeremstar, et cela ne semble être que le début. En effet, depuis les révélations d'Aqababe, le chroniqueur des Terriens du Dimanche, suspendu depuis le début de l'affaire, est pris dans une tempête médiatique, qui est entrain de se transformer en tempête judiciaire. Selon les informations de Closer, une enquête préliminaire a été ouverte à Nîmes suite au dépôt de quatre plaintes.

Dans les prochains jours, JeremstarPascal Cardonna, alias Babybel, visé par une plainte pour viol sur mineur, et deux de ses victimes présumées, Annoir et Jason, vont être entendus par les forces de l'ordre. Dans le cas du blogueur, les enquêteurs vont déterminer s'il a été "complice" de son ancien ami, dont il s'est récemment désolidarisé. A-t-il participé à l'organisation de soirées dans la résidence de Nîmes de "Babybel" où se seraient déroulés les viols sur mineur ?  Ils sont encore tous les deux présumés innocents et ont eux aussi porté plainte. Jeremstar pour "dénonciation calomnieuse et diffamation" nous confirme son avocate.

"Le #CardonnaGate existe"

Jeremstar est sorti du silence deux fois, par le biais de communiqués publiés dans les réseaux sociaux. La seconde fois, le blogueur n'avait pas hésité à pointer du doigt les agissements de son ami, tout en clamant son innocence : "Je suis innocent. Que me reproche-t-on, au final, sinon d'avoir eu le malheur de connaître Pascal Cardonna ? Pascal Cardonna n'est pas moi (...) Le #JeremstarGate n'existe pas. Le #CardonnaGate existe. Aucun doute n'est possible désormais à ce sujet mais c'est à la justice de se prononcer."

closermag.fr

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JAMAIQUE : STEVEN ANDERSON PASTEUR HOMOPHOBE INTERDIT D’ENTRER SUR L’ILE

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JAMAIQUE : STEVEN ANDERSON PASTEUR HOMOPHOBE INTERDIT D’ENTRER SUR L’ILE

Steven Anderson, de la Faithful Word Baptist Church dans l’État américain d’Arizona, devait se rendre en Jamaïque pour un «voyage missionnaire» d’une semaine, le 28 janvier.

Cependant, cette semaine, le gouvernement jamaïcain a décidé d’interdire au prédicateurs de se rendre dans ce pays, sous la pression des activistes.
Un porte-parole du ministère de la Sécurité nationale a déclaré au Guardian : « La décision a été prise par le chef de l’immigration parce que les déclarations du pasteur ne sont pas favorables au climat actuel. »
L’activiste gay Jay John, qui avait appelé à l’interdiction du pasteur, a ajouté: « Je suis heureux que le leadership ait été démontré dans la protection des Jamaïcains LGBTQ, des femmes et d’autres groupes minoritaires que Steven Anderson a attaqués par le passé
« C’est un résultat positif dont je suis très heureux. »

Steven Anderson avait été interdit d’entrer en Afrique du Sud, où il comptait « conquérir des âmes ». Sa visite avait suscité un tollé et une pétition en ligne contre sa venue avait recueilli plus de 60 000 signatures.
« Steven Anderson et les membres ou proches de son Église sont interdits d’entrer en République d’Afrique du Sud, avait annoncé le ministre de l’intérieur Malusi Gigaba. Nous avons le devoir d’éviter tout préjudice et toute manifestation de haine, quelle que soit sa forme, contre les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transsexuels. »
Le prédicateur, adepte d’une lecture littérale de la Bible, suscite régulièrement la controverse. Il a notamment qualifié les homosexuels de pédophiles. Il avait prié en 2009 pour la mort du président américain Barack Obama en raison de ses convictions pro-avortement et qualifié les victimes de l’attentat du Bataclan à Paris en novembre 2015 de « fidèles du diable ».

Ce prédicateur extrémiste avait demandé la lapidation pour les prêtres qui marient les couples homosexuels, avait demandé au gouvernement américain qu’il condamne et exécute les gays.

Il est connu pour ses campagnes de porte-à-porte afin de convertir des musulmans, ou, encore, pour ses prières pour la mort de Caitlin Jenner. Il est aussi négationniste et antisémite

 

gaydial.com

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Cameroun: Agression homophobe d’un gay à Bertoua

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Cameroun: Agression homophobe d’un gay à Bertoua

Un bourreau homophobe attaque et fait chanter un responsable de l’organisation Health And Human Rights Cameroon. L’attaque l’expulse de son domicile et prive l’association de son siège.

Dans la nuit du 16 janvier, le directeur administratif et financier de l’organisation Health And Human Rights Cameroon, nommé sieur Krys (pseudonyme), est agressé dans son domicile par un repris de justice aux environs de 2 heures du matin.

D’une orientation sexuelle discrète, le défenseur des droits humains vit depuis plusieurs années déjà dans la ville de Bertoua. Leader communautaire et point de référence sanitaire des personnes LGBTI. D’une réputation grandissante, il fait aujourd’hui l’objet de plusieurs attentions dans la ville, d’où la naissance de plusieurs inimitiés.

Krys déclare :

«  Comment peut-on s’en prendre aux personnes sans défense ? Tout le monde a droit à la vie »

C’est de ce fait que, dans la nuit du 16 janvier 2017 aux environs de 2 heures du matin, pendant que Krys est endormi. Meyo Bilounga Audrey, le repris de justice, s’avance vers son domicile.

Arrivé sur le lieu, armé d’un poignard, le bourreau qui s’est au préalable bien informé sur sa cible, commence à hurler son nom tout en défonçant sa porte : « Homo! Pedé! Ouvres ta porte! Je sais que tu es là! Association de diables! »

Il faut noter que, le lieu d’habitation de la victime sert également de lieu de rencontres des bénéficiaires LGBTI et de réunions pour l’association Health And Human Rights Cameroon (2HRC) car n’ayant pas encore de siège.

D’un réveil brutal, la victime pris de panique, se met à négocier avec le bourreau après avoir ouvert la porte. Ne voulant pas céder à la requête d’une somme émise par le bourreau d’un montant de 250.000 francs CFA (380 euros), il subit une sévère bastonnade. Par la suite, le bourreau le rassure qu’il prendra la peine d’informer toute sa famille et ses collègues de son orientation sexuelle après l’avoir poignardé (ce qui n’était qu’une menace).

À ce moment, la victime qui possède une somme de 83 000 francs CFA (126 euros) dans son compte Orange Money, passe son téléphone et son mot de passe au bourreau qui effectue un transfert vers son compte. Insatisfait du montant, Meyo replonge Krys dans la bastonnade. À bout de souffle, la victime lui apprend qu’il détient une bonne somme d’argent chez un ami et qu’ils doivent s’y rendre pour la récupérer.

S’étant mis en route, à la vue d’une patrouille de gendarmes la victime commence à crier à l’aide.  Meyo prend fuite en amenant avec lui son téléphone, son ordinateur et ses clés en faisant la promesse de revenir lui régler son compte.

Les gendarmes tenus aux faits, une plainte a été déposée contre la personne inconnue. Mais plus tard sa véritable identité sera connue. Les enquêtes continuent en cours jusqu’à ce jour.

Cependant, la victime est dorénavant déclarée persona non grata dans le quartier suite  aux informations relatives à son orientation sexuelle. Pour le moment, il se fait héberger par un ami, n’ayant pas de revenu pour prendre un cadre dans une cité sécurisée.

Tout terrifié, la victime et tous les autres défenseurs de l’organisation 2HRC vivent désormais dans la peur et un traumatisme avancé. Par ricochet, l’association n’a plus de lieu de rencontre pour leurs bénéficiaires.

À cet effet, Krys déclare :

« Comment protéger les personnes vulnérables si notre propre sécurité  n’est pas assurée ? »

 

76crimesfr.com

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Turquie Le fondateur de l'association LGBT Kaos GL arrêté par la police

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Turquie Le fondateur de l'association LGBT Kaos GL arrêté par la police

Les forces de sécurité turques ont arrêté Ali Erol, co-fondateur de Kaos GL, la plus grande organisation LGBT turque, vendredi matin lors d'une descente chez lui. L'association a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook

Ali Erol (photo) vit à Ankara avec son partenaire. Selon l'organisation, il n'y a aucune justification à l'arrestation. 

"L'arrestation d'Erol, un activiste de premier plan du mouvement LGBTI, montre une fois de plus comment est respectée la liberté d'expression est en Turquie", a déclaré Kaos GL dans un bref communiqué. "La liberté d'expression est un droit fondamental Les droits des LGBTI sont des droits de l'homme Nous exigeons que notre cofondateur Ali Erol soit libéré immédiatement", a poursuivi l'association. 

Ali Erol a fondé Kaos GL en 1994 avec d'autres activistes. Depuis lors, l'organisation a dû lutter contre la répression étatique.

Ali Erol est un activiste respecté internationalement. Il a déjà été arrêté en 2016, accusé de "propagande" contre le pays.

D'autres activistes LGBT ont également recontrés des ennuis avec l'État, en grande partie en rasion de leur le soutien à des partis d'opposition.

Ces derniers mois, les autorités turques limitent de plus en plus la liberté de personnes LGBT.

Dans la capitale Ankara, tous les événements LGBT ont été interdits depuis novembre 2017. Peu de temps après, Istanbul a également interdit un festival LGBTI.

Ces dernières années, des manifestations LGBT ont été violemment réprimées à Istanbul et ont donné lieu à des arrestations.

 

 

e-llico.com

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