LGBTI au Cameroun : Des soldats attaquent. Bilan : 3 blessés, 1 mort
Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)
- Source : https://76crimesfr.com
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Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)
Movsar Eskarkhanov, un réfugié gay qui a fui en Allemagne, a dit qu’il a été obligé de s’excuser à la télévision pour avoir « déshonoré » la Tchétchénie en parlant de la violence contre les homosexuels qu’il a subie dans son pays d’origine.
Eskarkhanov, 28 ans, a fait l’objet de différents articles en entrevues en septembre dernier sur les violences anti-homosexuelles auxquelles il a été confronté en Tchétchénie et dans la communauté des réfugiés en Allemagne. Il a raconté comment il avait été kidnappé et chanté par quelqu’un qui se faisait passer pour un autre homosexuel en ligne, comment il avait été agressé sexuellement par la police tchétchène et comment il craignait que sa famille l’empoisonne quand la police l’avait laissé partir.
L’offre d’asile d’Eskarkhanov a été refusée et, peu après l’article du Time, il a disparu.
En novembre, il est réapparu dans les médias dans une interview sur Grozny TV, une chaîne de télévision d’Etat en Tchétchénie. Il a été présenté comme souffrant de maladie mentale indiquant qu’il a inventé son histoire sous l’influence de médicaments contre l’épilepsie. Il a également pointé du doigt le Time pour l’avoir forcé à inventer l’histoire afin de « déshonorer la Tchétchénie ».
« Je demande par conséquent le pardon du peuple tchétchène, des dirigeants de la Tchétchénie et des Tchétchènes vivant dans le Caucase du Nord et en Europe », a-t-il dit, selon une traduction fournie par le site letton Meduza. Le correspondant qui a interviewé Eskarkhanov a demandé aux téléspectateurs : « Quels sont les objectifs du Time et des autres médias occidentaux? Qui a profité du fait de l’avoir exposé sous un jour défavorable, noircissant son honneur et l’honneur de tout le peuple tchétchène ?
Depuis que le journal russe Novaya Gazeta a signalé des centres de détention utilisés pour emprisonner et torturer des homosexuels et des hommes bisexuels, où certaines victimes ont été torturées à mort, des informations sur la violence homophobe ont été diffusées par des groupes de défense des droits de l’Homme et d’autres médias.
Une partie de la réponse du gouvernement tchétchène a été de prétendre qu’il s’agissait d’une « attaque massive d’informations » conçue pour salir l’image de la Tchétchénie. On n’a jamais expliqué pourquoi les médias occidentaux se souciaient autant d’humilier la Tchétchénie, un pays que peu d’Américains peuvent trouver sur une carte. L’autre partie de la réponse officielle, cependant, contredit la première : si la Tchétchénie essayait de se débarrasser des homosexuels, cela serait justifié.
Cette semaine, Eskarkhanov a déclaré qu’il avait été forcé de s’excuser à la télévision nationale. Il a déclaré à la télévision russe RTVi que Grozny TV menaçait indirectement sa famille s’il continuait à s’exprimer. « Ils ont dit que je dois d’abord penser à ma famille. On m’a aussi dit que si je continuais à parler, j’aurai des problèmes », a-t-il dit.
Human Rights Watch critique depuis longtemps l’utilisation par le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov d’excuses forcées à la télévision Grozny pour réprimer la dissidence. Les activistes et les journalistes qui critiquent son gouvernement finissent souvent par s’excuser d’avoir « menti » ou d’avoir fait une « erreur » après avoir été informés que c’est le seul moyen de protéger leur famille.
Sources : Human Right Watch
Un trentenaire homosexuel utilisait Internet pour escroquer et agresser de jeunes victimes. L’une d’elles est originaire de Chambray-lès-Tours.
Rennes (Ille-et-Vilaine)
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a décidé de maintenir en détention un homme de 30 ans qui contactait de jeunes hommes par Internet afin d’obtenir des faveurs sexuelles et de leur voler leur Carte bleue.
Neuf victimes sont, pour le moment, recensées dans le Grand-Ouest, plusieurs d’entre elles ayant porté plainte pour viols.
Basé à Nantes (Loire-Atlantique), le trentenaire avait créé un profil sur un site de rencontres homosexuelles sur lequel il avait mis une photo d’un très beau jeune homme.
Grâce à cet avatar, il séduisait de très jeunes personnes qui se sont révélées très crédules et vulnérables. « Le mis en examen a profité de jeunes hommes vulnérables, peu à l’aise avec leur homosexualité », a commenté la présidente de la chambre lors de l’audience.
Quand les victimes venaient au rendez-vous, le trentenaire leur expliquait que le beau jeune homme était un ami et qu’il n’avait pas pu venir.
Des sortiesCertaines ont mis du temps à réaliser que les deux personnes n’étaient en fait qu’un seul « prédateur ». Il les emmenait en sortie, au Futuroscope, à Poitiers, (Vienne), mais aussi à Disneyland Paris ou dans des McDonalds.
Les victimes sont originaires de Chambray-lès-Tours, Mérignac (Gironde), Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Écoyeux (Charente-Maritime), Pellouaille-les-Vignes (Maine-et-Loire) ou de la région nantaise. D’autres sont peut-être encore non identifiées.
Une fois la confiance installée, l’homme les forçait à avoir des relations sexuelles. Il profitait ensuite de leur inattention pour dérober leur Carte bleue.
S’il reconnaît les vols et les escroqueries, il nie catégoriquement les faits d’agression sexuelle et de viol. « Issu d’une famille d’origine maghrébine, il a du mal à reconnaître son homosexualité », a indiqué la présidente.
« Cet homme entre dans la catégorie des prédateurs sexuels, assène l’avocat général. Une mise en garde contre ce type de comportement a été diffusée sur Internet. Mais il ne faut pas oublier que l’une des victimes a tenté de mettre fin à ses jours quand elle a découvert la supercherie. »
lanouvellerepublique.fr
Le sexagénaire Bruce McArthur doit comparaître en cour à Toronto, vendredi matin, pour répondre à deux chefs d'accusation de meurtre prémédité.
Il est accusé d’avoir tué Andrew Kinsman, 49 ans, et Selim Esen, 44 ans, deux hommes gays qui étaient portés disparus depuis plusieurs mois.
La police pense qu’il pourrait y avoir d’autres victimes.
Qui est Bruce McArthur?
Pourquoi la police l’a-t-elle arrêté jeudi?
Est-il un tueur en série?
Les corps des victimes ont-ils été retrouvés?
La police a-t-elle tardé à prendre les disparitions au sérieux?
La police a trouvé le couple de lesbiennes Joey et Anisha van Niekerk mortes après une attaque brutale à Mooinooi, en Afrique du Sud. Les femmes ont été violées, tuées et brûlées.
Les autorités ont arrêté huit personnes en association avec le crime.
Le couple s'est marié il y a trois ans. Le 10 décembre, les femmes ont quitté la ville pour assister à des funérailles. Cependant, lorsqu'ils ne sont jamais arrivés à Pretoria et qu'ils ne sont pas non plus retournés chez eux, la police a lancé une enquête et les a recherchés.
Premièrement, les autorités ont trouvé leur voiture abandonnée. Puis, le 28 décembre, ils ont trouvé les restes carbonisés de la van Niekerks.
Ils ont arrêté les personnes suivantes, maintenant en jugement: Jack Mokotedi, 18 ans; Maruschka Opperman, 18 ans; Mercia Witney Van Rooi, 21 ans; Aaron Sithole, 23 ans; Vincent Strydom, 29 ans; Moses Rakubu, 33 ans; Alex Mudau, 36 ans; et Koos Strydom, 53 ans.
Ils sont accusés de meurtre, de viol, d'enlèvement, de cambriolage, de possession illégale d'armes à feu et d'obstruction à la justice.
Le frère d'Anisha, Wynand, a qualifié les dernières semaines de «rien de moins qu'un cauchemar».
Il a également posté à leur sujet sur Facebook hier (17 janvier).
C.L.
Mercredi 17 Janvier 2018 – Un prêtre catholique a été interpellé puis placé en détention pour avoir eu des relations sexuelles avec un jeune homme , comme relayé par les médias locaux.
Les faits se sont déroulés dans le comte du Muranga, dans le centre centre du Kenya.
D’après le rapport de la police kényane , les villageois soupçonnaient depuis peu le prêtre d’ être gay et d’entretenir une relation louche avec le jeune homme.
C’est ainsi qu’ils n’ ont pas hésité à alerter la police , lorsque le jeune homme s’est introduit lundi dans la maison du prêtre.
La police , sans perdre de temps se rend sur les lieux où les deux amants se trouvaient dans la chambre du prêtre.
Devant les faits accomplis , les deux suspects ont avoué qu’ils entretenaient des relations sexuelles.
L’ homosexualité est interdite dans la plupart des pays africains notamment au Kenya où elle est punie à 14 ans de prison par la loi.
KOACI
L'élu frontiste mis en cause a annoncé qu'il allait porter plainte pour diffamation
Buno Bilde dans la tourmente. Le député Front national du Pas-de-Calais est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs anciens assistants parlementaires, selon une enquête de Libération, parue dimanche 14 janvier. Face à ces accusations, l'intéressé a annoncé, lundi 15 janvier, à France 3 Hauts-de-France son intention de porter plainte pour diffamation. La présidente du FN, Marine Le Pen, a assuré à l'occasion de ses vœux à la presse que le quotidien serait "condamné en diffamation", selon une vidéo filmée par un journaliste de BuzzFeed.
Juste après avoir souhaité bonne année à la presse, Marine Le Pen annonce qu’elle va porter plainte contre @libe après leurs révélations sur les accusations de harcèlement sexuel contre le député FN Bruno Bilde pic.twitter.com/xcOQfWaCfX
— David Perrotin (@davidperrotin) 15 janvier 2018
Dès novembre, dans la foulée des révélations suscitées par l'affaire Weinstein et le hashtag #Balancetonporc, Mickaël et Alexandre, deux anciens assistants parlementaires FN, avaient témoigné, dans l'émission "C Politique" sur France 5. Mais sans nommer Bruno Bilde. Deux mois après, ils confirment leurs accusations dans Libération.
Un troisième accusateur, l'ancien petit ami d'Alexandre, présenté comme Quentin par Libération, accuse lui Bruno Bilde de "gestes répétés", de"massages sous couvert de 'camaraderie'", de mains "passées sous la chemise, sur le ventre".
"La première chose qu’il m’a dite, c’est : 'Tu as un beau cul.' Pas 'bonjour', ni rien. Je ne l’avais jamais vu de ma vie, il ne savait même pas qui j’étais", témoigne, cité par Libération, Mickaël, qui a rencontré Bruno Bilde pour la première fois, en septembre 2011, aux Journées d'été des jeunes avec Marine.
Des remarques qui ont continué, affirme Mickaël. "A chaque fois que je croisais son chemin, il regardait mes fesses, avec beaucoup d’insistance, en disant : 'Ça te fait vraiment un beau cul ce jean. On aimerait bien le prendre en main. J’aimerais bien que tu viennes ce soir.' Il le faisait avec tous les jeunes hommes, c’était connu et personne ne disait rien."
Alexandre abonde, cité par Libération : "Il se permettait des commentaires les plus graveleux, et aussi des gestes. Les mains sur les épaules, les massages… Moi, personnellement, ça a été plusieurs fois des mains sur les fesses."
Contacté par France 3 Hauts-de-France, Bruno Bilde a démenti ces accusations et dénoncé une manœuvre politique. "Trois proches de Sophie Montel et Florian Philippot m'accusent de faits pour lesquels je suis totalement étranger. (...) Ces personnes qui diffusent des tweets les plus violents (...) et les plus injurieux depuis qu'ils sont partis du FN sont notoirement connus pour leurs provocations, leurs mensonges, leurs excès et leurs déséquilibres."
francetvinfo.fr/
«Il est nécessaire que le mariage ne se restreigne plus aux seules unions hétérosexuelles». C’est en substance la décision qu’a rendue mardi dernier la Cour interaméricaine des droits humains (l’équivalent pour les Amériques de la Cour européenne des droits de l’homme), basée à San José, au Costa Rica. Depuis, la décision fait réagir.
Concrètement, les États membres de la Convention américaine sur les droits humains (on en compte 23) sont appelés à modifier leur législation pour faire adopter le mariage pour tous, si cela n’est pas déjà fait. Dans la décision détaillée sur 145 pages, la Cour précise aussi que le mariage doit être préféré aux autres formes d’unions civiles car celles-ci ne résolvent pas les problèmes de discriminations dont sont victimes les minorités sexuelles. À la reconnaissance pleine et entière des droits des couples de même sexe, s’ajoute l’obligation de reconnaître l’état civil des personnes qui changent de genre.
La décision rendue fait suite à une démarche du gouvernement costaricain, qui entendait faire progresser la reconnaissance des droits des minorités sexuelles dans le pays, mais se heurtait à la résistance des milieux conservateurs. La Cour interaméricaine des droits humains avait été saisie de manière consultative. Or, la décision qu’elle vient de rendre a une portée bien plus large sur le papier. Elle s’applique à tous les États membres, et cela signifie que seize pays représentant une population de 280 millions d’habitants n’ayant pas encore légiféré sur ces questions sont tout simplement priés de le faire.
«C’est un jour historique, un jour de lumière», a réagi Ana Helena Chacón, la vice-présidente du Costa Rica. «Cette décision rappelle à tous les États leur responsabilité et obligation morale et historique envers les minorités sexuelles.» Au Costa Rica, au Guatemala, au Panama, les organisations arc-en-ciel ont fêté dans la rue la décision, tandis que dans certains pays, comme au Honduras, des représentants de partis conservateurs font désormais savoir qu’ils s’opposeront à un tel diktat, quitte à sortir de la convention.
En comparaison internationale, le continent américain n’est pas le moins avancé sur les droits LGBT. En Amérique latine, plusieurs pays ont déjà adopté le mariage pour tous: le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et la Colombie. Mais d’autres États, sous l’influence du catholicisme ou de la coupe des mouvements évangéliques très conservateurs, n’ont pas progressé sur ces questions.
Et même dans des pays jusqu’ici perçus comme progressistes en la matière, on assiste à des replis. Au Brésil par exemple, une décision de justice autorise depuis l’an dernier les psychologues à pratiquer de prétendues «thérapies de reconversion» des homosexuels. Des cliniques tenues par les milieux évangéliques s’adonnent à ces pseudo-thérapies, allant jusqu’à recourir à des traitements par électrochocs. (24 heures)
24heures.ch
Les Services d’urgence médicales en Israël (Magen David Adom) ont annoncé l’ouverture du don du sang aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Selon The Times of Israël, c’est une coalition d’associations LGBT, associées à l’Israel AIDS Task Force et à la députée Meirav Ben-Ari, qui a permis ce changement. Cette dernière est connue pour avoir fait un enfant avec son meilleur ami gay en 2016 et l’avoir révélé dans les médias israéliens.
Auparavant, une année d’abstinence était nécessaire en Israël pour prétendre contribuer au don du sang, comme c’est le cas en France. La coalition, qui a jugé cette précaution « inadaptée et pas réaliste », a réussi à faire changer la donne. Les services de santé du MDA expliquent ainsi avoir mis au point un système de « double-test » qui implique d’analyser une deuxième fois le sang des HSH avant infusion, après avoir été « conservé dans un congélateur spécifique pendant quatre mois ». Le ministère de la Santé israélien a accepté de tester ce dispositif pendant deux ans.
israelvalley.com
Le Toulonnais Mathieu Bastareaud, cité à comparaître devant la commission de discipline de la Coupe d'Europe pour avoir qualifié de "pédé" un joueur de Trévise dimanche, "a eu des propos malheureux" mais "n'est en aucun cas homophobe", l'a défendu son club lundi.
« Le Rugby Club Toulonnais tient à rappeler qu'il a toujours prôné et défendu les différences entre les individus et le respect de celles-ci », déclare le club dans un communiqué.
« Le RCT est persuadé que Mathieu a eu des propos malheureux consécutifs à un état d'énervement comme il peut y en avoir dans un match de rugby et qu'il n'est en aucun cas homophobe », ajoute le club triple champion d'Europe (2013, 2014, 2015).
« Ce dérapage verbal ne doit pas permettre de jeter en pâture notre capitaine qui a toujours défendu la diversité entre les individus et le montre chaque jour dans un groupe de joueurs toulonnais hétéroclite », poursuit le club varois.
Lors d'un accrochage en fin de match avec le deuxième ligne italien Sebastian Negri, Bastareaud semble avoir répondu à une insulte similaire mais moins clairement identifiable de son adversaire en le qualifiant en anglais de « putain de pédé ».
Ces propos ont suscité de nombreuses réactions sur Twitter, notamment celle de l'international anglais Alex Goode. « Il n'y a pas de place dans notre sport pour l'homophobie, la Coupe d'Europe devrait le sanctionner lourdement », a déclaré le joueur des Saracens.
Bastareaud s'est rapidement excusé sur le même réseau social, reconnaissant avoir « mal réagi en répondant à sa provocation ». « J'en suis sincèrement navré pour les personnes que j'ai pu blesser », a-t-il ajouté.
L'international français, qui pourrait être entendu dès mercredi selon l'EPCR (l'European Professional Rugby Club), l'organisateur de la compétition contacté par l'AFP, risque une lourde sanction si l'on se fie au barème de World Rugby.
S'il était sanctionné, Bastareaud (29 ans, 42 sélections) pourrait manquer une partie ou la totalité du Tournoi des six nations, qui débute pour le XV de France le 3 février face à l'Irlande.
Le nouveau sélectionneur Jacques Brunel doit donner mercredi une liste d'une trentaine de joueurs pour préparer ce premier test de l'année.
ouest-france.fr
Le milieu de la mode en est tout retourné, et pour cause : c’est la crème de ses photographes qui vacille ces temps-ci, ceux qui font son imagerie depuis les années 80. Quatre mois après Terry Richardson, c’est au tour de ses confrères Bruce Weber (71 ans) et Mario Testino (63 ans) de faire l’objet d’accusations de harcèlement sexuel, voire d’agression. Différence : elles émanent cette fois de mannequins hommes, quand Richardson est «chargé» par des femmes. Et cette vague-là est tout aussi massive : Weber serait mis en cause par quinze personnes, Testino par treize. C’est ce qu’a rapporté et étayé le New York Times dans son édition de samedi. Un article fort de témoignages très précis et d’une analyse de la vulnérabilité des mannequins, qui est encore plus grande côté masculin en raison d’un marché et d’opportunités de travail bien plus restreints.
Concernant l’Américain Bruce Weber, popularisé par ses campagnes de pub pour Calvin Klein et Abercrombie & Fitch (de fait à forte connotation érotique), il est question d’une invitation-obligation quasi systématique à se dénuder, suivie d’exercices de respiration durant lesquels les mannequins se touchaient ou touchaient le photographe, selon où ils sentaient l’énergie. Parfois, Weber les aurait guidés de ses propres mains, et Robyn Sinclair, l’un des accusateurs, décrit : «Je me souviens d’une fois où il m’a mis des doigts dans la bouche et m’a saisi les parties génitales. Il n’y a pas eu de relation sexuelle mais beaucoup de choses se sont produites. Beaucoup d’abus.»
Le Péruvien Mario Testino, dont la production est plus glamour qu’érotique et qui est aussi une pointure du portrait de «people» tel le couple «prince William-Kate Middleton», est pour sa part accusé par treize hommes, anciens assistants ou mannequins. Jason Fedele, qui a pris part à des campagnes Gucci shootées par Testino, rapporte notamment qu’un tel job présupposait «une séance de nu au château Marmont», au cours de laquelle le photographe aurait procédé à des «avances». Autre protagoniste des shootings pour Gucci, Ryan Locke affirme que Testino est un «prédateur sexuel» et connu comme tel : quand il a annoncé qu’il allait passer un casting avec le photographe,«tout le monde a commencé à faire des blagues du genre "serre bien ta ceinture"». C’est par un Testino en peignoir qu’il aurait été accueilli. Et, la prise de vues pour Gucci venue, le photographe aurait fait en sorte de se retrouver seul avec lui, le dernier jour : «Il ferme la porte à clé. Puis il rampe sur le lit, me monte dessus et dit "je suis la fille, tu es le garçon". Je lui ai répondu se barrer. Je lui ai jeté la serviette à la figure, me suis rhabillé, et j’ai filé.»
Hugo Tillman a, lui, été un des nombreux assistants de Mario Testino avant de devenir lui-même photographe. Il décrit au New York Times des demandes de massage de la part de Testino, pendant les prises de vues. Des tentatives de l’embrasser aussi. Voire, lors d’un déplacement professionnel, une agression : Mario Testino le faisant, selon le témoignage de Tillman, venir dans sa chambre, le poussant sur le lit et lui montant dessus en l’immobilisant de ses bras. La séquence aurait été interrompue par le frère du photographe. Deux autres assistants, cette fois anonymes, affirment avoir fait l’objet de masturbation ou d’attouchements. D’autres témoins confirment une hypertactilité à connotation sexuelle.
Bruce Weber et Mario Testino, via leurs avocats, se sont dits «choqués par ces affirmations».
msn.com
Une mère a dit à une foule de battre sa fille lesbienne et sa petite amie au Ghana.
Les LGBTI dans le pays d'Afrique de l'Est ont révélé une extrême persécution, discrimination et abus.
Même si certains responsables ghanéens ont publiquement appelé à la fin de la violence contre les personnes LGBTI , le pays criminalise toujours l'activité homosexuelle.
Les hommes brandissent des machettes pour chasser les personnes LGBTI des villages. Les femmes et les hommes sont violés et sentent qu'ils ne peuvent pas le dire à la police. Les personnes LGBTI sont agressées pour les «guérir» de leur sexualité.
Human Rights Watch a exposé ces histoires dans un rapport de 72 pages montrant comment les personnes LGBTI au Ghana ont une «citoyenneté de seconde classe».
Une jeune femme a dit que sa mère soupçonnait qu'elle était en couple avec une autre femme.
La mère a organisé une foule et leur a dit de la battre ainsi que sa petite amie en mai 2016.
Les deux femmes ont ensuite été forcées de fuir le village.
Un homme, à Nima, Accra, a été brutalement agressé par la foule, membres d'un groupe d'autodéfense, parce qu'ils soupçonnaient qu'il était gay.
Et une jeune femme ne peut pas retourner retrouver sa fille de deux ans après avoir été chassée d'un village par des hommes armés de machettes.
Pearl, une femme de 30 ans, a été convoquée à une réunion dans sa ville avec le directeur général du district.
«J'ai été emmenée dans la salle de conférence et asseoir au milieu d'une cinquantaine de personnes», a-t-elle dit.
«Ils m'ont demandé si j'étais lesbienne et j'ai dit non.
Un policier m'a donné un coup de pied avec sa botte sur la bouche, il m'a dit que je ne devais pas parler. J'ai commencé à saigner.
'Alors tout le monde a commencé à me battre. Ils m'ont emmené dehors, me traînant et me battant en même temps.
«Un jeune garçon a mis un pneu de voiture autour de mon cou et a versé de l'essence sur mon corps, prêt à me brûler.
Le pasteur a dit que je devrais tout confesser avant de mourir.
Beaucoup de femmes gaies et bi confessaient qu'elles étaient mariées de force. Certains sont «violés» pour les «guérir».
Quand la famille d'une jeune fille a suspecté qu'elle était gay, ils l'ont emmenée dans un camp de prière où elle a été sévèrement battue pendant un mois pour la «détourner» de sa sexualité «déviante».
Les hommes gais sont attirés dans des situations compromettantes et ensuite attaqués, comme l'indique l'un des exemples.
Felix, un jeune homme, a déclaré avoir été violé par un homme qu'il avait rencontré sur les réseaux sociaux. Il n'a pas signalé le viol car il craignait d'être arrêté pour homosexualité.
Plusieurs personnes dans le rapport, 'Pas le choix mais de refuser qui je suis': Violence et Discrimination contre les personnes LGBT au Ghana ', a déclaré que la loi criminalisant l'activité homosexuelle signifie que les Ghanéens continueront à faire face à la violence et la discrimination.
Ghana: Discrimination, Violence against LGBT People
Ghanaians who are lesbian, gay, bisexual, or transgender (LGBT) suffer widespread discrimination and abuse both in public and in family settings. While some Ghanaian officials have publicly called ...
HRW a constaté que la crainte des personnes LGBTI est que la loi pourrait être utilisée contre eux, combinée avec la stigmatisation sociale, a servi d'obstacle à la recherche de la justice.
"Avoir une loi sur les livres qui criminalise les comportements homosexuels consensuels des adultes contribue à un climat dans lequel les personnes LGBT sont souvent victimes de violence et de discrimination", a déclaré Wendy Isaack, chercheuse sur les droits LGBT à HRW.
"Les déclarations homophobes de responsables gouvernementaux locaux et nationaux, d'anciens traditionnels et de hauts responsables religieux fomentent la discrimination et, dans certains cas, incitent à la violence".
Edwin Sesange, défenseur des droits des LGBTI en Afrique, est d'accord.
"Ce rapport met une ombre sur sa démocratie et son respect de la vie humaine", a-t-il déclaré à Gay Star News.
«Un pays ne peut pas s'enorgueillir de la modernité en s'accrochant à des lois coloniales anti-LGBTI discriminatoires et dépassées.
"Il est temps de conjuguer nos efforts pour faire tomber ces lois".
Le rapport a constaté qu'à certaines occasions, le Service de police du Ghana avait réagi de manière appropriée aux abus contre les personnes LGBT. La CHRAJ a également mis en place un système en ligne pour enregistrer les allégations de discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Il a traité 36 cas.
Le HRW a déclaré que le gouvernement du Ghana devrait abroger la disposition spécifique de la loi sur les infractions pénales qui rend le sexe homosexuel illégal. L'organisation a appelé le gouvernement à agir rapidement pour protéger les personnes LGBT contre toutes les formes de discrimination et de violence.
Il a déclaré que les autorités ghanéennes devraient également engager un dialogue avec la communauté LGBTI afin de mieux comprendre leurs besoins. Le gouvernement ghanéen devrait également se concentrer sur les formes croisées de discrimination qui affectent les femmes gays et bisexuelles. Il doit veiller à ce que les mesures législatives et politiques nécessaires soient prises pour assurer leur sécurité, leur dignité et leur égalité.
"Les Ghanéens LGBT devraient bénéficier de la même protection du gouvernement que tout le monde", a déclaré Isaack.
"Et le gouvernement devrait travailler pour lutter contre la stigmatisation qui soumet les gens à la violence dans leurs propres maisons, l'endroit où ils devraient se sentir plus en sécurité."
C.L.
À quelques heures de son expulsion au Cameroun, où elle risquait sa vie en raison de son homosexualité, une réfugiée a appris qu’elle pourrait rester six mois de plus au Canada pour y déposer une nouvelle demande de résidence.
« C’est le plus beau jour de ma vie », lance Clarisse Noutchemi Lah, 42 ans, des trémolos dans la voix.
Une heure plus tôt, la femme rentrait chez elle pour faire ses bagages en prévision de son expulsion vers son pays d’origine, le Cameroun, où elle risque sa vie à cause de son homosexualité.
Encore l’an dernier, les personnes homosexuelles étaient toujours victimes de discrimination, de manœuvres d’intimidation, de harcèlement et de violences dans ce pays d’Afrique centrale, selon l’organisme Amnistie internationale.
Clarisse Noutchemi Lah est arrivée en mars 2016 au Canada, car elle fuyait la persécution.
Drame humain
Plusieurs délais provoqués par des changements d’avocats dans son dossier ont toutefois retardé sa demande d’asile. À un tel point que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) a finalement refusé d’entendre son appel pour infirmer une première décision négative à son endroit, affirme-t-elle.
Devant ce drame humain, l’équipe du député et ancien chef néo-démocrate
Thomas Mulcair a lancé une offensive pour lui venir en aide.
« Dès qu’elle est venue nous voir, on a su qu’il fallait l’aider. C’était une question de vie humaine », explique le député d’Outremont.
Plusieurs démarches auprès du ministre de l’Immigration du Canada, Ahmed D. Hussen, et de la Sécurité publique, Ralph Goodale, sont toutefois restées lettre morte au début.
Thomas Mulcair raconte que c’était seulement la deuxième fois en 10 ans de politique qu’on expulsait un réfugié qui courait un danger de mort dans son pays d’origine malgré son intervention.
« Lyncher, brutaliser... »
Pourtant, les preuves que la vie de Clarisse Noutchemi Lah était en jeu étaient évidentes, rappelle-t-il.
Dans un échange de textos que Le Journal a pu consulter, l’ex-mari de Clarisse Noutchemi Lah admet lui-même qu’il ne sait pas où elle pourrait se réfugier au Cameroun sans se faire « lyncher, brutaliser, violer ou même [...] tuer ».
« La dernière fois, c’était sous Stephen Harper et à ce moment, on s’était simplement fait répondre “C’est Harper, c’est comme ça” », se souvient M. Mulcair.
Mais à peine trois heures avant l’expulsion de Clarisse Noutchemi Lah, le ministre de l’Immigration du Canada a finalement appelé Thomas Mulcair pour accorder un sursis de six mois à la réfugiée.
« Je suis très reconnaissant qu’il ait pris la peine de m’appeler. C’est un geste très humain », a-t-il reconnu après avoir critiqué l’attitude des libéraux avant l’appel.
Le ministère de l’Immigration et le cabinet du ministre Hussen n’ont pas répondu aux questions du Journal par courrier hier.
journaldemontreal.com
LE FILS DU COUPLE EST ENFIN FRANÇAIS
Alex Goude et son mari, Romain Taillandier, sont fous de joie. En effet, leur fils, Elliot, bientôt 3 ans, a enfin obtenu sa nationalité française.
.gala.fr
Ceux qui estiment « qu’on ne peut plus rien dire » ont tort. On peut visiblement comparer l’homosexualité à une « abomination » en toute légalité.
Selon Libération, la Cour de Cassation a cassé aujourd’hui 9 janvier la décision de la Cour d’Appel de Paris (sans renvoi à une autre cour d’appel), qui avait condamné Christine Boutin pour provocation à la haine. L’ancienne députée et ministre du Parti Chrétien Démocrate avait en effet déclaré en avril 2014 dans les colonnes du magazine Charles que « l’homosexualité est une abomination ».
Elle avait été condamnée en première instance et en appel à payer 5000 euros d’amendes et 2000 euros de dommages et intérêts aux associations qui s’étaient portées partie civile, l’Inter-LGBT, Mousse et Le Refuge, à quoi s’ajoutaient 2000 euros au titre de l’article 475.1 du Code de Procédures Pénales et 1000 € au titre des frais de justice.
Toujours selon Libération, la Cour a estimé que «le propos incriminé, s’il est outrageant, ne contient néanmoins pas, même sous une forme implicite, d’appel ou d’exhortation à la haine ou à la violence à l’égard des personnes homosexuelles».
Cette décision n’est guère surprenante dans la mesure où la Cour de Cassation avait déjà rendu une décision similaire en 2008 à l’encontre de Christian Vanneste. L’ancien député du Nord avait déclaré que l’homosexualité était « inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité ». La Cour de Cassation avait estimé que ces propos ne dépassaient pas le cadre de la liberté d’expression.
hornetapp.com
Le phénomène de l’homosexualité gagne du terrain en Afrique. Après le Ghana, c’est au tour des homosexuels Sénégalais de plaider pour une légalisation de cette pratique au Sénégal.
Soutenant la position selon laquelle l’homosexualité n’est pas contraire aux traditions africaines, un jeune gay a lancé une pétition. La pétition vise la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal.
Dans un premier temps, elle est adressée aux «aux hommes et femmes politiques de bonne volonté». Des médias locaux ont rapporté que le jeune homme compte ensuite adresser une pétition à l’endroit des députés, des gardes des Sceaux et du ministre de la Justice pour la même cause.
Les associations religieuses n’ont pas tardé à effectuer une sortie à la suite de ces informations. L’imam Massamba Diop, président d’une association religieuse, a déclaré que la « légalisation de l’homosexualité provoquerait le courroux d’Allah » et que « sa punition n’épargnerait personne ».
Il met farouchement en garde celui ou celle qui oserait une telle ‘’aberration de légalisation’’. « On va en découdre avec eux…Toute personne qui voudra faire légaliser l’homosexualité au Sénégal, trouvera Jamra sur son chemin», a-t-il martelé
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Noor Salman, l'épouse du tireur Omar Mateen, a choisi de plaider non coupable d'avoir fourni un soutien matériel à un terroriste et d'avoir falsifié des preuves.
Mais selon une déclaration faite au FBI quelques heures après la fusillade dans laquelle 49 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées, elle était au courant des plans de son mari.
Dans une déclaration faite le 12 juin 2016, elle affirme qu'Omar Mateen était contrarié par le traitement des musulmans au Moyen-Orient et qu'il prévoyait des représailles contre les Américains.
Cette déclaration contredit ses affirmations ultérieures selon lesquelles elle ne savait rien des plans visant à attaquer la discothèque Pulse.
Ses avocats ont fait valoir que la jeune femme avait été battue et violée pendant des années par son mari et étaient traumatisée.
Noor Salman aurait elle-même expliqué au FBI: "Mes craintes se sont réalisées et il a fait ce qu'il a dit qu'il allait faire. J'étais dans le déni et je ne pouvais pas croire que le père de mon enfant allait blesser d'autres personnes".
Elle aurait également vu une arme dans la voiture de Mateen avec des munitions.
"Je savais quand il a quitté la maison, qu'il allait à Orlando pour attaquer la discothèque Pulse", a encore déclaré l'épouse du terroriste.
49 personnes ont été abattues et 53 ont été blessées à la discothèque Pulse à Orlando le 12 juin 2016.
911 enregistrements ont révélé plus tard que le tireur avait prêté allégeance au groupe terroriste islamiste Etat Islamique.
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Kerrice Lewis, 23 ans, a été brutalement tuée quelques jours après Noël à Washington, D.C.
Le jeudi 28 décembre, la police a répondu à un appel par rapport à des coups de feu sur la rue Adrian. Ils sont arrivés à 19h30 et ont trouvé un véhicule en feu. Après que le feu eut été éteint, les policiers ont trouvé une femme inconsciente et souffrant de coups de feu dans le coffre. Le temps que les pompiers et l'ambulance arrivent, il n'y avait pas de signes de vie.
Les voisins ont révélé avoir entendu plusieurs coups de feu dans la ruelle derrière le bloc de la rue Adrian, et quelques moments plus tard, ils ont vu un feu violent. Kerrice Lewis a crié alors qu'elle essayait de s'enfuir du coffre de la voiture.
Lewis a été placée à l'orphelinat à l'âge de 11 ans et a été élevée par ses grands-parents.
Son grand-père, William Sharp, a révélé à Fox 5 DC que c'est comme si son coeur avait été arraché. «Sa mère est décédée d'un anévrisme cérébral et son père a été tragiquement tué dans la région de DC.»
Lewis a eu beaucoup de difficulté à passer par-dessus la mort de ses parents.
Elle avait récemment fait de la prison. Son grand-père mentionne qu'elle essayait de reprendre sa vie en main - Lewis travaillait sur des sites de construction et Sharp a noté qu'elle «était vraiment excitée parce qu'elle venait de suivre des cours et qu'elle avait hâte d'en prendre d'autres.»
Il a aussi dit qu'elle était un esprit libre et qu'elle était pleine de vie. «Elle illuminait une pièce en parlant et en riant.»
Mercedes Rouhlac, la meilleure amie et l'ex de la victime, a dit qu'elle lui «parlait chaque jour.» Rouhlac a dit qu'elle essayait de l'appeler et se demandait pourquoi elle ne répondait pas au téléphone.