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LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

Publié le par justin

LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

DROITS DE L’HOMME

« Les gendarmes ont sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups. Ils l'ont violemment frappé avant d'appeler ses parents pour leur dire que leur fils était gay. »

Il y a quelques jours, le monde célébrait la Journée mondiale contre la torture, alors qu'au Liban, les appels fusaient de partout pour mettre fin à cette pratique qualifiée par l'Onu de « systématique » et d' « inquiétante ». La publication de vidéos montrant la torture de détenus dans la prison de Roumieh avait, pour rappel, mobilisé l'opinion publique, choquée de voir de telles images dont elle aurait pourtant dû se douter. La torture dans les prisons et les postes de police n'est pas en effet chose nouvelle au Liban. C'est d'ailleurs ce que vient rappeler une déplorable affaire survenue il y a trois semaines... Une affaire qui remet sur le tapis le droit des citoyens à une vie privée et à une liberté d'orientation sexuelle, à l'heure où le mariage gay fait la une des journaux après avoir été légalisé aux États-Unis...

Une descente aux enfers
Omar* a 30 ans. Il est ingénieur civil dans un bureau d'études au centre-ville de Beyrouth. Après sa formation à l'Université Saint-Joseph, il décide de s'installer il y a quelques années au Liban, quittant sa petite amie et l'Europe, où ses parents travaillent toujours et où il a vécu la plus grande partie de son enfance et de son adolescence. Pour L'Orient-Le Jour, il a accepté de témoigner au sujet des événements qu'il a vécus durant le mois de juin. Il espère, confie-t-il, « contribuer ne serait-ce qu'à un petit changement au sein de la société à travers ce témoignage ».

L'histoire, comme rapportée par Omar, commence au soir du 9 juin 2015, à 20h30. Omar raccompagne son ami, Samer* (25 ans), jusqu'à sa maison au Liban-Sud, comme il le fait souvent. Cette nuit-là, un barrage de contrôle est inhabituellement érigé à l'entrée du Liban-Sud. Machinalement, Omar remet ses papiers d'identité et ceux de la voiture au militaire, pendant qu'un autre fouille son ami à l'extérieur du véhicule. Quelques minutes plus tard, un soldat lui demande de sortir à son tour du véhicule, lui confisque son téléphone et lui passe les menottes aux mains. Omar aperçoit alors son ami, également menotté, dans la voiture des soldats. Dans son sac à dos d'étudiant, ils ont trouvé un demi-gramme de haschisch, « pour utilisation personnelle » et dont Omar ne connaissait pas l'existence. « Ils nous ont pris à un commissariat du Sud, raconte Omar. Je savais que j'étais dans un pétrin, mais je me disais que le test médical de détection de substances illicites allait s'avérer négatif et que j'allais bientôt sortir. Je n'ai jamais consommé de haschisch ou une autre drogue. »
« Après avoir pris mes coordonnées et effectué un bref interrogatoire avec nous, durant lequel j'ai expliqué au commissaire que je n'avais rien à voir dans toute cette histoire, ils nous ont autorisés à faire un appel téléphonique vers minuit. J'ai appelé mon petit frère pour lui dire de ne pas s'inquiéter. Samer, lui, ne voulait appeler personne. Il avait l'habitude de passer la nuit en dehors de la maison. Nous avons passé la nuit dans une cellule. Ce n'était pas trop désagréable. Le lendemain, à 13 heures, on nous a emmenés à un bureau de lutte antidrogue au Sud, et c'est là qu'a commencé la descente aux enfers. »

Dans ce bureau, les deux jeunes hommes subissent un nouvel interrogatoire très violent. Ils sont traités de tous les mots par l'inspecteur en charge. « On m'a demandé de faire un test d'urine et on m'a dit que s'il était négatif, je pourrais m'en aller, ajoute Omar. Comme je n'avais pas de quoi payer les frais du test, j'ai appelé ma mère en vacances à Beyrouth et lui ai raconté mon aventure. Elle est venue me donner de l'argent et a été contrainte de repartir. Le test d'urine s'est avéré négatif, mais ils ne me l'ont pas dit. Ils ont ensuite fouillé mon téléphone, mes photos, ma boîte e-mail et mes messages. Examinant mes conversations avec Samer, ils se sont attardés sur le fait que je l'appelais "Habibi". J'ai alors nié toutes ces accusations d'homosexualité. Ils ont menacé de faire venir un médecin légiste qui pourrait déterminer si je mentais et m'ont ensuite montré les résultats de mon test d'urine sur lequel s'affichaient deux barres rouges. Il était négatif, mais ils m'ont fait croire que les deux barres signifiaient qu'il était positif. Ils voulaient que j'avoue d'où j'achetais ces substances et avec qui je les consommais. Je n'ai rien dit. Ils ont alors sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups de poing, des coups de pied et des coups de bâton. Ils lui ont mis la tête dans de l'eau froide pour qu'il donne des noms de dealers, de toxicomanes. Ils lui ont aussi dit que j'avais avoué qu'on avait eu des relations sexuelles ensemble. Ils lui ont assuré que cela allait rester confidentiel et que cela n'était pas grave du fait que nous n'avions pas été attrapés en flagrant délit dans la rue. Sous la pression, mon petit ami a tout avoué. Ils l'ont violemment frappé et même électrocuté. J'ai également dû subir un traitement similaire pour livrer une liste de noms de la communauté gay et j'ai également été battu par l'inspecteur. Face à notre silence, ils ont appelé nos parents. Ils leur ont dit que nous étions gays alors qu'ils n'en savaient rien. »
(Pour mémoire : Plus d'une femme sur deux arrêtées au Liban est torturée, révèle le CLDH)

« Où croyez-vous que nous sommes ? »
Quand la mère de Omar débarque au bureau de lutte antidrogue, elle fait une crise de nerfs et s'évanouit à l'annonce de la nouvelle. Le père de Samer, lui, injurie son fils qu'il ne peut voir derrière les barreaux. Les inspecteurs tentent en effet de dissimuler à son papa son visage défiguré et boursouflé. L'inspecteur conseille alors à la mère de Omar de recourir à un avocat. Lorsqu'elle cherche à savoir si son fils va être battu, l'inspecteur lui répond : « Walaw, madame, sûrement pas. Où croyez-vous que nous sommes? »

Les deux jeunes hommes passent 6 jours au Sud, durant lesquels ils ont, au quotidien, le choix entre la torture (le bâton) et la divulgation de noms de la communauté gay (une feuille et un papier), sous une grosse pancarte accrochée au bureau de l'inspecteur et sur laquelle est écrit en trois langues : « Tout usage de la force est interdit durant les interrogatoires ». Samer est accusé de consommation de substances illicites et d'homosexualité, et Omar d'homosexualité. Ils sont ensuite transférés au poste de police de Hobeiche, à Beyrouth. Là, ils subissent un interrogatoire des plus déroutants. « Ils voulaient savoir dans le détail ce que nous faisions ensemble, qui faisait quoi au lit, dans les moindres détails, confie Omar. Nous sommes restés cinq jours à Hobeiche, dans une cellule de 20 mètres carrés comprenant une vingtaine de personnes. Nous devions dormir et manger assis. Nous attendions d'être transférés devant le juge mais nous n'étions pas optimistes. Nos compagnons de cellule étaient en détention provisoire depuis plus de 50 jours. Nos parents, eux, avaient eu recours à des avocats mais n'osaient pas trop recourir à leur carnet d'adresses pour nous faire sortir. Ils avaient honte en quelque sorte. Toute ma vie s'écroulait devant moi. J'étais tellement gêné que je laissais les choses se faire. Le cinquième jour à Hobeiche, je me suis évanoui. Ma mère est venue me voir avant qu'on nous emmène à Saïda au Palais de justice. »
Et Omar de poursuivre : « Nous sommes restés huit jours enfermés avec 200 prisonniers. Le pire est que les gendarmes avaient dit à haute voix aux détenus que nous étions des homosexuels. Alors qu'ils nous disaient que les interrogatoires étaient confidentiels, tous mes compagnons de cellule savaient tous les détails. Ils auraient pu nous violer, personne n'aurait jamais rien su. Ce n'est qu'après huit jours que j'ai pu voir le juge qui m'a accordé deux minutes. J'ai signé un papier et mon avocat a payé une caution. Au bout de trois semaines, j'ai été remis en liberté, alors que mon copain était toujours en détention. »

Pour ce jeune homme qui a toujours eu une vie sexuelle très hétéro mais qui raconte s'être épanoui depuis qu'il a rencontré Samer, cette histoire ne devrait pas passer sous silence. « Le pire est arrivé, je n'ai plus rien à perdre, affirme l'ingénieur parfaitement francophone. Mon père ne m'adresse plus la parole depuis qu'il a su ce qui est arrivé, et je sais que j'ai été puni sans avoir fait le moindre mal à qui que ce soit. Cela ne m'empêchera pas de vivre ma vie comme bon me semble et je pense que j'ai, dorénavant, en horreur toutes les personnes en uniforme. »

Le ministre Machnouk se saisit de l'affaire
Contacté par L'Orient-Le Jour mardi soir, le conseiller du ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, Jad Akhaoui, prié de commenter l'affaire, a assuré que les pratiques de torture ne reflètent d'aucune façon la vision et les valeurs défendues par le ministère qui « suivra cette affaire de près pour écouter la version des inspecteurs coupables et les punir le cas échéant ». Des propos repris par une source autorisée au sein des Forces de sécurité intérieure qui a encouragé les victimes à porter plainte contre les membres des FSI qui les ont torturés. « Il est vrai que la loi condamne toujours au Liban les relations contre nature, mais cela ne signifie pas pour autant que la torture est permise contre les homosexuels », a souligné la source en question.
Hier, et suite à des contacts entre L'Orient-Le Jour et le ministre Machnouk, celui-ci, qui a pris l'affaire très à cœur et lui a accordé tout l'intérêt qu'elle mérite, a dépêché une équipe de gendarmes et un médecin légiste auprès de Samer. Au Palais de justice de Saïda, le médecin l'a examiné. S'il n'a pu déceler de grosses traces de coups sur son corps, 20 jours après son passage au bureau de lutte antidrogue, l'enquête se poursuit malgré tout pour faire parler l'inspecteur responsable. Samer, lui, a été libéré une demi-heure plus tard. Affaire à suivre...

*Les noms des personnes présentant leur témoignage ont été changés à leur demande.

lorientlejour.com

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IRAN : UN ACTEUR CÉLÈBRE INQUIÉTÉ APRÈS SON SOUTIEN PUBLIC À LA LÉGALISATION DES MARIAGES GAYS AUX ETAT-UNIS

Publié le par justin

IRAN : UN ACTEUR CÉLÈBRE INQUIÉTÉ APRÈS SON SOUTIEN PUBLIC À LA LÉGALISATION DES MARIAGES GAYS AUX ETAT-UNIS

Bahram Radan, célèbre acteur iranien a créé une vraie polémique dans le pays, où l’homosexualité demeure un sujet tabou où il peut toujours être puni par la mort..

Il a du présenter des excuses après avoir subi des pressions suite à un tweet que celui-ci avait posté en guise de soutien à la décision de légaliser les mariages homosexuels dans tous les États américains. Bahram Radan, acteur régulièrement primé dans son pays, a donné son opinion sur le sujet dans son tweet : « La décision de la Cour Suprême de légaliser les mariages de même sexe est historique, peut-être même à placer sur l’échelle de la fin de l’esclavage… de Lincoln à Obama ».
Quelques heures après ce tweet, de nombreux utilisateurs de Twitter l’ont bombardé de remarques homophobes alors que les médias du pays ont commencé à le critiquer.
Radan a dû effacer son tweet assez rapidement.
Le directeur du journal ultra-conservateur Kayhan, Hossein Shariatmadari, nommé directement par le leader suprême de la République Islamique l’Ayatollah Ali Khamenei, a demandé à ce que l’acteur soit placé sur une liste noire et affirmé que l’acteur a été convoqué par le ministre de la Culture et de l’Orientation Islamique pour y être questionné.

Ce ministère est en charge de tout support culturel, une sorte d’instance de censure, particulièrement à cheval sur les scènes représentant la sexualité et les relations hommes-femmes. Bahram Radan a publié dès jeudi une lettre d’excuse sur son compte Instagram, sur lequel il compte 900.000 abonnés, où il clarifie sa position sur le mariage homosexuel. La lettre est directement adressé au directeur du journal Kayan, connu pour sa capacité à cibler des opposants et à orchestrer des campagnes médiatiques contre eux : « Ce qui a été publié sur internet à propos de mon opinion sur la décision de la Cour Suprême des États-Unis d’autoriser les mariages de même sexe a été une erreur et cela ne reflète pas la dignité du peuple iranien, auprès duquel je m’excuse.

Nous vivons dans un pays célébrant les mariages dans la tradition du Prophète, les lois américaines ne doivent pas pallier les lois de la République Islamique et le mariage gay est répréhensible selon nos lois sociales et religieuses, et pas en phase avec nos valeurs sociales. »

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JUPPÉ S’ÉLÈVE CONTRE LA “LÉGALISATION DE FAIT DE LA GPA EN FRANCE”

Publié le par justin

JUPPÉ S’ÉLÈVE CONTRE LA “LÉGALISATION DE FAIT DE LA GPA EN FRANCE”

ALAIN JUPPÉ A RÉAGI AU LENDEMAIN DE LA DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION D'AUTORISER L'INSCRIPTION À L'ÉTAT CIVIL FRANÇAIS DE DEUX ENFANTS NÉS DE GPA.

Alain Juppé a estimé samedi sur son blog que la GPA est « une atteinte à la dignité humaine » et a annoncé vouloir prendre « des dispositions législatives ». La Cour de cassation a en effet décidé vendredi de valider l'inscription à l'état civil français de deux enfants nés de gestation pour autrui (GPA) en Russie, et ce sans condition.

« MÉPRIS DE LA VOLONTÉ DU LÉGISLATEUR »

Pour le maire de Bordeaux, « une légalisation de fait de la GPA en France » est un « mépris de la volonté du législateur qui a posé son interdiction en principe d'ordre public ». Selon lui, « il n'appartient pas au juge qui devrait être le gardien du droit et de la dignité humaine d'aller à l'encontre de la volonté du législateur ». Alain Juppé a donc annoncé, sans plus de détails, qu'il proposera « des dispositions législatives pour que le droit protège à nouveau les personnes, notamment les plus faibles que sont les enfants et les femmes, et restaure pleinement dans notre pays l'efficacité de l'interdiction de conclure des conventions de GPA ».

LA GPA RESTE INTERDITE

Le Premier ministre Manuel Valls a dit avoir « pris acte » de la décision de la Cour de cassation tout en rappelant que cette pratique était interdite en France. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a reconnu à la France le droit d'interdire la GPA sur son territoire en juin 2014. Arguant de l'intérêt supérieur de l'enfant, elle a cependant estimé qu'elle ne pouvait porter atteinte à « l'identité » des enfants nés de mères porteuses à l'étranger en refusant de les reconnaître.

SOURCE AFP

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« LA MARSEILLAISE » SIGNE LA CHARTE DES MÉDIAS CONTRE L’HOMOPHOBIE

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« LA MARSEILLAISE » SIGNE LA CHARTE DES MÉDIAS CONTRE L’HOMOPHOBIE

À L’OCCASION DE LA PRIDE MARSEILLE, NOTRE JOURNAL SIGNE LA CHARTE DES MÉDIAS CONTRE L’HOMOPHOBIE. L’INITIATIVE, LANCÉE PAR L’ASSOCIATION DE JOURNALISTES AJL, VISE « DANS LA DROITE LIGNE DE LA CHARTE D’ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DES JOURNALISTES ADOPTÉE EN 1918 (AMENDÉE EN 1938 ET 2011), À GARANTIR LE DROIT DE L’ENSEMBLE DU PUBLIC (LGBT COMPRIS) À UNE INFORMATION DE QUALITÉ, COMPLÈTE, LIBRE, INDÉPENDANTE ET PLURALISTE », RÉSUME LE PRÉAMBULE DU TEXTE QUI COMPORTE CINQ GRANDS PRINCIPES.

Les voici : « Traiter de manière égale les homosexuel-les, les bisexuel-les et les hétérosexuel-les, garantir un traitement juste et respectueux des personnes trans, rendre compte de la diversité des communautés LGBT, respecter l’ensemble du public et assurer l’égalité entre tou-te-s les collaborateurs-trices au sein de la rédaction. »

En signant cette charte, la Marseillaise rejoint une démarche partagée notamment par le Monde, l’Équipe, Libération, les Inrockuptibles, Slate, Mediapart, Rue89, Society, So Foot », Radio Nova, Ouï FM, Yagg, Têtu, Streetpress, Alternatives économiques, AlterEcoPlus, Brain Magazine...

L.P.lamarseillaise.fr

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MICRO-TROTTOIR: “COMMENT RÉAGIRIEZ-VOUS SI VOUS CROISIEZ UN HOMOSEXUEL DANS LA RUE?”

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MICRO-TROTTOIR: “COMMENT RÉAGIRIEZ-VOUS SI VOUS CROISIEZ UN HOMOSEXUEL DANS LA RUE?”

OPINIONS - Drôle de question posée par nos confrères de AlYaoum24 aux passants dans une rue de Casablanca: "Comment réagiriez-vous si vous croisez un homosexuel dans la rue ?".

Les personnes interrogées, relativement jeunes, donnent des réponses pour le moins surprenantes. Un jeune homme d’une vingtaine d’année affirme ainsi que s’il croise un homosexuel, il lui donnerait "un coup ou deux pour qu’il se ressaisisse".

Une autre jeune fille affirme qu’elle n’hésiterait pas à "user de violence pour combattre le vice". Elle affirme, sourire au lèvre, que "si l’on intervient pas tout de suite pour éradiquer ce fléau, il risque de s’accroitre". D’autres confient qu’ils n’ont pas à intervenir dans la vie privée des gens mais qu’ils essaieraient quand même de les orienter vers le droit chemin.

Pour rappel, un homme portant une robe a été sauvagement agressé par des dizaines d’hommes à Fès, le lundi 29 juin dernier. Ces actes ont été immédiatement condamnés par le gouvernement.

Les ministères de la Justice et celui de l’Intérieur n’ont pas manqué d’avertir que "toute personne ou groupe de personne cherchant à se faire justice eux-mêmes seront poursuivis devant les juridictions compétentes conformément aux dispositions des lois en vigueur".

Deux hommes soupçonnés d’avoir pris part au lynchage ont été arrêtés et une enquête a été ouverte pour déterminer la responsabilité d’autres individus.

huffpostmaghreb.com

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UNE BOULANGERIE DE L’OREGON DEVRA DÉDOMMAGER UN COUPLE HOMOSEXUEL À QUI ELLE A REFUSÉ DE FAIRE UN GÂTEAU DE MARIAGE

Publié le par justin

UNE BOULANGERIE DE L’OREGON DEVRA DÉDOMMAGER UN COUPLE HOMOSEXUEL À QUI ELLE A REFUSÉ DE FAIRE UN GÂTEAU DE MARIAGE

Les propriétaires d'une boulangerie de l'Oregon devront payer 135 000 $ américains en dommages et intérêts pour avoir refusé de préparer un gâteau pour le mariage d'un couple homosexuel, a déterminé un fonctionnaire de l'État, jeudi.

Le commissaire du travail de l'Oregon, Brad Avakian, a accepté le jugement préliminaire, qui indiquait que la boulangerie Sweet Cakes by Melissa avait fait de la discrimination illégale à l'endroit d'un couple de Portland en 2013, rapporte The Oregonian.

Un juge avait ordonné aux propriétaires Aaron et Melissa Klein de verser 75 000 $US à Rachel Bowman-Cryer ainsi que 60 000 $US à sa femme, Laurel Bowman-Cryer.

Les Kleins argumentaient qu'il était contre leurs valeurs chrétiennes de participer d'une quelconque façon à un mariage entre conjoints de même sexe,

Les Bowman-Cryers ont fait savoir dans un communiqué qu'ils étaient contents de voir qu'Avakian avait « lancé un message clair disant que la discrimination ne sera tout simplement pas tolérée dans (cet) État ».

C'est un soulagement pour le couple, qui a dû subir les foudres des internautes durant toutes les procédures. « Nous avons reçu des menaces de mort, nous avons eu peur pour la sécurité de notre famille, mais notre objectif est demeuré ferme », poursuit le communiqué. « Tout le monde mérite d'être traité comme un membre égal de la société. »

Évidemment, les propriétaires de la boulangerie voient les choses d'une tout autre façon. « Les Américains devraient tolérer les opinions diverses (...). Ce cas-ci est un exemple parfait d'un fonctionnaire élu ayant trop de pouvoirs qui utilise sa position pour détruire les opinions et discours avec lesquels il n'est personnellement pas d'accord », ont-il expliqué au HuffPost États-Unis dans un courriel.

Sur Facebook, ils ont annoncé leur décision de porter la cause en appel.

Cet article initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l'anglais.

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UN COUPLE HOMOSEXUEL RUSSE OBTIENT L’ASILE EN FINLANDE

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UN COUPLE HOMOSEXUEL RUSSE OBTIENT L’ASILE EN FINLANDE

Vladimir Naumov et Vasily Kolesnikov avaient déposé une demande d'asile en septembre 2014 dans le pays scandinave et ont été informés cette semaine que leur dossier avait été accepté, selon le quotidien. Le couple a déclaré être victime de violences physiques, de discriminations et d'intimidations en Russie. Les deux hommes résident désormais dans la ville finlandaise de Rovaniemi et apprennent la langue. La Russie, où l'homosexualité était considérée comme un crime jusqu'en 1993 et comme une maladie mentale jusqu'en 1999, a adopté en 2013 une loi punissant d'amendes et de peines de prison tout acte de "propagande" homosexuelle devant des mineurs.

Les homosexuels subissent un nombre croissant de violences, souvent tolérées voire "encouragées" par les autorités, a dénoncé en décembre l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch.

stophomophobie.com

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MARC-YVAN TEYSSIER, ÉLU DU PCD, POURSUIVI EN JUSTICE POUR SES TWEETS HOMOPHOBES

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MARC-YVAN TEYSSIER, ÉLU DU PCD, POURSUIVI EN JUSTICE POUR SES TWEETS HOMOPHOBES

DEPUIS DE NOMBREUX MOIS, LE PRÉSIDENT DU PARTI CHRÉTIEN-DÉMOCRATE DU RHÔNE NE CESSE DE SE FAIRE REMARQUER SUR TWITTER.

Par le biais d'un communiqué publié le jeudi 2 juillet sur son site web, l'association Mousse a fait savoir qu'elle se constituait partie civile contre Marc-Yvan Teyssier, conseiller municipal du Parti chrétien-démocrate à Vourles (Rhône), pour « injure publique et provocation à la haine et à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle. »

CONNU SUR TWITTER POUR SES NOMBREUX DÉRAPAGES HOMOPHOBES

Marc-Yvan Teyssier, âgé de 56 ans, est le président du Parti chrétien-démocrate- fondé en 2009 par Christine Boutin, ancienne ministre du Logement de Nicolas Sarkozy - pour le Rhône. Il dirige plusieurs agences immobilières dans la région lyonnaise. Il a également été juge au tribunal de commerce de Lyon de 1989 à 1999.

Marié et père de 9 enfants, Marc-Yvan Teyssier est tristement connu - depuis plusieurs mois - pour ses nombreux dérapages homophobes sur le site de microblogging Twitter. Ils lui ont valu plusieurs articles sur des sites de médias nationaux et locaux. Ce qui n'a pas mis un frein à ses tweets délirants à caractère discriminatoire. Bien au contraire.

Aucune association nationale de lutte contre l'homophobie n'ayant jugé utile, jusqu'à présent, de lui intenter un procès, alors que certains de leurs dirigeantsétaient directement visés par ses tweets homophobes...

AUDIENCE DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS AU MOIS DE SEPTEMBRE

L'association Mousse - peu connue du grand public et malgré des ressources financières assez limitées - a décidé de remédier à cette situation intolérable. Fondée en 2000 par des étudiants de Sciences Po Paris, elle est engagée dans plusieurs domaines : activités sociales, judiciaires, humanitaires et éducatives. Ayant plus de 5 années d'existence, elle a la possibilité de mener des actions judiciairescontre les auteurs de propos homophobes (injures, diffamation, provocation).

L'association Mousse s'est donc constituée partie civile contre Marc-Yvan Teyssier. La première audience devant le tribunal de grande instance de Paris se déroulera le 10 septembre prochain. Une nouvelle qui a été saluée par de nombreux internautes, exaspérés et choqués par les tweets homophobes que cet élu de la République publie presque quotidiennement, en toute impunité.

« JE CONFIRME QUE L'HOMOSEXUALITÉ EST UNE ABOMINATION »

Petit florilège - qui est loin d'être exhaustif - des propos tenus sur Twitter par le président du PCD du Rhône : « Je confirme que l'homosexualité EST une abomination », « Autoriser le mariage homo est un hymne à la mort », « L'homosexualité est une dégénérescence » ou encore « La promotion de l'homosexualité dans les sociétés occidentales n'est qu'une étape vers celle de toutes les déviances. »

Internet n'est pas une zone de non-droit. De nombreux internautes ont tendance à l'oublier.Les injures publiques à caractère homophobe sont punies de 6 mois d'emprisonnement et d'une amende de 22 500 euros. La provocation à la haine à la violence et à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de son ou de leur orientation sexuelle est punie d'un an d'emprisonnement et/ou d'une amende de 45 000 euros. Il appartient désormais à la justice de se prononcer sur la suite qu'elle donnera aux propos scandaleux de Marc-Yvan Teyssier.

CHRISTINE BOUTIN ÉGALEMENT DANS LE COLLIMATEUR DE LA JUSTICE

Christine Boutin, la très bigote et très peu gay-friendly présidente d'honneur du Parti chrétien-démocrate, comparaîtra le 23 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Paris pour «incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle. » Dans une interview accordée à la revue trimestrielle Charles, sortie en kiosques en avril 2014, elle avait déclaré : « L'homosexualité est une abomination. » Détail plutôt étrange : la circonstance aggravante d'homophobie n'a pas été retenue contre elle.

Ce sont désormais deux responsables et élus du Parti chrétien-démocrate - allié des Républicains, parti politique dirigé par Nicolas Sarkozy - qui sont dans le collimateur de la justice pour des faits presque similaires. Troublant, non ?

GIUSEPPE DI BELLA

http://fr.blastingnews.com/societe/2015/07/marc-yvan-teyssier-elu-du-pcd-poursuivi-en-justice-pour-ses-tweets-homophobes-00465925.html

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LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

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LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

DROITS DE L’HOMME

« Les gendarmes ont sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups. Ils l'ont violemment frappé avant d'appeler ses parents pour leur dire que leur fils était gay. »

Il y a quelques jours, le monde célébrait la Journée mondiale contre la torture, alors qu'au Liban, les appels fusaient de partout pour mettre fin à cette pratique qualifiée par l'Onu de « systématique » et d' « inquiétante ». La publication de vidéos montrant la torture de détenus dans la prison de Roumieh avait, pour rappel, mobilisé l'opinion publique, choquée de voir de telles images dont elle aurait pourtant dû se douter. La torture dans les prisons et les postes de police n'est pas en effet chose nouvelle au Liban. C'est d'ailleurs ce que vient rappeler une déplorable affaire survenue il y a trois semaines... Une affaire qui remet sur le tapis le droit des citoyens à une vie privée et à une liberté d'orientation sexuelle, à l'heure où le mariage gay fait la une des journaux après avoir été légalisé aux États-Unis...

Une descente aux enfers
Omar* a 30 ans. Il est ingénieur civil dans un bureau d'études au centre-ville de Beyrouth. Après sa formation à l'Université Saint-Joseph, il décide de s'installer il y a quelques années au Liban, quittant sa petite amie et l'Europe, où ses parents travaillent toujours et où il a vécu la plus grande partie de son enfance et de son adolescence. Pour L'Orient-Le Jour, il a accepté de témoigner au sujet des événements qu'il a vécus durant le mois de juin. Il espère, confie-t-il, « contribuer ne serait-ce qu'à un petit changement au sein de la société à travers ce témoignage ».

L'histoire, comme rapportée par Omar, commence au soir du 9 juin 2015, à 20h30. Omar raccompagne son ami, Samer* (25 ans), jusqu'à sa maison au Liban-Sud, comme il le fait souvent. Cette nuit-là, un barrage de contrôle est inhabituellement érigé à l'entrée du Liban-Sud. Machinalement, Omar remet ses papiers d'identité et ceux de la voiture au militaire, pendant qu'un autre fouille son ami à l'extérieur du véhicule. Quelques minutes plus tard, un soldat lui demande de sortir à son tour du véhicule, lui confisque son téléphone et lui passe les menottes aux mains. Omar aperçoit alors son ami, également menotté, dans la voiture des soldats. Dans son sac à dos d'étudiant, ils ont trouvé un demi-gramme de haschisch, « pour utilisation personnelle » et dont Omar ne connaissait pas l'existence. « Ils nous ont pris à un commissariat du Sud, raconte Omar. Je savais que j'étais dans un pétrin, mais je me disais que le test médical de détection de substances illicites allait s'avérer négatif et que j'allais bientôt sortir. Je n'ai jamais consommé de haschisch ou une autre drogue. »
« Après avoir pris mes coordonnées et effectué un bref interrogatoire avec nous, durant lequel j'ai expliqué au commissaire que je n'avais rien à voir dans toute cette histoire, ils nous ont autorisés à faire un appel téléphonique vers minuit. J'ai appelé mon petit frère pour lui dire de ne pas s'inquiéter. Samer, lui, ne voulait appeler personne. Il avait l'habitude de passer la nuit en dehors de la maison. Nous avons passé la nuit dans une cellule. Ce n'était pas trop désagréable. Le lendemain, à 13 heures, on nous a emmenés à un bureau de lutte antidrogue au Sud, et c'est là qu'a commencé la descente aux enfers. »

Dans ce bureau, les deux jeunes hommes subissent un nouvel interrogatoire très violent. Ils sont traités de tous les mots par l'inspecteur en charge. « On m'a demandé de faire un test d'urine et on m'a dit que s'il était négatif, je pourrais m'en aller, ajoute Omar. Comme je n'avais pas de quoi payer les frais du test, j'ai appelé ma mère en vacances à Beyrouth et lui ai raconté mon aventure. Elle est venue me donner de l'argent et a été contrainte de repartir. Le test d'urine s'est avéré négatif, mais ils ne me l'ont pas dit. Ils ont ensuite fouillé mon téléphone, mes photos, ma boîte e-mail et mes messages. Examinant mes conversations avec Samer, ils se sont attardés sur le fait que je l'appelais "Habibi". J'ai alors nié toutes ces accusations d'homosexualité. Ils ont menacé de faire venir un médecin légiste qui pourrait déterminer si je mentais et m'ont ensuite montré les résultats de mon test d'urine sur lequel s'affichaient deux barres rouges. Il était négatif, mais ils m'ont fait croire que les deux barres signifiaient qu'il était positif. Ils voulaient que j'avoue d'où j'achetais ces substances et avec qui je les consommais. Je n'ai rien dit. Ils ont alors sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups de poing, des coups de pied et des coups de bâton. Ils lui ont mis la tête dans de l'eau froide pour qu'il donne des noms de dealers, de toxicomanes. Ils lui ont aussi dit que j'avais avoué qu'on avait eu des relations sexuelles ensemble. Ils lui ont assuré que cela allait rester confidentiel et que cela n'était pas grave du fait que nous n'avions pas été attrapés en flagrant délit dans la rue. Sous la pression, mon petit ami a tout avoué. Ils l'ont violemment frappé et même électrocuté. J'ai également dû subir un traitement similaire pour livrer une liste de noms de la communauté gay et j'ai également été battu par l'inspecteur. Face à notre silence, ils ont appelé nos parents. Ils leur ont dit que nous étions gays alors qu'ils n'en savaient rien. »
(Pour mémoire : Plus d'une femme sur deux arrêtées au Liban est torturée, révèle le CLDH)

« Où croyez-vous que nous sommes ? »
Quand la mère de Omar débarque au bureau de lutte antidrogue, elle fait une crise de nerfs et s'évanouit à l'annonce de la nouvelle. Le père de Samer, lui, injurie son fils qu'il ne peut voir derrière les barreaux. Les inspecteurs tentent en effet de dissimuler à son papa son visage défiguré et boursouflé. L'inspecteur conseille alors à la mère de Omar de recourir à un avocat. Lorsqu'elle cherche à savoir si son fils va être battu, l'inspecteur lui répond : « Walaw, madame, sûrement pas. Où croyez-vous que nous sommes? »

Les deux jeunes hommes passent 6 jours au Sud, durant lesquels ils ont, au quotidien, le choix entre la torture (le bâton) et la divulgation de noms de la communauté gay (une feuille et un papier), sous une grosse pancarte accrochée au bureau de l'inspecteur et sur laquelle est écrit en trois langues : « Tout usage de la force est interdit durant les interrogatoires ». Samer est accusé de consommation de substances illicites et d'homosexualité, et Omar d'homosexualité. Ils sont ensuite transférés au poste de police de Hobeiche, à Beyrouth. Là, ils subissent un interrogatoire des plus déroutants. « Ils voulaient savoir dans le détail ce que nous faisions ensemble, qui faisait quoi au lit, dans les moindres détails, confie Omar. Nous sommes restés cinq jours à Hobeiche, dans une cellule de 20 mètres carrés comprenant une vingtaine de personnes. Nous devions dormir et manger assis. Nous attendions d'être transférés devant le juge mais nous n'étions pas optimistes. Nos compagnons de cellule étaient en détention provisoire depuis plus de 50 jours. Nos parents, eux, avaient eu recours à des avocats mais n'osaient pas trop recourir à leur carnet d'adresses pour nous faire sortir. Ils avaient honte en quelque sorte. Toute ma vie s'écroulait devant moi. J'étais tellement gêné que je laissais les choses se faire. Le cinquième jour à Hobeiche, je me suis évanoui. Ma mère est venue me voir avant qu'on nous emmène à Saïda au Palais de justice. »
Et Omar de poursuivre : « Nous sommes restés huit jours enfermés avec 200 prisonniers. Le pire est que les gendarmes avaient dit à haute voix aux détenus que nous étions des homosexuels. Alors qu'ils nous disaient que les interrogatoires étaient confidentiels, tous mes compagnons de cellule savaient tous les détails. Ils auraient pu nous violer, personne n'aurait jamais rien su. Ce n'est qu'après huit jours que j'ai pu voir le juge qui m'a accordé deux minutes. J'ai signé un papier et mon avocat a payé une caution. Au bout de trois semaines, j'ai été remis en liberté, alors que mon copain était toujours en détention. »

Pour ce jeune homme qui a toujours eu une vie sexuelle très hétéro mais qui raconte s'être épanoui depuis qu'il a rencontré Samer, cette histoire ne devrait pas passer sous silence. « Le pire est arrivé, je n'ai plus rien à perdre, affirme l'ingénieur parfaitement francophone. Mon père ne m'adresse plus la parole depuis qu'il a su ce qui est arrivé, et je sais que j'ai été puni sans avoir fait le moindre mal à qui que ce soit. Cela ne m'empêchera pas de vivre ma vie comme bon me semble et je pense que j'ai, dorénavant, en horreur toutes les personnes en uniforme. »

Le ministre Machnouk se saisit de l'affaire
Contacté par L'Orient-Le Jour mardi soir, le conseiller du ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, Jad Akhaoui, prié de commenter l'affaire, a assuré que les pratiques de torture ne reflètent d'aucune façon la vision et les valeurs défendues par le ministère qui « suivra cette affaire de près pour écouter la version des inspecteurs coupables et les punir le cas échéant ». Des propos repris par une source autorisée au sein des Forces de sécurité intérieure qui a encouragé les victimes à porter plainte contre les membres des FSI qui les ont torturés. « Il est vrai que la loi condamne toujours au Liban les relations contre nature, mais cela ne signifie pas pour autant que la torture est permise contre les homosexuels », a souligné la source en question.
Hier, et suite à des contacts entre L'Orient-Le Jour et le ministre Machnouk, celui-ci, qui a pris l'affaire très à cœur et lui a accordé tout l'intérêt qu'elle mérite, a dépêché une équipe de gendarmes et un médecin légiste auprès de Samer. Au Palais de justice de Saïda, le médecin l'a examiné. S'il n'a pu déceler de grosses traces de coups sur son corps, 20 jours après son passage au bureau de lutte antidrogue, l'enquête se poursuit malgré tout pour faire parler l'inspecteur responsable. Samer, lui, a été libéré une demi-heure plus tard. Affaire à suivre...

*Les noms des personnes présentant leur témoignage ont été changés à leur demande.

lorientlejour.com

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CONDAMNÉ À UN AN DE PRISON FERME EN EGYPTE POUR AVOIR TCHATÉ SUR SITE DE RENCONTRE GAY

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CONDAMNÉ À UN AN DE PRISON FERME EN EGYPTE POUR AVOIR TCHATÉ SUR SITE DE RENCONTRE GAY

TRAQUÉ PAR LA POLICE DES MŒURS, LE JEUNE HOMME EST TOMBÉ POUR « DÉBAUCHE ».

En Égypte aussi les arrestations pour « homosexualité » continuent. Mardi dernier, une nouvelle sentence est tombée. Un réfugié syrien a été condamné à un an de prison ferme par un tribunal du Caire, pour avoir prétendument sollicité une relation homosexuelle sur Internet.

Le jeune homme « tchatait » en ligne sur un site gay, mais avec « un agent infiltré » de la police des mœurs, qui lui a tendu un piège. Aucune transgression ni d'échanges particulièrement osés, si ce n'est que la « victime », maintes fois sollicitée, a finalement accepté un rendez-vous et s'est déplacée.

Immédiatement interpellé et interrogé... le prévenu a ensuite été soumis à « toute une batterie de tests », ainsi qu'au « traditionnel examen anal », qui n'a pas non plus confirmé de pratiques « contre-nature ». Impossible de « prouver son homosexualité ». Il a cependant été reconnu coupable sur la base de l'historique de ses conversations pour « incitation à la débauche » et « sollicitation d'actes immoraux en public », entre autres, comme l'indiquait « the Egypt Independent », dans une dépêche mercredi dernier.

Une nouvelle affaire dans cette campagne plus largement orchestrée contre toutes les formes de « dissidence », dans un pays en proie à la montée du nationalisme et une insurrection militante.

DEPUIS QUE LE PRÉSIDENTABDEL FATTAH AL-SISSI A PRIS SES FONCTIONS EN MAI 2014, AU MOINS 150 PERSONNES SOUPÇONNÉES D'ÊTRE HOMOSEXUELLES ONT ÉTÉ ARRÊTÉES EN ÉGYPTE.

Une répression sévèrement dénoncée par toutes les grandes instances et organismes de défenses des droits de l'homme, mais en vain.

L'avocat du défendeur a fait appel. Ahmed Hossam réfute les allégations selon lesquelles son client s'est engagé dans une relation sexuelle et remet en question cette décision de condamner une personne pour une très « incertaine » et fantasmagorique « activité en ligne ». « Il n'y a pas eu de "crime" en premier lieu. Il s'est surtout manifesté dans l'imaginaire de l'agent lui-même. Pas de débauche non plus. Et, depuis quand est-il inconstitutionnel de s'échanger des messages personnels ?Par contre, traquer des personnes innocentes n'est pas franchement autorisé dans le code de procédure pénale en Egypte », déclare l'avocat.

Aucune réaction des autorités. Mais les témoignages en faveur de la victime se succèdent. Un militant LGBT a également confié, toujours à l'Independent, que l'homme n'a eu de cesse de refuser les avances de l'agent, qui a cependant persisté dans ses tentatives jusqu'à finir par le convaincre à l'usure.

La loi égyptienne ne proscrit pas expressément l'homosexualité, mais les personnes soupçonnées de se livrer à des actes homosexuels peuvent être accusées de débauche et d'indécence. Notamment, en vertu des lois sur la moralité du pays. « Cela ne concerne en vérité ni le raisonnement juridique ni les faits dans cette affaire. Mais la société égyptienne considérant les homosexuels comme des pécheurs, certains préfèrent choisir de satisfaire à leurs désirs de châtier et punir" », ajoute Ahmed Hossam.

En Novembre 2014, huit hommes étaient reconnus coupables « d'incitation à la débauche », toujours pour diffusion d'images indécentes. Ils avaient organisé un simulacre de mariage « entre potes », partagé ensuite dans une vidéo sur YouTube.Un mois plus tard, ce sont 26 hommes qui faisaient la Une, pour avoir soi-disant participé à une « partie de jambe en l'air en groupe ». Il s'agissait en vérité d'unerafle de police dans un établissement de bains du Caire, organisée avec la complicité de la journaliste Mona Iraqi, et retransmise en direct à la télévision. Leurs arrestations ont suscité une condamnation internationale, et tous les accusés ont été acquittés quelques semaines plus tard.

Pour l'anecdote, Mona Iraqi, à l'origine donc de cette grande controverse et qui considérait les homos comme « des nids à sida », a posté ce week-end sur son compte Facebook un « big up » pour célébrer la décision de la Cour Suprême américaine de légaliser le mariage pour tous et sur tout le territoire national, ce vendredi 26 juin.

S'il n'est jamais trop tard pour mieux faire, espérons que l'intention était sincère et que Mona Iraqi aura pris conscience, et à la mesure des sanctions etpoursuites dont elle a fait l'objet ensuite, de toute la détresse occasionnée. N'oublions pas en effet que l'un des prévenus s'est ensuite immolé après sa sortie de prison.

Curieux qu'une journaliste, qui aspire à la liberté, puisse également la nier à ses propres concitoyens...

TERRENCE DOURIAN

http://fr.blastingnews.com/societe/2015/07/condamne-a-un-an-de-prison-ferme-en-egypte-pour-avoir-tchate-sur-site-de-rencontre-gay-00463229.html

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3 JUILLET 2005, LÉGALISATION DU MARIAGE POUR TOUS EN ESPAGNE

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3 JUILLET 2005, LÉGALISATION DU MARIAGE POUR TOUS EN ESPAGNE

IL Y A 10 ANS L'ESPAGNE OUVRAIT LE MARIAGE AUX PERSONNES DE MÊME SEXE.

Le fait du jour

Il y a 10 ans jour pour jour, l’Espagne légalisait le mariage pour tous.
L’ouverture du mariage aux couples homosexuels était une promesse de campagne du candidat socialiste José Luis Rodrigues Zapatero.

Comme en France, 8 ans plus tard, cette loi ne passa pas comme une lettre à la poste. Alors même qu’une majorité d’Espagnols y étaient favorables, les autorités catholiques, elles, y étaient farouchement opposées. Elles craignaient que ce mariage pour tous n’affaiblissent tous les mariages.

Finalement la loi fut approuvée le 30 juin 2005, publiée le 2 juillet, et le mariage pour tous légalisé à partir du 3 juillet.

La semaine dernière, c’est la cour suprême américaine qui, à son tour, a légalisé le mariage entre personnes de même sexe dans tous les états américains.

Les fêtes du jour

A noter aussi dans votre éphéméride de ce vendredi, les anniversaires d’Eddy Mitchell et Michel Polnareff, tous les deux chanteurs et musiciens, mais pas mariés.

Enfin en ce 3 juillet, n’oubliez pas de fêter les Thomas et si vous en connaissez, les Héliodore !

franceinfo.fr

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VIDÉO : HASSAN IQUIOUSSEN, IMAM FRANÇAIS D’ORIGINE MAROCAINE REVIENT SUR L’HOMOSEXUALITÉ : “LES MUSULMANS NE DOIVENT PAS ÊTRE DES INQUISITEURS”

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« L’homosexualité est condamnée par les textes de manière claire et j’ai le droit de penser et croire que l’homosexualité est haram. Mais ce n’est pas parce que je pense cela que je pars en croisade et cherche les homosexuels pour les pendre », explique Hassan Iquioussen. Et d’ajouter qu’un « musulman n’est pas investi par la mission d’espionner et de fouiner dans l’intimité des gens ».

L’imam d’origine marocaine précise également que « la règle chez les musulmans, c’est quand quelqu’un fait un péché, on ne le dévoile pas ». Pour confirmer ses dires, il se réfère au hadith du prophète qui dit que « celui qui cache les défauts et les erreurs de son frère, Dieu, au jour de la résurrection, cachera ses défauts et que celui qui court après les défauts de son frère, Dieu le mettra à nu au grand public ».

Plus loin encore, Iquioussen explique que « l’homosexualité est un péché comme les autres péchés (le faux témoignage, le vol, le viol, le mensonge, la calomnie, l’alcool) et que les musulmans ne doivent pas être des inquisiteurs qui condamnent les gens ». Et d’indiquer que « ce n’est pas parce qu’on commet ces péchés qu’on n’est plus musulman ». Enfin, il affirme qu’il existe des « musulmans pieux et qui sont en même temps homosexuels comme il en existe d’autres qui sont en même temps alcooliques, calomnieux ou menteurs ».

telquel.ma

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GPA : VALLS “PREND ACTE” DE LA DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION

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GPA : VALLS “PREND ACTE” DE LA DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION

"Le recours à la GPA demeure un interdit absolu en France. Cet interdit n'est pas remis en cause par les arrêts de la Cour de cassation", a-t-il rappelé.

Manuel Valls a "pris acte" vendredi de la décision de la Cour de cassation d'inscrire à l'état civil français deux enfants nés de gestation pour autrui (GPA) à l'étranger. Le Premier ministre en a profité pour rappeler que cette pratique était interdite en France. "Le recours à la GPA demeure un interdit absolu en France. Cet interdit n'est remis en cause ni par les arrêts de la Cour de cassation ni par les arrêts de la CEDH", la Cour européenne des droits de l'homme, a déclaré le Premier ministre à Besançon, en marge de la signature d'un contrat État-région.

La Cour de cassation s'est prononcée vendredi en faveur de l'inscription à l'état civil français de deux enfants nés de gestation pour autrui (GPA) à l'étranger. "Je prends acte de cette décision que, bien entendu, je n'ai pas à commenter", a réagi Manuel Valls. Selon lui, "rien - c'est la position du gouvernement - ne peut justifier la commercialisation des êtres humains et notamment celle du corps des femmes".

"Il nous reste maintenant à analyser la décision de la Cour de cassation pour en déterminer très précisément les effets", a ajouté le chef du gouvernement. "Les enfants ne doivent pas être victimes de la manière (...) dont ils sont venus au monde, a-t-il fait valoir. Il faut donc poursuivre le travail entrepris par la garde des Sceaux pour consolider le statut des enfants nés par GPA."

Source : lepoint.fr

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LA DESCENTE AUX ENFERS D’UN COUPLE GAY AU LIBAN

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LA DESCENTE AUX ENFERS D’UN COUPLE GAY AU LIBAN

Arrêtés à un checkpoint avec un demi-gramme de haschich, Omar et Samer ont été torturés et «outés» auprès de leur famille au cours de 3 semaines kafkaïennes de détention.

C’est un véritable cauchemar qu’ont vécu Omar et Samer (prénoms d’emprunt) un couple gay, début juin au Liban. Le premier, un ingénieur installé à Beyrouth, ramenait le second chez lui, au Liban-Sud, quand leur voiture a été stoppée à un barrage. En fouillant les bagages de Samer, les policiers des Forces de sécurité intérieure (FSI) y ont trouvé un demi-gramme de haschich. Après une première nuit en cellule, les deux jeunes hommes ont subi un interrogatoire très violent. Ils sont forcés de se soumettre (et de payer) un test de drogue, qui s’avère négatif pour Omar. «Mais ils ne me l’ont pas dit. Ils ont ensuite fouillé mon téléphone, mes photos, ma boîte e-mail et mes messages. Examinant mes conversations avec Samer, ils se sont attardés sur le fait que je l’appelais habibi (mon chéri, en arabe, ndlr.)», raconte-t-il à «L’Orient-Le Jour».

Les deux hommes sont alors roués de coups, «électrocutés» et sommés de révéler le noms de leurs dealers, de toxicomanes, ainsi que de livrer une «liste de noms de la communauté gay». Ironie du sort, ces séances se déroulent dans un bureau où est accrochée une pancarte «Tout usage de la force est interdit durant les interrogatoires».

OUTING

Dans la foulée, les parents sont convoqués par les policiers. «Ils leur ont dit que nous étions gay alors qu’ils n’en savaient rien», précise Omar. Quand le père de Samer arrive, il hurle des insultes à l’intention de son fils, qu’il ne peut pas voir. Défiguré par les coups, celui-ci reste dissimulé dans sa cellule.

Suivent plus de trois semaines de détention et d’interrogatoires violents dans une promiscuité menaçante (les autres détenus sont au courant de leur homosexualité), avant une libération sous caution. «Le pire est arrivé, je n’ai plus rien à perdre», résume Omar. «Mon père ne m’adresse plus la parole depuis qu’il a su ce qui est arrivé, et je sais que j’ai été puni sans avoir fait le moindre mal à qui que ce soit. Cela ne m’empêchera pas de vivre ma vie comme bon me semble et je pense que j’ai, dorénavant, en horreur toutes les personnes en uniforme.»

ENQUÊTE

L’affaire pourrait ne pas en rester là. Contacté par «L’Orient-Le Jour», un conseiller du ministre de l’Intérieur a assuré que le cas d’Omar et de Samer «serait suivi de près» et que le comportement des responsables des FSI faisait l’objet d’une enquête. Selon l’article 534 du Code pénal libanais, les rapports sexuels «contre nature» sont théoriquement passibles de 1 an de prison. Toutefois, ce texte est reconnu comme inapplicable par une récente jurisprudence.

Source : 360.ch

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MARIAGE GAY AUX USA : BLAGUE HOMOPHOBE DE MUGABE À L’ENCONTRE D’OBAMA

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MARIAGE GAY AUX USA : BLAGUE HOMOPHOBE DE MUGABE À L’ENCONTRE D’OBAMA

A la suite de la légalisation du mariage gay aux Etats-Unis, le président du Zimbabwe Robert Mugabe, opposant farouche aux droits des homosexuels, s'est permis une blague homophobe à ce sujet.

Le président du Zimbabwe Robert Mugabe, 91 ans, a ironisé sur la décision de la Cour suprême américaine de légaliser le mariage homosexuel sur l'ensemble du territoire des Etats-Unis et s'est même permis une blague homophobe à l'encontre de son homologue américain Barack Obama.

"Puisque le président Obama soutient les mariages entre personnes de même sexe, qu'il défend les homosexuels et apprécie les beaux visages, il est nécessaire que je me rende à Washington, que je me mette à genou et que je lui demande sa main", a ironisé M.Mugabe sur les ondes de la radio zimbabwéenne le week-end dernier.

Réélu cinq fois, le président du Zimbabwe, pays où l'homosexualité est illégale, est connu comme opposant farouche aux droits des homosexuels.

"On a ce président américain, Obama, dont le père est africain, qui refuse de nous aider si on ne reconnaît pas l'homosexualité", avait déclaré M.Mugabe en 2013.

Le 26 juin, on a appris que la Cour suprême américaine avait légalisé le mariage homosexuel sur l'ensemble du territoire des Etats-Unis. Barack Obama a qualifié cette décision de "victoire pour l'Amérique".

Source : fr.sputniknews.com

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ITALIE UN MEMBRE DU GOUVERNEMENT EN GRÈVE DE LA FAIM POUR L’UNION CIVILE

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ITALIE UN MEMBRE DU GOUVERNEMENT EN GRÈVE DE LA FAIM POUR L’UNION CIVILE

Ivan Scalfarotto, sous-secrétaire d'Etat italien, a entamé une grève de la faim pour protester contre le blocage au Sénat du projet de loi sur l'union des homosexuels.

Ivan Scalfarotto, sous-secrétaire d'Etat italien chargé des relations avec le Parlement, a annoncé ce jeudi 2 juillet sur son blog être en grève de la faim depuis lundi pour tenter d'accélérer l'adoption d'une union civile pour les couples homosexuels.

Alors que l'Italie est le dernier grand pays d'Europe occidental à ne prévoir aucun statut pour ces couples, le projet de loi soutenu par le gouvernement de centre-gauche de Matteo Renzi peut théoriquement compter sur de nombreux soutiens au Parlement.

Mais le texte est bloqué en commission au Sénat par des milliers d'amendements déposés principalement par les partenaires de centre-droit de Matteo Renzi, qui refusent deux mesures du projet: l'accès à la pension de réversion et la possibilité d'adopter l'enfant du partenaire.

Silence assourdissant

Des centaines de milliers de personnes ont manifesté le 20 juin à Rome contre le projet de loi, tandis que les Gay Prides aux accents revendicatifs en ont réuni tout autant à travers le pays ces dernières semaines.

Aux premières loges dans cette bataille, Ivan Scalfarotto, 49 ans, militant de longue date de la cause homosexuelle, a déploré jeudi sur son blog le silence «plus assourdissant que jamais» des «braves gens».

«Entre les manifestations des catholiques intégristes et celles de la Gay Pride, on dirait qu'il n'y a rien», a regretté Ivan Scalfarotto.

«Le moment est venu de faire quelque chose de plus pour soutenir tous ceux qui œuvrent pour que l'Italie rejoigne finalement le Kentucky, ou du moins s'en rapproche», a-t-il ajouté, en référence à la décision de la Cour suprême américaine de légaliser le mariage homosexuel dans tout le pays.

Geste public et politique

Le sous-secrétaire d'Etat a donc décidé lundi de ne plus s'alimenter jusqu'à avoir «une certitude sur la date à laquelle cessera cette grave violation des droits de l'Homme».

Par ce «geste public et politique, mais en même temps profondément personnel», il explique vouloir relancer le débat et rallier les soutiens actifs de «tous ces gens de bonne volonté qui jusqu'à aujourd'hui pensaient peut-être qu'il suffirait d'attendre».

Source : 24heures.ch

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MARIAGE HOMOSEXUEL : L’ARCHEVÊQUE DE CANTORBÉRY SOUCIEUX POUR LA COMMUNION ANGLICANE

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MARIAGE HOMOSEXUEL : L’ARCHEVÊQUE DE CANTORBÉRY SOUCIEUX POUR LA COMMUNION ANGLICANE

Justin Welby, archevêque de Cantorbéry et primat de la Communion anglicane, a exprimé sa « profonde inquiétude » après la décision des évêques de l’Église épiscopalienne américaine de supprimer toute référence canonique au mariage entre un homme et une femme.

L’archevêque de Cantorbéry a exprimé mardi 30 juin sa « profonde inquiétude » quant aux tensions que pourrait provoquer au sein de la Communion anglicane la décision des évêques de l’Église épiscopalienne américaine d’ouvrir le mariage aux personnes homosexuelles.

Jusqu’à présent, chaque évêque décidait si ses prêtres pouvaient célébrer des mariages homosexuels ou non. Réunis lundi pour leur convention générale à Salt Lake City (Utah), les évêques de la composante américaine de l’anglicanisme, ont voté pour supprimer le vocabulaire « genré » dans la célébration du mariage, quelques jours seulement après le choix de la cour suprême américaine de légaliser le mariage homosexuel sur l’ensemble du territoire des États-Unis. Pour être suivi d’effet, ce vote de la chambre des évêques devra être confirmé par celui d’une autre instance de l’Église, la chambre des députés.

APPEL À PRIER POUR L’UNITÉ

Tout en reconnaissant « le droit de l’Église épiscopalienne à aborder des questions appropriées à son propre contexte », l’archevêque Justin Welby a déclaré que cette décision touchera la Communion anglicane dans son ensemble.

Il a exhorté à prier « pour la vie de la Communion anglicane » ainsi que « pour le renforcement des relations d’interdépendance entre les provinces, de sorte que face à la diversité et au désaccord, les anglicans puissent être une force pour la paix et cherchent à répondre à la prière du seigneur Jésus pour "que tous soient un afin que le monde croie" » (Jean 17,21).

L’Église épiscopalienne est la branche américaine de la Communion anglicane, qui regroupe 80 millions de fidèles de différentes Églises. Les relations entre les deux instances sont tendues depuis que les épiscopaliens ont élu Gene Robinson évêque du diocèse de New Hampshire en 2003, alors qu’il vivait ouvertement avec un homme

Source : la-croix.com

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L’EGLISE ÉPISCOPALE AMÉRICAINE CÉLÉBRERA LES MARIAGES GAY

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L’EGLISE ÉPISCOPALE AMÉRICAINE CÉLÉBRERA LES MARIAGES GAY

L'Eglise épiscopale américaine a donné mercredi son feu vert à la célébration de mariage homosexuels, quelques jours après leur légalisation aux Etats-Unis.

"Comme cela est permis par la loi, les canons permettent désormais à TOUS les couples d'être mariés au sein de l'Eglise", a annoncé l'Eglise sur son compte Twitter, alors que se tient sa convention générale dans l'Utah.

L'Eglise épiscopale autorise les mariages homosexuels, mais n'obligera pas les membres de son clergé à célébrer ces mariages s'ils y sont opposés.

L'Eglise épiscopale américaine est une branche de l'obédience anglicane et de ses 80 millions de fidèles.

Samedi, l'Eglise a élu à sa tête l'évêque Michael Curry, faisant de lui le premier évêque noir à présider ce groupe fort de 2,5 millions de fidèles.

Source : lavenir.net

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MAROC : RAMID : « JE DÉMISSIONNE EN CAS DE LÉGALISATION DES RAPPORTS SEXUELS HORS-MARIAGE »

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MAROC : RAMID : « JE DÉMISSIONNE EN CAS DE LÉGALISATION DES RAPPORTS SEXUELS HORS-MARIAGE »

LE MINISTRE DE LA JUSTICE AFFIRME ÊTRE CONTRE L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT ET QUE LA RUPTURE DU JEÛNE EN PUBLIC EST UN TEXTE À « PORTÉE SOCIALE ET NON RELIGIEUSE ».

Le ministre de la Justice Mustapha Ramid était l’invité du ftour-débat de L’Economiste tenu le 29 juin pour s’expliquer sur l’avant-projet du code pénal. Face à un parterre de magistrats et de membres de la société civile, Ramid s’est montré intraitable sur des articles qu’il considère comme « des lignes rouges ». Ces articles concernent la peine de mort, les relations sexuelles hors-mariage, la rupture du jeûne en public pendant le ramadan et l’homosexualité.

« NON À LA DÉPÉNALISATION DES RELATIONS SEXUELLES HORS-MARIAGE »

Le ministre de la Justice est très clair : « Je ne vais pas changer des lois afin de dépénaliser les relations sexuelles hors-mariage. Si elles sont légalisées, je démissionne ». Toutefois, le ministre précise qu’il n’existe aucun article de loi qui poursuit les relations sexuelles hors-mariage si aucune plainte n’est déposée. « Nous n’allons pas commencer à entrer dans des maisons où il y’a un couple qui vit. Si les voisins ne se plaignent pas à la justice parce qu’un couple non-marié les dérange, ces derniers ne seront jamais incriminés ».

Ramid a également profité de l’occasion pour parler de l’homosexualité. Aux personnes qui étaient présentes à ce forum et qui sont contre la criminalisation de celle-ci, le ministre leur a simplement dit qu’il n’était pas prêt à dialoguer avec elles dans la mesure où « l’homosexualité est criminalisée et qu’elle le restera ». Il poursuit en affirmant que « la commanderie des croyants et la constitution sont intraitables sur ce sujet ».

« CERTAINS CRIMES NÉCESSITENT LA PEINE DE MORT »

Au sujet de la peine de mort, le ministre est contre son abolition. « Certains crimes comme l’assassinat des mineurs et le viol, nécessitent l’existence de cette sanction », a-t-il entonné. Et d’ajouter que « la peine de mort ne sera pas abolie dans ce code pénal même si on me traite de rétrograde ». La seule concession que le ministre s’apprête à faire est de limiter le nombre de crimes concernés par la peine de mort.

NIET À LA RUPTURE DU JEÛNE EN PUBLIC

Là encore, le ministre de la Justice est ferme à ce sujet. Il considère que le texte de loi sur la rupture du jeûne en public est à « portée sociale et non religieuse » car « la majorité ne peut pas céder aux revendications d’une minorité au nom du progrès ». Le ministre ne veut même pas négocier sur cette question. Selon lui, c’est une ligne rouge à ne pas franchir.

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