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BRUNO LE MAIRE SUR LE MARIAGE GAY : “JE SUIS RECONNAISSANT AUX GENS QUI M’ONT HUÉ”

Publié le par justin

BRUNO LE MAIRE SUR LE MARIAGE GAY : “JE SUIS RECONNAISSANT AUX GENS QUI M’ONT HUÉ”

Tout l’été, le JDD demande à des célébrités comment ils vivent la notoriété. Cette semaine, Bruno Le Maire explique la force de ses convictions et se confie sur les conséquences de son engagement pour le mariage pour tous.

Voici un court extrait de notre portrait de Bruno Le Maire, qui parle de la célébrité, dimanche dans le JDD.

Au cœur du métier d’homme politique : comment convaincre le plus grand nombre d’électeurs, tout en restant fidèle à ses convictions les plus profondes Le député de l’Eure, troisième homme desRépublicains, Bruno Le Maire, explique : "La politique est une séduction. Pour tous ceux qui n’aiment pas le latin : Seducere, conduire à soi. On ne conduit pas à soi en affirmant ses positions de manière brutale, mais en amenant les gens à ses idées par l’échange. Le populiste dit aux gens ce qu’ils veulent entendre; le technocrate affirme avoir raison contre tout le monde; le politique accepte d’être dans la conviction et l’échange. Devenir politique n’a pas consisté pour moi à renier mes convictions mais à écouter les convictions des autres."

J’ai ressenti de la fierté"

Son petit fait d’armes a été de s’être abstenu, lors du vote de la loi Taubira en faveur du mariage pour tous. Le père de famille catholique de quatre enfants a été hué lors d’un meeting anti-mariage pour tous, pour avoir affirmé que la droite ne reviendrait pas sur la légalisation du mariage homosexuel.

"La vraie violence surgit quand on menace votre intégrité physique. J’ai connu des moments durs, comme ministre de l’Agriculture, aux salons de l’élevage de Rennes et de Cournon-d’Auvergne. Mais, lors de ce meeting, j’ai ressenti de la fierté quand j’ai été hué pour mes convictions : oui, je crois au mariage homosexuel; oui, je crois que l’amour homosexuel vaut l’amour hétérosexuel. Il faut avoir conscience que nos combats dépassent notre personne. Je reste impitoyable avec ceux qui renoncent à leurs idées pour plaire à la foule et faire taire quelques sifflets. Je suis reconnaissant aux gens qui m’ont hué car cela m’a permis d’éprouver mes convictions et de vivre ces moments forts où l’on coïncide avec soi-même."

lejdd.fr

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LES PROPOS HOMOPHOBES DU JOUEUR DE TENNIS SERGIY STAKHOVKSY

Publié le par justin

LES PROPOS HOMOPHOBES DU JOUEUR DE TENNIS SERGIY STAKHOVKSY

Le joueur ukrainien Sergiy Stakhovksy a déclenché une polémique dans une interview accordée au site xsport.ua en évoquant l’homosexualité sur le circuit féminin. «Sur le circuit WTA, vous pouvez être sûr qu'au moins la moitié des joueuses sont lesbiennes. C'est pourquoi je ne mettrai jamais ma fille au tennis», a déclaré le joueur ukrainien, 49e joueur mondial.

Battu au troisième tour à Londres, Stakhovsky a appuyé ses propos en se félicitant de constater que l'homosexualité n'avait pas gagné les rangs du circuit masculin. «Il n'y a pas de joueurs gais dans le top 100 de l'ATP. C'est un circuit très fermé, cela se saurait. Vous voyez, chez nous, il y a une ambiance normale.» Ces propos qui ont été condamnés par les instances dirigeantes du tennis.

fugues.com

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TEMOIGNAGE. POUR ERWANN “LA MORT DU MAGAZINE TÊTU EST UN COUP AU COEUR”

Publié le par justin

TEMOIGNAGE. POUR ERWANN “LA MORT DU MAGAZINE TÊTU EST UN COUP AU COEUR”

Erwann, vice-président du centre LGBT Côte d'Azur, est revenu pour Nice Matin sur la possible mise en liquidation judiciaire du magazine LGBT Têtu. Pour lui, il s'agit d'un mauvais signal envoyé à la communauté gay et lesbienne.

Erwann, vice-président du centre LGBT Côte d'Azur

"C'est une page qui se tourne". Erwann a le ton grave. Le 23 juillet prochain, le Tribunal de commerce de Paris prononcera probablement la mise en liquidation judiciaire de Têtu, un des seuls médias de la communauté LGBT. "Il faut y croire, il y a encore quelques chances" confie-t-il. Alors que le chanteur Mika faisait la Une du dernier numéro et appelle à la survie du magazine, le vice-président du centre LGBT Côte d'Azur confie son inquiétude.

"C'est un véritable coup au coeur, nous, la communauté LGBT, nous avons déjà connu ça en 1992 avec le magazine Gai Pied qui a fini pour les mêmes raisons économiques. C'est un nouvel épisode, triste."

"Aujourd'hui, j'ai 30 piges, et je vois la politique qu'a développé Têtu: une réelle politique de visibilité. A l’époque, on le trouvait au rayon porno des kiosques puis il a commencé à se faire une place. Le magazine est parvenu à banaliser l’homosexualité sur la place publique, ce qui est bien. Tout coming out aujourd’hui passait par Têtu, tout homosexuel a une anecdote avec ce magazine".

"Si on en est là aujourd'hui c'est en partie à cause des difficultés que connaît la presse, c'est ce qui a failli tuer Nice-Matin et la presse quotidienne régionale en général. La presse a evolué, le papier coûte cher, les circuits de distributions également. La communauté LGBT a changé, la jeune génération n’achète plus Têtu. Et puis jusqu'à il n'y a pas longtemps, le magazine était financé à perte par Pierre Berger, qui a toujours rattrapé les fins de mois. Il l’a fait survivre."

"Actuellement, un média gay n’arrive plus à vivre. Même yagg.com (premier media gay) ne s'en sort pas. D'ailleurs, si il venait à disparaître, la communauté LGBT n'aurait plus de média gay, ce qui serait un désastre. Têtu a baissé de moitié ses ventes en quelques années, poutant c'est un magazine de qualité"

" Deux ans après le mariage pour tous, c’est vértiablement un pas en arrière. Il y a un recul car nous avons moins de visibilité, donc moins de compréhension de la société et par extension moins de pression. Car un média c’est un moyen de pression sur les politiques, malgré tout. Attention, je ne dis pas qu'il y a un lobby gay, il s'agit d'un fantasme d'extrémistes. Il n'y a que de gens de bonne volonté qui oeuvrent au sein de petites associations. Le débat du mariage pour tous a laissé des traces. Hollande ne veut plus faire avancer certaines thématiques, la société a traversé quelque chose d'important qui a libéré des paroles".

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DON DU SANG DES HOMOSEXUELS : INTERDICTION PROVISOIRE D’UN AN EN VUE

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DON DU SANG DES HOMOSEXUELS : INTERDICTION PROVISOIRE D’UN AN EN VUE

Selon des sources concordantes proches du dossier, les discussions initiées en juin dernier par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, en vue de modifier l’arrêté du 12 janvier 2009 fixant les critères de sélection des donneurs de sang, sont en train d’aboutir à un consensus : transformer l’interdiction permanente de don imposée aux donneurs masculins qui déclarent avoir eu une relation sexuelle avec un homme (HSH) en interdiction temporaire de 12 mois. Cette piste serait assortie de programmes de recherches sur l’impact sanitaire de cette mesure.

PLUSIEURS ALTERNATIVES EN DISCUSSION

La réunion s’est tenue ce mardi, rassemblant plusieurs instances sanitaires gouvernementales (DGS, ANSM, l’établissement français du sang) et de nombreuses associations de patients et associations homosexuelles. Bien que la solution de l’interdiction de 12 mois (solution appliquée au Royaume-Uni et en Australie), assortie d’une évaluation scientifique, semble privilégiée, plusieurs possibilités sont toujours sur la table – allant du maintien de l’interdiction permanente avec cependant autorisation du don de plasma obtenu par aphérèse, au passage vers une contre indication temporaire de 4 mois, avec ou sans autorisation de don de plasma.

POINTS DE VUE DIVERGEANTS

Ce consensus est le fruit d’un long débat car, si les associations comme GayLib ou Homodonneur militaient pour faire des HSH un comportement à risque « comme un autre », les associations de patients ne l’entendaient pas de cette oreille. « Je comprends parfaitement le sentiment de discrimination que peuvent ressentir les HSH, mais le don du sang n’est pas un droit. En revanche, la sécurité des produits sanguins est un droit des receveurs, rappelle Thomas Sannié, président de l’Association française des hémophiles. À l’origine, nous avions demandé une interdiction temporaire de cinq ans, comme au Canada. Nous acceptons la contre-indication d’un an car l’expérience australienne montre que l’on peut appliquer cette politique. Ce que nous refusions absolument, c’était le passage à 4 mois. Il faut aussi que, si l’évaluation est négative, on accepte l’idée d’augmenter ce délai. »

Pour sa part, le président de la FFDSB (Fédération française du don de sang volontaire), Roger Praile, rappelle que « les hémophiles, les personnes qui ont séjourné dans les pays exposés au paludisme ou en Angleterre dans les années 2000 sont tous exclus du don. On ne peut pas limiter le débat à l’envie de lever un sentiment de discrimination. »

UN CONSENSUS D’ICI À OCTOBRE

C’est le ministère qui prendra la décision définitive. Pour Stéphane Gobel, coordinateur info droit au CISS (Collectif interassociatif pour la santé), « il est important que tout le monde adhère aux nouveaux critères de sélection. La décision devra donc faire consensus ». Selon Thomas Sannié, les discussions approchent de leur terme : « D’ici à septembre nous sommes chargés de revenir auprès de nos organisations respectives afin de donner notre avis définitif. Je pense que ceux qui ne se rangent pas autour de ce consensus-là seront considérés comme peu raisonnables. »

Damien Coulomb

.lequotidiendumedecin.fr/

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LE PETIT-FILS D’OMAR SHARIF: « JE SUIS EGYPTIEN, JE SUIS JUIF, ET JE SUIS GAY »

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LE PETIT-FILS D’OMAR SHARIF: « JE SUIS EGYPTIEN, JE SUIS JUIF, ET JE SUIS GAY »
DANS UNE TRIBUNE PARUE DANS LE MAGAZINE AMÉRICAIN «THE ADVOCATE», LE PETIT-FILS DU CÉLÈBRE OMAR SHARIF FAIT UN COMING OUT EN FORME D’ACTION MILITANTE, PRÔNANT UNE EGYPTE PLUS LIBRE ET PLUS JUSTE.

«Je suis Egyptien, je suis juif, et je suis gay». Dans The Advocate, Omar Sharif Jr., petit-fils du célèbre Omar Sharif (en photo à son côté ci-dessous) qui a marqué le monde entier dans le film Lawrence d’Arabie, s’est publiquement prononcé sur son homosexualité et sur la situation politique et sociale de son pays d’origine, l’Egypte. Un pas dont on sent qu’il n’a été aisé à franchir: «J’écris cet article dans la peur. Peur pour mon pays, pour ma famille et pour moi-même. Mes parents seront choqués de le lire, ils auraient sûrement préféré que cela reste dans l’ombre et dans le silence. Mais je n’en peux plus», confesse-t-il.


Espoirs déçus
Né au Canada, Omar Sharif Jr. a passé son adolescence entre Paris, Montréal et Le Caire. Aujourd’hui installé aux Etats-Unis où il tente de percer en tant qu’acteur, il évoque ses espoirs déçus face à une révolution égyptienne qui n’a pas porté ses fruits: «La vision d’une Egypte plus libre et plus égalitaire – pour laquelle bien des jeunes patriotes ont donné leur vie – a été prise en otage.»

En faisant son coming out à 29 ans, Omar Sharif Jr. a décidé d’user de sa célébrité naissante pour sensibiliser l’opinion sur l’évolution des libertés dans son pays d’origine. «Je mets au défi tous les partis élus au Parlement de mettre noir sur blanc leur position sur le respect des droits de tous les Egyptiens, quels que soient leur genre, leur orientation sexuelle ou leur orientation politique», lance-t-il.

Message politique
Un positionnement politique qui peut paraître paradoxal lorsque le jeune homme évoque avec une certaine nostalgie son pays sous l’ère Moubarak: «je me souviens d’une Egypte pluraliste, où malgré le manque de choix au niveau politique, la société était faite d’une multitude de croyances. Je me souviens avoir connu des homosexuels qui étaient discrètement acceptés.» Aujourd’hui, avec l’arrivée au pouvoir egyptien des partis islamistes, le jeune acteur se pose la question: «Suis-je toujours le bienvenu en Egypte?»
L’acteur regrette ainsi un certain fondamentalisme qu’il dénonce. Il évoque par exemple son dernier voyage au Caire, où il raconte s’être fait interpeller par un automobiliste parce qu’il faisait son jogging torse nu dans les rues de la ville. Un repli sur le religieux qui fait peur à Omar Sharif Jr. Dans sa tribune, il s’adresse directement aux gouvernements et aux ONG qui doivent selon lui «exiger des leaders de la révolution et du nouveau gouvernement élu des réponses sur l’égalité et le respect des droits de l’Homme en Egypte».

terredisrael.com

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TÊTU MAGAZINE C’EST FINI

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TÊTU MAGAZINE C’EST FINI
TÊTU LE MAGAZINE GAY LE PLUS POPULAIRE DE FRANCE, EST EN COURS D'ARRÊT APRÈS DEUX DÉCENNIES

Le magazine "têtu" qui a été lancée par Pierre Bergé, partenaire de la légende de la mode Yves Saint Laurent ferme la porte de 20 ans de bon et loyaux services auprés de la communauté gay

Liés: Nick Jonas Wears Tres Tight Pants Sur couverture de Têtu, pourparlers Marriage Equality

Têtu offre des pictogrammes de haute qualité, mise en page de la mode et des interviews de célébrités, mais toujours lutté pour faire un profit. Berge a vendu le mag à l'éditeur français Jean-Jacques Augier en 2013 pour environ un dollar.

CONNEXE: OLIVIER ROUSTEING, DIRECTEUR ARTISTIQUE DE BALMAIN, GOES NU POUR TÊTU

En 2014, le magazine a affichaitt des pertes de 1,2 million $, et devrait être plus bas $ 654 000 pour 2015.

Têtu a déclaré faillite en Mars, et les efforts pour trouver de nouveaux propriétaires se révélèrent infructueuses. "Nous sommes obligés de déposer pour la liquidation parce qu'il n'y a pas de rentrée d'argent," a déclaré rédacteur en chef Yannick Barbe.

Controverse sur même sexe loi sur le mariage de la France "fait les annonceurs et les investisseurs potentiels nerveux", at-il ajouté.

C.L.

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USA : UN JUGE NE VEUT PLUS MARIER PERSONNES POUR NE PAS À AVOIR À MARIER DE COUPLES GAY

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USA : UN JUGE NE VEUT PLUS MARIER PERSONNES POUR NE PAS À AVOIR À MARIER DE COUPLES GAY
LE JUGE LONNIE T. PARKERSON A CÉLÉBRÉ SON DERNIER MARIAGE IL Y A UNE SEMAINE, UNE CÉRÉMONIE QUI A ÉTÉ ENREGISTRÉ SUR VIDÉO. DANS LA VIDÉO UNI UN COUPLE HÉTÉROSEXUEL .IL DÉCLARE : « JE VEUX VOUS FAIRE SAVOIR QUE VOUS ÊTES LE DERNIER MARIAGE QUE JE NE FERAIS JAMAIS IL ÉTAIT DÉJÀ PROGRAMMÉ, DONC JE VAIS LE FAIRE. JE NE PEUX PAS LE FAIRE DANS L’AUTRE SENS, ÇA NE ME CONVIENT PAS. LA BIBLE EXPLIQUE CE QU’EST LE MARIAGE. VOILÀ UN MARIAGE JUSTE LÀ . CEUX QUI SONT VENUS DANS MON BUREAU L’AUTRE JOUR ÉTAIT DEUX DAMES, ÇA N’EST PAS UN MARIAGE.

Ce juge du comté de Dodge, en Géorgie n’a pas apprécié la décision de la Cour Suprême d’autorisé le mariage homosexuel et c’est pour cela qu’il ne veut plus unir personnes .

http://www.13wmaz.com/story/news/local/bleckley-dodge-pulaski/2015/07/10/dodge-judge-wont-perform-weddings-to-protest-same-sex-ruling/29966921/

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MARIELA CASTRO À AIDES

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MARIELA CASTRO À AIDES
MILITANTE ET FIGURE OFFICIELLE DE LA POLITIQUE CUBAINE, MARIELA CASTRO, FILLE DE L’ACTUEL PRÉSIDENT RAUL CASTRO, S’EST FAIT UN PRÉNOM EN JOUANT LES FIGURES ICONOCLASTES DU COMBAT POUR L’ÉGALITÉ DES DROITS DE TOUS DANS SON PAYS. FIN 2014, LA PSYCHOLOGUE QUI DIRIGE LE CENTRE NATIONAL D'ÉDUCATION SEXUELLE DE CUBA EST PASSÉE À PARIS. A CETTE OCCASION, ELLE A RENCONTRÉ DES MILITANTS DE AIDES. RETOUR SUR UNE RECONTRE.

Début mai, à La Havane, des couples LGBT célèbrent publiquement leur union. Une première ! Un geste doublement symbolique : la célébration de leur amour dans un pays qui ne reconnaît pas (encore !) les unions de même sexe et un acte militant, puisque ces cérémonies se déroulent à l’occasion de la 8e Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Cette initiative, on la doit au courage d’activistes et à l’engagement de Mariela Castro, fille de Raul Castro, l’actuel président cubain et frère du mythique Fidel. Ce n’est pas la première fois que Mariela Castro monte ainsi au front pour les droits LGBT. Au fil des années, c’est même devenu un de ses combats majeurs. Mariela Castro est psychologue et dirige le Centre national d'éducation sexuelle de Cuba (Centro national de educacion sexual) qu’elle a contribué à faire connaître dans le monde entier et qui est une institution officielle créée en 1972. Depuis des années, elle mène, avec des fortunes diverses, une lutte acharnée pour que l’Etat cubain reconnaisse les droits des personnes LGBT. Fortunes diverses parce que les droits LGBT n’ont pas évolué dans ce pays. Et pourtant, son action, ses interventions, les nombreuses interviews qu’elle accorde, son rôle politique puisqu’elle est députée à l’assemblée cubaine, contribuent à changer les mentalités et ancrent cette question dans le paysage politique.

UN COMBAT POUR L’ÉGALITÉ DES DROITS

Le combat qu’elle mène, c’est celui de l’égalité des droits. Dans un portrait récent que lui consacrait RFI, Mariela Castro estimait que lorsqu’elle aurait réussi à imposer l’idée d’une égalité des droits quelle que soit l’orientation ou l’identité sexuelle, cette victoire représenterait pour son pays : "un enrichissement culturel et idéologique". Et même que cela contribuerait au "renforcement des principes de cohésion sociale". Interviewée par RFI sur le sens de ces mariages symboliques entre couples de même sexe du 8 mai, elle expliquait : "A l’image de ceux qui sont ici présents, nous sommes en train de nous mettre d’accord entre militants. On estime qu’il est mieux de commencer par quelque chose de plus modeste pour voir comment ça va se passer. Il s’agit de quelques couples qui souhaitent participer à cette modeste et simple célébration d’amour". Une première étape qui pourrait sembler modeste, mais l’avancée des droits LGBT est faite de cela. Chaque pays qui s’est engagé dans cette voie a procédé ainsi, par à coups et actions symboliques.

Une première étape qui s’effectue dans un cadre particulier. Dans un reportage pour Mediapart (décembre 2014), Bernard Grau rappelait le paradoxe de la vitalité de cette institution d’Etat qu’est le Centre national de la sexualité, îlot de défense des droits LGBT, dans un pays qui a mené, tout spécialement dans les années 60, une "répression féroce" contre les homosexuels. Les persécutions homophobes du régime castriste ont duré bien plus longtemps que cette sinistre période des sixties comme en témoigne une partie de l’œuvre de l’écrivain cubain Reinaldo Arenas (2). Le Centre national de la sexualité tient donc de la vitrine officielle et de l’outil militant pour faire avancer les droits LGBT. Et cela dans un pays dont le régime est peu porté sur les libertés individuelles ou le droit des minorités sexuelles. L’action du centre est à la fois controversée à Cuba même et saluée à l’étranger.

ECHANGE DE BONS PROCÉDÉS

Mariela Castro voyage souvent, arpentant Cuba, mais aussi de nombreux pays où elle est reçue avec intérêt et bienveillance. Fin 2014, elle a effectué un déplacement à Paris. A cette occasion, elle a rendu visite à Aides, plus précisément au lieu de mobilisation du 12ème arrondissement de Paris, pour plus de deux heures d’échanges avec les militants. Côté Aides, une présentation globale a été faite de l’association (conditions de création, valeurs de l’association, démarche communautaire, l’utilisation des moyens pour faire de la transformation sociale : plaidoyer, action, communication, recherche, etc.). L’accent a été mis sur l’offre de dépistage faite par Aides et la façon dont tout cela avait été réalisé : émergence d’un besoin du terrain, réalisation d’une recherche biomédicale montrant la faisabilité et l’efficacité d’une offre de dépistage communautaire, plaidoyer en faveur d’un changement de la loi, soutien à la loi, formation interne et externe et finalement déploiement. Elle a d’ailleurs pu assister à la présentation du déroulement d’un dépistage, à celle de l’entretien pré-test, aux gestes techniques et à l’entretien post-test. Elle a bien compris que le dépistage est une façon de déclencher la discussion autour d’autres questions, puis d’inviter les gens à participer à d’autres actions proposées par Aides.

De son côté, Mariela Castro a expliqué la politique cubaine concernant la lutte contre tous les types de discrimination, dont celle liée à l’orientation sexuelle. Evidemment, l’expérience qu’elle a décrite est très liée à sa fonction officielle et à son activité politique. Elle a pu décrire la collaboration entre les différents ministères afin de lutter contre les discriminations, citant le rôle central des ministères de l’Education et de la Culture. Ainsi le ministère de l’Education doit mettre en place des stratégies afin d’offrir une éducation qui ne reproduise pas les schémas de domination ; pour ce faire, tous les enseignants doivent être formés en santé sexuelle et développer leurs capacités à ne pas tenir des messages discriminatoires à l’encontre des minorités sexuelles.

CHANGEMENT SOCIÉTAL

Pour Mariela Castro, la question du VIH ne doit pas être au cœur de son action. Pour elle, on doit partir du cercle plus large de la santé globale, dont la santé sexuelle fait partie, santé sexuelle qui prend en compte le VIH. Du coup, il n’était guère surprenant que le projet de Aides concernant l’offre en santé sexuelle (OSS) ait été particulièrement bien reçu. Reste que pour Aides, le VIH n’occupe pas la même place que celle que Mariela Castro lui accorde. Pour Aides, c’est tout le sens de sa création : la question du VIH/sida et la mobilisation autour sont des exemples qui ont conduit à des changements de la société, ce que l’association définit comme la transformation sociale. Ce modèle né de la lutte contre le sida en France telle que menée par Aides est à adapter à d’autres maladies, pour d’autres populations.

Du côté du Centre national d'éducation sexuelle de Cuba, on développe beaucoup de formations pour les policiers, les magistrats, les travailleurs sociaux, etc. Ces formations ne se limitent d’ailleurs pas aux professionnels et fonctionnaires cubains, mais concernent d’autres pays d’Amérique latine et du Sud (Uruguay, Argentine, Venezuela, République Dominicaine. Son projet est donc de "travailler la base" afin de produire un changement sociétal.

DES COLLABORATIONS EN PROJETS

Mariela Castro a aussi été intéressée par la volonté des militants d’aller vers les personnes dans nombre des actions de Aides, dont celles qui sont conduites dans les Caraïbes. Une région où il semblerait pertinent de proposer une collaboration concernant l’offre de santé sexuelle. Cela a semblé évident géographiquement et potentiellement riche. Des échanges de documents, dont le cahier des charges de dépistage communautaire via les Trod (tests de dépistage rapide d’orientation diagnostique) ont été actés. Les échanges devraient se poursuivre et le projet d’une mission a été évoqué pour envisager très sérieusement un projet de collaboration dans la zone Caraïbes. Evidemment, les points d’accord et les envies communes ne doivent pas taire les points de friction ou de vigilance. Point de vigilance, celui de l’héritage colonial. Il a fallu dans les échanges prendre en compte les rapports de domination entre l'Espagne et Cuba. Bien sûr, la France n’est pas l’Espagne, mais pour la France aussi et ses départements et territoires d’Outre-mer pèse le poids de l’histoire coloniale.

Autre point de débat : le travail du sexe. Du point de vue de Aides, le positionnement de Mariela Castro n’est pas clair. D’un côté, la militante déplore que la prostitution ne soit pas considérée comme un travail. De l’autre, elle considère que la prostitution est une marchandisation des êtres humains et qu’elle constitue une forme de domination inacceptable. D’ailleurs, elle expliquait dans une interview de 2013 : "Je pars du principe que toute personne est libre de disposer de son corps. Néanmoins, j’ai parlé avec de nombreuses prostituées partout dans le monde et je puis vous garantir qu’aucune d’entre elles ne réalise cette activité par plaisir, mais par nécessité. Il n’y a pas de choix dans la prostitution mais une imposition forcée, qu’elle vienne d’une personne ou de la société" (3).

Première rencontre, premiers échanges… futurs projets. Chacun y travaille de son côté avec ses contraintes, sa vision, sa stratégie. Dans une interview de 2013, Mariela Castro expliquait sur le site "Le Grand soir", dans le détail le rôle du Centre national et les raisons de son combat pour l’égalité des droits des LGBT. Au journaliste qui lui demandait : "Certains s’étonnent qu’une femme hétérosexuelle comme vous, mariée, avec des enfants, défende le droit à la diversité sexuelle", elle avait répondu : "Faut-il être issu d’une minorité ethnique pour combattre le racisme ? Faut-il être une femme pour défendre le droit des femmes ? Faut-il être handicapé pour défendre le droit des handicapés ? Faut-il être travailleur pour défendre les droits de la classe ouvrière ? (…) La lutte pour l’égalité et contre toutes les injustices est un devoir universel qui doit concerner l’ensemble des citoyens".

(1) Lors de cette rencontre étaient présents Mariela Castro et son mari, Virgilio Lora Quesada, conseiller politique auprès de l’ambassadeur de la République de Cuba en France, des militants de Aides dont Michel Simon, Nicolas Beyly, Noham Nahim, Daniela Rojas Castro et Olivier Ponsoye et Roger Herrera (Link, Fonds de dotation caritatif qui finance la lutte contre le sida).
(2) : Son roman "Avant la nuit" aux éditions Actes Sud, collection Babel. Le roman a été adapté au cinéma par Julian Schnabel avec Javier Bardem dans le rôle d’Arenas.
(3) : Interview sur le site "Le Grand Soir", propos recueillis par Salim Lamrani.

.seronet.info

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OBAMA : UNE MANIFESTATION DES KÉNYANS NUS CONTRE LE MARIAGE GAY

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OBAMA : UNE MANIFESTATION DES KÉNYANS NUS CONTRE LE MARIAGE GAY
LE PARTI RÉPUBLICAIN DU KENYA ENVISAGE D'ORGANISER UNE MANIFESTATION OÙ DES KÉNYANS NUS S'EXPRIMERONT CONTRE LA POLITIQUE DE BARACK OBAMA QUI PROTÈGE L'HOMOSEXUALITÉ D'UNE MANIÈRE "AGRESSIVE".

Près de 5.000 Kényans sont prêts à sortir nus dans les rues de Nairobi, capitale du Kenya, selon StarAfrica. Les organisateurs de la manifestation souhaitent dénoncer la politique du président américain, Barack Obama, qui "soutient l'homosexualité d'une manière ouverte et agressive".

La manifestation doit avoir lieu les 22 et 23 juillet, la veille de la visite du dirigeant américain dans le pays. D'après le chef du Parti républicain, Kidala Vincent, les participants à la manifestation ont l'intention de montrer à M. Obama les différences naturelles entre les hommes et les femmes de manière incontestable.

D'après le site Ghafla, les organisateurs sont scandalisés par le fait que les autorités kényanes ont permis au président américain de choisir librement les sujets de ses discours. Ils ont peur que M. Obama souhaite promouvoir l'idée de tolérance vis-à-vis de la communauté LGBT.

Le mariage gay a été légalisé dans les 50 Etats américains le 26 juin suite à une décision de la Cour suprême du pays. La décision que la Constitution doive accorder aux couples de même sexe le droit de se marier a été votée par cinq voix contre quatre. Ce fut un jour de victoire historique pour le mouvement homosexuel américain. Barack Obama a salué cette décision en la qualifiant sur son compte Twitter de "grand pas vers l'égalité".

Source : fr.sputniknews.com

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SCANDALE SEXUEL LA FAMILLE DUGGAR, AU COEUR D’UN SCANDALE, PERD SA TÉLÉ-RÉALITÉ

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SCANDALE SEXUEL LA FAMILLE DUGGAR, AU COEUR D’UN SCANDALE, PERD SA TÉLÉ-RÉALITÉ

L'émission de télé-réalité consacrée aux Duggar, couple champion des valeurs conservatrices et ouvertement homophobe aux Etats-Unis, a été annulée suite à l'aveu par l'un de leurs 19 enfants qu'il avait commis des agressions sexuelles, a annoncé jeudi la chaîne de télévision TLC.

Après une réflexion approfondie, TLC et la famille Duggar ont décidé de ne pas poursuivre '19 kids and counting'", qui pourrait se traduire par "19 enfants et ça continue", a indiqué la chaîne dans un communiqué. "L'émission ne sera plus diffusée".

Le scandale a éclaté en mai lorsque Josh, le fils aîné (27 ans) de la fratrie qui compte 10 garçons et neuf filles, a reconnu des attouchements perpétrés il y a 12 ans sur cinq adolescentes, dont plusieurs de ses soeurs.

Après la publication d'articles de presse, il avait admis avoir agi "de manière inexcusable", l'avoir "confessé à ses parents, demandé pardon aux victimes et demandé à Jésus-Christ de (le) pardonner". "La récente attention autour des Duggar a déclenché un débat critique et important sur la protection de l'enfance", a ajouté TLC jeudi, qui avait supprimé les rediffusions de l'émission depuis fin mai.

Elle compte également réaliser un documentaire d'une heure, incluant des victimes d'abus sexuels dont les deux soeurs concernées. "TLC s'inquiète particulièrement pour les victimes dans cette situation, y compris la famille Duggar", a-t-elle précisé.

Sur sa page Facebook, la famille a remercié Dieu de les guider à travers cette crise et espéré que le documentaire soit un "encouragement pour beaucoup". "Avec la grâce et l'aide de Dieu, Josh, nos filles et notre famille entière avons surmonté cette situation terrible, trouvé la guérison et le chemin vers l'avant", a-t-elle indiqué.

Cette famille de l'Arkansas (centre) est célébrissime aux Etats-Unis où elle symbolise les valeurs chrétiennes très conservatrices. Elle avait suscité un scandale il y a quelques mois après des déclarations homophobes, provoquant déjà des pétitions demandant la fin de l'émission.

En mai, le site Gawker rappelait que le père, candidat malheureux au Sénat en 2002, estimait que le viol et l'inceste devaient être traités comme des crimes passibles de la peine de mort.

En octobre, une autre émission de TLC, "Here comes Honey Boo Boo", racontant le quotidien d'une famille de "bouseux" autoproclamés, avait été supprimée après des accusations d'agression sexuelle sur une fille de la famille, par un ami de la mère.

Source : e-llico.com

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ESSONNE : ILS DÉPOUILLAIENT LEURS VICTIMES «DRAGUÉES» SUR INTERNET

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ESSONNE : ILS DÉPOUILLAIENT LEURS VICTIMES «DRAGUÉES» SUR INTERNET
AGÉS ENTRE 20 ET 22 ANS, QUATRE JEUNES HOMMES SONT JUGÉS DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL D’EVRY POUR VOL, EXTORSION ET SÉQUESTRATION, CE VENDREDI. LES ACCUSÉS SE SERVAIENT DE FAUSSES ANNONCES À CARACTÈRE SEXUEL, SUR INTERNET, POUR ATTIRER LEURS VICTIMES.

Les agresseurs utilisaient des petites annonces coquines, du style « black cherche homme pour rencontre sans prise de tête », « jeune black cherche homme ou trans » ou encore « jeune couple cherche homme de 40 à 60 ans pour première expérience à trois » sur le site de petites annonces gratuites vivastreet.fr.

Leurs proies étaient soigneusement choisies

Une fois le lieu de rendez-vous communiqué, toujours au même endroit, à Paray-Vieille-Poste dans l’Essonne, la victime se faisait menacer par un pistolet à impulsion électrique, un couteau ou encore une arme de poing. Les proies étaient soigneusement choisies. Selon une source policière, « ils choisissaient un public avec lequel il y avait très peu de chance qu’une plainte soit déposée, des gens qui n’allaient pas raconter tout ça aux policiers. »

Une mécanique bien huilée car les quatre hommes ont fait un moins cinq victimes entre mars et avril 2014. Deux des victimes se sont fait voler leur voiture. Une troisième aurait été contrainte d’effectuer plusieurs retraits avec sa carte bleue dans la région, après avoir été séquestrée plusieurs heures dans un véhicule.

Les suspects, arrêtés entre avril et mai 2014, avaient reconnu les faits lors de leur garde à vue.

Source : 20minutes.fr

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ÉTATS-UNIS : LES TRANSGENRES POURRAIENT BIENTÔT AVOIR LE DROIT DE SERVIR DANS L’ARMÉE

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ÉTATS-UNIS : LES TRANSGENRES POURRAIENT BIENTÔT AVOIR LE DROIT DE SERVIR DANS L’ARMÉE
LE PENTAGONE ENVISAGE D'OUVRIR L'ARMÉE AUX TRANSGENRES QUI N'ONT POUR LE MOMENT PAS LE DROIT DE SERVIR LEUR PAYS.
"NOUS DEVONS NOUS ASSURER QUE TOUS CEUX QUI SONT CAPABLES DE SERVIR ET EN ONT LA VOLONTÉ ONT UNE OPPORTUNITÉ ÉGALE DE LE FAIRE". LA DÉCLARATION, SIGNÉE DU SECRÉTAIRE AMÉRICAIN À LA DÉFENSE ASHTON CARTER, FAIT RÉFÉRENCE AU PROJET DE RENDRE ACCESSIBLES LES FORCES ARMÉES AMÉRICAINES AUX TRANSGENRES. ALORS QU'ILS PEUVENT ÊTRE ACTUELLEMENT CHASSÉS DE L'ARMÉE S'ILS DÉVOILENT LEUR IDENTITÉ, LE MINISTRE A CHARGÉ UN GROUPE DE TRAVAIL D'ÉTUDIER LES CONSÉQUENCE DE LEUR ACCEPTATION DANS UN RAPPORT COMMANDÉ POUR JANVIER 2016.

"À ma demande, le groupe de travail fera son oeuvre avec la présomption que les personnes transgenres peuvent servir ouvertement sans effets négatifs", a ainsi déclaré M. Carter, qui a également reconnu que pendant les guerres de ces dernières années "des hommes et des femmes transgenres ont été là (avec nous), même si souvent ils devaient servir en silence".

Après l'abolition de la loi "don't ask, don't tell" ("ne rien demander, ne rien dire") en 2011, les homosexuels avaient obtenu le droit de servir ouvertement dans l'armée américaine qui pourrait de nouveau évoluer dans les prochains mois.

rtl.fr/

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SHANE DAWSON, VEDETTE DE YOUTUBE FAIT SON COMING OUT BISEXUEL !

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SHANE DAWSON, VEDETTE DE YOUTUBE FAIT SON COMING OUT BISEXUEL !

Le youtubeur américain, Shane Dawson a fait son coming-out à travers une vidéo postée sur sa chaine qui rassemble une communauté dé 7 millions d'abonnés. Il a partagé ses inquiétudes sur sa bisexualité.

Le jeune américain de 26 ans, vedette de YouTube, Shane Dawson, a posté sur sa chaîne principale, une vidéo pour annoncer à ses abonnés sa bisexualité. En novembre 2009, le magazine Forbes l'a élu vingt-cinquième célébrité Internet la plus connue. Avec sa chaîne ShaneDawsonTV qui compte sept millions d'abonnés, il est devenu célèbre grâce à ses vidéos humoristiques, dans lesquelles il se déguise et parodie des célébrités de Miley Cyrus àLady Gaga en passant par Sarah Palin...

Mais c'est dans le registre de l'émotion qu'il est apparu dans sa dernière vidéo du 8 juillet dernier. En une journée, elle totalise près de 3 millions de vues. Shane Dawson, très ému, s'est confié sur les difficultés d'être bisexuel.

« J'aurais préféré être gai, gai à 100 %, déclare l'humoriste devant son écran d'ordinateur. Au moins, je saurais qui je suis et ce serait beaucoup plus facile de me faire accepter des autres. Parce que je porte des perruques et des robes sur Internet et que je suis féminin. Vous voyez le genre ? Pour toutes ces raisons, ce serait plus facile pour moi de dire que je suis gai. Mais je ne le suis pas ».

http://www.fugues.com/

https://www.youtube.com/watch?v=S-vwazINBcQ

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UKRAINE BRAS DE FER ENTRE LA POLICE ET DES ULTRANATIONALISTES HOMOPHOBES

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UKRAINE BRAS DE FER ENTRE LA POLICE ET DES ULTRANATIONALISTES HOMOPHOBES

Pravy Sektor a rapporté dans un communiqué la mort de deux de ses combattants, affirmant avoir été attaqué par des « bandits » affiliés à un député qualifié de « trafiquant de drogue » et accusant les policiers d'être à la solde d'un homme politique pro-russe.

Une source au sein des forces de l'ordre a de son côté affirmé que l'incident avait débutée lors d'une rencontre dans un café de Moukatchevé des militants de Pravy Sektor avec des «criminels » locaux cherchant à se « partager les sphères d'influence ». Une querelle suivie d'un échange de tirs a ensuite éclaté, a précisé le parquet régional dans un communiqué.

Une centaine de membres de Pravy Sektor ont manifesté dans la soirée devant le siège de la présidence à Kiev, exigeant l'arrêt des opérations visant leurs camarades dans l'Ouest.

Cet incident met en lumière le problème du trafic d'armes dans le pays, en proie depuis quinze mois à un meurtrier conflit armé dans l'est séparatiste pro-russe, et celui posé par le retour à la vie civile des volontaires combattant contre les rebelles aux côtés de l'armée ukrainienne.

Totalement inconnu il y a deux ans, Pravy Sektor avait acquis une grande popularité auprès des manifestants sur le Maïdan à Kiev. Faisant pleuvoir pavés et cocktails Molotov sur les policiers, ce groupe a radicalisé la contestation pro-occidentale qui s'est soldée au bout de trois mois par un bain de sang et entraîné la chute du régime pro-russe de Viktor Ianoukovitch en février 2014.

Qualifié de « fasciste » par les médias publics russes et les habitants des régions prorusses de l'Est de l'Ukraine, Pravy Sektor, dont deux responsables ont été élus au Parlement en octobre dernier, se dit « nationaliste, mais pas fasciste » tout en étant ouvertement homophobe.

Les forces de l'ordre et des ultranationalistes lourdement armés étaient engagés dans un bras de fer dimanche dans l'ouest de l'Ukraine, ces derniers refusant de déposer les armes et montant des barrages routiers pour empêcher l'arrivée de renforts policiers.

fugues.com

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RUSSIE LE PARTI DE POUTINE AFFICHE SON «DRAPEAU DES HÉTÉROS»

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RUSSIE LE PARTI DE POUTINE AFFICHE SON «DRAPEAU DES HÉTÉROS»

Un pas de plus vers l’homophobie en Russie. Mercredi, le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, a dévoilé un nouveau drapeau très hétérosexuel.

Clairement inspiré de l’étendard français de la Manif pour tous « un papa, une maman » bleu et rose, le parti russe nationaliste a affiché une image de la famille traditionnelle, avec trois enfants cette fois, à l’occasion de la journée de la famille, de l’amour et de la fidélité.

Voici le drapeau relayé et moqué sur Twitter.

« C’est notre réponse au mariage homosexuel »

Objectif de Russie Unie ? Contrer les drapeaux arc-en-ciel, fleuron de la communauté gaie dans le monde, qui fleurissent sur les réseaux sociaux. « C’est notre réponse au mariage homosexuel, à la parodie du concept même de famille, dénonce le parti, cité par Reuters. Nous devons prévenir la fièvre gaie dans notre pays et soutenir les valeurs traditionnelles », a ainsi affirmé Andrey Lisovenko, l’un des responsables de Russie unie à Moscou.

fugues.com

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DE NOUVEAUX INDICATEURS POUR AMÉLIORER L’ACCÈS AUX TRAITEMENTS DU VIH

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DE NOUVEAUX INDICATEURS POUR AMÉLIORER L’ACCÈS AUX TRAITEMENTS DU VIH

Les recommandations de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) préconisent une mise sous traitement antirétroviral précoce dans le cadre de l’infection par le VIH. Logique, les études scientifiques confirment largement l’intérêt de démarrer le plus tôt possible le traitement. Pourtant, comme l’explique l’ANRS et l’Inserm dans une récente publication : on constate que cette initiation est toujours trop tardive, notamment dans les pays à revenu moyen et faible. Extraits.

Un écart assez net existe entre les recommandations officielles (OMS) et les pratiques actuelles de terrain en matière de prise en charge. Dans une étude publiée en ligne dans le Bulletin de l’OMS, l’équipe du docteur Dominique Costagliola (directeure de l’Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé publique – UMR S 1136 – Inserm / UPMC), en collaboration avec les sites ANRS du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, propose deux nouveaux indicateurs permettant d’évaluer les interventions mises en place sur le terrain pour accélérer l’accès aux traitements.

AFRIQUE SUBSAHARIENNE : LA MISE SOUS TRAITEMENT RESTE TARDIVE

Depuis 2006, les recommandations de l’OMS préconisent un traitement de plus en plus précoce des personnes infectées par le VIH. En 2006, le seuil de mise sous traitement antirétroviral était de 200 CD4/mm3. Il est passé à 350/mm3 en 2010 puis 500/mm3 depuis 2013. Ces changements de recommandations ont été accompagnés d’une augmentation considérable du nombre de personnes recevant un traitement anti-VIH. Ce nombre a atteint 12,9 millions en 2013, dont 5,6 millions depuis 2010. Cette très forte augmentation laissait espérer que l’objectif, fixé par l’ONU, de 15 millions de personnes sous traitement anti-VIH d’ici fin 2015 puisse être atteint. Reste comme le notent l’ANRS et l’Inserm qu’en Afrique subsaharienne, la mise sous traitement antirétroviral reste tardive. "En 2011, une personne sur deux infectée par le VIH était placée sous ARV avec un taux de CD4 inférieur à 185/mm3.

Or, le retard de mise sous traitement représente autant de risque pour la personne infectée que pour la communauté. De nombreuses études ont, en effet, montré que, d’une part, un traitement initié rapidement diminue, pour les personnes atteintes, le risque de mortalité et de morbidité lié au VIH/Sida, et d’autre part, abaisse la charge virale et ainsi diminue le risque de transmission du virus à autrui", explique l’article des deux agences de recherche. "Une étude publiée en 2009 dans "The Lancet" (1) et menée en Afrique du Sud allait même plus loin en indiquant que l’élimination de l’épidémie de VIH pourrait être envisageable si, et seulement si, les personnes infectées par le virus étaient mises sous traitement ARV dans l’année suivant leur séroconversion".

AMÉLIORER LES DÉLAIS DE MISE SOUS TRAITEMENT

Une question cruciale se pose ici : celle de l’évaluation des "politiques mises en place afin d'améliorer les délais de mise sous traitement". C'est ce que propose l’équipe de Dominique Costagliola qui a développé deux indicateurs de mesure. "Le premier mesure le délai entre la séroconversion et l’accès aux antirétroviraux", le second "évalue l'écart entre les recommandations de l’OMS et ce qui se passe sur le terrain". Leurs résultats sont publiés en ligne dans le bulletin de l’OMS. L’estimation de ces deux indicateurs repose sur une modélisation statistique à partir de données d’une enquête menée sur le site ANRS du Cameroun en 2011 chez des personnes ayant démarré un traitement ARV et de données de la cohorte ivoirienne ANRS Primo-CI de personnes dont on pouvait estimer la date de séroconversion. "Le premier indicateur permet de constater une diminution, légère, du temps moyen entre séroconversion et accès aux antirétroviraux : celui-ci passe de 10,4 ans en 2007-2009, à 9,8 ans en 2010. Le second indicateur a, lui, augmenté Il passe de 3,4 ans pour la période 2007-2009 à 5,8 ans en 2010. Chargée de recherche Inserm au sein de l’équipe de Dominique Costagliola, Virginie Supervie explique dans l’article : "Ces indicateurs reflètent l’écart entre ce qu’il faudrait faire en théorie pour mettre fin à l’épidémie du VIH et ce qu’il se passe en réalité". Ils prouvent que d’importants efforts sont à engager si on souhaite inverser la tendance actuelle et atteindre les objectifs onusiens. "Dans l’exemple des pays choisis pour l’étude, avec des délais de mise sous traitement de 10 ans à partir de la séroconversion et de 6 ans à partir de l’éligibilité au traitement, la réalité est toute autre. Les indicateurs proposés ici pourraient contribuer à ces objectifs en aidant à l’évaluation des politiques de santé mises en place dans tous les pays confrontés à l'épidémie", conclue l’article de l’ANRS et de l’Inserm.

(1) : Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, UMR_S 1136 Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, F-75013, Paris, France, 2Inserm, UMR_S 1136 Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, F-75013, Paris, France, 3Programme PACCI, Site ANRS, Abidjan, Côte d’Ivoire, 4Université Bordeaux, Inserm, IPSED, Centre Inserm U897-Epidémiologie et Biostatistique, F-33000 Bordeaux, France.

seronet.info

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AUTOTESTS : LA HAS INFORME PROFESSIONNELS, MILITANTS ET GRAND PUBLIC

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AUTOTESTS : LA HAS INFORME PROFESSIONNELS, MILITANTS ET GRAND PUBLIC

En septembre 2015, la société AAZ mettra en vente dans les pharmacies son autotest de dépistage du VIH. Le dispositif a obtenu le marquage CE et le ministère de la Santé soutient la mise à disposition des autotests qui sont délivrés sans prescription médicale. C’est un tournant important dans la stratégie de dépistage en France, puisque c’est la première fois qu’un tel outil — à utiliser seul chez soi — est mis en vente dans notre pays. Du coup, la Haute autorité de santé (HAS) a réuni des experts (médecins, pharmaciens, représentants d’institutions, acteurs associatifs, etc.) pour élaborer un document de référence, accompagnant cette nouvelle mise à disposition. Seronet vous en présente une synthèse.

Le document de la Haute autorité de santé (HAS), une dizaine de pages, se présente sous la forme de questions-réponses. Il est principalement destiné aux professionnels de santé et aux militants associatifs, mais il est accessible à tous. On peut d’ailleurs le télécharger sur le site de la HAS. Il est complété d’un argumentaire scientifique d’une cinquantaine de pages, lui aussi téléchargeable à la même adresse. Voici donc la synthèse que nous proposons du document d’informations avec quelques infos additionnelles. Pour celles et ceux qui préfèrent aller à l’essentiel, un encart, en fin d’article, recense les messages clés retenus par la HAS elle-même.

QU’EST-CE QU’UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Les autotests de dépistage de l’infection par le VIH (ADVIH) sont des tests de dépistage rapide (Trod de 3e génération) pour lesquels le prélèvement et l’interprétation sont effectués directement par l’intéressé. Ils ne nécessitent pas d’instrumentation spécifique autre que celle mise à disposition dans un kit et sont réalisables soit sur le sang total (sang capillaire par piqûre au bout du doigt) soit sur le fluide gingival (fluide sécrété par le tissu conjonctif gingival. Ils permettent la détection des anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2. Si ces anticorps anti-VIH-1 et/ou anti-VIH-2 sont présents, ceux-ci vont se fixer aux antigènes VIH-1/2 fixés sur le support du test. C’est ce complexe antigène-anticorps qui sera révélé par l’apparition d’une deuxième bande (ou point) colorée sur le test, la première bande (ou point) correspondant à la réaction "contrôle" permettant de s’assurer que le test n’est pas défectueux et a été bien réalisé. Ils sont délivrés sans prescription médicale. Ils reposent sur la technique de l’immunochromatographie : le liquide prélevé, sang total capillaire ou fluide gingival, est déposé sur le dispositif et doit entraîner une réaction colorée, simple ou double, au terme d’un délai inférieur à 30 minutes. La fenêtre de séroconversion des ADVIH peut aller jusqu’à 3 mois, ce qui veut dire que des infections par le VIH datant de moins de 3 mois peuvent ne pas être détectées par ces tests. Tout résultat positif doit être confirmé par un test reposant sur des techniques de laboratoire standardisées (Elisa de 4e génération).

QUELLE EST LA FIABILITÉ DES AUTOTESTS DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Aucun ADVIH, même ceux ayant le marquage CE, n’est fiable à 100 %. Des résultats faux positifs (personnes ayant un test positif mais n’étant pas contaminées) ou faux négatifs (personnes ayant un test négatif mais ayant été contaminées) sont possibles. Il est important que la conservation (température et durée) et la réalisation du test suivent les conditions décrites par le fabricant. Comparés aux tests de laboratoire (Elisa de 4e génération), les ADVIH sont peu sensibles en période d’infection récente (La sensibilité est la capacité d’un test à être positif lorsque la personne est infectée). Les ADVIH sur fluide gingival sont moins sensibles que les ADVIH sanguins en raison de la plus faible concentration en anticorps. La fenêtre de séroconversion (délai entre l’infection et le moment auquel le test devient positif) des ADVIH peut aller jusqu’à 3 mois. Dès lors, un résultat négatif d’ADVIH ne peut être considéré comme fiable que s’il n’y a pas eu de prise de risque au cours des 3 derniers mois avant la réalisation du test.Il est à souligner qu’en cas de maladie avancée, les ADVIH (et Trod) sur fluide gingival peuvent devenir négatifs en raison d’une production insuffisante d’anticorps.

L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH PERMET-IL DE DÉPISTER LE VIH-1 ET LE VIH-2 ?

Oui, il permet de détecter les anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2 présents dans le sang ou le fluide gingival. Actuellement, les autotests ne permettent pas de différencier une infection de type VIH-1 ou de type VIH-2.

OÙ EST-IL POSSIBLE EN FRANCE DE SE PROCURER UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

La vente des ADVIH, après obtention du marquage CE, sera réservée aux pharmaciens. Il est possible de se procurer un autotest dans les officines de pharmacie ou sur leur site Internet. La liste des sites Internet des officines de pharmacie autorisés pour la vente en ligne de médicaments peut être consultée en ligne. Certains sites Internet marchands, non adossés à une officine de pharmacie, proposent des ADVIH prétendant bénéficier − à tort − du marquage CE : ils n’ont en effet pas fait la preuve de leur performance et de leur qualité (information sur le site de l’ANSM). Il est conseillé aux utilisateurs de ne pas acheter ces tests.

A PARTIR DE QUEL ÂGE PEUT-ON FAIRE UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Une personne mineure peut faire un ADVIH sans l’accord parental. L’information délivrée doit cependant être adaptée à sa maturité. L’orientation vers des structures compétentes (association, CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD) est très souhaitable. Les ADVIH ne doivent pas être utilisés chez les enfants de moins de 18 mois. Tout nouveau-né de mère séropositive au VIH est "séropositif au VIH" à la naissance, qu’il soit ou non infecté, en raison du transfert passif des anticorps maternels de type IgG à travers la barrière placentaire. La sérologie reste positive jusqu’à la disparition des anticorps maternels (environ 15 à 18 mois) quel que soit le statut de l’enfant. Si l’enfant n’est pas infecté, la sérologie devient négative passé ce délai. Elle reste positive si l’enfant est infecté.

L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH EST-IL REMBOURSÉ PAR LA SÉCURITÉ SOCIALE ET QUEL EST SON PRIX ?

Le remboursement de l’ADVIH par l’Assurance maladie n’est pas prévu. L’utilisateur prend en charge l’intégralité de son règlement lorsqu’il l’achète en pharmacie. Le prix devrait aller de 25 euros à 28 euros.

COMBIEN DE TEMPS APRÈS UNE PRISE DE RISQUE PEUT-ON UTILISER UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH (POUR QU’IL SOIT CONSIDÉRÉ COMME FIABLE) ?

Une infection par le VIH due à un comportement à risque (rapport sexuel non protégé ou accident de préservatif lors d’un rapport sexuel avec une personne infectée par le VIH ou dont le statut VIH est inconnu, partage de matériel d’injection) ou une exposition accidentelle (rupture de préservatif, contact avec du sang, etc.) datant de moins de trois mois peut ne pas être dépistée par l’ADVIH : il pourrait s’agir d’un résultat faussement négatif.

Il est recommandé d’aller se faire dépister avec un test Elisa de 4ème génération disponible en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - ou en laboratoire. Au-delà de cette fenêtre de séroconversion de trois mois, l’ADVIH doit pouvoir dépister une infection par le VIH s’il est bien réalisé et interprété. En cas de prise de risque datant de moins de 48 heures, la personne doit se rendre aux urgences pour une consultation et un éventuel traitement prophylactique post-exposition (TPE dit aussi traitement d’urgence, ndlr).

QUELLES SONT LES MEILLEURES CONDITIONS POUR L’UTILISATEUR POUR RÉALISER UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour réaliser l’autotest. Il peut être réalisé à n’importe quel moment de la journée. Afin de faciliter sa lecture et sa réalisation, une luminosité correcte est souhaitable. L’autotest de dépistage du VIH n’est pas un test anodin. Sa réalisation nécessite l’information la plus complète possible de l’utilisateur. L’ADVIH doit résulter d’un choix libre et autonome de l’intéressé. Il est important de rappeler que personne ne doit être forcé à réaliser un ADVIH. Tout test médical nécessite le consentement libre et éclairé de la personne à tester.

Avant de réaliser un ADVIH, il est important de réfléchir à ce que l’on fera une fois le résultat disponible ; qu’il soit négatif ou positif. Faire un ADVIH est en effet différent d’une consultation avec un professionnel de santé qui peut conseiller sur les tests, apporter un soutien psychologique et faciliter l’accès aux tests biologiques de confirmation diagnostique. L’utilisateur peut demander conseil à son pharmacien, auprès d’un CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - ou d’une association de lutte contre le sida ou encore, à tout moment, appeler le n° vert de Sida Info Service (0 800 840 800, appel anonyme et gratuit).

QUE FAUT-IL FAIRE SI L’INTERPRÉTATION DU RÉSULTAT DU TEST N’EST PAS POSSIBLE ?

Si aucune bande (ou point) n’apparaît ou si la bande (ou point) contrôle est absent-e, il est conseillé de recommencer le test sur un autre kit ou d’aller se faire tester en laboratoire ou en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - avec un tes tElisa de 4e génération.

QUE SIGNIFIE UN RÉSULTAT POSITIF ? QU’EST-IL RECOMMANDÉ À L’UTILISATEUR DE FAIRE ?

Compte tenu de la fiabilité de l’autotest, un résultat positif ne veut pas nécessairement dire que la personne est infectée par le VIH. Tout test positif doit être confirmé par un test Elisa de 4ème génération effectué dans un laboratoire ou en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD. Il faudra orienter la personne avec un test positif soit directement vers un service prenant en charge les personnes vivant avec le VIH, soit un médecin généraliste, soit un CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD. L’importance d’un traitement précoce en cas d’infection à VIH confirmée doit être soulignée. Il peut être utile de conseiller à l’utilisateur de se munir du test positif lors de la réalisation du test de confirmation.

Pour toute question concernant la démarche à suivre en cas d’autotest positif, le n° vert de Sida Info Service (0 800 840 800, appel anonyme et gratuit) est disponible 24 h/24 et 7 j/7, avec possibilité de recourir à l’interprétariat professionnel.

QUE SIGNIFIE UN RÉSULTAT NÉGATIF ? QU’EST-IL RECOMMANDÉ DE FAIRE À L’UTILISATEUR ?

Si le résultat de l’ADVIH est négatif et en l’absence de comportement à risque ou d’exposition accidentelle dans les 3 derniers mois, cela signifie que l‘utilisateur n’est pas infecté. Il n’y a pas lieu de réaliser un test de confirmation, à moins d’avoir une raison de croire que le test a été mal fait ou mal interprété. Si le résultat de l’ADVIH est négatif mais qu’une prise de risque a eu lieu dans les 3 derniers mois, le test ne peut pas être considéré comme fiable en raison de la fenêtre de séroconversion. Il faut donc conseiller à l’utilisateur de se faire tester en laboratoire ou en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - avec un test Elisa de 4e génération, pour lequel la fenêtre de séroconversion n’est que de 6 semaines. Un test négatif ne signifie pas forcément que le(s) partenaire(s) de la personne testée est (sont) non infecté(s) par le VIH.

PEUT-ON UTILISER LE MÊME KIT D’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH PLUSIEURS FOIS ?

Un kit d’autotest de dépistage du VIH ne peut être utilisé qu’une seule fois, par un seul individu. Il n’est pas possible de s’en servir plusieurs fois ou sur plusieurs personnes.

L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH PERMET-IL DE DÉPISTER D’AUTRES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES OU LES HÉPATITES VIRALES ?

Non, l’autotest de dépistage du VIH ne permet de dépister que le VIH. Les ADVIH ne peuvent dépister ni les autres IST, telles que l’herpès, la syphilis, les infections à chlamydia et gonocoques, ni les hépatites virales.

Se faire tester pour le VIH implique qu’il y a eu exposition à un risque (rapport non protégé, partage de matériel d’injection, présence d’IST chez l’un des partenaires, etc.) pouvant entraîner plusieurs infections différentes et le dépistage du VIH seul peut être insuffisant. Il est donc important d’encourager l’utilisateur à se faire dépister pour ces infections, en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - ou en laboratoire, par exemple.

UNE FOIS LE TEST RÉALISÉ, QUE FAUT-IL FAIRE DE L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH USAGÉ ?

Il est important de mettre l’autotest dans le sachet prévu à cet effet et fourni dans le kit. S’il s’agit d’un autotest sanguin, il ne doit pas être jeté dans la poubelle avec les autres déchets ménagers mais doit être apporté à un point de collecte. Une filière adaptée va être mise en place pour le traitement de ces déchets. S’il s’agit d’un autotest sur fluide gingival, il peut être jeté à la poubelle avec les autres déchets ménagers.

Le document de la Haute autorité de santé (HAS) a été publié en février 2015. Il tient donc compte de l’état des connaissances sur les autotests de dépistage du VIH avant leur commercialisation sur le marché français, qui se fera au 15 septembre 2015.

Autotests VIH : les messages clés de la HAS
- L’autotest de dépistage du VIH est un outil complémentaire au dispositif de dépistage actuel et il ne doit pas s’y substituer.
- L’autotest doit résulter d’un choix libre, éclairé et autonome de l’intéressé. Personne ne doit être forcé à réaliser un autotest.
- L’utilisateur d’un autotest de dépistage du VIH doit lire attentivement la notice avant de commencer le test.
- L’autotest de dépistage du VIH fournit un résultat fiable sur le statut sérologique de l’utilisateur d’il y a trois mois. Ce résultat ne peut être interprété pour le statut sérologique actuel de l’utilisateur qu’en l’absence de comportement à risque ou exposition accidentelle au VIH depuis au moins trois mois.
- Il ne dépiste pas les autres infections sexuellement transmissibles, ni les hépatites.Il faut vérifier la présence de la bande (ou point) contrôle à la lecture du résultat qui permet de s’assurer que le test a été bien réalisé. Il est important de respecter la fenêtre de lecture (environ 20-30 minutes). Avant et au-delà de cette période, le résultat n’est pas fiable.
- Tout résultat positif doit être confirmé par un test Elisa de 4e génération en laboratoire nécessitant une prise de sang en laboratoire ou dans un CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD.
- L’importance d’un traitement précoce en cas d’infection à VIH confirmée doit être soulignée.
- Sida Info Service (0 800 840 800 appel anonyme et gratuit) propose une information sur le VIH et les ADVIH (autotests dépistage du VIH) 24 h/24 et 7 j/7.
- Des évaluations devront être mises en place afin de suivre l’utilisation des autotests de dépistage de l’infection par le VIH.

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ISRAEL : UN PROJET DE LOI VISANT À INTRODUIRE LES UNIONS NON RELIGIEUSES ÉCHOUE À LA KNESSET

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ISRAEL : UN PROJET DE LOI VISANT À INTRODUIRE LES UNIONS NON RELIGIEUSES ÉCHOUE À LA KNESSET
UN PROJET DE LOI PRÉSENTÉ PAR LA DÉPUTÉE DE YESH ATID, ALIZA LAVIE QUI AURAIT INSTITUÉ UN MARIAGE CIVIL, Y COMPRIS POUR LES GAYS, A ÉTÉ REJETÉ PAR LA KNESSET AVEC UN VOTE DE 39 POUR ET 50 CONTRE.

Les mariages israéliens sont célébrés selon des loi héritées du temps de l’Empire ottoman qui constitue la seule juridiction sur le mariage reconnue par l’état pour chaque communauté religieuse.

Ces structures communautaires religieuses ottomanes, appelées millets, ont été poursuivies par le mandat britannique. Après l’indépendance d’Israël en 1948, Israël a aussi maintenu le système, citant, entre autres considérations, ses obligations vers les minorités du pays.

En conséquence, les mariages en Israël sont uniquement célébrés par des institutions religieuses. Les couples juifs doivent se marier avec le Rabbinat en chef, tandis que les Catholiques, les Druzes et les Musulmans se marient tous selon les systèmes légaux religieux de leurs propres États financés publiquement.

Ainsi chaque couple dont le mariage ne respecte par la loi religieuse de leurs religions respectives, ou qui appartient à une tradition religieuse sans sa propre hiérarchie d’état, se situe tout simplement en dehors de limites des mariages reconnus par l’Etat d’Israël.
Le mariage gay n’est en réalité pas illégal en Israël. Il n’y a simplement aucune institution qui peut le célébrer. Un élément montrant qu’il s’agit plus d’une lacune que d’une marginalisation consciencieuse se situe dans le fait que les Protestants ne peuvent pas non plus se marier en Israël, même pas entre eux ; sous la domination britannique, les Protestants se mariaient avec les institutions britanniques, et une hiérarchie protestante n’a jamais été établie.

Le projet de loi de Lavie visait à donner des solutions pour compenser toutes les lacunes du système millet, pour les religions « non reconnues », les couples inter-religieux, les convertis juifs dont les conversions sont contestées par le rabbinat israélien, et pour les gays.

« Nous devons autoriser une alternative civile pour tous les couples qui préfèrent ne pas passer par le rabbinat », a-t-elle écrit dans un email au Times of Israel. « De nombreux couples n’ont pas la capacité de se marier avec le rabbinat ».

Tandis que le cadre religieux est restrictif, les cours israéliennes laïques ont créé, avec une série de jurisprudences au fil des années, une reconnaissance judiciaire forte pour un mariage de « loi commune ».

Des couples qui n’ont pas de mariage reconnu par l’État peuvent néanmoins faire un procès devant le tribunal pour obtenir quelques protections maritales s’ils peuvent prouver qu’ils ont partagé un foyer et une relation sexuelle avec leurs partenaires.

source : timesofisrael.com

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PARAGUAY: L’ORGANISATION SOMOS GAY A PLACÉ DES PANCARTES SUR L’ITINÉRAIRE DU PAPE

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PARAGUAY: L’ORGANISATION SOMOS GAY A PLACÉ DES PANCARTES SUR L’ITINÉRAIRE DU PAPE

« Installer des panneaux géants et/ou brandir des pancartes gênant la vue ou comportant des slogans en faveur de l’avortement, du mariage homosexuel, des paysans sans-terre, sera interdit » pendant toute la durée de la visite du pape François, avait précisé la police paraguayenne dans un communiqué, soulignant qu’elle prenait « des mesures de sécurité spéciales pour cet événement tant attendu des Paraguayens ».
Mais, si la majorité des mouvements politiques ou paysans ont suspendu leur revendications, l’organisation LGBT a choisi de placer des pancartes sur l’itinéraire du pape, reprenant tout simplement sa phrase emblématique « Qui suis-je pour les juger? ».

Le Saint Père devait également rencontrer dans la journée des membres de la société civile, dont un représentant justement de Somos Gay (Nous sommes homosexuels), et dire une messe pour tous à la cathédrale d’Asuncion.

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