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ARRESTATION DE DEUX DES AGRESSEURS DE L’HOMOSEXUEL SUPPOSÉ DE FÈS

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ARRESTATION DE DEUX DES AGRESSEURS DE L’HOMOSEXUEL SUPPOSÉ DE FÈS

ARRESTATION DE DEUX INDIVIDUS QUI AURAIENT PARTICIPÉ À L’AGRESSION DE L’HOMOSEXUEL SUPPOSÉ DE FÈS .

L’enquête ouverte hier contre les agresseurs du supposé homosexuel de Fès donne ses premiers résultats. La police judiciaire de Fès a annoncé que deux personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette agression ont été arrêtées.

Les deux personnes arrêtés, âgées de 30 ans, «ont été mises à la disposition de l’enquête en vue de déterminer les raisons de leur participation à cet acte criminel» souligne un communiqué de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) relayé par la MAP. Les investigations menées par les services de la préfecture de police de Fès, sous la supervision du parquet général compétent ont abouti à l’identification des deux personnes.

La même source informe que l’enquête est toujours en cours sous la supervision du parquet général afin d’interpeller les autres personnes impliquées dans cette agression.

Avec MAP

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LE CALVAIRE DE L’HOMOSEXUEL DE FÈS

Publié le par justin

LE CALVAIRE DE L’HOMOSEXUEL DE FÈS

La barbarie de la scène du lynchage du travesti de Fès n’a pas laissé indifférent l’écrivain marocain Abdellah Taïa. Dans ce témoignage, il se met dans la peau du jeune homosexuel qui a failli être battu à mort par une foule déchaînée. Emouvant!

Impossible de pleurer en regardant la vidéo du calvaire de l'homosexuel de Fès. Impossible de verser même une petite larme. Le choc que j'éprouve est tel que tout en moi s'arrête de vivre. Je ne suis plus moi, je ne suis plus Abdellah. Je suis ce jeune homosexuel sur lequel des jeunes marocains sont en train de s'acharner sans pitié. Cette identification n'est pas une fiction, n'est pas de la solidarité. Non. Je suis moi aussi homosexuel. Marocain et homosexuel. Musulman et homosexuel. Arabe et homosexuel. Je viens de Salé. Il est de Fès. Ce qui est en train de lui arriver, cette barbarie sans nom, ce crime au su et au vu de tous, je le vis avec lui. J'entre dans la vidéo. Je reçois les coups comme lui. Je vis le cauchemar comme lui. On va me tuer. Tout un peuple s'est donné le droit de m'assassiner pour se prouver qu'il est du bon côté: un peuple musulman qui n'a pour mission dans la vie que la défense de l'islam. Tout un pays qui abandonne ses enfants. Pas de droits pour les individus! Vous avez compris? Oui? Non? Vous pouvez crier et manifester dans les rues comme vous voulez, le groupe seul comptera, l'individu, lui, peut mourir, il n'aura rien... RIEN...

C'est ce que nous sommes dans ce pays: Rien. N'importe qui peut se donner le droit de "corriger" l'autre différent de lui sans craindre la loi. La loi est de son côté de toute façon. Allah lui parle directement. Et pour justifier encore plus son crime, il peut citer un verset coranique, plusieurs même, des hadiths, faire des interprétations, faire l'imam à la place de l'imam, le justicier qui entrera direct au paradis.

Il est à terre maintenant, le jeune homme de Fès, et les assaillants n'éprouvent toujours aucune pitié pour lui. C'est sûr, il faut le tuer, nettoyer notre beau pays de ces "contre nature", laver notre honneur de ces saletés. Les coups pleuvent encore et encore sur lui. Sur moi. Des mains essayent de relever sa gandoura. Pour voir son sexe? Pour s'exciter encore davantage? Le jeune est mort. Il ne bouge pas. Puis, non, il est encore vivant, il veut résister, il va résister. Il se relève. Il court. Mais où aller? Qui va me sauver? Qui va avoir enfin un peu de cœur pour moi dans ce maudit pays? Qui va me tendre la main? Qui? Qui? Il continue de courir. Il se faufile entre les voitures. On le suit. On ne le laissera pas partir vivant. Il nous faut son sang, son âme. Il nous faut l'exterminer. On le poursuit toujours. On le fait tomber de nouveau. Mais il veut vivre. Il est courageux. Il est un martyr. Il est un symbole. Il est un homme qui dit à notre place l'horreur qu'on peut vivre/rencontrer quotidiennement au Maroc. Il est un homme qui crie à notre place.

Il sait où se diriger maintenant. Là-bas, là-bas, il y a une galerie de vêtements, la kissaria. Il faut y arriver. Il faut. Devant l'entrée il y a un policier, il a l'air bien, cet homme, il n'est pas comme les autres, il me protégera. C'est sûr. C'est lui mon sauveur. C'est lui.

Quand il arrive devant la galerie, le jeune homosexuel de Fès est de nouveau à terre. On a réussi à le rattraper. La foule n'a pas peur du policier qui fait pourtant tout pour enlever le Fassi de ses mains. La foule veut aller jusqu'au bout. Elle croit que la police est avec elle. La police ne peut qu'être du côté des justiciers, des hommes marocains vrais qui ont des couilles, n'est-ce pas?

Il est à genoux, le jeune homme de Fès. Les bras tendus vers le ciel. Vers Allah? Vers la Justice qui ne le reconnaîtra jamais comme un être humain digne de vivre libre? Vers sa mère tendre qui l'a fait venir dans ce monde si cruel, si intolérant, si sauvage?

Il va mourir. Je vais mourir. Le Maroc en entier est en train de mourir.

Les gens sans cœur persistent et signent. Il faut commettre ce crime. Tuer cette "pédale". Faire ce sacrifice humain. C'est Ramadan, Allah est avec nous. Allah nous bénit. Ce crime accroîtra nos points pour mériter le paradis. Ne renonçons pas, mes frères! Tuons ce non Marocain, ce non musulman! Courage! Courage!

Deux vigiles se joignent au policier devant la kissaria. A trois, ils réussissent à extirper le jeune homosexuel et à barrer le chemin devant les hystériques, les barbares, qui ne veulent pas partir. Ils crient. Ils lèvent le doigt vers le ciel. Ils sont insatisfaits. Ils ne sont pas allés jusqu'au bout de leurs frustrations, leur hypocrisie, mais que cela serve de leçons aux autres. Tous les autres. Les homosexuels et ceux qui les défendent dans ce pays musulman.

Vous avez entendu cet avertissement?

J'ai bien entendu et j'ai bien vu cette scène d'apocalypse. Une vidéo sans le son: son silence nous interpelle tous, nous condamne tous. Un silence de mort.

Nous sommes tous coupables, c'est sûr. Nous sommes tous des lâches, des complices, c'est sûr. Puisque nous n'avons pas su faire barrage devant la barbarie. Ceux qui font de l'islam leur commerce, ne bougent jamais pour défendre l'individu et encouragent même ces extrémismes ne sont pas les seuls responsables dans cette tragédie si marocaine. Il faudra être lucide et reconnaître que l'Etat marocain, à tous ses niveaux, est responsable. Il laisse faire...

Jusqu'à quand ce silence terrifiant? Jusqu'à quand cet abandon de l'Etat? Jusqu'à quand les homosexuels marocains paieront-ils les contradictions affligeantes de tout un pays sans cesse muselé?

le360.ma/fr/

photo:© Copyright : DR

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AVEC SON RAINBOW FLAG, ZEA, 7 ANS, EST LA NOUVELLE HÉROÏNE DES PARTISANS DU MARIAGE GAY AUX ETATS-UNIS

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AVEC SON RAINBOW FLAG, ZEA, 7 ANS, EST LA NOUVELLE HÉROÏNE DES PARTISANS DU MARIAGE GAY AUX ETATS-UNIS

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LE HAUT CONSEIL À L’EGALITÉ RECOMMANDE D’ÉTENDRE LA PMA À «TOUTES LES FEMMES SANS DISCRIMINATION»

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LE HAUT CONSEIL À L’EGALITÉ RECOMMANDE D’ÉTENDRE LA PMA À «TOUTES LES FEMMES SANS DISCRIMINATION»

Le HCEfh souligne qu'aucun des pays européens ayant légalisé le mariage de couples homosexuels n'interdit la PMA aux couples de femmes, ce qui révèle pour lui «l'incohérence du droit français».

Le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) recommande d'étendre la procréation médicalement assistée (PMA) à «toutes les femmes sans discrimination», qu'elles soient célibataires ou en couple avec une autre femme, dans un avis publié mercredi.

Dans cette «contribution au débat sur l'accès à la PMA», le Haut Conseil souligne que deux ans après l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels, la question de l'élargissement de la PMA continue de faire l'objet de vifs débats. Aucun des pays européens ayant légalisé le mariage de couples homosexuels n'interdit la PMA aux couples de femmes, relève-t-il.

«Incohérence du droit français»

Le Royaume-Uni, la Belgique, l'Espagne, les Pays-Bas et la Suède l'autorisent également pour les femmes célibataires, et il en est de même au Canada, en Afrique du Sud et en Argentine. Cette situation révèle, pour le Haut Conseil, «l'incohérence du droit français». La PMA, encadrée légalement depuis 1994 et réservée aux couples hétérosexuels, a permis en 2012 la naissance de plus de 23.887 enfants en France, soit 2,9% du total des naissances.

Nombre de couples de femmes et femmes célibataires se rendent à l'étranger pour réaliser une PMA (Belgique, Espagne notamment). En outre, selon une étude de mai 2014 de l'Académie nationale de médecine, menée auprès de 270 médecins, 5% d'entre eux ont déclaré avoir participé à des PMA illégales réalisées en France, rappelle le Haut Conseil.

Quelque 10.000 couples de même sexe vivent avec au moins un enfant, dont 80% sont des couples de femmes. Dans un cas sur deux, l'enfant a été conçu par une PMA réalisée à l'étranger, en dépit de leur coût élevé (les associations conseillent de prévoir environ 10.000 euros de budget).

La loi actuelle «dépassée par la réalité des familles et des pratiques»

Le Haut conseil juge donc la loi actuelle «dépassée par la réalité des familles et des pratiques», et estime qu'elle «pose des problèmes juridiques, sanitaires et sociaux». «Ouvrir la PMA à toutes les femmes permettrait de franchir un pas supplémentaire vers l'égalité des droits», estime-t-il. Il recommande également d'instaurer la possibilité d'une «déclaration commune anticipée de filiation».

Ceci éviterait, pour les couples de femmes, que celle qui n'a pas accouché soit obligée, pour établir sa filiation avec l'enfant, de se marier puis d'adopter l'enfant. Il recommande enfin d'aligner le remboursement par la Sécurité sociale sur celui actuellement consenti aux couples hétérosexuels. Le Haut Conseil réaffirme en revanche son opposition à la Gestation pour autrui (GPA), qui «perpétue des inégalités de genre, de race et de classe à l'échelle mondiale».

Source : 20minutes.fr

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ROYAUME-UNI L’IRLANDE DU NORD DERNIÈRE RÉGION DU ROYAUME-UNI À INTERDIRE LE MARIAGE GAY

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ROYAUME-UNI L’IRLANDE DU NORD DERNIÈRE RÉGION DU ROYAUME-UNI À INTERDIRE LE MARIAGE GAY

L'Irlande du nord reste la dernière région du Royaume-Uni à interdire le mariage homosexuel. L'Ulster est un point noir sur la carte de l'Europe, non seulement en ce qui concerne l'homosexualité mais pour tout ce ce qui a trait à la sexualité en général.

L'Irlande du nord reste la dernière région du Royaume-Uni à toujours interdire le mariage homosexuel. Même le voisin irlandais vient de l'approuver. "C'est super mais ça ne change rien pour nous".

"Tout ça parce que l'Irlande du nord est gouvernée par des fondamentalistes", fulmine Clare Bailey. Comme d'autres militantes des droits de la femme, elle dénonce l'influence de l'Église presbytérienne et des courants créationnistes, comme la Caleb Foundation, sur le parti de la droite protestante DUP, majoritaire à l'assemblée semi-autonome d'Irlande du nord.

"Notre Premier ministre, Peter Robinson, est persuadé que la terre est vieille de 6000 ans et qu'elle a été crée en six jours", dit Clare. Son épouse Iris Robinson, dont la liaison avec un adolescent avait fait scandale en 2010, estime que l'homosexualité est une "abomination". Le ministre de la Santé a, lui, démissionné en avril après avoir associé les homosexuels aux pédophiles.

"L'Ulster reste un point noir sur la carte de l'Europe", déplore James Copeland de l'association Rainbow project. Le sexe en général est une "question taboue", dit Clare Bailey. "Le racisme aussi est un gros problème", ajoute-t-elle. "On n'est pas bon quant il s'agit de diversité", constate Evelyn, la présidente de la Commission de l'Égalité, un organisme semi-public crée dans le cadre de l'accord de paix qui a mis fin en 1998 à trente ans de violences inter-confessionnelles.

Le manque de tolérance, elle l'a expérimenté à titre personnel lorsque la Commission a apporté son soutien à un plaignant qui s'était vu refuser par une boulangerie la confection d'un gâteau pro-mariage gay. "J'ai reçu 300 lettres d'insultes, certains me disant que j'allais brûler en enfer", dit-elle.

Une manifestation au soutien de la boulangerie a rassemblé des milliers de personnes à Belfast. "Au premier rang, quatre ministres chantaient des psaumes", se rappelle Evelyn Collins.

Pour elle, ce conservatisme des moeurs est d'abord un héritage du conflit interconfessionnel qui a fait plus de 3000 morts. "Déjà on est une île et à cause du conflit, on est resté isolés très longtemps. La violence a dissuadé des gens de l'extérieur de venir apporter leur différence." "Le conflit, tranche Clare, nous a fait perdre 50 ans de progrès social."

Il a aussi engendré un système politique particulier où, pour garantir la paix, l'exécutif est composé d'une coalition obligatoire entre unionistes protestants et républicains catholiques. Pour éviter un retour aux années noires, chaque parti dispose en plus d'un droit de véto. C'est cet instrument que le DUP a brandi à quatre reprises pour tuer dans l'oeuf tout projet de législation sur le mariage gay.

"Le projet pourrait revenir dix fois sur la table, il serait retoqué dix fois", déplore James Copeland. L'unique espoir passe donc par les tribunaux.

Plusieurs recours, à la fois sur l'avortement et le mariage homosexuel, sont étudiés dans les prochaines semaines. "Ce n'est pas digne d'une démocratie. C'est juste déprimant", s'insurge Clare Bailey.

Source : AFP

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INSCRIPTION À L’ÉTAT CIVIL D’ENFANTS NÉS DE GPA À L’ÉTRANGER : DÉCISION VENDREDI 3 JUILLET DE LA COUR DE CASSATION

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INSCRIPTION À L’ÉTAT CIVIL D’ENFANTS NÉS DE GPA À L’ÉTRANGER : DÉCISION VENDREDI 3 JUILLET DE LA COUR DE CASSATION

La Cour de cassation tranchera vendredi 3 juillet la délicate question de l’inscription à l’état civil d’enfants nés de gestation pour autrui (GPA) à l’étranger et, en cas d’avis favorable, sous quelles conditions.

Un an après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), la plus haute juridiction judiciaire française rendra sa décision sur les cas de deux enfants nés de GPA, en Russie, de pères français. Le premier pourvoi, formulé par l’un d’eux, porte sur le refus par la cour d’appel de Rennes, le 15 avril 2014, d’inscrire son fils à l’état civil. Le deuxième recours, initié par le parquet général, porte à l’inverse sur la décision, le 16 décembre par ce même tribunal, en faveur d’une transcription de l’identité d’un autre enfant sur le registre.

Deux jugements différents qu’explique l’arrêt rendu par la CEDH le 26 juin 2014. La Cour européenne reconnaissait alors à la France le droit d’interdire la GPA sur son territoire mais, arguant de «l’intérêt supérieur de l’enfant», elle estimait que la France ne pouvait porter atteinte à «l’identité» des bébés nés de mères porteuses à l’étranger en refusant de les reconnaître.

Dans son avis énoncé le 19 juin à l’audience devant la Cour de cassation, le procureur général Jean-Claude Marin s’était dit favorable à une inscription à l’état civil à la condition qu’un test génétique établisse un lien de filiation entre les enfants et leur père.

«La retranscription automatique de l’acte de naissance étranger sur l’acte civil français reviendrait à une reconnaissance automatique de la gestation pour autrui», interdite en France, avait estimé Jean-Claude Marin.

Fustigeant «l’attitude provocatrice» du procureur général, le mouvement de la Manif pour tous, qui s’est fait connaître en se mobilisant contre l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, avait déploré «un moyen donner à une pratique illégale toutes les caractéristiques d’une pratique légale».

«La question désormais est de savoir si la Cour de cassation retient le lien biologique comme condition à l’inscription à l’état civil», résume à la veille du délibéré l’avocat du Défenseur des droits, Patrice Spinosi, dont l’avis a été sollicité par les pères.

Le nom du parent «d’intention», qui élève avec son ou sa conjoint(e) l’enfant, mais qui n’a pas de lien génétique avec celui-ci, pourrait dans ce cas ne pas figurer sur l’état civil de l’enfant, soulève l’avocat, selon qui «60 à 70% des GPA concernent des parents hétérosexuels» ne pouvant avoir d’enfant.

«Dans le cas d’accouchement sous X, le lien de filiation n’est jamais conditionné au lien du sang», avait fait valoir à l’audience Me Spinosi.

Lors de ses recommandations, le procureur général avait également souligné que des «questions éthiques et morales» se posaient. Considérant que l’interrogation sur «la marchandisation du corps des femmes» pouvait être relevée, le magistrat avait déclaré que «l’exploitation de la misère» et le développement «d’organisations criminelles» avec «toujours l’argent au bout du compte» devaient aussi être pris en compte.

Totalement interdite en France et dans la majorité des autres États de l’Union européenne, la GPA est autorisée pour les couples hétérosexuels dans certains pays en Europe, comme la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

Source : paris-normandie.fr

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ETATS-UNIS LA CIA PROMET DE FAIRE DES EFFORTS POUR RENFORCER SA DIVERSITÉ

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ETATS-UNIS LA CIA PROMET DE FAIRE DES EFFORTS POUR RENFORCER SA DIVERSITÉ

Le directeur de la CIA John Brennan a annoncé mardi une série de mesures pour renforcer la diversité aux échelons supérieurs de l'agence.

Selon un rapport d'experts commandité, les services les plus prestigieux de l'agence ont une sous-représentation des minorités. Le rapport dénonce un manque de "culture d'inclusion", qui fait par exemple que les personnes de la communauté LGBT sont deux fois plus nombreux à estimer qu'il leur faut "cacher des aspects de leur identité pour réussir à la CIA".

Source : e-llico.com

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APRÈS LES RÉTICENCES, LE MISSISSIPPI ET LA LOUISIANE DÉLIVRENT ENFIN DES CERTIFICATS DE MARIAGE AUX COUPLES HOMOSEXUELS

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APRÈS LES RÉTICENCES, LE MISSISSIPPI ET LA LOUISIANE DÉLIVRENT ENFIN DES CERTIFICATS DE MARIAGE AUX COUPLES HOMOSEXUELS

La Cour suprême a légalisé le mariage homosexuel partout aux États-Unis, jugeant que la Constitution requiert d'un État qu'il célèbre et reconnaisse le mariage entre deux personnes de même sexe.

La plupart des 13 États qui s'opposaient à ces unions jusqu'à vendredi ont commencé à délivrer ces certificats dans la foulée de la décision, mais une poignée d'autres, dont le Mississippi (sud) et la Louisiane (sud), s'y étaient tout de même opposés.

Le ministre de la Justice du Mississippi a fini lundi par envoyer une note aux agents administratifs de l'État reconnaissant le mariage gay comme «loi de l'État» et précisant que les agents s'y opposant «pourraient être poursuivis par le couple». Il avait plus tôt affirmé que la loi ne serait pas «effective» jusqu'à ce qu'une autre Cour n'en décide.

Son homologue de Louisiane avait fait de même vendredi affirmant qu'il n'y avait pas de raison «légale» de célébrer ces mariages, la décision de la haute Cour ne stipulant pas noir sur blanc que la décision était «en vigueur immédiatement». Mais les agents administratifs d'un canton de La Nouvelle-Orléans ont décidé lundi d'appliquer la loi.

«Nous avons délivré notre premier certificat de mariage ce matin. C'était un couple de femmes», a indiqué à l'AFP Keeli Winston du canton de Jefferson.

Les couples homosexuels pourraient toutefois rencontrer des difficultés dans d'autres localités de Louisiane, ou encore au Texas (sud), où le ministre de la Justice local, Ken Paxton, a fait savoir aux fonctionnaires et juges de l'État qu'ils pouvaient opposer des «objections religieuses».

tophomophobie.com

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A NEW YORK, DES JUIFS ORTHODOXES ENGAGENT DES MEXICAINS POUR MANIFESTER À LEUR PLACE CONTRE LE MARIAGE GAY

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A NEW YORK, DES JUIFS ORTHODOXES ENGAGENT DES MEXICAINS POUR MANIFESTER À LEUR PLACE CONTRE LE MARIAGE GAY

Vous ne pouvez pas aller manifester contre le mariage gay ? Embauchez quelqu'un pour le faire à votre place ! C'est la bonne idée qu'a eue le Comité juif d'action politique lors d'une contre-manifestation organisée ce dimanche 28 juin à New York.

Des journalistes du quotidien américain The New York Times ont en effet été intrigués par l'allure de plusieurs hommes portant de larges pancartes clamant que "le judaïsme interdit l'homosexualité" et autres slogans du même acabit. Confinés derrière une barrière, ils sont vêtus du châle de prière juif, mais sont en réalité... des travailleurs mexicains payés pour protester, révèlent-ils aux journalistes.

"CE QU'ILS POURRAIENT VOIR AU DÉFILÉ"

Heshie Freed, un membre du groupe juif orthodoxe basé à Brooklyn, explique que les hommes ont en effet été engagés pour grossir les troupes de leurs manifestants en remplacement d'étudiants juifs qui auraient normalement dû participer à l'événement.

"Les rabbins ont dit que les “yechivah boys” [les jeunes gens étudiant la Torah, le Talmud et le judaïsme] ne devaient pas venir, à cause de ce qu'ils pourraient voir au défilé."

Ils auraient en effet risqué de croiser plusieurs couples homosexuels en train de s'embrasser – au risque de les choquer. Bloqués par les policiers au croisement de la 5e avenue et de la 15e rue, d'après des témoins, les barrières séparant le groupe juif du reste des manifestants se sont ouvertes et des affrontements ont eu lieu.

Si l'initiative a de quoi surprendre, ce n'est pourtant pas la première du genre. Une société de services américaine, Crowds on Demand, propose en effet de fournir une foule, soit pour accompagner une célébrité, soit pour organiser des manifestations de soutien à la cause de son client. Un journaliste de Vice avait rencontré son créateur Adam Swart à Los Angeles en 2013. Pour cet entrepreneur, la démarche va de soi dans une société de communication et n'est qu'un moyen d'"attirer l'attention".

bigbrowser.blog.lemonde.fr

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MAGNOTTA, LE DÉPECEUR, SE CHERCHE UN «PRINCE CHARMANT» EN PRISON

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MAGNOTTA, LE DÉPECEUR, SE CHERCHE UN «PRINCE CHARMANT» EN PRISON

«Si vous pensez que vous pouvez être mon prince charmant, envoyez-moi une lettre détaillée avec au moins deux photos !»

Le profil de Magnotta, ancien effeuilleur et prostitué accusé de meurtre au premier degré, a été publié ce dimanche sur un site qui tente de mettre en contact des prisonniers solitaires :

«Je recherche un homme célibataire blanc, âgé entre 28 et 38 ans, en forme, peut-on lire sur son profil. Un homme fidèle, préférablement éduqué, financièrement et émotionnellement stable pour une relation à long terme. Si tu crois pouvoir être mon prince charmant... Seuls ceux que je juge compatibles recevront une réponse", poursuit-il sur son profil, qui inclut aussi son adresse postale actuelle. «Demandes sérieuses seulement s'il vous plaît. Toutes les lettres non sollicitées seront rejetées.»

Melissa Fazzina, qui a créé le site il y a environ quatre ans et demi, a indiqué que Magnotta lui avait fait parvenir les informations par le biais d'un contact. L'inscription et les frais d'adhésion de 35$ lui sont parvenus par la poste - les prisonniers n'ayant pas accès à Internet - il y a environ 10 jours.

«J'étais déconcertée", a-t-elle déclaré sachant que Magnotta recevait beaucoup de lettres d'admirateurs».

Cette annonce n’a pas manqué de surprendre Dong Dong Xu, un ami proche de l’étudiant assassiné Jun Lin.

«Je suis sous le choc, je ne sais pas quoi dire», a commenté celui qui avait témoigné lors du procès.

Mais rien n’empêche un détenu à correspondre avec l’extérieur.

En fait, cela est même encouragé, si l’on se fie aux directives de Service correctionnel Canada (SCC).

Le but est «d’encourager les détenus à établir et à entretenir des liens avec des membres de leur famille et de la collectivité», peut-on lire sur leur site web.

Chaque lettre est toutefois vérifiée, bien «qu’habituellement, on ne doit pas lire les lettres reçues ou envoyées par les détenus», souligne le SCC.

Mme Fazzina soupçonne que la vie du meurtrier est un peu plus calme depuis qu'il est enfermé dans une prison fédérale. Elle affirme avoir été informée que Magnotta, qui a la réputation de vouloir attirer l'attention, ne cherche pas la publicité :

«Plusieurs personnes penseront qu'il ne mérite pas de se retrouver sur le site ou d'avoir des communications avec le monde extérieur», a-t-elle dit, en reconnaissant que sa présence sur Internet pourrait faire du mal aux proches de sa victime.

«Je crois cependant qu'il a, comme tout le monde, le droit de se racheter et de tenter une réinsertion, et j'espère que ça fonctionnera aussi pour lui.»

Mme Fazzina a précisé qu'elle avait demandé à Magnotta de lui envoyer plus d'informations pour remplir son profil, dont la raison qui l'a poussé à s'inscrire, sa situation en prison et la raison pour laquelle il y est.

Au contraire de plusieurs de ses clients, le profil de Magnotta ne spécifie pas exactement pourquoi il a été emprisonné. Certains refusent de fournir cette information, dit-elle _ une approche qu'elle ne recommande pas s'ils veulent réellement trouver l'amour puisqu'ils semblent vouloir cacher quelque chose.

«Les gens peuvent toujours regarder sur Google de toute manière, n'est-ce pas?», a commenté Mme Fazzina.

Le site inclut des profils de gens incarcérés pour toutes sortes de raisons, allant du meurtre à la tentative de meurtre en passant par les agressions sexuelles. Mme Fazzina recommande aux utilisateurs d'être prudents lorsqu'ils interagissent avec les prisonniers, y compris Magnotta.

«Lorsque vous fréquentez le site, vous savez dans quoi vous vous embarquez, et ce, avec n'importe quel prisonnier, a-t-elle lancé. Peu importe la relation qui se développe, qu'elle soit bonne ou mauvaise, je ne suis pas responsable. Je ne suis que l'intermédiaire.»

Rappelons que Magnotta a filmé le démembrement de M. Lin avant de mettre la vidéo en ligne et d'envoyer des parties du cadavre par la poste aux bureaux du Parti conservateur et du Parti libéral, à Ottawa, puis dans des écoles de la Colombie-Britannique.

Magnotta s'est ensuite envolé vers l'Europe, ce qui a lancé une chasse à l'homme intercontinentale qui s'est conclue avec son arrestation dans un café de Berlin.

stophomophobie.com

Avec La Presse Canadienne

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MANILLE : LA COMMUNAUTÉ LGBT DES PHILIPPINES CÉLÈBRE LA FIERTÉ

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MANILLE : LA COMMUNAUTÉ LGBT DES PHILIPPINES CÉLÈBRE LA FIERTÉ

Des centaines de manifestants au défilé de la fierté dans la capitale des #Philippines, ce samedi, pour réclamer plus de droits et célébrer la décision de la Cour suprême des États-Unis de reconnaître le mariage gai dans tous les États du pays.

Dans ce pays majoritairement catholique, quelque 500 personnes ont marché autour du parc Rizal de Manille, plusieurs portant des affiches, des banderoles et le drapeau arc-en-ciel. Certains avaient même des animaux de compagnie vêtus de costumes arc-en-ciel.

Jonas Bagas, qui dirige TLF Share, un groupe de défense des droits des LGBT, a déclaré que la décision du plus haut tribunal des États-Unis «se répercutera dans toutes les régions du monde».

Par Oliver Teves

stophomophobie.com

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LES POLITICIENS ISRAÉLIENS SALUENT LA DÉCISION AMÉRICAINE DE LÉGALISER LE MARIAGE GAY

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LES POLITICIENS ISRAÉLIENS SALUENT LA DÉCISION AMÉRICAINE DE LÉGALISER LE MARIAGE GAY

Vendredi, la Cour suprême américaine a statué qu’il n’y avait aucun motif juridique pour s’opposer à un mariage de même sexe, rendant la pratique légale dans tous les Etats de l’union. La décision a été saluée par les militants partout dans le monde comme un succès historique pour la communauté LGBT dans ses efforts d’atteindre une égalité juridique avec les hétérosexuels. L'occasion pour le ministre de la Défense Moshe Yaalon israélienne (Likud) d'exprimer également son soutien et l’espoir qu’il sera autorisé aussi en Israël :

« La Cour suprême américaine a pris une décision importante, juste et historique aujourd’hui, » a écrit le ministre de la Défense Moshe Yaalon (Likud) vendredi. « Toute personne a le droit de se marier et d’avoir des enfants, indépendamment de son orientation sexuelle. J’espère que d’autres pays, y compris Israël, suivront les traces des États-Unis et accorderont à tous ce droit fondamental. » Sa voix était solitaire parmi les politiciens des partis de droite.

En Israël, où les lois du mariage sont toujours contrôlées par le Grand Rabbinat, légaliser le mariage de même sexe ne figure pas à l’ordre du jour. Actuellement, même les Juifs qui veulent épouser des non-Juifs de sexe opposé doivent le faire à l’étranger s’ils veulent que leur mariage soit reconnu par les institutions étatiques. En fait, il est illégal de célébrer un mariage en dehors des institutions religieuses reconnues.

Pendant le mandat de la précédente Knesset, les partis Yesh Atid et Yisrael Beytenu ont défendu un projet de loi d’union civile reconnaissant une équivalence entre les mariages et les partenariats de même sexe dans toutes les affaires étatiques, mais le projet de loi qualifiait les unions de même sexe d’unions civiles, et non de mariages. Le projet de loi, un enjeu clé de la campagne de Yesh Atid dès sa création, n’a jamais été légiféré.

L’ancienne ministre de la Santé, Yael German (Yesh Atid), a également exprimé son soutien à la décision.

La députée de l’Union sioniste Shelly Yachimovich a qualifié la décision de « moment historique dans laquelle le cœur saute un battement ». Elle a qualifié la décision d’ «incroyable, révolutionnaire et historique» et a ajouté un lien vers une page sur son site Internet présentant un projet de loi israélien pour permettre le mariage homosexuel.

Son collègue de parti Eitan Cabel, a attribué la décision au président américain.

« Et puis vint un Obama avec sa vérité qui a changé l’histoire des États-Unis», a-t-il dit. «Je n’en reviens pas que beaucoup de mes amis et connaissances, ici dans notre propre petite terre, ne peuvent exercer leur droit de se marier et de fonder une famille. »

Michal Biran, jeune députée de l’Union sioniste, a écrit que la décision était une « victoire importante » et promis de faire tout son possible pour autoriser les mariages homosexuels en Israël.

Merav Michaeli, également de l’Union sioniste, a écrit que la décision est « une cause de célébration, mais pas pour nous. Nous n’avons même pas le mariage civil. En tant que chef du caucus gay, je promets de continuer à faire tous les efforts pour permettre le mariage civil pour tout le monde, ici en Israël. »

La plupart des députés Meretz ont écrit des commentaires soutenant la législation. La présidente du parti, Zahava Gal-on, a écrit sur sa page Facebook : « L’amour a triomphé. » La députée Tamar Zandberg a écrit : « Aussi évidente qu’elle puisse paraître, la décision [est] incroyable. »

Source info : timesofisrael.com

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A KIEV : UN CENTRE POUR ACCUEILLIR LES RÉFUGIÉS HOMOSEXUELS DE L’EST DE L’UKRAINE

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A KIEV : UN CENTRE POUR ACCUEILLIR LES RÉFUGIÉS HOMOSEXUELS DE L’EST DE L’UKRAINE

SE SENTANT MENACÉE EN TANT QUE LESBIENNE PAR LES SÉPARATISTES PRORUSSES, IOULIA A FUI SA VILLE NATALE DE DONETSK, DANS L'EST DE L'UKRAINE. ELLE VIT DÉSORMAIS À KIEV DANS UN CENTRE D'HÉBERGEMENT SPÉCIALEMENT CONÇU POUR LES "RÉFUGIÉS LGBT".

Cette Ukrainienne de 29 ans a toujours été très discrète en public concernant son orientation sexuelle.

La communauté LGBT osait pourtant se réunir à Donetsk avant la prise de pouvoir en avril 2014 des séparatistes. Aujourd'hui, elle est obligée de se cacher.

"Mes amis restés là-bas vivent dans la clandestinité", raconte Ioulia, fumant une cigarette sur le balcon du centre qui l'accueille.

Elle a quitté la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) il y a près de trois mois et vit désormais dans le "refuge LGBT" de Kiev, qui consiste en un appartement de quatre pièces dans un quartier dortoir de la capitale. Cinq autres gays et lesbiennes y vivent aussi, tous originaires de la région de Donetsk ou de celle voisine de Lougansk.

Le centre, le premier de ce genre en Ukraine, a ouvert ses portes il y a environ un an avec l'intention d'accueillir des homosexuels de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en mars 2014, et de l'est de l'Ukraine, où les combats entre séparatistes et soldats ukrainiens ont fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014.

Grâce à des fonds étrangers, l'association qui gère le refuge - et qui préfère garder l'anonymat - a pu louer l'appartement.

L'association fournit aussi des produits alimentaires et d'hygiène aux réfugiés, ainsi qu'un accès gratuit à un juriste, à un psychologue et à un médecin.

Seul bémol: les nouveaux arrivants ne peuvent y rester que trois mois, le temps jugé nécessaire pour qu'ils trouvent un emploi et un logement.

- 'CHASSE' AUX GAYS -

L'homosexualité, qui était punie par la loi en URSS, reste très stigmatisée en Ukraine, ex-république soviétique où l'Église orthodoxe a une forte influence. En DNR, la situation n'a fait qu'empirer, notamment parce que les rebelles s'inspirent du modèle russe, pays où la loi punit de prison la "propagande" homosexuelle devant les mineurs.

La Russie s'affiche de plus en plus en héraut des valeurs conservatrices, en opposition à la décadence dénoncée de l'Occident, où le mariage entre personnes de même sexe est autorisé dans plusieurs pays.

En juin 2014, des inconnus armés ont effectué une descente dans un bar gay de Donetsk, le "Vavilon", frappant et extorquant de l'argent aux clients. Olexandre a fui la ville à cette époque.

Il raconte sa "peur d'être tué" par deux rebelles armés qui lui ont demandé "T'es pédé '", alors qu'il achetait des cigarettes. Finalement, l'incident en est resté à des menaces, mais a convaincu le jeune homme de 28 ans de partir et fuir cette "chasse" aux gays.

"Les habitants ont commencé à parler dans le dos des gens, à démasquer (les homosexuels)", affirme Olexandre. "Ils veulent nettoyer leur monde orthodoxe", ajoute-t-il.

Un mois auparavant, il avait perdu son emploi après que son homosexualité avait été révélée à son patron par ses collègues.

"Tu travailles bien mais tu ne nous conviens pas (...). Je ne veux pas de gays au sein de mon personnel", lui avait lancé son supérieur.

Marina, une jeune infirmière de 29 ans, a décidé de rester à Donetsk. "J'essaie de ne pas attirer l'attention. J'ai même retiré ma bague au pouce", explique-t-elle, craignant d'être trahie par ce bijou, considéré par certains comme un signe de reconnaissance dans la communauté lesbienne.

- 'PIRE QUE SOUS L'URSS' -

Selon Olexandre Zintchenkov, un représentant de l'ONG ukrainienne de défense des droits homosexuels, Notre Monde, "le niveau d'homophobie dans le Donbass est très élevé".

"C'est pire qu'à l'époque soviétique. De nombreux gays et lesbiennes ont tout simplement fui", regrette-t-il. Aucun chiffre officiel n'est cependant disponible.

Une fois arrivés à Kiev, les homosexuels sont encore loin d'être en sécurité. En témoigne la deuxième édition ukrainienne de la Gay Pride, qui s'est tenue en juin: une dizaine de militants ont été blessés, après des affrontements entre la police et des militants ultra-nationalistes, venus perturber l'évènement.

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VICTOIRE SYMBOLIQUE EN AFRIQUE : LE MOZAMBIQUE DÉPÉNALISE L’HOMOSEXUALITÉ ET L’AVORTEMENT

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VICTOIRE SYMBOLIQUE EN AFRIQUE : LE MOZAMBIQUE DÉPÉNALISE L’HOMOSEXUALITÉ ET L’AVORTEMENT

L'homosexualité n'est plus un délit au Mozambique. Un nouveau code pénal y est entré en vigueur lundi 29 juin, dans lequel les relations homosexuelles sont dépénalisées. Promulgué en décembre dernier par le président sortant, Armando Guebuza, le nouveau code pénal ne sanctionne également plus l'avortement, à la suite de la mobilisation l'année dernière de nombreuses organisations de défense des droits.

L'ancien code pénal, adopté en 1886 au temps de la colonisation portugaise, prévoyaient l'application de "mesures de sécurité" contre les personnes "s'engageant habituellement dans des actes contre nature".

Une disposition qui aurait pu être utilisée pour persécuter les homosexuels, les exposant à des peines de travail forcé pouvant aller jusqu'à trois ans, mais qui n'a jamais été appliquée depuis l'indépendance du pays en 1975. Au Mozambique, l'intolérance envers les couples de même sexe est moins marquée que chez certains voisins d'Afrique australe.

Certains parlent toutefois de "victoire symbolique". "Cela ne va pas fondamentalement changer grand chose pour nous", a confié à l'AFP Frank, un étudiant en communication de 22 ans, qui milite pour l'association Lambda de défense des droits LGBT. "L'inclusion sociale reste le principal défi", a t-il ajouté, refusant de donner son nom. D'ailleurs, Lambda, l'unique association pour les droits LGBT du pays, n'a toujours pas été officiellement reconnue par l'État mozambicain, alors qu'une demande en ce sens a été faite en 2008.

L'entrée en vigueur du nouveau code pénal est en outre généralement accueillie dans une certaine indifférence. "La plupart des Mozambicains ne nie pas l'homosexualité, mais on ne peut pas dire non plus qu'elle soit acceptée", complète Dércio Tsandzana, un blogueur et activiste influent. Lundi, aucun événement spécifique n'était prévu pour célébrer ce qui dans d'autres pays de la région apparaîtrait comme une avancée majeure pour les droits LGBT.

Les actes de violences contre les homosexuels sont très rares, voire inexistants au Mozambique, pays lusophone d'Afrique australe entouré de pays anglophones hostiles à l'homosexualité. Robert Mugabe, le président du Zimbabwe voisin, est réputé pour sa croisade anti-homosexuels. En Afrique du Sud, où le mariage entre personnes de même sexe a pourtant été légalisé en 2006, les actes de violence homophobe sont fréquents. L'homosexualité reste illégale dans une grande majorité des 54 pays d'Afrique.

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COMING OUT CHEZ LES M&M’S : EN CE MOIS DES FIERTÉS « MS. BROWN » ET « MS. GREEN » DÉVOILENT LEUR AMOUR

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COMING OUT CHEZ LES M&M’S : EN CE MOIS DES FIERTÉS « MS. BROWN » ET « MS. GREEN » DÉVOILENT LEUR AMOUR

En ce mois des célébrations de la fierté LGBT et pour saluer la légalisation du mariage pour tous aux États-Unis, les cacahuètes chocolatées les plus vendues au monde nous souhaitent une « Happy Pride ».

Et pour l'occasion, « Ms. Brown », businesswoman accomplie qui a fait son apparition l'année dernière dans la saga publicitaire du groupe, et sa compagne « Ms. Green », jusque là quelque peu effacées devant les facéties de « Rouge » et « Jaune » ont tenu à dévoiler ce vendredi, dès l'annonce de la décision de la Cour Suprême, leur amour au grand jour :

« C'est rare. Mais, nous avons enfin trouvé un peu de temps à partager toutes les deux ensemble, sans l'intervention de ces autres agités colorés. » Avec quelque 200 milliards de billes consommées chaque année, on imagine l'impact de cette nouvelle communication auprès du public. La diversité reprend du terrain.

Rappelons également que tous les M&M's destinés aux marchés français et européens sont fabriqués en Alsace.

Terrence Katchadourian
La rédac. de StopHomophobie

http://www.stophomophobie.com/coming-out-chez-les-mms-en-ce-mois-des-fiertes-ms-brown-et-ms-green-devoilent-leur-amour/

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ENTRETIEN. LES ENTRAÎNEUR-E-S FACE À L’HOMOPHOBIE ET AUX VIOLENCES SEXUELLES : UNE ÉTUDE ÉDIFIANTE

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ENTRETIEN. LES ENTRAÎNEUR-E-S FACE À L’HOMOPHOBIE ET AUX VIOLENCES SEXUELLES : UNE ÉTUDE ÉDIFIANTE

Département pilote pour lutter contre toutes les formes de discriminations dans le sport, la Seine-Maritime se veut aussi précurseur dans les actions mises ou à mettre en place. Car la lutte contre l’homophobie et les violences sexuelles ne fait que démarrer. C’est ce qui ressort de l’étude publiée hier par Anthony Mette, psychologue du sport à Bordeaux, qui a interrogé plus de 200 entraîneurs. « Cette étude a révélé que 100 % des entraîneurs étaient touchés par les violences au sens large. »
Cette étude met en lumière les discriminations dont l’homophobie. Est-ce qu’il y a des sports plus touchés que d’autres ?

Anthony Mette : « C’est compliqué. On sait surtout que l’homophobie est différente entre les filles et les garçons dans la mesure où les filles sont plus tolérantes. Les garçons ont plus de propos à caractère homophobe ou virulent envers des comportements perçus comme féminins ou homosexuels. On sait également que plus on monte de niveau de compétition, plus les propos vont être virulents. »

On a l’impression, dans le football notamment, que ce sujet reste très tabou ?

« Dans le sport, le sujet est totalement tabou. Les choses évoluent depuis cinq ans mais cela reste compliqué pour plusieurs raisons. Le sport est le terrain du conservatisme. Il y a beaucoup d’entraîneurs hommes sur le terrain, de nombreux présidents de fédération sont des hommes, souvent assez âgés et qui n’ont pas envie de parler de ce problème. C’est un problème du sport et de renouvellement des encadrants. »
« Le sport féminin plus tolérant »

Est-ce difficile aujourd’hui de dire : je suis homosexuel ?

« Pour une fille, ce n’est pas si difficile que ça. On a interrogé beaucoup de coaches qui nous ont dit qu’ils avaient des filles lesbiennes. Dans les différents travaux que j’ai pu mener avant, on a montré que le sport féminin est beaucoup plus tolérant. Cela reste compliqué pour les garçons. Je ne dis pas impossible. Chez les adultes, on est plus indépendant. Pour les jeunes, dans des structures d’accès au haut niveau ou à plus petit niveau, ce n’est pas facile. L’âge, l’adolescence, le phénomène de groupe ne facilitent pas. C’est d’autant plus compliqué si l’entraîneur ne montre pas envers ça une forme d’ouverture. »

Quel discours tenez-vous à un entraîneur ou à un sportif ?

« Un entraîneur doit absolument parler de l’homosexualité. C’est la base. A l’avenir, les entraîneurs devront s’occuper, certes, de la partie technique, physique et tactique mais aussi de la partie santé et gestion du quotidien du groupe et de l’éducation. On a mis un peu de côté la partie éducation dans le métier d’entraîneur. Il faut que les futures formations soient axées sur cet aspect et que les entraîneurs aient chaque début de saison un discours sur les comportements et le respect à avoir en club. Pas seulement sur le respect des horaires et des tenues vestimentaires, ce que l’on dit aux autres, aux arbitres et le fair-play en général. »

Est-ce que certains entraîneurs vous ont fait part de leur désarroi ?

« Dans le département de Seine-Maritime, j’ai pu voir certains entraîneurs qui avaient déjà mis en place un certain nombre d’actions. Mais ce n’est pas la majorité. Certains se sentent intéressés mais démunis dans la mesure où ils ne sont pas formés. C’est toujours difficile de gérer un groupe métissé. Cela s’apprend. »

Concernant les violences sexuelles, il y a également une grosse chape de plomb avec un rapport entraîneur - entraîné très fort ?

« Il y a deux sortes de violences sexuelles dans le sport. Les violences horizontales, c’est-à-dire entre sportifs, que l’on retrouve souvent chez les garçons avec le bizutage qui peut déraper en violence sexuelle. Il y a aussi les violences verticales, d’entraîneur à entraîné, on se rend compte que ces violences touchent plus les filles que les garçons. »

Propos recueillis par Richard Avenel
paris-normandie.fr

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QUE FAIRE POUR GARDER DANS SON COEUR LA VISION ORIGINELLE FACE À L’ALTERNATIVE DU DIABLE ? CARDINAL CAFFARA

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QUE FAIRE POUR GARDER DANS SON COEUR LA VISION ORIGINELLE FACE À L’ALTERNATIVE DU DIABLE ? CARDINAL CAFFARA
LE CARDINAL CARLO CAFFARRA A LONGUEMENT ÉVOQUÉ L'IDÉOLOGIE DU GENRE, LE « MARIAGE » GAY ET LA « GLORIFICATION DE L'HOMOSEXUALITÉ » QUI ANNONCE TOUJOURS LA FIN DES CIVILISATIONS, DANS UN ENTRETIEN QU'IL A ACCORDÉ AU JOURNAL ITALIEN IL TEMPO À LA VEILLE DE LA MARCHE POUR LA FAMILLE À ROME LE 20 JUIN DERNIER. JE VOUS PROPOS ICI MA TRADUCTION DE CE TEXTE IMPORTANT, QUI EST UN APPEL À NE JAMAIS BAISSER LES ARMES, QUOI QU'IL EN COÛTE. – J.S.

Plusieurs réflexions m’ont traversé l’esprit à l’occasion de la motion votée par le Parlement européen. La première est celle-ci : c’est la fin. L’Europe est en train de mourir. Et peut-être même n’a-t-elle aucune envie de vivre, car il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité. Je ne dis pas : à l’exercice de l’homosexualité. Je parle de la glorification de l’homosexualité. Et je fais une incise : on pourrait observer qu’aucune civilisation n’est allée jusqu’à proclamer le mariage entre personnes de même sexe. En revanche, il faut rappeler que la glorification est quelque chose de plus que le mariage. Dans divers peuples l’homosexualité était un acte sacré. De fait, l’adjectif utilisé dans le Lévitique pour juger la glorification de l’homosexualité à travers le rite sacré est celui d’« abominable ». Elle avait un caractère sacré dans les temples et dans les rites païens.

C’est si vrai que les deux seules réalités civiles, appelons-les ainsi, les deux seuls peuples qui ont résisté pendant de nombreux millénaires – en ce moment je pense surtout au peuple juif – ont été ces deux peuples qui ont été les deux seuls à contester l’homosexualité : le peuple juif et le christianisme. Où sont les Assyriens ? Où sont les Babyloniens ? Et le peuple juif était une tribu, il paraissait n’être rien par rapport aux autres réalités politico-religieuses. Mais la réglementation de l’exercice de la sexualité que nous rencontrons, par exemple, dans le livre du Lévitique, est devenu un facteur de civilisation extrêmement important. Voilà ma première pensée : c’est la fin.

Ma deuxième réflexion est purement de foi. Devant de tels faits je me demande toujours : mais comment est-il possible que dans l’esprit de l’homme puissent s’obscurcir des évidences aussi originelles, comment est-ce possible ? Et je suis arrivé à cette réponse : tout cela est une œuvre diabolique. Littéralement. C’est le dernier défi que le diable lance au Dieu créateur, en lui disant : « Je vais te montrer comment je construis une création alternative à la tienne et tu verras que les hommes diront : on est mieux ainsi. Toi, tu leur promets la liberté, je leur propose d’être arbitres. Toi, tu leur donnes l’amour, moi je leur offre des émotions. Tu veux la justice, et moi, l’égalité parfaite qui annule toute différence.

J’ouvre une parenthèse. Pour quoi dis-je : « création alternative » ? Parce que si nous retournons, comme Jésus nous le demande, au Principe, au dessein originel, à la manière dont Dieu a pensé la création, nous voyons que ce grand édifice qu’est la création est érigée sur deux colonnes : la relation homme-femme (le couple) et le travail humain. Nous parlons maintenant de la première colonne, mais la deuxième aussi est en train de se détruire… Nous sommes, par conséquent, face à l’intention diabolique de construire une création alternative, qui défie Dieu dans l’intention de voir l’homme finir par penser qu’on se trouve mieux dans cette création alternative ?

Troisième réflexion: « Jusques à quand, Seigneur ? » La réponse qu’il nous donne fait référence au livre du Nouveau Testament, l’Apocalypse…

Dans ce livre on raconte que les pieds de l’autel céleste sont ceux qui sont assassinés par la justice, par les martyrs qui disent sans cesse : « Jusqu’à quand vas-tu rester sans venger notre sang ? » (Ap. 6, 9-10). Et cette réponse me vient spontanément : Jusqu’à quand Seigneur, ne défendras-tu pas ta création ? Et une nouvelle fois la réponse de l’Apocalypse résonne en moi : « Il leur fut dit qu’ils attendissent en repos encore un peu de temps, jusqu’à ce que fût rempli le nombre de ceux qui étant leurs frères et serviteurs comme eux, devaient aussi bien qu’eux souffrir la mort. » Quel grand mystère que la patience de Dieu ? Je pense à la blessure de son Cœur, qui est devenue visible, historique, lorsqu’un soldat a ouvert le côté du Christ. Parce que de chaque chose, de chaque créature créée, la Bible dit : « Et Dieu vit que cela était bon. » Pour finir, au sommet de la création, après la création de l’homme et de la femme, elle dit : « Et Dieu vit que tout cela était très bon. » La joie du grand artiste ! Aujourd’hui cette grande œuvre d’art est totalement défigurée. Et lui, Il est patient et miséricordieux. Et il dit, à celui qui lui demande « jusques à quand ? », qu’il attende. « Tant que le nombre des élus ne sera pas atteint. »

Et voici ma dernière réflexion. Un jour, lorsque j’étais archevêque de Ferrera, j’étais dans un des villages les plus éloignés du diocèse, dans le delta du Pô. Un lieu qui ressemblait au bout de la terre, au milieu d’un de ces tortueux méandres que décrit le grand fleuve, qui avant d’atteindre la mer, va là où il veut. Là j’ai rejoint un groupe de pêcheurs, des gens qui passent littéralement la plus grande partie de leur vie en mer. Un de ceux-là m’a posé cette question : « Imaginez que le monde est un de ces conteneurs cylindriques où nous mettons les poissons que nous venons de pêcher : eh bien, le monde est une espèce de baril et nous sommes comme des poissons qui viennent d’être pêchés. Ma question est celle-ci : le fond de ce baril, comment s’appelle-t-il ? Quel est son nom ? »

Imaginez-vous ce pêcheur qui pose la question qui est au principe de n’importe quelle philosophie : comment s’appelle le fond des choses ? Et moi, alors, étonné par cette question, je lui ai répondu : « Le fond ne s’appelle pas le hasard ; il se nomme gratuité et tendresse de Quelqu’un qui nous embrasse tous. » Ces jours-ci j’ai recommencé à penser à cette question et à la réponse que j’ai donnée à ce vieux pêcheur je me demande : toute cette volonté de détruire et de détruire la création a-t-elle assez de force pour pouvoir vaincre à la fin ? Non. Je pense qu’il y a une force plus puissante qui est l’acte rédempteur du Christ, Redemptor Hominis Christus, le Christ rédempteur des hommes. »

Mais j’ai eu une autre réflexion, suscitée précisément par les pensées de ces derniers jours. Mais moi, en tant que pasteur, comment puis-je aider mes gens, mon peuple, à garder dans leur esprit et dans leur conscience morale la vision originelle ? Comment puis-je empêcher l’obscurcissement des cœurs ? Je pense aux jeunes, à ceux qui ont encore le courage de se marier, aux enfants. Et alors je pense à ce que l’on fait normalement dans le monde lorsqu’il faut faire face à une pandémie. Les organismes publics responsables de la santé des citoyens, que font-ils ? Ils agissent toujours selon deux lignes directrices. La première est de soigner, en principe, celui qui est malade et d’essayer de le sauver. Le deuxième, non moins importante, et même décisive, est d’essayer de comprendre le pourquoi, les causes de la pandémie pour pouvoir ainsi définir une stratégie de la victoire.

La pandémie est là, désormais. Et en tant que pasteur, j’ai la responsabilité de guérir, et d’empêcher que les gens ne tombent malades. Mais dans le même temps j’ai l’important devoir de commencer un processus, c’est-à-dire une action d’intervention qui exigera de la patience, de l’engagement, du temps. Et la lutte sera toujours plus ardue et cela est tellement certain que je dis parfois à mes prêtres : je suis sûr que je mourrai dans mon lit, mais je ne le suis pas pour mon successeur. Il mourra probablement en prison. Par conséquent, nous parlons d’un processus qui sera long, et qui nous verra aux prises avec un dur combat. En résumé : nous sommes appelés à faire les deux choses : intervention d’urgence et lutte de longue durée, stratégie d’urgence et long processus éducatif.

Mais qui seront les acteurs d’une entreprise qui va requérir du temps et une capacité de sacrifice ? A mon avis, il y en aura, fondamentalement, deux : les pasteurs de l’Eglise et, plus concrètement, les évêques. Et les époux chrétiens. Pour moi, ce sont ceux-ci qui recommenceront à construire les évidences originelles dans le cœur des hommes.

Les pasteurs de l’Eglise, parce qu’ils sont là pour ça. Ils ont reçu une consécration dont la fin est celle-ci, la puissance du Christ est en eux ? « Cela fait deux mille ans que l’évêque constitue, en Europe, l’un des ganglions vitaux, non seulement de la vie éternelle, mais de la civilisation » ('G. De Luca). Et une civilisation, c’est aussi l’humble et magnifique vie quotidienne du peuple engendrée par l’Evangile que prêche l’évêque. Et ensuite les époux. Parce que le discours rationnel vient après la perception d’une beauté, d’un bien que tu vois devant tes yeux, le mariage chrétien.

Et pour ce qui est de l’intervention d’urgence ? Je dois admettre que j’ai moi-même des difficultés. Et cela parce qu’il n’est pas rare que l’allié me manque ; le cœur humain. Je pense à la situation parmi les jeunes. Ils viennent et ils me demandent : « Pourquoi devons-nous nous engager pour toujours, alors que nous ne sommes même pas sûrs de continuer à nous aimer, la nuit venue ? » Eh bien, face à cette question je n’ai qu’une seule réponse : recueille-toi en toi-même et pense à ton expérience quand tu as dit à une jeune fille, ou dans le cas d’une jeune fille, à un garçon : « Je t’aime, je t’aime réellement. Par hasard as-tu pensé en toi-même, en ton cœur : « Je me donne tout entier à l’autre, mais seulement pour un quart d’heure ou au plus tard jusqu’à la nuit » ? Cela ne fait pas partie de l’expérience de l’amour, qui est don. C’est l’expérience d’un prêt, qui est calcul. Mais si tu parviens à guider la personne vers cette écoute intérieure (Augustin), tu l’as sauvée. Parce que le cœur ne trompe pas. L’Eglise a toujours enseigné sa grande thèse dogmatique : le péché n’a pas radicalement corrompu l’homme. L’homme a été cause de grands désastres, mais l’image de Dieu est restée. Je vois aujourd’hui que les jeunes sont toujours moins capables de ce retour à eux-mêmes. C’est le drame même d’Augustin lorsqu’il avait leur âge.

Et au fond, à la fin, qu’est-ce qui a ému Augustin ? C’est de voir un évêque, Ambroise, et de voir une communauté qui chantait avec le cœur plus encore qu’avec les lèvres la beauté de la création, Deus creator omnium, la très belle hymne d’Ambroise. Aujourd’hui cela est très difficile avec les jeunes, mais à mon avis c’est une intervention d’urgence. Il n’y en a pas d’autre. Si nous perdons cet allié qu’est le cœur humain – le cœur humain est allié de Evangile, parce que le cœur humain a été créé dans le Christ en correspondance avec le Christ – je disais que si nous perdons cet allié je ne vois pas d’autre chemin.

Je voudrais ajouter une chose pour terminer. Plus ma vie a avancé, plus je découvre l’importance qu’ont dans la vie de l’homme, pour que sa vie soit bonne, les lois civiles. J’ai entendu ce que disait Héraclite : « Il est nécessaire que le peuple combatte pour la loi comme pour les murs de la cité. » Plus je vieillissais et plus je me rendais compte de l’importance de la loi dans la vie d’un peuple. Aujourd’hui, il semble que l’Etat ait abdiqué de sa tâche législative, qu’il ait abdiqué de sa dignité, en se réduisant à n’être qu’une bande enregistreuse des désirs des individus, dont le résultat est la création d’une société d’égoïsmes opposés, ou de fragiles convergences d’intérêts contraires. Tacite dit : « Corruptissima re publica, plurimae leges. » Les lois sont extrêmement nombreuses lorsque l’Etat est corrompu. Quand l’Etat est corrompu, les lois se multiplient. C’est la situation actuelle.

C’est un cercle vicieux parce qu’une partie des lois semblent se réduire, précisément, à n’être qu’une bande enregistreuse de désirs. C’est cela qui rend le social inévitablement conflictuel, une lutte pour la suprématie du plus puissant sur le plus faible, c’est-à-dire, la corruption de l’idée même de bien commun, de la chose publique. Alors on essaie de résoudre les choses avec des lois en oubliant qu’il n’y aura jamais de lois si parfaites que l’exercice des vertus en devienne inutile. Il n’y en aura jamais. En cela, à mon avis, nous autres pasteurs portons une grande responsabilité pour avoir permis le désengagement culturel des catholiques dans la société. Nous l’avons permis, nous l’avons même parfois justifié. Quand l’Eglise a-t-elle fait cela ? Les grands pasteurs de l’Eglise ont-ils jamais fait cela ?

[Interrogé sur la marche pour la famille qui allait avoir lieu à Rome le 20 juin, le cardinal a répondu :]

Je n’ai aucune hésitation à dire que c’est une manifestation positive parce que, comme je le disais, nous ne pouvons pas nous taire. Malheur à nous si le Seigneur devait nous reprendre avec les paroles du prophète : « Chiens qui n’avez pas aboyé ». Nous le savons, dans les systèmes démocratiques la délibération politique est fondée sur le système de la majorité. Et cela me paraît bien, car les têtes, il vaut mieux les compter que de les couper. Mais devant des faits comme ceux-ci, il n’y a pas de majorité qui puisse me faire taire. Dans le cas contraire, je serais un chien qui n’aboie pas.

Ce qui me m’encourage d’abord, et que j’ai beaucoup apprécié, c’est que cette journée ait pour objectif la défense des enfants. Le pape François a dit que les enfants ne peuvent être traités comme des cobayes. On fait des expériences pseudo-pédagogiques sur les enfants. Mais avons-nous le droit de faire cela ? La chose la plus terrible, le logos le plus sévère prononcé par Jésus avait à voir avec la défense des enfants. Par conséquent, à mon avis, l’initiative romaine est une chose qu’il fallait obligatoirement faire. Le lendemain, le Parlement votera peut-être une loi qui reconnaisse les unions entre personnes de même sexe. Qu’il le fasse, mais il doit savoir que c’est quelque chose de profondément injuste. Et c’est cela qu’il nous faut dire cet après-midi à Rome. Lorsque le Seigneur dit au prophète Ezéchiel : « Toi, recommence à appeler », il semble que le prophète réponde : « Oui, mais ils ne m’écoutent pas. » Toi, recommence à appeler et celui que tu auras appelé sera de nouveau responsable, et pas toi, car toi, tu as recommencé à l’appeler. Mais si tu ne recommençais pas à l’appeler, ce serait toi le responsable.

Si nous devions nous taire face à une telle chose, nous serions coresponsables de la grave injustice envers les enfants, qui ont été transformés de sujets de droit qu’ils étaient, comme chaque personne humaine, en objets de désir des adultes. Nous sommes revenus au paganisme, où l’enfant n’avait aucun droit. Il était seulement un objet « à la disposition de ». Et donc, je le répète, à mon avis c’est une initiative qu’il faut soutenir, on ne peut pas se taire.

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