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CAMEROUN :: HOMOSEXUALITE DANS L’EGLISE CATHOLIQUE : UN PRÊTRE RENIÉ PAR LES PATRIARCHES DE SON VILLAGE :: CAMEROON

Publié le par justin

CAMEROUN :: HOMOSEXUALITE DANS L’EGLISE CATHOLIQUE : UN PRÊTRE RENIÉ PAR LES PATRIARCHES DE SON VILLAGE :: CAMEROON
LA TENUE DE PALABRES TRÈS COURUE A EU LIEU À BILIK I DANS L’ARRONDISSEMENT D’AKONO EN PRÉSENCE DE NOMBREUSES POPULATIONS VENUES DES QUATRE COINS DU DÉPARTEMENT DE LA MEFOU ET AKONO. C’ÉTAIT LE 2 AOÛT DERNIER.

Selon les différents orateurs qui ont pris la parole à cet important évènement, tout serait parti de l’organisation des obsèques de Sylvie Ongono épouse Bibegele Roger décédée le 4 juin 2015 et inhumée le 27 du même mois à Bilik 1. A l’occasion de ce triste évènement qui a endeuillé à Akono la grande famille Mvog-Tsoungui-Mballa, il est question pour eux d’aplanir les malentendus fonciers qui opposent certains descendants de feu Bibeguele Bitsogo à Bilik 1. Plus précisément l’abbé Marc Kisito Etoundi Bibeguele et son grand cousin Roger Bibeguele dont l’épouse venait de décéder.

Interpellé, le prêtre de l’église catholique actuellement «sans domicile fixe», va refuser, comme à son habitude, la médiation des patriarches qui voulaient profiter des obsèques de Mme Bibeguele pour que la paix règne enfin dans la famille de feu Bibeguele Bitsogo. Pire, l’homme de Dieu va multiplier des manœuvres, à travers sa mère veuve Apollonie Etoundi Bibeguele pour que non seulement soit boycottée l’organisation des cérémonies d’inhumation de Mme Bibeguele à Bilik 1, mais que la paix ne règne jamais entre son cousin et lui. Pour cela, il brillera d’abord par son absence alors qu’il se trouve au Cameroun depuis son retour de Rome où il aura soutenu avec grand succès deux doctorats en philosophie et en droit canonique.

A l’origine du courroux de l’homme de Dieu ? Une sombre histoire d’homosexualité dont il accuserait certains de ses cousins d’être les porte-voix. Et une récurrente affaire de terrain dont l’abbé Kisito Bibeguele voudrait au forceps s’approprier pour, prétend-il, avec arrogance et ostentation, bâtir une église avec les fonds collectés auprès de bienfaiteurs italiens. Seulement, les patriarches Mvog-Tsoungui-Mballa qui se souviennent avoir fait de lui, l’un des leurs après son ordination sacerdotale, vont à l’unanimité décider de trouver un autre jour pour mieux voir clair dans ces nombreuses affaires qui, jusque-là, n’ont fait qu’alimenter la haine et la division entre les différents descendants de feu Bibeguele Bitsogo.

D’où la tenue de palabres tenue à Bilik I, le 02 aout dernier. Une fois de plus, l’abbé Kisito Bibeguele va briller par son absence attisant davantage la colère de tous les patriarches de l’arrondissement d’Akono. D’importantes décisions vont donc être prises dans la foulée sur fond de rites traditionnels. D’abord, s’agissant du terrain querellé ayant appartenu à feu Tsoungui Tsogo, l’héritière de ce dernier va décider, avec acte notarié à l’appui, de le remettre à Bibeguele Roger. Ce qui a pour conséquence immédiate d’arrêter net toute autre velléité d’appropriation forcée de l’abbé Kisito Bibeguele.

Ensuite, les patriarches vont le renier en tant que chef de famille de Mvog-Effa de Bilik I. Ceci pour deux raisons: ses persistantes manœuvres de déstabilisation de la famille Bibeguele Bitsogo qui entretiennent et alimentent depuis des années la haine et la division de ladite famille. Et puis ces soupçons de pratiques d’homosexualité qui n’honorent pas la grande famille Mvog-Tsoungui-Mballa d’Akono. En effet, les patriarches sont pratiquement dans le désarroi depuis que l’abbé Kisito Bibeguele, à l’époque, curé de la paroisse du Camp-Sonel de Nnom-Nnam, dans la périphérie de Yaoundé, a été mêlé à une salace histoire de mœurs qui l’avait précipitamment fait quitter le pays.

Alors qu’il venait d’être dénoncé par certains grands séminaristes qu’il avait amenés en farniente dans un hôtel de Kribi. Il s’était alors refugié à Rome, pour, préparer sa thèse de doctorat. Revenu au pays depuis quelques mois, il traine une âme en peine entre Douala, Yaoundé et Rome, devenu qu’il est persona non grata à l’archidiocèse de Yaoundé. (Affaire à suivre)

camer.be

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STÉPHANE BERN : « JE VIS AVEC LE MÊME COMPAGNON DEPUIS 10 ANS »

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STÉPHANE BERN : « JE VIS AVEC LE MÊME COMPAGNON DEPUIS 10 ANS »
STÉPHANE BERN NOUS AVAIT HABITUÉ À UNE RELATIVE DISCRÉTION SUR SA VIE PRIVÉE JUSQUE LÀ… IL S’EST CONFIÉ CETTE SEMAINE AU MAGAZINE PARIS MATCH.

« Je vis avec le même compagnon depuis près de dix ans. J’ai fini par accepter que l’amour soit une construction lente, patiente et compliquée. On ne peut pas être dans le même état d’exaltation amoureuse avec la même personne au bout de plusieurs années de vie commune. La confiance et l’estime succèdent alors à la passion« .

Il va même jusqu’à raconter sa jeunesse : « J’ai été mal dans ma peau jusqu’à l’âge de 20 ans. Je me trouvais moche, je ne plaisais pas«

20 ans après,il réalise que grâce au recul : »J’étais vieux à 20 ans et jeune à 40 ans, l’âge où j’ai commencé à déboutonner mon corset. Plus jeune, j’étais persuadé que, pour être accepté par les têtes couronnées que je rencontrais, je me devais de leur ressembler. Tenue très stricte, brushing impeccable. Jusqu’au jour où je me suis rendu compte qu’ils étaient bien moins coincés que moi !«

Cela ne va pas l’empécher comme tous les ans de passer l’été en Grèce. « Je passe un été studieux en prépa­rant le prochain livre tiré de Secrets d’his­toire. Mais je me vide aussi la tête et profite de la mer, du soleil et de mes amis ».

qweek.fr

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Comme Justin Bieber, Baptiste Giabiconi poste une photo de lui entièrement nu sur un bateau !

Publié le par justin

Comme Justin Bieber, Baptiste Giabiconi poste une photo de lui entièrement nu sur un bateau !
Après Bieber, Laetitia Hallyday, Kevin Bacon, c'est Baptiste Giabiconi qui enlève le bas !

Rarement autant de stars se seront mises nues en un seul été...

Il semble que ce soit désormais le moyen idéal pour faire le buzz sur les réseaux sociaux...
Dernier en date, le craquant Baptiste Giabiconi qui a provoqué une fan de bonheur chez toutes les jeunes filles qui le suivent en postant sur intagram une photo entièrement nu de lui prise de dos.

Une photo qui n'est pas sans rappeler celle mise en ligne par Justin Bieber il y a un mois jour pour jour.

Succès assuré ...


jeanmarcmorandini.com/

Comme Justin Bieber, Baptiste Giabiconi poste une photo de lui entièrement nu sur un bateau !

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LES SEXTOS BRÛLANTS DE LA NOUVELLE CAMPAGNE CALVIN KLEIN JEANS

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Open relationships, sextos, plans à trois, Calvin Klein mise sur une campagne choc pour faire notamment monter la température et casser les codes.
Calvin Klein Jeans a en effet sélectionné des extraits de conversations (réelles) entre amants et les a incorporées dans ses publicités. On découvre dans cette campagne des couples, hétéros, homos et même des trios. Réalisés par Mario Sorrenti, certains clichés mettent notamment en scène l’acteur Will Peltz et sa petite amie Kenya Kinski Jones. L’idée ? « Créer une connexion émotionnelle avec cette génération d’aujourd’hui, qui est habitée par la technologie afin de mettre en lumière les nouveaux moyens de rencontre », explique Melisa Goldie, directrice du marketing de la marque.

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USA: APPEL AU BOYCOTT DU FILM STONEWALL

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USA: APPEL AU BOYCOTT DU FILM STONEWALL

La première bande-annonce du film « Stonewall » a été diffusée cette semaine sur Internet.

Avant même sa sortie sur les écrans, le film= qui raconte les émeutes qui ont marqué le début du mouvement de libération homosexuel aux Etats-Unis, est menacé de boycott par une partie de la communauté LGBT.

Des milliers de personnes veulent boycotter la sortie d’un film parce que le personnage principal est un homme blanc gay.

Le film de Roland Emmerich est basé sur les émeutes de 1969 survenues au bar new-yorkais « Stonewall Inn »et qui sont considérées comme le coup d’envoi du mouvement gay moderne.

Le film se concentre sur l’histoire d’un sans-abri Danny Winters – un personnage fictif pris dans les émeutes – qui vit une prise de conscience politique à l’occasion des ces événements.

Des milliers de personnes ont signé une pétition critiquant le film qui met en vedette ce personnage et mettrait de côté le rôle des drag queens, des femmes et des personnes de couleur dans les émeutes alors que l’on sait que les travestis ont pris une part essentielle à cette révolte.

De fait, le synopsis du film diffusé par les producteurs et la bande-annonce donnent un aperçu différent, ce qui inquiète une partie de la communauté LGBT américaine, dont beaucoup de militants.
La pétition qui appelle au boycott de « Stonewall » dénonce « l’argent de l’industrie capitaliste qui ne parvient pas à reconnaître les vrais héros » (…) dans « un film qui déforme notre histoire ».

RESTE À VOIR QUELLE IMPACT AURA CET APPEL. EN TOUT ÉTAT DE CAUSE, IL DONNE UN MAUVAIS SIGNAL QUI TRANCHE AVEC L’ACCUEIL ENTHOUSIASTE QU’AVAIT REÇU À SA SORTIE « MILK », LE FILM QUI RETRAÇAIT LA VIE ET L’ASSASSINAT D’HARVEY MILK, PIONNIER DU MOUVEMENT POUR LES DROITS LGBT QUI AVAIT CONNU UN TRÈS GRAND SUCCÈS INTERNATIONAL.

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ARROW : LE PREMIER SUPER-HÉROS NOIR ET GAY DÉBARQUE DANS LA SÉRIE !

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ARROW : LE PREMIER SUPER-HÉROS NOIR ET GAY DÉBARQUE DANS LA SÉRIE !

Alors que TF1 diffuse actuellement la saison 2 d'Arrow, aux États-Unis, les fans découvriront à la rentrée la quatrième saison. De nouveaux personnages vont apparaitre dont le premier super-héros à la fois noir et gay !

Avis à tous les fans de la série Arrow ! Alors que la saison 2 est actuellement diffusée les mercredis surTF1 en France, les Américains eux, ont beaucoup plus d'avance et pourront regarder dès la rentrée la saison 4. De nouveaux personnages vont faire leur apparition dans cette nouvelle saison. Parmi eux, un super-héros qui a et va faire beaucoup de bruit : en effet, la série va accueillir le premier héros à la fois noir et gay !

C'est le comédien Echo Kellum qui incarnera le Mr Terrific. Ce personnage se démarque par une grande intelligence, et un don pour les arts martiaux. Il était cependant jusqu'à présent hétérosexuel. La série va donc réinterpréter ce personnage. Le producteur exécutif de la série Marc Guggenheim expliquait au Comic-Con : "On nous demande souvent si on va ajouter de nouveaux personnages LGBT à la série. Et bien, notre version de Mr Terrific se trouve être gay pour ceux que ça intéresse !"

Le créateur de la série, Greg Berlanti, lui-même gay, avait fait part de son envie de créer des héros qui "ressemblent à l'Amérique". Vivement la saison 4 !

.telestar.fr

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A ROYAN, UNE EXPOSITION CONSACRÉE AU BAISER VANDALISÉE

Publié le par justin

A ROYAN, UNE EXPOSITION CONSACRÉE AU BAISER VANDALISÉE
DES JEUNES, DES VIEUX, DES HÉTÉROSEXUELS, DES HOMOSEXUELS... QUI S'EMBRASSENT. C'ÉTAIT LE THÈME DU "BAISER", EXPOSITION EN PLEIN AIR ORGANISÉE À ROYAN. CONTACTÉ PAR FRANCETV INFO, LE PHOTOGRAPHE ESTIME QUE LES VANDALES "MANQUENT D'AMOUR"

Des baisers au goût amer. Installée début juillet à Royan (Charente-Maritime), l'exposition "Le Baiser" a été dégradée dans le week-end du samedi 1er au dimanche 2 août. Les photos, exposées dans un parc de la cité balnéaire, non loin d'un jardin d'enfants, sur des cubes de deux mètres sur deux, ont été tailladées, rapporte Sud Ouest, mardi 4 août. Depuis le début de l'exposition, elle divisait Royannais et touristes.

Les images de Thibault Stipal mettent en scène des couples jeunes, vieux, hétérosexuels, homosexuels, d'origines multiples... Dénudés mais en plan serré, ces couples s'embrassent. "C'est un hymne à l'amour, explique le photographe à francetv info. Lorsque j'ai fait ces photos, j'étais amoureux et je trouvais les gens tristes, ils passaient à côté de choses essentielles, comme l'amour. Le travail est difficile, la vie est difficile, mais on oublie trop une chose simple et pourtant essentielle, l'amour."

"ILS MANQUENT D'AMOUR"

Pour lui, "ce n'est pas une surprise" si ses photos, "qui ne montrent rien d'obscène ni de choquant", ont été lacérées. "Dès l'installation de l'exposition, on a eu des réactions hostiles, et une pétition pour l'annulation de l'expo circulait, dit-il. Je me disais que cela arriverait forcément. On a presque tenu un mois, c'est pas mal. Car en grande majorité, l'accueil a été positif."

En écoutant certaines réactions, je pense que d'une part, il y a des gens qui n'ont pas la même pudeur que nous. Mais cela cache surtout un énorme manque d'amour. Pour eux, l'amour est choquant. Cela ne les touche plus. Quand on leur met de l'amour devant les yeux, ils sont dérangés parce que cela ne fait pas ou plus partie de leur vie.

photographe

Le photographe estime que les vandales ont également pu être motivés par le caractère "universel" de l'exposition. "Cela a pu déranger des homophobes ou des xénophobes... Beaucoup de choses pouvaient déranger. Mais cela ne dérange que les cons", lâche Thibault Stipal.

"ILS ONT VOULU DÉTRUIRE MON TRAVAIL, MAIS ONT PRODUIT L'EFFET INVERSE"

Le maire de Royan, Didier Quentin (Les Républicains), déplore ces actes de vandalisme. "J'admets la critique, mais il n'y a aucune raison de venir vandaliser ces photos. C'est de la bêtise", s'insurge-t-il dans Sud Ouest. Pas sûr pour autant que les œuvres soient réinstallées : "A la fois en raison du coût et parce que les photos risquent d'être systématiquement détériorées, ça serait du gaspillage", explique Thibault Stipal, qui remercie le maire pour son "soutien indéfectible".

Le photographe espère trouver "une solution alternative" avec le laboratoire qui produit l'exposition, pour que les images retrouvent leur place à Royan. Mais il estime avoir déjà gagné son bras de fer face aux vandales : "Ils ont voulu détruire mon travail, mais ils ont produit l'effet inverse : on en parle dix fois plus. Ils sont stupides, et, finalement, je les remercie !"

francetvinfo.fr

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MEURTRE À LA GAY PRIDE : GUERRE DES AFFICHES DANS LES RUES

Publié le par justin

MEURTRE À LA GAY PRIDE : GUERRE DES AFFICHES DANS LES RUES
DES PASHKVILS (POSTERS AFFICHÉS DANS LES RUES DE COMMUNAUTÉS ORTHODOXES) ANONYMES LOUANT L’ACTE MEURTRIER COMMIS PAR YISHAÏ SCHLISSEL, JEUDI 31 JUILLET LORS DE LA PARADE DE LA GAY PRIDE, ONT ÉTÉ DIFFUSÉS MERCREDI DANS DIVERSES COMMUNAUTÉS ORTHODOXES, PROVOQUANT UN TOLLÉ GÉNÉRAL. SUR CES AFFICHES, ON POUVAIT LIRE « HEUREUX QUI COMME RABBI SCHLISSEL A EU LE MÉRITE D’ACCOMPLIR UN VÉRITABLE ACTE DE SANCTIFICATION DIVINE » ET D’AUTRES SLOGANS FAISANT L’ÉLOGE DE L’ATTAQUE À L’ARME BLANCHE PERPÉTRÉE PAR YISHAÏ SCHLISSEL À JÉRUSALEM ET QUI A ENTRAÎNÉ LA MORT D’UNE ADOLESCENTE DE 16 ANS, SHIRA BANKI.
LES AFFICHES, LOIN DE BÉNÉFICIER D’UN SOUTIEN GÉNÉRAL, ONT ENTRAÎNÉ UNE CONTRE-ATTAQUE ET DANS LA NUIT DE MERCREDI À JEUDI, DES PASHKVILS TRANSMETTANT UN MESSAGE INVERSE ONT ENVAHI LES QUARTIERS ORTHODOXES, NOTAMMENT À JÉRUSALEM ET BETH SHEMESH.

Sous le titre « un Juif n’assassine pas », les pashkvils tentent de démontrer que l’acte du tueur de la Gay Pride ne bénéficie nullement du soutien du judaïsme orthodoxe. « Le judaïsme fidèle condamne avec dégoût l’acte cruel et le meurtre terrible commis par Y. S. jeudi dernier dans la ville sainte de Jérusalem, sous le prétexte d’une ‘guerre sainte’ », écrivent les auteurs de l’affiche.

Le pashkvil rappelle que le public orthodoxe s’oppose fermement aux « marches provocatrices » dans la capitale de l’État juif et estime avoir le droit de protester, tout en soulignant que la Torah interdit formellement l’assassinat.

« Le judaïsme orthodoxe se s’identifie nullement avec cet acte terrible et se détourne de ce criminel et de ses partisans pervers », conclut l’affiche.

YA

.israpresse.net/

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TÉMOIGNAGE : “JE NE VEUX PAS ME RÉDUIRE À MA SEXUALITÉ”

Publié le par justin

TÉMOIGNAGE : “JE NE VEUX PAS ME RÉDUIRE À MA SEXUALITÉ”
JE NE VEUX PAS ME RÉDUIRE À MA SEXUALITÉ. ELLE N'EST PAS UN ÉLÉMENT QUI DOMINE MA PERSONNALITÉ. L'HOMOSEXUALITÉ N'EST PAS UNE IDENTITÉ, NI UNE CULTURE, NI UNE COMMUNAUTÉ. JE SUIS HOMOSEXUEL AU MOMENT OÙ JE SUIS AMOUREUX ET QUE JE SUIS EN FACE DE CET AUTRE QUI EST COMME MOI. L'HOMOSEXUALITÉ INTERVIENT À CET INSTANT PRÉCIS ET EN DEHORS DE CETTE CONNEXION AVEC L'AUTRE, JE SUIS UN MILLION D'AUTRES CHOSES ET JE CUMULE DES DIZAINES D'IDENTITÉS CULTURELS. TANT QUE JE NE SUIS PAS CERTAIN DE CET AMOUR, JE NE SUIS CERTAIN DE RIEN EN RÉALITÉ. CETTE HOMO-AFFECTIVITÉ QUE JE VIS, NE PEUT ME STIGMATISER, ME DÉFINIR OU ME CARACTÉRISER. C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE L'HOMOSEXUALITÉ NE PEUT SE RÉDUIRE À UN GROUPE SOCIAL, DES TRAITS DE CARACTÈRES OU À DES COMMUNS.

Dès qu'on parle de l'homosexualité, on pense à la marche des fiertés, au gars homosexuel de la série Z, on pense au mec efféminé... Ces images collectives sont malheureusement véhiculées par les communautés homosexuelles qui prônent une culture de l'homosexualité, fortement mise en avant par les médias. Dès qu'il y a un gars ou une fille homosexuelle dans une série, un film, ou une téléréalité, c'est immédiatement un énorme cliché. En prônant une culture, les milieux homosexuels donnent à la société une définition restreinte de la sexualité.

Le milieu dit "LGBT" s'approprie un peu de manière exclusive le débat sur l'homosexualité. Je ne suis pas certain que ce lobby représente l'ensemble des personnes qui ont cette affectation ou cette sexualité. Les marches des fiertés par exemple sont devenues davantage un carnaval médiatique, une technoparade costumée, qu'un lieu de revendication et de réflexion. On ne remerciera jamais assez les associations et les communautés pour les nombreux combats qu'elles ont menés, du courage qu'il à fallu avoir, de tout ce qui a été enduré. Il ne s'agit pas de s'opposer à cette culture (qui a son histoire) mais de laisser place à d'autres images; faire comprendre qu'il y a une différence entre la culture homosexuelle et l'homo-affectivité. Que la culture homosexuelle dominante ne représente pas l'ensemble des sexualités. La difficulté est de savoir comme faire valoir d'autres schémas existants quand on est pas dans la revendication? Il n'y a pas d'un côté ceux qui revendiquent leur sexualité, qui l'assument et ceux qui ne la revendiquent pas et donc qui ne s'assument pas. Etre dans la non-revendication, c'est déjà être dans l'acceptation.

C'est un peu horrible de se dire qu'on fait partie des minorités et qu'on peut même pas rejoindre ce qui est censé être sa communauté de minorité car on ne s'y reconnait pas finalement. On se marginalise de ce qui est déjà une marginalité.

Les gens disent souvent "ça ne se voit pas" ou bien "mais c'est parce que tu ne t'assumes pas". Comme si s'assumer ou vivre sa sexualité voulait dire endosser cette trivialité relative à l'homosexualité. Les gens préfèrent nous associer à un groupe socialement toléré car c'est plus facile pour eux de comprendre. Ça correspond à la définition qu'on leur a appris. Je ne vis pas uniquement autour de ma sexualité ou en fonction d'elle. Je ne suis pas que ça.

On attend souvent socialement de moi que je fasse un aveu. On doit faire des "coming out" à nos amis, notre famille, notre environnement professionnel. Si je me refuse si souvent à le faire c'est qu'il n'y en a pas à faire. Je n'ai pas d'aveu à faire. Cet espèce d'aveu est d'une violence affective et symbolique incroyable. C'est un déchirement. C'est mettre à nu son affect et endosser toute une symbolique et se catégoriser au moment même où l'on fait cet aveu. Il n'y a pas à sortir du placard, il y a juste à vivre tel que l'on est. Je préfère qu'on me découvre tel que je suis et non tel qu'on me suppose.

J'ai fait le choix de vivre longtemps en dehors de la communauté homosexuelle car je ne voulais pas vivre ma ressemblance mais ma différence. Que je ne voulais pas vivre ma sexualité comme une marginalité car il y avait tant d'autres marginalités à vivre. La définition de la sexualité est propre à chaque individu, elle dépend de la manière dont chacun la vit. Ce qui signifie que cette définition est individuelle et qu'elle appartient à tous. Elle n'appartient ni au politique, ni à la communauté scientifique, ni au milieu associatif LGBT qui défend en réalité une culture plus qu'une cause.

Le sujet de l'homosexualité avancera dans notre société quand on n'aura plus besoin de se décrire comme homosexuel mais comme des individus affectifs, multi-culturels, multi-sociaux et d'une complexité culturelle et identitaire incroyables. Peut être que l'homosexualité est une "thématique transversale" et moins une exclusivité.

Juste pour essayer de décloisonner un peu les choses. Il ne s'agit pas tant de contester ce qui existe mais d'offrir une vision plus élargie de l'affectivité.

Sébastien
Jeune marseillais.

stophomophobie.com

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CHERS ANTI-MARIAGE GAY, JE SUIS HOMO: QU’EST-CE QUI VOUS DÉRANGE CHEZ MOI ? JE VEUX SAVOIR

Publié le par justin

CHERS ANTI-MARIAGE GAY, JE SUIS HOMO: QU’EST-CE QUI VOUS DÉRANGE CHEZ MOI ? JE VEUX SAVOIR
SUR LES PAGES FACEBOOK, DANS LES COMMENTAIRES, LES MESSAGES À L'ENCONTRE DES HOMOSEXUELS CONTINUENT D'ABONDER ALORS QUE LA LOI AUTORISANT LE MARIAGE GAY EN FRANCE A ÉTÉ DÉFINITIVEMENT ADOPTÉE LE 17 MAI 2013. GAËL LAPASSET EST HOMOSEXUEL. IL EN A MARRE DE CES DISCOURS HAINEUX. IL ADRESSE UNE LETTRE OUVERTE À TOUS LES ANTIS.

Chers anti-mariage pour tous et anti-GPA,

Et je m'adresse plus particulièrement à toute la bande de gens que vous êtes sur la page – ou plutôt les pages Facebook "Non à l’homoparentalité et au mariage gay" – puisque visiblement une seule ne suffit pas.

Avec toutes les choses aberrantes que j’ai pu lire sur vos pages, je ne sais pas par où commencer. Ces mots ignobles, ils viennent de tous vos sympathiques partisans. Près de 4.900 personnes de la France entière semblent cultiver une fermeture d’esprit remarquable et déconcertante (du moins pour celles qui commentent plus ou moins régulièrement tous vos articles). Une dose de haine et de mauvaise foi règne dans chaque ligne de texte.

Tellement démontée au point que oui, depuis deux ans, les gays et lesbiennes peuvent se marier en France. Et depuis un mois aux États-Unis, qui je vous le rappelle, représentent 50 états et 318,9 millions d’habitants. Juste ça.

Chers antis, qu’est-ce qui vous dérange chez moi, chez nous ? Qu’est-ce qui fait que vous pensiez à ce point que nous sommes des gens menaçants ?

Vous êtes des ignorants dangereux

Vous êtes, comme le reste d’une mineure partie de la population à qui on donne trop d’intérêt, ignorants. Oui, ignorants, au point de mettre en danger la vie de millions de jeunes qui traînent sur les réseaux sociaux et lisent vos propos et ceux de gens comme vous.

Pire, votre théorie sur un complot des LGBTs visant "à détruire la famille" en accord avec l’État est tellement consternante qu’il est impossible de vous prendre au sérieux et de prendre en considération vos propos.

Qu’est-ce qui vous dérange chez nous ?

Vous vous attaquez à des gens dont vous ne connaissez rien, mais vous semblez tout connaître d’eux, au point que le moindre commentaire venant de vos opposants se retrouve moqué, puis supprimé.

Vous semblez être des maîtres inconsidérés de la démocratie, comme le sont les gens qui partagent vos idées en politique. Mais, soyons sérieux le temps d’une lettre ouverte : qu’est-ce qui vous dérange chez nous, les gays, lesbiennes, bisexuels et transsexuels ?

Ce qui me dérange par contre, et même plus, ce qui m’agace et me révolte, ce n’est pas tant votre répétition incessante de l’idée du "contre-nature" (parce que visiblement, à vous lire, l’homosexualité n’existe que chez l’être humain et est un choix, ou pire, une dégénération de l’homme programmée par le gouvernement).

Non, ce n’est pas cela qui me met hors de moi ; ce ne sont pas non plus vos vidéos affligeantes, comme celle d’un petit garçon qui dessine une maman, que vous détournez de son sens premier et dont vous vous servez pour promouvoir votre inutile intérêt. Vos représentants de l’opposition en politique font la même chose et sont eux aussi ridiculisés jour après jour.

Nous ne sommes pas des pédophiles exhibitionnistes

Ce qui me donne envie de vous secouer comme il le faut – mais malheureusement ce serait tomber bien plus bas que votre pauvre niveau, et grâce à Dieu je n’en suis pas là –, c’est que vous nous compariez, mes confrères homosexuels et moi, à des pédophiles exhibitionnistes trafiquants d’enfants, et que Facebook vous soutienne en laissant se propager cette idée vieille comme nos parents et démontée depuis 20 ans.

http://fr.blastingnews.com/

Ces jeunes qui se cherchent, et voient d’un côté un vieux couple d’hommes américains se marier après 50 ans de vie commune, et de l’autre la "théorie du genre", qui est comme une majeure partie de vos propos, infondée.

Et les adolescents qui subissent ce double courant, peu importe leur orientation sexuelle et leur identité, se retrouvent perdus. Pour ceux qui sauront tirer leur épingle du jeu et se faire leur propre opinion, vos propos passeront à la trappe (ou seront la base de leur liberté de penser, malheureusement pour eux) ; pour d’autres, ils seront une raison supplémentaire de mettre fin à leur courte vie. Parce que oui, 30% des homosexuel-le-s de moins de 25 ans tentent chaque année de se suicider, et pour pas mal d’entre eux, ils y arrivent.

Il n’y a rien qui puisse motiver cette envie de supprimer les droits déjà acquis

J’aimerais savoir ce qui motive une telle envie de décrédibiliser l’existence de la population homosexuelle : êtes-vous refoulés ? Avez-vous subi une agression de la part d’une personne homosexuelle ? Une personne homosexuelle vous a-t-elle empêché un jour d’être ce que vous êtes ? Avez-vous dû vous cacher de votre hétérosexualité pendant votre enfance et votre adolescence dans une société gay qui refusait et blâmait l’union d’un homme et d’une femme ?

Bizarrement, lorsque l’on prend la situation actuelle en sens inverse, il n’y a rien qui puisse motiver une telle envie de votre part de supprimer les droits déjà acquis par les personnes homosexuelles et de refuser des droits qui seront acquis dans peu de temps.

C’est un référendum sur la question du mariage pour tous qui vous manque ? Visiblement les résultats du référendum en Irlande (86,8% de catholiques) le 22 Mai dernier ne suffisent pas à stopper votre envie d’annuler une loi qui a marié 17.000 couples en 2013 et 2014.

À en lire les propos de Christine Boutin sur Twitter à ce sujet, vous n’êtes pas prêt de lâcher l’affaire.

societe/2015/08/gay-pride-de-jerusalem-ensanglantee-christine-boutin-condamne-l-acte-du-desequilibre-00499403.html

La sexualité de chacun est personnelle

C’est la question de l’enfant qui vous gêne ? Sachez que bon nombres de travailleurs dans le social et l’enseignement pour mineurs (professeurs, animateurs en centre de loisirs et organismes de vacances pour enfants, éducateurs spécialisés…) sont homosexuels, et cela depuis toujours, sans que problème se pose.

La sexualité de chacun est personnelle, et le sujet n’est abordé entre jeunes et adultes que de manière générale, sans partage d’une opinion individuelle.

Que je sache, vous ne parlez pas de votre sexualité avec votre partenaire sexuel (ou vos partenaires) avec votre patron ou vos clients, et cela est tout à fait normal et respectable, puisque cela touche votre intimité.

Quant à l’envie d’avoir un enfant et la nécessité vitale de fonder une famille, tout ceci est semblable pour tous les individus, et relève aussi des sphères de l’épanouissement individuel et de l’ambition personnelle, et n’a rien à voir avec la profession.

Il est peut-être temps pour vous de vous poser des questions

En 2015 dans le monde, s’il y a beaucoup de familles homoparentales sans avoir recours à la GPA, c’est qu’il est peut-être temps pour vous de vous poser des questions.

Vous êtes-vous déjà demandés combien de parents de familles que vous appelez "normales" et qui ont divorcé se sont tournés vers l’homosexualité ? Pourtant, l’homosexualité de l’un des parents n’est pas un cas isolé, puisqu’aujourd’hui, juridiquement, la question s’aborde et l’union homosexuelle d’un père ou d’une mère divorcé(e) ne pose aucun problème.

Mais vous préférez aborder l’union d’un trouple lesbien aux États-Unis ou la pédophilie d’un marié homosexuel dans l’Oise pour diviser la foule, et c’est (malheureusement) votre droit.

Nous traiter de pédophiles est condamné par la loi

Sachez, chers mesdames et messieurs les antis, qu’assimiler les homosexuels à des pédophiles par la mésinterprétation d’images et d’histoires lues et vues dans les média est comparable à un lavage de cerveau et est passible d’une amende pour diffamation.

De plus, vous adorez vous servir de la Gay Pride et de photos sulfureuses comme des éléments destructeurs d’arguments en faveur des gays et lesbiennes. Pourtant, cet événement festif et déjanté n’est pas et ne sera jamais une représentation et exhaustive de la situation des homosexuels en France et dans le monde, comme n’importe quelle manifestation publique.

Que je sache, les scandaleuses Manif Pour Tous où les enfants de familles "normales" composées d’un papa et d’une maman servent de bouclier face aux CRS ou finissent bâillonnés ne sont pas une représentation de toutes les familles de France, et heureusement.

Une fois de plus, vos arguments sont bas et n’ont aucun poids.

Pas besoin d'une telle rage

Alors, dites-nous une bonne fois pour toutes ce qui vous gêne. Est-ce le fait que 45 ans après la "Christopher Street Liberation Parade" à New-York, l’origine de la Gay Pride actuelle, les droits des individus /citoyens homosexuels français sont en voie d’être enfin restaurés ?

Ou alors êtes-vous embarrassés par les costumes hauts en couleurs des personnages qui défilent sur les chars et ne sont qu’un moyen de rendre hommage aux origines de cette marche, comme le sont le carnaval ou les manifestations religieuses locales ?

Ou bien peut-être que vous n’êtes tout simplement pas des personnes épanouies et que le seul moyen de vous venger de cette injustice et de répandre la haine et d’inviter d’autres personnes frustrées à rejoindre vos rangs.

À votre place, j’essaierais de me poser de véritables questions sur le contexte mondial et français actuel et je remettrais en cause toutes mes priorités de combat.

À l’heure où la crise économique européenne achève un pays et en détruit 27 autres, où le réchauffement climatique remet en question le nucléaire, où les guerres religieuses tuent des millions de gens, et où le manque important de dons de sang pour des transfusions atteint des records et n’est pas prêt de s’arranger avec l’interdiction aux personnes homosexuelles de donner leur sang, peut-être qu’il n’est pas nécessaire d’entretenir une rage contre une partie de la population qui ne demande simplement qu’à être considérée comme le reste.

Par Gaël Lapasset

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1401748-chers-anti-mariage-gay-je-suis-homo-qu-est-ce-qui-vous-derange-chez-moi-je-veux-savoir.html

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VIH, HÉPATITES : MALADES ÉTRANGERS, LA POLITIQUE DU PIRE

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VIH, HÉPATITES : MALADES ÉTRANGERS, LA POLITIQUE DU PIRE

Le troisième Rapport de l’Observatoire malades étrangers de AIDES est sorti, il y a quelques semaines. Comme à chaque fois, il constitue une photographie — assez effrayante cette année — de la dégradation du droit au séjour pour soins. Dysfonctionnements administratifs, fin de l’exceptionnalité du VIH, etc. les principaux problèmes sont abordés. Caroline Douay et Adeline Toullier (1), contributrice et coordonnatrice du document, reviennent sur les nombreuses dérives en cours et les points clefs du rapport. Interview.

A LA DIFFÉRENCE DES DEUX PRÉCÉDENTS RAPPORTS QUI PARLAIENT D’ÉTRANGERS MALADES, LE 3E RAPPORT PARLE, LUI, DE MALADES ÉTRANGERS. POURQUOI UN TEL CHANGEMENT DANS LES TERMES ET QUELLE EST SON IMPORTANCE DANS LE CONTEXTE QUE NOUS CONNAISSONS AUJOURD’HUI ?

Caroline Douay et Adeline Toullier : Dans ce 3e rapport, nous avons préféré l’emploi du terme "malades étrangers" dans cet ordre, plutôt que l’inverse, pour marquer la primauté de la notion de maladie des personnes sur le fait qu’elles soient étrangères. En effet, il est indispensable de prendre d’abord en compte le statut de malade, qui appelle à des mesures de protection administrative et médicale, plutôt que d’étranger qui renvoie à des notions de politique migratoire. Bref, nous défendons la primauté des enjeux de santé publique sur les logiques de quota et de maitrise de l’immigration.

SANS FAIRE DE LA PROVOCATION… À QUOI SERT CE RAPPORT ? AUTREMENT DIT QUELS SONT SES CIBLES, SES OBJECTIFS ET PLUS LARGEMENT CEUX DE L’OBSERVATOIRE MALADES ÉTRANGERS QUI LUI SERT DE BASE ?

Ce rapport, et le dispositif qui l’accompagne, ont plusieurs objectifs. Ils permettent tout d’abord d’actualiser et d’approfondir nos connaissances sur les dysfonctionnements administratifs et réglementaires rencontrés par les malades étrangers en France. Ils donnent un aperçu de l’impact de ces entraves sur le quotidien des personnes. L’outil de recueil de données qui est associé au rapport, contient des rubriques indiquant le droit applicable et proposant des solutions pour le faire respecter (modèles de courrier, de recours, etc.) : l’Observatoire a, ici, vocation à proposer des ressources pour les personnes concernées et les acteurs qui les accompagnent.

Ce rapport comble aussi un manque de statistiques officielles sur la situation des malades étrangers, ne permettant pas de vérifier l’effectivité du droit au séjour dans un contexte défavorable. Il tente d’objectiver l’application de ce droit au séjour.

Et enfin, il est un outil de plaidoyer pour AIDES qui va pouvoir interpeller les différents acteurs impliqués (politiques, institutionnels et professionnels de santé) pour alerter sur les nombreuses dérives et permettre une amélioration dans la prise en charge et l’accès aux droits des malades étrangers.

DE NOMBREUX ÉLÉMENTS FRAPPENT DANS CE RAPPORT. ON EST NOTAMMENT SURPRIS DES NOMBREUX DYSFONCTIONNEMENTS ET ILLÉGALITÉS QUE LES POUVOIRS PUBLICS COMMETTENT ET LAISSENT FAIRE DANS LES PROCÉDURES ADMINISTRATIVES. COMME EXPLIQUEZ-VOUS CES DÉRIVES ET LE FAIT QUE PERSONNE, EN DEHORS DES ASSOCIATIONS, NE DEMANDE À CE QU’IL Y SOIT MIS FIN ?

La régularisation pour raison médicale est le symbole d’une politique attachée aux droits fondamentaux, un politique solidaire et sociale. Or, depuis quelques années, le débat en France est contraint par une politique répressive et de contrôle, de chasse aux fraudeurs, un tri des étrangers selon qu’ils sont considérés comme utiles ou pas pour l’économie et le rayonnement de la France. L’obsession du contrôle migratoire prévaut sur toute considération de santé publique, sur le respect de la dignité des personnes et de la déontologie médicale. Dans un contexte de crise et d’accroissement de la xénophobie, maltraiter des étrangers se banalise et les dérives s’accentuent sans que le débat public s’en empare.

En tout cas, ce sont les préoccupations de maitrise des flux migratoires et de police qui prennent le dessus. La prochaine loi sur l’immigration en est une bonne illustration. Elle prévoit, en effet, le transfert de l’évaluation médicale des médecins des agences régionales de santé aux médecins de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, sous tutelle exclusive du ministère de l’Intérieur. La santé des étrangers sous l’égide du ministère de l’Intérieur, et pourquoi pas l’éducation nationale sous la tutelle du ministère de l’Economie et des Finances ?

QUELS SONT LES SUJETS OU THÈMES QUE VOUS AVEZ SOUHAITÉ METTRE EN AVANT DANS CE 3E RAPPORT ET POURQUOI ?

Dans ce 3e rapport, il nous a semblé important d’insister sur les dysfonctionnements constatés au niveau de l’évaluation médicale. La procédure permettant d’accéder à un titre de séjour pour raison médicale repose sur une double évaluation :
- La vérification des conditions administratives par le préfet ;
- L’évaluation médicale par le médecin de l’agence régionale de la santé qui rend un avis ;
C’est au préfet, au vue de ces éléments, de prendre la décision finale.

En pratique, il semble que certains préfets jouent au docteur (exigence de certificat médical non-descriptif, atteintes au secret médical et au respect de la vie privée, etc.) et certains médecins font la police (augmentation des avis négatifs à l’encontre de personnes vivant avec le VIH, une hépatite B ou une hépatite C, ressortissantes de pays dans lesquels les systèmes de soins ne sont pas en mesure d’assurer la qualité et la continuité de la prise en charge médicale). Et l’aboutissement de cette déontologie médicale dans la tourmente, c’est justement aussi ce qu’on a voulu mettre en exergue, avec notre partenaire la Cimade : l’augmentation des refus de séjour, des placements en rétention et même des expulsions de personnes atteintes de VIH ou d’hépatites.

ON A LE SENTIMENT, DE RAPPORT EN RAPPORT, QUE LA SITUATION VA TOUJOURS DE PLUS EN PLUS MAL. Y-A-T-IL DES POINTS, DES SUJETS OÙ LA SITUATION S’AMÉLIORE… MÊME UN PEU ?

La photographie donnée par le rapport ne pointe aucune amélioration globale, au contraire, puisque la fin de l’exception VIH a même été constatée avec trois personnes atteintes du VIH expulsées vers leur pays d’origine, pays dans lesquels l’accès aux soins et le suivi médical ne sont pas garantis. Et ce, de manière absolument inédite depuis que le droit au séjour pour soins existe. Mais s’il faut tout de même trouver un point d’amélioration, notons que le plaidoyer dans le Nord-Pas-de-Calais a été payant, permettant que des personnes séropositives au VIH, suivies par des associations, obtiennent des cartes de résident de 10 ans. Progrès en demi teinte donc, puisque ce résultat n’a pas été atteint tout seul : c’est le fruit d’un travail de longue haleine...

LE RAPPORT FAIT, COMME À CHAQUE FOIS, DES RECOMMANDATIONS, DES PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION. AUJOURD’HUI, SUR QUI POUVEZ-VOUS COMPTER POUR SOUTENIR VOS PROPOSITIONS ?

AIDES fait partie de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), qui est un collectif d’associations qui dénonce les difficultés rencontrées par les étrangers dans les domaines de l’accès aux soins et du droit au séjour pour raison médicale. Les associations impliquées sont donc mobilisées sur ces enjeux.

De manière opérationnelle, AIDES a rédigé avec Médecins du Monde et la Cimade un certain nombre d’amendements au projet de loi sur l’immigration, soutenus par différentes associations du champ étrangers/santé. Sinon, en dehors des associations, la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNCDH), qui a un rôle de conseil et de proposition auprès du gouvernement, a émis en mai 2015 un avis sur le projet de loi sur l’immigration. Cet avis souligne les nombreuses lacunes du projet gouvernemental et soulève les discriminations dont sont victimes les malades étrangers. Globalement les constats et propositions de la CNCDH convergent avec ceux des associations.

La Société française de santé publique (SFSP) s’est aussi mobilisée pour défendre le droit au séjour et l'accès aux soins des malades étrangers. En avril 2014, à l'issue de la 5e Conférence européenne sur la santé des migrants et des minorités ethniques, elle a été signataire de la Déclaration de Grenade, appelant les gouvernements européens à "prendre des mesures concrètes pour protéger la santé des personnes migrantes et des minorités ethniques en Europe". Le Défenseur des droits vient de constituer un groupe de travail sur le droit au séjour des malades étrangers.

Propos recueillis par Jean-François Laforgerie

(1) : Caroline Douay est chargée de mission Plaidoyer et Observatoires à AIDES, Adeline Toullier est responsable du secteur Plaidoyer et Démocratie sanitaire de AIDES.

Où trouver le rapport de l’Observatoire malades étrangers ?
Le 3e Rapport de l’Observatoire malades étrangers de AIDES sur le droit au séjour pour soins est sorti.Comme à chaque fois, ce troisième opus dresse un panorama complet et sévère du droit au séjour pour soins dans notre pays. Complet, parce ce que ce document inédit donne de précieux repères juridiques sur le droit au séjour pour soins, parce qu’il fait le point complet sur la méthodologie utilisée par l’Observatoire, parce qu’il détaille et illustre, témoignages à l’appui, les dysfonctionnements et illégalités constatés dans la phase administrative, qu’il analyse les conséquences d’une déontologie médicale aujourd’hui dans la tourmente, etc. Sévère, parce ce que ce rapport montre bien la dérive en cours et ses effets : l’enfermement et l’expulsion des étrangers malades, des traitements discriminants… La sortie de ce nouveau Rapport est d’autant plus importante qu’elle s’inscrit dans un contexte d’évolution du droit au séjour pour soins dans une future réforme de l’immigration qui est source de nouvelles inquiétudes.

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VIH/SIDA : TOUT SE JOUE DANS LES CINQ ANS QUI VIENNENT

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VIH/SIDA : TOUT SE JOUE DANS LES CINQ ANS QUI VIENNENT

Les cinq prochaines années seront cruciales pour éviter un rebond de l'épidémie de VIH/sida favorisé par des taux élevés d'infections et une croissance rapide de la population mondiale. Cet avertissement est le fait d’experts du VIH réunis à l’initiative de l’Onusida et de la revue scientifique "The Lancet". Que s’est-il dit ?

Les mots sont pesés. "Les cinq prochaines années offrent une opportunité fragile pour accélérer la réponse à l'épidémie de sida et y mettre fin d'ici 2030", explique ainsi Michel Sidibé, directeur général exécutif de l'Onusida. "Si nous ne le faisons pas, les conséquences humaines et financières seront catastrophiques", souligne-t-il. A l’appui de ses propos, un rapport, réalisé par l'Onusida et la revue médicale "The Lancet" ; rapport qui appelle à donner à la maladie une haute priorité dans les objectifs de développement de l'Onu après 2015. Ce document pointe les bonnes nouvelles, à commencer par l'avènement en 1996 des trithérapies antirétrovirales, qui ont sauvé des millions de vies, en permettant de contrôler l'infection.

PAS DE QUOI ÊTRE RASSURÉS…

"De 2001 à 2013, l'incidence annuelle des infections dues au VIH a diminué de 38 %, passant de 3,4 millions en 2001 à 2,1 millions en 2013". Chez les enfants, entre 2002 et 2013, elle a "diminué de 58 %, avec 240 000 nouvelles infections en 2013, contre 580 000 en 2002", note le rapport. En Afrique du Sud, l'un des pays les plus touchés, l'espérance de vie moyenne a augmenté en 2005 pour la première fois depuis 1997. Le rapport ne peut que constater que "des progrès sans précédent" ont été "accomplis dans le monde pour élargir l’accès au traitement contre le VIH", mais il indique surtout que le "rythme des nouvelles infections à VIH ne se réduit pas suffisamment vite".

"Combinée à une croissance démographique élevée dans certains des pays les plus durement touchés, cette situation contribue à l’augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH qui auront besoin d’un traitement antirétroviral pour rester en vie", note le rapport. "Nous devons agir maintenant (…) Sans cela, les conséquences humaines et financières seront catastrophiques", a expliqué Michel Sidibé.

DES SUJETS DE PRÉOCCUPATION DEMEURENT

En 2013, 1,5 million de personnes sont mortes de causes liées au sida, plus de 10 millions n'avaient pas encore commencé le traitement antirétroviral, et, sur les 35 millions de personnes vivant avec le VIH, 19 millions ignoraient qu'elles étaient infectées, rappellent l’Onusida et "The Lancet". "Elargir l'accès durable au traitement est essentiel", selon Peter Piot, directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et ancien directeur de l’Onusida. "Nous devons aussi relancer les efforts de prévention, en particulier parmi les populations les plus à risque, tout en éliminant la discrimination juridique et sociétale", ajoute-t-il.

DES FONDS MANQUENT CRUELLEMENT

"Bien que bon nombre de pays disposent d’une marge de manœuvre pour assumer une plus grande responsabilité partagée en augmentant leurs financements alloués à la riposte au VIH, le rapport indique clairement que l’on a besoin de toute urgence d’une solidarité mondiale d’ampleur pour investir dès le début de cette fenêtre d’opportunité. Le besoin d’investissements se fait particulièrement sentir dans les pays à revenu faible durement affectés par le VIH", note-t-il. Fort logiquement, le rapport insiste beaucoup sur le financement. "Il faudra 36 milliards de dollars chaque année pour atteindre l'objectif des Nations Unies pour 2030". L’effort actuel est de l'ordre 19 milliards de dollars (17 milliards d’euros) par an. On voit le gouffre entre les deux chiffres. Dans les pays africains pauvres, durement frappés, la lutte contre le VIH/sida exigera jusqu'à 2,1 % du produit intérieur brut (PIB) par an et au moins un tiers des dépenses de santé du gouvernement et un "soutien international" sera "nécessaire pour de nombreuses années à venir", explique le Rapport. Une chose est sure, selon la Commission Onusida-"The Lancet", le monde doit accélérer ses efforts de riposte au sida de façon radicale ou sera confronté à plus d’infections à VIH et de décès qu’il y a cinq ans.

La Commission Onusida "The Lancet"
Créée au début 2013 par l’Onusida et "The Lancet", la Commission réunit 38 chefs d’Etat et responsables politiques, spécialistes du VIH et de la santé, jeunes, activistes, scientifiques et représentants du secteur privé pour faire en sorte que les enseignements tirés de la riposte au VIH/sida puissent être appliqués pour transformer les approches des pays et des partenaires en matière de santé et de développement.

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V I H JEANNE GAPIYA : “J’AI TRÈS PEUR POUR LES MALADES BURUNDAIS”

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V I H JEANNE GAPIYA : “J’AI TRÈS PEUR POUR LES MALADES BURUNDAIS”

Le Burundi, pays d’Afrique australe, vit en ce moment une grave crise politique qui l’a plongé dans un chaos sanitaire. Il est très difficile d’avoir des informations sur la situation des personnes vulnérables, comme les personnes séropositives. Jeanne Gapiya, présidente de l’ANSS, principale organisation de lutte contre le VIH du Burundi, n’a toujours pas pu rentrer dans son pays depuis début mai. Pour Seronet, elle partage les quelques nouvelles qu’elle obtient en direct du terrain. Figure militante, Jeanne Gapiya ne cache pas son angoisse sur ce qu’on lui rapporte, et malgré les propos "rassurants" du gouvernement. Interview.

QUELLE EST LA SITUATION, À LA SUITE DES ÉVÉNEMENTS POLITIQUES GRAVES AU BURUNDI, POUR LA POPULATION ET TOUT SPÉCIALEMENT LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH, EN TERMES D’ACCÈS À LA SANTÉ ET AUX SOINS ?

Jeanne Gapiya : La situation est tellement compliquée que la prise en charge des personnes vivant avec le VIH ou l’accès aux médicaments n’est même pas le principal enjeu. Cette crise, c’est une situation de danger permanent, qui met un très grand nombre de Burundais dans un état psychologique déplorable. Pour les personnes séropositives, c’est encore plus difficile à vivre. Aujourd’hui, nous ne savons pas de façon précise comment les personnes vivent et les implications psychologiques que le chaos actuel aura par la suite sur elles.

L’ANSS se trouve à Bujumbura [la capitale, ndlr], où ont eu lieu beaucoup de manifestations. Mais l’association a également une antenne dans le Nord, à Kirundo, à la frontière du Rwanda. C’est par là que de nombreuses personnes ont fui le pays à cause des attaques des milices du parti au pouvoir. Nous avons une autre antenne au Sud, à Makamba. Là-bas, les personnes se sont rendues en Tanzanie frontalière. Parmi ces réfugiés, il y a des personnes accueillies à l’ANSS. On nous a rapporté le début d’une épidémie de choléra sur place. Je ne sais pas si cette situation touche également des personnes soignées par l’association et je suis très inquiète. Au Nord près de Kirundo, nous avons pu connaître le nombre de personnes séropositives dans le camp de réfugiés situé au Rwanda. Environ 220 personnes ont été recensées, mais nous savons que d’autres n’ont pas osé déclarer leur statut. Ces malades n’ont plus de traitements depuis plus d’un mois et vivent dans des conditions matérielles et sanitaires très difficiles. Malgré nos demandes pour un accès rapide aux traitements vitaux aux personnes, nous constatons sur place que rien n’est fait à ce jour.

A Bujumbura, certes le quartier où sont situés nos locaux est relativement calme, mais lorsque nos membres ou le staff de l’association vivent dans d’autres quartiers où il y a des barricades, ils ne peuvent plus venir. L’équipe présente essaye de faire de son mieux, avec un "service minimum". Mais dans un contexte où les policiers peuvent tirer à balles réelles sur les manifestants, les gens ne sortent plus, alors qu’ils n’hésitaient pas à franchir nos murs auparavant. Le pire concerne les jeunes, particulièrement ciblés par la police, car supposés dangereux. Ces jeunes, parfois séropositifs, ne peuvent plus venir de leur quartier jusqu’à l’ANSS sans risquer d’être blessés voire tués.

L’ANSS S’OCCUPE ÉGALEMENT D’UN REFUGE D’ORPHELINS, DONT CERTAINS SONT SÉROPOSITIFS, APPELÉ LA MAISON DE LA JOIE. QUELLE EST LA SITUATION ACTUELLE DE CES ENFANTS ?

Nous avions, en effet, un orphelinat appelé Maison de la Joie dans un des quartiers de la capitale où les affrontements et les coups de feu ont lieu de nuit comme de jour. Les enfants, sont, au-delà de la maladie, terrorisés et c’était très dur de les voir dans une telle insécurité. Certains ont même été emmenés dans d’autres quartiers par certaines familles de nos membres. Grâce à Dieu, nous avons pu les évacuer ensuite dans une maison prêtée par une famille. Elle n’est pas salubre, pas en état pour recevoir autant d’enfants. Mais elle nous apporte la sécurité. Nous y restons, car contrairement à ce qu’on entend, notamment en France, des gens meurent tous les jours au Burundi.

EN QUOI CE CONFLIT VOUS INQUIÈTE-T-IL À LONG TERME POUR LA VIE DE VOS MEMBRES ET DES MALADES BURUNDAIS ?

Dans les communes de Bujumbura, un problème économique prend de l’ampleur. La grande majorité de nos membres n’avait pas de revenus. Mais nous étions arrivés à les mobiliser, à les inciter à se prendre en charge. Nous les avions rassemblés, formés et associés pour mettre en place des micro-projets de commerces de quartier. Cette micro-économie commençait à porter ses fruits. Au-départ, nous injections un peu d’argent. Avant la crise, nous avions réussi à ce que les personnes ne dépendent plus de nos dons alimentaires et subviennent elles-mêmes à leurs besoins. Cela permettait de nous concentrer sur les seuls orphelins ou ceux qui avaient prioritairement besoin de cette aide alimentaire. Aujourd’hui, tout ce processus est à l’arrêt. On me rapporte que des personnes ne mangent plus à leur faim, que beaucoup ont maigri, qu’elles vont très mal. J’ai très peur pour mon pays et les personnes malades.

Jusque ici, nous avons des traitements, mais nous ne connaissons pas du tout les stocks disponibles. Tout est provisoire. Alors que l’on pourrait donner plusieurs mois de traitements pour éviter que les personnes vivant avec le VIH soient obligées de sortir de chez elles et de revenir vers l’association. Le ministère de la Santé prétend que tout va bien, reprenant le credo du gouvernement, alors qu’il y a des morts chaque jour. Ils peuvent dire que tout va bien, mais ils ne reçoivent pas les appels des personnes sur le terrain. Ce ne sont pas eux qui doivent entendre la crainte et la peur des enfants de la Maison de la Joie. Pourtant, ce qui se passe, le gouvernement le sait. Mais personne n’est venu nous aider. Quand je prends la parole pour le dénoncer, on me dit même que j’ai tort. Pourtant je sais que rien ne va et j’ai très peur pour les malades.

Je ne suis pas au Burundi en ce moment, mais j’ai du mal à vivre cela. Moi, je peux dormir sans entendre des tirs ni craindre d’être suivie. Je me mets à la place de ces personnes et je sais le dénuement total dans lequel elles vivent. Si les choses perdurent, nous allons perdre tout ce que les personnes vivant avec le VIH ont gagné. Elles arrivaient à vivre normalement en prenant leur traitement, comme pour une maladie chronique. Tous ces progrès, nous sommes en train de les perdre.

Propos recueillis par Mathieu Brancourt le 13 juin 2015

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74 ENFANTS EXÉCUTÉS PAR L’EI POUR DES CRIMES TELS QUE NE PAS AVOIR JEÛNÉ POUR LE RAMADAN

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74 ENFANTS EXÉCUTÉS PAR L’EI POUR DES CRIMES TELS QUE NE PAS AVOIR JEÛNÉ POUR LE RAMADAN

LES BARBARES COUVERTS DE SANG DE L’ÉTAT ISLAMIQUE N’ONT PAS ÉPARGNÉ LES FEMMES ET LES ENFANTS DU FAIT QUE L’ARMÉE DE DJIHADISTE A ÉTABLI SON CALIFAT IL Y A UN AN. 74 ENFANTS ET BIEN PLUS DE FEMMES ONT ÉTÉ EXÉCUTÉ POUR DES PRATIQUES OFFENSIVES TELLES QUE LA « MAGIE » ET REFUSER DE JEÛNER POUR LE RAMADAN.


Au total, 3027 personnes ont été exécutées par l’EI après avoir déclaré suivre la loi islamique stricte en Syrie et en Irak en juin dernier, selon un nouveau rapport publié par l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme. au Royaume-Uni,


« La plupart des accusations contre ceux qui ont été exécutés ont été inscrites en tant que blasphème, espionnage, d’autres comprennent la sorcellerie, la sodomie et être un musulman de confession chiite, » déclare le rapport.
(…)
Source: Fox News

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L’ÉVÊQUE DE COIRE « REGRETTE D’AVOIR ÉTÉ MAL COMPRIS » ?

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L’ÉVÊQUE DE COIRE « REGRETTE D’AVOIR ÉTÉ MAL COMPRIS » ?
IL PERSISTE POURTANT. NOUS RÉCLAMONS DONC LA CONDAMNATION DE SES PROPOS !

Rien n'est mystérieux lorsqu'on cherche la réponse dans la parole de Dieu ?

Bien que ces énonciations d'abominations semblent sans équivoque, rappelons qu'un certain nombre de rituels et de règles cités dans l'Ancien Testament (la Torah), dont fait partie le livre du Lévitique, auront été donnés pour préserver les caractéristiques de la religion et de la culture d'Israël. Or, comme indiqué dans Jean 1:17 « La loi a été donnée par Moïse; la grâce et la vérité sont venues par Jésus » ! « L'amour ne fait pas de mal au prochain; l'amour est donc l'accomplissement de la loi » !

« Les chrétiens » sont ainsi unis aux paroles du Christ » (Romains 10:4, Galates 3, 22-25...), basées sur l'amour et la foi en la valeur de son sacrifice, et non plus sous le code de Loi transmis aux Israélites. Ils ne sont plus concernés par les règles du Lévitique que le sacrifice parfait du Christ a rendu caduque.
Quelle base scripturale peut-on alors invoquer, pour affirmer que certaines anciennes lois données au peuple juif devraient malgré tout gouverner la vie du chrétien d’aujourd’hui, indépendamment des principes qui les animent ?

Et, dans la mesure où ces règles interdisent également des choses aussi anodines que « les étoffes de deux sortes de fils » (19:19) ou « de se couper les mèches sur les côtés de la tête et l'extrémité de ta barbe » (19:27), on devine alors aisément l'inconfort de situations devenues aussi courantes que le port de vêtements en coton-polyester et le rasage de la barbe !

Si donc - contre l'avis de la Bible elle-même - la foi et le salut du chrétien dépendent de l'application des innombrables règles du Lévitique, qui forment un tout indissociable, il serait logique et honnête de la part de Mgr Vitus, de s'imposer aussi le respect scrupuleux des autres règles. Dans ce cas, tous les chrétiens devraient être lapidés chaque matin. Et les pratiques de Mgr Vitus Huonder sont également abominables, et punies de mort ! Vive l'inquisition.

Il est tout autant intéressant de relever que l'interdiction des rapports sexuels entre hommes n'est mentionnée nulle par ailleurs, alors que d'autres interdits de cette même loi sont repris dans d'autres textes bibliques. Ainsi, adultère, inceste, bestialité... et « relations sexuelles consanguines » sont aussi prohibés et considérés comme des abominations :

« Vous ne devez vous approcher, nul homme d’entre vous, d’aucune proche parente selon la chair, pour en découvrir la nudité » - Avis pour certaines : Lév 18:6 !

Pour conclure, un chrétien est soumis à la loi unique de l'amour, qui se passe de règles car il fonctionne avec les tripes et le bon sens : « Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu'ils fassent pour vous » (Matthieu 7:12 - BFC). Alors, en attendant que Mgr Vitus Huonder réponde également de ses actes devant son créateur... incitons les instances responsables à prendre position publiquement contre ses propos incitant à la violence !

http://www.stophomophobie.com/petition-quand-leveque-de-co…/

Dans un communiqué publié ce lundi sur le site du diocèse, Vitus Huonder précise qu’il « ne voulait en aucun cas déprécier les homosexuels », mais souligne que ces derniers « violent la loi naturelle » et qu’ils doivent choisir la voie de la chasteté.
Il avait notamment cité un verset particulièrement virulent du Lévitique, lors de son discours au congrès du Forum Deutscher Katholiken, avant d’estimer que ce passage biblique devrait suffire à « remettre dans la bonne direction la question de l’homosexualité du point de vue de la foi »: « Quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ce qu’ils font tous les deux est une abomination: ils seront mis à mort, leur sang retombe sur eux. »

Nous ne sommes pas des curés ! A chacun sa voie mais visiblement, « Monsignor » semble également s'être trompé dans l'appréciation de ses fonctions.

« Quand les saintes Écritures disent que quelque chose est une abomination devant le Seigneur, nous devons, nous les hommes, ne pas laisser croire que cela arrive par amour, que c’est une bonne chose et que cela pourrait faire l’objet d’une soi-disant bénédiction » affirme le prélat. Il est donc encore nécessaire de lui rappeler que selon ce même Lévitique, lui et toute sa confrérie, le sont également « abominables ».
Ainsi, peu importe ses regrets : Nous réclamons une prise de position de la Conférence des évêques suisses et la condamnation de ses propos :

https://www.change.org/p/ev%C3%AAques-suisses-refusez-l-inc

Merci à tous les médias suisses qui ont relayé la pétition.
En France, ils y réfléchissent encore émoticône frown
>> Nommé vicaire général du diocèse de Coire en 1990 par le contesté Wolfgang Haas, puis évêque en 2007 par le pape Benoît XVI, Vitus Huonder n’en est pas à sa première déclaration virulente contre les personnes LGBT.

A l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme, le 10 décembre 2013, le religieux avait rédigé une lettre pastorale pour dénoncer la « théorie du genre ». « Qu’il y ait des troubles psychiques et physiques de l’identité sexuelle ne justifie pas que l’on supprime les différences fondamentales entre les hommes et les femmes », écrivait-il. Il détaillait alors comment «l’éducation sexuelle immorale» détruisait les piliers de la société.

« Selon la théorie du genre (Genderismus), toute pratique sexuelle (lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles) est équivalente à l’hétérosexualité. Toutes les formes de relations doivent avoir accès au "mariage" et donc aux méthodes artificielles de procréation et d’adoption d’enfants. Les gens sont privés de la boussole morale nécessaire au bon usage de leur liberté, qui leur permet de remplir leur tâche de parents, de mère ou de père », martèle l’évêque.

A la suite de cet écrit largement condamné dans la presse alémanique, le porte-parole de l’évêché expliquait au Blick que l’Eglise catholique était victime de « discrimination »: « Celui qui approuve les exigences du lobby homosexuel est jugé bon. Celui qui s’exprime autrement est considéré comme homophobe et mauvais. C’est profondément anti-libéral et contraire à la liberté de pensée et de croyance », argumentait-il.

Vitus Huonder ne s’est jamais écarté de cette ligne ultra-conservatrice. Cet hiver, il faisait de nouveau les grands titres en exigeant d’un prêtre qui avait béni une union homosexuelle à Bürglen (Uri) de quitter son église. La nouvelle avait provoqué une vague d’indignation. La communauté avait lancé une pétition et récolté plus de 40 000 signatures :

http://www.stophomophobie.com/petition-solidaire-pour-sout…/

Pourquoi aucune réaction des instances ?

Le prêtre a pu finalement conserver sa place en promettant fin avril de ne plus jamais bénir des couples du même sexe. «Je suis prêt à respecter la ligne imposée par l’évêque Vitus Huonder», expliquait-il fin juin à la Neue Luzerner Zeitung. Il ajoutait néanmoins qu’il pourrait reconsidérer sa position, si « l’évêché changeait de ligne » :

http://www.stophomophobie.com/suisse-le-cure-de-burglen-ne…/

Mais aucun bouleversement n’est en vue. La Conférence des évêques suisses (CES) rappelait cet hiver que tous les individus, y compris homosexuels, pouvaient être bénis, mais « pas leur union ». Vitus Huonder avait déjà qualifié ces actes d’« abomination devant le Seigneur ».

Les positions conservatrices de l’évêché de Coire ne manquent pas d’exaspérer certaines communautés catholiques. Deux mille personnes ont manifesté en mars 2014 à Saint-Gall, exigeant le retrait de Vitus Huonder. L’évêque Wolfgang Haas avait lui-même été muté au Liechtenstein, à la fin des années 1990, sous la pression populaire.

La cité de Zwingli, qui compte quelque 390 000 catholiques, se bat depuis des décennies pour avoir son propre évêché. Selon la NZZ, les évêques suisses auraient abordé la question lors d’une visite à Rome l’année dernière. Selon le porte-parole du Synode zurichois, Aschi Rutz, l’affaire est désormais aux mains d’un nonce apostolique, précise le quotidien zurichois.
Vitus Huonder devrait quitter le diocèse en 2017, à l’occasion de ses 75 ans. Nous pensons qu'il serait utile qu'il en soit exclu bien plus rapidement.

Rappelons que la reconnaissance des couples homosexuels est justement l’une des questions en débat au sein de l’Église, à l’approche du synode des évêques sur la famille qui aura lieu au mois d’octobre.

Pour signer la pétition et exiger la condamnation des propos du prélat :https://www.change.org/p/ev%C3%AAques-suisses-refusez-l-inc

STOP HOMOPHOBIE
avec Sandrine Hochstrasser

letemps.ch

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PEROU ; L’ÉGLISE N’ACCEPTE PAS L’UNION HOMOSEXUELLE

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PEROU ; L’ÉGLISE N’ACCEPTE PAS L’UNION HOMOSEXUELLE
LE CARDINAL-PRÊTRE DE SAN CAMILLO DE LELLIS, JUAN LUIS CIPRIANI, AU PÉROU A ÉVOQUÉ LE MARIAGE ENTRE PERSONNES DU MÊME SEXE AU COURS DE LA MESSE DU TE DEUM POUR LA FÊTE NATIONALE, LE 28 JUILLET DERNIER.

Lors de la cérémonie en présence du président Ollanta Humala et de la Première Dame Nadine Heredia il a déclaré :
»Tout ce qui endommage la famille a la désapprobation du peuple. N’acceptons pas le néocolonialisme promu par les institutions et des pays puissants matériellement parlant, mais spirituellement malades».

En juin après l’approbation du mariage gay en Amérique, le cardinal avait déclaré:
«Cette décision, est vraiment tragique est c’est clairement une attaque sur l’institution du mariage ne touchez pas le mariage. Le Pérou a son propre destin. Nous ne devrions pas attendre l’illumination des pays qui ont renié leur histoire et leur origine et qui aujourd’hui marchent dans les ténèbres de ce qu’ils appellent les pratiques modernes.Toutes contre la famille, le mariage et la vie. »

Il y a encore du travail concernant les gays au Pérou, les habitants restent majoritairement hostiles à tout type de reconnaissance légale des unions homosexuelles. Selon une étude, 52% sont contre le fait de faire un référendum sur un tel sujet. Mais au cas où il y aurait référendum, la grande majorité voterait contre tandis que seulement 23% appuieraient la demande.

Des manifestations en faveur de la famille traditionnelle sont organisées . la dernière, en mai, avait rassemblée prés de 500 mille personnes

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SÉNÉGAL : UN JOURNALISTE CONDAMNÉ POUR HOMOSEXUALITÉ

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SÉNÉGAL : UN JOURNALISTE CONDAMNÉ POUR HOMOSEXUALITÉ

Actes contre nature. C’est la désignation donnée au chef d’accusation pour lequel Tamsir Jupiter Ndiaye, journaliste sénégalais a été inculpé vendredi dernier par la justice de son pays. Il écope en effet de six mois de prison pour homosexualité après avoir été innocenté des accusations de pédophilie et de conduite en état d’ébriété.

Une peine plutôt clémente si on s’en tient aux dispositions de l’article 319 du code pénal sénégalais qui prévoit une peine de cinq ans d’emprisonnement et 2500 dollars d’amende pour homosexualité. Et le journaliste n’a pas été condamné à cette lourde peine, c’est parce que des doutes persistes sur l’accusation. Il a été jugé sur des allégations d’un jeune garçon qui l’accuse de l’avoir obligé à pratiquer une fellation après l’avoir embarqué dans son véhicule alors qu’il lui avait simplement demandé le chemin à Dakar.

Une accusation que le journaliste dément jurant avoir été piégé. Selon sa version, il a aperçu deux jeunes dont son accusateur en train de se battre et s’est proposé de les départager en exfiltrant celui-ci. Acte qui lui a valu d’être poursuivi par une bande de jeunes à qui il a échappé en se rendant dans un commissariat.

BON SAMARITAIN DANS UN PIÈGE !

CETTE AFFAIRE PARAÎT ÊTRE L’HISTOIRE D’UN BON SAMARITAIN PRIS DANS UN PIÈGE. LE JOURNALISTE S’EST FAIT VOLER SON PORTABLE PAR LE JEUNE QU’IL A SAUVÉ. CECI, LE JEUNE PRÉSUMÉ VICTIME D’HOMOSEXUALITÉ L’A RECONNU. LA PRESSE SÉNÉGALAISE NE SEMBLE PAS GOBER SA CULPABILITÉ. LA POLICE NON PLUS PAR SON INTERVENTION NE LAISSE PAS CROIRE À UNE CULPABILITÉ DU JOURNALISTE. RAPPORTE-T-ON, CE N’EST QU’APRÈS AVOIR RETROUVÉ LE PORTABLE DE TAMSIR NDIAYE DANS LA POCHE DU JEUNE HOMME QUE LA POLICE A CONCLU À DES ACTES DE VIOL. CE QUI N’EMPÊCHE PAS LE TRIBUNAL DE LE CONDAMNER. LA PRÉSOMPTION D’INNOCENCE A CARRÉMENT ÉTÉ BAFOUÉE À EN CROIRE SON AVOCAT ME KHOUREYSSI. IL FAUT DIRE QUE TAMSIR NDIAYE A UN PASSÉ QUI NE MILITE PAS TROP EN SA FAVEUR. EN 2012, IL AVAIT DÉJÀ ÉCOPÉ DE DEUX ANS D’EMPRISONNEMENT POUR NON SEULEMENT « HOMOSEXUALITÉ » MAIS AUSSI POUR DÉTENTION ILLÉGALE D’ARME AVANT D’ÊTRE LIBÉRÉ EN 2013, GRACIÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE.

lanouvelletribune.info

Tamsir Jupiter Ndiaye vient de passer quatre semaines à la prison de Rebeuss, à Dakar, au Sénégal. Il devrait y rester encore cinq mois puisque vendredi dernier, le 31 juillet, il a été condamné à six mois d’emprisonnement.
Journaliste, chroniqueur, enseignant et ancien employé de l’Unesco, Tamsir Jupiter Ndiaye a déjà été condamné en 2012 à quatre ans de prison pour acte contre-nature et détention illégale d’arme en première instance Sa peine avait été revue à la baisse par la cour d’appel de Dakar et réduite à deux ans.. À l’époque, son procès avait fait grand bruit, et servi aux conservateurs et aux religieux dans leur combat contre la dépénalisation de l’homosexualité. Le Sénégal punit toujours les relations sexuelles entre personnes de même sexe de cinq ans d’emprisonnement.
Le journaliste avait bénéficié d’une libération sur parole en 2013. Il avait bénéficié d’une remise de peine suite à la grâce du ministre de la justice qui avait libéré 800 détenus d’un seul coup.
Les faits qui ont conduit Tamsir Jupiter Ndiaye une nouvelle fois en prison sont confus. Lui affirme s’être arrêté en juin dernier à une station-service, où il aurait été témoin d’une altercation entre jeunes. S’étant interposé, il a proposé à l’un d’eux de l’exfiltrer de la bagarre en voiture. Lorsqu’il s’est garé, il a entendu hurler son nom par des personnes qui poursuivaient la voiture. Il a pris peur et a trouvé refuge dans un commissariat.
La version du jeune homme diffère en de nombreux points. Il prétend que le journaliste lui a touché le sexe et l’a forcé à pratiquer une fellation. Des accusations qui ne seraient survenues qu’après que la police a retrouvé dans la poche du garçon le téléphone qu’il avait subtilisé à son agresseur présumé. Le garçon étant présumé mineur, Tamsir Jupiter Ndiaye a été mis en examen pour actes contre nature, pédophilie et conduite en état d’ivresse selon certaines sources, détournement de mineur selon d’autres. L’adolescent a, lui, été condamné à 45 jours de prison ferme pour le vol du portable.
Après de multiples reports, l’affaire a finalement été jugée la semaine dernière. Lors du procès, le journaliste a insisté sur le fait qu’il n’aurait jamais pu commettre les faits dont il est accusé en plein mois du Ramadan: «Je ne peux pas procéder au nafila (prières surérogatoires) et faire cela», a-t-il martelé, cité par PressAfrik, qui précise qu’il a aussi répété qu’il venait de «sortir d’une situation» dans le cadre de laquelle il a «perdu [son] travail» et que sa «famille est presque détruite».
Malgré ses dénégations et les accusations de son avocat, qui considère que les faits sont flous et que la présomption d’innocence n’a pas été respectée, le tribunal des flagrants délits a condamné Tamsir Jupiter Ndiaye à six mois de prison pour actes contre nature et l’a relaxé des deux autres chefs d’inculpation.

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HÉTÉRO VICTIME D’UN DÉFERLEMENT DE VIOLENCE HOMOPHOBE

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HÉTÉRO VICTIME D’UN DÉFERLEMENT DE VIOLENCE HOMOPHOBE
ROUÉ DE COUPS PAR SIX PERSONNES DANS UN AUTOBUS DE GÊNES, UN QUADRAGÉNAIRE A ÉCHAPPÉ DE PEU À LA MORT. L'ENQUÊTE PIÉTINE.

Il a suffi d’un regard. «Gay de merde, qu’est-ce que tu as à regarder mon mec?» s’était écriée une jeune passagère à l’intention de Luca, un quadra au «look original» accompagné d’un ami, dans un bus nocturne de Gênes. «Rien, j’étais perdu dans mes pensées», s’était excusé l’homme. Mais ça n’avait pas satisfait la femme, accompagnée de cinq amis. Tous se sont jetés sur lui. Luca est roué de coups de poings, de pieds et de chaîne. Cette nuit du 14 juillet, il a pu rentrer chez sa petite amie, à laquelle il avait expliqué qu’il avait été tabassé parce qu’on l’avait pris pour un homosexuel. Il ne savait pas que son passage à tabac avait déclenché une hémorragie cérébrale.

Au bout de sept jours, Luca est tombé dans le coma. Une opération d’urgence lui a sauvé la vie. Il reste aujourd’hui hospitalisé. Il ne parle plus et mange difficilement. Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte. La police soupçonne une bande de jeune du centre-ville, mais aucun n’a été identifié avec certitude. Seul le chauffeur de l’autobus est poursuivi pour n’avoir pas alerté les secours, rapporte «La Stampa».

http://360.ch/

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UN HOMME GAY AGRESSÉ PENDANT SES VACANCES À SITGES

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UN HOMME GAY AGRESSÉ PENDANT SES VACANCES À SITGES
MARK SMALL A ÉTÉ ATTAQUÉ POUR AVOIR DIT 'SALUT' À QUELQU'UN DANS LA RUE.

Un homme gay a été agressé dans une attaque non provoquée à Sitges, en Espagne.

Mark Small, qui intervient comme la drag queen Vanity Nightmare à Londres, était en vacances à Sitges lorsque l'attaque a eu lieu.

Il a commenté à Gay Star News : «Je suis à Sitges; Je venais de quitter le club et marchais vers la gare. C'était assez animé.

"J'étais presque à une intersection. J'étais juste moi-même, plutôt amical, quand c'est arrivé."

"Je suis en vacances, donc je suis généralement de bonne humeur. Je disais "salut" à des gens d'une manière amicale et les gens étaient gentils en retour."

«IL N'Y AVAIT AUCUN PROBLÈME JUSQU'À CE QUE J'AI DIT "SALUT" À CE MEC. IL M'A REGARDÉ BIZARREMENT PUIS L'INSTANT D'APRÈS, J'ÉTAIS SUR LE SOL COUVERT DE SANG."

L'agresseur avait «environ 25 ans», et l'attaque a eu lieu à 3h du matin. Small a dit qu'il ne peut pas se rappeler ce qui est arrivé après l'agression, mais deux policiers à proximité ont appelé une ambulance.

A l'hôpital, il a découvert qu'il avait perdu une dent. "J'ai parlé au médecin [au sujet de l'attaque] et il a dit qu'il n'était même pas surpris," a-t-il dit.

Malgré quelques grosses ecchymoses, Small se remet. 'Je vais bien, et je me dis: "ça pourrait être pire "'.

"Les ecchymoses cont passer, et mon corps me fait mal d'avoir été poussé sur le sol."

La police qui a appelé l'ambulance ne disposait pas de plus de détails sur les conditions de l'agression. Gay Star News a envoyé une demande de complément.

Sitges est une station de vacances gay connue en Espagne, qui se trouve à proximité de Barcelone. La Pride de cette année a attiré plus de 45.000 visiteurs.

actu-gay.eu/fr

UN HOMME GAY AGRESSÉ PENDANT SES VACANCES À SITGES

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UNE AMÉRICAINE INVENTE LE PRÉSERVATIF EN SPRAY

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UNE AMÉRICAINE INVENTE LE PRÉSERVATIF EN SPRAY
MICHELLE CHU EST ÉTUDIANTE AUX ETATS-UNIS ET ELLE EST PERSUADÉE D'AVOIR MIS AU POINT LE PRODUIT QUI PEUT RÉVOLUTIONNER LA CONTRACEPTION. MICHELLE EST PARTIE D'UN CONSTAT: L'INDUSTRIE DU PRÉSERVATIF A BESOIN DE FRAÎCHEUR. ELLE A DONC CRÉÉ LE "GIRLPLAY", UN PRÉSERVATIF QUI SE PULVÉRISE SUR LES PARTIES GÉNITALES POUR Y DÉPOSER UNE COUCHE DE LATEX.

L'étudiante explique que ce spray serait plus rapide que le préservatif classique et conviendrait aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Cette innovation n'est pour l'heure qu'un prototype. Aucune date de commercialisation n'est pour l'heure annoncée.

La jeune femme n'en est pas à sa première innovation. Elle a aussi mis au point un soutien-gorge qui se dégrafe simplement, grâce à une télécommande.

charentelibre.fr

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