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RUSSIE : POUTINE CONDAMNE L’HOMOPHOBIE AMÉRICAINE

Publié le par justin

RUSSIE : POUTINE CONDAMNE L’HOMOPHOBIE AMÉRICAINE

Le président Russe Vladimir Poutine condamne les lois homophobes aux Etats-Unis et assure que son pays défend les droits des citoyens LGBT. En tout cas, c’est ce que l’on comprend de son interview accordée à la CBS lors de l’émission 60 minutes.

Selon lui, « l’homophobie russe » est un propos grandement exagéré.

« Le problème des minorités sexuelles en Russie a été délibérément exagéré vu de l’extérieur pour des raisons politiques, sans de bonnes raisons. C’est même bien connu qu’aux Etats-Unis, quatre états condamnent l’homosexualité. Cela fait partie de la législation du pays. Alors que nous n’avons pas une telle loi. Je condamne cela. »

Poutine a même confirmé que les « personnes ayant des rapports non-traditionnels » vivent tranquillement dans son pays et que, comme tous les autres, ils ont droit aux promotions et aux prix quand ils réussissent en science, dans l’art ou dans d’autres domaines. Dans un grand élan de « générosité », il a même déclaré :

« Je leur ai même personnellement donné des médailles. »

Quant à la loi qui interdit toute propagande homosexuels face à des enfants dans son pays, le président russe a bien ses raisons :

« Je crois qu’il faut laisser les enfants tranquille. On doit leur donner une chance de grandir, les aider à comprendre qui sont-ils par eux-mêmes. Est ce qu’ils se considèrent en tant qu’homme ou femme ? Femelle ? Mâle ? Veulent-ils une vie normal, un mariage naturel ou une relation non-traditionnelle ? C’est tout ce que je voulais dire avec cette loi. »

.tetu.com/

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L’ARABIE SAOUDITE OPPOSÉE À L’INCLUSION DES DROITS DES LGBT DANS L’AGENDA DE L’ONU

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L’ARABIE SAOUDITE OPPOSÉE À L’INCLUSION DES DROITS DES LGBT DANS L’AGENDA DE L’ONU

Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, qui s'exprimait ce dimanche lors de la 70ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies : parler de droits des homosexuels, c'est aller à « l'encontre de la loi islamique ».

« …la mention du sexe dans le texte pour nous signifie exactement un homme et une femme. La mention de la famille signifie "constituée d’un homme et d’une femme mariée" ».

Rappelons que selon la charia, appliquée dans le pays, qui vient pourtant de prendre « la direction du panel du Conseil des droits de l’homme », tout « individu » qui aurait pris part à un acte homosexuel ou même un « non-musulman » qui a pratiqué la sodomie avec un musulman... peut être lapidé. La castration chimique et l’emprisonnement... figurent également parmi les peines prévues pour les cas d’homosexualité.

Avec la condamnation à mort et d’une éventuelle crucifixion du jeune Ali Mohammed al-Nimr, pour « avertissement » aux minorités et opposants... difficile de faire mieux en matière de grand écart !

stophomophobie.com

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MARSEILLE: 5 MOIS DE PRISON AVEC SURSIS POUR L’ÉLUE QUI AVAIT REFUSÉ DE MARIER DEUX FEMMES

Publié le par justin

MARSEILLE: 5 MOIS DE PRISON AVEC SURSIS POUR L’ÉLUE QUI AVAIT REFUSÉ DE MARIER DEUX FEMMES
LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MARSEILLE A CONDAMNÉ À CINQ MOIS DE PRISON AVEC SURSIS, MARDI 29 SEPTEMBRE, UNE ÉLUE SOCIALISTE MARSEILLAISE QUI, PAR CONVICTIONS RELIGIEUSES, AVAIT REFUSÉ DE MARIERUN COUPLE DE FEMMES. LE PARQUET DE MARSEILLE ESTIME QU’IL S’AGIT DE LA PREMIÈRE AFFAIRE DE DISCRIMINATION, ALORS QUE 17 500 MARIAGES HOMOSEXUELS ONT ÉTÉ CÉLÉBRÉS EN FRANCE DEPUIS LA PROMULGATION DE LA LOI SUR LE MARIAGE POUR TOUS, LE 17 MAI 2013.

Le 14 août 2014, Sabrina Hout, adjointe déléguée à la famille de Samia Ghali, maire (PS) du 8e secteur de Marseille, avait utilisé une série de stratagèmes pour ne pas unir Claude et Hélène, deux femmes vivant ensemble depuis une douzaine d’années. Deux semaines avant ce mariage, elle avait demandé à un conseiller d’arrondissement non habilité à célébrer les mariages de la remplacer pour cette seule union. Mme Hout avait ensuite célébré les quatre autres mariages prévus ce jour-là à la mairie des 15eet 16e arrondissements.

DES RAISONS RELIGIEUSES

L’élue avait quitté la salle des mariages avant l’arrivée de Claude et Hélène, l’une fonctionnaire depolice, l’autre fonctionnaire territoriale, accompagnées de leurs familles, amis, collègues de travail et enfants. Mme Hout, élue pour la première fois en 2014, avait auparavant signé le registre et le livret de famille alors que la loi impose qu’elle recueille le consentement. Elle avait, par ailleurs, retiré le cavalier portant son nom pour placer devant le conseiller d’arrondissement celui d’un adjoint au maire, ajoutant : « Il est black comme toi. » Ce mariage avait dû être annulé par la justice et les épouses avaient été contraintes de se « remarier » le 14 février 2015.

Le conseiller d’arrondissement et deux fonctionnaires présents ce jour-là ont tous affirmé que MmeHout, 39 ans, agent hospitalier, avait fait valoir ses convictions religieuses. « Elle était très excitée et tapait des pieds », dira même un officier d’état civil. L’élu qui l’avait remplacée avait été sollicité par Mme Hout car, dira-t-il, « elle ne pouvait pas pour des raisons religieuses célébrer un mariage entre homosexuels ». Selon les deux épouses, Samia Ghali aurait évoqué la pression des frères de l’élue.

« UNE MASCARADE »

Une première procédure ouverte pour faux en écritures publiques s’était soldée le 18 novembre 2014 par un rappel à la loi du procureur de la République, Samia Ghali lui ayant retiré sa délégation à la famille.

Poursuivie sur citation directe délivrée par les deux épouses, Sabrina Hout a évoqué un « mauvaisconcours de circonstances », se défendant de tout sentiment homophobe. « J’étais indécise, avait expliqué l’élue au tribunal. Je suis pratiquante de l’islam, oui, c’est vrai. Mais je n’ai aucun problème avec les homosexuels. » Lors d’une réunion avec les élus, Sabrina Hout avait « émis des réserves. C’est nouveau, il faut que je réfléchisse », avait-elle déclaré à ses collègues.

Le président du tribunal Fabrice Castoldi a donné lecture du jugement, soulignant combien les témoignages étaient « accablants ». Sa « mise en scène, voire la mascarade, lui a permis d’échapper aux obligations légales impératives pesant sur elle, et sur elle seule, en sa qualité d’officier d’état civil ». Les juges pointent « non seulement la mauvaise foi de l’argumentaire proposé par Mme Hout mais aussi l’intention de discriminer le couple pour des raisons découlant de l’orientation sexuelle des futures conjointes ».

UN MESSAGE « LANCÉ À NOTRE SOCIÉTÉ TOUT ENTIÈRE »

Le tribunal s’est montré plus sévère que le ministère public qui avait requis trois mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende. Il s’en explique :

« Il n’est pas indifférent que les agissements reprochés à Mme Hout se soient déroulés au sein d’une mairie, à l’occasion de l’application d’une loi nouvelle et à un moment-clé et particulièrement solennel de la vie d’un couple. Il est impératif qu’aucun citoyen, quels que soient notamment son âge, son handicap, sa race, ses opinions politiques et naturellement son orientation ou identité sexuelle, ne doute ou n’ait à douter de la neutralité du service public et de la loyauté républicaine des élus et fonctionnaires. »

Selon Me Alain Lhote, défenseur de l’élue, « celle-ci en tirera les enseignements pour la suite de sa carrière ». « Le tribunal, a-t-il ajouté, a lancé un message à notre société toute entière ». Mme Hout devra également verser 150 euros de dommages et intérêts aux associations SOS Homophobie et Mousse, ainsi que 1 200 euros à chacune des deux épouses en réparation de leur préjudice moral. Le 1er septembre, lors des débats, elles avaient expliqué leur ressentiment. « Nous vivons dans le 15e arrondissement [quartier pauvre de Marseille], au milieu d’une population de toutes les religions, de toutes les couleurs et nous n’avons jamais eu un regard, une remarque. Il a fallu qu’on aille en mairie pour avoir, pour la première fois, une difficulté. »

LEMONDE.FR

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«J’ÉTAIS LE SEUL AU MONDE À DÉSIRER LES GARÇONS»

Publié le par justin

«J’ÉTAIS LE SEUL AU MONDE À DÉSIRER LES GARÇONS»

Entre interdit et amour secret pour d’autres garçons, Antonio, 50 ans, a longtemps fantasmé sa sexualité. Puis à 19 ans, au parc des Bastions, tout a basculé

Discret, look décontracté et regard rieur, Antonio arrive à la table du restaurant. Elle est au calme et proche de la fenêtre comme il me l’a demandé. Alors que nos cafés arrivent, Antonio remonte le fil de ses souvenirs pour nous ramener près de 40 ans plus tôt. A cette époque, l’homosexualité est un tabou absolu.

« A 7 ans déjà, j’ai ressenti un désir très clair pour un autre garçon. Je voulais être proche de lui physiquement mais ça n’avait rien de sexuel. Cette attirance non réciproque a duré jusqu’à mes 16 ans. Très jeune, j’ai alors compris que le désir envers une personne du même sexe était tabou. Les insultes comme « pédé» étaient là pour me le rappeler. Il y avait un interdit évident et un manque d’information total.

Au début de l’adolescence et alors que mon attirance était devenue très intense, j’ai dû me construire ma propre théorie: comme moi, tous les garçons étaient attirés par les garçons uniquement, mais ils devaient le cacher puisque ces sentiments était inadmissibles. Tous ressentaient la même chose que moi mais prétendaient, par convention sociale, être attirés par les filles. Une théorie qui est tombée à l’eau dès mon arrivée au cycle d’orientation bien sûr. En voyant l’importance incroyable que prenaient les histoires sexuelles et sentimentales entre les deux sexes, j’ai dû me rendre à l’évidence. J’étais donc le seul à désirer des hommes. Le seul au monde. Une longue période de solitude s’est alors installée.

C’est la frustration qui m’a conduit un soir d’été dans le Parc des Bastions à Genève, lieu alors connu de rencontres entre hommes. J’avais 19 ans. Dans les toilettes, j’ai échangé des regards avec cet homme beaucoup plus âgé. Avait-il 30 ans ou 40 ans? Difficile de le savoir. Très vite il m’a abordé et nous sommes allés chez lui. Sur le canapé de son salon, les premières caresses et les baisers m’ont vraiment apporté les délices espérés.

«J’ai passé des heures à me masturber en repensant à cette rencontre.»

Le plaisir avait fait une violente apparition. C’était la brutale confirmation que l’intimité physique avec un homme était aussi savoureuse que je l’imaginais. Le plaisir augmentait le désir et je me collais à lui tout habillé. Lorsqu’il a interrompu nos ébats pour m’emmener dans la chambre, j’ai été surpris. Cette pause m’avait décontenancé mais l’excitation est rapidement revenue. Sur le lit, nous avons roulé en slip, l’un sur l’autre, peau contre peau. Toutes ces nouvelles sensations et ces frottements m’ont rapidement fait jouir.

La fièvre passée, les préoccupations ont afflué et avec, un déluge de questions. Allait-il vouloir me pénétrer de force? A l’époque le VIH faisait des ravages et cette pensée ne m’avait pas quitté un instant. Elle s’était seulement estompée pendant l’excitation. Allait-il me laisser partir? Il avait fermé plusieurs portes à clé et ce constat me mettait inconfortable. Envahi par l’anxiété, je suis parti au milieu de la nuit. Arrivé chez moi, j’ai passé des heures à me masturber en repensant à cette rencontre. Malgré cette première expérience, j’ai à nouveau vécu une période de solitude qui a duré plusieurs années. C’est en quittant Genève que je me suis véritablement senti libre et que j’ai pu m’épanouir sur le plan sexuel. Aujourd’hui, ça fait près de dix ans que je suis en couple avec un homme qui est devenu mon mari.»

SOUVENIR ÉROTIQUE

«Mon premier cours d’éducation sexuelle m’a beaucoup marqué. J’avais dix ans. Je me souviens de ce dessin en coupe de l’homme sur la femme et son sexe simplifié dans le corps féminin. L’homme était bleu et la femme rose. Ce qui m’excitait, plus que la pénétration, c’était l’évocation des caractères sexuels secondaires chez l’homme comme l’élargissement des épaules, la voix grave et les poils sur le torse. pour moi, il s’agissait d’un vrai récit érotique. en revanche, on ne nous a pas parlé d’homosexualité ou de bisexualité, ni alors, ni plus tard.» Antonio

360.ch

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PHOTO. Justin Bieber en boxer moulant et mouillé sur Instagram

Publié le par justin

PHOTO. Justin Bieber en boxer moulant et mouillé sur Instagram

Habitué à faire le buzz sur les réseaux sociaux, Justin Bieber n'a pas hésité à poster une photo de lui en caleçon blanc transparent !

Sexy ! Depuis plusieurs années maintenant, Justin Bieber fait fantasmer des millions de jeunes filles et ne rate pas une occasion de les émoustiller un peu... Égérie Calvin Klein Jeans aux côtés de la belle Kendall Jenner, le chanteur canadien de 21 ans apparait donc régulièrement en petite tenue lors des nouvelles campagnes.

Il y a quelques semaines, il a fait le buzz sur Instagram en postant une photo de lui les fesses à l'air, complètement nu et regardant vers l'horizon. Supprimé depuis, le cliché avait récolté pas moins de 900 000 mentions "j’aime" et 300 000 commentaires en seulement deux heures !

Désormais, Justin Bieber fait attention à ne pas trop en dévoiler et se contente d'apparaitre torse nu pour arborer ses multiples tatouages.

Hier (mardi 22 septembre), le blond peroxydé a dérogé à la règle en postant une photo de sa campagne Calvin Klein sur son compte Instagram. A côté d'un lac en Islande, l'interprète de "What do you mean ?" tape dans la main d'un homme, tout sourire et en caleçon blanc mouillé et donc transparent !

Il n'en a pas fallu plus pour multiplier les likes qui s'élèvent à plus d'un million à cette heure. Conscient de plaire aux filles, il a également publié un cliché où il lance son regard de braise à l'objectif avec pour légende : "Le côté obscur de Justin Bieber".

Alors, conquis(es) ?

public.fr

PHOTO. Justin Bieber en boxer moulant et mouillé sur Instagram

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EXCLUSIF: LE PÈRE D’ALI AL-NIMR A VU SON FILS ET GARDE L’ESPOIR DE LE SAUVER

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EXCLUSIF: LE PÈRE D’ALI AL-NIMR A VU SON FILS ET GARDE L’ESPOIR DE LE SAUVER
MOHAMMED AL-NIMR, PÈRE D'ALI, LE JEUNE SAOUDIEN DE 21 ANS CONDAMNÉ À LA DÉCAPITATION SUIVIE D'UNE CRUCIFIXION, A RÉPONDU EN EXCLUSIVITÉ À GÉOPOLIS, APRÈS AVOIR RENDU VISITE À SON FILS EN PRISON VENDREDI 25 SEPTEMBRE. IL EN APPELLE À LA SAGESSE DU ROI SALMANE ET EXHORTE À LA RETENUE EN CAS D'EXÉCUTION DE LA SENTENCE.


Vous venez de voir votre fils Ali. Comment l'avez-vous trouvé?
J'ai rendu visite à Ali avec ma famille le vendredi 25 septembre, pendant 10 minutes à l'occasion de l'Aïd (la fête).
Dès le début, sa mère a essayé de lui faire passer un message sur la confirmation de son exécution, mais il lui a tout de suite dit: «Je suis au courant et je ne suis pas le premier à subir une injustice dans ce monde.» C'est lui qui calmait sa mère. Il a une énergie incroyable et s'en remet à Dieu.
Pour ma part, je ne me tairai pas. Je parlerai avec franchise, transparence et objectivité pour défendre mon fils.

Des informations parues dans la presse font état de tortures et le disent souffrant. Qu'en est-il?
Ali n'avait que 17 ans lorsqu'il a été arrêté en février 2012. Il est resté enfermé 6 mois dans une maison de correction pour enfants, sans que personne ne puisse le voir. Lorsque sa mère l'a vu pour la première fois en décembre 2012, il lui a dit: «J'ai souhaité à plusieurs reprises la mort plutôt que de vivre ce que je vivais ici» et cela en dit long.

Ali avait dit au juge qu'il avait été torturé, terrorisé et contraint de signer les aveux, mais le juge n'a accordé aucune importance à ses propos. Ali n'a pas été arrêté sur mandat d'amener. Il a été renversé par une voiture de la police secrète, une nuit sans lune avec les multiples blessures et fractures que cela implique. Il a été hospitalisé pendant plusieurs jours avant qu'on ne l'accuse d'actions imaginaires dignes de Rambo ou de commandos de marines.

Vous avez appelé le roi Salmane à ne pas signer l’ordre d’exécution, le président François Hollande, l’ONU et des organisations internationales en ont fait de même. Pensez-vous que ces appels peuvent être entendus?
Le royaume fait partie de la communauté internationale. Il veille à ses intérêts et à ses relations avec les nations.
La France est un pays ami et je pense que l'intervention du président Hollande, du département d'Etat américain, du Parlement britannique ou des Nations- Unies, de manière amicale, influera. Les gens de mon pays ont apprécié l'intervention rapide du président français qui a été le premier à réagir. Ma famille et moi le remercions. Nous espérons que le roi Salmane prendra en compte ces avis et qu'il privilégiera les solutions politiques.

La mobilisation internationale en faveur d’Ali aide-t-elle ou dessert-elle votre cause?
Avant tout, sachez que ma famille et moi n'avons rien à voir avec cette mobilisation. Nous ne l'avons ni lancée, ni encouragée, ni interdite. Nous remercions tous ceux qui se sont exprimés pour demander une solution. Je pense qu'au sein du pouvoir saoudien il y a des personnes sages qui n'hésitent pas à réviser les cas suspects. Je refuse bien sûr que l'on intervienne pour nuire à mon pays et à ses dirigeants, même s'il s'agit de sauver Ali.

Qu’est ce qui selon vous pourrait sauver votre fils?
Je misais, et continue de le faire, sur un règlement interne, qui passe par un compromis avec les tenants de la décision politique. Qu'il s'agisse d'Ali al-Nimr mais aussi de huit autres condamnés à mort. Un nombre qui risque sans doute de monter à 30 au cours des deux prochains mois. Ce qui serait un signal dangereux, alors que la véritable solution serait de libérer tous les détenus politiques et d’opinions tels que le docteur Abdallah al-Hamed, Mohamed al-Qahtani, al-Bajjadi, ou les cheikhs Nimr et Taoufic al-Aamer, Fadel al-Mounassef et des milliers d’autres.

J’appelle à vider les prisons de ceux qui n’ont pas de sang sur les mains. Et là, il est indispensable de souligner que le défunt roi Fahd, un homme politique d’une rare expérience, a plusieurs fois apaisé les tensions à l’est et à l’ouest du royaume par la sagesse et la politique. La dernière fois étant l’accord passé en 1994 entre lui et les dirigeants de la communauté chiite en exil, qui ont ainsi pu rentrer au pays en toute dignité. Mon idée est que nous avons besoin d’une telle initiative courageuse avec ceux qui réclament une réforme nationale.

Vous avez pu rencontrer votre frère cheikh Nimr * en prison, qu’est-il ressorti de cette visite?
Je rends visite à mon frère le cheikh Nimr, avec ma famille, tous les 35 jours, à la prison al-Haer de Riyad. La dernière fois que je l’ai vu c’est jeudi dernier (24 septembre). Son état psychologique est bon. Il est conscient de ce qu’il a fait avant son arrestation, et il est prêt à supporter les sanctions les plus dures en raison de sa conviction qu'il œuvre à des réformes. De même qu’il est totalement disposé à changer d’opinion dès lors que la situation politique aura changé. Il estime que les accusations portées contre lui sont nulles et non avenues et que sa condamnation à mort est, in fine, politique.

A l’annonce de l’exécution, vous avez lancé un appel au calme. Craignez-vous une réaction violente de la part de la communauté chiite?
Je ne suis pas le seul. Tous les observateurs et les dirigeants s’attendent à des réactions. Elles risquent d’être désordonnées et incontrôlables et, à Dieu ne plaise, de passer d’une action pacifique à la violence. Cela plongera notre pays dans une spirale dans laquelle tout le monde sera perdant. Moi, ma famille et tous les sages, refusons la violence et la contre-violence. Et je dis en toute franchise, s'il arrivait malheur à Ali al-Nimr, à cheikh al-Nimr ou à d’autres, j’appelle au contrôle de soi, à la retenue et rejette ouvertement et secrètement toute action violente. Le refus et l'indignation doivent se faire par des moyens légaux, via notamment les réseaux sociaux.

*Le cheikh Nimr, frère de Mohammed al-Nimr (et oncle d'Ali) avait été un des animateurs du mouvement de contestation en 2011 dans la province orientale de l'Arabie Saoudite. Il a été condamné à mort pour sédition, désobéissance au souverain et port d'arme le 15 octobre 2014.

.francetvinfo.fr

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LETTRE OUVERTE À MATHIEU GRÉGOIRE

Publié le par justin

LETTRE OUVERTE À MATHIEU GRÉGOIRE

On ne se connaît pas, Mathieu. Mais au moment où j’ai aperçu ton visage en sang sur le web, j’ai été envahi par la tristesse et la colère, comme bien des gens. Depuis, le courage dont tu fais preuve m’a tellement inspiré que l’idée m’est venue de t’écrire. Tu vas bientôt comprendre pourquoi.

Je pense que ce qui m’a le plus ému, c’est quand tu as dit à ton beau-père, après l’agression : «Je me souviens que je pleurais en le suppliant de me changer en hétéro.» Tu le sais déjà, j’en suis certain, mais tu faisais erreur, j’imagine éprouvé par la douleur. Parce que ce n’est pas à toi de changer. Ça ne sera jamais à toi. C’est lui, ton agresseur, de même que tous les imbéciles que tu déranges en étant simplement toi-même, qui doivent changer.

Moi, je te demande de ne jamais changer. Parce que ce n’est pas toi qui as le problème, mais tous ceux qui sont «agressés» par ton homosexualité et ne savent qu’agresser en retour. C’est à eux de devenir «normaux», c’est-à-dire plus humains. Ce chemin sera long, mais nous allons les aider.

Tu sais, il ne faut pas se fier aux apparences : l’agression est un signe de faiblesse, non de force. On agresse quand on perd le contrôle. En réalité, il a perdu, cet imbécile qui t’a frappé. Si les coups lancés à ton visage ont laissé des traces, ce qu’on doit y lire, c’est la défaite de l’agresseur et non la tienne. Même s’il s’en est tiré sans une égratignure.

Certes, tu as failli perdre connaissance, mais au moins, peut-être que cela aura permis à des gens de prendre mieux conscience de l’absurdité de toute cette violence. C’est cher payé, je suis d’accord, mais essayons au moins de travailler ensemble à ce que ça ne soit pas inutile.

Ce n’est pas le bon moment pour te le rappeler, mais nous avons fait du chemin depuis quelques décennies dans la lutte contre l’homophobie. Parce que d’autres se sont tenus debout, comme toi. Et que d’autres le feront à l’avenir.

En partie grâce à toi et à tous ces gens, qui ont eu le courage de dénoncer les agresseurs, cette haine aberrante recule peu à peu, les perceptions évoluent – quoique lentement – et les comportements s’améliorent. Mais comme tu l’as dit, il reste encore beaucoup de travail à accomplir.

Quant à moi, parce que j’ai ressenti dans mes tripes les raisons de ta colère, la justesse de ton combat et la force de ta détermination, je garde ma confiance dans le genre humain, comme chaque fois que quelqu’un se lève pour défendre la dignité.

Que tu n’aies pas eu peur de parler, que tu aies gardé la tête haute, puis dénoncé l’agression, que tu aies enfin continué d’avancer, ce sont des signes de la grande humanité qui t’anime. Nous sommes donc et serons à tes côtés, parce que tu as réussi à nous transmettre ce courage qui parfois manque pour changer les choses.

Il faut aussi que tu saches que j’ai un fils. Il a vingt-deux ans, comme toi, et te ressemble beaucoup. En lisant ton histoire, j’ai aussitôt pensé à lui. Je vais t’en dire deux mots.

Il y a plusieurs années, mon fils nous avait écrit une longue lettre. Nous avions, moi et ma compagne, craint qu’il ne soit suicidaire. En fait, il vivait une certaine détresse. Mais il avait surtout décidé, ce jour-là, de franchir une étape, celle de la vérité, envers nous comme avec lui-même. Dans cette lettre, il nous annonçait simplement qu’il était gai. Mais il craignait notre réaction – surtout la mienne, en fait, n’ayant aucun doute sur celle de sa mère.

Je te l’avoue, Mathieu, j’ai alors été un peu sonné. Durant une heure ou deux, je ne comprenais rien et j’avais vraiment le motton. J’étais sans doute aussi inquiet pour lui, voyant tout ce que cela pouvait ajouter de difficultés à sa vie. Et ce fut tout.

J’ai ensuite peu à peu retrouvé mon sourire, parce que j’admirais son courage, sa transparence et son honnêteté. Il démontrait ainsi beaucoup de détermination, comme tu le fais ces jours-ci.

J’ai donc trouvé que tout cela était bien correct et il n’y a jamais eu de problème entre nous à ce sujet ni d’ailleurs avec toute autre personne de la famille ou de l’entourage. Il était comme il était, voilà tout.

Après avoir lu ton histoire dans les journaux, je lui ai envoyé une version de ce texte que je voulais t’écrire, lui demandant s’il accepterait de le voir publier ici. Il me semblait que cela pourrait en aider d’autres, par exemple ces pères parfois désemparés devant de telles annonces. Je ne voudrais surtout pas lui nuire ou que d’autres imbéciles le ciblent, lui aussi. Imaginer une telle situation me fait vraiment frémir de rage.

Mais il m’a répondu que ça lui ferait au contraire plaisir et m’a encouragé, moi qui hésitait, à publier. Il m’a aussi assuré qu’il n’aurait pas de problème et qu’il n’y avait pas d’homophobie autour de lui. Il a parlé de sa fierté d’être gai et qu’il assumait très bien sa «situation».

Mathieu, je dois te dire que j’étais alors et je suis encore fier de lui, comme aujourd’hui de toi. En te tenant debout comme tu le fais – comme mon fils –, tu contribues à ta façon à rendre le monde meilleur. Et c’est important, parce que le monde en a bien besoin, ces temps-ci.

Alors, ne lâche surtout pas. Et ne change jamais. Parce qu’il reste encore beaucoup de travail devant nous et que nous avons besoin de personnes comme toi pour y arriver.

Voilà, c’est à peu près tout ce que j’avais à te dire. Mais si tu étais mon fils, je pense bien que je te serrerais maintenant dans mes bras.

Le Dr Alain Vadeboncoeur l’encourage à se tenir debout afin de combattre la violence vécue par les gay et contrer l’homophobie.

lactualite.com

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DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS À ARRAS ? RASSEMBLEMENT ET BISOUS SAMEDI PLACE DU THÉÂTRE

Publié le par justin

DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS À ARRAS ? RASSEMBLEMENT ET BISOUS SAMEDI PLACE DU THÉÂTRE
L’ASSOCIATION ARTOGALION, QUI MILITE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET DÉFEND LES DROITS DES GAYS, LESBIENNES BISEXUELS ET TRANS, ORGANISE UN RASSEMBLEMENT SAMEDI À 15 H, PLACE DU THÉÂTRE. LES MANIFESTANTS DEVRAIENT S’EMBRASSER POUR DÉNONCER DEUX AGRESSIONS HOMOPHOBES QUI AURAIENT EU LIEU CES DERNIERS JOURS À ARRAS.

Y a-t-il eu deux agressions à caractère homophobe à Arras ces dernières semaines ? Les militants de la cause LGBT (lesbiennes gay bis et trans) en sont convaincus. C’est la raison pour laquelle l’association Artogalion organise un rassemblement ce samedi à 15 heures place du Théâtre, lors duquel devrait avoir lieu un « kiss-in » (les gens s’embrassent).

« C’est à la demande des victimes, et non de notre propre initiative, que nous organisons ce rassemblement. Elles voulaient que ça se sache pour prévenir d’autres agressions » indique Romain Hequet, président de l’association Artogalion.

Que s’est-il exactement passé ? L’association assure que deux agressions ont eu lieu récemment dans les rues d’Arras. La première se serait produite dans la nuit du 10 au 11 septembre, vers 3 heures, dans le quartier Méaulens. Alors qu’il se promenait avec un ami, Maxime, 29 ans, aurait été interpellé par trois individus et aurait ensuite essuyé des coups de poing, notamment au visage. Il présenterait des hématomes et une foulure du poignet. Résidant en région parisienne, il aurait été molesté après que les agresseurs présumés auraient dit « vous êtes pédés, c’est ça ? » Le commissariat d’Arras confirme qu’une plainte a été déposée et qu’une enquête est ouverte à la brigade de sûreté urbaine.

Pas de plainte

La seconde agression se serait déroulée dans la nuit du 19 au 20 septembre. Vers 4 heures, alors qu’il regagnait son véhicule du côté de la place d’Ipswich, Théo, 23 ans, seul à ce moment-là, aurait été insulté par trois individus après des propos dans la même veine que ceux prononcés précédemment. Selon Romain Hequet, qui a rencontré Théo, on lui aurait dit « Nous les pédés, on les casse, on n’en veut pas chez nous » après une série de coups de pieds dans le ventre. En revanche, concernant cette suspicion d’agression, aucune plainte n’a été déposée pour l’heure. La famille de la victime ne serait en effet pas au courant de son orientation sexuelle.

« Cela m’interpelle, analyse le président d’Artogalion. Est-ce qu’il n’y aura pas d’autres victimes ? N’y en a-t-il pas eu d’autres ? »

Pas de recrudescence selon la police

Les agressions à caractère homophobe sont-elles plus nombreuses qu’avant à Arras ? «Franchement, non », assure le commandant Gugelot, du commissariat d’Arras, qui indique toutefois qu’une autre enquête est en cours suite à une plainte d’il y a plusieurs mois.

Pour autant, tout le monde dépose-t-il plainte ? Pas certain.

Les forces de l’ordre précisent cependant que la place d’Ipswich va faire l’objet d’une surveillance accrue. Un groupe d’individus y sévirait ces dernières semaines.

lavoixdunord.fr

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MAROC : NOUVEAU LYNCHAGE D’UN JEUNE PRÉSUMÉ HOMOSEXUEL

Publié le par justin

MAROC : NOUVEAU LYNCHAGE D’UN JEUNE PRÉSUMÉ HOMOSEXUEL
APRÈS LE LYNCHAGE PUBLIC QU’AVAIT SUBI UN JEUNE HOMOSEXUEL MAROCAIN DANS LA VILLE DE FÈS AU MOIS DE JUIN. UNE NOUVELLE VIDÉO VIENT DE REFAIRE SURFACE DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX ET DANS LAQUELLE ON VOIT UN JEUNE GARÇON EN TRAIN DE SE FAIRE BATTRE PAR AU MOINS TROIS PERSONNES, PARCE QU’IL PORTAIT DE LA LINGERIE FÉMININE.

La vidéo dure une cinquantaine de secondes mais ne manque pas de violence. Le jeune homme avait d’abord été forcé à se dénuder sous les menaces de ses agresseurs. L’auteur de la vidéo avançait :

« Ne relâchez pas ce fils de pute … Tu te fais enculer fils de pute. Enlevez lui les soutiens-gorges … Enlève tout. Tu rentreras tout nu chez toi. Sinon je te promet que je vais te tuer. »

C’est au moment où le jeune homme commençait à se déshabiller qu’un de ses agresseurs ne lui redemande de remettre ses habits.

Pour l’instant, aucune information sur l’origine de la vidéo, la date ou le lieu de l’agression.

L’Etat avait pourtant interdit ce genre de violence à l’encontre de tout individus et avait plaidé dans un communiqué la fermeté contre ceux qui essayaient de substituer à la loi.

L’homosexualité étant toujours punie au Maroc, l’article 489 du code pénal criminalise « les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe », d’une amende jusqu’à 120€ et d’une peine allant jusqu’a 3 ans de prison ferme.

tetu.com

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MARIAGE GAY : LE PAPE DÉNONCE L’IMPOSITION DE “MODÈLES DE VIE ANORMAUX”

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MARIAGE GAY : LE PAPE DÉNONCE L’IMPOSITION DE “MODÈLES DE VIE ANORMAUX”

Le pape était vendredi 25 septembre aux Nations unies, à New York,pour exiger la lutte contre la pauvreté et le changement climatique mais aussi la résolution des conflits qui forcent des milliers de réfugiés à fuir.

Un appel à l'aide et à la tolérance, qui a pris un tournant pour le moins sévère quand François a dénoncé à la tribune "la colonisation idéologique" qui impose aux "peuples" des "modèles de vie anormaux et irresponsables", dans une allusion au mariage gay.

Il a ensuite demandé à l'ONU de reconnaître "une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même, qui comprend la distinction naturelle entre homme et femme" faisant ensuite une référence implicite à la théorie du genre.

Si l'Église catholique semble par moment faire un pas en direction des croyants homosexuels, comme en octobre 2014 quand un groupe de travail sur la famille estimait que "sans nier les problématiques morales liées aux unions homosexuelles, on prend acte qu'il existe des cas où le soutien réciproque jusqu'au sacrifice constitue une aide précieuse pour la vie des partenaires", le pape continue de condamner les initiatives pour légaliser le mariage pour tous.

Jeudi 10 septembre, le pape François dénonçait déjà les "puissants projets contraires" portés par des "colonisations idéologiques", dans une allusion au mariage homosexuel et à la "théorie du genre".

huffingtonpost.fr

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CÔTE D’IVOIRE- UN IMAM APPELLE À COMBATTRE L’HOMOSEXUALITÉ.

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CÔTE D’IVOIRE- UN IMAM APPELLE À COMBATTRE L’HOMOSEXUALITÉ.

L’imam de la grande mosquée d’Agboville, Ibrahim Diarra, a appelé la communauté musulmane à combattre, sans retenue, l’homosexualité.

C’était lors de son sermon d’aujourd’hui à l’occasion de la prière de l’Aid El Adha ou fête de la Tabaski.

« À ce sujet, je voudrais interpeller et inviter tous les vrais musulmans, hommes et femmes, à combattre ce fléau qui menace la sensibilité des jeunes » a lancé l’imam de la grande mosquée.

Selon ses dires, il souhaite attirer l’attention de tous sur un mal qui mine la société et qui est en vogue aujourd’hui dans le monde entier.

Le guide religieux a indiqué que les Saintes Écritures, la Bible, la Tora et le Coran, enseignent que, dès le début de l’histoire de l’humanité, Dieu a initié et institué le mariage afin d’assurer l’épanouissement complet de l’être humain dans le domaine spirituel, émotionnel et physique.

« Et parmi ces signes, il a créé de vous et pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité et a pris soin de mettre entre vous de l’affection et de la bonté ».

L’imam a insisté sur l’impérieuse nécessité de retourner à l’authenticité du mariage afin de lui redonner son caractère sacré.

« Le but de Dieu, en instituant le mariage, est de répondre à la solitude humaine, aux besoins de la procréation, au désir physiologique, à l’harmonie et à l’équilibre, non seulement moral, mais aussi spirituel des partenaires. Il y a en cela des signes pour ceux qui réfléchissent » a proclamé Ibrahim Diarra.

Il a ensuite mis l’accent sur le devoir, pour le croyant, de se laisser interpellé pour ne pas abandonner la position religieuse sur la question du mariage.

« Merci pour ce merveilleux message et que Dieu te bénisse ! » a lâché Monseigneur Alexis Youlo Touably, évêque du diocèse d’Agboville et président des évêques catholiques de Côte d’Ivoire.

http://i-man.fr/homophobie/cote-divoire-un-imam-appelle-a-combattre-lhomosexualite/

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ALI MOHAMMED AL-NIMR, 21 ANS : CONDAMNÉ À LA DÉCAPITATION ET À LA CRUCIFIXION EN ARABIE SAOUDITE

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ALI MOHAMMED AL-NIMR, 21 ANS : CONDAMNÉ À LA DÉCAPITATION ET À LA CRUCIFIXION EN ARABIE SAOUDITE
ALORS QUE L'ARABIE SAOUDITE A PRIS LA TÊTE D'UNE INSTANCE STRATÉGIQUE DU CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME (CE N'EST PAS UNE BLAGUE), UN SAOUDIEN DE 21 ANS DOIT ÊTRE DÉCAPITÉ PUIS CRUCIFIÉ.

Ali Mohammed Al-Nimr va être « décapité puis son corps attaché à une croix et laissé [jusqu'à] pourrissement", relate L'International Business Times (en anglais).

Ce jeune homme a été mis en prison alors qu'il n'avait que 17 ans. Il est principalement accusé d'avoir participé en 2012 à une manifestation contre le régime.
Ali Mohammed Al-Nimr paye en vérité le fait d'être le neveu d'un haut dignitaire chiite, Sheikh Nimr Baqir al Nimr, « l'un des plus fervents opposants au régime ».
Condamné à mort le 27 mai 2014 par le Tribunal pénal spécial de Djedda, le jeune homme a épuisé ses voies de recours.

Le quotidien libanais Al-Akhbar (en arabe), opposé au régime saoudien, évoque « une procédure secrète qui a empêché l'aide d'un avocat pour le défendre ». Le jeune homme n'a en effet pas été autorisé à consulter son avocat.

« La cour semble avoir fondé sa décision sur des "aveux", qui lui ont été extorqués sous la torture et au moyen d'autres formes de mauvais traitements, et a refusé d'examiner ses allégations », écrit Amnesty International.

Reste que son exécution publique doit avoir lieu ce jeudi 24 septembre. Une page de soutien a été ouverte sur Facebook par l'oncle du condamné.

CE N'EST PAS DE L'HOMOPHOBIE MAIS NOUS POUVONS INTERVENIR !

Pour signer la pétition (c'est en anglais mais anonyme)

Partager le hashtag #FreeNimr pour protester ou même adresser un message directement au roi @KingSalman

Pour les plus persévérants et courageux, nous pouvons adresser un message en français, en anglais, en arabe... pour exhorter les autorités à annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort.

Veillons à ce qu'il bénéficie d'un procès équitable, conforme au droit international et aux normes internationales, sans encourir la peine de mort.
Nous pouvons réclamer l'ouverture d'une enquête indépendante sur les allégations de torture et d'autres mauvais traitements.

Rappelons à l'Arabie saoudite que la Convention relative aux droits de l'enfant, interdit formellement l'exécution de personnes pour des infractions commises alors qu'elles étaient mineures.

Et nous pouvons, par la même occasion, les exhortez à instaurer immédiatement un moratoire officielsur toutes les exécutions, en vue de l’abolition de la peine capitale en Arabie saoudite.

ENVOYEZ VOS MESSAGES AVANT LE 28 OCTOBRE 2015 À :

>> Roi d’Arabie saoudite et Premier ministre Salman bin Abdul Aziz Al Saud
The Custodian of the two Holy Mosques Office of His Majesty the King
Royal Court, Riyadh
Arabie saoudite

>> Ministre de l'Intérieur
His Royal Highness Prince Mohammed bin Naif bin Abdul Aziz Al Saud
Ministry of the Interior, P.O. Box 2933, Airport Road, Riyadh 11134
Arabie saoudite

Fax : +966 11 403 3125 (merci de vous montrer persévérant-e)
Formule d’appel : Your Excellency, / Monsieur le Ministre,

>> Copies à :
Président de la Commission des droits humains
Bandar Mohammed Abdullah Al Aiban Human Rights Commission
PO Box 58889, Riyadh 11515 King Fahad Road
Building No.3, Riyadh
Arabie saoudite

Fax : +966 11 418 5101 Courriel : info@hrc.gov.sa

Merci !

Avec stophomophobie.com

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TUNISIE : UN ÉTUDIANT CONDAMNÉ À UN AN DE PRISON POUR HOMOSEXUALITÉ

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TUNISIE : UN ÉTUDIANT CONDAMNÉ À UN AN DE PRISON POUR HOMOSEXUALITÉ

Inculpé pour sodomie, un étudiant de 22 ans a écopé mardi à Tunis d’un an de prison ferme, test anal à l'appui. Les associations LGBT opposent à cette décision les articles 23 et 24 de la nouvelle Constitution.

Convoqué comme témoin d’un litige par un commissariat de Tunis, le jeune homme, un étudiant de 22 ans, a été arrêté après que la police a découvert, en fouillant dans son téléphone, des textos explicites quant à ses choix amoureux. Le procureur de la République saisi de l’affaire réclame alors un examen anal effectué par un médecin légiste, acte qui n’est ni autorisé, ni exigé par la loi, mais qui fera office de preuve – et permettra de se passer d’aveux – dans une inculpation pour sodomie.

Malmené par la police, humilié par les magistrats, l’étudiant reconnaît ses penchants ; déféré aussitôt devant un juge, il est condamné à un an de prison, mardi 22 septembre. « Il en risquait trois », assène un policier d’El Manar à Tunis, sous-entendant par là que le verdict en première instance a été clément.

Une menace constante pour les homosexuels

En Tunisie, on badine de moins en moins avec les mœurs si bien que ce type d’affaire n’est pas exceptionnel. L’article 230 du Code pénal – qui pénalise la sodomie – est devenu une menace constante pour les homosexuels. Pourtant, l’article 23 de la Constitution adoptée en février 2014 protège l’intégrité physique et la dignité humaine tandis que l’article 24 stipule clairement que l’État est garant du respect de la vie privée.

Mais dans un contexte politique instable et avec l’affirmation d’un conservatisme social certain, la société civile préfère éviter ce sujet épineux et ne s’exprime que très peu.

Une pratique de torture selon l’ONU

Il n’empêche que les associations LGBT s’organisent. C’est le cas de Shams qui a lancé une campagne sur les réseaux sociaux, « Test de la honte, jusqu’à quand ? » et qui appelle à une mobilisation sur ce dossier devenu emblématique. « Nous voulons alerter l’opinion publique sur cette pratique barbare, moyenâgeuse », précise Bayram, membre du bureau exécutif de l’association Shams qui espère obtenir grâce à cette action une libération en appel du condamné.

« Cette campagne a aussi alerté ceux qui ne savaient pas que la pratique de ce test existe », explique Ali, président de l’association Mawjoudin. Badr Baabou, président de Damj pour la défense des minorités sexuelles en Tunisie, s’insurge contre cette ignorance et le non respect de l’application de la loi fondamentale, voyant dans la sensibilisation des médecins une solution intermédiaire. L’objectif étant, bien sûr, de les dissuader de pratiquer ce test, considéré par les Nations unies comme une pratique de torture.

.jeuneafrique.com

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GRÈCE : UN MINISTRE CONNU POUR SES PROPOS DOUTEUX DANS LE GOUVERNEMENT TSIPRAS

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GRÈCE : UN MINISTRE CONNU POUR SES PROPOS DOUTEUX DANS LE GOUVERNEMENT TSIPRAS
DIMITRIS KAMMENOS, QUI A NOTAMMENT COMPARÉ LE PLAN D'AIDE À LA GRÈCE AU CAMP DE CONCENTRATION D'AUSCHWITZ, A ÉTÉ NOMMÉ SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUX INFRASTRUCTURES.

À peine son deuxième gouvernement formé, le Premier ministre grec Alexis Tsipras était critiqué mercredi pour avoir donné un portefeuille à un souverainiste de droite connu pour des propos plus que douteux, visant les juifs ou les homosexuels. Dimitris Kammenos, homonyme de Panos Kammenos, le dirigeant des Grecs indépendants (Anel) avec lequel Alexis Tsipras a marié Syriza (gauche radicale), et membre d'Anel lui-même, a été nommé secrétaire d'État aux Infrastructures. Or, il s'est illustré en juin, moment de grande tension entre Athènes et Bruxelles, en comparant le plan d'aide à la Grèce, alors suggéré par les créanciers européens, au camp de concentration d'Auschwitz.

Dimitris Kammenos, 49 ans, ex-lobbyiste et capitaine de réserve des forces spéciales grecques, avait mis sur son site Facebook un montage d'une photo montrant l'entrée du camp de concentration, surmontée de la lugubrement célèbre mention "Arbeit macht Frei", "le travail, c'est la liberté", en remplaçant celle-ci par "nous restons en Europe", le slogan favori des pro-Européens en Grèce. Un montage qui avait amené le Conseil israélite de Grèce à protester, et M. Kammenos à s'excuser, tout en en rajoutant : "La comparaison n'était peut-être pas très heureuse, mais il y a un véritable holocauste économique dans mon pays en ce moment."

THÈSES COMPLOTISTES

L'écrivain et ancien député de gauche Petros Tatsopoulos a indiqué mercredi qu'il "avait honte" de la nomination de M. Kammenos dans le gouvernement Tsipras. Il a aussi retweeté un message de M. Kammenos de 2013, dans lequel celui-ci assurait que 2 500 juifs employés au World Trade Center à New York étaient absents du travail le 11 septembre 2001, soutenant ainsi la thèse d'un complot sioniste derrière ce gigantesque attentat. Dans un autre registre, l'hebdomadaire To Vima avait souligné en juin que M. Kammenos avait décrit la Gay Pride grecque comme "pathétique".

Sur son site personnel, M. Kammenos apparaît sur la place du Parlement, solennel près de la tombe du Soldat inconnu. Les préjugés antisémites et homophobes ainsi que les thèses complotistes sont très répandus en Grèce, y compris sur les médias, et souvent relayés par des dignitaires de l'Église orthodoxe nationale.

lepoint.fr

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ROYAUME-UNI LE PRINCE WILLIAM CONDAMNE EXPRESSÉMENT L’HOMOPHOBIE LORS D’UNE VISITE SCOLAIRE

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ROYAUME-UNI LE PRINCE WILLIAM CONDAMNE EXPRESSÉMENT L’HOMOPHOBIE LORS D’UNE VISITE SCOLAIRE

Le prince William a condamné l'homophobie lors d'une visite dans une école où se déroulait une réunion contre le harcèlement et l'homophobie.

Le futur roi s'est expressément exprimé contre l'homophobie pour la première fois le 21 septembre.

Cette intervention a eu lieu lors d'une visite scolaire à l'occasion d'une séance de sensibilisation d'élèves au harcèlement et à l'homophobie au cours de laquelle leur ont été prodigués des conseils pratiques.

Le prince a assisté à cette opération aux côtés du personnel de Diana Award - le Prix Dina du nom de la défunte mère du Prince.

Bien que la famille royale soit impliquée dans des centaines d'organismes de bienfaisance, elle n'a presque jamais soutenu ouvertement la cause des droits des LGBT.

Étant donné le rôle du monarque comme chef du Commonwealth, dont 90% des citoyens vivent encore sous des régimes qui ont en vigueur des lois anti-homosexuels, les personnes de la famille royale évitent généralement de toute référence à l'égalité pour les gays. Aucun d'eux n'a jamais parlé en faveur du mariage de même sexe.

La prise de position du prince William contre l'homophobie constitue donc une première.

Ert ce d'autant plmus qu'il s'exprimait aux côtés de la Secrétaire d'État à l'Éducation et ministre des Femmes et des Égalités Nicky Morgan.

Interrogé sur sa réaction face à des comportements homophobes, le duc de Cambridge a indiqué qu'il se confronterait à ceux qui expriment des propos et réconforterait les victimes.

Le prince est également apparu devant un panneau sur lequel on pouvait lire"LGBT" en lettres arc-en-ciel.

Un porte-parole du palais de Kensington a commenté la visite du prince en disant: "Il espère que cela aidera à déstigmatiser les problèmes de harcèlement dans les écoles pour éviter à tout enfant ou jeune de souffrir en silence."

e-llico.com

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ITALIE- CINQ JEUNES AGRESSENT UN HOMOSEXUEL QUI EST… HÉTÉROSEXUEL.

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ITALIE- CINQ JEUNES AGRESSENT UN HOMOSEXUEL QUI EST… HÉTÉROSEXUEL.

Il aura fallu presque deux mois aux carabiniers de Gênes, grâce à des caméras de vidéosurveillance et à l’analyse de téléphones portables, pour retrouver les auteurs d’une agression homophobe particulièrement brutale.

CINQ JEUNES ONT ÉTÉ ARRÊTÉS POUR AVOIR ATTAQUER UN HOMME DE 44 ANS, DANS LA NUIT DU 14 JUILLET, À BORD D’UN BUS DE LA VILLE.

Trois garçons âgés de 18 à 20 ans ont été inculpés de tentative d’homicide.

Deux filles qui les accompagnaient sont également mises en cause, tout comme le chauffeur du bus, qui n’avait pas alerté les secours.

Les cinq jeunes s’étaient acharnés à coups de pieds et de chaîne contre Luca, pris pour un homosexuel.

Un des assaillants a expliqué avoir été « frappé » par le maquillage que l’homme portait sur le visage.

Le quadragénaire « au look original » rentrait chez sa compagne après une fête.

Une semaine après l’agression, il est tombé dans le coma, victime d’une hémorragie cérébrale.

Une opération d’urgence lui a sauvé la vie, mais l’homme ne parle plus et mange difficilement.
Deux mois après les faits, les carabiniers de Gênes ont retrouvé les auteurs d’une violente agression homophobe survenue le 14 juillet dernier dans un autobus de la ville.

Cinq jeunes ont été arrêtés grâce à des caméras de vidéosurveillance et à l’analyse de téléphones portables.

Trois d’entre eux âgés de 18 à 20 ans ont été inculpés de tentative d’homicide. Deux filles sont également mises en cause ainsi que le chauffeur du bus dans lequel l’agression s’est produite.

IL A ÉTÉ OPÉRÉ ET SAUVÉ IN EXTREMIS.

http://i-man.fr/homophobie/italie-cinq-jeunes-agressent-un-homosexuel-qui-est-heterosexuel/

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L’ARABIE SAOUDITE PREND LA DIRECTION DU PANEL DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU ET VA DÉCAPITER ET CRUCIFIER UN CHIITE DE 21 ANS

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L’ARABIE SAOUDITE PREND LA DIRECTION DU PANEL DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU ET VA DÉCAPITER ET CRUCIFIER UN CHIITE DE 21 ANS
L’AMBASSADEUR DU PAYS LE PLUS CRITIQUÉ POUR LE STATUT QU’IL RECONNAÎT AUX FEMMES, AUX MINORITÉS ET AUX DISSIDENTS A PRIS LA TÊTE DE LA PLUS IMPORTANTE ORGANISATION DE DÉFENSE DES DROITS DE L’HOMME DANS LE MONDE.

Selon les informations officielles de l’ONU, l’ambassadeur de l’Arabie saoudite à Genève Faisal Trad a été choisi pour présider le panel du Conseil des droits de l’Homme à partir de sa 30ème session qui ouvrira lundi 21 septembre. Selon les rumeurs, le choix avait déjà été décidé en juin dernier mais avait été tenu secret jusqu’au présent pour des raisons inconnues.

Le but principal du panel du Conseil des droits de l’Homme est de nommer les cinq hauts fonctionnaires qui édictent les standards internationaux, de choisir les personnes qui vont occuper plus de 77 postes relatifs à la défense des droits de l’homme dans différentes régions du monde et d’informer sur les violations perpétrées en matière de droits de l’Homme.

Mais ce choix a été vivement critiqué par la communauté internationale qui s’oppose toujours à ce que des pays qui ne sont pas réputés pour le respect scrupuleux qu’ils attachent aux droits de l’homme accèdent à une position si importante.

«Il est scandaleux que l’ONU ait choisi un pays qui a exécuté plus de gens que Daesh cette année pour présider le panel du Conseil des droits de l’Homme», a déclaré le directeur exécutif de UN Watch Hillel Neuer. Il a aussi précisé que «le pétrole, les dollars et la politique» qui nuisent aux droits de l’homme».

Parmi les violations des droits de l’homme les plus flagrantes commises par l’Arabie saoudite, on note l’arrestation de l’écrivain et bloggeur Raif Badawi. En 2012, ses déclaration libérales sur son site Free Saudi Liberals (Libéraux saoudiens libres) ont provoqué son arrestation et sa condamnation à recevoir 1 000 coups de fouet pour avoir «insulté l’islam». Sa femme Ensaf Haidar tente toujours d’obtenir sa libération mais en vain. Elle a même précisé sur sa page Facebook que la nomination de Faisal Trad était un «feu vert à la continuation de la flagellation» de son mari.

http://francais.rt.com/

Et en ce moment:

Ali Mohammed al-Nimr, neveu de l'un des plus fervents opposants au régime, était encore mineur au moment de son arrestation en 2012. Il aurait participé à une manifestation dans la région majoritairement chiite de Qatif.

La sentence a été prononcée l'année dernière. Et Ali Mohammed al-Nimr, 21 ans, vient de perdre son dernier appel rejeté. L'exécution publique du jeune chiite devrait intervenir jeudi. Le condamné sera décapité. Son corps sera ensuite monté sur une croix et exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs.

Son principal tort: avoir participé en 2012 à une manifestation contre le régime dans la région majoritairement chiite de Qatif. Il était alors seulement âgé de 17 ans. Le jeune homme est également accusé de faire partie d'une organisation terroriste. Armé, il aurait jeté des cocktails Molotov contre les forces de l'ordre. Selon l'ONG Reprieve, qui assure sa défense, les aveux signés par l'accusé ont été obtenus sous la torture. Les conditions dans lesquelles s'est déroulé son procès sont sujettes à caution. «Le tribunal l'a déclaré coupable sans ordonner aucune enquête sur ses allégations de torture»,critiquait l'an passé Amnesty International. «Pire encore, Ali était un enfant vulnérable quand il a été arrêté», s'insurge Maya Foa, l'une des responsables de Reprieve.

À en croire ses défenseurs, Ali Mohammed al-Nimr paie surtout pour son oncle, le cheikh al-Nimr. Le haut dignitaire chiite est l'un des plus virulents opposants de la monarchie. Au terme de huit mois de procès, il a lui-même été condamné à mort le 15 octobre 2014 pour «sédition», «désobéissance au souverain» et «port d'armes». Peu avant son arrestation, le cheikh al-Nimr s'était réjoui de la disparition du prince héritier Nayef Ben Abdel Aziz, le tenant pour responsable de la répression contre les chiites. Un an plus tôt, il s'était également prononcé en faveur d'une sécession des régions de Qatif et d'Al-Hassa et de leur rattachement au royaume chiite de Bahreïn.

UNE NOMINATION POLÉMIQUE

L'exécution d'Ali Mohammed al-Nimr intervient au plus mauvais moment pour Riyad. Car l'ambassadeur saoudien auprès des Nations Unies à Genève, Faisal bin Hassan Trad, occupe actuellement un poste important au sein de Conseil de Droits de l'homme. Longtemps passée inaperçue, sa nomination en juin à la tête du Groupe consultatif de l'institution a été dénoncée la semaine dernière par l'ONG, UN Watch. Ce poste aurait servi de lot de consolation aux Saoudiens qui ambitionnaient de prendre en 2016 la présidence du Conseil des droits de l'homme. À la tête du Groupe consultatif, Faisal bin Hassan Trad est chargé de sélectionner les experts indépendants envoyés sur le terrain. Toutefois, rassure le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU, la décision revient en dernier recours au président de l'organisation, l'Allemand Joachim Rücker.

Selon un décompte effectué par Human Rights Watch, plus de 80 personnes ont déjà été exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l'année.

lefigaro.fr

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BRÉSIL : HOMOSEXUALITÉ, CROYANCES ET INTOLÉRANCE

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BRÉSIL : HOMOSEXUALITÉ, CROYANCES ET INTOLÉRANCE
LE BRÉSIL EST LE PAYS QUI COMPTE LA PLUS GRANDE COMMUNAUTÉ CATHOLIQUE AU MONDE AVEC 123 MILLIONS DE FIDÈLES POUR 200 MILLIONS D’HABITANTS. APRÈS LES JMJ DE RIO EN 2014, LE PAPE FRANÇOIS CONFIAIT AUX JOURNALISTES : « SI UNE PERSONNE EST GAY ET CHERCHE LE SEIGNEUR AVEC BONNE VOLONTÉ, QUI SUIS-JE POUR LA JUGER ? ». UN AN PLUS TÔT, LA LOI INSTAURANT LE MARIAGE ENTRE PERSONNES DU MÊME SEXE ÉTAIT ADOPTÉE ET ABSTRAITEMENT SOUTENUE PAR L’ÉGLISE CATHOLIQUE. PARADIS DE LA TOLÉRANCE MAIS AUSSI DE L’HOMOPHOBIE, AU BRÉSIL, L’INFLUENCE DE LA RELIGION N’EST PAS À NÉGLIGER.

Le plus grand pays d’Amérique du sud et troisième à autoriser le mariage gay enregistre une forte hausse des crimes homophobes. L’ONG Groupe Gay de Bahia signale que la moitié des meurtres homophobes dans le monde sont commis au Brésil. Le 16 juillet, un pas a été franchi avec l’adoption d’une loi anti-discrimination par le Parlement de la ville de Rio de Janeiro. L’influence de l’Église s’apprécie particulièrement lors de ces décisions politiques. Au Brésil, les églises évangéliques et surtout pentecôtistes connaissent une croissance spectaculaire et ce, également au sein du Parlement.

L’ÉGLISE, UN ACTEUR FACTICE DE LA CAUSE HOMOSEXUELLE ?

Le pape François a ouvert la voie pour que d’autres représentants de l’Église puissent prendre position plus librement. En 2014, Fábio de Melo, le prêtre star des réseaux sociaux publiait sur Twitter : « l’union civile entre personnes du même sexe n’est pas une question religieuse, c’est à l’État de décider. »

Dom Antonio Dias Duarte, évêque auxiliaire à Rio, rappelait que « l’Église brésilienne, comme l’Église du monde entier, y est opposée ». Pour lui, « les personnes de même sexe qui décident de vivre ensemble doivent être protégées par l’État, comme n’importe quels autres citoyens; mais cette union ne doit pas être assimilée à un mariage » rapportait le journal La Croix.

Une autre décision rendue peu après les propos de Dom Antonio Dias Duarte montrait les limites des représentants catholiques. L’Église confirmait l’excommunication d’un prêtre accusé d’hérésie après la publication d’une vidéo dans laquelle il admet que l’amour peut exister entre personnes du même sexe, preuve que l’homosexualité reste tout de même un sujet tabou pour l’Église catholique brésilienne. Celle-ci s’est d’ailleurs fortement opposée à la loi autorisant l’adoption aux couples homosexuels.

Fernando, interrogé par Le Journal International, estime en tant qu’homosexuel que « du fait de l’influence de la religion dans notre société, nombre de personnes sont effrayées à l’idée d’aller en enfer et d’assumer leur homosexualité. L’Église brésilienne peut réellement perturber le processus de coming out. » Malgré quelques représentants religieux favorables à la cause homosexuelle, une partie de la société brésilienne reste ancrée dans ses convictions religieuses. D’après Fernando, « l’un des changements majeurs a été la force des télé-crochets, où l’on a vu en 2013 le premier baiser entre personnes du même sexe. Après la diffusion de l’épisode, les gens se sont alors plus ouverts. »

DES AVANCÉES CULTURELLES

Une campagne publicitaire montrant des couples homosexuels a déclenché une guerre entre les ultraconservateurs et les fans de la publicité. Pour la Saint-Valentin, célébrée le 12 juin au Brésil, l’entreprise de beauté O Boticário a dévoilé une annonce publicitaire dans laquelle plusieurs couples hétérosexuels et homosexuels s’embrassaient et s’offraient des cadeaux. Pour certains, cette vidéo a été perçue comme une attaque aux valeurs traditionnelles tandis que d’autres se sont indignés de ces critiques contre la publicité. Ainsi s'est déclenchée une guerre entre les j’aime et je n’aime pas sur la vidéo disponible sur Youtube.

https://www.youtube.com/watch?v=p4b8BMnolDI

La diffusion de cette vidéo prouve qu’au-delà des croyances, l’acceptation de l’homosexualité passe par d’autres moyens présents dans la vie publique. Malgré la forte influence de l’Église catholique dans le pays, le Brésil est un pays laïc. Le principe de laïcité, à savoir la séparation de l'État et de la religion, reste ambiguë. La Constitution, dans son préambule, fait explicitement allusion à Dieu. Elle est adoptée « sous la protection de Dieu» , alors que ce même texte interdit aux États, au District fédéral et aux municipalités « d'établir des cultes religieux ou des églises, de les subventionner, d’entraver leur fonctionnement ou d’entretenir avec eux ou leurs représentants des relations de dépendance ou d'alliance» selon l’article I-19 de la Constitution.

L’Église catholique, mais aussi progressivement le protestantisme à l'heure actuelle, prouvent que le pays n’est pas laïc puisque de nombreux membres du Congrès sont des religieux fondamentalistes : c’est pourquoi personne ne représente la communauté homosexuelle.

LA PROGRESSION DE L’ÉVANGÉLISME

Le catholicisme demeure la religion dominante au Brésil bien que depuis deux décennies, elle perd du terrain face au protestantisme évangélique. Selon les chiffres de 2010, le nombre de Brésiliens se déclarant pentecôtistes a progressé de 41 % par rapport à l’an 2000, alors que le nombre de catholiques a baissé d’1 %. L’Église universelle du Royaume de Dieu revendique aujourd’hui 13 millions de fidèles dans le monde, dont 1,8 rien qu'au Brésil : un chiffre en constante hausse depuis plusieurs années. Créée il y a moins de quarante ans, l’Église néo-pentecôtiste la plus présente au Brésil a refusé toute interview au Journal international.

L’influence économique et politique des évangéliques néo-pentecôtistes s’est illustrée par la présence de la Présidente, Dilma Rousseff et du gouverneur de São Paulo, Geraldo Alckmin, lors de l’inauguration de la gigantesque réplique du Temple de Salomon de Jérusalem construite par l’EURD, qui devient la plus grande église du pays mais également la plus homophobe. À l’inverse, l’Église chrétienne contemporaine dont l’ampleur est bien moins impressionnante que l’EURD accepte aussi bien les personnes hétérosexuelles qu’homosexuelles. Une cathédrale gay a d’ailleurs vu le jour ce mois-ci.

Dans les deux assemblées fédérales, 73 élus sur 594 revendiquent l’appartenance à une Église néo-pentecôtiste. Les votes du groupe évangélique nécessaires à la Présidente ont freiné de nombreuses lois progressistes, comme par exemple la dépénalisation de l’avortement. Au Brésil, les évangéliques constituent effectivement une importante puissance politique.

L’ÉTAT DE RIO DE JANEIRO SE MOBILISE

Le nombre de meurtres et d’agressions sont en hausse de plus de 14 % depuis l'arrivée au pouvoir de la présidente Dilma Rousseff début 2011. 312 homosexuels, travestis et transsexuels ont été tués en 2013, soit un assassinat toutes les 28 heures. En réponse à ces chiffres alarmants, une loi a été adoptée par le gouvernement de Rio de Janeiro contre les discriminations homophobes condamnant les coupables à une amende s’élevant jusqu’à 60 000 dollars. Le texte interdit le traitement différencié envers les homosexuels et les lesbiennes, pour tout tarif extra à l’entrée des lieux publics et privés. Les attitudes et les actes d’incitation à la violence et à l’homophobie sont aussi prohibés. Cette décision intervient alors que le pays devient de moins en moins tolérant.

La loi progressiste supporte une exception : les institutions religieuses. Ces dernières ne seront pas soumises aux sanctions en cas de discrimination homophobe. Cette exception s’inscrit dans le projet de loi adopté en 2013, autorisant les églises à refuser des personnes homosexuelles souhaitant se marier ou baptiser leurs enfants au sein de leur institution. Croyances et politique ne font pas bon ménage au sein du Parlement, particulièrement dans un pays dit laïc. La parole catholique et de plus en plus évangélique est puissante et l’intolérance se propage sur le sol brésilien, dans l’attente d’une loi nationale contre les crimes homophobes.

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A L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE LMPT, ON COMPARE LES MILITANTS LGBT AUX DJIHADISTES DE L’EI

Publié le par justin

A L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE LMPT, ON COMPARE LES MILITANTS LGBT AUX DJIHADISTES DE L’EI

Après Vincennes en 2013 et Palavas-les-Flots l'an dernier, La Manif Pour Tous tenait ce week-end sa 3e université d'été sur la presqu’île de Quiberon. Quelque 250 participants, sous une grande tente érigée au milieu d’un camping, pour « donner à comprendre les mutations qui préoccupent le mouvement » : l’abrogation de la loi Taubira !

« NOUS VOULONS UN RETOUR AU MARIAGE HOMME-FEMME ET À LA FILIATION PÈRE-MÈRE-ENFANT », A LANCÉ DIMANCHE LUDOVINE DE LA ROCHÈRE, LA PRÉSIDENTE, SOUS LES HOURRAS DES MILITANTS, PRENANT UN PLAISIR VISIBLE À SCANDER LES SLOGANS DES MANIFESTATIONS DE 2013, « ON NE LÂCHE RIEN », « JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS... »

Et, parmi les intervenants, Jean-Pier Delaume-Myard, porte-parole de LMPT (auteur de "Homo contre le Mariage gay"), qui ce dimanche, a appelé à combattre « le Daech [Etat islamique] de la pensée unique » que représenterait selon lui le « lobby gay ». Le public a applaudi à tout rompre, rapporte une journaliste du quotidien Le Monde présente sur place. Ludovine de La Rochère a condamné plus tard la comparaison, mais l’intéressé ne s'est pas excusé !

CPMPFoxWsAAWMjv.jpg_largeContacté par Metronews, le porte-parole a tenté un rétropédalage : « C’était les Journées européennes du patrimoine et j’avais en tête la destruction de Palmyre d’où mon parallèle avec le lobby gay et la destruction de la famille ». Jean-Pier Delaume-Myard concédait alors des « propos maladroit » et un « dérapage malheureux ». La présidente de LMPT ne considère pas pour l'heure sanctionner son porte-parole dont elle dit "comprendre le raisonnement » mais condamner l'expression.

Nous pouvons donc désormais absolument le confirmer : ces gens sont dangereux ! Incroyable que les pouvoirs publics puissent encore autoriser ce genre de rassemblement sous couvert de la liberté d'expression. Ce n'est pas à nous, en tant qu'associations, d'engager à chaque fois des procédures.

Le collectif antifasciste « Breizh Antifa » n'a pas manqué de manifester son opinion : « La Bretagne n’est pas une résidence secondaire pour bourgeois homophobes. Cassez-vous ! »

« L’important, c’est d’être sur les caméras » !? Ça résume assez bien la véritable conviction des dirigeants du mouvement : le vedettariat !

Si la chef de file du mouvement assure être en mesure de convoquer de « fortes mobilisations », cela n’a pas été le cas depuis octobre 2014. En dehors des interventions en séance plénière, des ateliers thématiques ont d’ailleurs laissé transparaître la préoccupation d’un mouvement qui veut s’inscrire dans la durée. « Un des buts de l’université d’été, c’est de savoir comment on continue », confirme Laurence Hermann, 58 ans et présidente de la fédération du Morbihan des associations familiales catholiques.

Ainsi lors de l’atelier consacré aux réseaux sociaux, Eloi et Gonzague divulguaient des conseils pour gérer les comptes Twitter et Facebook et « faire le buzz ». A l’atelier « monter des événements », la discussion tournait autour de la façon de se mobiliser lors de visites ministérielles en région : « On est quinze mais l’important, c’est d’être sur les caméras pour que les gens voient qu’on est toujours là », partageait un militant.

Pour Ludovine de La Rochère, les échéances électorales à venir doivent être le nouvel horizon : « Nous sommes à vingt mois d’une alternance qui devra être l’occasion d’un renouvellement complet de la politique de la famille », a t-elle plaidé.

54% des Français seraient «opposés au mariage pour tous»

Ce jeudi, c'était Frigide Barjot, en manque de buzz qui revenait sur la scène avec un sondage, dit confidentiel, réalisé par l'Ifop et publié par Valeurs actuelles, dont ni la méthodologie ni l'échantillon n'ont été précisés, note Francetv info.
La question posée aux sondés : savoir s'ils souhaitaient « conserver la loi Taubira sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels avec reconnaissance à l'état civil des enfants conçus à l'étranger d'une mère porteuse (GPA) ou par insémination artificielle (PMA avec donneur anonyme) ».
Sauf que la loi votée en 2013 ne mentionne ni la GPA ni la PMA, et que ces deux pratiques restent interdites en France. Le libellé en question est donc plus que trompeur, puisqu'il laisse penser que ces deux pratiques seraient la conséquence directe de la loi en question.

Il semble donc que rien ne soit définitivement acquis. Nous devons rester mobilisés, et nous avons besoin de vous : Adhérez, soutenez l'association. Donnez-nous les moyens. En faisant savoir à tous que les actes homophobes ne resteront pas impunis et que nous les poursuivrons jusque devant les tribunaux, nous faisons un premier pas vers la protection de potentielles victimes !

stop-homophobie

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FRANÇOIS FILLON : « AUCUNE MAJORITÉ NE REVIENDRA SUR LE MARIAGE POUR LES COUPLES HOMOSEXUELS »

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FRANÇOIS FILLON : « AUCUNE MAJORITÉ NE REVIENDRA SUR LE MARIAGE POUR LES COUPLES HOMOSEXUELS »

Dans un ouvrage publié ce lundi 20 septembre aux éditions Albin Michel, le candidat à la primaire présidentielle de 2016 revient sur ses racines familiales dans la Sarthe, sa foi catholique, le quinquennat de Nicolas Sarkozy et... sa vision hostile au mariage pour tous : « Aucune majorité ne reviendra sur le mariage pour les couples homosexuels. Il faut en revanche corriger les excès de cette loi », affirme l’ancien premier ministre, en continuant à dénoncer la remise en cause « à travers l’adoption ou la gestation pour autrui » de la filiation.

Favorable à une réécriture de la loi Taubira distinguant les droits des couples en fonction de leur orientation :

« Concrètement, même s’il ne le dit pas ainsi, cela reviendrait donc, comme pour Nicolas Sarkozy, à instituer un mariage hétérosexuel et un mariage homosexuel sans droit à l’adoption », souligne le site la-croix.com

« Autant je suis partisan de foncer sur les réformes économiques, autant je crois à la nécessité de prendre le temps du débat sur les questions de société », insisteFrançois Fillon.

PLUS DE DEUX ANS APRÈS ?

« J’ai été le premier à dire qu’il faudra réécrire le texte... Les possibilités d’adoption par les couples homosexuelsdoivent être restreintes », expliquait-il déjà dans une interview pour LaCroix, toujours, en mars 2014 : « Je ne suis pas favorable à ce que la loi autorise la possibilité de procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples homosexuels. Cette pratique médicale doit être réservée aux couples hétérosexuels dont l’infertilité est diagnostiquée. Et il faut bien entendu aussi conserver l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA). » Nous ne l’oublierons pas !

François Fillon appelle également à « faire sauter » le « tabou » des statistiques ethniques. « Si on veut vraiment piloter la politique d’immigration, comme je le préconise, permettre au Parlement de fixer chaque année le nombre de personnes que la France peut accueillir, ne pas subir une immigration qui ne viendrait que d’une seule région du monde, qui serait déconnectée de nos besoins économiques et de nos possibilités sociales, il faut avoir la possibilité de savoir qui on accueille », plaide-t-il.

stophomophobie.com

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