Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

POUR L’AMOUR DU RISQUE : UN REMAKE GAY

Publié le par justin

POUR L’AMOUR DU RISQUE : UN REMAKE GAY

La chaîne américaine NBC prépare un remake version gay de la série culte des années 80 Pour l’amour du risque.

Les enquêtes des "justiciers milliardaires" Jonathan Hart (Robert Wagner) et Jennifer Hart (Stefanie Powers) ont marqué le petit écran durant cinq saisons sur ABC au début des années 1980 puis à travers huit téléfilms diffusés dans les années 1990.

La chaîne NBC travaille actuellement sur un projet de remake qui se veut une version «moderne et sexy » de l’original, rapporte le site Deadline. Le scénario a été confié àChristopher Fife (Revenge, Private Practice). Cette fois exit Jonathan et Jennifer, c’est un couple d’hommes qui sera à l’honneur.Jonathan Hart, un avocat « enquêteur à l’esprit libre» partira à la chasse aux indices avec son compagnon Dan Hartman. Il leur faudra trouver « un équilibre entre leur passion pour résoudre des crimes et leur relation amoureuse ».

/www.directmatin.fr/t

Voir les commentaires

LE SUICIDE CHEZ LES LGBTQI : NOBODY IS INNOCENT ?

Publié le par justin

LE SUICIDE CHEZ LES LGBTQI : NOBODY IS INNOCENT ?
C’ÉTAIT LE 10 SEPTEMBRE DERNIER LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PRÉVENTION DU SUICIDE. A CETTE OCCASION, DE NOMBREUX PAPIERS ONT PARU DANS LA PRESSE LGBTQI, COMMUNAUTÉ TRÈS TOUCHÉE PAR LE SUICIDE DES JEUNES, DONT LE TAUX EST 4 FOIS PLUS ÉLEVÉ QUE CHEZ LES JEUNES HÉTÉROSEXUELS-LES. UN ARTICLE EN PARTICULIER A RETENU MON ATTENTION, COSIGNÉ PAR NICOLAS RIVIDI ET SYLVIE FONDACCI-MONTEIRO. ON ENTRE DANS SA LECTURE AVEC AMINE, MAGALI, MONICA, JONAS, UN JOUR ENTRÉS DANS LA MORT VOLONTAIRE. LEURS PRÉNOMS ONT PEUT-ÊTRE ÉTÉ CHANGÉS, CE QUI NE CHANGE RIEN AU FAIT QUE LORSQUE ON EST JEUNE ET GAY, JEUNE ET LESBIENNE, JEUNE ET BI, JEUNE ET TRANS, LA VIE PEUT ÊTRE DIFFICILE. DIFFICILE AU POINT DE DEVENIR INVIVABLE. J‘ENTENDS DÉJÀ LES IDIOTS S’ÉCRIER : LE SUICIDE CHEZ LES HOMOS / LES LESBIENNES / LES BIS / LES TRANS ? LA PREUVE QUE CE QU’ILS/ELLES SONT NE LES REND PAS HEUREUX-SES.

Ce qui ne les rend pas heureux-ses, ce n’est pas ce qu’ils/elles sont mais ce qu’ils/elles vivent.

Il y a quelques années, pour un essai que j’écrivais sur l’amour entre filles, j’avais rencontré quelques-unes d’entre elles. A chaque fois que je les interrogeais sur la découverte de leur homosexualité, elles me répondaient la même chose. Quels que soient leur milieu socio-culturel, ethnique, leur parcours professionnel, leur âge. La même chose. Toutes. Au mot près : « Quand j’ai compris, j‘ai compris qu’il fallait que je ferme ma gueule. » Drôle d’éducation sentimentale que celle-ci, vécue dans le non-dit, le secret, souvent dans la honte, quand on devrait être tout à l’exultation de sa jeunesse, à l’écoute de son cœur battant et de son ventre cognant, au bonheur du conte.

Entre les mots que l’on ne dit pas, alors qu’on voudrait peut-être les dire – j‘aime, je suis aux anges, je plane - et ceux que l’on entend, alors qu’on ne le voudrait pas – malade, pervers-e, sale gouine/sale pédé – se sont construites les subjectivités homosexuelles, dont l’injure est constitutive. Des histoires de brimades, d’humiliations, de violences physiques et morales, j‘en aurais mille à raconter. Des Amine, Magali, Monica, Jonas j‘en connais. Enfin, pas tout à fait. Les miens sont encore là. Blessé-e-s mais vivant-e-s. Une chose est certaine : Aucun LGBTQI n’échappe aux remarques assassines ; et pour ceux et celles qui prétendraient le contraire, jurant n’avoir jamais été en butte au moindre reproche, ils ont dans leur entourage des ami-e-s pour lesquel-le-s être homo ne va pas sans être réduit au silence et à la dissimulation, moqué, battu, banni. En revanche, je ne connais pas pour l’instant d’hétérosexuel-le-s mis-e-s à mal par autrui à cause de leur orientation sexuelle. Il n’y a pas de rapport contre l’hétérophobie.

Oui, les mots tuent, mots coulés dans le moule d’une société aux préjugés et aux ignorances tenaces. Inutile de revenir sur la question ridicule posée par le journaliste Thierry Demaizière à Gareth Thomas, premier rugbyman à avoir fait son coming-out. C’était il y a deux semaines, dans l’émissionSept à Huit, à une heure de grande écoute, entre l’après-midi Drucker et la soirée blockbuster, heure toute choisie pour ravaler l’homosexualité au rang de la pulsion, « gênante » pour pratiquer le rugby comme pourrait être gênant de le pratiquer sans le short du surmoi.
Oui, Sylvie Fondacci-Monteiro sait de quoi elle parle quand elle rappelle dans l’article qui nous occupe que les mots tuent. Et qu’il faut les dénoncer. Avec Nicolas Rividi, le co-auteur de l’article et, comme elle, porte-parole de l'Inter-LGBT en charge de la lutte contre les discriminations, elle avait lancé en février 2015 une campagne choc pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur le fléau de la sur-suicidalité chez les jeunes gais, lesbiennes, bis et trans.

Inter-LGBT dont elle vient de se faire débarquer avec bien peu d’élégance à l’en croire. Il y a quelques mois c’est le collectif féministe FièrEs qui quittait la fédération regroupant une soixantaine d’associations militantes, las de son sexisme. Il n’est pas question ici de faire le procès de quiconque. Seulement de montrer qu’au sein même d’une communauté d’âmes composée d’êtres qui ont un jour cherché à fuir la violence de l’injure, la vie n’est pas toujours rose. Débats et scissions, pourvu qu’ils se déroulent dans le respect de chacun-e, sont signes de bonne santé démocratique. Le problème est ailleurs. Quand cette communauté vers laquelle ont migré de nombreux homosexuel-les et trans, passant de l’isolement partiel ou complet à une socialisation retrouvée, devient à son tour un lieu de moqueries et d’exclusion.

De nombreux préjugés sévissent aussi dans la communauté LGBTQI, ultra taxinomique, catégorisant, classant, étiquetant, habitudes à double-tranchant, saines quand il s’agit de montrer la diversité d’un milieu caricaturisé trop souvent par la pensée mainstream, dangereuses quand elles créent des clans, des tribus, des castes qui se regardent biaisées, ne se rencontrent plus, persiflent et excluent. Pêle-mêle on pourrait évoquer les préjugés à l’égard des butchs – trop masculines, des fems – trop féminines, des folles – trop caricaturales, des bis – trop girouettes, des gouines en général vues par certains PD – trop agressives, des PD vus par certaines gouines – trop chochottes, des trans – trop mal dans leur peau, des séropos, à éviter pour baiser… Aborder cette réalité – celle du rejet à l’intérieur même d’une zone refuge, d’une zone tampon – ne doit pas minimiser l’autre, cette réalité des violences du dehors. Seulement rappeler que vivre ensemble c’est accepter l’autre dans ses différences et sa singularité – pourvu qu’elles ne soient pas incitatrices de haine - souhait qui vaut pour chacun-e, quelle que soit son orientation sexuelle et son identité de genre, mais d’autant plus pour nous qui tous et toutes avons survécu un jour aux mots qui tuent. Amine, Magali, Monica et Jonas ne sont plus là pour nous en parler.

francetvinfo.fr

Voir les commentaires

UN COUPLE GAY S’EMBRASSE DANS UNE VOITURE UBER, LE CHAUFFEUR APPELLE LA POLICE

Publié le par justin

UN COUPLE GAY S’EMBRASSE DANS UNE VOITURE UBER, LE CHAUFFEUR APPELLE LA POLICE

Sam Simons et Santiago Figeuroa ont, selon leurs dires, été sommés de descendre de leur voiture Uber par leur chauffeur après avoir échangé un baiser rapide sur la banquette arrière.

"Un homme ne devrait pas embrasser un autre homme", a protesté leur conducteur. Devant le refus du couple de descendre du véhicule après à peine 2 km de distance parcourue, le chauffeur Uber a appelé la police.

Sam explique à Metro: "Il nous a crié dessus et nous a ordonné de nous asseoir à l'opposé l'un de l'autre. Ce n'est pas comme si nous nous étions déshabillés mutuellement, nous nous sommes fait un petit bisou sur les lèvres".

Le couple était de sortie dans le quartier de Chelsea, à Londres et a commandé un véhicule Uber pour rentrer à Greenwich, à environ 15 kilomètres de là.

Le chauffeur imitait des bruits de baisers et les montrait du doigt devant la police, selon Sam. Les agents de police ont calmé la situation et ont appelé un nouveau taxi pour que le couple puisse rentrer chez lui.

"Le chauffeur a dit qu'on l'avait distrait mais ce n'est pas comme si nous étions l'un sur l'autre. C'était un bisou et nous aurions pu être des frères", se défend Sam Simons.

"Nous ne tolérons aucune forme de discrimination", a fait savoir un porte-parole d'Uber qui dit envisager la suspension du chauffeur si l'enquête venait à confirmer les dires de Sam Simons et Santiago Figeuroa.

.7sur7.be

Voir les commentaires

CANADA- UNE UNIVERSITÉ DE DROIT CRÉE UNE BOURSE « LGBT ».

Publié le par justin

CANADA- UNE UNIVERSITÉ DE DROIT CRÉE UNE BOURSE « LGBT ».
L’UNIVERSITÉ DE LA SASKATCHEWAN OFFRIRA AUX ÉTUDIANTS INSCRITS À LA FACULTÉ DE DROIT, QUI TRAVAILLENT SUR L’AVANCEMENT DE L’ACCEPTATION DES DROITS LGBT, UNE BOURSE D’UNE VALEUR DE 25 000$ SUR QUATRE ANS.

La bourse portera le nom de deux anciens étudiants de la Faculté de droit, Brad Berg et Brian Rolfes, qui sont reconnus par l’Université comme des étudiants mémorables et ayant grandement contribué à la vie étudiante sur le campus.

Selon le duo, une bourse du genre servi­rait à mettre en valeur des étudiants qui font preuve de leader­ship en sein de leur communauté, mettant alors de l’avant des leaders ouvertement gais, lesbiennes, bisexuelles, etc. Une nouvelle association étudiante voit le jour Impact Campus, Université Laval Suite à des négociations l’été dernier, le nouveau syndicat étudiant repré­sen­tant tous les étudiants québé­cois recevra le nom de l’Union étudiante du Québec.

Avec les manifestations étudiantes qui se sont multipliées dans la dernière année, plusieurs associations étudiantes à travers la province, dont la Confédération des associations des étudiants et étudiantes de l’Uni­ver­sité Laval (CADEUL), ont ressenti le besoin immé­diat de créer une nouvelle association qui aura pour but de repré­sen­ter les étudiants à l’échelle provin­ciale. Encore à un stade préli­mi­naire, l’Union s’est dotée d’un site web et d’un logo. Il faudra attendre la première réunion du comité d’or­ga­ni­sa­tion, où l’iden­tité natio­nale de l’as­so­cia­tion sera débat­tue, pour plus de détails sur l’af­faire. La FCÉÉ à la recherche d’une stra­té­gie natio­nale pour gérer la dette étudiante The Mani­to­ban, du Mani­toba

En espé­rant allé­ger le fardeau de la dette étudiante, la Fédé­ra­tion cana­dienne des étudiants et étudiantes (FCÉÉ) se mobi­lise. Elle cherche ainsi une stra­té­gie qui sera obtenir la colla­bo­ra­tion des partis poli­tiques. La prési­dente, Bilan Arte, déclare que le gouvernement fédé­ral devrait prendre exemple de l’ini­tia­tive que Terre-Neuve et le Labra­dor a mise en place. En effet, le gouvernement terre-neuvien a décidé d’abo­lir les dettes des étudiants en les rembour­sant grâce à des subventions. Mme Arte rappelle que la dette étudiante moyenne est d’en­vi­ron 27 000 $ par étudiant, ce qui tota­lise 17 milliards de dollars. En cette période de campagne électorale, la FCÉÉ ne se positionnera pas derrière un parti en particulier, mais espère que la dette étudiante sera mieux gérée que par le passant

http://i-man.fr/fais-diver/canada-une-universite-de-droit-cree-une-bourse-lgbt/

Voir les commentaires

VLADIMIR POUTINE LAISSE SANS RÉPONSE LES APPELS D’ELTON JOHN

Publié le par justin

VLADIMIR POUTINE LAISSE SANS RÉPONSE LES APPELS D’ELTON JOHN
LE CHANTEUR BRITANNIQUE ELTON JOHN A PUBLIÉ SUR SON COMPTE INSTAGRAM UN POST INDIQUANT QUE LE PRÉSIDENT RUSSE VLADIMIR POUTINE ÉTAIT PRÊT À LE RECEVOIR POUR ABORDER LA QUESTION DES DROITS DES GAYS EN RUSSIE.

Le 14 septembre, Elton John a affirmé que Vladimir Poutine lui avait téléphoné suite à la demande publique du chanteur de le rencontrer pour discuter des droits des LGBT (lesbiennes, gays, bi- et transsexuels) en Russie.

"Je remercie Vladimir Poutine pour la main tendue, il m’a téléphoné et m’a expliqué qu’il acceptait de me rencontrer. J’attends de m’entretenir avec lui pour discuter en tête à tête du traitement des LGBT en Russie", peut-on lire sur le compte Instagram de M.John.

CEPENDANT, LA JOIE DE LA STAR N'A PAS DURÉ LONGTEMPS. LE LENDEMAIN, DMITRI PESKOV, PORTE-PAROLE DE VLADIMIR POUTINE, A DÉMENTI CETTE INFORMATION. IL A AFFIRMÉ QU'IL N'Y AVAIT EU AUCUN ÉCHANGE TÉLÉPHONIQUE ENTRE LES DEUX HOMMES. ELTON JOHN A PROBABLEMENT ÉTÉ VICTIME D'UN SIMPLE CANULAR TÉLÉPHONIQUE.

"M.Poutine n'a pas eu de conversation téléphonique avec Elton John. Le plus important est que nous n'ayons reçu de sa part aucune demande de rencontrer le président russe. Je ne doute pas, si un tel souhait est évoqué, que le président serait disposé à cette rencontre, y compris avec Elton John, afin de répondre à toutes les questions qu'il pourra poser", a infirmé Dmitri Peskov.

.sputniknews.com

Voir les commentaires

DÉPISTAGE DU VIRUS DU SIDA À DOMICILE : UNE « BONNE NOUVELLE » ET QUELQUES RISQUES

Publié le par justin

DÉPISTAGE DU VIRUS DU SIDA À DOMICILE : UNE « BONNE NOUVELLE » ET QUELQUES RISQUES
ANNONCÉS DEPUIS DES MOIS, LES TESTS DE DÉPISTAGE DE L’INFECTION AU VIH SONT EN VENTE LIBRE EN FRANCE DANS LES PHARMACIES DEPUIS LE MARDI 15 SEPTEMBRE. COMMERCIALISÉS DEPUIS TROIS ANS AUX ETATS-UNIS ET DEPUIS MAI AU ROYAUME-UNI, ILS PERMETTENT, À PARTIR D’UNE GOUTTE DE SANG COLLECTÉE SUR LE BOUT DU DOIGT, DE DÉTERMINER SOI-MÊME, EN QUINZE À TRENTE MINUTES, S’IL Y A OU NON CONTAMINATION.

L’enjeu n’est pas mince. Nombre de personnes échappent au dépistage en France. Sur les 150 000 personnes vivant avec le VIH aujourd’hui, environ 20 %, soit 30 000 personnes, ignorent leur séropositivité. Conséquence : le nombre de nouvelles contaminations atteint 7 000 à 8 000 personnes chaque année. « Il faut trouver de nouvelles manières de favoriser les dépistages », indique Marisol Touraine, la ministre de la santé, pour qui cet autotest doit servir à « aller vers les populations moins réceptives aux outils classiques de prévention ».

Lire aussi : L’épidémie de sida est enrayée, mais à quand l’éradication ?

RISQUE DE FAUX RÉSULTATS NÉGATIFS

Pour autant, ce nouvel outil pose question. Il y a d’abord le prix, jugé trop élevé (de 25 à 28 euros). Autre question, d’ordre éthique : comment réagira la personne qui, seule chez elle, apprend sa séropositivité ? Certes, si le résultat du test est positif, il doit être confirmé par un test classique. Et surtout, il est conseillé d’appeler un praticien ou une association. Mais qui le fera ?

Autre limite : le test peut être négatif si l’infection date de moins de trois mois, contre six semaines pour les tests en laboratoire. Le risque est donc d’avoir de faux résultats négatifs. Enfin, ce test dépiste le sida, mais pas les autres infections sexuellement transmissibles.

Conçus par la société AAZ et commercialisés par le laboratoire Mylan, ces tests ne viendront donc qu’en complément des tests classiques réalisés en laboratoire (5,2 millions en 2013), de ceux des centres de dépistage anonyme et gratuit (344 000 en 2013) et des tests rapides à orientation diagnostique effectués par des associations (56 500 en 2013). Lancée par Marisol Touraine en 2012, la procédure a pris du retard, notamment en raison de dissensions européennes autour de la certification de ce test.

Lire aussi : Sida : la prévention en première ligne

Afin d’atteindre les personnes les plus à risque et les plus éloignées du dépistage, des autotests devraient être gracieusement mis à disposition des usagers dans les associations. C’est une « bonne nouvelle », estime Aides. « Notre message est clair : dépistez-vous, car on peut mettre fin à l’épidémie ». Car plus le dépistage est précoce, plus la prise en charge est efficace.

Voir les commentaires

ÉTATS-UNIS : KIM DAVIS, L’OBSTINÉE FONCTIONNAIRE DRESSÉE CONTRE LE “MARIAGE POUR TOUS”, ÉCROUÉE !

Publié le par justin

ÉTATS-UNIS : KIM DAVIS, L’OBSTINÉE FONCTIONNAIRE DRESSÉE CONTRE LE “MARIAGE POUR TOUS”, ÉCROUÉE !

Elle refusait obstinément d'appliquer la loi et délivrer aux couples homosexuels les documents administratifs nécessaires pour se marier. Mais, si Kim Davis, simple fonctionnaire du Kentucky, est devenue l'égérie de millions d'Américains dans ce combat éternel opposant modernité et conservatisme, suprématie du droit et libertés religieuses, la chrétienne évangélique a pourtant bien été condamnée jeudi à la prison.

"Ce tribunal ne peut accepter que l'on désobéisse volontairement à ses décisions légales", a martelé le juge David Bunning, cité par les médias, en infligeant ce nouveau revers judiciaire à la greffière.

Encore tout récemment, très peu de gens en Amérique avaient entendu parler du comté de Rowan dans le Kentucky, État rural situé à la limite du Midwest et du Sud profond. Et encore moins de gens connaissaient l'existence de Mme Davis, employée municipale du comté, qui avait assumé sans vagues, durant plus d'un quart de siècle, la routine de tâches administratives, d'abord comme adjointe puis reprenant le poste occupé par sa mère.

Ces derniers jours, la photographie de la femme de 49 ans n'a pourtant pas quitté la une de la presse nationale. Et Mme Davis continue d'afficher sa détermination. Cela, précisément depuis que la Cour suprême des États-Unis a légalisé fin juin le mariage pour tous dans tout le pays, une victoire emblématique pour le président Barack Obama.

Quelques heures seulement après cette décision historique, arrachée au terme de décennies de débats passionnés, Kim Davis entrait en résistance.

Délivrer un certificat de mariage à des personnes de même sexe "violerait" mes convictions religieuses, a-t-elle assuré. Dans son esprit, l'échelle hiérarchique est simple : Dieu est au-dessus, Washington et ses lois humaines en dessous.

Confessant avoir "remis (sa) vie entre les mains de Jésus-Christ", Kim Davis affirme n'avoir aucun a priori contre les homosexuels et s'est ralliée de très nombreux soutiens dans la galaxie des groupes religieux conservateurs américains.

"Je n'ai aucune animosité envers qui que ce soit et ne véhicule aucune mauvaise intention. Pour moi, il ne s'agit pas d'un problème concernant les gays ou les lesbiennes. Il s'agit du mariage et de la Parole de Dieu. Cela relève de la liberté de culte, protégée par le Premier amendement" de la Constitution, se défend Mme Davis.

Au cœur de la tempête médiatique où elle est plongée se trouvent aussi David Moore et David Ermold, qui se sont présentés cet été au bureau d'état civil du comté justement, prêts à convoler en justes noces.

Les deux hommes ont d'ailleurs pris soin d'enregistrer le refus qu'ils se sont vu opposer.

D'autres couples ont également fait la même démarche, cette fois entourés d'une nuée de journalistes, essuyant de Mme Davis la même fin de non recevoir.

"Nous ne délivrons pas de certificats de mariage aujourd'hui", affirme la greffière... "Au nom de quelle autorité ?", lui demande alors quelqu'un. "Au nom de l'autorité de Dieu", répond-elle calmement.

MM. Moore et Ermold, avec un autre couple d'homosexuels et deux couples d'hétérosexuels, ont ainsi porté l'affaire devant la justice.

"JE SUIS PRÊTE À FAIRE FACE AUX CONSÉQUENCES"

Tour à tour, un tribunal de district fédéral et une cour d'appel ont donné tort à Kim Davis. La femme a alors saisi la Cour suprême, qui l'a également déboutée lundi dernier. Avant d'être finalement écrouée jeudi. Miracle ou ironie du sort ? Ses vœux ont bien été exaucés !

Entre les partisans et les détracteurs de Kim Davis, le débat survolté vole parfois bas. Les invectives ont fusé jeudi devant la cour du Kentucky qui l'a condamnée.

"Faites votre travail", lui lancent ses ennemis. "Tenez bon!", lui conjurent ses soutiens, qui ont parfois accouru de loin jusqu'à la région des Appalaches où elle est un pilier de l'Apostolic Church, une église protestante locale.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais ? La fonctionnaire s'est aussi vu reprocher sa "bigoterie" et son "hypocrisie" par des gens qui ont disséqué sa vie conjugale mouvementée, marquée par trois divorces et quatre mariages.

Mais tout cela était avant qu'elle ne découvre la "grâce", il y a quatre ans, et qu'elle rejoigne les rangs des chrétiens évangéliques convertis, appelés ici "born again".

.stophomophobie.com

avec Sébastien BLANC
AFP

Voir les commentaires

ALEX GOUDE FAIT UNE DÉCLARATION D’AMOUR À SON MARI SUR TWITTER

Publié le par justin

ALEX GOUDE FAIT UNE DÉCLARATION D’AMOUR À SON MARI SUR TWITTER
LE PRÉSENTATEUR DE M6, ALEX GOUDE EST HEUREUX EN AMOUR ET IL VEUT LE MONTRER SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX.

Après avoir dévoilé son homosexualité en mai dernier dans le magazine Gala, l'animateur partage régulièrement des clichés de sa petite famille.

Marié à Romain Taillandier, le présentateur a d'ailleurs posté un message pour fêter les 30 ans de son compagnon sur Twitter ce dimanche 13 septembre. Dans le tweet adressé à "l'homme de sa vie", la star de "La France a un incroyable talent" lui fait une véritable déclaration d'amour:

"Joyeux anniversaire a lhomme de ma vie et vivement les 30 prochaines années et celles d apres. Je taime plus que tout mon superman. Ton Mari"

Les deux hommes, parents d'un petit Elliot âgé de 7 mois, vivent actuellement à Las Vegas. Mais cela ne les a pas empêchés de faire le voyage jusqu'à Paris ce samedi 12 septembre, où le couple a passé la journée à Disneyland Paris. Le tout partagé sur les réseaux sociaux. Sur Twitter ou Instagram, les jeunes parents aiment documenter leur quotidien.

Le 13 août dernier, c'était au tour de Romain Taillandier de publier sur Instagram un montage de quatre photos accompagné d'un message pour célébrer les 40 ans de son époux.

Lors de l'interview donnée à Gala sur sa vie privée en mai dernier, Alex Goude avait révélé vouloir l'agrandir avec un second enfant. Elliot lui, a été conçu grâce à la gestation pour autrui (GPA) pratiquée aux Etats-Unis. La célébrité a expliqué qu'ils utiliseront ce procédé interdit en France, pour leur deuxième bébé.

huffingtonpost.fr

Voir les commentaires

PORNO GAY ET PROSTITUTION : QUAND L’HYPOCRISIE S’EN MÊLE !

Publié le par justin

PORNO GAY ET PROSTITUTION : QUAND L’HYPOCRISIE S’EN MÊLE !

C’est l’arrestation qui a fait trembler le porno gay à l’échelle mondiale. Le mardi 25 août 2015, la police débarque dans les bureaux de Rentboy, LE site d’escorting gay numéro 1. Plus d’1,4 million de dollars sont saisis, la plateforme disparaît brutalement du web… et sème ainsi la panique. Et les consommateurs de porno de réaliser subitement que le X gay est devenu quasiment indissociable de la prostitution et de débattre autour de ce sujet toujours aussi sensible.

RENTBOY : UN OUTIL INDISPENSABLE POUR LES PROFESSIONNELS DU X GAY ?

Si tout le milieu n’a pu s’empêcher de crier sa colère sur les réseaux sociaux ce n’est pas un hasard. Rentboy avait de gros partenariats d’affiliation avec de nombreux studios, sites et blogs américains et représentait une source de revenus considérable. Son arrêt fragilise tout le marché et ce à tous les niveaux possibles et imaginables. Outre les producteurs, webmasters et blogueurs, les acteurs sont les premiers à avoir vu rouge. Et pour cause : c’est un fait que beaucoup d’amoureux du porno ignorent mais la plupart des modèles, et particulièrement aux Etats-Unis, se désignent avant tout comme des « travailleurs du sexe » et tirent la majorité de leurs revenus de leurs activités d’escorting. Pour certains, les vidéos pornos ne seraient même qu’une jolie carte de visite à mettre en avant sur les sites d’escorting afin d’augmenter leurs tarifs et booster leur popularité. Rentboy étaient l’outil quotidien d’une multitude de grands noms du X business et son évaporation laisse craindre le pire. Pour le moment, la plupart des garçons sont passés d’une plateforme à l’autre. Rentboy était le géant du genre mais d’autres sites existent et se voient désormais submergés d’inscriptions. Pour combien de temps ?

PORNO GAY ET PROSTITUTION AUX ETATS-UNIS : PARADOXES

Ce qui a choqué tout le monde, c’est que l’arrestation a pratiquement surgi de nulle part. Rentboy existait depuis presque deux décennies, tout le monde était bien conscient qu’il ne s’agissait là pas que d’un simple site proposant des services pour des personnes ayant besoin d’un peu de compagnie. Devenu une véritable marque, Rentboy assumait fièrement ses activités flirtant avec les interdits : organisation de cérémonies d’awards et soirées (Hookies Awards, Hustlaballs) où l’on exhibait fièrement le meilleur gigolo de l’année, promotion de l’interface à travers des interviews vidéos de beaux mecs s’évertuant à déstigmatiser l’image de l’escort boy écervelé et expliquant que oui on pouvait être gigolo, avoir un cerveau et être épanoui… Ce n’est pas nouveau : les Etats-Unis témoignent d’un énorme paradoxe. S’il compte un nombre toujours
grandissant de puritains désireux de s’attaquer toujours plus fort aux droits des gays et tenant à censurer la pornographie, le pays de l’Oncle Sam est aussi le numéro 1, la référence en terme de x : c’est là que le gros de l’industrie se passe, là où l’on compte des centaines de blogs pornos gays dont certains ont des visites quotidiennes qui se comptent en millions.

S’il y a bien un endroit où la Porn Culture Gay explose c’est aux USA. Il suffit d’observer comment les porn stars communiquent là-bas. Les porno boys n’ont jamais été aussi mainstream et populaires, enchaînent les shootings photo, sont suivis par des dizaines de milliers de gens sur Twitter, assument fièrement le fait de tourner des scènes à la chaine en plus de pratiquer l’escorting. Ces travailleurs du sexe décomplexés, fiers, dénués de culpabilité,
tendraient-ils un miroir devenu insupportable pour l’ordre moral ? L’affaire Rentboy sonne comme un retour de bâton qui va agiter le secteur et les médias pour les mois à venir. Pour le blog porno gay américain The Sword, cette arrestation est un symbole fort, une attaque à la liberté qui évoqueraitles stigmates des attaques policières vis à vis des gays dans les années 1950 et 60. Rien que ça !

QU’EN EST-IL EN FRANCE ?

Chez nous, si la plupart des modèles combinent aussi tournages X et prostitution, le phénomène est plus isolé. Ici, Rentboy est à peine connu. Ceux qui cherchent des étreintes tarifées se rendent plutôt sur le site PlanetRomeo (aussi connu sous le nom Gay Romeo). En surface, il s’agit d’un gros site de rencontres pour les gays du monde entier. Il n’aura toutefois pas échappé aux utilisateurs curieux que la plateforme dispose d’une rubrique dédiée à l’escorting. C’est là qu’on trouve de nombreux porno boys proposant leurs services. Ils sont noyés dans un flux assez impressionnant d’anonymes qui marchandent sans complexe leur corps. Le système est ravageur : d’un clic on passe de la recherche d’un plan cul traditionnel, qui pour certains peut s’avérer plus compliqué que pour d’autres (pas toujours facile de trouver son bonheur surtout quand on arrive à un âge avancé ou que l’on ne correspond plus aux éternels et cruels diktats de beauté), à la possibilité de tromper l’ennui avec un beau garçon pour quelques billets de plus.

SITES D’ESCORTING : MODE D’EMPLOI

Benjamin accepte de témoigner pour nous sous pseudo afin de préserver son anonymat. Il lance, rieur : « Je donne sans problèmes des interviews en montrant ma gueule en tant qu’acteur porno mais pas quand il s’agit de parler de prostitution. En France le tabou est encore énorme, c’est trop dur à assumer ». Il a la vingtaine, tourne régulièrement des pornos et a travaillé des années en tant qu’escort en région parisienne. Selon lui, ce qui a changé avec les sites d’escorting c’est « l’impression de pouvoir vendre son cul facilement et librement ». Il explique : « Je pense que je n’aurais jamais osé me prostituer sans ces sites. Comme beaucoup, j’avais en tête tous les clichés sur les maquereaux, le danger, le trafic humain etc. Je suis jeune et plutôt bien foutu, je plais, j’aime le cul, je savais que je pouvais facilement baiser avec des inconnus, bander facilement même si un mec ne me plaisait pas des masses… J’ai traversé une période un peu difficile financièrement parlant. J’allais quasi tous les jours sur Gay Romeo pour me trouver des plans culs et un soir je me suis dit : pourquoi pas tenter de voir ce que ça donne si je m’inscris dans la rubrique escort ? J’ai créé un nouveau profil, j’ai regardé un peu comment les mecs faisaient pour se mettre en avant et j’ai fait pareil. Deux jours après, je rencontrais mon premier client. J’avais exigé de voir sa photo et transmis son adresse à une copine au cas où ça partait en sucette. J’avoue, je flippais un peu. Une fois sur place j’ai été surpris de voir comme c’était facile. En moins d’une heure je me suis fait 150 euros. Très vite j’ai commencé à enchaîner les rendez-vous, avec parfois des mecs dont je n’avais pas vu la moindre photo. J’ai fini par lâcher mon taff : je me suis pris une sorte d’année sabbatique pendant laquelle j’ai vécu de mes activités d’escort. Je n’avais plus à travailler beaucoup mais je considérais quand même ça comme un vrai job. Contrairement à ce que les gens peuvent croire, être escort c’est pas que filer son cul : il y a une vraie dimension sociale.Tu dois écouter les mecs te parler de leur vie, leurs frustrations, leurs problèmes.Tu te fais petit à petit ta propre clientèle, tu essaies de fidéliser, de fixer des rendez-vous, tu fais des relances, tu crées un carnet d’adresses… »

De l’argent vraiment facile ? « L’argent tombe vite d’un coup, c’est grisant. Après il faut pas se mentir c’est pas tous les jours faciles. C’est comme partout : tu tombes sur des connards, tu perds beaucoup de temps pour pas revoir tes tarifs à la baisse. Moi je facturais 150 euros de l’heure, peu importe les pratiques tant que safe, pas crade ni trop violent. Je peux te dire qu’au moins 30 % des mecs essaient de marchander. Il ne faut pas céder. Je pense que c’est un job qui n’est pas pour tout le monde : il faut avoir de la personnalité, savoir s’imposer, ne jamais se comporter en victime ». Pour Benjamin, les sites d’escorting donnent la possibilité à n’importe quel mec de « devenir une pute en 5 minutes et 3 photos » mais il tient à préciser : « dans l’idée tout le monde croit qu’il peut devenir escort en un claquement de doigt mais j’ai envie de dire que c’est plutôt l’inverse. Il faut avoir les épaules solides, un bon mental, il faut être bien dans son corps, connaitre ses limites, garder son sang froid et surtout assumer ».

Quand on l’interroge sur les liens entre porno gay et prostitution, Benjamin confie : « Le porno, j’en ai fait après avoir commencé l’escorting. Une boîte de prod m’a envoyé un message sur mon profil Gay Romeo. C’est une pratique assez courante. Beaucoup de labels recrutent des escorts : c’est plus simple pour un tournage de faire appel à des mecs pros qui savent déjà bander sur commande ».

Que pense-t-il de l’arrestation de Rentboy ? « Je ne pense pas que ça va changer grand chose en France. Ce qui est plus flippant, c’est la direction qu’est en train de prendre le gouvernement sur le sujet. L’arrestation de Rentboy je trouve ça con et triste. Un site comme ça permet à ceux qui veulent proposer leurs services de le faire de chez eux, sans rendre de compte à personne. On n’arrêtera jamais la prostitution. Il y aura toujours des mecs qui seront seuls et qui voudront payer pour avoir ne serait-ce qu’un semblant de sexualité. Quel est le but de fermer un site comme celui-là ? Pousser les gens dans la rue et les condamner à la précarité ? Faire de nous des caricatures ? »

Pourrait-on dire que ces sites sont nécessaires et qu’il ne faut y voir aucun mal ? « Je n’irai pas jusqu’à dire ça. Même si un site comme Rentboy permet de bosser de façon plus safe, il y a toujours un danger. Moi j’ai fait ça 2 ans au total, dont 1 « à plein temps ». J’ai arrêté parce que ça me saoulait. Je connais des mecs qui ont du mal à stopper, qui tombe dans un engrenage,qui finissent dans un mauvais délire, qui se droguent… Tu as des gars qui vont bien gérer le truc, prendre ce qu’il y a à prendre et se casser au bon moment et d’autres plus fragiles qui vont devenir des victimes. Mais c’est comme ça partout non ? »

UN VRAI PROBLÈME MORAL

Le fond du problème ne serait-il pas qu’en France comme aux Etats-Unis on a encore du mal à prendre le « travail du sexe » au sérieux ? S’il comporte en effet son lot de conséquences néfastes et fragilise socialement, le fait de tourner des scènes X ou d’être escort n’est pour beaucoup qu’une vaste blague, la porte ouverte au plus grand des mépris. Comme si décider de travailler avec son corps, de lui enlever sa valeur « sacrée », ne pouvait mener que vers
l’autodestruction, la déchéance et jamais une quelconque forme d’épanouissement. Benjamin observe : « Il suffit de lire les commentaires sur des articles de grands magazines qui parlent de porno ou de prostitution. C’est là que tu te rends compte que même si aujourd’hui tout le monde se branle sur des vidéos ou fantasme un jour sur le fait d’avoir un rapport tarifé, personne ne veut considérer les gens qui bossent là-dedans comme des vraies personnes. C’est très dur de faire face au regard des gens et leurs préjugés. Tu auras beau leur expliquer, ils ne veulent rien entendre, rien comprendre et ça c’est vraiment triste. On vit dans une société où le porn est partout, où tous les gays sont devenus des putes qui marchandent sans même s’en rendre compte leur corps en envoyant des selfies X pour un vulgaire plan cul mais où on te martèle « Le porno c’est mal, la prostitution c’est mal ». On baigne complètement dans la culpabilité et l’hypocrisie. Quand vous aurez 75 ans, que vous serez seul, en manque, et que plus personne voudra baiser avec vous, vous serez bien contents que les travailleurs du sexe existent ! ».

La conversation avec Benjamin dure longtemps et comme il le souligne justement au détour d’une phrase : « Je crois que c’est un débat sans fin. Mais il faut débattre, il faut en parler et ne pas faire tomber les professionnels du sexe dans la précarité ». Qu’on se le dise : le plus vieux métier du monde est bien toujours celui qui fait parler et divise le plus…

lavoixdux.com

Voir les commentaires

MARSEILLE: 33 ASSOCIATIONS LGBT LANCENT L’ALERTE

Publié le par justin

MARSEILLE: 33 ASSOCIATIONS LGBT LANCENT L’ALERTE
APRÈS L’AGRESSION LE WEEK-END DERNIER DE DEUX JEUNES GENS QUI SORTAIENT D’UN CLUB GAY , 33 ASSOCIATIONS LGBT DE MARSEILLE ET DE LA RÉGION PACA S’INQUIÈTENT.

«Cette agression s’inscrit dans une atmosphère délétère sur notre territoire, marquée par un certain nombre d’événements alarmants et répétitifs», écrivent les associations dans une lettre envoyée au préfet de PACA et des Bouches-du-Rhône Stéphane Bouillon, au sénateur maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, au président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole Guy Tessier, à la présidente du département Martine Vassal et au président du conseil régional Michel Vauzelle. La lettre donne trois exemples parlants: le harcèlement subi par une collégienne en raison de son orientation sexuelle supposée, qui a poussé ses parents à la changer d’établissement au printemps dernier; l’agression lesbophobe dont a été victime la nageuse Mélanie Hénique fin juin et l’annulation du mariage de deux femmes, Claude et Hélène «parce qu’une élue s’est permis de ne pas appliquer la loi, de façon discriminatoire» (lire Mariage annulé à Marseille: «Il a fallu qu’on aille en mairie pour vivre une discrimination»).

«Malgré des lois volontaristes d’égalité et de lutte contre les discriminations, de toute part, il existe encore, ici et maintenant, un climat LGBT-phobe consternant qui nous alerte: la rue, les établissements scolaires, l’administration (une mairie), les réseaux sociaux sont et restent des lieux, des espaces publics insécurisants où peuvent s’exercer le préjugé, les injures, le harcèlement, la violence physique en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, dénoncent les associations signataires.
«Dans tous ces cas, le silence de nos représentant.e.s politiques locaux se fait assourdissant ou bien trop timide ou ponctuel se cantonnant à un commentaire à chaud de ce qui se présente alors comme un fait divers déplorable.»

Regrettant «un déficit flagrant de prévention et de lutte contre les discriminations, plus particulièrement celles que subissent les personnes lesbiennes, gays, bi.e.s et trans’», les associations exigent la tenue urgente d’une réunion «avec l’ensemble des partenaires publics pour dresser un constat partagé afin de mettre en place sur nos territoires un ensemble d’actions communes et un agenda concret de lutte contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre».
Un rassemblement est par ailleurs organisé le 17 septembre à 18h30 devant l’Hôtel de Ville de Marseille, en soutien aux victimes de LGBT-phobies.

Collectif IDEM, SOS homophobie, AIDES, Le Planning Familial 13, le Centre Evolutif Lilith (CEL), l’Association des Parents Gays et Lesbiens (APGL), Mémoire des sexualités, MUST, HES, Gaylib, Le Refuge, FLAG! Policiers et gendarmes LGBT, Gstud, Frontrunners Marseille, Fiertés de Provence, l’Autre Cercle PACA, Municigays, Observatoire des Transidentités (ODT), ENIPSE, Homosexuel-les et musulman-e-s de France/Musulman-es progressistes de France (HM2F/MPF), CALEM Cabinet (Confédération des Associations LGBT euro-africaines ou musulmanes), Association motocycliste Alternative (AMA), Aix Vanguard, Les enfants d’Arc-en-ciel, l’asso ! , Fédération Total Respect – Tjenbé Rèd, Rando’s Provence, Pôle LGBT Vaucluse, LGBTFormation, OSED (Carpentras), Chrétiens et Sida Vaucluse, Eléa-Femmes Solidaires Avignon, Polychromes (Nice), Les Ouvreurs (Nice)

Voir les commentaires

DÉPISTAGE DU VIH : LES PREMIERS AUTOTESTS ARRIVENT DÈS LE 15 SEPTEMBRE EN PHARMACIE

Publié le par justin

DÉPISTAGE DU VIH : LES PREMIERS AUTOTESTS ARRIVENT DÈS LE 15 SEPTEMBRE EN PHARMACIE
APRÈS DES ANNÉES DE DÉBAT, LES PREMIERS AUTOTESTS DE DÉPISTAGE DU VIH SERONT VENDUS DANS LES PHARMACIES DÈS LE 15 SEPTEMBRE. ILS SERONT DÉLIVRÉS SANS ORDONNANCE, MOYENNANT 28 EUROS. UN MINEUR POURRA L'ACHETER SEUL. DÈS LORS, IL SERA POSSIBLE DE SAVOIR EN UN QUART D'HEURE, SEUL CHEZ SOI, SI ON EST SÉRONÉGATIF OU SÉROPOSITIF. IL FAUT PRÉLEVER UNE GOUTTE DE SANG AU BOUT DE SON DOIGT. QUINZE MINUTES PLUS TARD, VOUS LISEZ LES BANDELETTES RÉACTIVES.

Une ligne : tout va bien. Deux lignes rosés : "Vous êtes probablement séroposifif", dit la notice.

QUESTIONS ÉTHIQUES

La fiabilité de l'autotest est de 99%. Attention : si la contamination n'a pas eu lieu dans les trois derniers mois. En laboratoire, ce délai est réduit à six semaines. Le problème, c'est qu'on ne lit pas toujours attentivement les notices. On peut donc imaginer que certains utilisateurs vont se tromper dans la lecture de leur autotest.

S'ils n'arrivent que maintenant, c'est que ces autotests posent une infinité de questions éthiques. Peut-on laisser un adolescent apprendre seul dans sa salle de bains qu'il est atteint du sida ? Le professeur Delfressi, le "monsieur Sida" en France, confie qu'il a changé d'avis il y a cinq-six ans lorsque l'idée que la maladie, avec les traitements, n'était plus forcément mortelle avait été intégrée. En gros, que le danger de voir des tentatives suicide à la suite de ces tests étaient en partie écartées.

QUATRE ANS POUR CONVAINCRE

Les tests rapides de VIH existent depuis près de vingt ans. Mais le premier auto-diagnostic est sorti aux États-Unis en 2012. Il s'agissait d'un test de salive, un peu moins fiable (autour de 90%). L'autotest français sera basé sur un analyse du sang, mais il vient quand même d'outre-Atlantique.

Fabien Larue, patron d'AAZ-LMB (qui fabrique le test, commercialisé par les Laboratoires Mylan en France), a racheté la licence à un laboratoire américain. Il a fallu, pour cette société, quatre ans de travail et de démarches pour convaincre. Ce qui a emporté la décision de la France, c'est la lutte contre ce qu'on appelle "l'épidémie cachée". En France, 30.000 personnes ignorent qu'elles sont atteintes et en contaminent d'autres. On estime que 400 personnes pourraient échapper à une contamination grâce à ces autotests.

EN CAS DE DOUTES ET D’INTERROGATIONS

L’utilisateur peut s’adresser à son pharmacien, à une association de lutte contre le sida ou appeler le n° vert de Sida Info Service (0 800 840 800 appel anonyme et gratuit). Ce dernier propose une information sur le VIH et les ADVIH 24 h/24 et 7 j/7.

Sida Info Service met à disposition sur son site www.sida-info-service.org la liste des : CDAG ; CIDDIST ; services hospitaliers VIH ; PASS et autres structures offrant des soins aux plus démunis ; structures établies par les COREVIH ; associations et antennes locales d’associations de lutte contre le sida. La liste des structures auxquelles s’adresser sera également disponible dans le livret mis à jour par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

SELON LE DERNIER RAPPORT DE L’ONUSIDA

35,3 millions de personnes vivaient avec le VIH (PVVIH) dans le monde en 2012 ; 2,3 millions, nouvellement infectées et 1,6 millions étaient décédées de maladies liées au VIH/sida.

En France, selon les dernières estimations, en 2010, 150 000 personnes vivaient avec le VIH(prévalence : 0,4 %). La prévalence chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) et les usagers de drogues par voie injectable (UDI) est de 18%. La prévalence a augmenté de 70% depuis 2000. Cette augmentation traduit une amélioration de la survie des personnes infectées mais aussi de nouvelles contaminations.

Entre 7000 et 8000 personnes sont nouvellement contaminées par le VIH en France chaque année, soit un taux d’incidence de 1,8/10000 personnes : 40 à 50% se produisent chez les HSH (incidence : 1/100 personnes) et 20 à 30% chez des hétérosexuels d’origine étrangères (incidence : 0,2/100 personnes). Grâce aux programmes d’échanges de seringues seul 2% des nouvelles contaminations concerne les UDI.

On estime qu’en France près de 30 000 personnes ignoraient leur séropositivité fin 2010 (épidémie cachée). Or l’absence de dépistage expose à un diagnostic tardif et à une propagation de l’infection par le VIH. En effet, un traitement antirétroviral efficace réduit de plus de 90% le risque de transmission du VIH.

stophomophobie.com

avec Rémi Sulmont, Loïc Farge

Voir les commentaires

« TENDANCES PSYCHOTIQUES » ET MALADIES MENTALES : DES FACTEURS D’HOMOPHOBIE RÉVÉLÉS PAR UNE ÉTUDE SCIENTIFIQUE

Publié le par justin

« TENDANCES PSYCHOTIQUES » ET MALADIES MENTALES : DES FACTEURS D’HOMOPHOBIE RÉVÉLÉS PAR UNE ÉTUDE SCIENTIFIQUE

« Ce n'est pas l'homosexualité le problème, ce sont les homophobes. Ils sont malades mais souffrent sans le savoir : tendances psychotiques et mécanismes de défense immatures », en rapport donc avec des conflits internes non résolus, qui suggèrent une approche inadaptée et problématique à des situations sociales inconfortables.

Ce sont les résultats d'une enquête menée auprès de 560 étudiants, âgés de 18 à 30 ans, par des chercheurs de l’'université de Rome « Tor Vergata », reconnue pour son excellence dans l'enseignement et pour la qualité de ses professeurs.

Après une évaluation de leurs profils psychologiques, les participants ont été confrontés à diverses expériences et interrogés par questionnaires pour établir leur « degré de tolérance aux LGBT »,mécanismes de défense et méthodes d'adaptation... révélateurs du fonctionnement psychique. Et, si l'homophobie semble plus susceptible de se manifester chez les hommes, c'est « un facteur prédictif de troubles potentiellement graves comme laschizophrénie ».

Ainsi, tandis que les personnes anxieuses, aux « mécanismes de défense névrotiques », auraient tendance à s'en vouloir, évoluer vers une dépression et se faire du mal... les homophobes déportent leur « déplaisantes pulsions » sur les autres et sont hostiles pour « se défendre » d'eux-même.

« Après avoir débattu pendant des générations sur le fait de savoir si l’homosexualité pouvait être considérée comme une maladie, nous démontrons pour la première fois que ce sont les personnes atteintes d'homophobie qu'il faut soigner », a déclaré l'auteur principal de l’étude, le DocteurEmmanuele A. Jannini, par ailleurs président de la société d’andrologie et de médecine sexuelle. Avec son équipe, il espère contribuer à une meilleure compréhension de la discrimination liée à l'orientation sexuelle et mettre en place des protocoles et suivis, pour prévenir les risques et préjudices.

Terrence Katchadourian
@stop_homophobie

Voir les commentaires

NIKOLAI ALEKSEEV VEUT DEVENIR SUISSE

Publié le par justin

NIKOLAI ALEKSEEV VEUT DEVENIR SUISSE

Partenarié avec un Genevois, un des principaux visages de l'activisme LGBT en Russie a demandé sa naturalisation.

Un des plus éminents militants LGBT russes, Nikolai Alekseev, a annoncé qu’il avait demandé la nationalité helvétique «pour raisons familiales». L’avocat de 37 ans a déjà un permis de séjour depuis plusieurs années en Suisse, où il a conclu un partenariat enregistré avec son compagnon, genevois, en 2008. Pas question de renoncer à sa citoyenneté russe. Il a précisé à Gay Star News qu’il ne comptait pas abandonner la lutte dans son pays: «Je vais continuer à me battre, tant que je vois la plus mince possibilité de changement, de plus en plus difficile à réaliser. Même la jurisprudence de la Cour européenne, qui a été notre dernier espoir, est foulée au pied par le régime.»

EMPÊCHÉ DE SORTIR
Alekseev est notamment l’organisateur inlassable des Gay Pride de Moscou – des rassemblements symboliques systématiquement écrasés par les autorités. Depuis la première édition, en 2005, le militant a été la cible de multiples agressions et de harcèlement. Après la dernière manifestation, ce printemps, il a écopé de 10 jours de prison. Alekseev fait actuellement l’objet de poursuites engagées par la Parlement russe, qui l’empêchent de quitter le pays pour quatre mois.

Plusieurs militants LGBT russes ont déposé des demandes d’asile en Europe ou en Amérique, ces derniers mois. La coorganisatrice de la Gay Pride moscovite, Irina Fet, a récemment demandé l’asile au Luxembourg. En Allemagne, le couple d’activistes Dmitry Chunosoff et Ivan Jarzjew vient de recevoir le statut de réfugié.

http://360.ch/

Voir les commentaires

KEEGAN HIRST GAY : SA FEMME VOULAIT “LUI ARRACHER LA TÊTE ET LE TUER”

Publié le par justin

KEEGAN HIRST GAY : SA FEMME VOULAIT “LUI ARRACHER LA TÊTE ET LE TUER”
CES DERNIÈRES ANNÉES, LE MILIEU SPORTIF A CONNU PLUSIEURS COMING OUT, SALVATEURS POUR LES ATHLÈTES CONCERNÉS ET POUR L'IMAGE, POSITIVE, QUE CELA RENVOIE NOTAMMENT AUPRÈS DES PLUS JEUNES. MAIS CE N'EST PAS TOUJOURS UNE PARTIE DE PLAISIR...

Quelques semaines après le coming out de son ex-mari Keegan Hirst(pilier au sein du club Batley), devenu le premier joueur anglais professionnel encore en activité dans le rugby à 13 à faire publiquement part de son homosexualité, Sara Hirst a accordé une interview au journal The Sunday Mirror. Elle n'a pas caché que la nouvelle a été dure à encaisser....

Cash, l'ex-femme du joueur n'a pas hésité à affirmer que le jour où son mari lui a fait part de sa véritable orientation sexuelle après tant d'années de mensonge, elle voulait "lui arracher la tête et le tuer." Furieuse et le coeur brisé, elle ne lui en voulait pas spécialement d'être gay, mais elle avait l'impression que leur mariage avait été "une imposture."

"Il se tortillait dans tous les sens et je me préparais au pire. Mais quand il m'a dit qu'il était gay, j'étais abasourdie. Je n'ai jamais été en colère parce qu'il était gay. J'ai des amis gays. Je me disais : 'Est-ce que tout était un mensonge ? Pourquoi m'as-tu gardée tout ce temps ? As-tu été avec un homme ? M'as-tu trompée ? C'est pour cela que tu me le dis ?'", a-t-elle raconté. Il faut dire que la jeune femme avait justement entendu une rumeur sur l'homosexualité de son époux une semaine plus tôt et qu'elle lui en avait parlé mais qu'il avait nié.

Alors que les jours passaient, la colère de Sara Hirst ne faisait qu'empirer et une altercation s'est ainsi produite entre Keegan et elle. "Je voulais lui arracher la tête et le tuer... J'ai pris son portefeuille et le lui ai jeté, puis j'ai pris des ustensiles de cuisine... Mais il est tellement imposant que ça rebondissait sur lui", a-t-elle raconté. Et l'épouse vexée d'ajouter qu'elle en a voulu à son mari d'avoir publiquement fait part de son homosexualité après lui avoir pourtant promis de ne pas le révéler.

Désormais, les choses se sont apaisées entre les deux ex-époux, parents de deux enfants de 3 et 7 ans (la jeune femme a aussi un fils de 11 ans d'une précédente relation), et Sara se dit même fière de lui. "Je ne suis toujours pas à 100% et je ne vais pas me poser là et prétendre que si. Je me suis retrouvée dans un horrible trou noir, mais maintenant je me rends vers l'autre côté. Je suis capable de dire 'Oui, voici mon mari' - du moins pour le moment [le divorce n'as pas été officiellement prononcé, NDLR]. Je suis fière de lui et je peux le soutenir", a-t-elle conclu.

Peu de temps après le coming out de Keegan Hirst, c'était au tour de son collègue Sam Stanley de faire de même.

Thomas Montet

purepeople.com

Voir les commentaires

UN JEUNE HOMOSEXUEL TABASSÉ PAR CINQ INDIVIDUS

Publié le par justin

UN JEUNE HOMOSEXUEL TABASSÉ PAR CINQ INDIVIDUS

Se faire agresser pour ce que l'on possède - un portefeuille, un collier en or, un téléphone - engendreun traumatisme profond. Lequel prend une ampleur encore supérieure lorsque c'est ce que l'on est, ce que l'on représente, qui est clairement visé.

Dimanche dernier, au petit matin, Paul, 26 ans, et un ami Tony, 25 ans, ont été "fauchés" au sortir d'une soirée passée dans le club gay de la rue Sénac à Marseille (1er). À peine avaient-ils fait quelques centaines de mètres qu'une bande de cinq assaillants surgissait dans le dos de Paul, dans la rue du théâtre français.

"Ils l'ont balayé et roué de coups au sol", assurait hier un enquêteur du commissariat de Noailles, en charge de retrouver le commando visiblement homophobe qui a également tabassé l'ami de Paul, qui a tenté de s'interposer."Ils ne leur ont rien volé mais ont balancé d'emblée des insultes du genre "sales PD". Depuis, mon fils en fait des cauchemars et craque parfois dans de grosses crises de larmes",pestait hier le papa de Paul.

Lequel est toujours hospitalisé et sera opéré aujourd'hui d'une fracture au poignet, en plus d'unhématome au cerveau et d'une grave entorse à une cheville. Son ami souffre, lui, d'une fracture du nez. Les policiers ont déjà entendu plusieurs témoins afin de retrouver la piste des auteurs de cette sordide agression.

.laprovence.com

Voir les commentaires

GRANDE BRETAGNE : LE NOUVEAU JAMES BOND À UN AMI GAY

Publié le par justin

GRANDE BRETAGNE : LE NOUVEAU JAMES BOND À UN AMI GAY

Les héritiers de Ian Fleming , le créateur de Bond, ont demandé à Anthony Horowitz de reprendre le flambeau et il vient d’écrire Trigger Mortis.

« Je suis si heureux d’avoir été autorisé à placer l’intrigue deux semaines après mon roman préféré de James Bond, Goldfinger, et je suis ravi que Pussy Galore soit de retour. Ce fut super de revisiter la plus célèbre des Bond Girls, bien qu’elle ne soit pas la seule femme coriace présente dans Trigger Mortis. J’espère que les fans aimeront »
Pussy Galore, est la pilote de Goldfinger et la cheffe du groupe Pussy Galore Flying Circus qui travaille dans le cadre de l’opération Grandslam. Trigger Mortis se déroule quelques semaines après l’événement, en l’occurrence en 1957.

Pour rédiger le livre, Anthony Horowitz a d’un « accès privilégié » aux archives de Ian Fleming. L’écrivain a utilisé une série de synopsis inédits pour des adaptations télévisées, écrites dans les années 50.
Selon The Sydney Morning Herald, Horowitz a placé quelques personnages, et situations, étonnants dans ce nouveau roman. On peut trouver, par exemple, un James Bond qui se dispute pour le quotidien avec Pussy Galore, ou encore, un meilleur ami homosexuel qui réprimande l’agent pour son sexisme ou ses réflexions homophobes.

« Avec les femmes, il a ce genre d’attitude condescendante et charnelle, ce qui est une obligation pour les livres. Mais en créant femmes très fortes, ses attitudes sont contestées. Je lui ai aussi donné un ami gay très franc, qui lui reproche et lui dit :

« Venez sur Bond, vous vivez dans le 20e siècle maintenant, pas au Moyen Âge » », a expliqué l’écrivain sur la station de radio RTE.

Pussy – qui serait lesbienne dans le nouveau roman – a déménagé à Londres avec Bond. L’agent 007 devra combattre dans ce nouveau volet contre le SMERSH et un super-méchant coréen, avec pour cadre le monde de la course automobile, dans les années 1950. Missions secrètes, méchants, et nouvelles James Bond girls sont de nouveau au rendez-vous. Le retour de James Bond revient donc dans sa version d’origine. « Mon but était de faire un roman de James Bond le plus authentique possible », a ainsi déclaré l’écrivain.

Voir les commentaires

PRESSE : LES SOUS ENTENDUS DE TÉLÉRAMA SUR YANN BARTHÈS ET LAURENT BON

Publié le par justin

PRESSE : LES SOUS ENTENDUS DE TÉLÉRAMA SUR YANN BARTHÈS ET LAURENT BON

Télérama a-t-il outé Yann Barthès dans un portrait consacré au producteur Laurent Bon publié dans son édition de cette semaine ?

Laurent Blon n’a pas souhaité s’entretenir avec Lucas Armati, journaliste à Télérama, qui signe un long portrait consacré au producteur Laurent Bon dans l’édition sortie en kiosques aujourd’hui. Ce dernier, qui a longtemps produit Le Grand Journal et a lancé, il y a quelques années, Le Petit Journal et Le Supplément, est pourtant devenu un des hommes les plus puissants du PAF.

L’hebdomadaire évoque la relation qu’entretient l’animateur du « Petit Journal » de Canal+ avec lui dans des termes qui laisse sous entendre Que Yann Barthès entretiendrait une liaison avec le producteur .

Selon Télérama, Yann Barthès « occupe une place à part » auprès du producteur avec lequel il possède un société de production dont la réussite « tient de la force du couple qu’il forme avec Laurent Bon ».

Le journal évoque aussi « leurs blagues lancées dans l’intimité » et qui se retrouvent à l’antenne.

Sans jamais parler d’homosexualité, l’article peut être lu comme faisant état d’une relation de cet ordre entre l’animateur et le producteur.

Dans un portrait récent que lui a consacré GQ et titré «L’énigme Yann Barthès», l’animateur avait fixé les règles avant de recevoir la journaliste Anna Topaloff: « pas de questions personnelles. Ni sur la famille ni sur les amours.» De son côté, Laurent

Bon est d’une «discrétion maladive», selon l’hebdomadaire, qui explique qu’il accorde très peu d’interviews et qu’il fuit les mondanités.

Voir les commentaires

VIOLENTES AGRESSIONS HOMOPHOBES EN BELGIQUE

Publié le par justin

VIOLENTES AGRESSIONS HOMOPHOBES EN BELGIQUE

2 agressions homophobes ont eu lieu dernièrement en Belgique, à Liège et Charleroi. La communauté Lgbt du pays se dit bouleversée par ces incidents.

Un homme de 33 ans a été l’objet d’une violente agression samedi dernier dans l’agglomération de Charleroi, en Belgique. La victime a été frappée à coups de cric par son agresseur qui a cherché à le dépouiller. Les deux hommes s’étaient rencontrés dans un bar gai du centre-ville. C’est alors qu’ils fumaient une cigarette sur un stationnement que s’est produite l’agression.

Grièvement blessée, la victime a dû recevoir des soins en milieu hospitalier. La police a ouvert une enquête.

Peu de temps après, à Liège, un homme de 35 ans qui se promenait torse nu a été tabassé par cinq individus après avoir essuyé des injures à caractère homophobe. Il avait répliqué par un doigt d’honneur aux insultes.

Enseignant et non gai, Sébastien a posté une photo de lui sur sa page Facebook après son agression qui donne une idée de la violence subie.

24gay.fr

Voir les commentaires

MANIFESTATION À HAÏTI CONTRE L’ÉBAUCHE D’UN PROJET DE LOI RELATIF AU MARIAGE POUR TOUS

Publié le par justin

MANIFESTATION À HAÏTI CONTRE L’ÉBAUCHE D’UN PROJET DE LOI RELATIF AU MARIAGE POUR TOUS

Cantiques religieux, pancartes et slogans homophobes... dans une situation socio-économique pourtant autrement plus précaire, ils étaient plusieurs milliers ce jeudi 3 septembre à répondre à l'appel du collectif des églises protestantes du Cap-Haïtien.

« Si c’est accepté dans d’autres pays, cela ne se fera jamais en Haïti », ont averti les protestataires, implorant le ciel afin que Dieu puisse les préserver du « mariage gay ».
Ils dénoncent les puissances étrangères qui, selon eux, veulent imposer au pays le vote d’une loi qu’ils assimilent à de l’abomination :

« Les pratiques homosexuelles ont causé la disparition de Sodome et Gomorrhe, détruites par le soufre et le feu », scande un certain Albert Isaac, pasteur exhortant les autorités et les futurs législateurs à respecter la voix du peuple, contre « les puissances étrangères » :

« Le mariage homosexuel est une saleté qui peut provoquer la colère de Dieu contre la nation.

« Une situation catastrophique pour les LGBTI », explique un des responsables d’Orah, l'Organisation arc-en-ciel d’Haïti, dans une interview sur le site seronet : « Certaines églises évangélistes amplifient le phénomène en marginalisant davantage encore la communauté par des stigmates quotidiens. Les pasteurs sont nombreux à prêcher contre l’homosexualité et à imputer le sous-développement d’Haïti aux gays. »

Créée en mars 2014, les missions et objectifs de l'Orah sont de protéger et d’inclure socialement lacommunauté LGBTI en lui construisant un meilleur cadre de vie.
« Mais, pour combattre l’homophobie, une solidarité inter-organisationnelle est nécessaire. »

Stop Homophobie
Photos : lenouvelliste.com

Voir les commentaires

AUX MALDIVES : DEUX HOMMES ACCUSÉS D’HOMOSEXUALITÉ RISQUENT LA PEINE DE MORT

Publié le par justin

AUX MALDIVES : DEUX HOMMES ACCUSÉS D’HOMOSEXUALITÉ RISQUENT LA PEINE DE MORT

DÉNONCÉS PAR UN ANONYME, ILS ONT ÉTÉ INTERPELÉS À LEUR DOMICILE, COMME L'INDIQUENT LES SERVICES DE POLICE.

Les deux hommes de 56 et 27 ans ont été interpelés à leur domicile, sur l'île deDhaandhoo (à quelques 400 km de la capitale), comme l'indiquent les services de police, « tuyautés » par une source anonyme.

Liberté d'expression inexistante, journalistes censurés... dans ce paradis touristique, sous le joug de la charia et où l'on se baigne en burqa, l'homosexualité, au même titre que la consommation d'alcool ou encore les homicides, est un crime passible, sinon de la peine de mort, d'emprisonnement et deflagellationnotamment en place publique...

C'est très « inquiétant » note l'organisation LGBTI « Rainbow Warriors », basée à Londres, qui souligne dans son communiqué que c'est la première fois que la police intervient directement dans un cadre privé.

Tout aussi inquiétant pour les vacanciers qui, s'ils assurent la première ressource économique des Maldives, risquent bien désormais de faire l'objet de menaces similaires, confie également l'association StopHomophobie, « depuis la publication l'année dernière du nouveau code pénal et la transposition en droit national de ces dispositions qui étaient auparavant seulement dans la charia et applicables aux citoyens musulmans. »

DERRIÈRE LE LAGON : L'ENFER !

Une répression rigoureuse qui a conduit les personnes LGBTI à fuir en masse l'archipel, constate encore « Rainbow Warriors », qui cite l'agence de l'immigration en Nouvelle-Zélande : « En réponse à un appel lancé par un demandeur d'asile, le bureau du président Maldivien a reconnu l'orientation sexuelle comme motif de poursuites en cas de retour au pays ! »

« Même les enfants sont passibles de la peine de mort dès l'âge de 7 ans et exécutés l'année de leur 18ème anniversaire. Et il n'y a jamais de témoins... », rappelait déjà Michelle Kissenkoetter, responsable du pôle Asie à la Fédération Internationale des droits de l'Homme, dans un entretien en avril dernier sur France Inter.

Pourtant aucune menace occidentale sensible ne porte ses fruits. L'éventuel boycott des tours opérateurs est resté lettre morte et l'Union Européenne demeure le deuxième partenaire commercial des Maldives, l'un des 54 membres de l'Organisation des Nations Unies donc, à avoir signé en 2008 une déclaration contre les droits des LGBT.

Les dernières arrestation officielles de personnes homosexuelles ont été signalées en 2013. Le couple s'échangeait des marques d'affection, lorsqu'ils ont été surpris et « capturés » sur la plage de Vilimale. Période d’inactivé qui n'aura été que de courte durée.

TERRENCE DOURIAN

http://fr.blastingnews.com/societe/2015/09/aux-maldives-deux-hommes-accuses-d-homosexualite-risquent-la-peine-de-mort-00547863.html

Voir les commentaires