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USA: VISITE DU PAPE FRANÇOIS ET DÉFENSE DES DROITS LGBT

Publié le par justin

USA: VISITE DU PAPE FRANÇOIS ET DÉFENSE DES DROITS LGBT

Le président Barack Obama accueillera à la Maison Blanche, ce 22 septembre, le pape pour un voyage de cinq jours.

Obama a tenu à inviter une religieuse pro-avortement, une femme transgenre, le premier évêque épiscopal ouvertement homosexuel ainsi que deux activistes homosexuels qui se disent catholiques à l’arrivée du Saint Père.
L’évêque émérite de l’Eglise épiscopale Gene Robinson,a été le premier évêque de cette Eglise à déclarer publiquement son homosexualité en 2003. Il avait également été le premier à divorcer de son partenaire homosexuel en 2014, quelques années après avoir divorcé de sa femme avec laquelle il avait vécu 14 ans. Il a les faveurs d’Obama et a participé à un grand nombre d’événements religieux organisés par l’administration américaine.
A ses côtés, Mateo Williamson, transsexuel, ancien co-président de l’organisation Transgender Caucus for Dignity USA. Mateo, une femme travestie, répète à qui veut l’entendre qu’elle se pense aujourd’hui comme un homme, mais continue à être attirée par les hommes. « Aujourd’hui, je m’identifie comme un homme homosexuel alors que j’avais jadis du mal à me comprendre : je pensais que pour devenir transgenre, pour devenir un homme transgenre, je devais être attirée par les femmes, alors que je ne l’ai jamais été », explique-t-elle. Elle sera donc également parmi les personnes présentes à la Maison Blanche pour accueillir le pape François.

Des homosexuels catholiques américains ont demandé au pape François de les recevoir .
« Nous vous invitons, Saint Père, comme les mots de Jésus à ses premiers disciples: venez et vous verrez » écrit Jeff Vomund, représentant à Washington de l’Association des catholiques homosexuels, « Dignity ».

Jeff Vomund exhorte les responsables de l’Église à venir voir la « force de l’amour qui survit en dépit du rejet », l’expérience de « couples qui sont ensemble depuis des décennies, qui prient et cherchent à accomplir la volonté de Dieu ».
« Nous sommes peut-être en désaccord sur la définition du mariage civil et sacramentel. Nous avons sans doute des divergences sur la sexualité dans une relation homosexuelle, mais nous pensons qu’une fois que vous aurez vu et vous connaîtrez notre amour, cela n’aura plus de sens de l’appeler désordonné ou de licencier des gens qui servent l’Église à cause de cet amour » explique-t’il.

http://i-man.fr/people/usa-visite-du-pape-francois-et-defense-des-droits-lgbt/

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SIDA: UN INDUSTRIEL RACHÈTE UN MÉDICAMENT ET AUGMENTE SON PRIX DE 5.500%

Publié le par justin

SIDA: UN INDUSTRIEL RACHÈTE UN MÉDICAMENT ET AUGMENTE SON PRIX DE 5.500%

Il y a encore quelques jours, un comprimé de Daraprim, - le nom sous lequel est commercialisée la pyrimethamine - ne coûtait que 13,5 dollars aux Etats-Unis.

DÉSORMAIS, LES MALADES DOIVENT DÉBOURSER 750 DOLLARS POUR LE MÊME COMPRIMÉ. L’INFLATION N’Y EST POUR RIEN. CETTE AUGMENTATION BRUTALE DE 5.500 % DU PRIX DU MÉDICAMENT EST DUE À LA SPÉCULATION D’UN ANCIEN GESTIONNAIRE DE FONDS, QUI VIENT DE RACHETER LES DROITS DE CETTE MOLÉCULE.

Ce médicament est principalement prescrit aux personnes dont le système immunitaire est affaibli, notamment en cas de toxoplasmose ou de VIH.

HILLARY CLINTON S’EN MÊLE

Martin Shkreli, 32 ans, l’actuel PDG de l’entreprise détentrice des droits du médicament justifie cette hausse par la nécessité d’être en adéquation avec le prix des médicaments pour maladies rares. Mais aussi par un besoin de « financer de la recherche additionnelle sur de nouveaux médicaments. » Attaqué de toutes parts sur les réseaux sociaux, le jeune entrepreneur défend son business plan sur les chaînes américaines.

Même la candidate à la Maison Blanche, Hillary Clinton a fait part de son indignation, sur Twitter en dénonçant les augmentations « scandaleuses » sur le marché du médicament.

Price gouging like this in the specialty drug market is outrageous. Tomorrow I’ll lay out a plan to take it on. -Hhttps ://t.co/9Z0Aw7aI6h

— Hillary Clinton (@HillaryClinton) September 21, 2015

20minutes.fr

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PRÉSUMÉS HOMOSEXUELS, NEUF HOMMES ET UN ENFANT EXÉCUTÉS PAR L’ETAT ISLAMIQUE

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PRÉSUMÉS HOMOSEXUELS, NEUF HOMMES ET UN ENFANT EXÉCUTÉS PAR L’ETAT ISLAMIQUE

Les barbares du groupe extrémiste ont exécuté 10 personnes qu'ils accusaient d'être homosexuelles dans le centre et le nord de la Syrie, a indiqué lundi Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Selon l'ONG, qui dispose d'un vaste réseau de sources sur le terrain, si les exécutions ont eu lieu en public « toutes les vidéos qui témoignent des tueries ont été détruites » par lesdjihadistes.

7 hommes auraient été assassinés à Rastan, une ville de la province centrale de Homs, tandis que 2 autres, ainsi qu'un jeune garçon, ont subi le même sort à Hreitan, dans la province septentrionale d'Alep.

Lapidés, jetés dans le vide, décapités, ou brûlés vifs et inversement... dans ces « califats » contrôlés par l'EI, l'homosexualité est punie de la peine de mort, au même titre que lasorcellerie ou la loyauté au président syrien Bachar al-Assad, rappelle encore l'OSDH, justifiant les crimes par une application rigoriste de la Charia.

Le 24 août dernier, lors d'une première réunion jamais consacrée aux droits des LGBT, les membres duConseil de sécurité de l'ONU avait « entendu » à New York les témoignages de ces syriens et irakiens victimes de ces persécutions en raison de leur orientation sexuelle.

« Ils traquent les gays de façon professionnelle. Ils les chassent un par un... et quand ils capturent quelqu’un, ils inspectent son téléphone, ses contacts et ses amis sur Facebook », témoignait un jeune homosexuel, qui s’exprimait par téléphone depuis un lieu tenu secret. « Ils tentent de traquer tous les hommes gays. Et c’est comme un effet domino. Si un tombe, les autres tomberont aussi », a-t-il confié.

L'EI a exécuté plus de 3.000 personnes dont 1.800 civils depuis juin 2014, et revendiqué au moins 30 exécutions pour « sodomie ».

stophomophobie.com

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Voici le visage de l'homophobie! À Saint-Tite,

Publié le par justin

Voici le visage de l'homophobie! À Saint-Tite,

Vendredi soir, un gars a décidé que c'était drôle de tabasser un homme homosexuel avec une bouteille de bière vide! Je n'ai aucun souvenir, j'ai perdu connaissance! Le premier coup a été porter à ma figure, et 6 autres ont suivi ...

J'ai repris conscience, devant mon beau-père en pleure, totalement désorienté, ne comprenant pas où j'étais. J'ai passé la nuit à l'hôpital, j'ai eu des radiographies et par chance je n'ai rien de brisé.

Vendredi soir, je me suis fais attaqué parce que je suis gay Bienvenu en 2015

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USA: KISSESFORKIM : embrassez vous pour soutenir le mariage gay

Publié le par justin

Un rassemblement contre Kim Davis, cette fonctionnaire américaine opposée au mariage gay a eu lieu aux Etats Unis . Début septembre, elle avait passé près de cinq jours en détention, pour cette infraction à la loi.Elle a refusé d’enregistrer certains mariages homosexuels au nom de ses convictions religieuses. Avec cette affaire, la greffière du Kentucky fait du bruit outre-Atlantique et semble relancer un débat national, censé être clôt.

Une campagne de réponse à cette fervente opposante vient d’être lancée sur les réseaux sociaux : « Combattons l’intolérance avec un peu d’amour ! Prenez votre meilleur ami, un pote ou un étranger. Donnez-lui un bon baiser et prenez une photo. Gay, hétéro, bi, trans, PEU IMPORTE ! Montrez l’amour ! Tweetez, Instagramez, peu importe et KissesForKim (BaisersPourKim) L’amour (et un peu d’humour) gagnera ! »

A l’origine de ce mouvement, deux comédiens – hétéros – qui s’adressent directement à la greffière dans une vidéo : « Chère Kim Davis, on voudrait que vous sachiez que, peu importe ce que vous ferez, l’amour gagnera toujours ». Et le duo d’interpeller les internautes : « Ce qu’on attend de vous, c’est de prendre votre ami le plus proche, embrassez-le, prenez une photo ou une vidéo, téléchargez la avec le hashtag KissesForKim, pour lui faire comprendre qu’elle ne peut pas gagner … et qu’elle sache aussi qu’on l’aime et pensons qu’elle est belle ». Vu le nombre de photos de baisers qui pullulent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures, le message semble avoir été entendu !

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COPIEZ COLLEZ CE TEXTE SUR VOS PAGES FACEBOOK POUR NOUS SOUTENIR JUSQU’AU 23 SEPTEMBRE

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COPIEZ COLLEZ CE TEXTE SUR VOS PAGES FACEBOOK POUR NOUS SOUTENIR JUSQU’AU 23 SEPTEMBRE

Vous pouvez aussi tweeter. Alors merci de voter !

I vote for @stop_homophobie to ‪#‎UpgradeYourWorldFR‬ ‪#‎Vote‬https://www.microsoft.com/fr-fr/windows/UpgradeYourWorld/
Bertrand et Roland, 19 et 21 ans, nous ont envoyé cette photo pour nous soutenir émoticône smile Merci émoticône heart

> Microsoft propose en effet de soutenir toutes celles qui se démarquent et contribuent à changer les choses dans l'un des dix pays suivants : Allemagne, Australie, Chine, États-Unis, France, Inde, Japon, Kenya, Mexique et Royaume-Uni.
Dix organisations dans chacun de ces pays pourront donc bénéficier d'une somme de 50 000 $ et d'une expertise technique.

Les cinq premières ont déjà été sélectionnées mais nous avons encore jusqu'au 23 septembre prochain pour participer et les aider à choisir les cinq dernières. Vous avez dans votre région un collectif ou une organisation qui vous tient à cœur ? C'est à vous. Il suffit de copier/coller et partager la phrase : "I vote for XXXXXX to #UpgradeYourWorldFR #Vote, via Facebook, Twitter ou Instagram, pour les choisir.

Vous souhaitez leur parler de nous et soutenir nos actions d'information, d'éducation. Nous aider à réaliser et financer de nouveaux projets, des appels d'offre... copiez et repartager sur vos murs :
I vote for @stop_homophobie to #UpgradeYourWorldFR #Votehttps://www.microsoft.com/fr-fr/windows/UpgradeYourWorld/
Ou voter directement sur https://www.microsoft.com/fr-fr/windows/UpgradeYourWorld/

> Cast your vote for a local nonprofit in your country.
Microsoft is supporting nonprofits who are improving their world in these 10 countries—Australia, China, France, Germany, India, Japan, Kenya, Mexico, the United Kingdom and the United States.

Let's tell them about the organisation STOP HOMOPHOBIE fighting against discrimination.
Please, copy and share this on your wall :

I vote for @stop_homophobie to #UpgradeYourWorldFR #Votehttps://www.microsoft.com/fr-fr/windows/UpgradeYourWorld/

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USA: Le joueur de football américain Mason Darrow sort du placard

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Mason Darrow joue au football américain dans la prestigieuse université de Princeton (New Jersey), aux États-Unis. Il a fait son coming-out, mardi 15 septembre, dans un portrait-entretien publié parOutSports.com.

Et si le jeune homme de 21 ans, en deuxième année, l’a fait, auprès de sa famille et de son équipe, c’est parce qu’il veut «montrer que l’on peut être gay et jouer en première division de football, explique-t-il. Et si cela peut aider des jeunes de deuxième année en Arizona, par exemple, à faire leur coming-out auprès de leurs co-équipiers et de se sentir bien dans leur peau, c’est pour ça que je le fais». Le joueur parle de l’appréhension mais estime également:

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ACTION EN JUSTICE CONTRE LES PROPOS HOMOPHOBES D’UN CANDIDAT DU FRONT NATIONAL

Publié le par justin

ACTION EN JUSTICE CONTRE LES PROPOS HOMOPHOBES D’UN CANDIDAT DU FRONT NATIONAL

Antoine Ormain, qui figurait sur la liste Front national aux élections départementales 2015 en Maine-et-Loire, est visé par l’association Mousse qui défend les droits des homosexuels. Une plainte contre X a été déposée ce jeudi à Paris.

Mousse, qui agit contre « la discrimination et la provocation à la haine de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre », accuse Antoine Ormain d’avoir détourné une photo de la gay pride et y avoir associé une citation du pape Pie XII datant de 1953. On y voit deux militants homosexuels, de dos et très dénudés, avec cette phrase : « Ce qui ne répond pas à la vérité et à la loi morale n’a objectivement aucun droit à l’existence, ni à la propagande, ni à l’action ».
L’association a déposé plainte, hier à Paris, avec constitution de partie civile contre X pour « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Un délit prévu par la loi du 29 juillet 1881 et puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Le blog incriminé, @cathoinco, défend l’intéressé en précisant que « Catholiquement incorrect est un collectif de huit militants. M. Ormain n’en est pas le dirigeant, et se défendra volontiers si les procédures envisagées aboutissent. Sa responsabilité est ici nulle, les publications et leur conception ne relevant pas, au sein de notre structure, de sa compétence ».

Mousse lance une opération de crowdfunding pour financer un procès à l’encontre d’Antoine Ormain, candidat du Front national lors des élections départementales du 22 mars 2015 à Angers.
Votre don est déductible d’impôt à hauteur de 66%.
« Antoine Ormain a posté l’image et le commentaire ci-dessous sur Twitter et sur Facebook :
En montrant deux hommes de dos presque nus portant un drapeau arc-en-ciel, la photographie tend à réduire la présence des homosexuels dans l’espace public à cette seule image. Cette publication exhorte explicitement le public à considérer les homosexuels comme des personnes immorales qui n’ont « aucun droit à l’existence ».
La violence de ces propos est inacceptable de la part d’un candidat d’un des principaux partis politiques français. C’est pourquoi l’association Mousse a besoin de votre soutien pour agir judiciairement à l’encontre d’Antoine Ormain.
A QUOI VA SERVIR LE FINANCEMENT ?
Une plainte avec constitution de partie civile permet de saisir directement le juge d’instruction pour qu’il réalise une enquête sur les faits dénoncés par la plainte, afin que l’affaire soit tranchée par un tribunal.

Avant de commencer son enquête, le juge d’instruction demande au plaignant de verser une somme d’argent, appelée consignation, qui constitue une garantie contre les plaintes abusives. Cette somme est restituée à la fin du procès si la bonne foi du plaignant est reconnue. Dans cette procédure engagée par l’association Mousse, le juge devrait fixer le montant de la consignation à environ 500 €.
Par ailleurs, pour aller au bout de la procédure, l’association Mousse a besoin de fonds pour régler les frais d’avocats et de procédure. Ces frais seront d’environ 2500 €.
Il est donc nécessaire de réunir 3000 € pour mener à bien cette action judiciaire contre Antoine Ormain.
Or, l’association Mousse, association à but non lucratif, ne dispose pas cette somme. Elle fait donc appel à votre solidarité afin de lui permettre de faire condamner Antoine Ormain et de dissuader à l’avenir d’autres personnalités politiques de tenir des propos de haine à l’encontre des homosexuels. »participer

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LA BELLE SAISON : L’AFFICHE DU FILM CENSURÉE PAR UN MAIRE FN

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LA BELLE SAISON : L’AFFICHE DU FILM CENSURÉE PAR UN MAIRE FN

Le long métrage, préselectionné pour représenter la France aux Oscars, n'a pas eu l'heur de plaire à un élu d'extrême-droite de Camaret-sur-Aigues dans le Vaucluse, qui a décidé d'en interdire l'image principale, deux femmes enlacées.

Le long métrage, préselectionné pour représenter la France aux Oscars, n'a pas eu l'heur de plaire à un élu d'extrême-droite de Camaret-sur-Aigues dans le Vaucluse, qui a décidé d'en interdire l'image principale, deux femmes enlacées.

Le Front national ne s'est jamais vraiment senti d'affinités électives ni avec la culture ni avec l'homosexualité. Le maire de la commune de Camaret-sur-Aigues dans le Vaucluse, Philippe de Beauregard (FN), vient une nouvelle fois de le prouver.

Sur le site internet de la municipalité, comme à la mairie, on ne trouve aucune trace de la projection du film La Belle Saison, pourtant diffusé ce jeudi 17 septembre au cinéma de la commune. Ce qui étonne d'autant plus les cinéphiles que les affiches ont été maintenues dans le reste du village, rapporte Le Dauphiné. Pourtant, il est de coutume pour cette mairie de promouvoir les long métrages au programme de la salle René-Roussière.

L'affiche de La Belle Saison représente deux femmes, Izia Higelin et Cécile de France, enlacées. Le film de Catherine Corsini, tout public et sans limite d'âge, a même été préselectionné pour être celui qui représentera la France dans la course au meilleur film étranger aux Oscars 2016.

LIBERTÉ D'EXPRESSION ET DROIT À LA CRITIQUE

Interrogé par le journal régional, Philippe de Beauregard a estimé qu'il en va de «sa liberté d'expression et de son droit à la critique». «J'ai vu ce film et il comprend de nombreuses scènes de nature à perturber un jeune public et il n'y a aucun avertissement et aucune restriction d'âge indiqués. En tant que citoyen, je mets en garde les parents», s'est-il justifié.

Quant à la question de l'homosexualité, le maire FN précise: «S'il s'agissait d'une relation hétérosexuelle, j'aurais eu la même réaction. Ce sont les scènes érotiques en gros plan qui ne sont pas destinées à tous les publics. Le partenariat avec l'association est maintenu. Je pense qu'ils auraient pu choisir un autre film».

Il y a deux ans déjà, c'est l'affiche de L'Inconnu du lac qui avait été retirée des rues de Versailles et de Saint-Cloud. En cause: un baiser entre deux hommes et les ébats d'un couple homosexuel en arrière-plan.

.lefigaro.fr

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OBAMA NOMME LE PREMIER SECRÉTAIRE À L’ARMÉE DE TERRE OUVERTEMENT GAY

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OBAMA NOMME LE PREMIER SECRÉTAIRE À L’ARMÉE DE TERRE OUVERTEMENT GAY
BARACK OBAMA A ANNONCÉ LA NOMINATION AU POSTE DE SECRÉTAIRE À L’ARMÉE DE TERRE D’ERIC FANNING, QUI, S’IL EST CONFIRMÉ PAR LE SÉNAT, DEVIENDRAIT LE PREMIER RESPONSABLE OUVERTEMENT GAY À OCCUPER LE POSTE.

Le secrétaire à l’Armée est le chef civil de l’armée de terre qu’il co-dirige avec le chef d’état-major.

Diplômé de l’université de Dartmouth (New Hampshire), spécialiste des questions de défense et de sécurité nationale, M. Fanning a occupé au cours des 25 dernières années différents postes à responsabilités au Congrès et au Pentagone.

A la fin des années 2000, M. Fanning a notamment fait partie du conseil d’administration du Gay & Lesbian Victory Fund, organisation qui milite pour augmenter le nombre de personnes LGBT à « tous les niveaux de gouvernement ».

La nomination de Fanning est la dernière d’une série de mesures prises par l’administration pour faire avancer les droits des gays et lesbiennes au sein du gouvernement fédéral.

L’administration Obama a remanié les politiques internes pour offrir des avantages aux partenaires de même sexe, les homosexuels et les lesbiennes nommés à l’exécutif et de la magistrature fédérale.

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BURUNDI : DROITS HUMAINS ET LUTTE CONTRE LE SIDA, LES DEUX FONT LA PAIRE !

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BURUNDI : DROITS HUMAINS ET LUTTE CONTRE LE SIDA, LES DEUX FONT LA PAIRE !
EN MARS DERNIER, STÉPHANE CALMON EST PARTI EN MISSION POUR LE COMPTE DE AIDES DONT IL ÉTAIT ALORS VICE-PRÉSIDENT (IL EST AUJOURD’HUI MEMBRE DU BUREAU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION). UN COURT PÉRIPLE — AVANT LES ÉMEUTES QU’A CONNUES LE PAYS LORS D’UNE CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE PARTICULIÈREMENT TENDUE — PLACÉ SOUS LE SCEAU DES DROITS HUMAINS ET DES ENJEUX DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA. RÉCIT.

Dans la cour, assis, au Centre Turiho, une des antennes de l’ANSS (Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et malades du Sida), j'entends plusieurs transistors faire écho de la voie de Jeanne Gapiya. Des salariés de l’association, des personnes qui y sont accueillies, des militants écoutent l’interview interactive qu’elle accorde, en kirundi (1), à une radio burundaise très écoutée. La présidente de l’ANSS, avec l’énergie que je lui connais, explique son souhait que la question de la lutte contre le sida et son lien avec les droits humains soit un sujet débattu à l’occasion de la future campagne présidentielle, en juin 2015. Des jeunes de l'ANSS sont pendus à leur portable pour tenter de lui poser des questions en direct. Une tactique qu’emploient les militants pour s’assurer que les sujets qu’ils défendent seront bien abordés dans une émission, surtout si elle est grand public et très suivie. Dans le fond, la question que Jeanne entend porter lors de cette campagne — et j’imagine que ce ne sera pas l’unique — est au cœur des préoccupations de l’ANSS. Elle est même un enjeu politique en soi dans un pays où les droits des minorités sont fragiles, où le climat politique et social reste globalement hostile, pour des raisons diverses, aux groupes les plus exposés au risque d’infection par le VIH : les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH ou MSM, Men who have Sex with Men) et les travailleurs et travailleuses du sexe. C’est d’ailleurs un paradoxe de voir que dans ce climat défavorable à ces groupes, ces derniers n’en demeurent pas moins au centre des préoccupations des autorités locales de santé ; du moins sur la question du VIH.

UNE ATTENTE PARTICULIÈRE AUX GROUPES À HAUT RISQUE

Il faut dire qu’au vu des données officielles, il est justifié d’avoir une politique de prévention, d’accès au dépistage et aux soins qui accorde une attention particulière à ces groupes. C’est ce que défendait, en novembre 2013, Diane Mpinganzima, consultante en sciences sociales, lors de la présentation d’une étude sur les populations à haut risque d’infection au VIH qu’elle avait coordonnée. Réalisée en juin 2013, cette étude expliquait que parmi ces "groupes à haut risque d’infection au VIH", on trouvait celui des MSM, estimés, au niveau national, à 6 333 personnes, dont 4 657 personnes vivant dans la capitale, Bujumbura ; ce groupe connaissant un taux de prévalence pour le VIH de 4,8 % (le taux de prévalence du VIH dans le pays, toutes populations confondues est de 1 % ; les chiffres (2011) de l’Onusida et de l’OMS parlent d’une prévalence chez les HSH estimée à 2,4 %). Venait aussi le groupe des travailleuses du sexe : 27 657 personnes, dont 7 092 exerçant leur activité à Bujumbura ; le taux de prévalence au VIH avoisinait 22 % (pour l’Onusida et l’OMS, la prévalence dans ce groupe serait de 26,5 %). Curieusement, l’étude mentionne une catégorie de personnes consommatrices de drogues par injection, estimée à 15 personnes ; un chiffre très bas rapporté à la population du pays : 10 400 000 d’habitants en 2014. Enfin, l’enquête avançait un total, pour l’ensemble du pays, de 2 460 sites de loisirs où on trouve également des partenaires sexuels, dont 895 identifiés dans la capitale. Ces chiffres (2) ont d’ailleurs alimenté la réflexion pour un bilan d’étape du Plan stratégique national de lutte contre le sida (2012-2016) et ont servi aux autorités burundaises pour soumettre une nouvelle demande de financement au Fonds mondial de lutte contre le sida… pour trois ans.

L’ANSS n’a évidemment pas attendu cette fameuse étude pour s’intéresser aux MSM. L’association a d’ailleurs eu un rôle précurseur en prenant en compte, non sans difficultés à ses débuts, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes dans ses actions de prévention. En 2009, elle se lance dans un projet spécifique : le projet MSM. C’est lui qui est au centre de ma mission. Mais avant d’aller plus loin sur ce projet spécifique, il est important de comprendre ce qu’est l’ANNS et quels sont ses champs d’action.

UNE FILE ACTIVE DE PLUS DE 7 000 PERSONNES

Au niveau de la prise en charge médicale, la file active de l’ANSS pour 2013 comptait 7 382 personnes bénéficiaires, dont 5 471 personnes vivant avec le VIH, parmi lesquelles 4 558 recevaient un traitement anti-VIH. Ces chiffres sont en augmentation. En 2012, la file active était de 7 184 personnes, dont 4 359 bénéficiant d’un traitement. En 2013, 64 personnes suivies par l’association sont décédées des suites du sida. Comme chaque année, il a fallu jongler avec les ruptures de stocks de médicaments comme de réactifs… qui sont apparues dès l’été 2013. Il a fallu jongler aussi avec les financements qui ont manqué et ont affecté des programmes du volet social des actions de l’ANSS. Jongler encore avec la volonté de limiter les transactions en espèces par discipline comptable… ce qui est nécessaire, mais complique les choses dans un pays où les autres modes de paiement sont encore peu développés. Jongler aussi avec les plannings, les calendriers, etc. On ne se rend pas toujours compte de ce que peut proposer une grande association de lutte contre le sida dans un pays en Afrique, des grandes différences de mission qui existent entre les associations du Sud et celles du Nord. L’ANSS a ainsi sept champs d’actions ; certains sont communs aux associations du Nord : la prévention grand public, celle qui est conduite auprès des populations vulnérables, les actions de plaidoyer, la formation… D’autres sont voisins dans l’intitulé, mais ont des contours bien plus larges. Par exemple, l’accompagnement psychosocial proposé par l’ANSS se décline en douze services différents : de l’éducation thérapeutique aux visites à domicile, des activités génératrices de revenus au soutien matériel, des groupes de parole au soutien scolaire, dans la formation et l’apprentissage. D’autres diffèrent notablement comme la prise en charge médicale. Dix services différents sont proposés directement par l’association. A lire les intitulés (prise en charge de la co-infection VIH/tuberculose, consultations gynécologiques, soins à domicile, consultations IST…), on comprend que l’association se double presque d’un hôpital. Au total, l’ANSS, tous domaines confondus, propose quelque 41 services différents… ce qui explique sans doute les 149 pages de son rapport d’activité. Un rapport d’activité qui revient en détail sur le projet MSM, un projet d’envergure lancé en 2009.

MSM : UN PROJET PAR LES PAIRS ÉDUCATEURS

Comme tout projet, celui de l’ANSS pour les MSM est parti d’une volonté, celle de Jeanne Gapiya, la présidente de l’association, et de quelques militants dont Georges Kanuma. Un choix raisonné et éthique prenant en compte une réalité : une lutte efficace contre le VIH ne pourra pas se faire si elle laisse de côté un des groupes les plus concernés par l’épidémie. L’ANSS intègre donc dès janvier 2009 ce projet a ses actions. Sidaction apporte un financement, AIDES un appui méthodologique. Le projet reçoit également un soutien de l’Agence française de développement. Son objectif est d’abord de proposer des actions de prévention et de sensibilisation sur le VIH et les IST aux MSM et de proposer, en l’adaptant aux besoins, une prise en charge globale. Ce sont des pairs éducateurs, formés pour cela, qui mettent en œuvre les différentes actions du projet. Terme du jargon associatif, les pairs éducateurs sont des personnes qui appartiennent à un groupe, une communauté ou un milieu et qui sensibilisent d’autres personnes de ce même groupe aux questions de santé, de prévention, de sexualité… Proches des personnes auxquelles ils s’adressent puisqu’ils partagent avec elles les mêmes vécus, ou peuvent avoir été confrontés aux mêmes problèmes, d’où la pertinence de leur approche, les pairs éducateurs sont présents dans de très nombreux projets de lutte contre le VIH/sida. Entre 2009 et 2012, les pairs éducateurs investis dans ce programme réalisent près de 1 800 visites auprès de MSM, 279 d’entre eux participent à des ateliers d’information et de sensibilisation. Près de deux cents MSM se font dépister. Pour 2013, entre les visites à domicile et les personnes rencontrées à l’association, ce sont plus de 600 MSM qui auront été rencontrés. Le projet bénéficie d’ailleurs d’un local spécifique permettant des rendez-vous, un service d’écoute et d’accompagnement des personnes, la distribution gratuite d’outils de prévention (gels et capotes, dépliants et brochures). Les pairs éducateurs sont un peu sur tous les fronts : ils assurent la promotion du dépistage, font des "descentes sur le terrain" — ils sillonnent les treize communes de Bujumbura —, animent des ateliers d’information et de sensibilisation sur le risque accru du VIH et des IST chez les gays, sur les modes de prévention les mieux adaptés à leurs pratiques. Ils organisent aussi des groupes de paroles, font des visites à domicile et à l’hôpital, mettent en place des activités génératrices de revenus pour les MSM ayant des difficultés financières. Ah oui, j’oubliais, ils font aussi du soutien psychologique et social en fonction des besoins individuels des personnes rencontrées.

HOMOPHOBIE DES CHAMPS…OU DES VILLES

Gabriel est en charge du projet MSM. Des idées, il n’en manque pas. Il souhaiterait que les pairs éducateurs dont il anime l’équipe puissent proposer des tests rapides d’orientation diagnostique comme les militants de AIDES le font en France ou comme cela existe aussi en Côte d’Ivoire. Au Burundi, des tests rapides existent, mais présenteraient trop de résultats "faux positifs" ; un phénomène qu’on ne constate pas ailleurs. A travers nos échanges, Gabriel et moi avons brassé beaucoup de sujets comme celui du développement du projet MSM hors de la capitale. Actuellement, cette action se déroule uniquement à Bujumbura. L’ANSS envisage sérieusement que son antenne de Makamba, située à trois heures de route, dans une zone pour partie montagneuse, le propose à son tour. La ville n’est pas grande (30 000 habitants environ), située au sud du pays dans la zone frontalière avec la Tanzanie. Elle a surtout l’énorme avantage que deux associations LGBT, dont Muco w’urwaruka ("Jeunes Lumières du Burundi"), y soient présentes. Muco w’urwaruka est particulièrement intéressante puisque l’association, créée en 2010, est le fruit du dialogue entre un militant gay Théophile Habonimana Buriza et des jeunes de la communauté LGBT vivant en zone rurale. L’association travaille sur les droits humains des LGBT, l’épanouissement personnel et la lutte contre le VIH/sida. Le contexte provincial est d’autant plus intéressant que ce n’est pas dans les provinces même les plus reculées du Burundi qu’on déplore le plus de violences homophobes. Selon Gabriel, si les Burundais ne comprennent pas vraiment les homosexuels, il n’y a que peu voire pas d’actes ou propos homophobes en province. C’est l’inverse à Bujumbura où on trouve des discours homophobes dans la population et où de nombreux homosexuels sont chassés de leurs familles, voire battus par des membres de leur famille. Il n’est pas rare non plus que des MSM soient envoyés chez des prêtres afin d’être "rééduqués" ; dans d’autres cas, lorsque les familles financent les études, elles exercent un chantage et coupent les vivres en attendant que les personnes changent.

DES RÉSEAUX… HORS LES MURS !

Tout cela a des répercussions sur la vie sociale, affective des MSM. Et le projet de l’ANSS l’a bien intégré. L’équipe de pairs éducateurs doit faire avec des éléments qui sont connus depuis longtemps et qui ne sont d’ailleurs pas spécifiques au Burundi. Par exemple, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes ne se reconnaissent pas forcément comme gay. Des gays ne souhaitent plus vivre cachés et se rapprochent d’associations identitaires. Des hommes mariés couchent avec des mecs sans que cela semble poser de problèmes à leurs épouses, dès lors que les couples ont des enfants, une vie de famille établie et que les hommes garantissent financièrement les moyens de cette vie de famille. L’homosexualité est vécue de façon beaucoup plus cachée dans les quartiers huppés. Gabriel explique d’ailleurs qu’il est plus facile de sensibiliser dans les quartiers populaires que dans les quartiers riches. Si le rapport sur les groupes à haut risque de Diane Mpinganzima expliquait que les lieux de loisirs avec possibilités de rencontres de partenaires sexuels étaient nombreux dans la capitale (près de 900 !), il n’en reste pas moins qu’il n’existe pas de lieux identitaires (un café gay par exemple). Les pairs éducateurs du projet MSM connaissent les personnes et les approchent grâce au bouche à oreille. Ils font jouer à plein leurs réseaux personnels, des réseaux qui se croisent. Bien entendu, il arrive que des gays les approchent car ils savent qu’ils pourront avoir des capotes et du gel auprès d’eux. La réussite de ce travail passe par les actions hors les murs. Il faut sortir du site, aller à la rencontre des personnes où elles vivent, ce que font les pairs éducateurs qui sillonnent les treize communes de la capitale.

UN CONTEXTE BIEN COMPLEXE

Présenté ainsi, on pourrait croire que le travail n’est pas si compliqué que cela. Dans les faits, comme me l’expose Gabriel, ce n’est pas aussi simple. Prenons trois exemples qui montrent que le contexte est décidément bien complexe. Au Burundi, le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), la structure qui coordonne le Plan national de lutte contre le VIH et les IST, fournit, en grande quantité, des dosettes de gel siglées du logo de la CNLS. Les militants utilisent ces dosettes car si l’un d’eux ou si un travailleur du sexe est arrêté avec une dosette de gel non ciglée sur lui, la police va présumer qu’il est homosexuel ou qu’il a une attitude prosélyte, ce que la loi interdit. Autrement dit, ces dosettes de gel marquées d’un logo officiel protègent les acteurs de la prévention et les personnes utilisatrices.

Deuxième exemple : lors d’une de ses interventions, un pair éducateur fait la rencontre d’un jeune gay mineur. Il fait comme il en a l’habitude une sensibilisation aux questions de VIH et d’IST et remet au jeune gay du matériel de prévention. Ses parents ont, par la suite, porté plainte contre lui pour incitation à l’homosexualité. L’association va accompagner et soutenir son militant au procès… car procès il devrait y avoir. Qu’aurait-il fallu faire ? Pour Gabriel, pas de tergiversations : "Face au risque VIH, quelle que soit la personne, je lui donne les outils pour éviter de se contaminer".

Dernier exemple. En 2014, plusieurs structures ont mis en place, elles aussi, des pairs éducateurs, souvent avec des moyens financiers supérieurs à ceux de l’ANSS. Une des conséquences a été le départ de pairs éducateurs investis à l’ANSS vers d’autres structures. Pour l’association, l’enjeu est d’importance. Elle doit renforcer son équipe de pairs éducateurs et surtout s’assurer que leur bénévolat ne pâtira pas d’éventuelles activités professionnelles. En effet, avec souvent des conditions de vie difficiles, les personnes cherchent, c’est assez logique, des activités leur permettant d’avoir des revenus ; ces activités professionnelles permettent moins d’investissement dans le bénévolat, malgré la volonté d’engagement des personnes. Elle doit aussi développer ses partenariats avec les associations identitaires, améliorer la qualité des actions et avoir un meilleur suivi. Car décidément, rien n’est simple. Les pairs éducateurs de l’ANSS sont des bénévoles. Ils reçoivent des défraiements pour leurs frais de déplacement, mais n’ont aucune rétribution. Au début de la mise en place des pairs éducateurs, l’accent a beaucoup été mis sur le nombre de personnes rencontrées. Il fallait rencontrer du monde, beaucoup de monde sans pour autant que l’action obéisse à la seule politique du chiffre. Reste que des personnes rencontrées ont vite compris que des objectifs quantitatifs avaient été fixés aux pairs éducateurs. Assez rapidement, les rapports entre personnes rencontrées et pairs éducateurs ont tourné au donnant-donnant, les premiers demandant des compensations aux seconds. Du genre, "Je veux bien discuter avec toi… Du coup, tu auras fait une rencontre que tu pourras compter dans tes actions, mais je voudrais en échange un peu d’argent ou que tu paies les boissons lors de notre rencontre". Pairs éducateurs, équipe du projet MSM et ANSS ont vite compris la dérive possible ainsi que la menace sur la fiabilité des chiffres d’actions, la qualité des entretiens… Des solutions ont été trouvées et s’appliquent : principalement des sessions de formation faites par AIDES ainsi que par l’équipe de coordination du projet MSM. Elles réassurent les pairs éducateurs, permettent d’échanger sur les pratiques, les solutions à mettre en place, etc.

"N’AIES PAS PEUR"

Humure est la plus ancienne association LGBTI du Burundi. C’est ce que m’expliquent Alain, directeur exécutif pour Humure du projet Populations des grands lacs, et Uwimana, administrateur de l’association qui s’occupe aussi des questions sociales. L’association a été créée en 2003 avec la mobilisation de huit personnes, à l’initiative de Georges Kanuma, le premier activiste de la cause LGBTI du Burundi. Georges, aujourd’hui décédé, l’a d’ailleurs un temps présidée. Son mot d’ordre est direct : "Le seul moyen de lutter contre le VIH/Sida, c'est dire NON à toutes formes de discrimination !" Elle ne s’est d’ailleurs pas toujours appelée Humure. A sa création, l’association s’appelait Ardho (Association pour le respect des droits des homosexuels). Rapidement, l’association se préoccupe des questions de santé, VIH au premier chef. Le lien se fait naturellement avec l’ANSS. En 2009, Humure met en place un centre d’écoute et d’assistance aux LGBTI, avec le soutien d’une organisation non gouvernementale kenyane (Uhai) et une ONG américaine, le Global Fund for Human Rights. Ce centre a aussi pour mission la distribution de gels et préservatifs aux MSM. Cette même année, l’ANSS, on l’a vu, lance son projet MSM. Ces deux initiatives se font alors que le pays adopte une loi de criminalisation de l’homosexualité (avril 2009). C’est une régression importante en matière de droits humains qui se fait concomitamment à l’abolition de la peine de mort. Cette nouvelle donne concernant l’homosexualité conduit l’Ardho au sigle trop clairement pro-gay à changer de nom au profit d’Humure (qui veut dire : "N’aies pas peur !"). Ce changement de nom s’accompagne d’une évolution pour l’association qui devient une association spécialisée dans les droits humains et pour l’accès aux traitements. Humure n’a pas d’autres solutions et fait un choix stratégique payant puisqu’elle œuvre désormais dans les droits humains sans rien renier des objectifs initiaux de sa création.

EFFETS DE LOI

Mes échanges avec Alain et Uwimana confirment ce que Gabriel m’avait dit. Bien sûr la loi de 2009 a ouvert les digues de la discrimination, légitimant les propos homophobes, ouvrant même la voie au racket des homosexuels, conduisant la police à faire du zèle kafkaïen : les fameuses dosettes de gel qui, trouvées sur vous, font de vous un homosexuel ! Bien sûr, la loi a détérioré le contexte social à l’égard des minorités sexuelles : gays, lesbiennes, et surtout trans. Les militants d’Humure m’ont dit que les trans étaient discriminé-e-s y compris par les gays, qu’il leur était impossible d’être visible, que c’était même mieux d’être invisibles pour ne pas être rejeté-e-s du système scolaire y compris supérieur. Un centre, Remuruka ("Sois apaisé"), accueille les trans. On y trouve médecins, psychologues, infirmiers, etc. Des associations LGBTI les aident également.

Paradoxalement, la loi de 2009 a suscité de nombreux débats sur l’homosexualité et provoqué un choc qui a permis le renforcement de la visibilité des LGBTI, d’où les initiatives lancées par les associations, les partenariats mis en œuvre. Même l’Etat a accepté que les personnes LGBTI soient reconnues comme groupe vulnérable et soient prises en compte dans les programmes de lutte contre le VIH/sida et les IST. De fait, outre Humure et l’ANSS, le Conseil national de lutte contre le sida du Burundi, l’organisation américaine Heartland Alliance, Acord (une association de recherche et de développement), la Fondation du Roi Baudouin de Belgique ou encore l’Onusida se sont engagés dans diverses actions pour prendre en compte les MSM dans les politiques de santé du pays.

Aujourd’hui, le partenariat entre Humure et l’ANSS est de plus en plus formalisé. Humure oriente certaines personnes rencontrées via ses pairs éducateurs (une trentaine) vers l’ANSS, dont le centre de prise en charge du VIH s’avère indispensable. D’autres projets sont lancés. Reste aux différents acteurs à trouver leurs marques sur le long terme, à jouer intelligemment dans un contexte complexe, à renforcer des partenariats qui permettent d’agir de façon complémentaire dans l’intérêt des personnes LGBTI et de leur santé.

Comme le dit un célèbre proverbe du pays : "Point d'intelligence qui ne préside l'avenir."

Remerciements à Jeanne Gapiya, Gabriel, Candice Audemard et Emmanuel Cook

(1) Le kirundi est une des langues bantoues parlées au Burundi. Les langues bantoues, environ 400, sont parlées dans le sud du continent africain
(2) : Cités par l’agence de presse chinoise Xinhua, 8 novembre 2013

L’ANSS en quelques chiffres !
L’ANSS (Association nationale de soutien aux séropositifs et malades du sida) a été créée en 1993. C’est la principale association de lutte contre le VIH/sida au Burundi. Elle possède quatre antennes. Actuellement, son nombre d’adhérents est de plus de 800 personnes ; les volontaires sont environ 300 et les salariés plus de 130. Sa file active est de 7 486 personnes, plus de 4 000 personnes adultes sont sous traitements antirétroviraux ; 318 enfants sont sous traitement et suivis par l’association. Son budget est d’un peu plus d’un million d’euros. L’ANSS offre un "continuum de soins allant du dépistage à la prise en charge globale".

VIH : les chiffres au Burundi
En 2013, l’Onusida estimait à 83 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH. Le taux de prévalence chez les personnes âgées de 15 à 49 ans était de 1 %. 39 000 femmes âgées de 15 ans et plus vivaient avec le VIH. 18 000 enfants vivaient avec le VIH.

La loi qui pénalise l’homosexualité
En 2009, le président Pierre Nkurunzira a fait adopter une loi qui pénalise les relations homosexuelles. Celles-ci étaient légales jusqu’alors. Le chapitre II du nouveau code pénal relatif aux infractions contre les bonnes mœurs comprend une section 5 intitulée : "Des outrages publics aux bonnes mœurs, de la zoophilie et de l’homosexualité". Une sous-section traite de l’homosexualité avec l’article 567. Ce dernier stipule que : "Quiconque fait des relations sexuelles avec la personne de même sexe est puni d’une servitude pénale de trois mois à deux ans et d’une amende de cinquante mille francs à cent mille francs ou d’une de ces peines seulement".

Une élection présidentielle sous tensions
Les dernières élections présidentielles se sont déroulées le 21 juillet 2015 au Burundi. En avril dernier, le président sortant Pierre Nkurunziza avait été désigné par son parti candidat à un troisième mandat présidentiel. Le problème, c’est que la constitution du Burundi interdit plus de deux mandats présidentiels consécutifs. De son côté, Pierre Nkurunziza (au pouvoir depuis 2005) avait avancé qu’il n’avait été élu au suffrage universelle qu’en 2010 (et donc pas lors de son premier mandat) et qu’il pouvait donc briguer un nouveau mandat, son "vrai" deuxième mandat. Cette annonce avait provoqué de très vives réactions de l’opposition, et avait conduit à de violentes émeutes qui ont principalement affecté Bujumbura, la capitale. Elles ont été très durement réprimées par le pouvoir en place provoquant la mort de plusieurs personnes. Saisie par le Sénat sur la légalité, ou non, d'un éventuel "troisième mandat", la Cour constitutionnelle avait déclaré (début mai) que le président sortant avait le droit de briguer une dernière fois un mandat présidentiel. Décision qui n’avait évidemment pas calmé le jeu. Au terme d’une campagne marquée par la violence, Pierre Nkurunziza a été réélu avec 70 % des voix. L’opposition a boycotté les élections. Des négociations (difficiles) ont été entamées en vue de créer un gouvernement d’union nationale, mais le pays connait encore une grave crise politique et une détérioration de la situation sécuritaire qui inquiète l’Onu.

seronet.

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BRAD PITT ET ANGELINA JOLIE EN QUÊTE DE RÉPONSES POUR LEUR FILLE SHILOH QUI SE CONSIDÈRE COMME UN GARÇON

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BRAD PITT ET ANGELINA JOLIE EN QUÊTE DE RÉPONSES POUR LEUR FILLE SHILOH QUI SE CONSIDÈRE COMME UN GARÇON

La petite Shiloh Nouvel, neuf ans, considère depuis toujours être un garçon. Le couple a décidé de faire appel à un psychologue pour répondre à ses interrogations.

Brad Pitt et Angelina Jolie ont décidé de demander l'avis d'un psychologue concernant leur fille Shiloh, neuf ans, qui s'habille comme un garçon et a décidé de se faire appeler John depuis l'âge de deux ans. En 2010, Angelina Jolie révélait dans Vanity Fair: "Elle veut être un garçon. Donc nous avons dû lui couper les cheveux. Elle porte des vêtements de garçon. Elle pense qu'elle est l'un de ses frères."

"Brad et Angelina veulent le meilleur pour Shiloh"

Cette fois, c'est une source proche du couple qui confie au Radar Online que les deux acteurs commencent à se poser des questions sur le comportement de leur fille. A tel point que ses parents auraient fait appel à un professionnel pour les aider à répondre à leurs interrogations: "Brad et Angelina agissent uniquement par amour et veulent le meilleur pour Shiloh. Ils veulent qu'elle se sente aimée et en sécurité." Elle ajoute: "C'est sa façon d'être, et il n'y a rien que les parents auraient pu faire pour prévenir cela. Beaucoup sont allés un peu vite en disant qu'elle était transgenre. Elle peut très bien être un garçon manqué aujourd'hui et devenir très girly à l'adolescence. Il n'y a pas de réponse concrète. Brad et Angelina ont l'intention de donner à Shiloh un environnement familial aimant."

Costume noir et cravate

En décembre 2014, Shiloh Nouvel apparaissait sur le tapis rouge de l'avant-première du film de sa mère, Invincible, vêtue d'un costume noir et d'une cravate, les cheveux plaqués en arrière. La source conclut: "La pire chose que les parents de Shiloh pourraient faire serait de la forcer à porter des robes et à jouer avec des poupées."

Tiphaine Lévy-Frébault / lexpress.fr

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EN TUNISIE, LA POLICE DEMANDE UN EXAMEN ANAL POUR PROUVER L’HOMOSEXUALITÉ

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EN TUNISIE, LA POLICE DEMANDE UN EXAMEN ANAL POUR PROUVER L’HOMOSEXUALITÉ
EN TUNISIE, AUJOURD’HUI, LA POLICE JUDICIAIRE PEUT DEMANDER UN EXAMEN ANAL AFIN DE PROUVER L’HOMOSEXUALITÉ DE QUELQU’UN.

L’association tunisienne shams se mobilise pour un jeune étudiant de 22 ans, arrêté et torturé et forcé à subir l’humiliation de ce test qu’aucune loi n’autorise.

Il risque 3 ans de prison selon l’article 230 du code pénal tunisien qui pénalise la sodomie.

Shams lance une campagne contre l’examen anal et contre l’article 230 qui viole clairement la constitution censée protéger la dignité de la personne et son intégrité physique ainsi que sa vie privée (article 24).

À l’approche du procès d’un jeune homme soupçonné d’homosexualité, l’association Shams lance une campagne pour réclamer l’arrêt des tests anaux.

Même si officiellement il est possible de refuser un test anal, ordonné par la police judiciaire en vertu de l’article 230 du code pénal tunisien Cet article punit l’homosexualité de trois ans de prison. Dans les faits, c’est très difficile.
Comme le souligne l’association LGBT Shams, «les victimes “acceptent” souvent le test par peur de la torture, en raison de leur jeune âge ou par méconnaissance de leurs droits garantis par la Constitution, notamment par les articles 23 et 24».
Un étudiant de 22 ans est actuellement emprisonné et a dû subir l’un de ces tests afin de constater «s’il est habitué à avoir des relations sexuelles avec des hommes», dénonce Shams. Une audience est prévue dans quelques jours. L’association vient de lancer une campagne exigeant l’arrêt de cette pratique dégradante.

Pour Shams, ces «tests de la honte» sont «une pratique décadente d’espionnage de la vie privée des personnes». Un événement Facebook a été créé pour sensibiliser les internautes, et des visuels – en arabe et en français – sont proposés pour faire passer le message. L’association invite aussi les internautes à changer leurs photos de profil sur les réseaux sociaux pour marquer leur soutien aux personnes LGBT de Tunisie et appeler à la dépénalisation de l’homosexualité.

«Soumettre une personne à un examen anal est humiliant et dégradant du point de vue humain et contraire aux articles 23 et 24 de la constitution tunisienne ainsi qu’à la Convention contre la torture, ratifiée par la Tunisie», renchérit le juriste Wahid Ferchichi, président de l’Association tunisienne de défense des libertés individuelles, interrogé par le Huffpost Tunisie. «Aucune disposition de la législation ne l’autorise mais le juge l’utilise comme un moyen de preuve pour faire appliquer l’article 230 du Code pénal, précise-t-il. Le consentement de l’accusé devrait être requis pour ce type d’examen mais dans les faits, le suspect est mis sous pression. Son refus est retenu contre lui comme une présomption de culpabilité. Or la loi stipule la présomption d’innocence, et non pas le contraire.»
«On peut qualifier ce genre d’examen médical comme un acte de torture selon sa définition en droit international. Tous ses éléments constitutifs sont là, en l’occurrence un acte intentionnel qui cause une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, infligé par un agent public», estime quant à elle Hend Khechine, membre de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), également citée par le Huffpost Tunisie.

shams-tunise.com

webdo.tn

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UN ÉTUDIANT CORÉEN S’INDIGNE D’UN QUESTIONNAIRE SUR L’HOMOSEXUALITÉ

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UN ÉTUDIANT CORÉEN S’INDIGNE D’UN QUESTIONNAIRE SUR L’HOMOSEXUALITÉ

LGBT - En France, les questionnaires portent habituellement sur les loisirs des élèves et la profession des parents. En Corée du Sud, la tendance est plutôt au signalement des homosexuels...

Un questionnaire, repris par Koreaboo, s'intéresse en effet à l'avis des étudiants sur la question de l'homosexualité, avant de leur demander en quelle année d'étude se trouve le ou les étudiant(s) potentiellement gay(s).

"1. Que pensez-vous de l'homosexualité? / 2. Pensez-vous qu'il y a des étudiants homosexuels dans notre école? / 3. S'il y en a, en quelle année d'étude pensez-vous qu'il y en ait le plus? / 4. Selon vous, quelles mesures devrait adopter l'école vis-à-vis de ces étudiants? Les conseiller? Leur faire faire du bénévolat? Les suspendre temporairement? Les exclure? / 5. Si vous connaissez un étudiant homosexuel, précisez en quelle année il se trouve."

Ces questions ont suscité l’indignation d'un collégien coréen qui a choisi de répondre au questionnaire... à sa façon. Après avoir précisé qu'il comprenait l'homosexualité et qu'il ignorait s'il y avait des étudiants homosexuels au sein de l'établissement, il a longuement répondu à la question 4, éludant d'un coup toutes les autres.

"Il ne devrait y avoir aucune mesure. L'homosexualité est une préférence personnelle dans lequel l'école ne doit et ne peut interférer. Cela m'importune et me choque qu'un questionnaire propose de pénaliser ou de prendre des mesures contre l'homosexualité. C'est à cause de choses comme cela qu'une personne timide prendra encore plus de temps à se faire des amis et que ceux qui sont méticuleux prendront encore plus de temps à se préparer. Au même titre, l'homosexualité est une caractéristique personnelle. Avant d'essayer d'établir un environnement sain et uni, cette école, qui devrait être avant tout le lieu de tous les apprentissages, devrait chercher à améliorer son niveau de maturité. Afin de faire des progrès, cette école a installé de nouveaux espaces verts dans les cours de récréation, et a acheté de nouveaux tableaux pour ses classes. Cette école critique également les œuvres discriminatoires et fait la part belle à l'égalité des droits dans ses leçons. Mais cette enquête, qui à mon avis mérite de finir à la poubelle, est extrêmement conservatrice et discriminatoire. Il ne pourrait pas y avoir de plus grande contradiction entre cette enquête, et ce qui est enseigné dans cette école. Vraiment."

Dans les textes, être homosexuel en Corée du Sud n'a rien d'illégal. Mais dans les textes uniquement. Car vivre son homosexualité au grand jour est loin d'être évident. Depuis 2007, trois textes de lois proposant de punir les discriminations dont sont victimes les homosexuels ont été rejetés, comme le rappellent nos confrères du Monde. En cause, la pression exercée par la communauté religieuse protestante, extrêmement virulente et conservatrice. Le 28 juin dernier, la Gay Pride de Séoul, pourtant autorisée par les autorités dans un premier temps, a été interdite par la police, qui redoutait des heurts entre les participants et les militants chrétiens, farouchement opposés.

huffingtonpost.fr

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USA: CAITLYN JENNER PUBLIE UN MESSAGE POUR DÉFENDRE LE MARIAGE GAY

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USA: CAITLYN JENNER PUBLIE UN MESSAGE POUR DÉFENDRE LE MARIAGE GAY
CAILTYN JENNER ÉTAIT LA PREMIÈRE INVITÉE DE LA NOUVELLE SAISON DE L’ÉMISSION D’ELLEN DEGENERES SUR NBC. ELLE AFFIRMAIT AVOIR ÉTÉ LONGTEMPS OPPOSÉE AU MARIAGE GAY. SUR SON BLOG, LA STAR CONFIRME AVOIR BEL ET BIEN CHANGÉ D’AVIS.
SUR LE PLATEAU D’ELLEN DEGENERES, CAITLYN JENNER N’AVAIT PAS MÂCHÉ SES MOTS SUR LE MARIAGE GAY. CE N’EST UN SECRET POUR PERSONNE, CELLE QUE L’ON APPELAIT ENCORE BRUCE JENNER IL Y A QUELQUES MOIS SOUTIENT LES RÉPUBLICAINS. CERTAINS MEMBRES DU PARTI SONT HOSTILES AU MARIAGE GAY… TOUT COMME L’ÉTAIT CAILTYN JENNER. « JE DOIS RECONNAITRE QU’IL Y A QUINZE OU VINGT ANS, QUAND LA QUESTION DU MARIAGE GAY EST APPARUE, AU DÉBUT, JE N’Y ÉTAIS PAS FAVORABLE. JE ME DISAIS, JE SUIS TRADITIONALISTE, JE SUIS PLUS ÂGÉE QUE LA PLUPART DES PERSONNES QUI SE TROUVENT DANS LE PUBLIC AUJOURD’HUI, J’AIME BIEN LES TRADITIONS, ET ÇA A TOUJOURS ÉTÉ UN HOMME ET UNE FEMME. JE ME DISAIS, ‘JE NE COMPRENDS PAS BIEN» AVAIT-ELLE CONFIÉ.

Sur son blog, Caitlyn Jenner a posté un message émouvant pour défendre le droit des homosexuels ce lundi 14 septembre et afin de confirmer qu’elle avait bel et bien changé d’avis sur ce sujet. «Après avoir entendu mes amis gays, et avoir appris à quel point ils ont lutté pour faire face à la discrimination, c’est devenu clair pour moi : chacun devrait avoir le droit d’épouser la personne qu’il aime» assure-t-elle.

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LES SÉNATEURS ACCEPTENT LE DON DE SANG PAR LES HOMOSEXUELS

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LES SÉNATEURS ACCEPTENT LE DON DE SANG PAR LES HOMOSEXUELS

SANTE La ministre Marisol Touraine s’est réjouie de ce revirement.

Elle est heureuse. Dans un tweet, Marisol Touraine, la ministre de la Santé, se réjouit « que le Sénat ait finalement accepté de réintroduire dans la loi Santé la fin de la discrimination au don du sang des homosexuels ».

En revanche, les sénateurs, à majorité de droite, ont supprimé mercredi la création du paquet de cigarettes neutre, vivement critiquée par les buralistes, contre l'avis du gouvernement.

Entamé lundi, le projet de loi Santé a été voté en première lecture à l'Assemblée nationale. Il est actuellement débattu au Sénat. Les échanges dans les deux chambres doivent se poursuivre jusqu'au 2 octobre, avant un vote solennel le 6 octobre.

20MINUTES.FR

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54 POUR CENT DES FRANÇAIS SONT OPPOSÉS AU MARIAGE POUR TOUS

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54 POUR CENT DES FRANÇAIS SONT OPPOSÉS AU MARIAGE POUR TOUS
REBOND DANS L'OPINION FRANÇAISE AU SUJET DU "MARIAGE POUR TOUS"? SELON UN SONDAGE IFOP COMMANDÉ PAR L'EX-DIRIGEANTE DE LA MANIF POUR TOUS, FRIGIDE BARJOT, ET PUBLIÉ PAR VALEURS ACTUELLES, SEULS 46% DES FRANÇAIS SOUHAITENT “CONSERVER LA LOI TAUBIRA SUR LE MARIAGE ET L’ADOPTION POUR LES COUPLES HOMOSEXUELS AVEC RECONNAISSANCE À L’ÉTAT CIVIL DES ENFANTS CONÇUS À L’ÉTRANGER D’UNE MÈRE PORTEUSE (GPA) OU PAR INSÉMINATION ARTIFICIELLE (PMA AVEC DONNEUR ANONYME)”.

Votée en avril 2013, la loi permet le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe. Si le gouvernement se prononce toujours officiellement contre la GPA et la PMA pour les lesbiennes, de facto, les décisions judiciaires postérieures à l'adoption de la loi ont reconnu possible l'adoption d'enfants issus de ces pratiques par des couples de même sexe.

Ils ne sont que 22% à se prononcer pour l'abrogation pure et simple de la loi. Celle-ci a été promise par plusieurs personnalités politiques, notamment Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.

Union civile

32% des Français se prononcent pour une “réécriture dans le sens d’une union civile en mairie pour les couples homosexuels avec droits égaux aux couples hétérosexuels sans adoption plénière”.

«Une majorité d’électeurs de droite souhaite aujourd’hui une réécriture (40 %) ou une abrogation (36 %)», précise Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop et auteur de l’étude, dansValeurs Actuelles.

Le Figaro.fr

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POLOGNE. DES CENTAINES DE VICTIMES DE CRIMES DE HAINE NE SONT PAS PRISES EN COMPTE

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POLOGNE. DES CENTAINES DE VICTIMES DE CRIMES DE HAINE NE SONT PAS PRISES EN COMPTE
EN POLOGNE, LE SYSTÈME LÉGISLATIF N’EST PAS À LA HAUTEUR LORSQU’IL S’AGIT DE PROTÉGER LES LESBIENNES, LES GAYS ET LES PERSONNES BISEXUELLES, TRANSGENRES ET INTERSEXUÉES (LGBTI) ET D’AUTRES GROUPES MINORITAIRES CONTRE LES CRIMES DE HAINE, ÉCRIT AMNESTY INTERNATIONAL DANS UN NOUVEAU RAPPORT PUBLIÉ JEUDI 17 SEPTEMBRE, MOINS DE DEUX MOIS AVANT LES ÉLECTIONS GÉNÉRALES.
CE DOCUMENT, INTITULÉ TARGETED BY HATRED, FORGOTTEN BY LAW,MONTRE QUE LA LÉGISLATION SUR LES CRIMES DE HAINE EXCLUT DES COMMUNAUTÉS ENTIÈRES, NOTAMMENT LES SANS-ABRI, LES PERSONNES SOUFFRANT DE HANDICAPS ET LES LGBTI.

« La Pologne dispose d’un système législatif à deux vitesses : il protège certains groupes minoritaires et en laisse d’autres de côté. En Pologne, si vous êtes homosexuel ou lesbienne, si vous souffrez d’un handicap ou êtes un sans-abri et si vous êtes attaqué en raison de votre identité personnelle, la police traitera votre agression comme un crime ordinaire, et non comme un crime de haine. Cette brèche dans la protection de la loi est dangereuse et il convient de la combler », a déclaré Marco Perolini, chercheur sur les discriminations en Europe et Asie centrale pour Amnesty International.

La Pologne dispose d’un système législatif à deux vitesses : il protège certains groupes minoritaires et en laisse d’autres de côté. En Pologne, si vous êtes homosexuel ou lesbienne, si vous souffrez d’un handicap ou êtes un sans-abri et si vous êtes attaqué en raison de votre identité personnelle, la police traitera votre agression comme un crime ordinaire, et non comme un crime de haine.

La communauté des LGBTI fait face à une discrimination généralisée et enracinée dans l’ensemble du pays. S’il n’existe pas de chiffres officiels fiables, Campaign against Homophobia, grande organisation polonaise qui défend les droits des LGBTI, a recensé au moins 120 crimes homophobes ou transphobes pour la seule année 2014 – et le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé.

Dans la ville de Szczecin, des membres de la communauté LGBTI ont déclaré vivre dans la peur depuis qu’un homosexuel de 20 ans a été battu à mort à la sortie d’un club gay, en janvier 2014. Son corps a été retrouvé non loin, sur un chantier ; il avait le visage couvert de contusions et le pantalon baissé. Il est en fait mort par noyade, car ses agresseurs lui ont maintenu le visage dans une flaque de manière répétée.

Les autorités n’ont pas pris en compte le fait que cet homicide pouvait avoir été motivé par l’homophobie et le tribunal a jugé cet acte comme un crime ordinaire lorsqu’il a déclaré les deux suspects coupables.

En mai 2015, Dariusz, militant anti-nazi et artiste de rue, a reçu des coups de pied et des crachats alors qu’il se trouvait devant l’une de ses fresques murales représentant un arc-en-ciel, à Zywiec. Son agresseur l’a également insulté : « putain de pédé ». Pourtant, dans le procès-verbal du jugement rendu contre le responsable de ces agissements, ces insultes sont simplement décrites comme « grossières », sans aucune référence à leur caractère homophobe.

Depuis quelques années, on recense également en Pologne des passages à tabac de sans-abri. Bien que l’un des mobiles de ces agressions soit parfois le statut socioéconomique de la victime, elles sont traitées comme des délits ordinaires par la police.

Stanisław, un SDF vivant à Rzeszów, a été roué de coups par des agresseurs qui lui ont ensuite mis le feu, en octobre 2012. Alors qu’ils ont reconnu avoir déjà par le passé agressé des sans-abri par « ennui », leur condamnation ne reflétait pas la gravité de leur mobile.

« Nous saluons les mesures prises par la Pologne pour s’attaquer aux crimes de haine à caractère raciste et xénophobe. Cependant, il est difficile d’accepter que d’autres groupes minoritaires qui vivent eux aussi au quotidien dans la peur et le harcèlement ne se voient pas accorder la même priorité, a déclaré Marco Perolini.

« La Pologne est tenue au titre du droit international de garantir une protection égale contre la discrimination à tous les groupes minoritaires. Le fait que l’État manque à cette obligation est une discrimination en soi. »

La Pologne est tenue au titre du droit international de garantir une protection égale contre la discrimination à tous les groupes minoritaires. Le fait que l’État manque à cette obligation est une discrimination en soi.

Cette lacune en matière de protection se traduit par l’absence de mécanismes institutionnels – procureurs spécialisés ou coordonnateurs au sein de la police – chargés de traiter les agressions motivées par la discrimination fondée sur le handicap, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou le statut économique ou social. En outre, la volonté manque de mettre au point des politiques efficaces visant à prévenir ces crimes de haine, enquêter sur tous les cas recensés et poursuivre en justice les responsables présumés.

L’État n’ayant pas mis en place de recueil systématique des données relatives aux attaques ciblant ces groupes, il n’a aucun moyen de connaître l’ampleur du problème.

Les initiatives visant à réformer le Code pénal sont au point mort, malgré l’examen d’un projet de loi en 2012 portant sur la protection des LGBTI, des personnes souffrant d’un handicap et des personnes âgées contre les crimes de haine. Ce projet s’est heurté à une résistance acharnée de certains groupes de la société polonaise ; en 2015, un député l’a qualifié de tentative visant à « introduire une idéologie déviante du genre qui promeut les pathologies sexuelles ».

La question va sans doute susciter de nouvelles controverses à l’approche des élections générales en Pologne, le 25 octobre.

« La Pologne doit prendre des mesures concrètes afin de veiller à ce que tous les groupes minoritaires bénéficient d’une protection égale de la loi. Le prochain gouvernement et le prochain Parlement doivent faire des droits humains une priorité, avec en tête de liste la suppression de la discrimination. Personne en Pologne ne devrait vivre dans la peur d’être agressé, uniquement en raison de son identité », a déclaré Marco Perolini.

.amnesty.org

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JUGÉS POUR AVOIR APPÂTÉ LEURS VICTIMES SUR DES SITES DE RENCONTRES AVANT DE LES DÉTROUSSER

Publié le par justin

JUGÉS POUR AVOIR APPÂTÉ LEURS VICTIMES SUR DES SITES DE RENCONTRES AVANT DE LES DÉTROUSSER
PROCÈS - QUATRE JEUNES HOMMES DE 20 À 22 ANS ONT ÉTÉ CONDAMNÉS PAR LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL D’EVRY, MERCREDI À DES PEINES DE PRISON ALLANT JUSQU’À CINQ ANS DONT DEUX AVEC SURSIS, POUR AVOIR DÉTROUSSÉ DES PERSONNES HOMOSEXUELLES QU’ILS AVAIENT RENCONTRÉ DANS UN SITE DE RENCONTRE.

Les quatre suspects âgés de 20 à 22 ans auraient fait au moins cinq victimes entre mars et avril 2014. Ils attiraient leurs victimes grâce à de fausses annonces à caractère sexuel sur Internet, puis les détroussaient au premier rendez-vous. Les quatre jeunes hommes sont jugés mercredi devant le tribunal correctionnel d'Evry (Essonne), soupçonnés de vol, extorsion et séquestration. Trois d'entre eux sont originaires d'un quartier sensible d'Athis-Mons et un autre de Vigneux-sur-Seine.

Un rendez-vous toujours au même endroit

Les victimes répondaient à des petites annonces coquines comme : "black cherche homme pour rencontre sans prise de tête", "jeune black cherche homme ou trans" ou "jeune couple cherche homme de 40 à 60 ans pour première expérience à trois", postées sur le site vivastreet.fr. Une fois le rendez-vous fixé, toujours au même endroit à Paray-Vieille-Poste dans l'Essonne, l'appât et ses complices menaçaient leur victime avec un taser, un couteau ou une arme de poing.

DEUX VICTIMES SE SONT FAIT VOLER LEUR VOITURE ET UNE TROISIÈME, SÉQUESTRÉE PLUSIEURS HEURES DANS UN VÉHICULE, AURAIT ÉTÉ CONTRAINTE DE FAIRE DES RETRAITS AVEC SA CARTE BLEUE UN PEU PARTOUT EN ILE-DE-FRANCE. "ILS CHOISISSAIENT UN PUBLIC AVEC LEQUEL IL Y AVAIT TRÈS PEU DE CHANCE QU'UNE PLAINTE SOIT DÉPOSÉE, DES GENS QUI N'ALLAIENT PAS RACONTER TOUT ÇA AUX POLICIERS", A INDIQUÉ UNE SOURCE POLICIÈRE. ARRÊTÉS ENTRE AVRIL ET MAI 2014, LES SUSPECTS AVAIENT RECONNU LES FAITS EN GARDE À VUE.

A chaque fois le même scénario: une fois le rendez-vous fixé, toujours au même endroit, à Paray-Vieille-Poste, un paisible village de l’Essonne, l’appât montait dans la voiture de la victime et la guidait vers une impasse à l’abri des regards.

Une fois le contact coupé, un ou deux complices surgissaient pour braquer leur proie, la menaçant d’un taser, d’un couteau ou d’une arme de poing.

« L’idée, c’était de leur voler leurs biens », a expliqué à l’audience le jeune homme présenté comme le cerveau de l’opération, arrêté en flagrant délit par un policier qui s’était fait passer pour un homme intéressé par une rencontre.

La cible des victimes était bien étudiée, durant le procès, le juge a fait remarquer :

« Certains de ces hommes sont mariés, pères de famille. Ce n’est pas facile pour eux de déposer plainte. Est-ce que vous ne comptiez pas un peu là-dessus en ciblant des homosexuels ? »

C’est au bout des lèvres que l’un des prévenus a fini par avouer. Pris par « un sentiment de honte et de culpabilité », certaines victimes n’osaient porter plainte. L’une d’elle aura dit aux enquêteurs :

« J’ai peur que ma femme soit au courant de cette rencontre. »

Une victime s’est fait voler sa voiture et d’autres, séquestrées dans leur voiture, ont été contraintes de faire des retraits avec leur carte bleue dans plusieurs distributeurs de la région.

Pour justifier ces agressions, les prévenus ont tous opposé des besoins urgents d’argent. L’un voulait ainsi financer son permis de conduire. « Avec du recul, j’ai vu que ce n’était pas la bonne solution », a-t-il reconnu. Un autre souhaitait rembourser des dommages et intérêts qu’il devait payer pour une précédente condamnation…

Malgré le profil des victimes et le mode opératoire, le caractère homophobe n’a pas été retenu lors de l’instruction.

metronews.fr

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Connaissez-vous une association locale que vous souhaitez encourager ? Microsoft propose de soutenir toutes celles qui se démarquent et contribuent à changer les choses dans l'un des dix pays suivants : Allemagne, Australie, Chine, États-Unis, France, Inde, Japon, Kenya, Mexique et Royaume-Uni.

Dix organisations dans chacun de ces pays pourront donc bénéficier d'une somme de 50 000 $ et d'une expertise technique.
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Nous soutenons @stop_homophobie pour leurs actions d'information, d'éducation. Pour les aider à réaliser et financer de nouveaux projets, des appels d'offre et leur soutien à d'autres associations qui ont besoin de nous pour exister.

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