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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

Publié le par justin

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

La police écossaise enquête sur le meurtre brutal d'un gay de 28 ans en Ecosse dans la nuit de samedi

Stuart Walker (photo)28 ans, habitant la ville de Cumnocka été retrouvé mort et portant des "blessures horribles" selon les personnes ayant vu le corps, juste avant 5 heures samedi dernier.

Le jeune homme a été battu, attaché à un lampadaire et brûlé.

Stuart Walker aurait été tué à cause de son orientation sexuelle et les policiers enquêtent sur cette piste.

Ancien barman dans un hôtel, il ne faisait pas mystère de son homosexualité. 

Stuart Walker avait passé la soirée avec des amis dans les heures qui ont précédé son assassinat et le jeune homme les a quitté autour de 2h30 du matin. 

Son corps a été retrouvé par un passant deux heures et demie plus tard.

La police tentent de reconstituer ses dernières heures par le biais de la vidéosurveillance et de porte-à-porte.

Cette mort atroce suscite l'émotion en Ecosse. Une page Facebookd'hommage a été créée en mémoire du jeune gay.

.e-llico.com

 

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Publié le par justin

Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Droits de l’homme, homosexualité, justice sociale… Depuis le coup d’Etat du général Al-Sissi en 2013, les revendications de toute une génération sont réprimées, brisant les espoirs nés lors du printemps arabe.

«Vais-je émigrer en Italie ou en Grèce ? Je vais ramer et peu importe où j’arriverai, ce sera bien» ; «Tant que je suis inutile, personne ne peut se servir de moi» ; «Mon ami Ramadan va me casser le bras, comme ça, je ne ferai pas mon service militaire» ; «Je voudrais parler à une fille…» Ces petites phrases lapidaires font partie d’une vidéo d’un peu plus de cinq minutes qui fait le buzz en Egypte depuis cet été : Egyptian Misery. Dans un style poétique, épuré et drôle, un jeune cinéaste, Khaled Khella, dresse le portrait d’une génération urbaine désespérée, qui ne trouve plus sa place dans la société égyptienne. Misère sexuelle ou existentielle, chômage, désir de quitter le pays, ces histoires racontent un quotidien de frustrations dans une société qui s’est refermée sur la jeunesse depuis le coup d’Etat militaire de 2013, écrasant les rêves de changement politique et social issus du printemps arabe. «Tu ne peux rien faire : tu ne peux pas trouver de travail, tu ne peux pas avoir de petite copine et marcher avec elle dans la rue, tu n’as pas le droit de voyager. Peu importe ce que tu veux faire, c’est la misère», s’indigne le réalisateur au regard doux surmonté d’une casquette à l’envers.

Fady el-Sawy, qui travaille avec Khaled Khella, ajoute : «Nous sommes une génération sacrifiée économiquement, sexuellement et politiquement. On doit travailler si dur pour gagner un tout petit peu d’argent et vivre une vie normale.» Vivre une vie normale, c’était aussi le rêve de Gamal. Le jeune homme est confronté à un problème proprement masculin : pour pouvoir se marier, il doit offrir une parure en or à sa future femme. Quand il se rend chez les bijoutiers du vieux Caire islamique, il apprend qu’il lui faudra économiser l’équivalent de 1 000 euros pour quelques dizaines de grammes du précieux métal. Sans emploi fixe, il va repousser son mariage au risque de compromettre sa vie sentimentale. Selon l’agence gouvernementale de statistiques Capmas, le chômage frappe de plein fouet les jeunes Egyptiens : 79 % des chômeurs ont entre 15 et 29 ans. Or cette tranche d’âge représente 60 % de la population du pays. Gamal passe donc le plus clair de son temps au café. Entre deux cigarettes et un thé, l’homme estime qu’en fait, la principale difficulté, c’est le fossé qui sépare les jeunes de leurs aînés : «Ils ne nous attendent pas. On est un poids pour eux.»

Ce sentiment est largement partagé par Mohamed et sa bande de copains. Tous habitent le centre-ville et sont issus de la classe moyenne. Rivés sur Internet, ils apprennent le monde via les réseaux sociaux. Mais au-delà du resserrement récent des autorités autour de la jeunesse, ce sont les traditions qu’ils pointent du doigt. «Ce n’est pas facile d’être moi dans les rues du Caire, affirme l’homme de 22 ans. J’ai les cheveux longs et on me traite de femme. J’ai une petite amie et nous devons nous cacher pour nous voir. La notion de liberté est de plus en plus limitée.»

Assis à ses côtés, tirant sur un narguilé, Georges (1) ne mâche pas ses mots : «Ici en Egypte, je cumule deux handicaps. Je suis chrétien né dans un pays musulman, donc j’appartiens à une minorité religieuse. De plus, je suis gay, donc j’appartiens à une minorité sexuelle…» Depuis cet entretien, Georges est en fuite. Il est recherché par la police pour «débauche» et «atteinte aux bonnes mœurs». Le jeune homme est soupçonné d’avoir déployé un drapeau arc-en-ciel, symbole des homosexuels, le 22 septembre lors d’un concert au Caire du groupe libanais Mashrou’Leila.

Près de 60 personnes ont, depuis, été arrêtées pour le même motif et risquent une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement. «L’homosexualité est une maladie et une honte qui doit être cachée avant d’être traitée. Nous appelons les homosexuels à dissimuler leurs défauts et leurs actes coupables, avant que nous ne parvenions à extirper le diable qui les habite», a déclaré Mahram Mohammed Ahmed, responsable du Conseil suprême pour la régulation des médias, à la suite du concert presque unanimement condamné par la presse égyptienne.

Rentrer dans le rang

Face à ce genre de propos, Mohamed se sent de plus en plus démuni, d’autant que, depuis mai, les autorités ont bloqué l’accès à plus de 400 sites d’information, dont celui de Mada Masr, site égyptien d’actualité plutôt critique vis-à-vis du pouvoir, et d’ONG de défense des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch et Reporters sans frontières. Pour Mohamed et ses amis, s’en prendre ainsi au Web, c’est les contraindre un peu plus à rentrer dans le rang.

Pire encore, selon Fatma, universitaire au Caire et spécialiste des réseaux terroristes, qui ne souhaite pas donner son nom : «Une partie de la jeunesse, désespérée à cause de la répression d’Etat tous azimuts et du manque de perspectives économiques, est de plus en plus attirée par la dérive islamiste.» L’Etat islamique s’enracine depuis novembre 2014 dans une petite partie du Sinaï, dans le nord-est du pays. En trois ans, les combats ont fait des centaines de morts dans les rangs des forces armées, qui ne parviennent toujours pas à réduire cette rébellion. Et ce week-end, le terrorisme a de nouveau frappé le pays : une embuscade contre les forces de sécurité à 135 kilomètres au sud-ouest du Caire a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les policiers et les militaires. Le réservoir de jeunes combattants semble inépuisable.

Les femmes

Le dernier film de Khaled Khella vient d’être récompensé au premier festival du film d’El-Gouna. En attendant des jours meilleurs, le réalisateur écrit un nouveau court métrage. Cette fois-ci, il décrira le malaise des jeunes Egyptiennes. Et dans une ville comme Le Caire, qui vient de se voir décerner la palme de la ville la plus difficile au monde pour les femmes - dans un rapport de la fondation Thomson Reuters -, le cinéaste ne devrait pas manquer d’histoires.

(1) Le prénom a été modifié.

liberation.fr

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Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

Publié le par justin

Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

La visite en Tunisie du président du parlement européen - qui a demandé à la Tunisie l'abolition de l'article 230 du Code pénal par une fameuse résolution ci-après rappelée - est l'occasion pour les humanistes d'agir en vue d'obtenir, sans plus tarder, l'abolition de l'homophobie.

En effet, l'Assemblée des Représentants du Peuple a décidé d'organiser une séance plénière extraordinaire lundi 30 octobre en l'honneur de M. Antonio Tajani en visite officielle en Tunisie dans le cadre des relations entre les deux parlements.

Les militants contre l'homophobie en Tunisie doivent se mobiliser et agir efficacement durant toute la semaine précédant une telle séance en vue de faire aboutir leur cause en imposant au parlement un projet de loi d'abolition ayant des chances d'aboutir.

Projet de loi consensuel anti-homophobie

Rappelons que le parlement de Strasbourg, par sa résolution du 14 septembre 2016, a solennellement appelé la Tunisie à conformer sa législation aux standards internationaux, notamment en abrogeant l'article 230 du Code pénal qui brime injustement les homosexuels, innocents du moindre tort.

Quelle manière plus efficace de le faire sinon que de proposer, à l'occasion de la venue en notre pays du chef de l'assemblée strasbourgeoise, un projet de loi lui garantissant toutes les chances d'être voté par une majorité de députés, disposant en sus de l'appui de notre illustre visiteur?

 
 

Un tel projet de loi existe et il a de fortes chances de ne pas être rejeté au parlement s'il y est présenté. Car il est consensuel et use des armes habituellement employées par les homophobes pour contrer leur opposition, notamment avec la démonstration faite que l'islam n'a jamais été homophobe.

Effectivement, c'est l'argument majeur soulevé par les opposants à l'abolition de la tare homophobe, cet héritage de la colonisation. Aussi, rappeler cette vérité fait disparaître tout obstacle empêchant de toiletter notre Code pénal d'un article honteux au nom duquel on pratique la pire injustice à l'égard d'une partie de la population tunisienne soumise, qui plus est, à cette avanie moyenâgeuse du test anal.

Les militants anti-homophobie seront donc bien inspirés de saisir cette occasion pour défendre dans les médias et soumettre au parlement tunisien, concomitamment avec la visite du président du parlement européen, le projet de loi issu de la société civile qui est bien le seul texte à avoir de fortes chances de rallier une majorité de votes en sa faveur eu égard à son caractère consensuel.

 
 

Laïcisme des militants anti-homophobie

En reproduisant, ci-après, le texte du projet de loi incontournable en la matière, il nous faut signaler que les militants humanistes en Tunisie se sont refusés jusqu'ici à l'endosser pour des considérations laïcistes, invoquant l'état civil prévu par la Constitution et tenant à omettre la mention de la religion.

Or, la constitution évoque aussi la nécessité du respect des valeurs de l'islam qu'on prétend prohibant l'homophobie. Aussi, on ne peut taire la mention de la religion si l'on souhaite vraiment obtenir l'abolition de l'homophobie en terre d'islam.

Il faut le dire : ce qui empêche aujourd'hui la sortie de la nuit homophobe, ce ne sont pas les intégristes religieux, plus que jamais prêts à tout pour rester au pouvoir, préserver leurs chances d'y revenir et faire bonne figure auprès des Occidentaux, leur précieux soutien. C'est le laïcisme de nos militants anti-homophobie qui relève d'un dogmatisme similaire à celui des pires salafistes.

 
 

Au vrai, ils sont des salafistes profanes, car c'est sur eux que comptent les religieux pour justifier leur refus de légaliser l'homosexualité en prétendant qu'elle est contraire aux valeurs islamiques consacrées par la constitution.

Et c'est un argument massue auquel les Occidentaux ne peuvent rien rétorquer, sauf si on leur précise que c'est faux et que l'islam n'a jamais été homophobe. Ainsi retourne-t-on cet argument massue contre les homophobes!

Pourtant, bien que cela ne fasse plus de doute, on se refuse chez les militants laïcistes à user de ce qui serait l'arme fatale pour l'élimination de l'homophobie en Tunisie; militent-ils donc contre l'homophobie ou contre l'islam, religion du pays, ainsi que le constate la Constitution?

C'est bien le moment d'agir afin de libérer la Tunisie de cette loi homophobe qui perpétue non seulement la dictature dans le pays, mais aussi la colonisation. Le moment pour un acte majeur de souveraineté nationale et de reconnaissance des droits et libertés populaires, l'homosexuel étant devenu le symbole du différent, étant le différent absolu.

 
 

Ci-après le texte qui a des chances d'être voté s'il arrive à être repris par dix députés. N'existe-t-il donc pas dix humanistes à l'assemblée pour sauver l'honneur de leur patrie?

En fait, on me répond que les députés attendent pour endosser le projet que la société civile et les premiers concernés le fassent, lançant le débat dans les médias et y soutenant le projet.

Qu'attend alors la société civile pour déclarer, dès le début de cette semaine, la guerre à l'homophobie et le scélérat article 230 du Code pénal ? Si elle s'y décide, on sera bien débarrassé de l'homophobie avant la fin de l'année!

Au surplus, notons à que, d'après des indiscrétions diplomatiques occidentales, Rached Ghannouchi s'est engagé à voter un tel projet s'il arrivait à entrer à l'assemblée, allant jusqu'à pronostiquer que les Tunisiens n'oseront jamais le faire. Osons donc! Détrompons M. Gannouchi en défendant ce projet urbi et orbi. Et on libérera sans plus tarder la Tunisie de l'homophobie coloniale!

PROJET DE LOI
Abolition de l'homophobie en Tunisie

Attendu que l'homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

Attendu que l'orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l'État de droit tunisien et l'islam,

Attendu que l'article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n'est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu'elle protège;

L'ARP décide :

Article unique

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l'article 230 est aboli.

.huffpostmaghreb.com

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Publié le par justin

Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Des divergences de vue entre le Président de la Fédération de Russie et le Président de la République tchétchène se révèlent au grand jour. Après une décennie de bonne entente, ces désaccords soulèvent des interrogations.

Les homosexuels et les Rohingyas

Ramzan Kadyrov, président tchétchène au sein de la Fédération de Russie, s’est manifesté par l’une des actions les plus marquantes de l’année 2017 : la création de camps de concentration pour homosexuels. Les protestations de la communauté internationale ont été bruyantes mais peu efficaces étant donné qu’on n’a toujours aucune information quant à la situation actuelle de ces camps, ni des sanctions qui auraient dû être prises. Ce scandale a fortement embarrassé le Kremlin, qui ferme les yeux sur les actions de R. Kadyrov, et ne veut surtout pas attirer l’attention internationale sur le théâtre tchétchène.

Un deuxième événement marque une réelle opposition. Suite aux nettoyages ethniques dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie, R. Kadyrov a publiquement critiqué la communauté internationale pour son inaction. Des rassemblements de soutien ont été organisés dans la capitale tchétchène de Grozny. R. Kadyrov ne peut pourtant ignorer que toute sanction contre la Birmanie est impossible au Conseil de sécurité de l’ONU car la Russie, comme la Chine, y met son veto. Si les représentants de la Russie parlent de la liberté d’expression pour chaque dirigeant de Républiques fédérées, c’est bien une critique de la diplomatie russe que le Président tchétchène vient de faire.

Qui contrôle qui ?

Le Figaro se demandait en août dernier si Vladimir Poutine n’était pas devenu l’otage de R. Kadyrov. Si la question peut sembler absurde, ou tout du moins exagérée, force est de constater que les deux leaders ont tous deux besoin l’un de l’autre. R. Kadyrov est le fils d’Akhmad Kadyrov, le dernier combattant qui a pu accéder au pouvoir en Tchétchénie en 2003 avec le soutien russe, à condition de ne pas réclamer l’indépendance. Les Kadyrov gèrent la sécurité et les portefeuilles tchétchènes de la façon qu’ils veulent, avec le soutien économique du Kremlin. L’aval de V. Poutine, qui est l’architecte de cette stratégie, est donc nécessaire à R. Kadyrov. Réciproquement, Moscou a besoin d’une Tchétchénie pacifiée, qui réprime sévèrement les terrorismes indépendantistes ou fondamentalistes. Pour cela, il faut un chef autoritaire, mais également légitime. Ce n’est donc pas un lien de vassalité qui existe entre la famille Kadyrov et V. Poutine, mais bien un contrat où les deux parties ont besoin l’une de l’autre.

R. Kadyrov n’est pas en train de chercher à s’émanciper de la Russie, il fait simplement passer son propre agenda en force. L’absence de réaction officielle de Moscou ne doit pas pour autant faire croire que le Kremlin est otage du chef d’État tchétchène. L’apparente tolérance russe vise à ne pas braquer la société tchétchène, mais également celle des autres républiques de Russie (au Caucase, au Tatarstan…) contre le pouvoir central. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de négociations ou contestations internes. Il est aujourd’hui trop tôt pour émettre des hypothèses sur l’avenir, mais il est important de noter que c’est une phénomène tout nouveau qui se produit en Russie depuis l’accession de V. Poutine à la présidence russe : un véritable bras de fer avec le chef d’une République fédérée.

http://les-yeux-du-monde.fr

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Corps d'une femme trans torturée et décapitée trouvée au Pakistan

Publié le par justin

Corps d'une femme trans torturée et décapitée trouvée au Pakistan

La morgue locale a refusé de prendre son corps parce qu'ils ont dit que cela rendrait leurs «congélateurs sales»

 

L'identité d'une femme trans qui a été torturée et décapitée à Peshawar au Pakistan n'est toujours pas identifiée. Une morgue locale a refusé de prendre son corps et s'est vu refuser les derniers rites et l'enterrement par des fonctionnaires du gouvernement.

La femme a été retrouvée morte samedi, et Sajjad Khan, surintendant principal de la police (SSP), a déclaré que son corps avait montré des signes de torture.

La police et les activistes trans tentent toujours d'identifier la femme qui serait originaire d'Iqbal Plaza.

Khyber Medical College qui a la seule morgue dans la région, a refusé de prendre le corps de la femme pendant la nuit parce que cela rendrait leurs «congélateurs sales». Les activistes leur avaient demandé de garder le corps pendant la nuit avant de l'enterrer le lendemain.

«Ils [la direction] nous ont dit que le corps était trop décomposé et que cela salirait leurs congélateurs», a déclaré l'activiste transgenre Qamar Naseem à The Express Tribune.

«Nous avions demandé à la direction de la morgue de ne garder le corps que pour une nuit et ils ont même refusé de le faire.

"Non seulement cela, l'entrepreneur du gouvernement a également refusé d'enterrer le corps.

«C'est extrêmement honteux la façon dont le corps humain est traité».

La Fondation Edhi - une organisation à but non lucratif au Pakistan - est intervenue pour aider à l'enterrement de la femme. Elle a été enterrée dimanche.

«Honte à l'administration principale et transphobe de Khyber Medical College (KMC) Peahawar qui a refusé de garder le corps d'une personne transgenre pour une nuit en dépit des demandes continues de la société civile, de la communauté trans et de la police» .

«Que feraient-ils si c'était un corps de VIP? Honte à l'entrepreneur Govt qui a refusé d'enterrer le corps d'une personne transgenre (sic).

Violence contre les personnes trans

Alors que le Pakistan a été l'un des premiers pays à reconnaître les personnes transgenres comme un «troisième sexe» et les a inclus dans le recensement cette année , la communauté est toujours confrontée à une violence extrême.

"C'est la 53ème personne transgenre tuée depuis 2015 et nous avons environ 300 cas de violence contre des personnes transgenres, y compris le viol, le viol collectif, l'enlèvement et la torture", a déclaré l'activiste Tamure Kamal.

Kamal a dit qu'il tenait la police et les fonctionnaires responsables de la mort de la femme, parce que, selon lui, ils n'avaient pas réussi à protéger la communauté trans.

Attention: image graphique

Le corps de la femme a été laissé exposé à l'arrière d'une camionnette, avec des habitants qui se pressaient pour regarder.

 

Corps d'une femme trans torturée et décapitée trouvée au Pakistan

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Publié le par justin

Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Une étude de l'ONG Proud Lebanon démontre que lors d'un contrôle ou d'une arrestation, l'homosexualité d'un individu est un facteur aggravant pouvant entraîner des sévices corporels et psychiques. Fruit de six mois de recherches et d'entretiens, ce rapport de vingt-six pages était censé être révélé lors de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, célébrée en mai dernier, à Beyrouth. Faisant l'objet de menaces proférées par des groupes conservateurs, les organisateurs avaient alors été conduits à annuler la présentation publique de l'étude.

Aujourd'hui, avec sa publication, l'ONG en charge de la défense des minorités prouve qu'elle ne se laissera plus intimider. La plupart du temps, « les LGBT ne sont pas arrêtés sur base de leur orientation sexuelle, mais quand ils le sont, ceci est un facteur très aggravant », souligne Bertho Makso, directeur de l'association. L'étude fait effectivement état de détentions dégradantes. « Deux hommes étaient en voiture avec une amie. Lors d'un contrôle à un barrage, les forces de sécurité (les responsables de l'étude indiquent que ces forces étaient liées à un parti politique, sans le nommer) ont vérifié leurs téléphones contenant des photos intimes. En prison, ils ont été battus, insultés, ont été présentés aux autres prisonniers comme des pédés. Au final, l'homosexualité était la charge retenue contre eux », explique Cosette Maalouf, psychologue-clinicienne. Dans ce rapport, Shady, un réfugié syrien, raconte son calvaire lors de son passage au poste de police militaire, à Rihaniyé. Le jeune homme a été torturé jusqu'à ce qu'il avoue son homosexualité.

 

Dispositions légales bafouées

Ces incidents révèlent l'absence de base légale sur laquelle reposent ces procédures abusives. Les interrogations et arrestations d'individus sont basées uniquement au regard de leurs manières et de leur apparence physique, sans aucune preuve tangible de « délit sexuel ».
Le Liban a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels. Dans la Déclaration des droits de l'homme et la Constitution libanaise, il est inscrit que « tout homme naît libre et doit jouir des mêmes droits ». Cependant, Beyrouth continue de poursuivre les LGBT en raison de l'article 534 du code pénal, qui établit que « tout acte contre-nature devra être puni d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à un an de détention ». En quête de partenaires internationaux, l'association a tenu à aller jusqu'au bout. « L'étude a été envoyée à Genève, à la Commission internationale contre la torture. Le gouvernement libanais représenté là-bas a nié en bloc toutes les accusations, expliquant que les LGBT n'étaient pas torturés au Liban », s'indigne Bertho Makso.

Pour l'heure, l'ONG souhaite la suspension de la loi criminalisant l'homosexualité et la mise en place d'un mécanisme de rapport de la torture. Enfin, Proud Lebanon s'est également donné pour mission de proposer des solutions pour favoriser le vivre-ensemble, en mettant fin aux phénomènes de rejets, inhérents à la société libanaise.

Parallèlement, le rapport réalisé conjointement avec deux avocats (Andrea Abi Nader et Hasna Abdel Reda) et deux psychologues (Sarah Mishly et Cosette Maalouf) aborde aussi la question de la réhabilitation. « Ces personnes ont besoin d'un suivi sur le court et moyen terme, et nous devons les prendre en charge », explique Mme Maalouf.

 

.lorientlejour.com

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RUSSIE. UNE LOI HOMOPHOBE UTILISÉE POUR PERSÉCUTER UNE MILITANTE QUI A PARTAGÉ DES ARTICLES LGBTI SUR FACEBOOK

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RUSSIE. UNE LOI HOMOPHOBE UTILISÉE POUR PERSÉCUTER UNE MILITANTE QUI A PARTAGÉ DES ARTICLES LGBTI SUR FACEBOOK

Les autorités russes doivent abolir leur absurde « loi sur la propagande homosexuelle » et mettre fin à la persécution des défenseurs des droits humains, a déclaré Amnesty International après la condamnation d'une militante à une lourde amende pour avoir posté sur des réseaux sociaux des liens vers des articles sur les LGBTI.

Evdokia Romanova a été déclarée coupable de l'infraction administrative de « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs utilisant Internet » et condamnée à une amende de 50 000 roubles (740 euros environ) par un tribunal siégeant à Samara. Les accusations portées contre elle concernaient des liens qu'elle a partagés sur Facebook en 2015 et 2016, notamment un article du Guardian sur le référendum irlandais sur le mariage entre personnes de même sexe et un article de Buzzfeed sur une exposition LGBTI à Saint-Pétersbourg.

« Les accusations absurdes portées contre Evdokia Romanova sont une triste illustration de la situation dramatique à laquelle sont actuellement confrontés les militants qui travaillent sur les questions LGBTI en Russie. Même une liberté aussi simple que celle de partager un article en ligne avec des amis est désormais limitée par une législation manifestement discriminatoire et homophobe », a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.

« La loi sur la propagande homosexuelle n'est pas seulement exploitée pour prendre pour cible des personnes comme Evdokia Romanova. Elle est également utilisée comme outil pour répandre la peur et le sentiment d’insécurité parmi les militants LGBTI du pays. Nous appelons à nouveau les autorités russes à abroger cette loi et à respecter le droit de chacun et chacune à la liberté d'expression. »

Evdokia Romanova est membre de l’antenne locale du mouvement LGBTI Avers et un membre actif de la Youth Coalition for Sexual and Reproductive Rights (YCSRR). Le 26 juillet, elle a été convoquée au poste de police local sous le prétexte qu’elle devait témoigner dans une affaire dont elle n'avait jamais entendu parler. À sa grande surprise, la police l’a informée qu'elle faisait l'objet de poursuites judiciaires pour « propagande homosexuelle », mais a refusé de lui en dire davantage sur la procédure à son encontre.

Pendant des semaines, Evdokia Romanova et son avocat se sont vu refuser des précisions sur les motifs exacts des poursuites engagées contre elle. Ils ont finalement eu accès à son dossier le 5 septembre, quelques jours seulement avant le procès.

Dans le cadre de la procédure judiciaire contre Evdokia Romanova, le Centre de police pour la prévention de l'extrémisme a ordonné l’« expertise » d'un lien vers le site web de la YCSRR qu’elle avait relayé, qui appelait les jeunes militants à faire campagne pour les droits des LGBTI. Les « experts » ont conclu que ce lien renvoyait vers de la « propagande pour les relations sexuelles non traditionnelles », visant à « former une orientation sexuelle non traditionnelle » et à « donner une image attractive de l'orientation sexuelle non traditionnelle ».

Evdokia Romanova a déclaré à Amnesty International :

« Je ne me sens plus en sécurité dans ce pays. Je reçois des menaces de personnes que je ne connais pas. Cette loi a entraîné une augmentation des crimes de haine envers les personnes LGBT dans tout le pays. Elle empêche les organisations LGBT d’apporter un soutien juridique et psychologique aux jeunes LGBT, qui restent marginalisés et privés de protection ».

Complément d’information

La loi prohibant la « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs » – également connue sous le nom de « loi sur la propagande homosexuelle » – a été adoptée en Russie en juin 2013. Elle a introduit dans le Code des infractions administratives l'article 6.21, qui prévoit de lourdes amendes pour les personnes qui, du point de vue des autorités, promeuvent les « relations sexuelles non traditionnelles ».

Amnesty International estime que cette loi est contraire au droit à la liberté d'expression et milite pour son abolition. En juin 2017, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué que cette loi était discriminatoire.

 

amnesty.f

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

Publié le par justin

La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

Des sources rapportent que le chanteur russe Zelimkhan Bakaev a été arrêté, torturé et assassiné par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité. "

Bakaev a été vu la dernière fois le 8 août à Grozny, où il était venu de Moscou pour le mariage de sa soeur

Le compte Instagram de Bakaev a mystérieusement été supprimé, mais  un petit compte Twitter à son nom  reste actif, n'offrant aucune mise à jour récente. Plus tôt cette semaine, Igor Kocketkov du Réseau LGBT russe a fait une déclaration aux médias qui ont abordé la disparition, en disant:

"A la fin du mois d'août, nous avons reçu la confirmation de notre présomption antérieure selon laquelle [Bakaev] avait été détenu par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité".

Une source proche des activistes dans la région a déclaré que Bakaev , 26 ans, a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été ramassé par la police dans les trois heures", ont-ils affirmé. "Dans les dix heures, il a été assassiné."

Plus tôt cette semaine, Maxim Lapounov est devenu la  première victime de la «purge homosexuelle» de la Tchétchénie à se présenter publiquement  avec des allégations d'abus de la part des autorités.

Igor Kocketkov a affirmé lors de la conférence de presse de lundi que d'autres personnes dans l'industrie du divertissement en Tchétchénie ont été soumises à la "torture" alors que les autorités tentaient d'obtenir des informations sur Bakayev.

Nos cœurs se détachent pour la famille et les amis de Zelimkhan Bakaev et pour la communauté LGBT de Russie et de Tchétchénie.  

 

back2stonewall.com

 

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Tanzanie : 12 homosexuels présumés arrêtés

Publié le par justin

Tanzanie : 12 homosexuels présumés arrêtés

La police tanzanienne indique qu'elle interroge ces personnes avant de les déférer devant un tribunal. Dans ce pays, l'homosexualité est interdite.

Lazaro Mambosasa, chef de la police de Dar es Salaam, a indiqué que parmi les personnes arrêtées figurent deux Sud-Africains, un Ougandais et neuf Tanzaniens.

Il affirme avoir arrêté ces personnes parce qu'elles étaient en train de promouvoir l'homosexualité.

L'arrestation d'homosexuels présumés n'est pas une première en Tanzanie. En septembre dernier, vingt personnes accusées d'homosexualité, dont douze femmes, ont été arrêtées dans un hôtel de Zanzibar.

En février, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de certains centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida. Ces centres sont accusées de promouvoir l'homosexualité.

Le gouvernement tanzanien a par ailleurs promis d'expulser les étrangers défendant les droits des homosexuels.

Amnesty International, s'inquiète du fait que l'homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d'Afrique et reste passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie.

 

.bbc.com

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Homophobie en Tchétchénie : « J’accueille deux réfugiés homosexuels chez moi (et j’ai enfin l’impression de faire quelque chose de concret dans ma vie) »

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Homophobie en Tchétchénie : « J’accueille deux réfugiés homosexuels chez moi (et j’ai enfin l’impression de faire quelque chose de concret dans ma vie) »

Fabienne, 47 ans, et sa fille Alice, 20 ans, ont accueilli deux réfugiés du Daghestan qui ont fui l’homophobie de leur pays autant qu’une mort annoncée. Une rencontre qui a bouleversé quatre vies, et dont elles parlent pour alerter sur l’horreur d’une « épuration » toujours en cours.

 

NEON, magazine : Qu’est-ce qui vous a incité à vous engager dans ce combat ?
Fabienne :
 J’ai vu en avril-mai dernier ce qu’il se passait en Tchétchénie, les camps de concentration contre les gays, quelque chose qu’on n’imaginait plus entendre encore une fois, c’était insupportable. Un soir, j’ai regardé l’émission Quotidien, Vincent Dedienne et Hugo Clément en ont parlé, et j’ai contacté l’association 
Urgence Homophobie (anciennement Urgence Tchétchénie) dans la foulée. Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de temps, mais j’ai de la place, et ils cherchaient des hébergeurs. Face à quelque chose comme ça, est-ce qu’on reste à regarder, ou est-ce qu’on fait quelque chose avec ses moyens ? Moi, mes moyens, c’était une chambre. J’ai battu le pavé dans ma vie, mais là, j’ai eu l’impression de pouvoir servir vraiment à quelque chose, enfin une action concrète. J’étais en colère.

Le terme « camp de concentration » a beaucoup choqué. C’est ce qui vous a fait réagir ?  
J’ai déjà eu des engagements politiques, syndicaux… Mais là, j’ai 47 ans, je me suis battue longtemps, et rien ne bouge. A un moment, il fallait faire quelque chose de concret, au moins une fois dans sa vie. Et ça a été ça, je ne sais pas pourquoi : ça m’a paru insupportable d’avoir cette place chez moi alors que des gens en ont besoin.

Comment se déroule la procédure ?
J’ai envoyé un mail en mai, on m’a appelée un soir de septembre, parce qu’ils étaient vraiment en galère : ils avaient accueilli deux trentenaires, deux amis d’enfance. J’ai dit oui tout de suite, même si j’en ai discuté d’abord avec ma fille. Ils étaient déjà sur le territoire français, ils avaient été logés chez des amis, un peu à l’hôtel, et ils sont arrivés début septembre. Avant, l’association était passée nous rencontrer, pour créer de la confiance et voir où nous habitions.

Quel est leur statut ? 
Ils sont demandeurs d’asile. L’association fait tout ce qu’il faut pour que les démarches soient simplifiées, et ils ont été plutôt bien reçus en préfecture.

Une nouvelle vie à 4 a alors commencé… Ça a beaucoup changé la votre ?
Ils commencent à apprendre le français, et on essaye de leur parler français pour qu’ils puissent avancer plus vite, mais c’est vrai que quand on veut une conversation plus intime, Google Traduction est pratique. Ça restera des personnes importantes dans nos vies, quoi qu’il se passe après. Nous avons pris le temps d’aller vers eux, ils ont pris le temps de venir vers nous. 

Comment s’est passé leur départ ?
Ils viennent du Daghestan [République fédérale russe limitrophe de la Tchétchénie]. La situation est pratiquement la même, en tout cas la menace est identique, même s’il n’y a pas forcément de camp. Le magasin de l’un d’eux a été brûlé entièrement, il a reçu des menaces, et s’est fait éjecter de sa famille quand elle l’a appris, mis à la porte. Il a pris un visa de tourisme et il est parti. Le second, son ami d’enfance, l’a rejoint peu après. Il a décidé de partir quand son ex petit-ami a été tabassé à mort.

Vous saviez combien de temps cela allait durer ?
Pas du tout. L’un des deux vient de partir, car son amoureux l’a rejoint. Ils ont dormi ensemble quelques nuits à la maison, c’était vraiment la fête. Et ils ont trouvé un autre hébergement pour eux deux. Le second va sans doute rester encore plusieurs mois.

Et après ?
Ils ont plein de projets. En tant que demandeurs d’asile, ils ne peuvent pas travailler, mais ils avaient un boulot en Russie, et ils ont envie de faire plein de choses. De reprendre espoir. Ils ont heureusement un réseau d’amis russes, ils peuvent un peu sortir. Ça doit être extrêmement compliqué d’arriver dans un pays où on ne connaît personne, sachant qu’on ne rentrera jamais chez soi, qu’on ne reverra plus sa famille. Ils prennent ça de façon très pudique et optimiste.

Comment peut-on agir ?
Il y a des concerts de soutien qui sont organisés [le prochain en décembre]. Si on n’a pas de place, on peut aussi donner un peu d’argent, car ils n’ont droit à rien, et il faut les aider un minimum financièrement. Et en parler, beaucoup.

neonmag.fr

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Frank Ocean gagne son procès contre son père homophobe

Publié le par justin

Frank Ocean gagne son procès contre son père homophobe

Attaqué en justice l'an passé pour diffamation par son père Calvin Cooksey, le chanteur américain Frank Ocean a remporté son procès, dévoile TMZ. Un juge du tribunal de Los Angeles a estimé que les preuves n'étaient pas suffisantes pour parler de diffamation...

Calvin Cooksey avait accusé son fils de l'avoir traité de "bigot" lorsque ce dernier avait publié un long message sur les réseaux sociaux – à la suite de l'attaque terroriste dans un club gay d'Orlando –, dans lequel il racontait une anecdote d'enfance, faisant état d'une scène où son père avait traité une serveuse transgenre de "sale pédale". Le plaignant qui, optimiste, réclamait la modique somme de 14,5 millions de dollars à son propre fils, avait estimé que ces propos nuisaient à sa réputation au point de le priver d'opportunités dans le cinéma et la musique. Le juge n'a pas partagé cet avis...

L'avocat de Frank Ocean (29 ans), ouvertement homosexuel, s'est dit heureux de l'issue du procès. "C'était une bien triste affaire mais nous sommes ravis que cela finisse en faveur de Frank et que ce soit terminé", a-t-il déclaré.

purepeople.com

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Tchétchénie :un chanteur populaire russe placé dans un camp anti-gay

Publié le par justin

Tchétchénie :un chanteur populaire russe placé dans un camp anti-gay

Un important groupe de surveillance des droits des homosexuels a affirmé qu’un chanteur, disparu en août, avait été arrêté par les autorités dans le cadre d’une campagne visant les homosexuels dans la région sud de la Russie.


Zelimkhan Bakayev,  jeune chanteur russe populaire, est porté disparu
Sa famille n’a plus de nouvelles de lui et il a été vu pour la dernière fois le 8 août, à Grozny, en Tchétchénie.


Lors d’une conférence de presse le 16 octobre à Moscou, Igor Kochetkov, fondateur du Russian LGBT Network, a déclaré publiquement que la disparition du chanteur Zelimkhan Bakayev était liée à la prétendue campagne de détention et de torture de dizaines d’hommes en Tchétchénie cette année.


« À la fin du mois d’août, nous avons reçu la confirmation de notre présomption première selon laquelle Bakayev était détenu par les autorités tchétchènes, qui le soupçonnent d’homosexualité », a raconté Igor Kochetkov.


Igor Kochetkov affirme que le gouvernement tchétchène du dictateur Ramzan Kadyrov a repris ses purges contre la communauté LGBT et que les hommes de l’industrie du divertissement sont particulièrement visés. Les autorités procèdent à des arrestations et torturent les individus dans des prisons ou des camps…
Les autorités du pays ont démenti leur implication dans la disparition de Zelimkhan Bakayev et affirment qu’il a simplement quitté le pays.


Au cours des trois derniers mois, le Canada a accordé l’asile à 22 réfugiés fuyant le régime. L’Allemagne, la Lituanie, les Pays-Bas et la France ont aux aussi accueillis des homosexuels persécutés.

infolgbt.com

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États-Unis: Gabriel, enfant martyr mort sous les coups de son beau-père qui le pensait homosexuel

Publié le par justin

États-Unis: Gabriel, enfant martyr mort sous les coups de son beau-père qui le pensait homosexuel

Gabriel, un jeune Américain de 8 ans, a été contraint de manger son vomi et ses excréments pendant de longs mois avant de mourir sous les coups de son beau-père…

Quatre ans après la mort du petit Gabriel, le procès de sa mère et de son beau-père vient de débuter aux Etats-Unis. Les magistrats vont se pencher sur le décès du garçon de 8 ans, survenu en mai 2013, et sur les sévices qu’il a subis pendant de longs mois, rapportent plusieurs médias américains.

Soupçonné d’homosexualité

D’abord élevé par ses grands-parents, l’enfant est parti vivre chez sa mère et le compagnon de cette dernière huit mois avant sa mort. C’est là que son calvaire a commencé.

Pensant que Gabriel était homosexuel, Isauro Aguirre, son beau-père, lui a fait vivre un véritable enfer. Le jeune garçon a été contraint d’avaler son propre vomi, ses excréments mais aussi ceux du chat de la famille ainsi que la litière. C’est ce qu’a révélé l’autopsie menée sur le corps de l’enfant.

Brûlé avec des cigarettes, habillé en fille pour l’humilier

Le calvaire de Gabriel ne s’arrêtait pas là. Isauro Aguirre l’aspergeait aussi régulièrement de gaz poivré, lui brûlait la peau avec ses cigarettes, l’obligeait à s’habiller en fille pour le ridiculiser devant l’école et le faisait dormir dans un minuscule placard avec une chaussette dans la bouche et les yeux bandés.

Après huit mois de traitements atroces, l’enfant est décédé, frappé à coups de batte de baseball. « Lorsque les secours l’ont retrouvé, il était déjà dans un état de mort cérébrale », rapporte RTL.

Isauro Aguirre a décidé de plaider coupable. En revanche, l’homme de 37 ans a tenu à préciser à la barre : « Je n’ai jamais voulu qu’il meure. » Une défense bien légère au vu des faits qui lui sont reprochés

20minutes.fr/

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Harcèlement sexuel : les langues se délient aussi chez les hommes

Publié le par justin

Harcèlement sexuel : les langues se délient aussi chez les hommes

Depuis la révélation du scandale Harvey Weinstein, la parole se libère à Hollywood. Et si la liste des femmes concernées ne cesse de s'allonger, de premiers témoignages masculins émergent également.

 

Ils sont deux : James Van Der Beek et Terry Crews.

Comédiens à Hollywood, les deux hommes ont révélé avoir été, eux aussi, victimes d'agression sexuelle.

"Il m'a tripoté les parties intimes"

Le premier à avoir parlé est Terry Crews, 49 ans, un ancien joueur de NFL devenu acteur.

Sur Twitter, celui qui est notamment apparu dans le deuxième volet de la saga "Expendables", a expliqué que "toute cette histoire autour de Harvey Weinstein réveille chez [lui] un trouble de stress post-traumatique".

Et de décrire : "Ma femme et moi étions à Hollywood l'année dernière. Un grand ponte de Hollywood est venu vers moi et m'a tripoté les parties intimes. J'ai bondi et je lui ai dit : "Mais qu'est-ce que tu fais ?" Ma femme a tout vu et nous avons regardé ce type comme s'il était dingue. Il nous a juste souri comme un crétin."

S'il affirme avoir été sur le point de "lui botter son cul", Terry Crews explique s'être retenu en imaginant "les titres [de la presse] du lendemain : "Un Noir de 120 kilos se défoule sur un patron de Hollywood" ".

"Des hommes plus vieux et plus puissants m'ont tripoté le cul"

James Van Der Beek, héros de la série Dawson entre 1998 et 2003, a lui aussi réagi sur Twitter, ce jeudi, au scandale sexuel qui agite Hollywood : "Ce dont Weinstein est accusé est de l'ordre du crime. Ce qu'il a fait est inacceptable, dans n'importe quel métier. J'applaudis ceux qui prennent la parole".

Le comédien de 40 ans a ensuite évoqué son cas personnel : "Moi aussi, des hommes plus vieux et puissants m'ont tripoté les fesses et m'ont coincé contre le mur pour me faire des allusions sexuelles inappropriées quand j'était plus jeune."

Si l'identité des personnes incriminées par les deux acteurs n'a pas été dévoilée, la parole semble néanmoins se libérer à Hollywood. Chez les femmes, comme chez les hommes.

ledauphine.com

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RUSSIE: UN MILITANT HOMOSEXUEL RACONTE LES VIOLENCES POLICIÈRES EN TCHÉTCHÉNIE

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RUSSIE: UN MILITANT HOMOSEXUEL RACONTE LES VIOLENCES POLICIÈRES EN TCHÉTCHÉNIE

Tabassage, humiliations et menaces de mort: un militant homosexuel russe a raconté lundi, une première à visage découvert, l'enfer des violences policières en Tchétchénie, république du Caucase russe très conservatrice.

Si des victimes ont déjà parlé à des médias sous couvert d'anonymat ou après avoir fui la Russie, Maxime Lapounov est devenu le premier à s'exprimer publiquement et à déposer une plainte depuis les révélations en mars dans la presse russe sur les persécutions subies par les homosexuels dans cette région à majorité musulmane.

"L'accusation principale contre moi était d'être homosexuel", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.

Originaire d'Omsk, en Sibérie, M. Lapounov, 30 ans, dit avoir travaillé en Tchétchénie depuis 2015, vendant notamment des ballons près d'un centre commercial à Grozny, la capitale tchétchène.

Il affirme avoir été arrêté le 16 mars par des personnes en civil et emmené vers un poste de police où il a passé 12 jours dans une cellule.

"Toutes les 10 ou 15 minutes, ils (policiers, ndlr) venaient dans ma cellule en me disant que j'étais gay et qu'il fallait tuer des gens comme moi", affirme M. Lapounov, qui dit avoir ensuite été "battu très longtemps avec des bâtons (...) sur les jambes, les cuisses, les fesses et le dos".

"Ils se comportaient de manière très agressive, cruelle, en m'humiliant et m'insultant", assure-t-il, en affirmant avoir entendu quotidiennement "les cris et les demandes de grâce" des autres homosexuels arrêtés et torturés selon lui par la police.

Maxime Lapounov affirme avoir été contraint de laisser ses empreintes sur une arme et admettre dans une vidéo qu'il était homosexuel, avant d'être libéré le 28 mars et de quitter la Tchétchénie.

"La seule chose que je souhaite maintenant, c'est que justice soit faite", dit M. Lapounov, dont la conférence de presse a eu lieu dans les locaux du journal indépendant Novaïa Gazeta.

Ce journal a été le premier en mars à affirmer que des homosexuels étaient la cible de persécutions de la part des autorités tchétchènes. Des témoignages similaires ont ensuite été recueillis par plusieurs médias dont l'AFP.

Une enquête a alors été ouverte par le parquet général russe, mais les enquêteurs ont dit n'avoir reçu "aucune plainte officielle" de victimes.

Vendredi, la déléguée russe pour les droits de l'Homme, Tatiana Moskalkova, a annoncé avoir reçu la première plainte -- celle de Maxime Lapounov -- et l'avoir remise au Comité d'enquête russe, chargé des principales investigations dans le pays.

 

 

AFP

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L'ONU préoccupée par l'arrestation de dizaines de personnes LGBT en Azerbaïdjan, Egypte et Indonésie

Publié le par justin

L'ONU préoccupée par l'arrestation de dizaines de personnes LGBT en Azerbaïdjan, Egypte et Indonésie

13 octobre 2017 – Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) s'est déclaré profondément préoccupé par l'arrestation de plus de 180 personnes perçues comme lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres en Azerbaïdjan, en Egypte et en Indonésie. Nombre d'entre elles auraient été maltraitées par les forces de l'ordre.

 

« En Azerbaïdjan, comme viennent de le dire plusieurs experts indépendants de l'ONU, plus de 80 personnes présumées homosexuelles ou transgenres ont été arrêtées à Bakou depuis la mi-septembre », a souligné vendredi le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'un point de presse à Genève.

 

« Certaines auraient subi des chocs électriques, des passages à tabac, des rasages forcés et diverses autres formes d'humiliation apparemment dans le but qu'elles se dénoncent et dénoncent d'autres personnes. Bien que toutes les personnes détenues aient été libérées, plusieurs ont purgé des peines de détention administrative pour 'hooliganisme' et 'résistance à un ordre de la police'. Beaucoup ont été obligées de subir des examens médicaux et les autorités ont divulgué aux médias les informations sur leur état de santé », a-t-il ajouté.

En Egypte, plus de 50 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Deux d'entre elles ont été arrêtées pour avoir brandi des drapeaux arc-en-ciel lors d'un concert et l'une pour avoir créé une page Facebook. Dans certains cas, des personnes auraient été arrêtées après avoir été piégées par des responsables des forces de l'ordre sur des applications et des forums de discussion sur Internet.

Les accusations incluent 'débauche habituelle', 'incitation à l'indécence et à la débauche' et 'adhésion à un groupe interdit'. Au moins dix hommes ont été condamnés à une peine de prison d'un à six ans, la plupart des autres sont en attente de jugement et quelques-uns ont été libérés. Plusieurs de ces détenus ont été soumis à des 'examens' physiques intrusifs. Dans de nombreux cas, les droits de procédure régulière semblent avoir été violés, a souligné le porte-parole du HCDH.

En Indonésie, plus de 50 personnes ont été arrêtées dans un sauna à Djakarta vendredi dernier, en raison de leur orientation sexuelle perçue. Alors que beaucoup ont été relâchés depuis, quatre hommes et une femme ont été inculpés en vertu d'une loi vague sur la pornographie, qui a été utilisée pour arrêter des personnes ayant eu des relations homosexuelles consensuelles.

« Arrêter ou détenir des personnes en fonction de leur orientation sexuelle ou de leur identité sexuelle réelle ou perçue est par définition arbitraire et viole le droit international », a dit M. Colville. « Arrêter et détenir des personnes pour s'être exprimé légitimement - y compris en arborant un drapeau arc-en-ciel - est également arbitraire et viole le droit des individus à la liberté d'expression ».

« Dans les trois pays, les autorités ont affirmé que les personnes arrêtées étaient impliquées dans la prostitution - bien que dans presque tous les cas, les accusés aient nié ces allégations ou indiqué avoir été contraints d'avouer leur participation. Quoi qu'il en soit, les experts des droits de l'homme des Nations Unies ont souligné que les États devraient abroger les lois qui criminalisent les travailleurs du sexe », a-t-il ajouté.

Selon le HCDH, l'Azerbaïdjan, l'Égypte et l'Indonésie devraient prendre des mesures immédiates pour libérer toute personne détenue sur la base de son orientation sexuelle ou de son identité sexuelle réelle ou perçue, abandonner les accusations fondées sur des lois vaguement formulées et discriminatoires et abroger ces lois conformément à leurs obligations juridiques internationales et les recommandations des Nations Unies. « Ils devraient également libérer immédiatement toutes les personnes détenues pour avoir légitimement exercé leur droit à la liberté d'expression », a dit M. Colville.

« L'Égypte devrait interdire d'urgence la pratique d'examens physiques intrusifs et l'Azerbaïdjan devrait immédiatement cesser de soumettre des personnes à des tests et examens médicaux imposés ou forcés qui violent l'interdiction internationale de la torture et des mauvais traitements », a-t-il ajouté. « Les allégations de torture et de mauvais traitements devraient faire l'objet d'une enquête rapide et approfondie ; et, s'ils sont reconnus coupables, les auteurs présumés devraient être punis ».

 

un.org

 

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Dubaï. Il encourt la prison pour avoir effleuré la hanche d’un homme

Publié le par justin

Dubaï. Il encourt la prison pour avoir effleuré la hanche d’un homme

Un touriste écossais qui tentait de rattraper son verre et qui a touché la hanche d’un client d’un bar à Dubaï (Émirats Arabes Unis), a été arrêté par la police en juillet. Après cinq jours de prison, ce Britannique de 27 ans est désormais bloqué dans le pays en attendant son procès. Accusé d’indécence publique, il pourrait écoper d’une peine de prison ferme.

Jamie Harron, un Britannique de 27 ans, est bloqué à Dubaï (Émirats Arabes Unis) depuis juillet dernier, date à laquelle il a été arrêté dans un bar pour avoir touché la hanche d’un client de l’établissement.

Il attend désormais d’être jugé pour « consommation d’alcool » et « indécence publique ». Des faits qui pourraient lui valoir jusqu’à trois ans de prison, rappelle vendredi The Guardian.

Passeport confisqué

Le jeune homme affirme que c’est pour rattraper son verre en train de lui échapper qu’il a effleuré un homme qui se trouvait à côté de lui. Ce dernier a alors appelé la police qui a immédiatement arrêté cet électricien écossais

Conduit à la prison d’Al-Barsha, il est resté incarcéré pendant cinq jours. Le touriste a finalement été libéré mais son passeport a été confisqué et il n’a donc pas pu rentrer dans son pays. Résultat : Le jeune homme a perdu son travail et a déjà dû dépenser 30 000 livres (plus de 33 000 euros) pour assurer sa défense.

Soutenu par une association

Un représentant du bureau des Affaires étrangères britannique a cependant expliqué fournir à l’Écossais « une assistance consulaire ». Il est également soutenu par l’association « Detained in Dubai » (retenu à Dubaï).

Il « subit une pression et un stress immenses. Il devait comparaître devant le tribunal dimanche (le 1er octobre, ndlr) mais la date a été modifiée sans que lui ou son avocat n’en soient informés. Il a donc écopé d’une sentence de 30 jours d’emprisonnement pour ne pas s’être présenté à l’audience », a ainsi déploré Radha Stirling, responsable de l’association.

ouest-france.fr

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VALENCE : UN HOMME CONDAMNÉ À 3 ANS DE PRISON POUR UNE AGRESSION SUR UN HOMOSEXUEL

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VALENCE : UN HOMME CONDAMNÉ À 3 ANS DE PRISON POUR UNE AGRESSION SUR UN HOMOSEXUEL

Un homme de 29 ans a organisé un traquenard le 29 septembre dernier sur les bords de l’Isère.

Apres avoir donnez rendez vous un personne rencontrée sur un réseau, il a poussé la victime , un homme de 53 ans, 20 mètres en contrebas dans un ravin au bord de l’eau. Le jeune homme a volé sa voiture et il est allé fouiller son appartement.

La victime , poignet cassé a dû rester toute la nuit dans les ronces pour ne pas tomber dans la rivière , ce sont des kayakistes qui l’ont aperçu le lendemain. L’organisateur du guet-apens a été identifié et interpellé en début de semaine et donc condamné ce mardi à Valence. Récidiviste de faits de violence et de vol il est parti en prison dès la fin de son procés.Il écope de 3 ans de prison dont un an et demi ferme

.gaydial.com

 

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Villaz: condamnés à 3 ans de prison pour avoir tiré à la carabine sur des homosexuels

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Villaz: condamnés à 3 ans de prison pour avoir tiré à la carabine sur des homosexuels

Samedi 30 septembre dernier, dans l’après-midi, deux personnes qui se promenaient chacune de leur côté au Pont d’Onnex, à Villaz, avaient été touchées, respectivement à la poitrine et dans le dos, par des tirs de petit calibre.

Les tireurs n’avaient pas pu être identifiés sur le coup, ce qui avait amené la gendarmerie à lancer, dès le lendemain, un appel à témoins. Et les premières informations recueillies par les enquêteurs faisaient alors état de trois hommes se déplaçant à bord d‘un utilitaire blanc, aperçu non loin des lieux.

C’est ce véhicule qui a permis aux gendarmes de remonter jusqu’à la piste de trois jeunes, qu’ils ont interpellés lundi 9 octobre. Il s’agit de deux majeurs, âgés de 22 ans, et d’un mineur, pas encore 17 ans, tous trois issus de la communauté des gens du voyage.

Lors de leur garde à vue, les trois hommes ont expliqué avoir l’habitude de tirer à la carabine, ce qu’ils avaient d’ailleurs fait deux jours auparavant, à Annecy-le-Vieux, blessant un chien et effrayant un pêcheur qui se trouvait au bord du Fier.

Le 30 septembre, ils auraient d’ailleurs vu des hommes s’embrasser et, « dégoûtés », ils auraient alors décidé de revenir pour leur tirer dessus. Ce qu’ils ont fait en utilisant pour cela une carabine à air comprimé.

Le jeune mineur va être présenté à un juge des enfants, tandis que ses deux comparses ont été jugés en comparution immédiate mercredi 11 octobre en début d’après-midi. Poursuivis pour violences volontaires assorties de trois circonstances aggravantes (utilisation d’une arme, action en réunion et le fait d’avoir agi en raison de l’orientation sexuelle des victimes) ils ont été condamnés par le tribunal à trois ans de prison ferme et six mois avec sursis et mise à l’épreuve. Les victimes, quant à elle, seront indemnisées mais le montant de leur préjudice n’ayant pas encore été déterminé, les accusés devront réaliser une provision de 2000 euros chaun.

lessorsavoyard.fr

 

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Kosovo : à l’heure de la 1ère Gay Pride, 41% des personnes souhaiteraient "soigner" un enfant qui ferait son coming-out

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Kosovo : à l’heure de la 1ère Gay Pride, 41% des personnes souhaiteraient "soigner" un enfant qui ferait son coming-out

Malgré les soutiens à la communauté LGBT du Kosovo exprimés par les sympathisants de la première Gay Pride du 10 octobre, le pays européen reste l'un des plus discriminatoires.

"Coupez leur têtes !", réagit un passant kosovar lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des homosexuels.

Au Kosovo, la Constitution interdit la discrimination basée sur le sexe ou l’orientation sexuelle. Mais 67% des personnes LGBT affirment avoir été victimes de discrimination. Et 4 sur 5 déclarent avoir subi des insultes ou des menaces en raison de leur orientation sexuelle.

Le temps de la fierté

Un manifestant de la Gay Pride du 10 octobre dernier dans la capitale de Pristina déclare plein de dépit : "Malheureusement, le Kosovo reste encore l'un des principaux pays d'Europe du Sud-Est (des Balkans) où les droits de cette communauté ne sont pas pris en compte."

 Pour lutter contre les discriminations, cette Gay Pride a été organisée pour la première fois dans le pays.

 

"Tout pour l’amour, l’amour pour tous"

"Nous, en tant que membres de la société, nous accueillons les personnes LGBT à bras ouverts. Nous sommes une société tolérante et pour moi, il n’y a rien de mal à être LGBT. Nous sommes multiculturels", déclarait un autre participant à la manifestation.

Même le Président du pays, Hashim Thaçi, présent à la Gay Pride, s’en est mêlé : "Je suis ici pour exprimer mon soutien à la communauté et pour confirmer, une fois de plus, que toutes les communautés sont égales, que l'État du Kosovo et la société du Kosovo sont bâtis sur les principes de la liberté et des droits pour tous."

Au Kosovo, selon l’institut National Democracy, 41% des personnes souhaiteraient "soigner" un enfant qui ferait son coming-out.

francetvinfo.fr

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