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Un médecin gay empêché d'adopter son fils biologique

Publié le par justin

Un médecin gay empêché d'adopter son fils biologique

Un tribunal de Singapour a rejeté la demande d'un médecin homosexuel d'adopter son fils biologique né d'une mère porteuse aux Etats-Unis.

L'homme, qui avait appris qu'il ne lui serait sans doute pas possible d'adopter un enfant à Singapour en raison de son homosexualité, avait payé 200.000 dollars à une mère porteuse après une fécondation in vitro aux Etats-Unis.

Le tribunal singapourien a rejeté sa demande en considérant que les démarches lui ayant permis d'avoir un enfant aux Etats-Unis n'auraient pas été possibles dans l'île-Etat qui n'autorise pas les couples non mariés à recourir à une mère porteuse.

 

"Il ne peut pas ensuite venir devant les tribunaux de cette même juridiction pour que ces démarches soient approuvées" a dit le tribunal.
"La requête est en réalité une tentative pour obtenir le résultat désiré (...) en passant par la fenêtre alors que la porte était résolument fermée", ont ajouté les juges.

L'enfant, âgé de près de quatre ans et citoyen américain, restera sous la garde de son père.
Ce dernier, dont l'identité n'a pas été révélée, l'affaire impliquant un mineur, va étudier ses éventuelles voies de recours, ont dit ses avocats.

.lorientlejour.com

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Russie : pour un sénateur, défendre les animaux c’est défendre les droits LGBT

Publié le par justin

Russie : pour un sénateur, défendre les animaux c’est défendre les droits LGBT

Le sénateur Sergei Kalashnikov a mis en garde ses collègues législateurs contre l’adoption de « modes occidentales » comme les droits des animaux et l’égalité des LGBT.


«L’approbation d’une loi sur la cruauté envers les animaux est une pente glissante pour donner aux homosexuels des droits »explique t’il .


Mardi, le Conseil de la Fédération  a aboli une mesure visant à interdire la cruauté envers les animaux utilisés dans l’entraînement des chiens de chasse. Avant le vote, le sénateur Sergei Kalashnikov a déclaré aux législateurs que la protection des animaux est une « mode occidentale ».


«Nous traitons beaucoup de modes occidentales avec humour, y compris le politiquement correct, les droits des minorités sexuelles et d’autres», a-t-il expliqué. «[Mais] toute pensée, même humanitaire, devient absurde lorsqu’elle est portée à sa conclusion logique.»


Autoriser cette loi, a-t-il dit, c’est «suivre la même voie, pour ainsi dire, pour défendre les droits des minorités sexuelles».
Stepan Zhiryakov, vice-président du Comité agraire, a fait remarquer que les chiens «ne devraient pas être assimilés à des minorités sexuelles».


Le Conseil de la Fédération est la chambre haute de l’Assemblée fédérale de Russie, équivalente au Sénat américain. Le projet de loi va maintenant revenir à la Douma d’Etat, la Chambre basse du Parlement de Russie.

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La définition du viol en Suisse ne doit plus se limiter au sexe de la victime

Publié le par justin

La définition du viol en Suisse ne doit plus se limiter au sexe de la victime
Dans une motion récemment déposée au Parlement, la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle demande que la définition du viol en Suisse soit élargie et ne se limite plus au sexe de la victime.
Actuellement, le code pénal suisse définit le viol de manière beaucoup plus restrictive et ne tient pas compte des victimes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels).
 
Est considéré comme auteur d'un viol "celui qui aura contraint une personne de sexe féminin à subir l'acte sexuel". En clair, selon le code pénal, le viol est le seul fait d'un homme contre une femme. Tandis que l'on retient la charge de contrainte sexuelle si les victimes sont homosexuelles, avec des peines moins sévères.
 
La conseillère nationale socialiste genevoise Laurence Fehlmann Rielle a ainsi déposé une motion pour que la définition du viol ne fasse plus référence au sexe de la victime.
 
Entre le viol et les contraintes sexuelles, les peines sont différentes. En général pour les contraintes sexuelles les peines sont plus basses que pour le viol. Il faut mettre sur un pied d'égalité les personnes hétérosexuelles, homosexuelles ou quelle que soit leur orientation sexuelle.
 
Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale socialiste

S'il y a bien eu quelques tentatives pour modifier le code pénal, toutes ont échoué pour le moment. Mais au printemps dernier, le Parlement a ratifié la convention d'Istanbul - un traité international contre les violences domestiques. Un texte qui définit le viol de manière plus progressive.

"Lors d'une précédente démarche, le Conseil fédéral avait dit qu'il n'y avait pas urgence à agir et qu'il fallait attendre la ratification de cette convention. Maintenant c'est chose faite, il me semble que c'est le moment d'agir pour adapter le droit à notre réalité", a précisé Laurence Fehlmann Rielle à la RTS.

En attendant cette évolution du code pénal et des peines plus lourdes contre les auteurs de viol homosexuel, les associations de défense des LGBT invitent les victimes à toujours signaler tout acte de violence.

.rts.ch

 

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Facebook et Instagram suspendent les comptes du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyro

Publié le par justin

Facebook et Instagram suspendent les comptes du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyro

Le dirigeant homophobe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a vu ses comptes sur Facebook et Instagram supprimés pendant la nuit du 22 décembre

Sur une deuxième page Instagram en anglais, il a accusé les États-Unis d'être responsables de la décision de le bloquer sur les réseaux sociaux.

"Ils voulaient m'embêter, mais ils ont échoué, écrit le dictateur. C'est la seule chose qui me plaît dans l'activité Instagram, ainsi que celle de leurs gestionnaires à la Maison Blanche.
"Je pensais depuis longtemps à quitter ce réseau social, mais je ne voulais pas déranger mes amis et mes partisans - près de quatre millions (sic)."

Le leader tcétchène a ajouté qu'il avait contacté Instagram pour obtenir une explication sur l'interdiction dont il est l'objet.

"En effet, le mouvement Instagram semble étrange, ajoute Kadyrov. Le réseau prétend depuis longtemps être indépendant de Washington D.C. et sa décision est intervenue juste après les sanctions du Trésor américain. Ils peuvent bloquer mes comptes, mais ils ne pourront jamais bloquer le nom de Ramzan Kadyrov - ni les médias sociaux, ni leurs gestionnaires".

La semaine dernière, les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions au dictateur tchétchène, qui a orchestré une vague de persécutions anti-gay au début de l'année 2017.

Le département du Trésor à Washington a mis le président tchétchène sur une liste noire en vertu de la loi dite Magnitski.

Selon cette loi de 2012, leurs comptes bancaires des personnes visées peuvent être gelés et une interdiction de visa leur est imposée. Il est également interdit aux entreprises et aux citoyens américains de faire affaire avec eux.

Les groupes de défense des droits des personnes LGBT ont salué cette décision.

 

e-llico.com

 

 

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Deux retraités cannois victimes d'insultes homophobes de la part de leur voisin

Publié le par justin

Deux retraités cannois victimes d'insultes homophobes de la part de leur voisin

Un couple de retraités cannois, régulièrement insulté par un voisin irascible et homophobe, espérait une condamnation en correctionnelle à Grasse. En vain

Un simple problème de stationnement dans une copropriété de Cannes a tout déclenché. Deux jeunes retraités, en couple depuis des décennies, venus couler des jours heureux après une carrière bien remplie, se faisaient pourrir la vie par un voisin.

Ils subissaient régulièrement des jets de détritus sur leur terrasse, du vandalisme mais surtout des insultes homophobes répétées.

Epaulés par l’avocate niçoise Me Christelle Hallot et le centre LGBT de Nice (association des Lesbiens, gays, bi et trans), les deux Cannois ont fini par déposer plainte au commissariat.

Dans le sas d’une agence bancaire, ils venaient d’enregistrer sur leur smartphone les propos insultants de leurs interlocuteurs:  "Salut les filles! Je vous enc... toutes les deux salo.... ça répond pas là, espèce de trouillards. Tu veux m’arracher les c... T’as l’habitude d’arracher les c..."

Exemple d’un florilège de propos orduriers qui a débuté en avril 2016 et s’est poursuivi jusqu’en en juin dernier.

STUPEUR ET DÉCEPTION

Le jugement vient de tomber: l’individu, un commerçant de 45 ans, a été relaxé et le parquet ne fera pas appel. Stupeur et déception du couple d’autant que le procureur de la République avait, lors du procès, appuyé les conclusions de son avocate.

"C’était la première fois en quatre ans que je parvenais à mener une telle procédure jusqu’au bout", confie Me Hallot. "On a rarement des preuves d’un comportement homophobe qui se banalise, souligne l’avocate niçoise. Et cette fois, nous avions une vidéo."

L’enquête n’étant pas assez rapide à son goût et redoutant une prescription des faits, l’avocate a cité directement le voisin de ses clients devant le tribunal correctionnel pour "injures publiques envers une personne en raison de son orientation sexuelle". Et ce malgré une consignation de 1.500 euros.

"Une somme très élevée au regard de leurs 24.000 euros de revenus annuels", note Me Hallot. Les plaignants sont arrivés forts de plusieurs attestations de voisins qui démontrent que "ces insultes s’inscrivent dans un contexte", précise l’avocate.

UNE PROCÉDURE SEMÉE D’EMBÛCHES

Sauf que la plainte visait une diffamation et des injures publiques. Or juridiquement, ces deux délits ne sont pas démontrés, selon le tribunal. "Le sas d’une agence bancaire, qui plus est fermée le jour des faits, ne peut être considéré comme le lieu d’injures publiques", explique un magistrat qui s’appuie sur "une jurisprudence stricte".

Même analyse du côté de la défense du voisin homophobe, Me Ricord. Les injures non publiques ne constituent plus un délit mais se transforment en simple contravention.

Et les premières insultes, les plus anciennes, étaient prescrites puisqu’elles remontaient à plus d’un an. Le parquet de Grasse, lui, regrette pour sa part que les plaignants et leur avocate n’aient pas laissé la police enquêter en choisissant la procédure de la citation directe.

L’association LGTB reste circonspecte tant la procédure pénale pour réprimer l’homophobie lui paraît semée d’embûches.

"Je ne comprends pas pourquoi le tribunal a estimé que les propos du voisin étaient simplement grossiers et non homophobes. Je ne vois pas dans le jugement que les juges aient statué sur le caractère public ou non des insultes", s’insurge Me Hallot.

"Encore récemment, un gamin à l’apparence très androgyne a été agressé dans un bus en raison de son physique. Nous n’avons aucune nouvelle du parquet de Nice", regrette l’avocate.

nicematin.com

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QUANTITÉ DÉLAISSÉE

Publié le par justin

QUANTITÉ DÉLAISSÉE

La question de la migration des personnes LGBT souffre du manque de statistiques. Cela se ressent dans leur prise en charge dans le pays d'accueil. En Suisse, Amnesty International ou le projet Asile LGBT cherchent à sensibiliser les intervenants.

Impossible de connaître le nombre de demandeurs d’asile LGBTI en Calabre, tout comme en Italie ou ailleurs. L’organisation internationale Refuge asile et migration (ORAM) estime toutefois que 4% à 6% de la totalité des demandes d’asile internationales émanent de personnes LGBTIQ persécutées. «Aucune statistique ne recense ces personnes, confirme Denise Graf, de la section suisse d’Amnesty International. En Suisse, le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) n’a pas non plus de données sur les personnes LGBTI cherchant protection chez nous en raison de leur orientation et/ou identité sexuelle. En 2010, Amnesty International avait lancé une pétition réclamant l’introduction d’une phrase semblable à celle visant la protection des femmes, mais le Parlement suisse n’est pas entré en matière.»

PAS DE POLITIQUE UNIQUE
Il n’y a, en conséquence, pas de véritable politique unique d’intégration des migrants gays en Europe et en Suisse. Certains pays, comme la Hollande ou l’Allemagne, sont à l’avant-garde et proposent des structures protégées, préservant des stigmatisations tout en favorisant l’intégration dans la société civile. Un centre de ce type devait ouvrir prochainement à Zurich.

«Trop souvent encore ces personnes vivent une double vie et ne peuvent pas faire leur coming out, par peur d’être rejetées, raillé voire frappées par d’autres requérants», regrette Denise Graf, pointant aussi la rigidité du SEM dans certains dossiers. «Nous défendons une Sénégalaise de 36 ans, persécutée par sa famille et condamnée à 3 ans de prison dans son pays pour avoir eu des relations avec une femme. Mais toutes ses demandes ont été refusées, nous sommes en dernier recours. Il m’est arrivé parfois de renvoyer des personnes dans un autre pays européen pour que leur demande d’asile ait plus de chances d’aboutir.» Elle soulève aussi un non respect flagrant des droits des personnes LGBT en évoquant deux lesbiennes russes, séparées. «L’une est dans un centre à Zurich, l’autre à Berne, alors qu’elles sont arrivées ensemble en précisant clairement être en couple.»

«Beaucoup ont appris à se cacher pour se protéger et ne mettront jamais spontanément leur orientation sexuelle ou leur identité de genre en avant»

Pour Anne Arvy, coordinatrice du projet Asile LGBT Genève, l’urgence est à la formation et à la sensibilisation des professionnels en charge de l’évaluation des demandes d’asile et de l’accompagnement des réfugiés. «Même si les conditions d’accueil en Suisse sont meilleures que dans d’autres pays, il reste encore beaucoup à faire pour permettre aux réfugiés LGBTI de vivre ouvertement leur identité», explique celle qui intervient régulièrement dans les structures d’accueil genevoises. «Le premier problème reste leur visibilité. Beaucoup ont appris à se cacher pour se protéger et ne mettront jamais spontanément leur orientation sexuelle ou leur identité de genre en avant. D’autant plus s’ils se retrouvent logés avec des personnes de la communauté qu’ils ont fuie.» Une invisibilité reproduite dans les prises en charge, proposées par les professionnels, souvent non inclusives des personnes LGBTI, dénoncent les associations.

Afin de lutter contre la marginalisation et l’invisibilité des réfugiés LGBTI, la coordination asile.ge a publié en novembre une brochure très complète pour un accueil inclusif et égalitaire. «Ce guide s’adresse principalement aux professionnels de l’asile et aux personnes engagées auprès de réfugiés LGBTI», explique Anne Arvy. «Il propose des pistes théoriques et des outils pratiques permettant de sortir de l’hétéronormativité afin de veiller à respecter les droits de ces personnes et combattre la vulnérabilité liée à leur marginalisation.»

QUANTITÉ DÉLAISSÉE

» Brochure Réfugié.es lGBTI – Guide pratique pour un accueil inclusif et égalitaire disponible sur: lgbt.asile.ch
» Pétition Queer Amnesty pour l’amélioration de la protection des personnes migrantes LGBTIQ en Suisse: queeramnesty.ch

 

 

http://360.ch

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L’Égypte envisage d’interdire l’athéisme car une telle absence de religion rendrait les gens homosexuels

Publié le par justin

L’Égypte envisage d’interdire l’athéisme car une telle absence de religion rendrait les gens homosexuels

Cette nouvelle à l’apparence de gag est très sérieuse dans ce pays d’Afrique du Nord : l’Égypte a annoncé sa proposition d’éradiquer toute forme d’athéisme dans l’espoir que cela empêche les gens de devenir gay.

L’Égypte envisage d’interdire l’athéisme car une telle absence de religion rendrait les gens homosexuels

C’est la commission parlementaire sur la religion qui propose et soutiendra tant qu’il faudra cette loi qui interdirait toute “promotion de l’athéisme”. La raison est simple, voire simpliste : l’athéisme, selon cette commission, serait la cause directe de “déséquilibres mentaux” qui amèneraient à l’homosexualité.

Cette proposition n’est que la suite logique de ce qui se passe en Égypte depuis des mois, à savoir une lutte incessante pour bannir toute forme d’homosexualité publique ou visible.

Le pays a déjà emprisonné une trentaine d’hommes pour cause d’homosexualité sous couvert de “débauche”.

Cette loi proposée par la commission parlementaire sur la religion serait là pour faire poids dans la balance. En effet, ce n’est pas la seule loi qui viserait la communauté LGBT égyptienne. Une seconde loi en pourparlers proposerait de punir les relations homosexuelles (publiques ou privées) par une peine de prison allant de un à trois ans et menace aussi directement les journalistes et militants qui couvriraient des évènements LGBT.

Cette mesure a été introduite par le parlementaire Riyad Abdel Sattar, un homme politique qui soutien la “théorie” selon laquelle les personnes s’identifiant comme LGBT auraient en réalité une “maladie”, selon ses propres termes.

Cette loi est si stricte que même une personne en possession d’un drapeau arc-en-ciel pourrait être emprisonnée.

L’Égypte envisage d’interdire l’athéisme car une telle absence de religion rendrait les gens homosexuels

Cette probable future loi déclare : “Les individus qui incitent les relations entre personnes du même sexe, soit par l’incitation, la facilitation, l’hébergement ou l’appel – même s’ils n’accomplissent pas l’acte eux-mêmes – seront punis par une peine de prison.”

Plus loin, le texte explique aussi qu’il est “strictement interdit de porter des symboles ou signes de la communauté homosexuelle, tout comme il est interdit de produire, vendre ou promouvoir de tels produits.”.

“Les personnes entravant la loi seront condamnés à une peine de prison d’une période de pas moins d’un an et pas plus de trois ans.”

Les mesures répressives prises à l’encontre de la communauté LGBT en Égypte ont été condamnées de part le monde.

Des militants de l’association Human Rights Watch se sont exprimés en expliquant que la répression ne changerait pas les gays en hétérosexuels et n’ont eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme, en vain.

.codesdegay.com

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A Tunis : Taxi interdit aux homosexuels…

Publié le par justin

A Tunis : Taxi interdit aux homosexuels…
Après le sexisme et l’intégrisme, bienvenue à l’homophobie ! Un taxi de Tunis affiche, en toute illégalité, ce gros autocollant indiquant que le véhicule est interdit aux homosexuels. En théorie, si l’on applique le code de la route, ce véhicule devrait se faire retirer immédiatement son certificat de visite technique vu qu’il est strictement interdit de coller quoi que soit sur la vitre arrière des taxis. Mais là, au vu de ce qui est inscrit, le propriétaire affiche clairement son homophobie et assume publiquement sa discrimination, ce qui devrait lui coûter (théoriquement si l’on applique la loi) le retrait immédiat de sa licence d’exploitation. Sauf que le drame dans ce pays n’est pas dans ses lois, mais dans l’application de la loi. Certains Tunisiens pensent, depuis 2011, que la liberté accordée par la révolution est synonyme d’anarchie et d’impunité. Les autorités laissent faire et le laisser-aller ne cesse de gagner des galons… 
 
Le pire est que ce genre de comportement homophobe trouve beaucoup de répondant et de sympathie chez une belle frange de la société dont la priorité dans la vie est de s’occuper du cul des autres. Il y a quelques jours à peine, un humoriste et un animateur ont défrayé la chronique après une émission à grande écoute diffusée sur une radio de la place durant laquelle ils ont longuement dénigré les homosexuels les qualifiant, entre autres, de malades devant se soigner. S’il y a bien eu des voix pour dénoncer ce comportement, il y a également eu des appels au meurtre de cette « caste » et, bien sûr, en toute impunité toujours.

 

 

businessnews.com

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HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

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HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

La discrimination, l'homophobie et la croisade de la Russie contre les relations sexuelles non traditionnelles contribuent à alimenter l'hostilité croissante envers les organisations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) dans plusieurs régions de l'ancienne Union soviétique.

Un rapport d'Amnesty International rendu public le 22 décembre 2017 et intitulé «Less equal: LGBTI human rights defenders in Armenia, Belarus, Kazakhstan, and Kyrgyzstan» se penche sur l'environnement de plus en plus discriminatoire auquel les mouvements de défense des droits des LGBTI sont confrontés dans quatre anciennes républiques soviétiques depuis quelques années, y compris au sein même de la communauté de défense des droits humains. Dans ces quatre États, les attitudes se durcissent à l’égard des personnes LGBTI, en partie du fait des pratiques et des discours répressifs émanant de Moscou.

«Les militants LGBTI sont depuis longtemps en butte à la discrimination, notamment au sein d'autres organisations de défense des droits. Aujourd'hui, l'influence de la Russie et la portée de ses médias jouent un rôle important dans la dégradation de la situation pour les organisations LGBTI dans la région. Leur attaque totale contre les droits des LGBTI incite d'autres gouvernements à mener des politiques répressives et exacerbe les attitudes publiques négatives dans ces pays, y compris au sein des organisations "classiques" de défense des droits humains, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.

«L'idée, que sème la Russie, selon laquelle les droits des LGBTI sont des "valeurs occidentales" qui constituent en quelque sorte une menace pour la sécurité nationale, prend racine ailleurs. Ce climat d'ignorance et de haine est encouragé par les gouvernements nationaux et s’infiltre jusque dans la communauté de défense des droits humains de la région.»

Répression anti-LGBTI en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan

Les gouvernements d'Arménie, du Bélarus, du Kazakhstan et du Kirghizistan, plus proches partenaires régionaux de la Russie, se sont lancés dans une répression contre les droits des LGBTI ces dernières années.

Ces quatre pays tentent de faire adopter des lois homophobes relatives à la «propagande», sur le modèle de la législation russe. Seul le Bélarus l'a fait jusqu'à présent, adoptant une variante de la loi russe en 2016.

Un militant connu des droits des LGBTI au Bélarus a déclaré à Amnesty International qu'il ne peut plus faire son travail car «les risques personnels sont trop grands». Il a perdu plusieurs emplois en raison de ses activités militantes et a été interrogé à maintes reprises par la police.

Il est à noter que la majorité des personnes interrogées par Amnesty International dans ces quatre pays ont souhaité garder l’anonymat, inquiètes pour leur sécurité ou d'autres répercussions possibles.

L'Arménie et le Kirghizistan ont modifié leurs Constitutions afin d'interdire explicitement les mariages entre personnes de même sexe en 2015 et 2016 respectivement.

Dans chacun des anciens États soviétiques, les organisations LGBTI sont en butte à des méthodes répressives visant à les faire taire. À de rares exceptions près, les marches des fiertés sont régulièrement interdites ou sont la cible d'attaques imputables à des groupes homophobes. Trop souvent, la police ne fait rien pour prévenir ces crimes de haine et ne mène pas d’enquêtes efficaces.

La liberté d'association est limitée pour tous les militants LGBTI. Si en Arménie et au Kirghizistan, un petit nombre d'ONG défendant leurs droits sont enregistrées, seuls des militants et des groupes informels sont actifs au Bélarus et au Kazakhstan.

Marginalisés par la communauté de défense des droits humains

Conséquence de cette discrimination, les défenseurs et les militants LGBTI vont jusqu’à se sentir «moins égaux» au sein de leurs communautés locales de défense des droits, qui sont dominées par les organisations «classiques» ne travaillant pas essentiellement sur les droits des LGBTI.

«Les militants LGBTI sont rejetés en étant marginalisés et ostracisés par la société, mais ils sont aussi traités comme des défenseurs de seconde zone au sein de leurs communautés de défense des droits», a déclaré Denis Krivosheev.

 

Au Kirghizistan, les militants ont déclaré: «Personne ne veut être associé à nous». À la suite d'une attaque homophobe contre un événement LGBTI en mai 2015, seule une organisation kirghize de défense des droits des LGBTI a condamné ces actes.

Pour les organisations LGBTI dans chaque pays, l'absence de soutien de l'ensemble de la communauté de défense des droits humains est le premier facteur de démoralisation et de frustration.

Mikayel Danielyan, ancien responsable de l'Association Helsinki, décédé d'une crise cardiaque en août 2016, fut l'un des tout premiers défenseurs des droits des LGBTI en Arménie. Avant sa mort, il rappelait que certains parlementaires et des défenseurs des droits humains ont refusé de s'asseoir à la même table que lui lors d'événements publics.

«Les autorités en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan doivent veiller à ce que les organisations de défense des droits des LGBTI puissent faire leur travail en faveur des droits en toute sécurité et sans discrimination, a déclaré Denis Krivosheev.

«Amnesty International invite les organisations de défense des droits de la région à travailler main dans la main avec celles qui défendent les droits des LGBTI, réunies autour du principe d'universalité des droits humains.»

 

amnesty.ch/fr

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USA: 40% des jeunes LGBTQ ont envisagé sérieusement de se suicider (ETUDE)

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USA: 40% des jeunes LGBTQ ont envisagé sérieusement de se suicider (ETUDE)
Les adolescents LGBTQ (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer, ceux qui se posent des questions) sont plus susceptibles de penser ou de faire une tentative de suicide que les autres jeunes selon une étude publiée par la revue médicale américaine JAMA et repérée par CNN.
 
Plus de 15.000 élèves interrogés
 
Cette étude nationale a été réalisée par un centre médical américain en 2015 et conduite auprès d'un échantillon de 15,624 élèves âgés de 14 à 18 ans.
Parmi les membres de la LGBTQ qui ont participé à cette étude, 40% ont ainsi affirmé sérieusement avoir envisagé de se suicider; 34,9% ont dit avoir planifié un suicide et 24,9% ont tenté de se suicider au cours de l'année précédent l'étude.
 
En ce qui concerne les jeunes hétérosexuels interrogés, 14,8% d'entre eux ont sérieusement envisagé de se suicider, 11,9% ont planifié un suicide et 6,3% sont passés à l'acte au cours de la dernière année.
 
Les ados bisexuels plus vulnérables
 
Ce sont les ados qui se disent bisexuels qui sont les plus vulnérables (46% ont envisagé le suicide) et notamment les filles bisexuelles (48% ont déjà envisagé de s'ôter la vie) ou les lesbiennes (40%).
 
En comparaison, 19.6% des filles qui se considèrent hétérosexuelles ont sérieusement envisagé la possibilité de se suicider.
 
"Un appel au réveil"
 
"Nous voulons que cette étude soit un appel au réveil et à l'action afin que ce sujet devienne un vrai sujet de santé publique", a expliqué John W. Ayers, l'un des co-auteurs de l'étude qui espère que ces chiffres susciteront une "réaction globale" de la part des politiciens, des cliniciens, des parents et des enseignants.
 
"Il y a encore trop de jeunes LGBTQ qui grandissent dans des environnements néfastes, qui sont rejetés de leur maison, à l'église ou à l'école, ils sont confrontés à un harcèlement envahissant, ils n'ont pas accès à des espaces sécuritaires ou de soutien. Toutes ces comorbidités s'accumulent et augmentent le risque de suicide", a déclaré Jason Cianciotto, directeur exécutif de la fondation Tyler Clementi.
 
Pour rappel, cette fondation a pris le nom d'un jeune Américain gay de 18 ans qui s'était jeté d'un pont en 2011 après avoir été harcelé par son colocataire.
 
Ce dernier avait installé une webcam dans sa chambre et diffusé sur le web des images de lui en train d'embrasser un autre homme.

 

.lalibre.be

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Le président tchétchène banni des États-Unis

Publié le par justin

Le président tchétchène banni des États-Unis

Les États-Unis ont imposé mercredi des sanctions au président de la République de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, pour des violations des droits de l'homme.

Au début de l'année 2017, Ramzan Kadyrov a orchestré une violente persécutionde la communauté gay tchétchène qui aurait causé plusieurs dizaines de disparitions et morts directes et indirectes.

Le dictateur de la République tchétchène considère que les homosexuels ne sont « pas des personnes » et doivent être éradiqués pour « purifier » le sang de la région, a-t-il fait valoir. 

Près de huit mois après les premières révélations sur cette vague d'exactions homophobes, les États-Unis ont annoncé leurs premières sanctions officielles contre Kadyrov.

Le département du Trésor à Washington a mis le président tchétchène sur une liste noire en vertu de la loi dite Magnitski.

Selon cette loi de 2012, leurs comptes bancaires des personnes visées peuvent être gelés et une interdiction de visa leur est imposée. Il est également interdit aux entreprises et aux citoyens américains de faire affaire avec eux.

Les groupes de défense des droits des personnes LGBT ont salué cette décision.

Sarah Kate Ellis, présidente de GLAAD, a déclaré: « Sanctionner les responsables de l'horrible persécution anti-LGBT en Tchétchénie, y compris Ramzan Kadyrov, est une étape pour que les auteurs de violations des droits de l'homme soient tenus responsables de leurs atrocités. Les droits doivent être priorisés au-dessus de la politique de cette administration ».

La Maison-Blanche a été critiquée par les organisations LGBT pour son silence sur la purge homophobe.
À ce jour, Donald Trump n'a pas encore officiellement soulevé la question avec le dirigeant russe Vladimir Poutine, alors que plusieurs autres dirigeants l'ont fait.

Le président français Emmanuel Macron a soulevé la question des droits des LGBT et la Tchétchénie lors de sa première rencontre avec Vladimir Poutine au début de cette année.

 

L'agence AFP

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Un prêtre a révélé avec émotion qu'il était gay, et qu'il avait vécu dans la peur et la honte pendant 40 ans

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Un prêtre a révélé avec émotion qu'il était gay, et qu'il avait vécu dans la peur et la honte pendant 40 ans

Un prêtre américain a publié une lettre ouverte dans laquelle il avoue qu'il est homosexuel, et où il aborde le sujet de la communauté gay dans les églises. Pendant des années, j'ai porté un lourd fardeau, un secret caché dans le silence que les dirigeants de mon église n'ont pas voulu que je partage publiquement.

Chaque fois que j'ai eu un grand désir de parler, j'ai été défié par d'autres prêtres et dirigeants. "Chut ... taisez-vous" "Gardez ça pour vous." "Ne dites rien à personne." "Si vous ne vous taisez pas, vous serez chassé d'ici." "Si vous le faites savoir publiquement, cela nuira à votre ministère." Ensuite, je me souviens des luttes personnelles du prophète Jeremiah qui voulait désespérément garder la Parole de Dieu pour lui-même parce qu'elle provoquait une réponse si négative de la part de ceux qui entendaient sa prédication. Peu importe à quel point il ne voulait plus parler au nom du Seigneur, il ne pouvait pas se taire. Cependant, garder le silence et ne pas dire la vérité s'accompagne d'un coût encore plus élevé. Quel piège ! 

Aujourd'hui, je brise le silence et émerge des entraves de la honte qui m'ont été imposées à un jeune âge. Il y a tellement de choses à dire, à réparer et à soigner - bien au-delà des limites de ces mots écrits. Je suis gay. Contraint au silence, à me cacher, à être hétérosexuel.

Depuis mes études au lycée dans les années 1980, on m'a enseigné que l'homosexualité était quelque chose de mal, d'indicible et de punissable. Les amis ayant des «amitiés particulières» ont été immédiatement retirés de l'école en raison de «problèmes familiaux». Au cours de ma dernière année, un frère a mené une enquête visant à identifier et à discipliner les élèves sexuellement actifs. Après avoir été interrogé, on m'a dit directement que si j'étais surpris en train d'en parler avec d'autres, je serais renvoyé immédiatement de l'école.

En raison de la culture de la honte et du secret entourant les questions de sexualité dans l'environnement du séminaire, les élèves vivaient dans la peur et se sentaient menacés de garder le silence. Il était évident que les dirigeants voulaient que tout soit balayé sous le tapis et que rien ne soit divulgué. C'est dans cet environnement secret que j'ai grandi.

En repensant à ces années, je n'ai pas réalisé combien je réprimais mes sentiments dans une tentative de vivre la vie comme un homme hétérosexuel. Jusqu'au jour où, à l'âge de 24 ans,en rentrant du séminaire, la vérité m'a fait face. Je me suis finalement admis à moi-même, "JE SUIS GAY!" Je conduisais sur une route en essayant de ne pas sortir de ma voie ou de quitter la route elle-même, me répétant encore et encore: «Je suis gay! Des années de honte accumulée et toxique ont jailli de moi alors que les larmes coulaient sur mes joues. Cela ressemblait plus à une condamnation à perpétuité qu'à embrasser librement ma véritable orientation sexuelle.

Je suis allé au cinquième étage du bâtiment du séminaire, j'ai ouvert la fenêtre et je l'ai escaladé - avec une jambe à l'intérieur de la pièce et l'autre jambe pendante à l'extérieur. Là, je me suis assis à califourchon sur la fenêtre pendant trois heures en contemplant si je pouvais faire face à la vérité d'être gay ou simplement sauter par la fenêtre pour finir une fois pour toutes. 

Il ne fait aucun doute qu'il y a et qu'il y a toujours eu des des prêtres gays dans la communauté religieuse. Entre 23 et 58% des prêtres sont estimés gays. Cela voudrait dire qu'il y a entre 8 554 et 21 571 (hauts) prêtres catholiques gays aux États-Unis aujourd'hui. Cependant, seuls quelques prêtres catholiques du monde entier ont trouvé le courage de briser le mur du silence et de dire la vérité sur leur identité sexuelle.

Aujourd'hui, je me tiens avec ces quelques prêtres courageux qui ont pris le risque de sortir de l'ombre et ont choisi de vivre dans la vérité et l'authenticité. Que se passerait-il si tous les prêtres et les religieux avaient la possibilité de vivre leur vie dans la vérité et la liberté sans se préoccuper d'une forme de représailles de la part d'une autorité en leur pouvoir?

À quel point notre Église catholique deviendrait-elle réellement différente, et accueillante, simplement en reconnaissant, en acceptant et en soutenant chaque prêtre et chaque religieux gay parmi eux ?

En tant que prêtre de l'Église catholique romaine qui sert actuellement dans l'archidiocèse de Milwaukee, je voudrais m'excuser personnellement auprès de mes frères et sœurs LGBT pour ma part de silence face aux actions et aux inactions de ma communauté de foi envers les membres de la communauté LGBT qui sont catholiques ainsi que la communauté LGBT dans son intégralité. Je vous promets que je ne vivrai plus ma vie dans l'ombre du secret. Je promets d'être mon moi authentiquement gay. J'embrasserai la personne que Dieu a voulu que je sois. Dans ma vie sacerdotale et dans mon ministère, moi aussi, je vous aiderai, que vous soyez gay ou hétéro, bisexuel ou transgenre, à être votre moi authentique - à vivre pleinement à votre image et à votre ressemblance avec Dieu. En reflétant nos images de Dieu dans le monde, notre monde sera un endroit plus brillant et plus tolérant. 

 

/amomama.fr

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L’insulte homophobe qui m’a presque fait plaisir

Publié le par justin

L’insulte homophobe qui m’a presque fait plaisir

Un gris samedi de novembre, à la sortie du métro Berri-UQAM, je me suis embarqué dans un échange houleux avec une inconnue sur une banalité. Après quelques phrases de part et d’autre, la dame m’a regardé de la tête au pied avec dégoût, et alors que je me dirigeais vers le centre-ville, elle a crié assez fort pour que tout le monde entende : «Tu t’es trompé de chemin, le Village, c’est de l’autre bord! Le monde comme toi devrait y rester...» Aussi ridicule soit-elle, son insulte homophobe m’a fait rager quelques secondes. Jusqu’à ce qu’un sourire se dessine sur mon visage, résultat d’une pensée rassurante qui venait de me calmer : au Québec, cette femme fait désormais partie de la minorité.   

Je ne suis pas entièrement dénué de responsabilité dans cette altercation. Mon cerveau dormait encore à moitié, j’approchais de l’escalier roulant menant à la sortie et lorsque j’ai vu cette femme remplir 110 % de l’espace en se tenant à côté de son vélo, m’obligeant à attendre comme un idiot derrière elle, en ayant l’impression d’être restreint dans mes mouvements, je me suis braqué intérieurement. Au niveau du plancher, je l’ai dépassée en lui jetant un regard mauvais et j’ai dit avec une voix neutre qu’elle aurait pu se tenir devant ou derrière son vélo pour laisser passer tout le monde. Elle m’a traité d’arrogant. Rien d’étonnant : je suis grand comme la tour du CN et je portais des lunet-tes fumées opaques, alors même si je lui avais suggéré d’écouter les Calinours en pyjama avec moi, au lieu de faire attendre les gens, elle aurait senti que je la regardais de haut. Instinctivement, je lui ai souri en répliquant «ce n’est pas de l’arrogance, mais le gros bon sens». Voyant qu’elle ne réussissait pas à m’atteindre, elle a voulu me rabaisser, ce qui s’est traduit par un vomi de mots homophobes. Des paroles banales, mais non moins acceptables. 
 
J’ai reçu son attaque comme une claque au visage. Je ne pouvais pas croire qu’en 2017, une Montréalaise dans la quarantaine ait encore le réflexe de m’insulter parce que je suis gai et qu’elle évoque le Village comme un ghetto dont les homosexuels ne devraient pas sortir, comme si nous étions des bêtes dont il faut se tenir loin. Choqué, j’ai songé un instant à inventer une insulte pour la rabaisser comme les enfants à court de maturité le font, mais je me suis repris tout de suite et j’ai riposté avec un sourire sincère. Mon esprit venait de me faire voir la situation d’un autre point de vue : cette femme ne fait plus partie de la majorité. Les homophobes existent encore. Les violences verbales et physiques n’ont pas disparu. De nombreux préjugés et paradigmes de société doivent encore être déconstruits. Mais désormais, il y a beaucoup plus de Québécois(es) qui accueillent les gais et lesbiennes sans sourciller, qui comprennent l’évidente nécessité d’accorder des droits égaux aux personnes LGBTQ et qui célèbrent la différence, plutôt que de l’utiliser comme une raison de rejeter, d’humilier et de condamner.
 
L’intolérance et l’homophobie existent toujours, mais le vent a tourné. Les jeunes générations sont plus ouvertes à explorer leur sexualité et à accepter les préférences opposées aux leurs. De plus en plus de parents ont la lucidité de considérer la possibilité de mettre au monde un enfant hétérosexuel ou homosexuel. Les êtres humains dotés d’empathie commencent enfin à réaliser la détresse des hommes et des femmes qui ont la conviction d’être nés dans le mauvais corps. La société remet en question ses modèles archaïques sur la définition du masculin et du féminin (comportements, couleurs, métiers, sports). Le premier ministre du Canada, à nouveau perçu dans le monde comme un exemple à suivre en raison de plusieurs décisions d’ordre social (malgré tous les défauts et manquements dont on pourrait parler pendant des semaines), marche dans les parades de la Fierté et verbalise les excuses tant attendues, à la suite des horreurs qu’on subies les membres de la communauté pendant des décennies. Les personnes LGBTQ évoluant dans les milieux artistique, politique, sportif, médiatique et d’affaires s’affi-chent de plus en plus ouvertement sans représailles de leurs employeurs, de leur public, de leurs électeurs ou de leur clientèle. Et les rejets familiaux post-coming out sont de plus en plus marginaux. 
 
Il reste encore des pas de géants à franchir. De l’éducation à faire. De la sensibilisation à poursuivre. Des combats à mener. Des droits à maintenir. Des réalités étrangères à conscientiser. Mais ici, au Québec, en 2017, toutes les dames qui veulent me rabaisser parce que je suis gai et tous ceux qui pensent que nous sommes anormaux, ignobles, inadéquats et indésirables, font partie d’une minorité qui ne cessera de rapetisser avec le temps

 

 

 

.fugues.com

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GALÈRE EN CALABRE

Publié le par justin

GALÈRE EN CALABRE

L’orientation sexuelle est un motif important d’exil. elle est cependant rarement prise en compte lors de l’étude d’une demande d’asile en Europe. Reportage auprès de nouveaux arrivants sur les côtes italiennes.

«T’es demandeur d’asile, noir et en plus gay!!! En Calabre, c’est vraiment pas de bol!» La phrase moqueuse, lâchée dans un éclat de rire par un jeune Calabrais travaillant dans un centre pour migrants témoigne d’une réalité crue. Souvent persécutés dans leur pays, voire légalement menacés de la peine de mort, les migrants homosexuels subissent ici la double peine. Celle de la condition difficile de l’exil, doublée d’une stigmatisation violente dans une région catholique conservatrice.

Nasser a 20 ans, un visage doux et le regard rieur. Il fait partie des premiers migrants hébergés dans un centre de premier accueil près de Lamezia Terme en Calabre. «J’ai été embarqué, contre ma volonté, sur un bateau pneumatique, une nuit», détaille-t-il avec précision. «Nous étions enfermés depuis des mois près de Sabratha, en Libye et contraints de travailler pour obtenir à manger. J’étais très fatigué, je ne supportais plus les coups et les remarques sur ma différence.» C’est à dire ? «On se moquait de moi parfois, j’étais très jeune, je n’avais pas 17 ans lorsque je suis arrivé en Libye», ajoute-t-il, gêné d’évoquer cette féminité exprimée dans sa gestuelle. «J’avais fui le Ghana parce que je ne trouvais pas de travail, j’étais raillé, menacé pour ma différence, il n’y avait pas d’avenir pour moi là-bas. Et avec ma famille, c’était compliqué. Mais je ne voulais pas forcément venir en Europe, je voulais juste vivre en paix.»

D’AFRIQUE
En Calabre, Nasser a trouvé la paix, mais pas encore la sécurité. Dans le centre où il loge avec trois autres Africains, il assure n’être pas rejeté. Si la pudeur et les craintes de Nasser l’empêchent encore aujourd’hui de prononcer le mot homosexuel, ici tout le monde sait et ça ne pose pas, en apparence, de problème. «Plusieurs gays vivent ici, sans difficulté», assure Giovanni Carino, responsable du centre d’accueil situé au bord de la mer Thyrénienne. «Le problème pour lui, comme pour d’autres, c’est la difficulté à faire accepter sa demande d’asile sur cet unique motif. C’est regrettable mais pour obtenir le statut de réfugié, il faut venir d’un pays où l’homosexualité est passible de peine de mort, voire de prison à vie. Les persécutions dont sont victimes ces personnes dans leur société ne rentrent souvent pas en ligne de compte.» D’autres sources confirment sur place que «sans preuves tangibles», telles menaces écrites, articles de journaux ou condamnations lourdes dans leur pays, les persécutions ne sont pas reconnues et la demande d’asile n’aboutit pas.

Venant du Ghana, où l’homosexualité n’est pas pénalisée, Nasser n’obtiendra certainement pas le droit d’asile. Dès lors, les perspectives d’avenir du jeune homme sont floues. «L’Italie ne renvoie pas les migrants lorsque leur demande d’asile est rejetée», explique un élu local sous couvert d’anonymat. «Comme beaucoup d’autres, il finira dans la clandestinité et devra se débrouiller pour ne pas tomber dans des réseaux de traite d’êtres humains, très actifs dans cette région.» Mais Nasser ne baisse pas les bras, il veut s’en sortir. «J’aimerais travailler légalement, être accepté pour ce que je suis et ce que je sais faire.» Pour cela, il s’active déjà au centre proposant son aide aux arrivants et en se positionnant toujours pour travailler. «Je découvre les métiers de l’agriculture», raconte-t-il. «En ce moment c’est la saison des olives, j’apprends à les préparer avec une famille calabraise formidable. Ils m’ont beaucoup aidé à apprendre l’italien et à m’intégrer ici.» Des moments de répit chaleureux qui ne lui font pas oublier la situation critique dans laquelle il se trouve.

GALÈRE EN CALABRE

DU CAMEROUN

Landry, 33 ans est hébergé à Riace, un village réparti en deux hameaux l’un au bord de la Méditerranée, l’autre sur les collines à une dizaine de kilomètres. Une commune mondialement connue depuis que son maire, Domenico Lucano, a été nommé parmi les 50 personnes les plus influentes au monde par le magazine économique américain «Fortune» en 2016. «Ici, je me sens bien, libre et respecté», souligne d’emblée celui qui reste marqué par ses mois de captivité en Libye. «Je ne suis pas gay, mais j’ai dû fuir le Cameroun pour avoir milité des années pour les droits des personnes LGBTI, encore discriminées. Lorsque mon frère, gay, a été assassiné, ma famille m’a demandé de partir. La situation devenait vraiment dangereuse pour moi et pour eux.»

Poursuivi, menacé, le jeune homme franchit les frontières et survit quelques années de petits boulots en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Algérie et au Niger, jusqu’à son arrivée en Libye. «Là, c’est l’enfer, une fois que tu as mis le pied dans ce pays, tu n’en sors que mort ou par la mer, impossible de faire marche arrière», se souvient-il. «Et les personnes LGBT, si elles sont démasquées sont souvent froidement tuées. On ne peut pas imaginer ça, c’est de la boucherie.» Capturé et enfermé dans un poste de police, il reconstruira à mains nues, avec un autre jeune Africain, les murs du bâtiment. «Je savais crépir et mes quelques notions de menuiserie m’ont aidé», explique l’ancien étudiant de Douala. «Après plusieurs mois, ils nous ont libérés, mais sans argent ni papiers d’identité.» Landry comprend alors que son salut passe par la mer, mais il a peur. «Toutes les nuits je voyais des gens partir sur des bateaux surchargés et, comme je n’avais pas d’argent, je restais sur la plage, la peur au ventre», se souvient-t-il. «Et tous les matins, on voyait revenir des corps qu’on enterrait sans pelle dans le sable. Jusqu’au jour où j’ai pu partir aussi, en priant.»

GALÈRE EN CALABRE

DU PAKISTAN
Arrivés en 2015 sur des barques de fortune parties de Grèce, Wallei et Al Ahrman ont accosté directement sur les côtes calabraises. Les deux jeunes gays pakistanais se sont rencontrés à Gizzeria, au bord de la mer Tyrrhénienne et vivent vivent «ouvertement» leur relation. «On loge dans un hangar avec les asiatiques et on nous laisse tranquilles», assure Wallei. «Hormis quelques petites vannes homophobes parfois, on n’est pas ennuyés ici.» Persécuté et menacé de mort au Pakistan, Al Ahrman a fui son pays en compagnie de son compagnon. Mais la route de l’exil a séparé le couple. «C’était très dur, au début j’étais parti pour lui, pour vivre avec lui», confiet-il. «Aujourd’hui je suis heureux avec Wallei, mais je veux quitter la Calabre. Il n’y a pas d’avenir ici pour moi. Je parle anglais, j’ai fait des études en informatique et je veux vivre libre dans une région où les gays ne sont pas rejetés.» Son compagnon tient le même discours. «J’ai parfois l’impression qu’on fait l’effort de nous accepter au centre parce que nous sommes des migrants et que nous allons repartir», avoue-t-il. «Mais vivre en Calabre en étant gay doit être difficile.» Tout comme Landry, Wallei et Al Ahrman obtiendront probablement leurs papiers pour rester en Europe. L’homosexualité est toujours passible de la peine de mort au Pakistan et le jeune Camerounais a pu apporter suffisamment de preuves des persécutions dont il a été officiellement victime.

EN CALABRE
Mais la Calabre n’est certainement pas la région la plus appropriée pour se reconstruire une vie pour un migrant LGBTI. Une réalité confirmée par la plupart de nos intervenants, très souvent gênés d’aborder le sujet. «C’est vrai qu’afficher son homosexualité pose plus de problème qu’autre chose», reconnaît un trentenaire très impliqué dans la société civile. «Pourtant, il faut accepter ces gens et les intégrer, ils n’en peuvent rien, ce n’est pas de leur faute.» Face à notre étonnement, il poursuit. «Ce n’est pas normal d’être homosexuel.» Un autre Calabrais, issu d’une famille plutôt progressiste, nous confiait pourtant. «Un ami dont j’étais très proche m’a annoncé un jour être gay», confiet-il. «J’ai mis du temps à l’accepter et je m’en suis éloigné. C’est idiot, peut-être, mais quelque part je me sentais trahi et j’étais mal à l’aise en sa présence.»

«A Lamezia Terme, l’esprit catholique conservateur a la dent dure. Un ancien élu de la région avait choisi d’afficher publiquement son homosexualité», explique notre interlocuteur. «Mais à partir de ce moment-là, il n’était plus crédible et a fini par arrêter la politique.» Des préjugés et des stigmatisations, plus virulents que dans le nord de l’Italie, mais qui restent bien ancrés dans un pays qui a pourtant légalisé les relations homosexuelles en 1890 et adopté l’union homosexuelle en 2016. Difficile dès lors pour les migrants gays d’espérer une véritable intégration dans cette région. Futurs clandestins, pour la plupart, il leur est d’autant plus difficile de quitter cette terre d’accueil peu bienveillante à leur égard. Et rentrer au pays? «Pas question», répondent Wallei, Nasser et Al Ahrman à l’unisson. «Ce serait pire pour nous là-bas, notre avenir est en Europe.» Seul Landry envisage de rentrer au Cameroun. «Je veux essayer d’aller en France, apprendre la pâtisserie pour retourner un jour librement dans mon pays», assure le dandy de Riace, soulignant que ses amis et sa famille lui manquent ici. «Si Dieu le veut et surtout si Boko Haram se retire, parce que je ne renoncerai jamais à militer pour les Droits humains dans mon pays.»

» Ce reportage a été réalisé grâce à la Bourse Jordi décernée au printemps 2017 à la photographe Magali Girardin et à la journaliste Isabel Jan-Hess

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Mariage gay. Le député LR renie une proposition de loi qu'il a signée

Publié le par justin

Mariage gay. Le député LR renie une proposition de loi qu'il a signée

Jean-Charles Taugourdeau (LR), député du Maine-et-Loire, a cosigné un texte qui, au prétexte de la protection de l’enfant, fait le parallèle entre pédopornographie et mariage homosexuel. Ce qu’il regrette aujourd’hui.

Le 24 octobre dernier, vingt-huit députés LR (ou divers droite) cosignaient une proposition de loi sur la protection de l’enfant. Une initiative de Daniel Fasquelle, élu du Pas-de-Calais, soutenue Jean-Charles Taugourdeau, député du Maine-et-Loire, et dont le contenu a de quoi étonner.

L’exposé des motifs identifie en effet deux thèmes majeurs, afin de « réparer et améliorer notre législation, à la fois lacunaire et désormais incohérente ». D’abord, il s’agit de mieux protéger l’enfant, « par la transposition des textes internationaux », notamment « la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, la Convention de La Haye sur l’adoption » et en particulier la directive européenne « sur la pédopornographie ». Ensuite, « et corrélativement, par la correction des incohérences de notre droit, qui tiennent, par exemple, à ce que le mariage entre personnes de même sexe ait été mal placé dans le code civil ».

Tout est dans le « corrélativement », qui établit, de fait, un lien entre des textes visant à protéger les enfants de crimes abominables, et le mariage homosexuel. S’ensuivent 95 articles, où l’on cherche notamment à remplacer le mot « parents » par « père et mère ».

« Je serai plus prudent »

Surprenant ? Pas de la part de Daniel Fasquelle, opposant constant au mariage gay, au point d’avoir été chargé de travailler sur l’abrogation de la loi Taubira, par l’équipe de Nicolas Sarkozy, avant la présidentielle. Le problème, c’est que Jean-Charles Taugourdeau, lui, a visiblement changé d’avis. « Ce lien entre les deux sujets ne me plaît pas spécialement, et j’ai sans doute trop survolé ce texte. J’avoue avoir suivi Daniel Fasquelle sur une autre proposition de loi sur l’autisme, et je lui ai fait confiance. À l’avenir, Je serai beaucoup plus prudent. »

Il y a presque de quoi être perdu. Voilà quatre ans, Jean-Charles Taugourdeau demandait que le sujet du mariage homosexuel soit tranché « par le biais du référendum ». Il avait même déposé plusieurs amendements « visant à préserver notre structure familiale et le bien-être des enfants au sein de la cellule familiale ».

« Ce n'est pas ma position »

Aujourd’hui, le ton a changé. Celui qui est aussi président des Républicains en Anjou, dit n’avoir « aucun problème avec le mariage gay. J’en ai célébré de nombreuses fois en mairie à Beaufort », poursuit-il, avant d’enfoncer le clou : « Il y a souvent beaucoup d’émotion, d’attention, de dignité, à un niveau qu’on retrouve trop rarement dans les mariages hétéros… » N’en jetez plus.

Le député a donc signé une proposition de loi totalement contraire à ses convictions. « Je le redis, ce n’est pas du tout ma position », conclut-il, évoquant la possibilité d’enlever sa signature. L’initiative législative, de toute façon, n’a aucune chance d’aboutir.

 

 

ouest-france.fr

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Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

Publié le par justin

Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

A l'international, le film écume les festivals et accumule les prix. Dans son pays d'origine l'Afrique du Sud, où il n'est pas encore sorti, la diffusion de sa seule bande-annonce a suffi pour que ses principaux acteurs reçoivent des menaces de mort.

"The Wound" ("Les Initiés" en français) du réalisateur sud-africain John Trengove dépeint une histoire d'amour homosexuelle sur fond de rite initiatique traditionnel de circoncision.

Début octobre, l'oeuvre a été retenue dans la première sélection des neuf films qui se disputeront le 4 mars prochain à Hollywood l'Oscar du "meilleur film étranger". Mais le film, présenté comme "percutant et briseur de tabous", suscite déjà un tollé dans son pays, en particulier dans la communauté de l'ethnie xhosa où l'action se déroule."The Wound" ("Les Initiés" en français) du réalisateur sud-africain John Trengove dépeint une histoire d'amour homosexuelle sur fond de rite initiatique traditionnel de circoncision.

"C'est un film audacieux et courageux", estime l'acteur sud-africain Niza Jay, âgé de 22 ans. "Cette histoire se devait d'être racontée. Les personnages xhosas décrits dans le film existent, ce sont des gens que je connais", ajoute-t-il.

Le jeune homme interprète Kwanda, un homosexuel branché de Johannesburg que son père envoie dans les montagnes de la province du Cap-Oriental (sud-est) pour participer à un rituel d'entrée dans l'âge adulte, l'ulwaluko.

Sur place, il rencontre Xolani (joué par Nakhane Touré), un initiateur sensible, réservé et homosexuel refoulé, chargé de l'accompagner pendant ce rituel sacré et secret. L'intrigue prend un tour dramatique lorsque Kwanda découvre l'idylle qui lie Xolani à un autre initiateur, un père de famille prétentieux, alcoolique et violent.

"The Wound" ne se résume pas "seulement à une histoire homosexuelle dans les montagnes", il explore "la masculinité et la masculinité alternative", estime Niza Jay, qui porte à la ville talons hauts et cheveux avec des extensions. Le film dépeint aussi le rite de la circoncision, la cérémonie au coin du feu, les soins - souvent de base - offerts aux jeunes initiés.

 

Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

Tradition secrète

"L'ulwaluko est très important pour ma communauté. C'est un environnement où l'on apprend notre place en tant qu'homme, au sein de notre culture", explique Niza Jay, lui-même Xhosa, l'ethnie de Nelson Mandela.

Mais les représentants de la communauté xhosa ne l'entendent pas ainsi. S'ils assurent ne pas critiquer l'homosexualité des personnages principaux - le mariage gay est légalisé depuis 2006 en Afrique du Sud -, ils jugent impardonnable d'évoquer l'ulwaluko, que les non-initiés ne sont pas censés connaître.

"Le rituel ne doit pas être vu à l'écran, c'est un secret. Si nos enfants voient ça, ils ne voudront pas aller en montagne, alors qu'il s'agit de nos traditions. Et les femmes qui élèvent leurs fils seules pourraient avoir peur de les y envoyer", estime Nkosazana Bam, du Conseil des chefs traditionnels sud-africains (Contralesa).

"Ce film doit être interdit, ils ne comprennent pas l'importance du rituel", ajoute-t-elle, affirmant avoir été contactée par de nombreux Xhosas indignés par la bande-annonce.

Parmi eux, Kamvalethu Spelman, étudiant de l'université du Witwatersrand à Johannesburg, qui a lancé le mouvement "The Wound must fall" (Il faut faire tomber le film "The Wound"). "Ils assassinent notre culture", affirme le jeune homme de 21 ans. "Même si on est noirs, même si on est pauvres, on a le droit au respect", vitupère-t-il.

"Ils nous font passer pour des homophobes pour nous décrédibiliser alors qu'ils veulent juste se faire de l'argent en exploitant notre culture". "Nous qui avons pris part à ce film, nous avons eu une attitude très protectrice, d'abord de notre culture et ensuite de nos traditions", assure cependant Niza Jay. "Il y a toujours eu des moments où nous avons dit explicitement ce qui pouvait et ce qui ne pouvait pas être filmé", insiste-t-il.

Le fait que John Trengove, le réalisateur, soit blanc est un motif supplémentaire de crispation, dans un pays toujours miné par les tensions raciales héritées de l'apartheid.

Présenté aux festivals de Sundance (Etats-Unis) et de Berlin, le film a déjà été primé quatorze fois, notamment au London Film Festival et au festival de Carthage (Tunisie). Il doit sortir officiellement en salle en Afrique du Sud, le 2 février 2018, en dépit des nombreuses tentatives de le faire interdire.

(Source AFP)

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USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort, qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

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USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort,  qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Il détestait Gabriel, 8 ans, qu’il soupçonnait d’être gay. Son bourreau de beau-père vient d’être condamné à mort.

Quand les secours sont arrivés à son domicile de Palmdale, une centaine de kilomètres au nord de Los Angeles (USA), il était déjà trop tard. Gabriel, 8 ans, gisait inconscient. Le crâne fracturé. Les côtes cassées. La peau brûlée. Des dents en moins. Deux jours après son placement en soins intensifs, le 24 mai 2013, il s’éteignait sans avoir repris connaissance.

Chevilles menottées, mains attachées, la bouche obstruée par une chaussette, c’est ainsi que Gabriel passait ses nuits, dans une petite armoire. Son tyran n’était autre que son beau-père, une brute épaisse dont la musculature était inversement proportionnelle à la taille du cerveau. Crétin, homophobe, bourreau d’enfant. Tout pour plaire. Isauro Aguirre, 37 ans, ne supportait pas que Gabriel joue avec des poupées. Pour lui, c’était un gay, un “sale pédé”, “un maricón” comme disent les chicanos, la honte de la famille.

 

Alors Aguirre laissait son sadisme s’exprimer à pleine puissance pour remettre le gamin dans ce qu’il considérait être “le droit chemin”. Il le forçait à ingurgiter ses excréments. A ravaler son vomi. “Aucun homme doté d’un cœur et d’une âme ne peut faire subir ça à un petit garçon innocent”, s’est ému le procureur lors du procès du bourreau qui s’est étiré sur plusieurs semaines. Il a réclamé au jury de faire preuve envers l’accusé “de la même pitié dont il avait fait preuve vis à vis de Gabriel”.

La cour ne s’est pas laissé attendrir par les proches d’Aguirre, qui l’ont tous présenté comme un homme “doux, gentil, patient et respectueux”. Rien que ça ! Mais connaissaient-ils vraiment le monstre qui sommeillait en lui ? Y avaient-ils déjà été confrontés ? Le jury est demeuré insensible aux exhortations de la défense évoquant “une crise de rage”, pour expliquer le fatal passage à l’acte.

Le bourreau a écopé de la peine de mort. “Cela ne semble même pas être une justice assez grande”, face à l’horreur du crime, s’est émue l’une des membres du jury. Il sera exécuté le 8 mars prochain. Un verdict accueilli sans émotion par l’intéressé. Mais en est-il capable de la moindre ?

L’affaire a sérieusement ébranlé la société américaine. La mère de l’enfant, Pearl Sinthia Fernandez, devra elle aussi, prochainement, répondre du meurtre de son fils pour n’avoir pas levé le petit doigt durant son calvaire.

Mais le plus terrible dans cette histoire, est que les services sociaux suivaient la famille depuis de longs mois avant que le drame ne survienne. Et qu’ils ont laissé l’enfant dans cette famille sans le protéger. Seul. Abandonné de tous. Aux mains de son (ses) bourreau(x). “Tous les voyants étaient au rouge, a tonné le juge à leur encontre. Votre négligence s’est révélée criminelle”. Gabriel est mort dans la cité des Anges. Triste symbole.

Source : Los Angeles Times

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La superstar coréenne Kim Jong-Hyun «traînée par les conservateurs d'extrême-droite» pour avoir soutenu les fans LGBT avant de ce suicidé

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La superstar coréenne Kim Jong-Hyun «traînée par les conservateurs d'extrême-droite» pour avoir soutenu les fans LGBT avant de ce suicidé

Le chanteur principal de SHINee, qui est mort dans un suicide apparent plus tôt aujourd'hui, avait été attaqué par des extrémistes vicieux pour ses croyances

Kim Jong-Hyun, star du boys band coréen, a été confronté à un flot de tweets vicieux et de messages sur les réseaux sociaux pour son soutien aux «minorités sexuelles» - y compris les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.

Le chanteur du groupe K-Pop SHINee, âgé de 27 ans, qui est mort aujourd'hui dans un suicide présumé, a été attaqué en 2013 après avoir publiquement soutenu un étudiant transgenre qui avait posté des messages manuscrits sur les terrains de l'Université de Corée critiquant la répression sociale. des personnes LGBT.

En réponse aux actions de l'étudiant, qui faisait partie d'un projet intitulé Comment allez-vous?, Kim - mieux connu sous son nom de scène Jonghyun - avait changé sa photo de profil Twitter en une des pancartes écrites à la main: «Je ne suis pas OK ".

Selon les médias coréens, Jonghyun avait tweeté: "En tant que célébrité qui traite avec le public, je ressens un sentiment de perte dans un monde qui ne reconnaît pas les changements."

Il avait ensuite échangé des messages directs avec l'étudiant, qui les avait mis en ligne pour partager l'acte de soutien de Jonghyun, rapporte Dramafever.com .

"J'envoie ces messages par crainte des dégâts ou de l'attention que vous pourriez me causer par mon tweet que vous ne voudrez peut-être pas", avait écrit le jeune chanteur.

"Je vous soutiens: en tant qu'artiste, en tant que minorité dans une définition différente qui traite avec le public, je ressens un grand sentiment de perte dans ce monde où nous n'admettons pas les différences. ton sentiment."

La superstar coréenne Kim Jong-Hyun «traînée par les conservateurs d'extrême-droite» pour avoir soutenu les fans LGBT avant de ce suicidé

Jonghyun avait ajouté: "Je vous soutiens carrément en disant que la différence n'est pas fausse, je ne pense pas que vous êtes une personne qui a besoin de la consolation ou de l'inquiétude d'un autre, vous êtes aussi fort que moi. la fin de l'année."

Mais son soutien public a attiré l'attention des membres de droite du site ultra-conservateur ILBE Storage, court pour Ilgan Best.

Selon Dramafever.com , Jonghyun a été "attaqué" par certains membres du site, qui ont rejoint le site Web du fan club de SHINee et auraient publié des images obscènes de corps de femmes avec des légendes destinées à les humilier.

En représailles, les fans du groupe ont "déclaré la guerre" à ILBE, avec de véritables membres avertissant les trolls de reculer.

Jonghyun a été trouvé dans un appartement loué à Cheongdam-dong, dans le sud de Séoul, le 18 décembre, après que sa grande sœur ait appelé la police craignant d'être suicidaire.

Une déclaration de la police de Gangnam a confirmé: "Le 18 décembre 2017 à 16h42, la grande sœur de Jonghyun a rapporté à la police que son frère était sur le point de se suicider.

"Nous sommes allés à sa résidence à Chungdam et avons découvert qu'il avait tenté de se suicider."

La déclaration a ajouté: "Les intervenants d'urgence étaient avec nous à ce moment-là, alors nous l'avons emmené à l'hôpital de l'université Konkuk en état d'arrêt cardiaque."

Sa cause de décès serait une intoxication au monoxyde de carbone, qui aurait pu être causée par l'inhalation de vapeurs. On pensait qu'il est mort en route vers l'hôpital.

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La superstar du K-Pop qui a défendu les droits des LGBTI Kim Jong-hyun meurt à l'âge de 27 ans

Publié le par justin

La superstar du K-Pop qui a défendu les droits des LGBTI Kim Jong-hyun meurt à l'âge de 27 ans

Les médias locaux privilégient la thèse du suicide.

Il était l’une des plus célèbres voix de Corée du Sud. Kim Jong-hyun, aka Jonghyun, 27 ans, a été retrouvé mort lundi soir à Séoul. Retrouvé inconscient dans une chambre d’hôtel de la capitale, le leadeur du groupe de K-pop SHINee n’a pas repris conscience à son arrivée à l’hôpital.

Sans révéler leurs sources, plusieurs médias locaux ont avancé que le jeune homme s’était suicidé. Alertée par la sœur du chanteur, la police a révélé qu’il lui avait envoyé un mot ressemblant à une lettre de suicide. « J’ai eu des moments difficiles. Laissez-moi vous dire que j’ai fait du bon travail. C’est mon dernier mot », pouvait-on y lire, selon la police. SM Entertainment, sa maison de disques, n’a pas encore fait de déclaration.

Selon l’agence de presse Yonhap, les enquêteurs affirment avoir trouvé « du lignite en train de brûler dans une poêle à frire » quand ils sont arrivés dans l’appartement.

 

Roi de la K-Pop

Le boys band SHINee, composée de cinq hommes, s’est monté en 2008. Il est rapidement devenu l’un des plus prisés en termes de chant et de danse, se faisant une place de choix dans la musique et la mode. SHINee incarnait en Corée comme au Japon l’industrie de la K-pop, un genre à la frontière de la pop coréenne et de la musique occidentale.

https://www.youtube.com/watch?v=nchkAmc49p4

Kim JongHyun, régulièrement cité dans les sondages comme « la plus belle voix » de son pays et leadeur de cette formation, avait entamé en 2015 une carrière solo.

 

.leparisien.fr/

Selon les informations de la police, elle a en effet reçu un SMS assez alarmant de l'artiste qui lui aurait dit qu'il souhaitait en finir: "J'ai eu du mal. S'il vous plaît laissez-moi partir et dire que j'ai fait du bon travail. C'est mon dernier mot".

 

Ce message corrobore les suppositions de l'agence de presse coréenne Yonhap et du site Variety qui ont annoncé que le jeune homme s'est suicidé. Les autorités locales auraient retrouvé du charbon en train de brûler dans une poêle à frire près de lui. La perte de connaissance et l'arrêt cardiaque seraient donc dû à un empoisonnement au monoxyde de carbone. En Corée du Sud comme au Japon, ce type de suicide est assez répandu.

 

SM Entertainment, la maison de disques sud-coréenne du groupe SHINee, a déclaré dans un communiqué: "Notre profond chagrin ne peut être comparé à celui de sa famille qui ont dû laisser partir leur fils et leur frère bien-aimés, mais les employés et les artistes de SM Entertainment, qui sont tous sous le choc et en deuil, offrent leurs condoléances."

 

Sur Twitter, les fans sont dévastés et rendent hommage au chanteur mais aussi à l'excellent danseur que Jonghyun était. Cependant, pour eux, la question de la dépression et de la souffrance mentale n'est toujours pas assez reconnue en Corée du Sud et reste tabou.

Le groupe SHINee est l'un des plus importants groupe de K-pop coréen mais était aussi très connu à l'international. En 2011, les places pour leur concert à Londres s'étaient vendues en une minute.

Jonghyun s'était aussi imposé sur la place publique en exprimant sa position concernant des questions telles que la politique éducative du gouvernement ou encore pour s'exprimer en faveur des droits LGBT.

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

Publié le par justin

Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

Les officiers n'ont pas écarté la possibilité que les attaques aient été menées par le même homme

Deux hommes homosexuels ont déclaré avoir été attaqués dans l'est de Londres, l'un d'entre eux ayant reçu des coups de poing et un autre lui ayant dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

La police est en train de chasser le suspect qui a attaqué un homme gay à Walthamstow, le frappant au sol et le laissant avec un œil au beurre noir.

Une autre victime a été saisie et a dit 'vous n'êtes pas le bienvenu' alors qu'il marchait dans la rue avec son mari après une nuit dehors.

Les deux attaques auraient-elles pu être perpétrées par le même homme?

La police a publié deux e-fits basés sur des descriptions détaillées.

Ils ont suggéré que les deux attaques auraient pu être faites par le même homme.

Le 8 octobre, un homme de 47 ans marchait le long de Walthamstow High Street avec son mari après une nuit passée dans le village.

Ils ont été approchés par un homme qui leur a demandé s'il pouvait prendre une photo d'eux et a demandé s'ils étaient gais.

Pendant que les deux hommes s'éloignaient, selon la police, le suspect a alors attaqué la victime et a dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

"Les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les attaques aient bien été menées par le même homme".

La victime a été emmenée par son mari avant de s'enfuir et a appelé la police.

Lors de la deuxième attaque, le 4 novembre, un homme de 31 ans marchait le long de la rue Hoe avec deux amis.

Approché par trois hommes, l'un d'eux aurait frappé la victime au visage et lui aurait crié des injures homophobes.

La victime a eu un œil au beurre noir et des coupures et des ecchymoses, mais il n'a pas eu besoin d'aller à l'hôpital. 

Un porte-parole de Scotland Yard a déclaré: «Sur la base de ces descriptions et des endroits où les agressions ont eu lieu, les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les mêmes attaques aient été perpétrées par le même homme.

Tous les témoins ou toute personne ayant des informations sont priés d'appeler la police de Waltham Forest au 101 ou de contacter via Twitter @MetCC ou de communiquer anonymement avec Crimestoppers au 0800 555 111 ou en ligne à crimestoppers-uk.org.

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