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Le viol d’hommes, l’autre visage du conflit en Syrie

Publié le par justin

Le viol d’hommes, l’autre visage du conflit en Syrie

Lorsqu’elle a commencé à enquêter sur la violence sexuelle envers les hommes en Syrie, Sarah Chynoweth n’avait aucune idée de l’envergure du problème. « C’est partout ».

 

Des femmes devant leur mari, des filles devant leur père… En Syrie, le viol est utilisé comme arme de guerre. Ce crime massif anéantit ses victimes oubliées. Si certainsarticles ont tenté de lever le voile sur ce tabou, très peu évoquent les viols perpétrés sur les hommes durant ce conflit.

Dans une opinion publiée par The Guardian, Sarah Chynoweth explique avoir fait des recherches sur le sujet dans le but d’en faire un rapport pour l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Son constat est terrifiant.

Comme une épidémie

Arrivée à Erbil en octobre 2016, Sarah s’est rendue dans un camp de réfugiés pour leur demander s’ils avaient entendu parler de violences sexuelles envers les hommes en Syrie. Une question certainement trop évidente pour eux : « Oui bien sûr, c’est partout. Cela arrive de tous les côtés », lui a répondu un réfugié.

Que ce soit au Kurdistan irakien, en Jordanie ou encore au Liban, les réponses des réfugiés sont similaires et les témoignages bouleversants. Dans ces trois régions, une autre phrase est arrivée de nombreuses fois aux oreilles de Sarah : durant leurs rafles dans les maisons, « les groupes armés violaient tout le monde », femmes et hommes.

Personne n’a un membre de sa famille qui a été détenu et qui n’a pas été abusé sexuellement.

Des femmes ont également été interrogées, décrivant le changement de comportement des hommes violés, désormais incapables de travailler à cause de l’impact mental et physique de leur expérience. Dans un camp de réfugiés en Jordanie, un groupe de femmes a estimé que « entre 30 et 40% » des hommes présents dans ce camp avaient été victimes de violences sexuelles durant leur détention. « Personne n’a un membre de sa famille qui a été détenu et qui n’a pas été abusé sexuellement »117 000 personnes sont encore dans des centres de détention et 65 000 autres ont été forcés de disparaître.

L’enfer des réfugiés LGBT

Confrontés à une double stigmatisation – être réfugié et appartenir à une minorité -, la situation des réfugiés gays ou transgenres est encore pire. « Quand j’étais détenu en Syrie, j’ai été torturé de tous les manières possibles. Nous étions 80 personnes dans une seule cellule, sans aucune lumière pendant 30 jours. Nous étions tous nus. À la nuit tombée, ils nous pendaient à nos mains et torturaient nos organes génitaux avec de l’électricité », explique Tarek dans le rapport de Sarah. « Ils ont mis un bâton en moi… Ils venaient dans la cellule pour nous violer mais il faisait noir, nous ne pouvions les voir. Nous pouvions juste entendre les gens crier « Stop ! Mon anus saigne ». J’ai cru qu’on allait mourir ».

À la sortie de ces camps de détention, l’enfer n’est pas fini pour les personnes LGBT. Ils ont beau s’être réfugié dans un autre pays, l’insécurité et la violence sexuelle les poursuivent. Sans pouvoir en parler à la police de peur d’être arrêté pour « pratiques non-naturelles ».

 

 

parismatch.be/

 

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Le PS francilien reproche à Valérie Pécresse de subventionner une association "anti-IVG et homophobe"

Publié le par justin

Le PS francilien reproche à Valérie Pécresse de subventionner une association "anti-IVG et homophobe"

Ce mercredi 22 novembre, la commission permanente du conseil régional d’Île-de-France a fait adopter une subvention de 5.000 euros à l’Association famille catholique 92 dans le cadre de la politique de "soutien aux familles". Une subvention adoptée sans les voix des alliés centristes UDI et MoDem. Dans un communiqué, le groupe socialiste et républicain accuse la présidente Valérie Pécresse d’être allée chercher les voix du Front national pour "subventionner les associations anti-IVG et homophobes".

Ainsi, le PS francilien s’insurge que la région subventionne une association qui, "sur son site internet, mentionne clairement l’opposition à la loi Taubira sur le mariage pour tous ou encore à la loi Coutelle concernant le délit d’entrave à l’IVG" et qui "considère que l’Éducation nationale est 'illégitime à dispenser des cours de vie affective et sexuelle'".

Auprès du Lab, le conseiller régional socialiste Yannick Trigance estime qu’"on est à l’envers de cette soi disant charte de la laïcité" mise en avant par Valérie Pécresse. L’élu de Seine-Saint-Denis ajoute :

"Cette journée a été placée sous le sceau d’une présidente qui a donné satisfaction à la frange la plus radicale de ses élus en dépit des règles de laïcité. Il y a eu une offensive de madame Pécresse sur un certain nombre de dossiers, comme celui des établissements scolaires 'Espérance Banlieues' qui ne respectent pas les principes élémentaires de la laïcité. Ils bénéficient d’un financement de la région sans que madame Pécresse ne se donne le moindre moyen de contrôle sur ce qu’il s’y passe."

Yannick Trigance annonce que son groupe va saisir Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, pour "vérifier ce qu’il se passe" au sein de l’association AFC92. Le PS francilien va également solliciter le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer sur les cas d’"Espérance Banlieues".

Du côté de la majorité LR, on minimise ces reproches. "'Homophobe', 'anti-IVG', ce sont des accusations très graves", commente Othman Nasrou au Lab. Le président du groupe LR à la région Île-de-France ne comprend pas la polémique :

"L’AFC est une association reconnue par l’État, subventionnée par la CAF [Caisse d’allocati

ons familiales]. Il y a un cadre légal parfaitement bordé. Elle appartient à l’UNAF [Union nationale des associations familiales]."

Et l’élu de rejeter toute proximité trop importante avec Sens commun, comme l’accuse le PS dans son communiqué : "Sur 78 élus, il y en a peut-être deux qui sont proches de Sens commun". "Notre sujet, ce sont les femmes en difficulté on les aide quels que soient les prismes", argue-t-il, rappelant que la région "soutient aussi la marche des fiertés alors qu’on n’est pas tous pro-GPA", ou encore "des associations de lutte contre l’homophobie".

Othman Nasrou regrette enfin que "groupe PS essaie de faire revivre un clivage avec la méchante droite et son côté réac".

 

 

 

 lelab.europe1.fr

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CRAIG BELLAMY : « LE FOOT ANGLAIS EST PRÊT À ACCEPTER L'HOMOSEXUALITÉ »

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CRAIG BELLAMY : « LE FOOT ANGLAIS EST PRÊT À ACCEPTER L'HOMOSEXUALITÉ »

Craig Bellamy, loin de son image d'enfant terrible du foot.

L'ancien joueur fantasque de Premier League était l'invité d'une émission sur Sky Sports et s'est exprimé sur le sujet de l'homosexualité dans le foot, 
en pleine campagne Stonewall's Rainbow Laces. L'ancien attaquant de Liverpool estime qu'il est temps pour le foot anglais de tendre la main aux joueurs gays. « Je pense que les joueurs sont prêts à l'accepter. Étant coach dorénavant, cela ne me poserait aucun problème de savoir qu'un de mes joueurs a fait son coming-out. » 

Des propos qui montrent que l'ancien joueur de 
Manchester Cityn'était pas qu'un bourrin qui sévissait sur les prés anglais. « Mon frère est gay. Il a deux ans de plus que moi et je ne pourrais pas être plus fier de lui. Si un jeune joueur essayait de faire son coming-out, je comprendrais d'autant plus » , a ajouté le possible futur sélectionneur gallois.

 

.sofoot.com

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Viken Joshi : "J'espère que la réponse à ma demande d'asile sera positive"

Publié le par justin

Viken Joshi : "J'espère que la réponse à ma demande d'asile sera positive"
Il est arrivé à l'île de La Réunion en août après avoir été persécuté et violé en Inde, son pays d'origine, en raison de son homosexualité. Viken Joshi a rencontré l'Ofpra, l'office français de protection des réfugiés et des apatrides, par visioconférence vendredi dernier, le 17 novembre. Il devrait obtenir la réponse à sa demande d'asile avant fin décembre, et compte bien rester à La Réunion par la suite.

"L'Ofpra a été très à l'écoute de mon histoire, l'entretien était très positif donc j'espère que la réponse à ma demande le sera aussi" lance Viken Joshi, jeune indien de 20 ans logé à Saint-Denis depuis août. Avec l'association Orizon Réunion, il a préparé les démarches pour obtenir l'asile en France. Il a rencontré l'Ofpra par visioconférence vendredi 17 novembre, afin de "raconter son histoire".

"Je devrais avoir une réponse avant la fin décembre par téléphone. Si c'est bon, j'obtiendrai le statut de réfugié politique, et on me donnera ma carte d'identité française" indique Viken. "J'ai senti beaucoup de bienveillance de la part des autorités et de l'Ofpra" raconte l'Indien originaire de la ville de Surate. "Vous savez, on ne sait jamais vraiment comment se passe un entretien, mais je suis plutôt confiant" déclare-t-il.

- "Je me sens bien ici" -

Étudiant dans le domaine des médias à Bombay, il souhaite "reprendre dès que cela sera possible ses études ici", à La Réunion. "Je suis venu sur l'île, car je n'avais pas besoin de visa. Même si j'ai aussi eu des moqueries dans la rue, je me sens bien ici" confie-t-il. Viken a quitté l'Inde en août dernier, après avoir été violé dans des toilettes publiques par un groupe de jeunes, puis par un policier dans un commissariat. Rejeté par sa famille qui attendait de lui "qu'il devienne normal", un ami lui a permis financièrement de pouvoir quitter le pays "qui lui manque malgré tout un peu aujourd'hui".

Pour lui, "retourner en Inde est impossible" désormais. Viken avoue qu'il "ne peut plus y vivre après avoir perdu la foi dans ses valeurs humaines". Si sa demande venait à ne pas être acceptée, il "n'a pas encore réellement réfléchi à la suite". Ce qu'il sait, c'est qu'il militera activement pour la cause LGBT : "il est de ma responsabilité morale de raconter mon histoire et d'en parler à tous mes frères et sœurs homosexuels".

En attendant d'avoir la réponse des services de l'État, Viken "apprend le français autant qu'il le peut" durant ses temps libres. Il raconte aussi avoir "rencontré plusieurs indiens" à Saint-Denis avec qui "il échange régulièrement".

hf/www.ipreunion.com

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Turquie: interdiction d'un concours de court-métrages LGBTI à Istanbul

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Turquie: interdiction d'un concours de court-métrages LGBTI à Istanbul

Les autorités turques ont interdit un concours de court-métrages sur le thème des LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes) qui devait se tenir samedi à Istanbul, prétextant des risques d'atteintes à l'ordre public.

L'événement "ne sera pas autorisé afin de garantir l'ordre public et la sécurité, de protéger les droits et la liberté des autres personnes et de prévenir la criminalité", a déclaré vendredi soir dans un communiqué la préfecture de Beyoglu, quartier de la rive européenne Istanbul où devaient se tenir les projections.

Ce concours de "court-métrages LGBTI+" turcs était organisé par le Pink Life Queer Fest et le British Council. Un débat était prévu après les projections.

Ces rassemblements "pourraient être contraires à la morale publique et une menace pour la sécurité et l'ordre public", poursuit le communiqué de la préfecture qui fait référence à plusieurs événements, dont la projection de films, les rencontres prévues et une marche.

Les autorités affirment également que les demandes d'autorisation nécessaires n'avaient pas été faites.

Suite à la publication de ce communiqué, les organisateurs de l'événement ont annoncé son report, sans préciser à quelle date.

Cette décision survient moins d'une semaine après l'annonce par le gouvernorat d'Ankara de l'interdiction "jusqu'à nouvel ordre" des rassemblements culturels LGBTI dans les cinémas et lieux d'exposition de la province d'Ankara, suscitant la colère d'associations qui avaient dénoncé une mesure "discriminatoire" et "arbitraire".

La semaine dernière, les autorités de la capitale turque avaient déjà interdit un festival de cinéma organisé par le Pink Life Queer Fest au cours duquel devaient être projetés des films allemands.

Si l'homosexualité n'est pas réprimée sur le plan pénal en Turquie, l'homophobie y est en revanche répandue et se manifeste notamment par des agressions et des meurtres, selon des ONG.

Plus tôt ce mois-ci, le président Recep Tayyip Erdogan avait publiquement décrié l'existence d'un "quota gay" pour des élections de comités de quartier dans une ville de l'ouest de la Turquie.

 

 

afp

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NIGERIA : LA POLICE ARRÊTE LE RESPONSABLE D’UN GROUPE RÉSERVÉ AUX HOMMES SUR UN CAMPUS UNIVERSITAIRE

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NIGERIA : LA POLICE ARRÊTE LE RESPONSABLE D’UN GROUPE RÉSERVÉ AUX HOMMES SUR UN CAMPUS UNIVERSITAIRE

La police nigériane a arrêté Ralph Duro, le président d’un groupe réservé uniquement aux hommes, à l’université d’Ado Ekiti, qui fait face à des accusations d’homosexualité découlant d’une opération d’infiltration policière anti-gay.


Plus tôt dans l’opération de police anti-gay, en mai 2016 dans la zone Adebayo d’Ado Ekiti, la police a arrêté deux jeunes hommes [Salami O. et Olu Deji] soupçonnés d’être homosexuels. Ils ont été identifiés comme membres d’un groupe d’hommes exclusifs à l’Université d’Ado Ekiti.


Au début, ils ont nié les accusations d’homosexualité qui ont été portées contre eux, en disant que c’était une installation. Apparemment, ils ont tous deux été torturés par la police pour les forcer à avouer.


Ils ont également été confrontés à la preuve d’un agent d’infiltration (nom non publié) qui avait rejoint le groupe, prétendant être gay. À ce moment-là, les deux jeunes hommes ont cessé de nier les allégations.


Dans leurs confessions, ils ont admis avoir appartenu à un groupe « secret entièrement masculin » par lequel ils rencontraient des hommes qui leur donnaient de l’argent en échange de relations sexuelles.


Ils ont également nommé le parrain du groupe, Victor Osanyintuyi, qui est toujours en liberté, et au moins six membres du groupe, y compris Ralph Duro.


Il a été arrêté le 21 octobre chez lui, hors campus. Il aurait été contraint de fournir plus de détails sur les commanditaires, les activités et les membres du groupe, y compris sur Akin Olushola, Bashir Apkon, Victor Sunday, Femi Ola et le professeur Segun Benson.


La loi nigériane prévoit des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans pour une «exposition publique de relations amoureuses entre personnes de même sexe» et pour appartenance à une «organisation homosexuelle».


Source : https://76crimes.com/

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Forte hausse en Russie des crimes contre la communauté LGBT

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Forte hausse en Russie des crimes contre la communauté LGBT

MOSCOU (Fondation Thomson Reuters) - Le nombre de crimes visant la communauté LGBT en Russie a doublé en cinq ans, dans la foulée d'une loi interdisant la "propagande homosexuelle", ont déclaré mardi des chercheurs russes.

Les meurtres représentent près de 200 crimes sur un total de 250 passés en revue, a indiqué le Centre indépendant de recherches sociales.

Il attribue cette recrudescence à l'interdiction, entrée en vigueur en 2013, de propager à l'intention des mineurs toute "propagande en faveur de relations sexuelles non traditionnelles".

"(Les agresseurs) sont beaucoup plus offensifs et ont moins peur", explique Svetlana Zakharova, membre du conseil d'administration du Réseau russe LGBT, la plus connue des organisations de défense des droits homosexuels, qui a noté la même tendance à l'augmentation des crimes.

Dans le même temps, le nombre de condamnations pour des crimes visant la communauté LGBT est passé de 18 en 2010 à 65 en 2015, ont déclaré les chercheurs, basés à Saint-Pétersbourg.

 

(Daria Litvinova, Eric Faye pour le service français; Thomson Reuters Foundation est la fondation caritative de Thomson Reuters dédiée à la couverture des sujets humanitaires et liés aux droits des femmes, à la lutte contre la corruption et au changement climatique.; http://www.trust.org)

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Procès en appel de Pierre-Nicolas Nups, qui appelait à « casser du pd »

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Procès en appel de Pierre-Nicolas Nups, qui appelait à « casser du pd »

En mai 2013, le militant d’extrême-droite Pierre-Nicolas Nups avait publié sur la page Facebook du GUD [Groupe Union Défense, un groupuscule violent d’extrême-droite] de Nancy une vidéo intitulée « On va casser du PD » dans laquelle un personnage de fiction appelle à trouver « des matraques » pour « casser du pédé ».

Il avait été condamné par le Tribunal correctionnel de Nancy le 7 avril 2017 à une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et de 5 ans d’inéligibilité pour incitation à la haine homophobe et à verser aux associations constituées parties civiles –  Couleurs Gaies, Mousse , l’Inter-LGBT et SOS homophobie – la somme de 1 000 € à titre de dommages et intérêts et 1 500 € au titre de leurs frais d’avocats.

Pierre-Nicolas. Nups a fait appel et sera à nouveau jugé ce jeudi 23 novembre devant la Cour d’appel de Nancy.

Dans un communiqué SOS homophobie annonce qu’elle est toujours partie civile (les autres associations également) et qu’elle sera représentée à l’audience.

« SOS homophobie rappelle que les témoignages d’actes homophobes ont augmenté de 19,5% selon le rapport annuel 2017 de l’association. La diffusion de contenus homophobes sur internet encourage, nourrit et légitime la haine à caractère homophobe qui peut se traduire en actes réels graves. », écrit l’association dans son communiqué.

Pierre-Nicolas Nups, la pire extrême-droite du pays

Sur son compte Twitter, Pierre-Nicolas Nups se présente comme « Nationaliste, Frontiste, SD du Comité Jeanne 54, Ami de la Russie, Fondateur du Comité des Français avec Donald Trump, Candidat aux élections législatives ». Il relaie abondamment les tweets de Jean-Marie Le Pen, Donald Trump, Alexandre Gabriac, Eugénie Bastié et continue à publier des tweets où l’antisémitisme côtoie l’islamophobie ou la transphobie. Un vrai best of de la pire extrême-droite du pays, dont quasiment chacun des propos pourrait être poursuivi en justice.

 

hornetapp.com

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Mariage gay en Australie : la superbe réponse après la dégradation d'une fresque de George Michael

Publié le par justin

Mariage gay en Australie : la superbe réponse après la dégradation d'une fresque de George Michael

Le jeune artiste avait baptisé son œuvre "Saint George" pour que les homosexuels aient eux aussi un Saint auquel ils peuvent se vouer.

L'Australie a dit oui au mariage homosexuel. Et depuis l'annonce des résultats de cette consultation, les réactions sont nombreuses sur le sujet.

Comme le symbole d'une décision qui divise, une fresque peinte sur un mur dans la banlieue ouest de Sydney a été la cible de détériorations volontaires. Cette peinture mettait en scène le chanteur George Michael portant une écharpe arc-en-ciel autour de son cou.

 

Peinte quelques semaines seulement après la disparition du chanteur britannique le 25 décembre dernier, la fresque était devenue un lieu très visité par les fans de George Michael. "Certains laissaient même des fleurs, des cartes et des bougies au pied du mur ", explique l'auteur de la fresque Scott Marsh, au HuffPost Australie. Le jeune artiste avait baptisé son œuvre : "Saint George" pour que les homosexuels aient eux aussi un Saint auquel se vouer.

 

C'était sans compter sur l'expédition nocturne d'un groupe d'anti-mariage gay qui, dans la nuit du 17 au 18 novembre, a littéralement saccagé ce "Saint George", le recouvrant de peinture noire sur plus de la moitié de sa surface.

 

L'homme à l'origine de cet acte de vandalisme a rapidement été interpellé par la police. Il est âgé de 23 ans et comparaîtra devant un tribunal local le 7 décembre prochain.

 

Suite à cette dégradation, de nombreux locaux se sont mobilisés dans la soirée du 18 novembre. Leur idée? Combler tout cet espace noir avec leurs messages d'amour, de paix et de tolérance. Un des habitants locaux venus admirer la "nouvelle" fresque expliquait ceci au HuffPost Australie: "C'est un acte qui divise, mais nous n'allons pas envenimer la chose. Nous allons rester forts et nous allons faire quelque chose autour de l'amour plutôt que de prôner la haine."

Sur le mur, on peut lire entre autre: "L'amour vaincra", "Trop tard, on a gagné" ou encore "Non à la haine et à l'intolérance".

https://www.instagram.com/p/BbnWTBBFeQk/?taken-by=scottie.marsh

 

Une pétition défendant le coupable

Depuis l'arrestation du vandale, une pétition le défendant a cependant été lancée sur change.org. "En tant que chrétiens, nous sommes profondément blessés et alarmés par les manifestations publiques de haine, de diffamation et de moquerie de notre foi", peut-on y lire. Le 20 novembre, la pétition comptait 26.000 signataires.

Scott Marsh a également vu une autre de ses fresques vandalisée en l'espace de quelques jours. Une peinture murale du premier ministre australien Tony Abbott, les mains dans le pantalon du controversé Cardinal George Pell, avait été dégradée le 16 novembre dernier.

huffingtonpost.fr

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Le gouverneur d'Ankara interdit les rassemblements culturels LGBTI

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Le gouverneur d'Ankara interdit les rassemblements culturels LGBTI

Les autorités turques ont annoncé dimanche l'interdiction "jusqu'à nouvel ordre" des rassemblements culturels LGBTI dans les cinémas et lieux d'exposition de la province d'Ankara, suscitant la colère d'associations qui dénoncent une mesure "discriminatoire" et "arbitraire".

"Depuis le 18 novembre et jusqu'à nouvel ordre, tous les événements cinématographiques, théâtraux, les projections, les panels, les colloques, les expositions, etc. organisés par les communautés LGBTT/LGBTI ont été interdits", a indiqué le gouvernorat d'Ankara sur son site.

Dans ce communiqué, le sigle LGBTI désigne les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes, et le sigle LGBTT les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et transsexuels.

Cette interdiction vise à "maintenir l'ordre public", argue le gouvernorat dans son communiqué, estimant notamment que ces manifestations sont susceptibles de "provoquer des réactions au sein de certains segments" de la société.

Festival de cinéma interdit

Cette mesure a suscité l'indignation de plusieurs collectifs. Kaos GL et Pink Life, deux des principales associations LGBTI en Turquie.

Cette semaine, les autorités de la capitale turque avaient déjà interdit un festival de cinéma LGBTI au cours duquel devaient être projetés des films allemands, estimant que cette manifestation était susceptible d'"inciter à la haine".

.rtbf.be

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ZIMBABWE : Mugabe l’homophobe mis sur la touche

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ZIMBABWE : Mugabe l’homophobe mis sur la touche

Déposé par l'armée, l'autoritaire dirigeant du Zimbabwe, 93 ans, n'a cessé de décliner sa haine des homosexuels au nom des valeurs africaines. Mais son probable effacement ne garantit pas un changement d'atmosphère pour les LGBT. 

l semble que l’interminable règne du «crocodile» de Harare ait pris fin. Robert Mugabe, ancien héros de la décolonisation et dirigeant autoritaire du Zimbabwe depuis 1980, a été placé mercredi en résidence surveillée par l’armée.

La mise à l’écart du président de 93 ans est sans doute un soulagement pour de nombreux gays et lesbiennes de ce pays de 16 millions d’habitants. Tabou social, l’homosexualité y était aussi une des obsessions politiques de Mugabe depuis le milieu des années 1990. «Nous n’accepterons jamais, jamais, jamais l’homosexualité», martelait-il jusqu’à la tribune de l’ONU. Selon lui, les gays étaient pires que les animaux, «car même les porcs savent comment s’accoupler». Le mois dernier encore, un tollé avait été suscité par désignation à l’OMS de Mugabe comme «ambassadeur de bonne volonté», lui qui avait qualifié l’homosexualité de «maladie dégoûtante».

Les diatribes homophobes étaient constamment utilisées pour discréditer les tentatives de pressions occidentales sur le régime ou contre l’opposition. L’homosexuel était, selon les observateurs, un bouc-émissaire commode pour détourner l’attention du désastre économique dans lequel la population se débat depuis des décennies.

Changement peu probable

La mise à l’écart du «crocodile» par l’armée n’augure pas nécessairement un changement de régime politique, et encore moins une amélioration des conditions de vie pour les LGBT zimbabwéens. Ni les militaires ni leur possible candidat, l’ancien vice-président Emmerson Mnangagwa, ne semblent mieux disposés à l’égard des minorités sexuelles. En 2016, ce dernier avait défendu la pénalisation de l’homosexualité lors d’une session du Conseil des droits de l’homme, à Genève: «Il y a des domaines que nous n’accepterons pas, comme celui des gays et de l’homosexualité, qui sont illégaux dans notre pays. Nous rejetons cela.»

Tout aussi virulent dans son homophobie d’Etat, mais sans doute moins brutal dans sa répression que l’Ouganda, le Zimbabwe applique encore néanmoins les antiques lois coloniales anti-sodomie, renforcées par des dispositions réprimant les associations et mêmes les gestes d’affection entre personnes du même sexe, tels que se tenir par la main, s’étreindre ou s’embrasser.

Antoine Gessling / 360.ch

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Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

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Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

 

Zabih Jafari vient d'être condamné à vingt années de réclusion criminelle pour le meurtre d'Ahmed Bouhafs.

L'homme de 48 ans, responsable de la cafétéria Relais H du CHU de Hautepierre qui assumait pleinement son homosexualité, avait été retrouvé mort le 27 janvier 2015 dans les toilettes de sa péniche d'habitation, amarrée en face du parc de la Citadelle à Strasbourg. Il avait succombé à trois coups de hache et à une trentaine de coups de couteau assénés par le jeune homme de 22 ans qu'il fréquentait depuis quelques semaines.
"L'intention de tuer n'est pas évidente, elle est hurlée à la face du monde", a appuyé l'avocat général, évoquant une "mise à mort". Ce dernier avait également requis une interdiction du territoire contre le jeune Afghan de 22 ans, qui n'a finalement pas été retenue.

dna.fr

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Un législateur américain, anti-homosexualité, surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme

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Un législateur américain, anti-homosexualité, surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme

Wesley Goodman, membre de la chambre des représentants de l'Ohio, opposé au mariage gay et qualifiant de "non-naturelle" l'homosexualité, a démissionné après avoir été surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme dans son bureau.

Un membre de la chambre des représentants de l’Ohio, la branche législative de l’état américain, connu pour ses "valeurs traditionnelles", a brutalement démissionné de son mandat mercredi, pour "comportement inapproprié avec un autre homme", selon plusieurs médias américains.

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Le mariage pour tous en Australie reçoit un large soutien des électeurs, une loi va être présentée au Parlement

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Le mariage pour tous en Australie reçoit un large soutien des électeurs, une loi va être présentée au Parlement

LGBT - Les Australiens ont largement voté en faveur de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, a annoncé ce mercredi 14 novembre le Bureau australien des statistiques après une consultation organisée par le gouvernement.

 

61,6% des électeurs ayant participé ont voté pour le mariage pour tous. Au total, 12,7 millions de personnes -soit 79,5% des électeurs enregistrés- ont participé à ce sondage qui s'est déroulé sur huit semaines.

 

Le Premier ministre conservateur Malcolm Turnbull avait promis d'organiser un "plébiscite" sur le sujet (un vote obligatoire mais dont les résultats ne sont pas contraignants) mais le Sénat a fait échouer deux fois cette proposition.

 

Promesse d'un vote si le "oui" l'emportait

Le chef du gouvernement avait alors annoncé début août l'organisation d'un vote par voie postale -une procédure très rarement utilisée- qui permettrait aux électeurs d'exprimer leur opinion sur la base du volontariat. Il a promis un vote sur le sujet au Parlement si le "oui" l'emporte. Il s'est félicité ce mardi d'une "participation massive" et d'un soutien "massif" à l'ouverture du mariage.

 

Si rien n'est encore acquis, la nouvelle devrait ouvrir le débat et donc forcer le dossier à être prochainement soumis à un vote des élus, internautes et personnalités du monde entier ont salué les résultats comme une étape primordiale dans ce combat pour l'égalité.

 

 

huffingtonpost.fr

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Egypte: Amnesty dénonce un projet de loi criminalisant l'homosexualité

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Egypte: Amnesty dénonce un projet de loi criminalisant l'homosexualité

EGYPTE Le texte proposé par plusieurs députés égyptiens prévoit des peines d'un à trois ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe ayant eu des relations sexuelles..

« Un revers pour les droits de l’Homme » en Egypte, s’alarme Amnesty International. L’association dénonce un projet de loi criminalisant l’homosexualité dans le pays, qu’elle qualifie de « profondément discriminatoire ».

Actuellement, le droit égyptien ne pénalise pas l’homosexualité en tant que telle mais les tribunaux utilisent les incriminations de « débauche » ou de « prostitution » pour condamner les homosexuels.

En octobre, plusieurs députés égyptiens ont proposé un texte prévoyant des peines de prison pour les personnes de même sexe ayant eu des relations sexuelles, dans les lieux publics comme privés. Les peines vont d’un à trois ans d’emprisonnement, selon le projet de loi. Les accusés risquent en cas de récidive jusqu’à cinq ans de prison.

Vague de répression contre la communauté homosexuelle

« Ce projet de loi profondément discriminatoire serait un énorme revers pour les droits de l’Homme et un autre coup de grâce porté aux droits sexuels en Egypte », a déclaré Najia Bounaim, directrice des campagnes pour l’Afrique du Nord à Amnesty International.

Une vague de répression contre la communauté homosexuelle a été menée dans le pays ces dernières semaines, après le concert au Caire le 22 septembre du groupe libanais Mashrou' Leila, connu pour ses positions en faveur de la communauté LGBT. Une partie du public avait alors brandi des drapeaux arc-en-ciel symbole de la communauté LGBT, soulevant la polémique dans les médias et les réseaux sociaux.

20minutes.fr

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Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Publié le par justin

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Ce n’est malheureusement qu’un mort de plus qui vient s’ajouter à une longue liste dans ce pays d’Amérique du Sud.

Jonas Correia dos Santos a été sauvagement tué la semaine dernière au Brésil, dans un village de l’est du pays. Il n’avait que 18 ans.

Selon les médias brésiliens, il est le troisième jeune homme homosexuel a avoir été tué dans l’État des Alagoas (petit État au bord de l’océan atlantique) depuis le début de l’année.

Les autorités n’ont pas trouvé le suspect de ce crime.

Ce meurtre n’est malheureusement pas un crime isolé dans ce pays. En effet, plus tôt dans l’année, l’association brésilienne Gay Group of Bahia avait révélé qu’une personne LGBT était tuée toutes les 25 heures au Brésil.

Il y a quelques mois, une mère avait poignardé son propre fils de 17 ans parce qu’il était gay. Après l’avoir jeté dehors, elle l’avait retrouvé dans la rue pour lui demander de rentrer à la maison et faire la paix. Lorsqu’il est arrivé, deux hommes que la mère avait engagé l’ont roué de coups. Décidant que ce n’était pas assez, la mère leur ordonna de le tuer. Les deux jeunes hommes refusant le meurtre, elle a elle-même poignardé son fils à mort.

Il y aussi eu le meurtre choquant d’une femme transgenre en pleine rue, filmé et partagé sur internet, qui a fait le tour du monde il y a quelques semaines. Nous avions alors décidé de ne pas partager cette vidéo pour ne pas tomber dans le voyeurisme sordide et déshumanisant.

 

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

La violence envers la communauté LGBT ne cesse donc d’augmenter depuis quelques années.

En 2000, le Gay Group of Bahia avait enregistré 130 meurtres de personnes LGBT. En 2010, le nombre avait doublé. En 2015, il s’élevait à 318 cas.

En sachant qu’il y a 365 jours dans l’année, le calcul est vite fait et laisse sans voix.

Il ne s’agit là que des meurtres répertoriés. Il est fort probable que le chiffre réel soit encore plus effarant.

En effet, le Brésil ne fait pas de statistiques sur les crimes de haine envers la communauté LGBT. Les associations doivent donc compter sur les chiffres qu’ont gardés (ou non) chaque municipalité du pays.

codesdegay.com

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L’ADO S’EN PREND À SES PARENTS ADOPTIFS GAY

Publié le par justin

L’ADO S’EN PREND À SES PARENTS ADOPTIFS GAY

Un père de famille américain de 45 ans est mort dans l'incendie allumé par son aîné. L'ado de 16 ans avait dit vouloir «aller en prison pour se rapprocher de son père biologique».

«Il s’est sacrifié pour nous, afin d’être sûr que nous soyons indemnes», a témoigné Alan Marin à la station Fox59. Cet habitant d’Indianapolis a perdu son mari dans l’incendie qui a ravagé leur maison, le 2 novembre. Jason Doan, un entrepreneur de 45 ans, a eu le temps de mettre en sécurité Alan et deux de leurs enfants avant de succomber à une intoxication par la fumée.

Le fils aîné du couple, Jordan, a été arrêté deux jours plus tard et inculpé de meurtre. Le garçon de 16 ans a avoué avoir allumé le feu en versant du carburant sur un tapis. Il a ensuite pris la fuite dans la Jeep familiale.

MENACES
Jordan et ses deux frères avaient été adoptés par le couple l’an dernier. Mais l’aîné leur avait causé des soucis. Il aurait menacé de tuer toute la famille quelques jours avant le drame, lançant à ses parents qu’il voulait «aller en prison pour se rapprocher de son père biologique». Une main courante avait été déposée à la police.

Selon Alan Marin, l’adolescent a été profondément traumatisé par l’arrestation de son père biologique sous ses yeux, quand il était enfant. «Il n’a pas eu le soutien qu’il aurait mérité – et les conséquences sont là», a déclaré Alan Marin. «Mais je lui pardonne parce que Jason était quelqu’un qui pardonnait.» Présenté devant le juge cette semaine, Jordan n’a pas su expliquer son geste.

http://360.ch

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Sex-toy coincé dans le rectum: "Une histoire qui restera dans les annales"

Publié le par justin

Sex-toy coincé dans le rectum: "Une histoire qui restera dans les annales"

Un homme a porté plainte contre un praticien des urgences, pour une mauvaise blague liée à la situation: le patient avait un sextoy coincé dans son rectum.

Tout est parti d'une réflexion humoristique de ce radiologue de Mont-Saint-Martin, de l'autre côté de la frontière, à une petite poignée de kilomètres de Rodange. Ce sont nos confrères du Républicain Lorrain qui racontent cette histoire. 

"IL A DE LA CHANCE QU'IL N'Y AIT PAS DE PILES!"

Dans la salle d'attente des urgences, un homme patiente avec... un godemiché coincé dans le rectum. "Il a de la chance qu’il n’y ait pas de piles!" lance alors le praticien à ses collègues, dans une pièce de l'hôpital. Mais les murs ont des oreilles et le patient a tout entendu, d'autant plus que le médecin en a remis une couche en lui lançant un: "vous êtes gourmand, vous!"

Aujourd'hui, le praticien s'est retrouvé à la barre du tribunal correctionnel de Briey pour injure publique envers un particulier en raison de son orientation sexuelle.L'ancien patient dit s'être senti profondément blessé et humilié. 

"CERTES, LE DOCTEUR A MANQUÉ DE DOIGTÉ..."

"Je voulais le décontracter, le rassurer" se défend le radiologue, qui affirme n'avoir pas voulu viser l'orientation sexuelle du patient. "Je ne savais même pas qu’il était homosexuel." "Ce n’est pas parce que l’on a un sex-toy dans le rectum que l’on est forcément gay" rappelle d'ailleurs son avocat.

Dans le tribunal, les propos sont secs. "Avez-vous de l’humour ? Auriez-vous préféré que le radiologue vous annonce un cancer en phase terminale ?" a demandé la vice-procureure au plaignant. Mais certains mots employés prêtent à sourire... "Certes, le docteur a manqué de doigté mais pénalement, il n’a pas fauté. Si l’on commence à juger systématiquement tous les propos manquant de finesse, on ne s’en sortira plus !"

Finalement, le praticien a été relaxé. Et son avocat ne s'est pas prié de conclure par un trait d'humour... dans le ton de cette affaire. "On fait perdre du temps et de l’argent à la justice, cette affaire restera dans les annales."

5minutes.rtl.l

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Un réfugié guinéen bisexuel sera déporté aujourd'hui

Publié le par justin

Devant la cour fédérale mardi matin dernier, juste avant l'audience de Karim. Des gens de différents groupes communautaires venus l'épauler et manifester leur mécontentement contre cette déportation. PHOTO FABRICE GAËTAN, COLLABORATION SPÉCIALE

Devant la cour fédérale mardi matin dernier, juste avant l'audience de Karim. Des gens de différents groupes communautaires venus l'épauler et manifester leur mécontentement contre cette déportation. PHOTO FABRICE GAËTAN, COLLABORATION SPÉCIALE

Un jeune réfugié guinéen bisexuel arrivé à Montréal il y a un an pour demander l'asile sera déporté ce vendredi après-midi. Le Canada met ainsi sa vie en réel danger, selon son avocat, alors que l'homosexualité est considérée criminelle dans ce pays de l'Afrique de l'ouest.

 

 

 

 

 

C'était son ultime chance mardi dernier. Karim (nom fictif) était assis avec les spectateurs à la première rangée de la salle d'audience de la cour fédérale, sur la rue McGill, entouré d'une quinzaine d'amis et supporteurs. Les bras et les jambes croisés, la mâchoire serrée, le jeune homme dans la vingtaine écoutait son avocat et la Couronne débattre des preuves dans son dossier, à savoir si elles prouvaient ou non sa bisexualité. 

S'il avait encore un peu d'espoir en quittant la salle ce jour-là, Karim s'effondre lorsque la décision tombe à 36 heures du départ prévu.  La cour fédérale ordonne son renvoi et se range derrière la décision qu'avait auparavant rendue la Commission de l'immigration et du statut de réfugiés du Canada (CISR).

Le motif du refus : on ne croit pas à son histoire de bisexualité. Sa demande d'asile est donc considérée frauduleuse, incongrue et trop similaire à trois autres cas passés.

«Le Canada m'envoie à la boucherie », dit Karim, la voix étranglée. S'il accepte qu'on raconte son histoire, il insiste pour que son nom ainsi que ceux de sa famille ne soient pas divulgués. Pour ne pas les mettre encore davantage en danger.

«C'est la détention ou la mort qui l'attend en Guinée», affirme sans hésiter son avocat Stewart Istvanffy. Si la police le met en prison, il ne va peut-être pas mourir tout de suite, mais s'il est dans les rues, il va peut-être mourir beaucoup plus vite. »

En Guinée, l'homosexualité est considérée comme criminelle et passible de prison, les peines pouvant aller jusqu'à trois ans. «Et sur le terrain, la réalité de la communauté LGBTQ+ et de leur entourage est très difficile», souligne Meryem Benslimane, administratrice à AGIR, un organisme montréalais d'Action LGBT avec les immigrants et les réfugiés que fréquentait Karim. 

Persécutés en raison de l'orientation sexuelle de Karim, sa femme et ses enfants vivent actuellement cachés en Guinée. Un mandat d'arrêt a aussi été émis en septembre contre un des amis dont la maison s'est fait attaquer. Motif d'inculpation inscrit sur le mandat d'arrêt : « avoir aidé Karim, homosexuel, à fuir la Guinée. »

Une décision qui contrevient à la charte des droits et libertés

Me Istvanffy ne mâche pas ses mots : « cette décision est complètement farfelue et va à l'encontre de la Charte canadienne des droits et libertés et de la convention de Genève, affirme-t-il, dénonçant aussi les délais qu'il trouve déraisonnables dans le traitement du dossier alors que les heures étaient comptées. Selon lui, Karim a été victime de pratiques homophobes et discriminatoires.

« On met clairement une personne en danger de mort, déplore aussi l'administratrice d'AGIR. Renvoyer Karim en Guinée en sachant ça, c'est criminel, on ne peut pas faire ça. »

« J'ai l'impression que l'agente de renvoi qui a pris la décision n'a pas lu le dossier, ajoute Me Istvanffy. Sa décision et ses explications donnent une impression d'insouciance devant la vie humaine. »

Car les preuves qui ont été avancées pour démontrer sa bisexualité et les dangers pour sa vie étaient fortes et nombreuses, selon lui. Mais une fois qu'une décision est rendue par le CISR, difficile de la faire changer. « Entre 10 et 15% des demandes de révision faites à la cour fédérale sont acceptées pour être entendues, et parmi celles-ci, de 7 à 10% réussissent à renverser le jugement de la CISR », estime M. Istvanffy.

L'avocat avait aussi commencé son plaidoyer devant la cour fédérale mardi dernier en demandant une récusation de la juge, ayant « perdu confiance dans son jugement par rapport aux gais de l'ouest de l'Afrique », rappelant un autre dossier de demande d'asile qu'elle avait refusé d'entendre il y a un an. Le demandeur d'asile en question s'était violemment fait battre dès son arrivée dans son pays. La juge a toutefois rejeté sa demande.

Incompréhension et préjugés autour de la bisexualité

«Homosexualité ou bisexualité, peu importe, on ne va pas jouer avec les mots », a laissé tomber l'avocate de la Couronne entre deux arguments durant l'audience de mardi dernier.

Mais jouer sur les mots, ici, aurait pu faire une différence, selon plusieurs intervenants.

«La méconnaissance de la bisexualité peut mener à un mauvais jugement, fait valoir Meryem Benslimane de AGIR. Les cas de bisexuels sont vraiment très difficiles à gérer dans le système des réfugiés. Souvent, ils ne sont pas cru parce qu'on s'attend à ce qu'une personne corresponde aux stéréotypes du gai ou de la lesbienne. S'il a des enfants ou une famille comme Karim, on trouve que son témoignage n'est pas fiable. »

«La bisexualité n'est pas juste d'avoir des relations avec un homme ou une femme, c'est une identité, pas nécessairement un choix, ajoute Christian Tanguay, directeur général du centre communautaire LGBTQ+ de Montréal que Karim fréquentait assidument depuis son arrivée à Montréal. Si les commissaires qui étudient les dossiers ne comprennent pas ça, il peut facilement y avoir discrimination. »

M. Tanguay souligne que de nouvelles directrices à l'intention des commissaires ont été mises en place en mai dernier, mais ne semblent pas encore être effectives. «Ces recommandations disent que le dossier d'un demandeur d'asile homosexuel, bisexuel ou trans doit être traité au même pied d'égalité qu'un dossier de répression politique », explique-t-il

Le Canada pour vivre en sécurité

« Je croyais que les bisexuels pouvaient vivre en paix ici», dit Karim, déboussolé. L'an dernier, le premier ministre canadien Justin Trudeau a d'ailleurs été nommé champion de la lutte contre l'homophobie par la fondation Émergence en raison de son engagement et ses gestes pour protéger les droits de la communauté LGBT.

« Montréal est aussi supposée être une ville sanctuaire, on est supposé s'occuper des personnes réfugiés », rappelle aussi l'administratrice d'AGIR.

Ce cas survient aussi alors que les déportations du Canada vers la Guinée sont plus nombreuses depuis un an. Quelques manifestations et dénonciations ont été organisées à ce sujet. Selon l'organisme Statut pour les Guinéens, cette multiplication coïncide avec l'entrée en vigueur d'un Accord sur la protection et la promotion des investissements étrangers entre le Canada et la Guinée.

«Ce n'est pas la première fois que nous sommes témoins d'une déportation comme celle-là et que la personne arrive chez elle et se fait tuer très vite, se désole Viviana Medina, porte-parole du Centre des travailleurs immigrants dont est membre Karim depuis plusieurs mois. Ce sont des histoires terribles, mais le système ferme les yeux, ne les écoute pas,  on ne les croit pas.»

Le Centre des travailleurs immigrants, AGIR, le centre communautaire LGBTQ+ de Montréal et d'autres organismes s'allient pour  interpeller le ministère de l'immigration par des lettres, le sommant de stopper cette déportation, prévue pour 15h cet après-midi.

 

lapresse.ca/

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Trois Royal Marines ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape en étant ivres

Publié le par justin

Trois Royal Marines ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape en étant ivres

Trois hommes ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape.

Luke Bowen, Jordan Coia et Ben James ont été arrêtés au club DeVito à Arbroath en Ecosse. Les trois ont été vus sur des caméras de surveillance en train de boire leur urine et de se faire des fellations. Quand un gardien est venu voir ce qu’ils faisaient, ils se sont rapidement rhabillés.

Selon le rapport de police:

L’enregistrement montre l’un des accusés se tourner et commencer à uriner. Luke Bowen s’approche de lui, se baisse et place sa tête au niveau de l’entrejambe de l’autre homme et commence à boire son urine. Luke Bowen défait ensuite sa ceinture et on peut le voir boire son urine.

Ben James (left) and Luke Bowen (right) pleaded guilty

Jordan Coia 

 

Ben James se baisse alors et boit l’urine de Luke Bowen, qui met son pénis dans la bouche de James. Jordan Coia se baisse et fait la même chose. Craig Lynch se baisse alors, prend le pénis de Bowen dans sa bouche et Bowen lui prend la tête et lui fait faire des mouvements avant/arrière pour simuler l’acte sexuel. Bowen remonte ensuite son pantalon lorsque le gardien arrive à l’image.

Les trois hommes ont plaidé coupable d’outrage aux bonnes mœurs. Bien qu’ils aient été limogés de la Royal Marine, leur peine a été plutôt légère. Tous ont été condamnés à des travaux d’intérêt général: Bowen à 300 heures, Coia 225 et James à 240. Le juge a estimé qu’il n’y avait « aucun élément sexuel significatif » donc aucun des hommes ne sera incarcéré ou enregistré dans une liste de délinquants sexuels.

Lynne Sturrock, l’avocate de Bowen, a déclaré:

Il avait espéré faire toute sa carrière dans l’armée, mais celle-ci est terminée. Il a honte et il est gêné par cet incident et sa famille, ainsi que ses amis en connaissent tous les circonstances.

Image de une par melanjurga via iStock

 

hornetapp.com/

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