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Torture, homosexualité, terrorisme...La directrice de la prison civile de la Rabta revient sur les conditions de détention

Publié le par justin

Torture, homosexualité, terrorisme...La directrice de la prison civile de la Rabta revient sur les conditions de détention

Fraîchement désignée à la tête de l’établissement pénitentiaire de la Rabta, Leila Jdidi à livré au journal Assbah, l'état des lieux des prisons en Tunisie. À noter que Jdidi est une psychologue de formation, elle occupait jusque-là le poste de conseillère générale des prisons et de la rééducation de première classe, et avait déjà assumé différentes fonctions de responsable, dont celles de directrice du centre de rééducation des jeunes délinquantes de Mghira.

Encombrement des prisons

Leila Jdidi admet que les prisons en Tunisie sont surpeuplées mais elle dit ne pas avoir une marge de manoeuvre sur le sujet: "Quand on reçoit un mandat d'arrêt, le détenu doit être incarcéré, même si cela dépasse notre capacité d'accueil (...) la seule solution est la mise en place de peines alternatives à la prison indique-t-elle préconisant également de construire plus de prisons

La prison: une niche du terrorisme?

Pour la directrice de la Rabta, contrairement à ce que véhiculent certains, la prison ne fabrique pas des terroristes. Et pour cause, si les leaders des réseaux terroristes sont isolés des prisonniers de droit commun, les autres mêlés aux affaires de terrorisme peuvent partager avec eux les mêmes cellules mais ils subissent un contrôle rigoureux de leurs moindres faits et gestes.

La torture

Leila Jdidi écarte les accusations de torture dans les prisons tunisiennes parce qu' "il n'y a aucune justification pour recourir à la torture", dit-elle. Jdidi évoque des morts naturelles et selon elle, les familles ont toujours un soupçon quand un de leur proche décède dans une prison refusant ainsi d'admettre sa mort.

Favoritisme

La directrice de la Rabta nie le fait que certains prisonniers bénéficient de meilleures conditions de détention par rapport aux autres. "Il n'y a pas de népotisme dans les prisons". Elle explique le fait que certaines personnalités politiques ou sécuritaires sont éloignées des autres détenus par le souci de préserver les secrets d'État, susceptibles de circuler à travers la proximité entre les détenus.

L'homosexualité

Pour Jdidi, l’homosexualité est l’une des pratiques qui pourraient exister dans plusieurs endroits et pas que dans les prisons. Les détenus, qui sont privés de relations sexuelles avec leurs conjointes, ont recours à ce genre de pratiques pour assouvir leurs envies sexuelles et leurs instincts. Toutefois, les agents pénitentiaires prennent des mesures disciplinaires à l'encontre des concernés, met-elle en garde, en signalant que si le rapport est consenti, les détenus sont déplacés dans une autre cellule et des mesures sont prises à leur encontre, sans préciser la nature de ces mesures.

La recrudescence des crimes

Pour la responsable pénitentiaire, le nombre des crimes équivaut à celui de l'avant révolution, ce qui a changé, d'après elle, c'est que les médias mettent en avant les criminels et les valorisent. "Les enfants qui regardent ces émissions sont influencés par ce qu'ils voient et sont tentés de reproduire la même chose sans en mesurer la portée et la dangerosité", déplore-t-elle.

.huffpostmaghreb.com

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Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Publié le par justin

Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Ce lundi en fin d’après-midi, Roland Mary a été agressé par trois personnes au beau milieu de la rue des Raines, à Verviers. Son tort aux yeux de ses agresseurs ? Il est homosexuel. Insulté et frappé à plusieurs reprises, le trentenaire témoigne, en espérant que les mentalités puissent changer.

Ce mardi, Roland Mary est sous le choc. Le Verviétois n’arrive pas à croire à ce qui lui est arrivé ce lundi en fin de journée, vers 16 heures. «  Je suis sorti de chez moi, rue des Raines, et je me dirigeais vers la rue du Collège. Je me rendais à la salle de sport. J’ai croisé trois hommes, des étrangers. Ils m’ont traité de ‘sale PD’, ont dit qu’on devrait ‘tous les tuer’ les gens comme moi, etc. C’était trois hommes entre 30 et 40 ans, je ne les connaissais pas du tout  » raconte Roland Mary, qui n’a pas tardé à prendre des coups. «  Ils m’ont insulté puis l’un d’eux m’a frappé au visage. Les deux autres regardaient et m’insultaient. Il m’a frappé à plusieurs reprises. Quand j’ai vu qu’ils s’éloignaient je me suis mis à courir dans l’autre sens  », se souvient tristement le trentenaire qui a directement appelé la police pour expliquer ce qui s’était passé.

 

sudinfo.be

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Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

Publié le par justin

Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure»

Tom Knight , écrivain, producteur et militant de 31 ans basé à Londres, a été brutalement agressé pour être gay le vendredi 3 novembre. Knight écrit pour Gay Times Magazine et est un producteur pour Pride à Londres.

«J'étais en route pour aller chercher de la nourriture après une bonne nuit glacée avec mes amis, et alors que nous approchions du restaurant de Hoe Street à Walthamstow, trois gars nous ont attaqués à la recherche d'ennuis», se souvient Knight.

J'ai haussé les épaules en disant: «Très bien les gars, allez» et avant que je ne le sache, l'un d'entre eux m'a frappé à la mâchoire tout en m'appelant de la gueule. Cela a été suivi par un coup énorme à mon oeil qui m'a frappé à la terre.

"Mon visage ne me semble pas très bon maintenant et je me suis fait couper les bras et les jambes", raconte Knight à GSN. «Je trouve toujours du sang autour de mon appartement depuis mon retour après l'incident.

Réponse de la police

Cependant, le plus inquiétant est qu'en dépit du fait que Knight a signalé l'incident à la police presque immédiatement, ils semblaient cavaliers au sujet de l'enquête sur le crime de haine.

"Après une longue conversation avec eux, ils m'ont informé qu'ils ne pouvaient pas assister à la scène, et ne pourraient pas me voir et prendre une déclaration jusqu'à lundi après-midi", dit Knight.

"J'ai été choqué", déclare Knight. «Surtout que nous étions à quelques minutes de la gare, dans un quartier animé de la ville un vendredi soir et il n'y avait pas de police en vue. Ils auraient pu les attraper s'ils venaient.

«Beaucoup trop de gens hésitent à dénoncer les crimes tels qu'ils sont, alors quand la police ne semble pas prendre les choses au sérieux, ça n'aide vraiment pas», dit Knight.

Knight a été la victime de la haine anti-gay dans le passé, mais rien d'aussi grave que cela. Même dans ces incidents moins graves, Knight se souvient que la police n'était pas utile non plus.

«Cela peut laisser un goût amer dans la bouche et il peut être difficile de ne pas perdre la foi», explique Knight. "Mais nous devons signaler chaque crime de haine. Sinon, cette personne peut aller le faire à quelqu'un d'autre et ils pourraient ne pas être aussi chanceux.

«Je suis une personne confiante et forte, et cela m'a beaucoup frappée», dit Knight. «J'ai eu de la chance, ça aurait pu être bien pire.

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure et s'assurer qu'ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger non seulement notre communauté, mais tous ceux qui sont victimes du crime».

Cet incident intervient quelques jours après l' annonce de la fermeture de la moitié des postes de police de Londres en raison des coupes budgétaires.

Le mois dernier, il a été révélé que le nombre de crimes de haine en Angleterre et au Pays de Galles a augmenté de 29% cette année.

 

C L

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Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Publié le par justin

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Un père a tiré sur son fils homosexuel de 14 ans, la police attribuant en partie l'assassinat à l'orientation sexuelle du garçon.

Selon la police de Henderson au Nevada, Wendell Melton, 53 ans, a abattu son fils Giovanni dans la matinée du jeudi 2 novembre.

Sonja Jones est l'ancienne mère adoptive de Giovanni et a dit que Wendell avait toujours quelque chose contre la sexualité de son fils.

Elle a dit 3 Nouvelles : «Il détestait le fait que son fils était gay.

«Je suis sûr que dans son esprit, il préfèrerait avoir un fils mort plutôt qu'un fils gay», a-t-elle dit.

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Giovanni a fréquenté Coronado High School, et des amis disent qu'il a apporté des sourires sur le visage de tous ceux qu'il connaissait.

Jones prétend que Wendell a déjà attrapé Giovanni avec son petit ami et ensuite tiré une arme sur lui.

Elle a ajouté: "Giovanni a été abusé physiquement et mentalement et spirituellement pendant de nombreuses années."

L'argument chauffé est devenu violent

Les voisins disent qu'un débat houleux a tourné à la violence dans le complexe d'appartements Horizons at Seven Hills le jour de l'incident.

Michael Chandler vit dans l'immeuble et a déclaré que beaucoup de voisins avaient entendu les coups de feu. Il a dit: "Ils ont entendu un énorme argument.

"Ils ont écouté l'argument et apparemment le père a tiré sur son fils", a-t-il dit.

Les voisins prétendent également que le fils gay était souvent laissé seul à la maison et sans surveillance. Ils racontent aussi des cas où Giovanni prétendait que son père le maltraitait.

Jones a dit: «J'espère qu'ils lui jettent le livre. J'espère qu'il ne verra jamais la lumière du jour.

"J'espère que chaque jour, quand il se regarde dans le miroir, il voit le visage de son fils", dit-elle.

Wendell Melton fait face à des accusations de meurtre ouvert, de maltraitance d'enfants et de personne interdite possédant une arme à feu.

 

C L

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ÉCLATS DE VOIX HOMOPHOBES AUTOUR DE LA CRISE CATALANE

Publié le par justin

ÉCLATS DE VOIX HOMOPHOBES AUTOUR DE LA CRISE CATALANE

Les LGBT espagnols s'inquiètent de voir l'extrême droite et son discours de haine gagner du terrain à la faveur du conflit qui oppose Madrid à Barcelone.

Voilà plus d’un mois – depuis le référendum contesté du 1er octobre – que la crise catalane secoue l’Espagne. A priori, l’affaire ne semble pas avoir de rapport avec les questions LGBT. Sinon que, comme le relève le site DosManzanas, les éclats de voix à caractère homophobe se font entendre çà et là dans manifestations publiques anti-indépendance.

Un de ces épisodes s’est déroulé le 27 octobre à Barcelone, devant Catalunya Ràdio. Des jeunes agitant des drapeaux espagnols ont fait le siège de la station indépendantiste, frappant les vitres aux cris de «Voilà les amis des gays». Un autre incident s’est produit jeudi dernier, alors qu’un politicien catalan ouvertement gay, Santi Vila, se présentait à la convocation de l’Audience Nationale, à Madrid. Il a été accueilli par des «maricón» («pédé») et des «traîtres», lancés par une poignée de militants nationalistes devant les caméras de télévision.

https://www.youtube.com/watch?v=JZQAbgp-g60

Le même jour, le journal catalan «La Vanguardia» captait une conversation entre deux policiers postés devant le bureau de la juridiction. Les fonctionnaires commentaient l’envoi en détention préventive du vice-président catalan destitué, Oriol Junqueras: «Tu vas voir comment ils vont le mettre en prison, le nounours! A quatre pattes, ça va lui remettre les yeux en place! (ndlr: en référence au strabisme de l’élu).»

LES PLUS VULNÉRABLES SONT LES PLUS LÉSÉS
Les trois incidents ont été dénoncés à la justice par le collectif Arcópoli, qui gère un observatoire des LGBT-phobies à Madrid. «On a enregistré d’autres incidents homophobes en relation avec le conflit en Catalogne dans diverses villes de la région madrilène, précise l’association. Dans des moments de polarisation politique et sociale comme ceux que nous vivons actuellement, ce sont les communautés les plus vulnérables qui sont les plus lésées. Ainsi dans ce cas, on utilise l’orientation sexuelle comme attaque.» La police, de son côté, a annoncé une enquête sur la discussion entre les deux policiers.

Tout en s’abstenant de prendre parti dans l’affaire catalane, DosManzanas rappelle que la crise actuelle constitue une «fenêtre d’opportunité unique» pour l’extrême droite espagnole, en veilleuse depuis la fin du régime franquiste en 1975. Si cette percée se confirme, «elle signifiera sans aucun doute la remise en cause des droits du collectif LGBT, prévient le blog LGBT espagnol. Les éclats d’homophobie que nous signalons aujourd’hui sont un signal. Les ignorer, les minimiser ou même «blanchir» l’extrême droite quand elle est dans votre camp ne peut qu’apporter des malheurs. Il appartient aux forces politiques, aux médias et aux personnalités qui soutiennent les actions du gouvernement espagnol, ainsi qu’au gouvernement lui-même, de faire l’effort [de dénoncer l’homophobie]. Et en ce moment, nous pensons qu’ils n’en font pas assez.»

 

http://360.ch

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Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

Publié le par justin

Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

 Deux hommes gays, victimes d’une agression, défendent celui qui les a aidé, Ben Stokes, une star du cricket,  qui a été arrêté en septembre suite à l’incident devant une boîte de nuit Bristol.

 Kai Barry, 26 ans, et Billy O’Connell, 20 ans, ont déclaré dans une interview à The Sun que Stokes est venu à leur secours en résistant aux intimidateurs menaçants.


Stokes a été arrêté, soupçonné d’avoir causé des lésions corporelles et libéré sans inculpation, mais il est toujours sous enquête policière.


Le joueur de 26 ans, qui a également eu un doigt cassé, ne partira pas avec le reste de l’équipe pour participer aux Ashes  , après avoir été suspendu à la suite de l’incident. Son coéquipier, Alex Hales, a également été suspendu.


(The Ashes, littéralement « les Cendres », est une série de test-matchs de cricket qui opposent tous les ans, les équipes d’Angleterre et d’Australie.)


Barry et O’Connell ont affirmé avoir rencontré le joueur et son coéquipier de l’équipe d’Angleterre Alex Hales dans une boîte de nuit le soir en question et Stokes leur a payé à boire. Le couple affirme qu’ils n’avaient aucune idée qu’ils étaient des joueurs de cricket.


Stokes et Hales marchaient prés du couple, après avoir quitté la boîte de nuit, lorsque Barry et O’Connell ont été pris à parti.
O Connell a déclaré au Sun : « Nous étions très reconnaissants à Ben de nous être venu en aide, il a été un vrai héros, Kai craignait qu’il puisse être attaqué et si Ben n’était pas intervenu, ça aurait pu être bien pire pour nous. »


Barry a ajouté: «Je ne suis pas un combattant et nous ne voulions pas nous battre, nous aurions pu avoir de gros problèmes, Ben a été un vrai gentleman».


Le couple expliquent qu’ils n’avaient pas conscience des répercussions de  cet incident, les découvrant seulement quand la police est venue les interroger

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Italie : le passé d’un ancien acteur porno devenu prof refait surface

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Italie : le passé d’un ancien acteur porno devenu prof refait surface

Ruggero Freddi est sous les feux des médias italiens, cette semaine.
Son passé d’acteur porno au sein des studios Colt a été révélé par la presse.


Sous le nom de Carlo Masi, il a tourné de nombreux films avec les studios Colt de 2004 à 2013.( les photos sont là)


«Honnêtement ce n’était pas vraiment un secret», a répliqué l’ex acteur de bientôt 42 ans. Il a expliqué qu’il était parti aux Etats-Unis démoralisé par les faibles salaires offerts dans son pays. «Et on m’a proposé de faire un film (« Big N Plenty»). Et je me suis dit pourquoi pas.»


Le pseudo-scoop a été relayé dans plusieurs journaux, dont «La Verità», qui a illustré sa Une d’une photo de Masi en pleine action, entre deux autres étalons. «Nouveaux enseignants en chaire à La Sapienza: celui d’ingénierie est au milieu», a titré le quotidien de droite.


Ruggero Freddi dit n’avoir eu aucune retombée négative au sein de l’université… et n’avoir aucun regret quant à son passé. «J’étais content d’être un beau mec reconnu dans le monde entier. Je suis content que le monde reconnaisse que je suis aussi un mec intelligent!» s’amuse le chercheur, interrogé par le site britannique GayStarNews.


Apprécié pour sa virilité et son corps musclé, il est un promoteur de sexualité sans risque et a toujours été proche du monde italien GLBT


En Octobre 2009 , après avoir temporairement abandonné le cinéma porno , il a fait ses débuts au théâtre avec Senzaparole , d’après Samuel Beckett , avec le réalisateur Andrea Adriatico et mis en scène à Bologne avec la société du Teatro Testoni .


En 2013 , après avoir terminé un diplôme en trois ans en mathématiques à La Sapienza , il annonce officiellement la fin de sa carrière pornographique .


En 2016, il obtient une maîtrise en mathématiques à l’Université La Sapienza  . Après l’obtention de son diplôme, il obtient un doctorat et s’est occupé d’un cycle de cours d’analyse I au département de sciences de base et d’ingénierie appliqué

plus de photos ci dessous (more…)

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Algérie : polémique autour d’un chanteur accusé d’être homosexuel

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Algérie : polémique autour d’un chanteur accusé d’être homosexuel

L’homosexualité présumée du chanteur Houari Manar suscite une vaste polémique après l’annonce de sa participation dans un gala de célébration de l’anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, malgré son succès et sa notoriété parmi les fans du Rai.


Des voix se sont élevés pour demander l’annulation de la participation du chanteur Houari Manar à un gala organisé par l’Office national de la Culture et de l’information (ONCI) dans la wilaya de Constantine,  en dénonçant l’«Homosexualité» du chanteur.


Le ministre de la culture Azzedine MIHOUBI a fini par réagir à la polémique et «demander en personne au directeur de l’ONCI d’annuler la participation du chanteur en respect au sentiments des citoyens » a t-il déclaré


Le chanteur de raï algérien  a grandi à Marseille et a déménagé à Oran pour se consacrer totalement à sa carrière. « Quand j’avais 19 ans, mon frère est décédé et lorsque nous avons rapatrié son corps en Algérie, j’ai réalisé que moi aussi j’allais finir au pays un jour ou l’autre, alors pourquoi ne pas précipiter l’échéance ? »confiait ‘il au Monde en 2015


Il fait parti des artistes de raï les plus en vogue dans son pays et joui d’une belle réputation réputé pour ses arrangements musicaux dans le contexte du raï algérien


On explique les rumeurs sur une homosexualité présumée en affirmant  que sa chanson « 3ach9ek mon traitement », s’adresserait à un homme. 

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DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

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DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

Suite à l’affaire Gilbert Rozon, le chanteur néerlandais a décidé de témoigner.

 

Depuis l’affaire Weinstein, la parole autour des violences sexuelles continue de se libérer. Récemment, le producteur canadien Gilbert Rozon, président du festival «Juste pour rire» et ancien jurée de l’émission «La France a un incroyable talent» a été accusé par plusieurs femmes de harcèlement ou d’agression sexuelle. Interrogé au sujet de son ancien partenaire dans «La France a un incroyable talent» par Télé Star, le chanteur Dave a confié : «C’est extrêmement compliqué quand on a un ami qui a une ombre dans sa vie (...) Toutes les familles ont des cadavres dans le placard ... ».

Le chanteur néerlandais âgé de 73 ans a profité de cet entretien pour raconter qu’il avait été lui même victime d’agression sexuelle. Alors qu’il démarrait sa carrière de chanteur aux Pays-Bas, un éditeur de chansons avait tenté d’abuser de lui : «J’avais 19 ans, il m’a fait boire et tout d’un coup, il avait sa main dans mon slip. Je sais ce que c’est de se faire violenter», a-t-il expliqué à Télé Star.

 

Dix femmes accusent Gilbert Rozon

Après les témoignages de neuf femmes accusant Gilbert Rozon de harcèlement ou d’agressions sexuelles la semaine dernière, c’est l’animatrice et productrice québécoise Julie Snyder qui a porté plainte pour agression sexuelle auprès de la police de Montréal.

Gilbert Rozon a quitté ses fonctions au sein du groupe «Juste pour rire», a été évincé de l’émission «La France a un incroyable talent» sur M6 et les chaînes M6 et C8 ont déprogrammé les émissions auxquelles Gilbert Rozon est associé.

 

laparisienne.com

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Coming out de Kevin Spacey: pourquoi son timing est jugé "irresponsable"

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Coming out de Kevin Spacey: pourquoi son timing est jugé "irresponsable"

Accusé d'avoir fait des avances à un jeune homme de 14 ans, Kevin Spacey dit ne pas s'en souvenir et choisit dans le même temps de rendre publique son homosexualité.

Frank Underwood, président machiavélique de House of Cards, n'aurait pas pu provoquer de plus grande polémique. Alors que l'acteur Anthony Rapp, 46 ans, affirme à BuzzFeed avoir subi des avances sexuelles de Kevin Spacey lorsqu'il était encore mineur ("À la fin de la soirée, Spacey a mis Rapp sur son lit, est monté sur lui et lui a fait des avances. Spacey avait 26 ans, Rapp 14"), l'acteur de 58 ans en a profité pour rendre publique son homosexualité, lui qui n'avait jamais souhaité confirmer les rumeurs. 

"Je suis plus qu'horrifié d'entendre son histoire. Je ne me rappelle honnêtement pas de la rencontre, ce serait il y a plus de 30 ans, écrit-il dans un communiqué de presse publié quelques heures plus tard sur Twitter. Mais si je me suis comporté comme il le décrit, je lui dois des excuses. [...] Cette histoire m'encourage à parler d'autres choses dans ma vie. [...] Comme les gens les plus proches de moi le savent, j'ai eu des relations avec des hommes et des femmes. J'ai aimé des hommes tout au long de ma vie, et je choisis aujourd'hui de vivre en tant qu'homme homosexuel." 

 

Un timing "pour le moins malheureux"

Sur les réseaux sociaux, ce sens du timing est désormais vivement critiqué. "Que cet acteur aie décidé de faire son coming out à ce moment-là est pour le moins malheureux, voire irresponsable, déplore Joël Deumier, président de SOS Homophobie, auprès de L'Express. Ça relance un amalgame qui existe déjà entre homosexualité et agression sexuelle sur mineur, ou pédophilie. On lutte contre ce stéréotype depuis des années, car il est très important de ne pas lier les deux sujets." 

Outre-Atlantique, les médias sont pour la plupart indignés. Le Daily Beast, par exemple, s'insurge que le coming out de Kevin Spacey associe "grossièrement la pédophilie et l'homosexualité", tandis que le critique cinéma de Vanity Fair, Richard Lawson, n'est pas plus compréhensif. "Faire son coming out homosexuel n'est pas la même chose qu'annoncer qu'on a tenté d'agresser un jeune homme de 14 ans. Associer les deux est répugnant," écrit-il sur Twitter. "Cela expose la communauté gay à des millions de critiques et de complots usés." 

Quel traitement médiatique pour le coming out de Spacey?

 

Joël Deumier rappelle que "l'agression ou harcèlement sexuel ne concerne pas le mouvement LGBT." "Il y aurait pu avoir le même schéma avec un homme hétérosexuel. Il est très important pour nous de ne pas lier les deux sujets. En tant qu'association d'aide aux victimes, on accorde énormément d'importance à leur parole. Ce qui est arrivé à Anthony Rapp est effroyable." 

Mathieu Brancourt, journaliste et membre de l'AJL, Association des journalistes lesbiennes, gays, bi•e•s et trans, se questionne à titre personnel sur les conséquences d'un tel coming out. "On va s'intéresser au traitement médiatique, explique-t-il à L'Express. Car les déclarations de Spacey renvoient à tous les clichés qui peuvent exister sur les homosexuels, et c'est terrifiant. Ça va certainement être interprété comme une justification qui va donner du grain à moudre à pas mal d'homophobes." Selon lui, les journalistes devront être vigilants. "Il devront bien rappeler que l'orientation sexuelle n'a aucun lien avec la pédophilie et ne peut pas être mis comme facteur de l'agression sexuelle, peu importe le timing des deux révélations." 

Anthony Rapp, lui, ne souhaite plus faire de commentaires sur le sujet, malgré la tournure malheureuse prise par son témoignage. Sur Twitter, il affirme avoir simplement voulu partager son expérience pour "que les choses changent." 

.lexpress.fr

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Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc

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Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc
Exilé au Royaume-Uni depuis quelques mois, un activiste homosexuel risque d'être expulsé au Maroc, où il a été l'objet d'insultes et de menaces de mort.
 
Un homosexuel marocain du nom d'Abderrahim a récemment vu sa demande d’asile rejetée par le Royaume-Uni. Le jeune homme de 25 ans a fait sa demande en mai dernier après avoir fait l’objet d’insultes et de menaces de mort à cause de son orientation sexuelle. Après avoir essuyé un rejet de la part du Bureau de l’Intérieur (Home Office), il a fait appel. En vain: un tribunal a confirmé la décision du Home Office au début du mois.
 
Abderrahim, qui a été diagnostiqué séropositif au VIH en 2013, risque donc d’être expulsé au Maroc. Il a quitté le royaume après avoir tenté, avec d’autres activistes, de créer le collectif de défense des droits des homosexuels «Akaliyat» (Minorités). Mais les autorités se sont opposées à ce projet. Suite à quoi, de nombreux membres de ce qui allait être la première association pro-LGBT du Maroc ont suivi l’exemple d’Abderrahim.
 
Le jeune Marocain a d’abord cherché l’asile aux Pays-Bas, où il est arrivé en janvier dernier avec un visa Schengen valide. Mais les autorités néerlandaises l’ont envoyé au Royaume-Uni, car il avait un visa de ce pays qui avait été délivré plus récemment et avait une période de validité plus longue. Aujourd’hui, Abderrahim a peur de revenir au Maroc. «Pour moi, retourner au Maroc équivaut à retourner dans l’obscurité», a-t-il confié au Guardian.
 
L’homosexualité est punissable par la loi marocaine d’une peine de 6 mois à trois ans de prison et d’une amende. Ce qui n’est pas fait pour rassurer Abderrahim, un homosexuel «déclaré» et qui décrit sa vie à Casablanca, avant son départ du Maroc, comme un «cauchemar». Mais la décision judiciaire britannique indique que «les poursuites judiciaires contre les homosexuels [au Maroc] sont sporadiques» et que le requérant risque «au mieux» de subir le même type de harcèlement qu’il a déjà connu avant, rapporte The Guardian.
 
.h24info.ma

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Comment la Tchétchénie tente de maquiller l’assassinat d’un chanteur russe

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Comment la Tchétchénie tente de maquiller l’assassinat d’un chanteur russe
Disparu depuis le début du mois d’août, le chanteur russe Zelimkhan Bakaev aurait trouvé la mort dans l’une des prisons tchétchènes consacrées aux arrestations arbitraires de personnes homosexuelles.

Le 8 août 2017, le chanteur russe homosexuel Zelimkhan Bakaev s’est rendu à Grozny, la capitale tchétchène pour le mariage de sa sœur. Si son avion a bien atterri, ses proches ne l’ont jamais vu. Selon les informations des ONG LGBT russes, le jeune homme de 26 ans aurait été arrêté dès son arrivée et incarcéré dans l’une des prisons secrètes du pays où il aurait trouvé la mort. Les autorités tchétchènes tentent de faire croire qu’il serait toujours en vie et qu’il serait parti vivre en Allemagne. 

Au mois d’avril, le journal indépendant Novaïa Gazeta révélait comment le gouvernement avait instauré une véritable traque des homosexuels, emprisonnés, torturés, voire même exécutés. Arnaud Gauthier-Fawas, porte-parole en charge des questions internationales pour l’inter-LGBT fait le point sur cet assassinat.

 

Quelles informations avez-vous sur la disparition de Zelimkhan Bakaev ?

Arnaud Gauthier-Fawas – D’après les informations que l’on a obtenues avec les ONG russes qui travaillent sur le terrain, il serait bien décédé dès le mois d’août dernier, quelques jours après son arrestation. La seule preuve matérielle que nous détenons pour le moment est la facture de son billet d’avion, un vol Moscou-Grozny dans lequel il est monté au début du mois d’août pour se rendre au mariage de sa sœur qui avait lieu en Tchétchénie.

Depuis, aucun de ses proches n’a eu de ses nouvelles. Les ONG sur place ont réussi à recouper plusieurs éléments révélant qu’il aurait été arrêté tout de suite après son arrivée à l’aéroport et transféré dans une prison située à deux kilomètres de Grozny, où ont sont incarcérés la majorité des homosexuels arrêtés dans le pays.

On sait que les autorités tchétchènes mènent une véritable purge contre les homosexuels qui sont enfermés, torturés et parfois tués dans cette prison, comme l’a notamment révélé Novaïa Gazeta en avril dernier. Depuis, plusieurs personnes ont disparu, mais en l’absence de corps, il est très compliqué de prouver qu’ils ont été exécutés. C’est le principe des disparitions forcées instaurées dans la plupart des grandes dictatures du monde.

Combien d’homosexuels ou d’hommes supposés tels ont disparu à ce jour en Tchétchénie ?

Selon nos chiffres du mois de juin, six corps provenant de cette prison ont été retrouvés, comme nous l’ont indiqué nos collègues dans nos bureaux à Moscou de l’ONG Russian LGBT Network qui ont recoupé les informations. Et plus de 200 personnes ont été arrêtées. Ces chiffres datent du début de l’été, mais nous savons que les disparitions ont encore augmenté depuis.

Pour prouver que Zelimkhan Bakaev est en vie, les autorités tchétchènes s’appuient sur une vidéo postée sur YouTube le 24 septembre. Un homme s'y présente comme le chanteur et affirme qu’il se trouve en Allemagne. Ce montage est-il authentique d’après vous ?

Il y a trois informations importantes pour prouver que la version des autorités tchétchènes est bidon. La première, c’est le témoignage de sa mère qui a immédiatement signalé sa disparition. Elle nous a expliqué que son fils avait l’habitude de la prévenir systématiquement de ses voyages. Or, ici il ne lui a jamais dit qu’il quittait le territoire russe pour se rendre en Allemagne. Le deuxième élément, ce sont ses amis qui nous ont dit qu’il ne possédait pas de visa Schengen. Donc il n’a pas pu rentrer sur le territoire allemand.

Enfin, la vidéo en elle-même comporte plusieurs éléments douteux. Le profil YouTube qui a posté les vidéos a été créé très récemment uniquement pour la diffusion de cette vidéo puisque l’on n’y trouve rien d’autre. L’ameublement de la pièce, les meubles, le canapé, le fauteuil, sont tout à fait typiques du style russe. On ne trouve pas d’appartements aménagés comme ça en Allemagne ou en France d’ailleurs.

L’investigation est encore en cours, mais il semblerait que l’ONG russe ait réussi à mettre la main sur le fabriquant de ces meubles qui les produit en Russie et les expédie en Tchétchénie. Autre élément, si vous zoomez bien, sur la table, vous pouvez voire une canette de soda d’une marque de cola uniquement commercialisée en Russie, et qu’on ne trouve pas Allemagne.

Enfin, on ne comprend pas bien le sens de cette vidéo. Il est en train de chanter sur son canapé, et au beau milieu, il s’arrête pour dire “ah, comme c’est cool la vie en Allemagne, on est vraiment bien ici”. On a l’impression que l’unique but de cette vidéo est de faire passer cette petite phrase qui expliquerait pourquoi il est aujourd’hui introuvable.

Sans oublier bien sûr que l’homme qui apparaît à l’image n'est absolument pas Zelimkhan Bakaev. Ils ont quelques traits en commun mais il suffit de regarder une photo de Zelimkhan pour voir que ce n’est pas lui. Cette vidéo complètement fausse est par contre diffusée par Grozny TV, la chaîne sous tutelle du gouvernement, pour affirmer qu’il serait vivant.

Où en est la situation pour les victimes en attente de visa ?

Le procédure suit son cours. Nous sommes arrivés à exfiltrer plusieurs Tchétchènes à Moscou. Le problème, c’est que pour qu’ils puissent quitter le territoire russe, il leur faut des passeports, et la plupart n’en ont pas étant donné qu’ils ne sont jamais sortis du pays.

C’est d’autant plus compliqué pour eux d’obtenir des passeports qu’ils sont supposés les faire faire en Tchétchénie. Il faut ensuite leur obtenir des visas. Or, la plupart se sont mariés et ont fondé une famille pour avoir une couverture. Sauf qu’un homme soupçonné d’homosexualité par le régime qui fuit le territoire, vous pouvez être sûr que c’est sa famille qui va être condamnée par la population. En Tchétchénie, les crimes de haine et d’honneur sont encore en vigueur. Il faut laver l’honneur de la famille ou du village, il s’agit ni plus ni moins que d’exécuter la famille restée dans le pays.

Nous communiquons avec les autorités européennes pour leur expliquer qu’il faut trois ou quatre visas par réfugié. Le problème que l’on a avec la France ne concerne pas les autorités mais c’est qu’il y existe déjà la première diaspora tchétchène d’Europe, avec 67000 personnes. C’est une diaspora particulièrement violente qui défend avec une rigueur absolue le crime d’honneur, et donc constitue une menace terrible pour ces réfugiés.

Le 29 mai dernier, jour de l’arrivée du premier réfugié gay tchétchène en France, la police aux frontières de Roissy nous a prévenu que des groupes tchétchènes tournaient autour de l’aéroport. Il y a quelques années, une opposante tchétchène a été assassinée par la diaspora à Vienne, en Autriche, dans la rue en plein milieu d’après-midi. Son meurtrier est rentré immédiatement en Tchétchénie où il a été félicité par le Président en direct à la télévision.

Il y a donc une incitation des autorités qui fait que la diaspora a encore plus envie de venger l’honneur parce qu’ils savent que derrière, non seulement ils ne risqueront rien, mais en plus ils seront remerciés par les autorités. Tout ça fait que l’on en arrive à un point où l’on déconseille aux réfugiés tchétchènes de venir en France, car nous ne sommes malheureusement pas en mesure de leur assurer une pleine sécurité.

Ceux qui sont venus, on s’occupe d’eux bien sûr, mais quand on les réceptionne à Moscou, on leur explique bien la situation, et généralement ils comprennent que c’est dans leur intérêt de ne pas venir en France. Sachant que ce sont en grande partie les ONG qui s’en occupent à leur arrivée, nous n’avons pas les moyens de gérer cette question-là.

lesinrocks.com

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BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Publié le par justin

BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Les personnes LGBT sont confrontées à une répression "alarmante" en Biélorussie, selon des militants des droits LGBT. Cette répression n'est pas sans rappeler la situation d'autres communautés LGBT dans la région.

 

Dans cette ancienne république soviétique devenue un état autoritaire, deux clubs populaires auprès de la communauté LGBT ont fait l'objet de descente de poice le week-end dernier, avec des clients malmenés et interrogés par les policiers.

La police a recueilli des informations relatives aux clients du Club Burlesque et du Casta Diva, dans la capitale, Minsk, selon le réseau russe LGBT.

"Certains clients ont été arrêtés, a rapporté le groupe. Les raisons des détentions ne sont pas connues". Un témoin oculaire a déclaré que les autorités avaient demandé aux gens de montrer leur passeport et  noté leurs noms.

Un site de rencontres pour les hommes homosexuels aurait également été fermé par le gouvernement.

Ces actions anti-gays ont apparemment été faites sur les ordres directs du président Alexandre Loukachenko, véritale dictateur inamovible du pays depuis 1994.

Accusé de diriger son pays en dictateur il y a quelques années, Loukachenko avait répondu qu'il était "préférable d'être un dictateur que gay".

La répression de ces derniers jours en Biélorussie fait un écho troublant aux purges homophobes en Azerbaïdjan, en Tchétchénie et au Tadjikistan.

Aux Etats-Unis, une représentant de Human Rights First a qualifié la situation d'"alarmante" en Biélorussie. "Il est alarmant que la police ait ciblé des entreprises légales, violé la vie privée de leurs clients, exigé des informations personnelles et emmené certains en détention, a-til déclaré. Cela semble être le dernier exemple d'une persécution accrue des communautés LGBT dans la région, à la suite de cas flagrants en Tchétchénie, en Azerbaïdjan et au Tadjikistan".

 

afp

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Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

Publié le par justin

Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

Dans ses films comme dans ses séries, Disney impose petit à petit des personnages LGBT.

Vous ne connaissez peut-être pas la série "Andi Mack", pourtant elle est en ce moment la plus regardée par les enfants de 6 à 14 ans aux États-Unis. La saison 2, dont la diffusion démarre le vendredi 27 octobre sur Disney Channel, risque de faire encore plus parler d’elle : il s’agit de la première fois que la chaîne du groupe Walt Disney s’attache à mettre en scène un adolescent qui découvre son homosexualité.

Le personnage de Cyrus, incarné par le jeune Joshua Rush, était déjà au cœur de la saison 1. Mais ce n’est qu’à la toute fin de celle-ci qui se rend compte qu’il a des sentiments pour le crush de sa meilleure amie. La saison 2 sera donc consacrée à son parcours vers la découverte de soi et finalement l’acceptation de soi en tant qu’homosexuel, révèle le Hollywood Reporter.

Disney Channel, la chaîne des enfants stars qui a vu naître Justin Timberlake ou Miley Cyrus, avait déjà fait intervenir des personnes gays dans certains épisodes de "Good Luck Charlie" ou "Duc McStuffins", mais jamais sur la longueur. Alors que "l’acceptation, la tolérance et la célébration des différences" sont au cœur des valeurs prônées par la Walt Disney Company, il était temps que la chaîne propose des rôles modèles positifs aux plus jeunes.

"'Andi Mack' est l’histoire d’adolescents qui tentent de comprendre qui ils sont. Terri Minsky (la showrunneuse, ndlr.), le casting et tous ceux qui sont impliqués dans la série ont à cœur de s’assurer qu’elle est approprié pour tous les publics et qu’elle envoie un message fort sur l’inclusion et le respect de l’humanité", a détaillé un porte-parole de Disney Channel dans un communiqué. Alors pour veiller à la bienveillance de leur histoire et du message qu’elle véhicule, Disney Channel a notamment travaillé avec des experts du développement de l’enfant.

 

http://mashable.france24.com/

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Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

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Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

Epouse-moi mon pote taxé de film homophobe

La comédie de Tarek Boudali et Philippe Lacheau est accusée d'être homophobe. Et de fait, le film enchaîne les caricatures de l'homosexualité. 

Résumons en quelques mots l'argument qui sert de trame au film. Yassine est marocain et pour remédier à son statut irrégulier il va se marier son meilleur ami, Fred.

A peine sorti mercredi 25 octobre au cinéma, "Epouse-moi mon pote"est est accusé de caricaturer l'homosexualité.

De nombreuses affiches du métro parisien ont été taguées "Homophobe" avant même la mise en salles. Pour Act Up-Sud Ouest aussi, cette comédie est un "Film certifié homophobe".

Mais les critiques ont été plus argumentées dans les médias ou les réseaux sociaux.

Pour Didier Roth-Bettoni, auteur de "L'Homosexualité au cinéma", "on en revient toujours à la caricature de l'homosexuel efféminé et obsédé sexuel". L'ancien rédacteur en chef d'Illico parle de "paresse intellectuelle et des clichés identiques à ceux d'il y a quarante ans" dans le journal 20 Minutes.

Sur BFMTV, le président de SOS Homophobie, Joël Deumier, a estimé que "les blagues qui sont faites tendent à surfer sur les stéréotypes qu'on a sur les homosexuels". "On ramène par exemple beaucoup les situations au sexe. Il y a une réplique où on dit aux deux personnages, 'ce soir vous allez sabrer le champagne', et ils répondent 'non on va plutôt sabrer des bites'. Il faut bien se rappeler qu'un des stéréotypes associés à l'homosexualité, c'est l'hyper-sexualisation. Et ça, ce n'est jamais associé à l'hétérosexualité", a-t-il expliqué. 

Côte critique, relevons celle de L'Obs: "Sous ses atours progressistes et pacifiques, 'Epouse-moi mon pote' véhicule ainsi l’idée assez rance que l’homosexualité s’implante par la pratique (en  jouant au gay, on peut le devenir !). (...- Reste une absence de marque : la position d’un gay qui s’assume depuis plus de cinq minutes, et qui permettrait au film de rire avec lui". 

Source e-llico

 

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Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

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Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Nous venons d’apprendre qu’un député égyptien — accompagné de 14 collègues — a déposé un nouveau projet de loi homophobe. De plus, le langage employé dans la proposition elle-même serait assez péjoratif, qualifiant les gays et les lesbiennes de « pervers », en Arabe.

Il y a un mois, le 25 septembre au Caire, 7 personnes ont été arrêtées pour avoir brandi un rainbow flag lors d’un concert du groupe Mashrou’ Leila (dont le chanteur est ouvertement gay). Les personnes détenues ont été accusées de « promouvoir les déviances sexuelles » après avoir été filmées avec un rainbow flag à la main.

Depuis beaucoup d’autres ont été arrêtés, dans le cadre d’une répression accrue visant les gays ou les personnes trans.

Actuellement, l’homosexualité n’est pas illégale en soi, mais les gays se font souvent arrêter et poursuivre pour de vagues motifs comme « débauche », « immoralité » ou « blasphème ».

Hier nous avons souligné qu’Emmanuel Macron a refusé de « donner des leçons » sur les violations des droits humains au Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en visite à Paris pour trois jours, alors qu’il avait abordé la question des persécutions homophobes en Tchétchénie avec le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite en mai dernier.

Les association de droits humains, parmi lesquelles l’Inter-LGBT, avaient pourtant demandé au président français d’évoquer avec son homologue égyptien « la pire crise de droits humains en Egypte depuis des décennies ».

Ci-dessous: le texte de la proposition de loi égyptienne, traduite de l’Arabe:

Article un

Cette loi définit l’homosexualité comme une relation sexuelle entre deux personnes du même genre, c’est à dire deux hommes ou plus, deux femmes ou plus.

Article deux

Tous les individus qu’ils soient deux ou plus, qui s’engagent dans des relations sexuelles perverses en public ou en privé seront condamnés à une période de prison d’au moins un an et jusqu’à trois ans. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article trois

Les individus qui incite à avoir des relations homosexuelles, soit en incitant, facilitant, hébergeant, ou invitant, même s’ils ne pratiquent pas l’acte lui-même, sera condamné au minimum à un an et au maximum à trois ans et le lieu sera fermé. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article quatre

La communication et la publicité pour les soirées ou rassemblement homosexuels sont strictement prohibés sur des supports visuels, audios et les réseaux sociaux. En cas de violation, l’organisateur et le promoteur seront condamnés à trois ans de prison. Lors d’une soirée ou d’un rassemblement, tous les participants et les organisateurs seront condamnés à trois ans de prison, même si ce sont des personnes normales (non homosexuelles). Si l’organisateur est une entité, son représentant légal sera mis en prison et aussi bien l’entité que le lieu seront fermés.

Article cinq

Il est strictement interdit de porter tout symbole ou signe de la communauté homosexuelle, et il est interdit de vendre ou de faire la promotion de ce type de produits. Les contreventants seront condamnés au minimum à un an de prison et au maximum à trois ans de prison.

Article six

Ceux qui sont emprisonnés pour les crimes pré-cités feront l’objet d’une surveillance égale au temps d’emprisonnement.

Article sept

Toute condamnation aux crimes pré-cités sera publiée dans au moins deux journaux quotidiens.

Le tourisme est bien sûr une part importante des revenus de l’Egypte, cruciale pour son économie. Environ 12% de la main d’oeuvre égyptien travaille pour les 14,7 millions de visiteurs, qui génèrent chaque année environ 12,5 milliards. L’Egypte pourrait désormais faire partie des pays à éviter pour les touristes LGBT.

Image de une via Reuters

 

hornetapp.com

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Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

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Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

Ronald Berkman, président de l’Université d’Etat de Cleveland, a défendu la pose d’une affiche fasciste. Sa raison ? Il faut défendre la liberté d’expression.

Une université américaine fait parler d’elle, depuis quelques jours, sur internet et dans les médias américains.

En effet, la direction de cette université a soutenu la pose d’une affiche d’un groupuscule se prénommant “fascist solutions“.

Cette affiche, en plus d’être ouvertement fasciste, met en scène un homme pendu entouré d’inscriptions plus outrancières les unes que les autres :

“Suivez vos potes pédés : 34% des personnes trans tentent de se suicider. 30% des suicides sont directement associés aux LGBT. Plus de 40% des bisexuels pensent au suicide.”

Ce poster a été posé le jour même de l’ouverture d’un centre LGBT dans l’université, selon le Huffington Post.

L’affiche en tant que telle faisait déjà énormément parler, mais c’est surtout la réaction de la direction qui a fait des vagues.
Effectivement, le président de l’université n’a pas voulu condamner ce poster, ni les membres du groupe l’ayant posé, afin de ne pas entraver la liberté d’expression et ce, “même au regard de situations qui prêtent à la controverse et qui divisent l’opinion.”

 

Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

La réponse ne s’est pas faite attendre : internet s’est enflammé et les médias américains ont tous relayé l’information dans les heures suivant l’incident.

Le président de l’université a donc fait une deuxième déclaration le lendemain – le mardi 17 octobre – dans laquelle il s’est dit “personnellement outré” par l’affiche.

Il a aussi dit trouver l’affiche répréhensible, mais selon lui, la liberté d’expression et le premier amendement doivent être respectés. Ainsi, ce genre de discours de haine ne peuvent être stoppés.

Il a donc terminé en invitant tous les étudiants à exprimer leur point de vue sur la question lors d’une réunion le lendemain.

.codesdegay.com

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Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

Publié le par justin

Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

La police a appelé les hommes homosexuels «écume» comme ils les ont arrêtés dans un sauna plus tôt ce mois-ci

L'un des centaines d'hommes rassemblés dans la répression contre la communauté LGBTI en Indonésie a raconté son histoire de prison.

Justin - pas son vrai nom - a été arrêté plus tôt ce mois -ci avec d'autres hommes homosexuels dans la capitale, Jakarta.

Son arrestation porte à plus de 200 le nombre d'hommes ciblés par la police lors de soirées gays et de saunas juste en 2017.

Justin a déclaré que la police était violente et intimidante quand ils ont attaqué le sauna.

"Ils ont crié" vous êtes tous des racailles ", a déclaré Justin à News Lens .

Un photographe de scène de crime a même eu le culot de suggérer qu'il aurait dû aller dans un salon de massage pour payer des relations sexuelles avec des femmes.

"Vous auriez pu vous rendre dans n'importe lequel de ces endroits et vous n'auriez pas eu ce problème", aurait dit le photographe à Justin.

Même s'il n'est pas illégal d'être gay en Indonésie, le pays subit une répression contre les personnes LGBTI.

Il y a eu plusieurs arrestations massives dans des soirées gays et des saunas , des lesbiennes ont été chassées de chez elles et dans le cas le plus médiatisé, deux jeunes hommes ont été condamnés à 85 coups de fouet pour homosexualité à Aceh .

La police a justifié les arrestations massives d'hommes homosexuels en utilisant la loi anti-pornographie du pays. S'il est reconnu coupable, Jason risque jusqu'à 10 ans de prison.

Soutien à Justin

Justin a déclaré depuis son arrestation qu'il s'est senti abandonné par la communauté LGBTI en Indonésie. Sur les réseaux sociaux, les hommes homosexuels ont dit qu'il était «un idiot» pour avoir été pris.

«Nous parlons d'une« communauté »LGBT», a-t-il déclaré.

Mais nous nous cachons. Nous ne nous aiderons pas mutuellement à rendre notre vie meilleure.

Heureusement, la famille de Justin a été d'un grand soutien depuis son arrestation, même s'ils ne savaient pas qu'il était gay. Mais il s'inquiète pour son avenir après sa sortie de prison.

Ma mère a pleuré pendant quelques semaines mais elle va bien maintenant. Je suis toujours son fils, dit-il.

«Quand je postule pour un emploi, ils vont me contacter et cela va arriver. Je dois me battre

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Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

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Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

HOMOPHOBIE «Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie», selon le gouvernement...

«Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie, car contraires aux coutumes, traditions et lois du pays». Le gouvernement tanzanien a annoncé samedi avoir suspendu une ONG locale soupçonnée de promouvoir les mariages entre personnes de même sexe.

12 personnes arrêtées

L'organe gouvernemental chargé d'enregistrer les ONG en Tanzanie a annoncé dans un communiqué «qu'il suspend(ait) les activités de l'organisation Community Health Education Services and Advocacy (CHESA) en vue de permettre le déroulement de l'enquête sur des allégations impliquant cette organisation dans la promotion des mariages entre personnes de même sexe». La CHESA est notamment accusée d'avoir organisé mardi un atelier sur les mariages entre personnes de même sexe dans un hôtel de Dar es Salaam, selon ce communiqué. Le lendemain, la police tanzanienne avait annoncé y avoir arrêté 12 personnes, dont deux Sud-Africains et un Ougandais, «qui étaient en train de promouvoir l'homosexualité»

Dans un communiqué conjoint publié vendredi, CHESA et l'organisation sud-africaine Initiative for Strategic Litigation in Africa (ISLA), co-organisatrice de l'événement, ont affirmé au contraire que la réunion visait seulement à se coordonner en vue d'une procédure judiciaire que les deux ONG comptent engager contre le gouvernement tanzanien. Elles entendent contester «la décision du gouvernement de limiter l'approvisionnement de certains services de santé qu'il dispensait antérieurement».

D'après les deux ONG, 13 personnes et non 12 ont été arrêtées, dont l'avocate sud-africaine Sibongile Ndashe, secrétaire exécutive d'ISLA. Ces personnes avaient d'abord été libérées sous caution, mais celle-ci a été levée et elles ont été à nouveau arrêtées vendredi, selon la même source.

La vente de gels lubrifiants interdite

En juillet 2016, le gouvernement tanzanien avait interdit l'importation et la vente de gels lubrifiants, qui ne seraient prétendument utilisés que par les homosexuels. La ministre de la Santé, Ummy Mwalimu, avait justifié cette interdiction en affirmant que la vente et parfois la distribution gratuite de ces gels encourageaient les rapports homosexuels, interdits dans le pays.

En février, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de certains centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida, les accusant de promouvoir l'homosexualité, une décision critiquée par les États-Unis. Le gouvernement tanzanien a par ailleurs promis d'expulser les étrangers défendant les droits des homosexuels. L'homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d'Afrique et est passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie, selon Amnesty International.

.20minutes.fr

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Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

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Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

Les yeux braqués sur la Tchétchénie. D'après le site NewNowNewt, le chanteur russe Zelimkhan Bakayev est mort à Grozny, torturé par la police à cause de son homosexualité. Selon le site spécialisé, l'artiste, âgé de 26 ans et porté disparu depuis le 8 août, était détenu dans un camp anti-gay en Tchétchénie, illustration de la politique de répression menée par le dirigeant de cet état rattaché à la Russie, Ramzan Kadyrov.

Invité de Quotidien lundi 23 octobre, Bernard Cazeneuve estime que la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur cette disparition :


 

La France doit continuer, parce qu'elle est le pays des droits de l'Homme, à faire en sorte que tout ce qui relève de la lutte déterminée contre l'homophobie, les crimes homophobes, antisémites, xénophobes, soient poursuivis au plan international. Il y a en France des ressources qui peuvent, sur ce sujet-là, demander des comptes, s'exprimer, faire pression.

Et l'ancien Premier ministre de François Hollande de rappeler que la France a déjà fait pression de la sorte "sur d'autres drames" et "doit le faire sur ce sujet". Il poursuit :

On l'a fait à plusieurs reprises au cours des dernières années lorsqu'il y avait des disparitions ou des crimes, en organisant la prise de parole des associations, en multipliant les initiatives diplomatiques, en demandant des comptes. Et il faut le faire parce que c'est le rôle de la France de porter cette parole qui est celle des valeurs universelles des droits de l'Homme.
 

Le flou demeure encore concernant le sort de Zelimkhan Bakaev. "Sa disparition est confirmée, mais on ne peut pas se prononcer sur son décès. Rien ne confirme non plus qu’il a été arrêté à cause de son homosexualité qui n’a jamais été révélée", explique au Parisien Guillaume Mélanie, fondateur d’Urgence Tchétchénie. Cette association est partenaire de SOS Homophobie et accueille des personnes homosexuelles tchétchènes, ayant fui le régime qui les persécute.

Selon le journal Novaya Gazeta, au moins une centaine d'hommes homosexuels ont été arrêtés et torturés par les autorités tchétchènes depuis le mois de mars, ce que confirmaient plusieurs ONG. "Vous ne pouvez pas arrêter ou réprimer des gens qui n’existent pas dans la République. L’homosexualité n’existe pas ici […] Si ces personnes existaient en Tchétchénie, la loi n’aurait pas à se soucier d’eux, vu que leurs propres parents se seraient déjà occupés définitivement de leurs cas", avait répondu un porte-parole de la présidence tchétchène. "Extrêmement préoccupé" par ces allégations, le département d’Etat américain avait réclamé, en mars, l’ouverture d’une enquête sur le sujet. 

http://lelab.europe1.fr

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