Gay Pride politique à Berlin, les législatives...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F19914_440781686019870_1498951316_n.jpg)
Gay Pride politique à Berlin, les législatives à l’horizon
A trois mois des législatives allemandes, des centaines de milliers de personnes profitaient de la Gay Pride de Berlin pour dénoncer le refus du parti conservateur d’Angela Merkel d’accorder la complète égalité de droits aux couples homosexuels.
Dans le cortège bariolé et festif, la Russie était également montrée du doigt en raison de lois répressives récemment adoptées.
Les organisateurs, cités par l’agence allemande DPA, évoquaient 700.000 participants, soit le même nombre qu’en 2012.
Une cinquantaine de chars colorés et crachant une musique assourdissante participaient à cette parade à travers l’ancien Berlin-ouest, jusqu’à la très symbolique Porte de Brandebourg où une scène devait accueillir chanteurs et DJ.
En tête du cortège, où le «business gay» dominait, défilaient les partis politiques, derrière le char des organisateurs orné de calicots clamant en allemand et en anglais «Assez des prêches dominicaux» et «Défiler, Voter, Changer», en référence aux racines chrétiennes du parti conservateur CDU de la chancelière Angela Merkel, et aux élections législatives du 22 septembre.
La CDU avait d’ailleurs été exclue du cortège, en raison de son refus d’accorder aux couples de même sexe le droit d’adopter. A la dernière minute, le char de l’organisation des gays et lesbiennes de ce parti conservateur (LSU) avait obtenu un feu vert et quelques courageux vêtus d’un T-shirt «les troupes gay de Mutti» -surnom de Mme Merkel dans son parti- y défilaient, sous les huées.
Le passage devant le siège de la CDU a donné lieu à une séance de photo pour une fausse Angela Merkel encadrée de deux archevêques, un homme et une femme, et d’affiches rappelant que «tous les hommes sont égaux devant la loi» (Article premier de la Loi fondamentale») et «Tu aimeras ton prochain comme toi même» (deuxième commandement pour les Juifs et les Chrétiens).
La mise en scène était accompagnée par deux chanteurs réclamant: «Oui, je veux ce qui me revient».
Sifflements et huées ont ensuite accompagné rituellement le passage du cortège devant le bâtiment.
Les formations d’opposition (Parti social-démocrate, Verts et extrême gauche de Die Linke) courtisaient les manifestants avec des slogans comme «100% d’égalité pour les famille arc en ciel», en référence aux couleurs du drapeau gay.
En Allemagne, les homosexuels ont récemment obtenu une victoire avec un jugement de la Cour constitutionnelle exigeant que les unions entre personnes du même sexe procurent les mêmes droits en matière fiscale que les mariages hétérosexuels.
Le mariage gay n’existe pas en Allemagne, mais seules de très rares pancartes le réclamaient. Depuis 2001 il est possible de faire enregistrer une union homosexuelle, ce qui procure presque les mêmes droits que ceux des couples mariés, l’adoption faisant exception.
La Gay Pride voulait également attirer l’attention sur la situation en Russie, où la Douma (chambre basse du Parlement) a voté vendredi une loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des couples homosexuels ou des célibataires dans les pays ayant légalisé les unions entre personnes de même sexe, comme l’a récemment fait la France.
Un char montrait un portrait géant de Vladimir Poutine, appelant en anglais le président russe à «abattre cette loi», reprenant la formule du président américain Ronald Reagan qui en 1987 avait lancé à Berlin-ouest son «M. Gorbatchev, abattez ce mur».
Les homosexuels et lesbiennes du SPD portaient une longue banderole sur laquelle on pouvait lire, en allemand et en russe, «Non à la criminalisation de l’homosexualité».
Un défilé «alternatif» contestant la «normalisation» des homosexuels et lesbiennes devait réunir dans l’après-midi quelques milliers de personnes dans l’est de la capitale allemande.
Le 28 juin 1969, dans Christopher Street à New York, les clients du Stonewall Bar, travestis et jeunes prostitués pour l’essentiel, se sont pour la première fois rebellés contre une descente de police. Les quatre jours d’émeute qui ont suivi ont lancé le mouvement pour l’égalité des droits des homosexuels et des lesbiennes.
source:liberation.fr/
Quand le "guérisseur" de gays fait son mea culpa...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash3%2F1010723_440781186019920_2018755379_n.jpg)
Quand le "guérisseur" de gays fait son mea culpa
Exodus International, une importante organisation religieuse américaine dont le but est de remettre les homosexuels "dans le droit chemin" a mis un terme à son activité. Un tournant dans la lutte contre l’homophobie.
Exodus International, la très controversée organisation chrétienne dont la mission est de "guérir" des personnes de leur homosexualité vient de jeter l’éponge.
Après avoir annoncé son intention d’en finir avec les thérapies destinées aux homosexuels au cours du congrès annuel de l’organisation, jeudi 20 juin, Alan Chambers, le chef d’Exodus, a ensuite adressé ses excuses en ligne. “Exodus a beaucoup œuvré pour le bien, mais elle a aussi fait du mal. Nous avons blessé des gens", a-t-il avoué sur la Toile. Le leader de l’organisation a, par ailleurs, annoncé qu’il comptait désormais se consacrer au dialogue entre la communauté LGBT et les personnes hostiles à l’homosexualité.
"Reducefear.org"
"L’Église a longtemps mené une guerre contre l’homosexualité, il est temps pour elle de baisser les armes", a confié le chef d’Exodus International à l’agence de presse AP.
Alan Chambers, qui a lui-même avoué son attirance pour les hommes alors qu’il est marié, prévoit de lancer un nouveau dispositif destiné à combattre les peurs liées à l’homosexualité. Il envisage d’ailleurs de lancer un site internet intitulé, "reducefear.org" ("anéantir les peurs"). "Nous souhaitons créer des passerelles entre les Hommes pour que la paix soit au cœur de tout ce que nous entreprendrons dans le futur", a-t-il confié à l’agence de presse AP.
“Je me rends compte que la Bible ne tient compte que des hétérosexuels mariés. Or de nombreuses personnes, hétérosexuelles ou homosexuelles, ne rentrent pas dans ce cadre", explique l’ancien leader d’Exodus. "Pour le bien de tous, il est temps de trouver un nouveau chemin que nous pourrons tous poursuivre", conclut-il.
La fin d’une pratique ?
Initialement basée en Floride, Exodus a été fondée en 1976 et a ouvert 267 succursales aux États-Unis et à l’étranger. Son but consistait à venir en aide aux chrétiens, soucieux d’en finir avec leurs penchants homosexuels, grâce à des conseils et à des prières.
Si les thérapies de conversions sont appréciées de certains chrétiens évangéliques et fondamentalistes, elles le sont par contre beaucoup moins de nombreux psychiatres, psychologues et avocats spécialisés dans les droits des homosexuels. Ces dernières années, l’organisation a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses attaques de groupes divers.
L’Association américaine de psychologie, qui représente les professionnels du secteur, s’est notamment élevée contre de telles pratiques, les jugeant dangereuses. Selon cette dernière, une thérapie de conversion sexuelle peut favoriser l’anxiété, la dépression, et peut même mener certains patients plus fragiles au suicide.
Sharon Graves, directrice du secteur religion pour l'association gay Human Rights Campaign, a également indiqué que la fin de cette organisation allait épargner aux générations futures "un traumatisme psychologique et spirituel".
source:france24.com/
Etats-Unis : Comment exterminer les homos ? Le...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-frc3%2F1000051_440720796025959_1878735763_n.jpg)
Etats-Unis : Comment exterminer les homos ? Le mode d’emploi d’un pasteur américain propose d'isoler tous les gays et toutes les lesbiennes dans une clôture électrique en attendant qu'ils meurent.
Un prêtre de la Caroline du Nord a suscité l'indignation aux Etats-Unis ayant proposé pendant une prière à l'église baptiste de Maiden de rassembler tous les homosexuels et toutes les lesbiennes derrière une clôture électrique en attendant qu'ils meurent, annonce la chaîne CBS.
Le pasteur, Charles Worley (photo ci-dessus) suscite l’indignation. Devant ses fidèles le 13 mai, dans son église baptiste de Maiden - une petite ville de Caroline du Nord dans le du sud-est des Etats-Unis, Etat qui a interdit ce mois-ci par référendum le mariage pour tous – il a tenu ces propos: «Construisez une grande clôture, mettez toutes les lesbiennes à l'intérieur, volez au-dessus et envoyez de la nourriture. Faites la même chose avec les gays et assurez-vous que la barrière soit électrifiée, pour ne pas qu'ils puissent en sortir... et dans quelques années ils mourront (...) vu qu'ils ne peuvent pas se reproduire».
Une association locale qui milite contre l'incitation à la haine a lancé une campagne sur les réseaux sociaux et organise une manifestation dimanche devant son église. «Nous devons remplir la rue, en face de l'église, de gens qui ont du bon sens pour dire au monde que la haine n'est pas bienvenue dans notre communauté», dit le message des «Citoyens de la vallée de Catawba contre la haine», diffusé sur Facebook.
Une vidéo de ce sermon scandaleux a été postée sur l'Internet par les membres du groupe « La vallée de Ketova contre la haine » ayant provoqué de nombreuses réactions.
Le groupe se propose d'organiser une protestation contre l'église à laquelle quelque 250 personnes doivent participer.
Entre-temps, une déclaration a paru sur le site de l'église de Maiden: «Nous ne présentons pas les excuses pour ce en quoi nous croyons: la bible du Roi Jacob est la parole de Dieu ».
Source : french.ruvr
Mariage gay : une exposition contre l'homophobie...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F1014275_440665886031450_278115933_n.jpg)
Mariage gay : une exposition contre l'homophobie vandalisée à Paris
L'exposition «Couples imaginaires», organisée à la mairie du 3e arrondissement de Paris, a été vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi. Exposés en extérieur, les clichés d'Olivier Ciappa ont été lacérés. «Ils ont retiré les visages et les yeux, il y a un côté meurtre», confie au parisien.
fr le photographe dont le travail avait pour objet de lutter contre l'homophobie.
La maire de l'arrondissement Pierre Aidenbaum a dénoncé, sur Twitter, avec force cet acte qui montre, selon lui, «le niveau de cruauté de l'homophobie». L'édile socialiste a annoncé avoir déposé plainte. La candidate PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo s'est jointe à lui pour «condamner avec fermeté, ces agissements»
source:leparisien.fr
Témoignage
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F1043953_440664066031632_1998285102_n.jpg)
Témoignage
J’ai fait l’erreur de tomber amoureuse d’une Polonaise
Français(es), si vous comptez épouser une personne de même sexe, sachez qu’il vous faut éviter onze nationalités. Récit de Lise, privée de noces.
Je m’appelle Lise, j’ai 25 ans et je suis homosexuelle. Non pas que je me définisse comme ça au quotidien, mais les gens aiment les étiquettes, c’est plus simple. Donc je suis homosexuelle.
J’habite depuis trois ans à Berlin avec la femme de ma vie. Elle s’appelle Agnieszka, elle est très intelligente et très belle. Elle a les plus beaux yeux de la terre (voire de l’univers). Elle est aussi polonaise.
Quand je l’ai rencontrée, ça a été l’amour au premier regard – vraiment au premier regard. Quand on en parle, je dis souvent que « our eyes sparkled » (nos yeux pétillent). Oui, parce qu’on parle en anglais toute les deux, c’est la seule langue qu’on a en commun.
Quand il a été question du « mariage pour tous » pour la première fois en France, je lui ai dit, taquine : « Hé, regarde, on va bientôt pouvoir se marier. » C’était une phrase comme ça, pas vraiment sérieuse, mais l’idée a fait son chemin.
Agnieszka est un pur produit de la société polonaise, élevée aux principes catholiques et tout le bazar. Même si elle rejette aujourd’hui l’Eglise à cause de sa politique, « déconnectée de l’humain, et de la réalité du XXIe siècle » et de l’hypocrisie des prêtres, elle croit en Dieu et au mariage « jusqu’à ce que la mort nous sépare » (entre autres).
Oui, on est un couple, un vrai, merci
J’ai moi été élevée sans aucune religion et mes parents n’étaient pas mariés. Le mariage, bof, c’est qu’un morceau de papier. N’empêche qu’au quotidien, pour toutes les démarches administratives, la banque, prendre un crédit, avoir un prix de couple pour la sécurité sociale, pouvoir rendre visite à l’autre à l’hôpital (et même dans nos relations avec la famille), il est usant de devoir se justifier tout le temps.
Se justifier que oui, on est un couple, un vrai, merci, qui a des projets de vie, qui est stable, durable, qui est normal. Faire face aux clichés et à l’homophobie latente, celle qui refuse de s’appeler homophobie mais en est.
Et encore, nous sommes chanceuses, nous habitons dans une ville relativement ouverte aux couples de même sexe. Je n’ose imaginer le calvaire pour mes homologues français (ou polonais...) Ce bout de papier aurait au moins l’avantage de leur faire fermer leur bouche. Bref, l’idée fait du chemin chez moi aussi.
On repousse la question à plus tard
Avant cela, nous avions évoqué la possibilité d’un « partenariat de vie » (Lebenspartnerschaft) en Allemagne, l’équivalent du Pacs français. Enfin, pas totalement :
ici, les hétérosexuels ont le mariage – ils ne peuvent pas se Lebenspartnerschfter ;
les homosexuels ont le Lebensartnerschaft – ils ne peuvent pas se marier
Par rapport au mariage allemand, droits et devoirs sont presque les mêmes. L’immense différence réside dans la réduction des impôts : les homosexuels pacsés ne bénéficient pas de réduction d’impôts liée à leur statut de couple officialisé. Situation qui va bientôt être réglée.
Autre différence : les homosexuels ne bénéficient pas de la signification sociale qu’est le mariage. Un Lebensparnetschaft, ce n’est PAS un mariage. Ça n’a pas sa charge symbolique, ça n’a pas son statut social, ça n’a pas la même signification dans la tête des gens.
Le Lebenspartnerschaft est plus évolué que le Pacs et avec moi au chômage à l’époque, cela pouvait être un moyen de me faire bénéficier d’aides sociales plus poussées, pour nous aider à passer le cap. Je pourrais rédiger un article entier sur ces politiques sociales lamentables de l’Allemagne qui poussent plus de 30% de sa population à se paupériser, mais là n’est pas le sujet. Et puis j’ai retrouvé un boulot et on a repoussé la question a plus tard.
Le débat en France : haine, intolérance, rejet
Ma moitié aimerait, elle, si elle doit signer un contrat de vie commune, se marier. Se marier avec toute sa symbolique, toute sa reconnaissance sociale, les robes blanches, la vodka qui coule à flot, la famille présente et tout le tralala. Education polonaise catholique traditionnelle, je vous dis !
La question de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe tombe au bon moment et relance la question dans notre couple. Passé les premiers jours d’euphorie, le « débat » (parce qu’au niveau de conneries débitées en France, c’était loin d’être un débat) s’envenime. Et je me rend compte que ça ne se fera pas sans douleur, cette histoire – alors qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat...
Les mois suivants n’ont pas été facile. La harcèlement médiatique envers les homosexuels, l’homophobie décomplexée envahissant notre quotidien, la folie des extrémistes de tout genre et des fous aux sweat rose et bleu m’ont vraiment fait peur. Il a fallut que je traduise tout ça à ma copine, qui ne pouvait pas croire qu’en France, pays des droits de l’homme pour elle, on puisse laisser la haine, l’intolérance et le rejet envahir la vie publique. « On dirait la Pologne », qu’elle me fait.
Fin de cette folie : j’ai pleuré de soulagement
A Berlin, les journaux se concentrent sur les extrémistes dans les manifestations contre le mariage pour tous, sur les propos homophobes, et noircissent un peu le tableau. Quid de la résistance et des contre-manifestations des pro ? L’image de la France en prend un (très) sale coup.
Mes amis, d’horizons et de nationalités divers, me demandent ce qui peut bien se passer. Comment leur expliquer ? On me prend souvent à partie dès qu’on sait que je suis française. Je le cache, j’ai honte. C’est facile, je n’ai quasiment pas d’accent quand je parle anglais ou allemand.
C’est une énorme remise en question de mon identité : je ne me sens plus française, car France devient synonyme d’intolérance, de haine. J’ai honte d’être française. Et moi qui ait toujours refusée de me définir comme homosexuelle, de me définir selon mon orientation sexuelle, je me sens forcée, à cause de ce débat, à me revendiquer comme tel. Comme pour me protéger.
La fin de cette folie m’a fait un bien fou. Je me souviens que j’étais au boulot et j’écoutais les débats à l’Assemblée et au Sénat en streaming. Le jour où cela a été ratifié, j’étais devant mon ordinateur. J’ai pleuré, mais pas de joie. De soulagement.
Qu’est-ce qui lui a pris de ratifier une telle connerie ?
Je rentre guillerette pour dire à ma moitié que ça y est, elle peut mettre un genou à terre et me demander en mariage. Ça l’a fait rire, et elle me dit d’être patiente. Ok, je peux l’être, de toute façon, la loi est là, on ne peut pas l’enlever. Se marier, ou ne pas se marier, c’est possible, et c’est notre choix. Seulement notre choix.
Et puis patrata ! Début juin, un ami Facebook, très engagé pour le droits des homosexuels, publie un article qui explique que certaines nationalités ne peuvent pas profiter de la loi Taubira. Tous les couples constitués au moins d’un conjoint venant de Pologne, du Maroc, de Bosnie-Herzégovine, du Monténégro, de Serbie, du Kosovo, de Slovénie, de Tunisie, d’Algérie, du Laos et du Cambodge. n’ont pas le même droit que les autres couples. Je ? Quoi ? Ça me paraît être une intox, une mauvaise blague des fous aux sweat rose et bleu.
Mais non. Après d’intenses recherches sur Internet, il apparaît que la loi stipule que le mariage peut être célébré dès lors que l’un des futur(e)s époux(ses) est d’origine française ou réside en France, exception faite des ressortissants des onze pays ci-dessus mentionnés, à cause des accords bilatéraux indiquant que la loi relative au mariage applicable est celle du pays d’origine.
La loi inique, raciste, discriminatoire, moyenâgeuse de la Pologne prend le pas sur la loi Française, légèrement plus ouverte d’esprit, dans le cas de notre couple ? Qu’est-ce qui lui a pris, à Taubira, de ratifier une telle connerie ?
Et qui en a parlé, de cette clause, pendant les débats ? Personne. Et l’UMP, qui s’exclamait que des étrangers envahiraient la France pour se marier, ces sales étrangers, vous savez, qui sont la cause de tous les maux de la France. On laisse aux portes de la France, aux portes de la justice, aux portes de l’égalité, au moins onze nationalités. C’est déjà ça de pris, hein ?
A l’ambassade : « Ça ne va pas être possible »
En juin, j’appelle l’ambassade de France en Pologne pour confirmer. La jeune femme au téléphone, qui devient très désagréable et très hautaine dès que je lui dis que je veux me marier avec ma compagne polonaise, et non mon compagnon polonais, m’explique :
« Oui, c’est comme ça, votre mariage ne sera pas reconnu en Pologne.
– Je m’en fiche, moi, que notre mariage soit reconnu en Pologne, s’il est reconnu en France et en Allemagne.
– Ça ne va pas être possible.
– Mais pourquoi ?
– C’est comme ça.
– Il n’y a rien que je puisse faire ?
– Non. »
La réponse est sèche et sans appel. Je raccroche quand même sur un merci. J’suis polie. En colère, désappointée, mais polie.
On est des moins que rien, des anormaux
Je creuse encore la question de mon côté. Et je m’aperçois que la France est moins à cheval sur ces conventions quand il s’agit de couples hétérosexuels. La France ferme facilement les yeux quand une Marocaine épouse un non-musulman français, alors qu’en raison de ces conventions, cela ne devrait pas être autorisé. Oui, sauf qu’eux, ce sont des couples hétéros. Des couples normaux. Nous, on est des moins que rien, des anormaux, des contre-nature, une menace pour la famille, pour la société, pour l’avenir de l’humanité. La pilule est très dure a avaler.
Alors, célébrer le mariage pour tous ? S’extasier de cette avancée sociale ? Certainement pas !
Mais c’est ma faute, hein, j’ai fait l’erreur de tomber amoureuse, non seulement d’une femme, mais en plus d’une personne de mauvaise nationalité... Le combat de l’égalité est donc loin, très loin, d’être fini
source:rue89.com
Gays,clips,infos shared a link.
/http%3A%2F%2Fmedia.canal-plus.com%2Fwwwplus%2Fimage%2F4%2F12%2F1%2FLE_PETIT_JOURNAL_BONUS_130621_CAN_349493_image_H.SQUARE.jpg)
Le Petit Journal du 21/06 - Interview de Pierre Bergé
www.canalplus.fr
Le meilleur du Petit Journal de Yann Barthès !
Idaho France poursuit en justice le maire...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash3%2F1011364_440608412703864_2085603086_n.jpg)
Idaho France poursuit en justice le maire d'Arcangues pour son refus d'unir des homosexuels
Le comité Idaho France (International day against homophobia), par la voix de son président l'Alésien Alexandre Marcel, annonce qu'une action de justice sera introduite contre le maire d'Arcangues (Pays Basque) qui a refusé de marier un couple d'homosexuels.
Le comité Idaho France (International day against homophobia), par la voix de son président l'Alésien Alexandre Marcel, annonce qu'une action de justice sera introduite par Maitre Zefman, avocate au barreau de Paris, et conseil du comité Idaho France ainsi que de Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, un couple d'homosexuels victime du maire d'Arcangues (Pays Basque) qui a refusé de les marier.
Pas d'autres choix que la justice
Le comité Idaho France annonce qu'il n'a pas "d'autre choix que de mener une action de justice face aux nouveau refus caractérisé du maire d’Arcangues et des adjoints, alors que deux conseillères municipales demandent le statut d'officier d'état-civil afin de pouvoir obtenir une délégation de la part du maire et célébrer ainsi les unions à sa place". "La circulaire du ministre de l'Intérieur Manuel Vals doit être appliquée par les préfets" affirme le comité Idaho France qui "ne comprend toujours pas la discrimination faite par le maire et les élus qui le soutiennent. Monsieur le maire, les discriminations en raison de l'orientation sexuelle ne sont pas des choix mais des délits", rappelle Idaho France.
Les valeurs de la république trahies
S'appuyant sur l'article 7 de la Déclaration universelle des droits de l'homme (Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination), le comité Idaho considère que "le comportement du maire d'Archange et sont conseil municipal trahissent une nouvelles fois les valeurs république". "Le maire a le droit d'avoir des convictions", assure Alexandre Marcel, "mais dans ce cas de refus, qu'il se retire car la loi s'applique à tous les maires". Et il invite tous les homosexuels de France victime de tels refus à prendre contact avec le comité Idaho France pour soutien ou information.
source:midilibre.fr
« Nous voulons une égalité pleine et entière »
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-frc1%2F1005699_440607816037257_1074446478_n.jpg)
« Nous voulons une égalité pleine et entière »
Entretien avec Bernard GACHEN / Association Les Bascos
Giuliano CAVATERRA
Samedi à Biarritz aura lieu la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans. Une journée qui débutera à 12 h 30 avec un village associatif et un pique-nique sur l’esplanade du phare et qui sera marquée par le traditionnel défilé (16 heures). Un défilé qui intervient dans un contexte particulier avec l’adoption récente de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Mais un contexte marqué aussi par les tensions qui ont accompagné ce débat avec une hausse de propos et d’actes homophobes. Le JPB revient sur ces événements avec Bernard Gachen, président des Bascos, l’association LGBT du Pays Basque Nord.
L’État français vient d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Qu’est-ce que cela change ?
Tout d’abord, de façon générale, c’est un pas supplémentaire vers l’égalité des couples. Concrètement, ça veut dire que pour la succession, on n’est plus obligés de rédiger un testament. Ça implique aussi une pension de réversion en cas du décès d’un conjoint aux revenus plus importants. Pour les familles homoparentales aussi, ça va permettre de faire bouger les choses. Jusqu’à présent, un des parents était clandestin. Maintenant, il va pouvoir adopter. De plus, en cas de divorce, il y aura des droits et des devoirs à respecter. Par exemple, le versement d’une pension compensatoire pour l’éducation de l’enfant, et puis un droit de visite qui sera reconnu.
Par extension, ça va permettre aux enseignants, qui ne sont pas forcément formés à ces questions, d’appréhender différemment la question dans leurs classes. Au niveau des classes, il y a des enfants de parents de même sexe, on ne peut plus aborder la question de “papa, maman” comme auparavant. Cela va permettre aussi plus de respect et de lutter contre l’homophobie à l’école. Car elle est très présente, notamment au collège. En cinquième, l’homophobie est abordée dans le cadre de cours sur les discriminations, mais ça n’est pas suffisant. Concrètement, il y a des cas de tentatives de suicides au collège !
Le débat sur la loi a mis en évidence une montée de l’homophobie…
Il y a plusieurs facteurs qui l’expliquent. Tout d’abord, à chaque moment où il y a un changement, il y a un statu quo qui est remis en question et ça crée des tensions. Il y avait un statu quo après bien des tensions, depuis la création du Pacs en 1999. Ce statu quo a été remis en question puisqu’on allait plus loin vers l’égalité avec le mariage et ça a donc généré des tensions. L’autre aspect, c’est que ces tensions sont arrivées à un moment de crise dans le pays. Crise économique, peut-être aussi crise morale, quelque part. Or, la famille, c’est un petit peu le refuge pour se protéger de cette société en crise. Les forces hostiles à la loi, la hiérarchie catholique, l’extrême droite et une partie de la droite ont donc fait croire que la famille était en danger. Ils ont pris soin d’affirmer que leur combat n’était pas homophobe, mais en faveur de la famille. Des gens ont donc pu avoir peur d’une perte de repaires. C’est un élément.
Autre élément, le gouvernement l’a installé dans un temps long. Ça a donné le temps aux adversaires de l’égalité de se mobiliser. Nous, on avait demandé que ça aille vite. Un peu comme avait fait Mitterrand avec l’abolition de la peine de mort.
Mais au-delà, vous ne pensez pas qu’il y a une résurgence de l’homophobie ?
Les forces hostiles à la loi, plus particulièrement la hiérarchie catholique avec localement l’évêque de Bayonne Aillet, ont ouvert la boîte de Pandore. En disant qu’on mettait en danger la société, ils ont libéré la parole homophobe. Par la suite, on a vu apparaître des groupuscules qui en sont arrivés à la violence. Il faut remettre ça aussi dans un contexte européen. Il n’y a pas qu’en France qu’il y a de l’homophobie. Ceci dit, dans les autres pays, tout le monde a été surpris du niveau de tension engendré.
Pour revenir sur la loi, cela va beaucoup plus loin que la simple question du mariage. La question posée était aussi quel type de société nous voulons. Voulons-nous d’une société fermée, repliée sur des certitudes absolues, d’ordre divin même en ce qui concerne l’Église, ou voulons-nous aller de l’avant ? Nous ouvrir sur les autres ? Nous sommes à ce carrefour-là. C’est parce que nous sommes à ce carrefour que nous avons été pris malgré nous dans cette tourmente. Car finalement, bien que nous ayons été présentés comme un puissant lobby, nous n’avons pas la puissance financière et médiatique de l’Église. Et finalement, le mariage pour les personnes de même sexe ne concernera que quelques milliers de personnes.
Le maire d’Arcangues refuse de célébrer un mariage. Les déclarations de F. Hollande au congrès des maires de France n’ont pas ouvert la voie à ce genre d’attitude ?
Pour ce qui est du mariage à Arcangues, il aura lieu. L’état civil a été rouvert à Arcangues, une demande a été déposée, maintenant, la mairie a dix jours pour statuer. On lui demande pas de renier ses convictions, mais il a le devoir de faire appliquer sa loi et il peut déléguer s’il ne veut pas lui-même faire le mariage. On n’est plus dans le temps de l’oral, on est dans le concret. On entend moins M. Colo, d’ailleurs. Il faut dire qu’il s’est retrouvé un peu isolé. Hormis l’évêque, il n’a pas de soutien politique. Les autres maires opposés à la loi, si certains ont eu des mots de soutiens à Colo, aucun ne s’est engagé à empêcher qu’un mariage ait lieu sur sa commune. Quant aux déclarations de Hollande, ça nous a fait hurler à l’époque. Cette déclaration était due à mon sens à une absence de ligne claire de l’exécutif. Dès le lendemain, d’ailleurs, il recevait une délégation de l’Inter-LGBT. Mais sur cette question, ne nous trompons pas d’ennemis : c’est bien parce qu’il y a un gouvernement et une majorité de gauche au Parlement que la loi a été votée. Au niveau local notamment ; il y a eu un fort engagement des parlementaires C. Capdevielle et S Alaux.
Après l’obtention du mariage, quelles sont maintenant les revendications du mouvement LGBT ? Quelle va être l’action des Bascos ?
Le thème de la Marche des fiertés sera cette année “Allons plus loin dans l’égalité”. Une première marche a été franchie, mais nous voulons une égalité pleine et entière. Après avoir été repoussé à plusieurs reprises, le projet de loi famille devrait être examiné à la fin de l’année, lors duquel sera abordée la question de la PMA (procréation médicalement assistée). Nous souhaitons que la PMA soit ouverte à tous et toutes, pas seulement d’ailleurs les personnes de même sexe. Nous aurions préféré que le gouvernement fasse un seul paquet. Malheureusement, il a préféré scinder la question en deux, peut-être par peur de l’opposition suscitée. Du coup, ça risque d’être un débat très difficile. Au niveau local, notre association souhaite investir plus l’espace public. Nous y sommes présents par le biais médiatique, mais nous souhaitons aller plus au contact de la population. Nous serons par exemple présents au festival Euskal Herria Zuzenean. Nous allons aussi ouvrir un espace, sans doute sur Bayonne. Il s’agira de répondre aux attentes des publics LGBT, mais aussi aux questions des familles et plus largement de la population. Il y aura aussi des moments festifs et surtout, nous y organiserons des conférences.
Au Sud, on est passé de la sphère publique à la sphère intime
Dans l’État espagnol, la loi sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe a été adoptée il y a sept ans. Récemment, le Tribunal constitutionnel a confirmé sa validité remise en cause par le Parti populaire (droite) actuellement au pouvoir.
Qu’est-ce qui a changé depuis qu’elle est en vigueur ? Pour Carma, membre de l’association Gehitu de Donostia, “on ne peut pas dire que l’homophobie a reculé. Il y a toujours un décalage entre ce qui se passe dans les institutions et la société. Cependant, c’est un plus, mais le combat n’est pas fini”. Une autre sympathisante de l’association va dans le même sens : “C’est surtout au niveau institutionnel que ça change. Par exemple, à l’école, le deuxième père ou la deuxième mère est maintenant reconnu.” Elle affirme aussi que les gens se marient surtout pour “avoir un cadre blindé”, notamment en terme de succession, “plus que pour faire une grosse fête”. Sur le débat ayant eu lieu dans l’État français, elle explique qu’“ici, les gens ont été très surpris par la tournure que ça a pris. Mais je pense qu’il y a une montée de la réaction. Si le débat avait lieu ici, maintenant, je pense que ça serait pareil”.
B. Gachen participait hier à une conférence de presse à Donostia avec les associations locales. Pour lui, l’État espagnol est très en avance par rapport à l’État français. “Là-bas, les associations LGBT ont pignon sur rue, elles sont subventionnées, elles ont même des permanents. Ils sont même en avance sur l’intégration des transsexuels. Et au festival Zinemaldia, il y a même un prix LGBT !” Quant au mariage, “c’est rentré dans les mœurs. Il n’y a plus débat. Le Tribunal constitutionnel a tranché. La question a quitté la sphère publique pour rejoindre la sphère de l’intimité”.
Sarean Zer, la nouvelle dans autres sites:
source:lejpb.com
Refus du mariage pour tous : le maire...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F1010566_440605929370779_704302849_n.jpg)
Refus du mariage pour tous : le maire d’Arcangues (64) prêt à aller au bout
Jean-Michel Colo sera recadré par l’État. C'est en tout cas ce qu'à demandé Manuel Valls au sous-préfet de Bayonne
Ce qui devait arriver arriva. Hier, Manuel Valls a invité le représentant de l’État à Bayonne à recadrer le maire d’Arcangues… Ce dernier ayant de nouveau frappé fort en expliquant pourquoi il refuserait la célébration d’un mariage gay sur ses terres. En termes choisis, le cabinet du ministre de l’Intérieur a donc « demandé au sous-préfet de Bayonne de convoquer le maire pour lui rappeler le cadre de la loi. » Un rappel déjà effectué par le sous-préfet et qui semblait bénéfique. Mais finalement, non.
La révocation de Jean-Michel Colo n’est pas ici le sujet. Car, pour l’heure, il s’agit surtout d’une tape sur les doigts, puisque le maire dispose de six jours pour accepter une proposition décente. Proposition maintenue par les conseillères municipales Isabelle Ben Mergui et Arbella d’Arcangues (la bien-nommée). Ce duo est en effet disposé à recevoir une délégation de pouvoir du maire pour marier Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel. Isabelle Ben Mergui ne comprend pas pourquoi Jean-Michel Colo et ses adjoints s’obstinent et sont « prêts à aller de recours en recours ».
« Le maire n’est pas très communicatif, explique Isabelle Ben Mergui. Jamais il ne nous a consultées. Mais aujourd’hui (hier, NDLR), nous lui avons envoyé un mail pour qu’il le fasse. Tous les sept (le maire et ses adjoints, NDLR) donnent l’impression à tout le monde de s’être enfermés. Quand le maire dit que l’on doit se soutenir au sein du Conseil, je me sens mal. Car cela serait plus facile si nous étions au courant des choses. Quant aux autres conseillers, on ne les voit pas, on ignore ce qu’ils pensent. »
N’excluant pas une démission, les deux conseillères municipales sont estomaquées. Mais Jean-Michel Colo s’en moque. « Il ne fait pas grand cas des femmes et encore moins des conseillers », glisse Isabelle Ben Mergui. Jeudi soir, Jean-Michel Colo s’est effectivement entêté. De même que ses adjoints. Et tant pis pour les éventuelles suites judiciaires.
Quelles suites ? Celles qui pourraient émaner du comité Idaho France. Lequel a annoncé hier son intention d’introduire une action en justice pour mettre fin « à la mascarade d’Arcangues », selon les termes du président d’Idaho, Alexandre Marcel. Cette procédure devrait être menée par Me Zefman, avocate au barreau de Paris, appuyée par Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel.
« La circulaire du ministre de l’Intérieur […] doit être respectée », explique Alexandre Marcel, qui ne veut laisser aucun couple au bord du chemin : « Tous les homosexuels de France victimes de tels refus peuvent prendre contact avec le comité. Nous nous constituerons systématiquement partie civile. » De quoi intimider le maire d’Arcangues ? Non. « J’invoque ma clause de conscience, assène-t-il. On est obligé de respecter un maire qui a trente ans de mandat et l’estime de toute la région. »
source:sudouest.fr/
10 684 exemplaires du livre "Casse-toi" de...
Douarnenez. Le premier mariage pour tous du...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash3%2F931165_440599379371434_1838361438_n.jpg)
Douarnenez. Le premier mariage pour tous du Finistère a été célébré
Le premier mariage entre personnes de même sexe dans le département a eu lieu, ce vendredi, à 15 h 30, en mairie de Douarnenez.
Un mariage que les deux époux ont voulu discret, ne souhaitant pas la présence de la presse. C’est Monique Prévost, maire de Douarnenez de 2001 à 2008, amis des époux et militante de longue date pour le mariage homosexuel, qui officiait pour cette première finistérienne.
source:ouest-france.fr
Viol homophobe à Béziers : lourdes peines pour...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F1011819_440597326038306_1398033677_n.jpg)
Viol homophobe à Béziers : lourdes peines pour les accusés
Le verdict est tombé vendredi en fin d'après-midi : 15 ans pour Mohamed Traoré et 12 ans pour Salif Doukouré.
"Une femme plaquée au sol par deux individus en rut. Et l’idée dans cette horreur de lui faire abjurer son homosexualité... On est chez les Inquisiteurs, on est dans le meurtre de Federico Garcia Lorca, de Pier Paolo Pasolini." Avocat de cette jeune femme, violée en mars 2010 à Béziers par deux hommes ivres, Me Philippe Terrier s’est battu, devant la cour d’assises de l’Hérault, pour que le caractère homophobe du crime soit reconnu. "Il faut que cette barbarie soit nommée" insiste-t-il, avant de céder la parole à l’avocat général Jérôme Laurent qui, lui aussi, veut que cette circonstance aggravante soit retenue contre les deux accusés.
"À mon sens, ils éprouvent un mépris profond pour elle, motivé par sa consommation d’alcool et son homosexualité. C’est la raison pour laquelle ils ont abusé d’elle de façon odieuse", insiste Jérôme Laurent, qui requiert 15 ans contre Mohamed Traoré, qui a nié l’évidence jusqu’au bout, et 12 ans contre Salif Doukouré qui, ayant avoué et souffrant d’indéniables troubles psychiatriques, voit sa responsabilité atténuée.
"Vous jugez quelqu’un qui est malade"
Me Emmanuel Le Coz
Ces troubles, ce "champ de la psychose" noté par l’expert missionné par la cour, Me Emmanuel Le Coz les souligne, pour défendre ce Franco-sénagalais de 40 ans, prisonnier de son errance, de sa solitude et de la violence de ses codétenus. "Vous jugez quelqu’un qui est malade au plan de sa santé mentale. Son incarcération ne sert à rien si elle n’est pas accompagnée d’un suivi. Ce n’est pas une peine que vous allez lui infliger. C’est une prescription médicale."
Avec un client, Mohamed Traoré, qui nie alors que tout l’accable, Me Xavier Lafon fait front, tente d’instiller le doute et livre sa vérité. "L’homosexualité n’est pas le mobile du crime. N’importe quelle femme ce soir-là aurait subi le même sort. La cause, c’est l’alcool, pas l’orientation sexuelle de la victime. Trois bouteilles de whisky en quelques heures... Ce sont des gens qui ont perdu la tête à cause d’une consommation excessive d’alcool."
"M’excuser du désagrément que j’ai causé à la victime"
Mohamed Traoré
La cour va se retirer pour délibérer. Salif Doukouré, dont le bégaiement s’est apaisé, prend la parole : "Je voulais en profiter, parce que je ne l’ai pas fait comme elle n’est pas là, pour m’excuser du désagrément que j’ai causé à la victime." Mohamed Traoré ne dit rien.
Trois heures plus tard, le verdict tombe, conforme au réquisitoire. Les jurés ont tranché, Julie a bien été victime d’un viol collectif homophobe.
source:midilibre.fr
Mariage gay : les parents de Nicolas Bernard-Buss...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-frc1%2F995807_440596536038385_59909960_n.jpg)
Mariage gay : les parents de Nicolas Bernard-Buss appellent au calme
Le cas Nicolas continue d'alimenter le débat. A 23 ans, Nicolas Bernard-Buss, militant anti-mariage homosexuel et cadre fondateur du mouvement des "Veilleurs", a été condamné, mercredi 19 juin, à quatre mois de prison dont deux avec sursis, pour rébellion et fourniture d'une identité imaginaire, et à une amende de 1 000 euros pour refus de prélèvement de son ADN et de ses empreintes. Le tout assorti d'un mandat de dépôt, signifiant le passage par la case prison de Fleury-Mérogis directement à la sortie du tribunal.
Une peine sévère qui a provoqué la colère au sein de La Manif pour tous. Certains militants anti-mariage gay n'hésitant pas à ériger le jeune homme en "prisonnier politique" victime d'une "justice politique" sur les réseaux sociaux.
Vendredi, les parents de Nicolas ont cherché à apaiser les tensions, dans une lettre ouverte publiée sur le site de La Croix. "Touchés par la sanction judiciaire disproportionnée qui touche [leur] fils", ils demandent néanmoins à ses soutiens, comme aux forces de l'ordre, de "ne pas céder à la violence".
"Nous respectons ses convictions, tout comme il nous paraît indispensable que d'autres convictions puissent s'exprimer sur ce sujet.
Ne faites pas de lui un héros, encore moins un martyr ?! Il ne mérite ni tant d'honneur ni, pour d'autres, tant de haine."
Un appel au calme qui n'a pas empêché un peu plus de 200 personnes, partisans de La Manif pour tous, de se mobiliser, vendredi à Bordeaux. Réunis sur le parvis des Droits de l'homme au pied du palais de justice, les manifestants ont dénoncé la "répression policière et à présent judiciaire" visant selon eux les opposants au mariage homosexuel, et que le coordinateur Sud-Ouest de La Manif pour Tous, Raphaël de Bourayne, a assimilé à "une volonté de museler" le mouvement.
"SOCIALISTES, DICTATURE !"
Derrière une banderole "Nicolas en prison, liberté bafouée", agitant des drapeaux de La Manif pour tous, les manifestants de tous âges, parmi lesquels des enfants, ont scandé des slogans en défense du condamné, et hostiles au gouvernement : "Prison pour la racaille, pas pour Nicolas !" "Libérez Nicolas, enfermez Taubira !" "Socialistes, dictature !" Le rassemblement s'est néanmoins dispersé dans le calme au bout d'une heure, vers 19 h 45.
Lire aussi (édition abonnés) : La colère grandit dans les rangs de La Manif pour tous après l'incarcération d'un militant
Deux avocats sympathisants de La Manif pour tous ont également annoncé la prochaine mise en place à Bordeaux, comme dans d'autres villes, d'un collectif d'avocats pour défendre ou conseiller des opposants à la loi Taubira qui pourraient être interpellés ou poursuivis, ainsi que pour fournir "un conseil ou un encadrement juridique" aux prochaines actions ou manifestations du mouvement.
"Pour être respectée, la justice doit être respectable", a déclaré au rassemblement l'un deux, Thierry Bouclier, jugeant "pas normal qu'un jeune homme de 23 ans soit condamné pour des motifs politiques". Une tribune exigeant "la libération immédiate de Nicolas" a également été publiée, vendredi, "en attendant que la justice puisse réétudier son dossier".
"La place de Nicolas, parfaitement inséré dans la société et membre du mouvement pacifique des 'Veilleurs', n'est évidemment pas en prison", affirme l'appel, qui compte parmi ses premiers signataires des figures politiques de droite telles que Charles Beigbeder, secrétaire national de l'UMP, Jean-François Lebel, maire UMP du 1er arrondissement, Pierre Albertini, ancien maire UDF de Rouen, Philippe de Villiers, fondateur du Mouvement pour la France ou encore Charles Millon, fondateur de la Droite libérale-chrétienne.
Outre une pétition "Pour la libération de Nicolas", le magazine Valeurs actuelles a également lancé jeudi sur son site un "Observatoire de la droitophobie", appelant les internautes de droite à rapporter "des propos lus ou entendus et des attitudes vues" les discriminant. Une initiative largement raillée sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter où le hashtag #droitophobie a fait une apparition remarquée.
source:lemonde.fr
Manuel Valls fait convoquer le maire d’Arcangues...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash3%2Fs720x720%2F1016586_440430999388272_556190994_n.jpg)
Manuel Valls fait convoquer le maire d’Arcangues qui refuse de célébrer un mariage homo
Le maire d’Arcangues s’obstine et fait savoir officiellement qu’il refuse de célébrer un mariage homo ? Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur sévit.
Le cabinet de Manuel Valls indique au Lab, ce vendredi 21 juin, que le ministre de l’Intérieur a "demandé au sous-préfet de Bayonne de convoquer le maire d’Arcangues pour lui rappeler le cadre de la loi".
Le cabinet de Manuel Valls, qui évoque un rendez-vous à la sous-préfecture de Bayonne lundi 24 juin, précise que le cadre législatif est particulièrement clair : Manuel Valls avait en effet adressé une circulaire rappelant aux maires leurs obligations relatives à la célébration des mariages, le 13 juin.
Une députée socialiste, Colette Capdevielle, avait adressé, ce vendredi, une lettre remontée au ministre de l’Intérieur, lui demandant d’intervenir dans le dossier.
source:elab.europe1.fr
HLM de Frigide Barjot : duplex, 173 m2, 2.850...
HLM de Frigide Barjot : duplex, 173 m2, 2.850 euros
VIDEO. En 2007, la chef de file de la "Manif pour tous" montrait son duplex aux caméras de France 2 pour un reportage sur le mode de vie inhabituel de sa petite famille.
Frigide Barjot, la meneuse du front anti-mariage homo, et son époux Basile de Koch ont été sommés de quitter leur appartement, un duplex de 173 m² bénéficiant d’un loyer modéré, pour "occupation anormale".
Situé dans le 15e arrondissement, près du Champ-de-Mars, le logement est constitué de deux appartements reliés en duplex depuis 2001, et agrémenté d’une terrasse. Géré par la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), l’appartement n’est pas à proprement parler un logement HLM mais un logement intermédiaire à loyer libre. Reste que le couple paye un loyer très avantageux de 2.850 euros par mois, bien en-dessous des prix du marché.
En 2007, Frigide Barjot et Basile de Koch ouvraient les portes de leur demeure aux journalistes de l’émission "Toute une histoire", présentée par Jean-Luc Delarue. Autour du thème "Couples : faut-il parfois se séparer pour mieux s’aimer ?", ils y dévoilaient leur mode de vie peu conventionnel. A l’époque, Frigide Barjot occupe la partie basse de l’appartement avec ses enfants, tandis que son mari est installé à l’étage, dans un appartement indépendant. Autonomes, ils possèdent chacun leur cuisine, leur salle de bain et leur salon.
source:http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20130620.OBS4049/hlm-de-frigide-barjot-duplex-173-m2-2-850-euros.html
Le reportage de France 2 :
Reportage sur Basile de Koch et Frigide Barjot pour la sortie de leur livre "Le manuel de survie de la femme moderne", dans l'émission de Jean-Luc Delarue sur France 2 Toute une histoire, le 9 mai 2007.
Les opposants au mariage homo manifestent pour la...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2Fs720x720%2F1010758_440368242727881_1643255725_n.jpg)
Les opposants au mariage homo manifestent pour la libération de Nicolas Bernard Buss
La loi est promulguée mais la "Manif Pour Tous" appelle toujours à manifester. Ordre de manifestation des opposant au mariage homosexuel, ce vendredi 21 juin, au Panthéon, outre les traditionnels slogans contre la GPA et la PMA : "la libération immédiate de Nicolas et la cessation de la répression policière et judiciaire à l’encontre des sympathisants de La Manif Pour Tous".
Nicolas Bernard Buss, 23 ans, militant anti-mariage homosexuel a été condamné mercredi 19 juin par la 16e chambre correctionnelle de Paris à quatre mois de prison dont deux avec sursis, pour rébellion et fourniture d'une identité imaginaire, et à une amende de 1.000 euros pour refus de prélèvement de son ADN et de ses empreintes. La condamnation a été assortie d'un mandat de dépôt, ce qui signifie que le jeune homme est allé directement en prison purger sa peine à l'issue de l'audience.
Le jeune homme était présent dimanche avec quelque 1.500 opposants au mariage homosexuel devant les locaux de la chaîne de télévision M6, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), où François Hollande participait à l'émission "Capital". Il a ensuite manifesté avec d'autres opposants au mariage homosexuel dans le XVIe arrondissement, où il a été interpellé.
source:http://lelab.europe1.fr
MARIAGE HOMO. Un élu FN m'a lancé "au bûcher !" : je suis satisfait qu'il soit condamné
MARIAGE HOMO. Un élu FN m'a lancé "au bûcher !" : je suis satisfait qu'il soit condamné
Deux mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité : c'est la peine à laquelle Richard Jacob, conseiller municipal FN d'Auxerre, a été condamné pour violence et incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle. Fabrice Donat, président de l'association LGBT Traits d'union, a assisté à l'altercation au cours de laquelle les faits se sont produits. Il revient sur ces événements.
/https%3A%2F%2Freferentiel.nouvelobs.com%2Fwsfile%2F4891371831354.jpg)
MARIAGE HOMO. Un élu FN m'a lancé "au bûcher !" : je suis satisfait qu'il soit condamné
leplus.nouvelobs.com
LE PLUS. Deux mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité : c'est la peine à laquelle Richard Jacob, conseiller municipal FN d'Auxerre, a été condamné pour violence et incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle. Fabrice Donat, président de l'association LGBT Traits d'union,...
Meurtre dans la garrigue : deux hommes mis en...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash3%2F1012801_440347432729962_626444432_n.jpg)
Meurtre dans la garrigue : deux hommes mis en examen et relâchés à Nîmes
Deux hommes d'une trentaine d'années ont été mis en examen, jeudi, pour "enlèvement et séquestration suivis de meurtre" dans l'affaire de la mort de Laurent Julien (un jeune homosexuel)en juin 2011 à Nîmes au moment de la feria, avant d'être relâchés, a-t-on appris auprès de leurs avocats.
Ces deux personnes ont été placées sous contrôle judiciaire après deux jours de garde à vue au SRPJ de Montpellier, a-t on précisé de même source.
Ils avaient été interpellés mardi, avec huit autres personnes, dans un quartier sensible de Nîmes, par quelque 130 policiers du RAID, du Groupement d'intervention de le Police nationale (GIPN), de la BRI et du SRPJ de Montpellier.
Ces huit individus avaient depuis été relâchés.
L'une des avocates des mis en cause a indiqué à l'AFP son intention de déposer une requête en nullité devant la chambre de l'instruction. "Il n'y a aucun indice concordant", a souligné Me Kadija Aoudia.
"Envoyer le raid, le GIPN, 130 policiers pour un dossier aussi vide est une hérésie", a déclaré pour sa part Me Rémy Nougier.
La victime, Laurent Julien, un jeune homosexuel, avait disparu en juin pendant la feria de Pentecôte.
Son corps avait été découvert dans la soirée du 3 juillet dans la garrigue à proximité de Nîmes.
source:http://languedoc-roussillon.france3.fr/2013/06/20/meurtre-dans-la-garrigue-deux-hommes-mis-en-examen-et-relaches-nimes-274363.html
Mariage gay à Arcangues : le maire hostile...
/http%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F1011815_440344352730270_354212452_n.jpg)
Mariage gay à Arcangues : le maire hostile "maintient sa position"
Le maire du village basque d'Arcangues, dans les Pyrénées-Atlantiques, qui refuse de marier un couple d'homosexuels, maintient sa position au lendemain d'une réunion sur le sujet.
Il ne compte pas céder. Le maire du village basque d'Arcangues, dans les Pyrénées-Atlantiques, qui, soutenu par ses adjoints, refuse de marier un couple d'homosexuels, maintient sa position au lendemain d'une réunion sur le sujet, a indiqué vendredi la mairie.
Le couple formé par Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, a déposé lundi son dossier de mariage à la mairie d'Arcangues. Il entend aller "jusqu'à la Cour européenne des Droits de l'Homme" pour faire valoir ses droits au mariage dans la commune, a indiqué M. Martineau-Espel à une correspondante de l'AFP. Le maire (Divers droite) Jean-Michel Colo, 60 ans, qui n'était pas joignable vendredi matin, a pris sa décision jeudi soir à l'issue d'une réunion en mairie avec ses adjoints, a indiqué le secrétaire de mairie.
La pression s'est accrue ces derniers jours sur M. Colo après qu'il a signifié début juin à la préfecture son intention de ne procéder à aucun mariage entre personnes du même sexe, jugeant la loi sur le mariage pour tous "illégitime". Avec ce refus, il s'est attiré les condamnations de maintes associations et les menaces notamment du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui a rappelé que les maires réfractaires s'exposaient à des "sanctions importantes".
source:http://lci.tf1.fr/