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Une Gay Pride au goût de revanche et d'inachevé

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Une Gay Pride au goût de revanche et d'inachevé

Une Gay Pride au goût de revanche et d'inachevé

La Marche des fiertés 2013, samedi 29 juin, à Paris, a un goût particulier pour ses participants. Un goût de revanche d'abord. La manifestation est la dernière d'une série de six défilés nationaux (trois anti-mariage homosexuel, trois pour, y compris la Gay Pride) depuis novembre 2012. Une façon d'avoir le dernier mot ? "Nous n'avons pas organisé de défilé de riposte aux Manifs pour tous depuis janvier, car nous savions que la Marche serait un temps fort", affirme Nicolas Gougain, président de l'Inter-LGBT (Interrassociative lesbiennes, gays, bi et trans).

L'Inter-LGBT annonce chaque année un demi-million de participants. La Préfecture de police avait de son côté dénombré 60 000 participants au cortège en 2012, et "plusieurs dizaines de milliers de spectateurs". L'Inter-LGBT attend autant de monde ou plus samedi.

Le défilé devrait aussi avoir un goût de victoire mêlé d'amertume. Victoire, parce que les homosexuels ont désormais le droit de se marier et d'adopter. Amertume, car la plupart des homosexuels ont très mal vécu d'une part, l'opposition forte au projet de loi, d'autre part, les déclarations et manifestations homophobes qui ont ponctué les derniers mois.

suite et source:http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/29/une-gay-pride-au-gout-de-revanche-et-d-inacheve_3438936_3224.html

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Petits Indiens, mariage gay, tradition : un...

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Petits Indiens, mariage gay, tradition : un...

Petits Indiens, mariage gay, tradition : un ethnologue chez les scouts

Mine de rien, sans faire de vague, le scoutisme vit actuellement une sorte d’âge d’or. Il renoue avec le succès qu’il avait dans les années 30, et représente autour de 150 000 jeunes en France.

Les grandes manifs anti-mariage gay ont rappelé les différentes facettes du mouvement, créé en 1907 en Grande-Bretagne, dans un élan patriotique teinté d’une bonne dose de contrôle social sur la jeunesse, mais aussi d’une ambition d’éducation active.

Maxime Vanhoenacker, ethnologue du politique, s’est spécialisé dans le scoutisme et ses diverses tendances, laïques ou confessionnelles. Il travaille ces temps-ci sur les liens entre le scoutisme et les Indiens d’Amérique, et évoque ce week-end au Musée du quai Branly une question accrocheuse :

« Pourquoi les scouts jouent-ils aux Indiens ? »

Rue89 : Peut-on parler d’un véritable amour scout pour le folklore indien ?

Maxime Vanhoenacker : Oui, si ce n’est pour les rituels indiens, du moins pour l’image qu’on se faisait des peaux rouges dans les années 20 en France : des hommes originels, le feu de camp, la tribu et la vie en pleine nature. Il y a ce folklore indianiste – on est globalement quinze ans après le spectacle de Buffalo Bill – mais ça n’est pas seulement du folklore.

Certains pédagogues à l’origine du scoutisme et d’autres mouvements d’éducation un peu progressistes ont réellement été chercher dans des savoir-faire indiens, des apprentissages techniques (suivre des pistes animales, l’art du bois, etc.). Ils ont poussé l’apprentissage de la culture indienne jusqu’à une certaine philosophie du rapport à la nature et du vivre ensemble.

Ça a été un vrai enjeu, et pas juste l’idée de camper, déguisé avec une plume sur la tête. Certains scouts sont allés jusqu’à prôner des formes d’autogestion et de vie communautaire avec des croyances et des rituels remettant en question des dogmes religieux : invoquer le « Grand Manitou » dans la totémisation, c’est une pratique païenne qui n’est pas conforme à la liturgie catholique, notamment.

Justement, en quoi consiste la cérémonie scoute de la totémisation ?

C’est une cérémonie initiatique et secrète qui se déroule de nuit, hors des regards. Ça se passe à des âges assez jeunes : entre quinze et vingt ans.

C’est pratiqué dans l’intimité d’à peu près tous les mouvements scouts, alors que les responsables de ces mouvements s’en défendent voire condamnent une telle pratique. Le scout se voit attribuer par ses pairs, un nom d’animal et un qualificatif qui lui seront propres, et qui symbolisent un peu son parcours et son engagement dans le groupe.

C’est le moment où on devient adulte à part entière, avec tout un folklore : les initiants s’appellent eux-mêmes « sachems », les initiés sont des « papooze ».

En travaillant sur les Eclaireuses et Eclaireurs de France, le mouvement laïque du scoutisme français, je me suis rendu compte que derrière ces grands mots d’adulte que sont « l’apprentissage de la citoyenneté » ou « l’autonomie », ce qui marquait les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, c’était ces choses plus communautaires d’engagement au sein d’un groupe d’amis, de pairs. Et la totémisation symbolise vraiment cet engagement, cette reconnaissance un peu secrète par ses pairs, ce côté légèrement société secrète.

Vous parliez de « Grand Manitou » et de remise en question de l’ordre religieux. Comment le scoutisme catholique a-t-il réagi ?

Evidemment tout cela a posé des soucis à certains chefs, pédagogues ou autorités religieuses, qui ont fermement combattu les références aux Indiens. Certains estimaient que le nom de totem contrevenait au nom de baptême.

A partir des années 30, on essaie de recréer des traditions plus conformes à une culture chrétienne occidentale. Progressivement, on remplace les Indiens par le Chevalier de Saint-Georges [le patrons des scouts, ndlr], ou ailleurs Saint-Francois d’Assise, les Chevaliers Templiers....

Aujourd’hui, dans tous les mouvements, les pédagogues sont conscients de l’importance de ce rite initiatique, fréquemment remis sur la table des discussions entre éducateurs, mais officiellement, ça n’existe pas. Ça n’est pas toujours facile d’en parler.

Quel rôle le scoutisme catholique a-t-il joué dernièrement, dans les manifestations d’opposition au « Mariage pour tous » ?

Les mouvements scouts qui ont officiellement participé aux manif anti-mariage gay sont extrêmement minoritaires. A ma connaissance, seuls les Scouts de Riaumont, les Scouts Godefroy de Bouillon et les Scouts de Doran ont répondu à l’appel de Civitas. Ce sont des mouvements numériquement très faibles, en marge, ultraconservateurs et qui se revendiquent d’un catholicisme intégral. Ces mouvements ne souhaitent pas apparaître comme des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, ouverts à tous et reconnus en tant que tels par l’Etat.

Mais il y a différents mouvements dans le scoutisme. Chaque obédience religieuse a son mouvement scout. Et il existe le mouvement laïque des Eclaireuses et Eclaireurs de France, lié depuis le Front populaire aux réseaux laïques d’éducation populaire, plutôt de gauche, comme la ligue de l’enseignement.

Les Eclaireurs de France, eux, ont pris position, si ce n’est directement en faveur de la loi, contre l’homophobie et l’intransigeance des opposants à la loi. Ce qui est cohérent avec la sociologie de ce mouvement laïque, complémentaire de l’école publique. Dans une idée républicaine de tolérance et d’émancipation.

Le mouvement catholique des Scouts et Guides de France est le plus gros mouvement sur le plan numérique. Il représente à lui seul la moitié des scouts et guides du pays. Il est au centre de l’échiquier. Avec les protestants et les laïques historiquement plus à gauche.

Et de l’autre côté, des liens avec les Scouts d’Europe et Scouts unitaires jugés plus traditionnalistes. Et il y a chez les Scouts de France une tendance au catholicisme social, c’est un mouvement composite (des enfants scolarisés dans le public comme dans les privé, des membres situés à gauche, au centre et à droite). Ce mouvement a pris soin de participer aux débats, en faisant attention à la dimension éducative : ils ont proposé une série de textes à leurs adhérents, à leurs militants, assez équilibrés : certains en faveur, certains contre l’ouverture du mariage aux homosexuels.

Surtout, ils ont rappelé l’interdiction à qui que ce soit de manifester en uniforme scout (une photo d’un scout en uniforme saisi devant une banderole pro-mariage gay a d’ailleurs fait beaucoup fait parler). En un sens, ils ont joué leur rôle d’éducateur chrétien, neutre sur un plan politique, et c’est important dans le scoutisme. D’ailleurs, ça m’a toujours fasciné ce refus du politique dans les mouvements scouts alors qu’il est omniprésent.

Et vers quoi évolue le scoutisme actuel ?

Aujourd’hui, les scouts représentent autour de 150 000 jeunes, tous mouvements confondus. Ces chiffres équivalent à ceux de l’âge d’or du scoutisme, dans les années 30. Ça vaut le coup de s’interroger là-dessus, parce que les mouvements qui marchent aujourd’hui ne sont pas ceux qui marchaient avant.

Les Scouts et Guides de France, catholiques, restent le principal mouvement (70 000 membres), mais les mouvements les plus traditionalistes attirent de plus en plus de gens. Il faut interroger ça à l’aune d’un retour aux traditions et au religieux : le scoutisme symboliserait un peu ces repères moraux pour les enfants. Ça questionne ce qui se passe, notamment autour de l’école. Le scoutisme est lié au périscolaire, et à l’éducation populaire.

Faut-il conclure que l’idéal républicain du scoutisme laïque – qui plaçait très haut l’ouverture et l’esprit critique – s’effondre face au scoutisme traditionaliste ?

Les Eclaireurs marchaient fort parce qu’ils ont longtemps été associés à l’école publique, et que derrière, il y avait des familles ouvrières ou classes moyennes, voire classes moyennes sup’, qui voyaient une cohérence entre l’école laïque populaire, l’éducation populaire, un certain militantisme républicain et les Eclaireurs. Ils ont largement modernisé leurs pratiques et leurs discours depuis les années 70 : plus d’uniforme ni de promesse, plus de chefs mais des « respons » et toujours des valeurs laïques, républicaines et rationalistes, comme l’école publique.

Dans ce contexte où l’image d’Epinal du scout revient comme un modèle éducatif dans certains milieux, les Eclaireurs peinent à se positionner et à affirmer leur identité scoute laïque et moderne. Ils ont notamment du mal à concurrencer des mouvements – catholiques notamment mais aussi protestants, israélites, musulmans – , parce qu’ils ont des difficultés à parler de spiritualité, de morale ou de vie communautaire sans faire de l’ombre à l’idéal de formation de citoyens autonomes et critiques.

source:.rue89.com

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Mariage gay: au Royaume-Uni, les femmes seront des...

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Mariage gay: au Royaume-Uni, les femmes seront des...

Mariage gay: au Royaume-Uni, les femmes seront des «maris» et les hommes des «femmes» (parfois)

On se souvient des polémiques lexicales, en France, lors des débats sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, sur le remplacement des mots «père» et «mère» dans le Code civil par «parents» ou l’inscription très hypothétique dans les livrets de famille d’un «parent A» et un «parent B».

Le Royaume-Uni, où le Parlement débat actuellement d’un texte similaire, a des débats du même type, nous apprend le Telegraph.

Le gouvernement a en effet délivré aux parlementaires un guide détaillant de quelle façon il fallait désormais comprendre certains vieux textes de loi contenant les mots husband (mari) et wife (femme), comme, par exemple, une loi de 1963 sur les exemptions accordées aux entreprises familiales:

«Cela signifie que "mari", ici, inclura les cas où un homme ou une femme est marié à une personne du même sexe, ainsi qu’un homme marié à une femme. De la même façon, "femme" inclura les cas où une femme est mariée à une autre femme ou un homme marié à un homme. Le résultat est que cette section doit désormais être interprétée comme incluant les cas de mariage de même sexe masculin et féminin.»

En revanche, dans les futurs textes de loi, les termes husband and wife ne désigneront, en dehors de leur sens classique, «que» respectivement les hommes et les femmes en couple homosexuel marié.

En France, la loi sur le mariage gay a elle remplacé, dans plusieurs codes, des dispositions qui ne concernaient que les femmes par des termes génériques (ou plutôt masculins, en l'occurrence), par exemple en ce qui concerne les congés d'adoption.

Comme on se doute, cette nouvelle interprétation lexicale du gouvernement britannique déplaît fortement aux anti-mariage gay. La Coalition for Marriage a ainsi dénoncé le «désordre ridicule» créé par le nouveau texte, affirmant que le gouvernement «planait complètement». L'ancien ministre de Margaret Thatcher Norman Tebbit, membre de la Chambre des Lords, a lui dénoncé du «charabia». La presse conservatrice, qu’il s’agit d'un quotidien de qualité comme le Telegraph ou d’un tabloïd comme le Daily Mail, est elle aussi plus que sceptique, pointant une disposition «confusante» ou un «jeu bizarre sur les mots».

source:slate.fr

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Alors que les photos d'Olivier Ciappa contre...

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Alors que les photos d'Olivier Ciappa contre...

Alors que les photos d'Olivier Ciappa contre l'homophobie ont à nouveau été l'objet d'actes de vandalisme, les messages de soutien se sont multipliés.

Une semaine après la dégradation d’une exposition de photos contre l’homophobie, affichées sur les grilles de la mairie du IIIe arrondissement, de nouveaux clichés ont été déchirés dans la nuit de mercredi à jeudi, ce malgré une protection jour et nuit devant le bâtiment, selon un porte-parole de la mairie. Mercredi, pour dénoncer les actes de vandalisme du week-end dernier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, à l’initiative de la mairie d'arrondissement, des associations Aides et Le Refuge.

La manifestation a fait office de vernissage pour l’exposition «les Couples imaginaires» de Olivier Ciappa, un ensemble de photos de l’artiste montrant des personnalités de tous horizons formant des couples homosexuels ou familles homoparentales fictifs. «Ce rassemblement devait être à l’origine un vernissage mettant en images, une avancée de la République», a indiqué le maire PS du IIIe arrondissement, Pierre Aidenbaum qui a marié début juin le premier couple d’homosexuels parisiens.

Ces images en noir et blanc exposées sur les grilles du square, face à la mairie dont le fronton arbore un drapeau arc-en-ciel, pour la Gay Pride qui se tient samedi dans la capitale, véhiculent «un message d’amour», et «la profanation est un acte de haine et de mépris», a souligné l’élu.

Plusieurs élus parisiens, dont la première adjointe et candidate à la mairie de Paris, Anne Hidalgo étaient présents à ce rassemblement où l’artiste Marianne James et l’essayiste Caroline Fourest ont pris la parole pour dénoncer l’homophobie.

En amont du rassemblement, le maire de Paris Bertrand Delanoë est également venu faire part de son soutien. Les photos lacérées ont été réimprimées et affichées au-dessus de celles détruites. Le photographe Olivier Ciappa «a mis sur pied ce projet en partenariat avec Aides et SOS homophobie, afin d’apaiser une société en tension avec ses minorités après les débats difficiles» autour du mariage homosexuel.

En attendant, de nombreux messages de soutien - dessins d’enfants, slogans - sont accrochés sur les grilles. Il est possible d'en envoyer également sur le compte Facebook du photographe ou bien de la mairie qui se chargent ensuite de les afficher.

A la fin de l’exposition prévue le 10 juillet, les photos seront vendues au profit du Refuge, une association qui accompagne des jeunes homosexuels rejetés par leurs parents, de Aides et de SOS homophobie. En raison des nouveaux actes de vandalisme de la nuit dernière, la mairie envisage de rapatrier l’exposition à l’intérieur du bâtiment. Le maire rendra sa décision probablement demain.

Source : lefigaro.fr

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Sida

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Sida

Sida
Les rapports sexuels clandestins toujours à hauts risques

Malgré les progrès accomplis ces dernières années, l'épidémie de sida continue à progresser en France au sein des populations dites "invisibles", qui se retrouvent dans les forêts, sur les parkings ou les aires d'autoroutes pour des pratiques sexuelles à hauts risques, ont averti jeudi des acteurs travaillant sur le terrain.

"Il s'agit à 80% d'hommes ayant des relations avec des hommes, parmi lesquels on trouve beaucoup d'hommes mariés qui ne peuvent pas vivre leur sexualité au grand jour", indique Jérôme André, président de l'association de lutte contre le sida HF Prévention, très impliquée dans le dépistage de la maladie.

Parmi les populations "invisibles" à hauts risques, on trouve également des hétérosexuels multipartenaires, des échangistes, des personnes en situation de prostitution "assumée ou non" et des transsexuels, précise-t-il.

Ces populations se retrouvent dans des centaines de lieux de rencontres extérieurs à travers la France, dont une quinzaine en Ile-de-France.

Selon Jérôme André, la fréquentation en Ile-de-France est en général de 100 à 150 personnes par jour sur chaque lieu, mais elle peut atteindre 500 personnes par jour dans le bois de Verrières (Essonne) ou dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), où l'association intervient pour proposer des préservatifs et des tests de dépistage rapide du sida.

Cette prévention est d'autant plus importante qu'après une diminution significative des nouveaux cas de séropositivité découverts entre 2004 et 2007, leur nombre s'est stabilisé aux environ de 6.000 par an depuis cette date.

Selon le Pr Alain Sobel, immunologiste clinicien à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Paris, "la clandestinité est un risque majeur dans toute épidémie" dans la mesure où elle rend difficile toute prévention et tout dépistage, indispensable pour pouvoir traiter les personnes infectées le plus tôt possible.

Il ajoute que le risque de contamination est particulièrement important pour le partenaire pendant la primo-infection, alors même qu'il n'existe aucun symptôme dans la moitié des cas.

Quant aux personnes séropositives non dépistées, leur nombre reste difficile à évaluer: il serait, selon lui, de l'ordre de 20.000 personnes aujourd'hui, contre environ 50.000 il y a quelques années.

Moins d'une minute pour un test

Mais, alors que le dépistage se faisait exclusivement dans des centres de dépistage anonymes et gratuits il y a encore quelques années, l'apparition des tests rapides d'orientation au dépistage VIH (ou TROD), qui permettent d'avoir un résultat en moins d'une minute, et des autotests, qui ne sont pas encore autorisés dans l'Union européenne, pourrait changer la donne.

Les TROD ont, selon le Pr Sobel, l'avantage de permettre un contact avec les personnes à risques.

"Ce n'est pas toujours facile car nous ne sommes pas là pour juger, mais pour leur parler de leur sexualité et de leurs pratiques à risques, leur donner des conseils. La discussion peut durer entre 10 minutes et une heure", explique Yoan De Matos, un des animateurs de HF Prévention, qui sillonne les lieux de rencontres de l'ouest de l'Ile-de-France avec un camping-car de l'association.

"Nous proposons d'abord un kit de préservatifs, puis éventuellement un test rapide, consistant à prélever quelques gouttes de sang sur un doigt", ajoute-t-il.

En 2012, dans les deux départements des Yvelines et du Val-d'Oise, 621 personnes ont eu recours à ce test au total, dont 16 ont découvert leur séropositivité, soit 2,57% des personnes dépistées, un taux supérieur à celui des dépistages positifs réalisés dans les centres, de l'ordre de 1%, relève M. André.

Mais le président de HF Prévention reconnaît aussi que la situation s'est "dégradée" parallèlement au débat autour du mariage pour tous, avec plusieurs incidents homophobes, notamment des véhicules tagués. Il ajoute que l'attitude de la police est elle aussi "très contrastée" selon les lieux concernés.

"Casser du pédé ou faire la chasse aux prostituées va seulement déplacer le problème en incitant les populations invisibles à migrer vers d'autres endroits", conclut-il.

(Source AFP)

et e-llico.com/

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Australie

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Australie

Australie
Le Premier ministre pour le mariage homo

Kevin Rudd a proposé vendredi d'organiser un vote parlementaire sur le mariage homosexuel. Il a demandé à ce que les députés votent selon leur conscience et non selon la ligne de leur parti.

Sa formation, le parti travailliste, s'est officiellement prononcé en faveur du mariage gay en décembre 2011. La question avait été soumise à un vote des parlementaires en septembre dernier et 98 députés avaient voté contre, et 42 pour.

Julia Gillard, alors premier ministre et également travailliste, avait voté contre, de même que des députés travaillistes et tous les parlementaires de l'opposition conservatrice.

Kevin Rudd, qui a délogé mercredi Mme Gillard de ses fonctions lors d'un putsch interne, avait également voté contre. Mais ce chrétien pratiquant a changé d'avis depuis septembre dernier. Vendredi, il a demandé à Tony Abbott de laisser ses députés décider par eux-même, sans suivre la ligne de leur parti.

«Quiconque gagne les prochaines élections, s'il vous plait, ayons le civisme d'organiser un vote en fonction des consciences de chacun», a déclaré M. Rudd lors de sa première conférence de presse depuis qu'il a été nommé Premier ministre jeudi matin.

Référendum national possible

En cas de refus du dirigeant de l'opposition, le chef du gouvernement a évoqué d'autres options, dont la tenue d'un référendum national. «Je tiens à ce que cela se fasse pour la bonne raison que l'impossibilité de se marier pour un couple homosexuel est source d'angoisses inutiles dans la communauté gay et lesbienne australienne. Ça ne devrait pas être le cas», a-t-il ajouté.

Plusieurs Etats australiens autorisent les unions civiles homosexuelles, mais l'institution du mariage est soumise au droit fédéral, qui lui, pour le moment, l'interdit aux personnes de même sexe. Des élections législatives sont prévues le 14 septembre, aux termes desquelles un nouveau premier ministre sera désigné: Tony Abbott si l'opposition l'emporte, Kevin Rudd si le parti au pouvoir se maintient.

La Nouvelle-Zélande, voisin et parfois rival de l'Australie, a autorisé le mariage homosexuel ce printemps.

source:20min.ch

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Refus de soigner un séropositif : un blâme pour...

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Refus de soigner un séropositif : un blâme pour...

Refus de soigner un séropositif : un blâme pour un dentiste de La Rochelle

Cyrille Vezzoli, 35 ans, avait signalé au chirurgien-dentiste qu'il était porteur du VIH. Celui-ci avait refusé de le soigner

Cyrille, 35 ans, voulait être soigné pour une carie. "J’avais cherché dans l’annuaire et choisi celui qui pouvait me recevoir le plus vite", témoignait il y a deux ans dans nos colonnes le Rochelais.

Lors de son rendez-vous, le 30 août 2011, Cyrille Vezzoli signale au dentiste qu'il est porteur du virus VIH et traité en trithérapie. Le praticien refuse alors de le soigner. "J'ai contracté le virus du Sida il y a dix-huit ans. Je suis traité en trithérapie, je supporte bien et j'ai appris à vivre avec ça. Mais ce qui s'est passé chez ce chirurgien-dentiste, ça m'a projeté des années en arrière, un choc émotionnel aussi violent que quand j'ai appris ma séropositivité", expliquait Cyrille quelques jours après ce refus. ll avait alors adressé un courrier au Conseil de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de Charente-Maritime.


Près de deux ans plus tard, le chirurgien-dentiste s'est vu notifier mercredi un blâme de la Chambre disciplinaire nationale de son ordre professionnel. La Chambre s'est notamment appuyée sur un article du code de la santé publique qui précise que le chirurgien-dentiste doit soigner avec la même conscience tous les patients, quel que soit leur état de santé.

"Ce qui s'est passé est anormal, l'ordre l'a reconnu et c'est important pour mon client qui traîne ça depuis un moment. Quand il retourne chez un médecin, ça le travaille", réagit Me Diego Parvex, l'avocat de la victime.

Le chirurgien-dentiste a deux mois pour faire appel de cette décision devant le Conseil d'État, appel que son avocat, Me François Drageon, estime "nécessaire", notamment pour faire valoir des arguments qu'il avait développés sur l'organisation de son planning de soins.

Le dentiste avait en effet expliqué lors de l'audience qu'il souhaitait recevoir les patients séropositifs ou atteints d'hépatite en fin de journée, afin de disposer de plus de temps et des services d'un instrumentiste, argument que la Chambre disciplinaire n'a pas retenu.

source:sudouest.fr/

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Skopje

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Skopje

Skopje
Un coming-out accueilli dans la haine

Des inconnus ont assiégé le domicile d'un acteur qui vient de révéler son homosexualité. La communauté LGBT macédonienne est la cible d'attaques et de menaces de plus en plus fréquentes. Et impunies.

L’émergence d’une communauté LGBT organisée, dans le sud des Balkans, suscite une résistance féroce. Nouvel exemple de ces tensions: des incidents inquiétants survenus ces derniers jours en Macédoine. Dernière cible en date: le jeune comédien Petar Stojkovik, star de la télévision locale. Mardi, un groupe d’homme s’est massé devant son domicile de Skopje, où le jeune comédien vit avec sa mère malade. Les individus ont crié des slogans haineux et lancé des pierres contre la façade. Ils ont disparu à l’arrivée de la police. A l’origine de cette intimidation: le coming-out de Petar, 27 ans. «Pour tous ceux qui ont colporté des rumeurs des insultes à mon sujet, c’est le moment de reconnaître combien vous êtes primitifs et limités: oui, je suis gay.» La déclaration avait immédiatement enflammé les réseaux sociaux. «Skopje a une nouvelle attraction: Petar le pédé» avait lancé un journaliste nationaliste. Il s’en était déjà pris au jeune homme, engagé auprès des associations de défense des droits de l’homme, l’accusant d’être «anti-Macédonien» et le qualifiant d’«ennemi d’Etat».

Pride annulée
Précédemment, c’était le militant gay Bekim Asani, membre du groupe LGBT United Macedonia, qui avait été la cible de menaces de mort. Les bureaux d’un centre LGBT avaient été également assiégés par des extrémistes encagoulés, le 21 juin dernier. Ils ont tenté de défoncer la vitrine (voir vidéo ci-dessous). La Pride prévue le lendemain a été annulée par crainte de nouvelles violences, voire d’un attentat.

Au sein des autorités macédoniennes, ces menaces et ces attaques n’ont fait l’objet d’aucun commentaire ni d’aucune condamnation, note le site britannique Gay Star News. Des membres du Parlement européens dénoncent ce silence et appellent le Gouvernement à prendre des engagements clairs contre l’homophobie. «On peut attendre d’un candidat à l’UE qu’il protège les droits humains de touts ses citoyens, comme un aspect important du processus d’accession», a déclaré la Néerlandaise Marije Cornelissen.

source:http://360.ch

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Les anti-mariage gay préparent la venue de Najat...

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Les anti-mariage gay préparent la venue de Najat...

Les anti-mariage gay préparent la venue de Najat Vallaud-Belkacem à Angoulême

La ministre du Droit des femmes est attendue samedi midi

Le mouvement picto-charentais de La Manif pour tous annonce ce vendredi matin qu'il sera bel et bien présent lors de la venue de la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, samedi à Angoulême.

Il prépare en effet un "comité de soutien par des citoyens pacifiques et respectueux des institutions".

Le mouvement "serait honoré de pouvoir soutenir le député charentais PS Jérôme Lambert qui s'est courageusement exprimé à plusieurs reprises sur son opposition à la loi Taubira."


source:sudouest.fr

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Dérapage homophobe de la part d'Alec Baldwin...

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Dérapage homophobe de la part d'Alec Baldwin...

Dérapage homophobe de la part d'Alec Baldwin contre un journaliste

L'acteur de 30 Rock est entré dans une colère noire contre un journaliste qui avait critiqué l'attitude de sa femme lors des obsèques de James Gandolfini. Il a posté sur Twitter une flopée de messages homophobes.

La semaine dernière, la disparition de James Gandolfini, l'acteur de la série The Sopranos avait ému le tout Hollywood. John Travolta avait même annoncé son désir d'aider financièrement les deux enfants de l'acteur décédé à l'âge de 51 ans. Hier, ses amis lui adressaient un dernier hommage lors de l'enterrement qui a eu lieu à New-York. Si ses partenaires de jeu Edie Falco et Michael Imperioli étaient bien évidemment sur place, la mémoire de James Gandolfini a aussi été saluée par l'acteur Alec Baldwin.

Présent avec son épouse Hilaria Thomas, il était venu apporter son soutien à la famille du défunt mais à son retour, il est entré dans une colère noire lorsqu'il a découvert qu'un journaliste britannique duDaily Mail, George Stark, avait écrit que son épouse tweetait "des recettes de cuisine et d'autres choses" durant la cérémonie. L'acteur de 30 Rock, a alors dégainé son iPhone et c'est sur son compte Twitter qu'il a défendu sa bien-aimée, enceinte d'une petite fille : "Je vais te retrouver Georges Stark, espèce de petite tapette venimeuse, et je vais te péter la gueule".

L'acteur, qui avait été accusé de racisme il y a quelques mois, n'en est pas resté là et a même menacé le pauvre journaliste

source:free.fr

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ALERTE SANITAIRE En direction des hommes qui ont...

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ALERTE SANITAIRE En direction des hommes qui ont...

ALERTE SANITAIRE En direction des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes dans les régions de l’Ile de France et de PACA

3 cas d’infections invasives à méningocoque (IIM) de sérogroupe C liées à des souches de phénotype identique (C :2a :P1.5) ont été signalés en Ile de France entre le 13 et le 20 juin 2013 de chez des hommes homosexuels âgés de 29 à 46 ans

L’Agence Régionale de Santé de l’Ile de France a signalé, au cours du mois de juin, trois cas de personnes ayant déclaré une infection à méningocoque C. Ces cas sont survenus chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et qui fréquentent des lieux de convivialités ou de rencontres au centre de Paris.

Cette situation de 3 cas groupés ne constitue pas à ce jour une situation épidémique. Cependant des éléments épidémiologiques incitent à une vigilance particulière. En effet, une épidémie d’infection à méningocoque C a été observée entre 2010 et février 2013 chez des HSH dans la ville de New-York. Au total, 22 cas ont été décrits avec 7 décès. Il n’y a plus de nouveaux cas signalés depuis le 15 février 2013. 3 cas d’infections à méningocoque C sont survenus récemment en 2013 chez des HSH en Allemagne, 1 en février et 2 en mai (contacts directs entre ces 2 cas). Un cas d’infection à méningocoque chez un HSH a également été identifié en Belgique en mars dernier.

Cette situation en France fait l’objet d’une surveillance particulièrement active et d’une vigilance accrue des services de l’État et de l’Institut de veille sanitaire. Conformément aux recommandations du ministère chargé de la Santé, l’Agence Régionale de santé de l’Ile de France a informé toutes les personnes ayant été en contact étroit et prolongé avec les 3 cas recensés. Ces personnes ont bénéficié d’un traitement préventif par antibiotique, comme dans tous les cas d’infections invasives à méningocoque.

Le méningocoque est un germe qui se transmet de personne à personne par les gouttelettes issues des sécrétions rhinopharyngées (salive et autres excrétions), le plus souvent en face à face, de moins d’un mètre. Le risque de transmission entre une personne infectée et une autre personne est faible. Cependant, le contact « bouche à bouche » ou lors d’un « baiser » est hautement contaminant quelque soit la durée du « baiser ». Les lieux de promiscuité (lieux de rencontres ou de convivialités) favorisent la transmission à partir d’une personne porteuse du méningocoque. Les déficiences immunitaires comme être porteur du VIH, peuvent rendre plus vulnérable l’individu contact. Le méningocoque est un germe fragile qui ne survit pas dans le milieu extérieur. Sa transmission est exclusivement interhumaine et nécessite un contact proche. Il n’y a donc pas lieu de prendre des mesures particulières de désinfection des locaux.

Les formes les plus graves des infections invasives à méningocoque C sont les méningites et les septicémies qui peuvent se compliquer de purpura fulminans et de choc septique mortel. La méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée souvent de vomissements et d’une gêne à la lumière. Devant ces signes il faut consulter rapidement un médecin. Le purpura fulminans se manifeste par la survenue de tâches rouges sur la peau, qui ne disparaissent pas à la pression et qui peuvent s’étendre rapidement sur l’ensemble du corps, ces signes doivent amener à consulter sans délai un médecin ou à appeler le centre 15.

Le calendrier vaccinal recommande la vaccination contre le méningocoque C pour toute personne âgée de 1 à 24 ans. Dans le contexte décrit ci-dessus, et dans cette tranche d’âge, il est particulièrement recommandé aux HSH et aux Trans de se faire vacciner contre le méningocoque C.

Contacts : http://www.info-meningocoque.fr/ Contact SIS : 0 800 840 800

http://www.actupparis.org/spip.php?article5193

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Affaire Méric: le responsable de la caisse de...

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Affaire Méric: le responsable de la caisse de...

Affaire Méric: le responsable de la caisse de soutien au meurtrier présumé condamné à quatre ans de prison

L’Humanité.fr vous révélait, la semaine dernière, l’existence d’une caisse de soutien à Esteban Morillo, le tueur présumé de Clément Méric. Comme nous l’indiquions, cette caisse, dénommée CEPE, est présidée par Martial Roudier, un identitaire gardois. Ce dernier vient lui-même d’être condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour avoir poignardé dans le dos un jeune antifasciste de 16 ans.

Le président du Comité d’Entraide aux Prisonniers Politiques Européens (CEPE) a été condamné jeudi 13 juin dernier, à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, par le Tribunal correctionnel de Nîmes, pour avoir poignardé Thomas Haraigue, un militant antiraciste qui était âgé de 16 ans au moment des faits.

Les faits remontent à septembre 2008, au moment où le CEPE était encore présidé par le père de Martial, Richard Roudier. Pendant la feria, Martial Roudier et sa compagne se seraient «invités» dans une soirée festive se déroulant dans un appartement, attirés par la musique. Une fois dans l’appartement, Martial Roudier aurait aperçu un blouson appartenant à Thomas Hairague sur lequel figurait un logo antiraciste. Dans un contexte très alcoolisé, une bagarre se serait alors rapidement produite. Au cours de cette bagarre, selon le juge, Thomas Hairague aurait porté des coups à Martial Roudier (pour ce fait, Thomas Hairague a écopé d’une peine de 6 mois de prison). Une fois sorti de l’appartement, Martial Roudier aurait attendu Thomas Hairague dans la rue. Il l’aurait poignardé dans le dos, en le blessant grièvement. Ensuite, il aurait pris la fuite, se coupant la barbe pour empêcher d’être reconnu.

"Pas de motivation politique"

Interpellé, Martial Roudier nie toute motivation politique à son geste. Un air de déjà vu dans la famille Roudier: en 2011, le frère de Martial, Olivier, avait déjà nié la nature politique des saluts nazis et d’insultes proférés à l’égard d’un groupe de maghrébins, attribuant la faute à l’alcool (pour ce fait Olivier, septuple récidiviste, avait été condamné à six mois de prison ferme).

Mis en examen pour tentative de meurtre , Martial Roudier « est finalement renvoyé devant le tribunal correctionnel pour violence avec arme en récidive », rapporte le quotidien Midi Libre. L’audience s’est déroulée le 3 juin dernier, deux jours avant l’assassinat de Clément Méric. Au cours de celle-ci, le parquet avait requis 4 ans de prison ferme pour Martial Roudier. L’affaire a été mise en délibéré 10 jours plus tard.

Entre temps, Clément Méric était tué à Paris et le CEPE, présidé par Martial Roudier, était réactivé pour soutenir le meurtrier présumé de Clément, Esteban Morillo. Désormais, cette caisse de solidarité aux prisonniers d’extrême droite devra également soutenir son président, Martial Roudier…

source:humanite.fr

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PARADOXE – Président d’une association qui «...

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PARADOXE – Président d’une association qui «...

PARADOXE – Président d’une association qui « soigne » l’homosexualité, il annonce qu’il est… gay

Le pardon n'est-il pas chrétien ? Alan Chambers, président d'Exodus Intertional, une association catholique américaine qui prétend vouloir soigner l'homosexualité depuis 1976, a fait acte de contrition en révélant dans une lettre du 26 juin qu'il était gay.

Il confesse par écrit que "toute une vie de honte est enfin terminée, je m'accepte enfin en tant qu'être humain. Comme le fait ma famille. Comme le font mes amis. Et comme le fait Dieu". Annonçant dans le même temps la fermeture de l'association, il a présenté ses plus plates excuses à la communauté homosexuelle pour la souffrance et la peine que lui et l'organisation ont pu leur causer à travers leurs "thérapies réparatives".

Un journaliste américain du Daily Beast avec qui il s'était entretenu avant son annonce rappelle que M. Chambers avait coutume de répéter : "L'opposé de l'homosexualité, ce n'est pas l'hétérosexualité, c'est la sainteté."

Dans un entretien vidéo accordé à une chaîne américaine, il a été confronté aux retours d'expériences douloureuses de personnes ayant subi ses traitements psychologiques radicaux.

Pour le rachat de ses péchés, Chambers promet la création d'une nouvelle organisation, Reduce Fear, qui vise à transformer les Eglises en communautés "sûres et accueillantes pour tout le monde" et se consacrera "au dialogue entre la communauté LGBT (lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle) et les personnes hostiles à l’homosexualité".

En janvier 2012, des signes avant-coureurs laissaient présager la décision prise mercredi dernier par le président d'Exodus. Il avait publiquement admis que "99,99 %" des personnes qu'il avait rencontrées par le biais de l'association "n'avaient connu aucun changement dans leur orientation sexuelle".

Un revirement que Sharon Graves, directrice du secteur religion pour l’association gay Human Rights Campaign, juge un peu tardif après que des générations ont subi "un traumatisme psychologique et spirituel".

source:lemonde.fr/

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Mariage gay : à force de lutter pour la famille,...

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Mariage gay : à force de lutter pour la famille,...

Mariage gay : à force de lutter pour la famille, la nôtre se défit

Embarqués depuis le début du débat sur le « mariage pour tous » dans une invraisemblable querelle familiale, nous avons imaginé comment nous raconterions plus tard à nos enfants ces évènements, qui auront sans doute pour des années jeté un froid dans notre famille.

Les protagonistes sont comme toi et moi, ils sont de ta famille, ce sont mes oncles, tantes, cousins, cousines, grands-parents, qui ont pour seule dimension romanesque, je te l’accorde, de vivre dans une forteresse assiégée.

Il était une fois un Président français et socialiste (le premier depuis Mitterrand et ses chars soviétiques) qui proposa d’ouvrir le mariage aux personnes de même sexe. Les dents grinçaient dans notre famille, où des e-mails virulents avaient pourtant circulé pour encourager à voter pour Nicolas Sarkozy ou plus à droite – en tout cas contre cette promesse d’une décadence nationale.

Quelques mois après son investiture, le conseil des ministres approuva le projet de loi qui porterait désormais le nom de mariage pour tous. Ce fut perçu comme une déclaration de guerre contre la famille. La nôtre s’indigna, pria, pleura, et, pour une fois, milita.

Et voilà donc que les plus jeunes, via les réseaux sociaux, invitèrent tous leurs cousins et cousines à manifester, tandis que les aînés, à la sortie de la messe, s’indignaient et se réconfortaient de ne trouver autour d’eux que des gens partageant les mêmes opinions.

Ces gens-là, vois-tu, défendaient l’idée selon laquelle une enfance épanouie = un papa et une maman, comme les mathématiciens affirment que deux et deux font quatre – et tant pis pour les exceptions.
Cousin D. et cousine C. en garde à vue : des martyrs !

La première grande manifestation fut un succès : quelle liesse, quelle force animait cette foule résistante ! Quelle émotion, d’être réunis dans la noble mission de défense de la famille, de la vérité humaine et du droit chemin !

Sur une chaîne publique, on vit oncle P. et tante V. expliquer pourquoi ils manifestaient, tandis que la rumeur enflait : cousin D. et cousine C. ont passé la nuit en garde à vue ! Des martyrs ! Rends-toi compte fils, d’honnêtes personnes furent traitées comme des voyous, des casseurs, des racailles !

Lors d’un rassemblement familial pour les fêtes de fin d’année, ponctué de rires, de retrouvailles franches et sincères, de magnifiques souvenirs remémorés, mais aussi et surtout de craintes, de peurs, un seul et unique sujet de discussion anima l’assemblée : ce fichu mariage pour tous.

Les débats furent passionnés, pas toujours raisonnés et souvent faiblement argumentés. Au détour d’une cigarette, on apprit que tante L. présidait le collectif manif pour tous d’une petite ville de province, au milieu de deux verres de vin on entendit oncles P. et F. utiliser ces grandes formules destinées à faire trembler les murs (ce qu’il restait de murs dans la forteresse familiale assiégée) : déshumanisation, choc de civilisation, destruction de toutes les différences, égalisation nihiliste, viol des droits de l’enfant.
La conviction de vivre dans une nouvelle forme de dictature

Quand mes oncles, tantes et cousins regardaient autour d’eux, ils avaient ce sentiment que tout le monde était sur la même longueur d’onde. Et cette conviction de constituer une majorité entretenait le sentiment grandissant de vivre dans une nouvelle forme de dictature (je t’assure, ils en étaient convaincus).

Les médias étaient, disaient-ils, partisans ; on voulait faire passer la loi derrière le dos du peuple ; bref, c’était un pur et simple déni de démocratie (en fait, notre famille éprouvait juste ce que c’est que d’être une minorité, fût-elle imposante, en régime démocratique).

Notre famille auparavant si paisible découvrit la désobéissance civile, la haine des CRS, l’ivresse d’un Mai 68 qui leur était toujours resté en travers de la gorge, car ils n’avaient pas pu y participer, morale sexuelle oblige…

Certains membres de la famille trouvèrent un sens à leur vie, grâce à ce combat non-violent qui animait un peu la trop longue attente en ce séjour terrestre obligatoire pour gagner les Cieux. Les ados retrouvaient une proximité avec leurs parents que cette lutte rajeunissait.
Des vilains petits canards dans le giron familial

On apprit avec stupéfaction que l’un des cousins, considéré par tous comme le rebelle de la famille et par conséquent érigé en tant que modèle pour les plus jeunes en quête d’émancipation, suivait finalement le mouvement. Les manifestations s’apparentaient presque à des réunions de famille, ou à des rallyes – certains couples (hétéros !) s’y formèrent d’ailleurs.

Plusieurs mouvances traditionalistes cohabitaient au sein de notre grande famille.

Il y avait ceux qui avaient la révolte dans le sang, et qui auraient été révolutionnaires dans n’importe quel milieu ;
les spirituels, que le Saint-Esprit avait appelés à l’objection de conscience et la protestation pacifique ;
les intégristes de l’Opus Dei, qui voyaient le monde s’écrouler ;
mais aussi des cathos modérés, lecteurs de La Croix, opposés au projet de loi, mais réticents devant les excès des autres.

Cependant, l’unité familiale contre la loi infâme s’effrita quelque peu lorsqu’on découvrit dans le giron familial quelques vilains petits canards échappant à ces catégories :

une tante s’en fut en claquant la porte lors d’une réunion de famille ;
un cousin boboïsant publia dans la presse un article bourré d’idéologie pseudo-égalitariste qui rejetait toutes les références traditionnelles avec lesquelles ses parents avaient sans doute (pauvres d’eux) oublié de l’éduquer ;
une autre cousine, sur Facebook, provoqua la famille en publiant un cliché où elle embrassait goulûment une copine sur la bouche.

La surprise passée, les esprits se calmèrent, car tous ces comportements déviants s’expliquaient. Untel n’était pas bien dans sa peau ; unetelle était influencée par le gauchisme de ses profs.


Embarqués depuis le début du débat sur le « mariage pour tous » dans une invraisemblable querelle familiale, nous avons imaginé comment nous raconterions plus tard à nos enfants ces évènements, qui auront sans doute pour des années jeté un froid dans notre famille.
Making of
Paul et Jean (deux pseudos), « vilains petits canards » d’une « famille catho-tradi », ont contacté Rue89 pour raconter le délitement de leurs relations familiales dans le contexte de la « Manif pour tous ». Ils désirent rester anonymes. Marie Pâris

« Mon enfant, je vais te raconter une histoire. Une fabuleuse histoire sur ta famille. Une famille qui, à cause d’un certain mariage, a été transformée.

Les protagonistes sont comme toi et moi, ils sont de ta famille, ce sont mes oncles, tantes, cousins, cousines, grands-parents, qui ont pour seule dimension romanesque, je te l’accorde, de vivre dans une forteresse assiégée.

Il était une fois un Président français et socialiste (le premier depuis Mitterrand et ses chars soviétiques) qui proposa d’ouvrir le mariage aux personnes de même sexe. Les dents grinçaient dans notre famille, où des e-mails virulents avaient pourtant circulé pour encourager à voter pour Nicolas Sarkozy ou plus à droite – en tout cas contre cette promesse d’une décadence nationale.

Quelques mois après son investiture, le conseil des ministres approuva le projet de loi qui porterait désormais le nom de mariage pour tous. Ce fut perçu comme une déclaration de guerre contre la famille. La nôtre s’indigna, pria, pleura, et, pour une fois, milita.

Et voilà donc que les plus jeunes, via les réseaux sociaux, invitèrent tous leurs cousins et cousines à manifester, tandis que les aînés, à la sortie de la messe, s’indignaient et se réconfortaient de ne trouver autour d’eux que des gens partageant les mêmes opinions.

Ces gens-là, vois-tu, défendaient l’idée selon laquelle une enfance épanouie = un papa et une maman, comme les mathématiciens affirment que deux et deux font quatre – et tant pis pour les exceptions.
Cousin D. et cousine C. en garde à vue : des martyrs !

La première grande manifestation fut un succès : quelle liesse, quelle force animait cette foule résistante ! Quelle émotion, d’être réunis dans la noble mission de défense de la famille, de la vérité humaine et du droit chemin !

Sur une chaîne publique, on vit oncle P. et tante V. expliquer pourquoi ils manifestaient, tandis que la rumeur enflait : cousin D. et cousine C. ont passé la nuit en garde à vue ! Des martyrs ! Rends-toi compte fils, d’honnêtes personnes furent traitées comme des voyous, des casseurs, des racailles !

Lors d’un rassemblement familial pour les fêtes de fin d’année, ponctué de rires, de retrouvailles franches et sincères, de magnifiques souvenirs remémorés, mais aussi et surtout de craintes, de peurs, un seul et unique sujet de discussion anima l’assemblée : ce fichu mariage pour tous.

Les débats furent passionnés, pas toujours raisonnés et souvent faiblement argumentés. Au détour d’une cigarette, on apprit que tante L. présidait le collectif manif pour tous d’une petite ville de province, au milieu de deux verres de vin on entendit oncles P. et F. utiliser ces grandes formules destinées à faire trembler les murs (ce qu’il restait de murs dans la forteresse familiale assiégée) : déshumanisation, choc de civilisation, destruction de toutes les différences, égalisation nihiliste, viol des droits de l’enfant.
La conviction de vivre dans une nouvelle forme de dictature

Quand mes oncles, tantes et cousins regardaient autour d’eux, ils avaient ce sentiment que tout le monde était sur la même longueur d’onde. Et cette conviction de constituer une majorité entretenait le sentiment grandissant de vivre dans une nouvelle forme de dictature (je t’assure, ils en étaient convaincus).

Les médias étaient, disaient-ils, partisans ; on voulait faire passer la loi derrière le dos du peuple ; bref, c’était un pur et simple déni de démocratie (en fait, notre famille éprouvait juste ce que c’est que d’être une minorité, fût-elle imposante, en régime démocratique).

Notre famille auparavant si paisible découvrit la désobéissance civile, la haine des CRS, l’ivresse d’un Mai 68 qui leur était toujours resté en travers de la gorge, car ils n’avaient pas pu y participer, morale sexuelle oblige…

Certains membres de la famille trouvèrent un sens à leur vie, grâce à ce combat non-violent qui animait un peu la trop longue attente en ce séjour terrestre obligatoire pour gagner les Cieux. Les ados retrouvaient une proximité avec leurs parents que cette lutte rajeunissait.
Des vilains petits canards dans le giron familial

On apprit avec stupéfaction que l’un des cousins, considéré par tous comme le rebelle de la famille et par conséquent érigé en tant que modèle pour les plus jeunes en quête d’émancipation, suivait finalement le mouvement. Les manifestations s’apparentaient presque à des réunions de famille, ou à des rallyes – certains couples (hétéros !) s’y formèrent d’ailleurs.

Plusieurs mouvances traditionalistes cohabitaient au sein de notre grande famille.

Il y avait ceux qui avaient la révolte dans le sang, et qui auraient été révolutionnaires dans n’importe quel milieu ;
les spirituels, que le Saint-Esprit avait appelés à l’objection de conscience et la protestation pacifique ;
les intégristes de l’Opus Dei, qui voyaient le monde s’écrouler ;
mais aussi des cathos modérés, lecteurs de La Croix, opposés au projet de loi, mais réticents devant les excès des autres.

Cependant, l’unité familiale contre la loi infâme s’effrita quelque peu lorsqu’on découvrit dans le giron familial quelques vilains petits canards échappant à ces catégories :

une tante s’en fut en claquant la porte lors d’une réunion de famille ;
un cousin boboïsant publia dans la presse un article bourré d’idéologie pseudo-égalitariste qui rejetait toutes les références traditionnelles avec lesquelles ses parents avaient sans doute (pauvres d’eux) oublié de l’éduquer ;
une autre cousine, sur Facebook, provoqua la famille en publiant un cliché où elle embrassait goulûment une copine sur la bouche.

La surprise passée, les esprits se calmèrent, car tous ces comportements déviants s’expliquaient. Untel n’était pas bien dans sa peau ; unetelle était influencée par le gauchisme de ses profs.

Un vilain petit canard au milieu des autres (J.D.Hancock/Flickr/CC)
Résistance : le nouveau mot d’ordre

Que le projet de loi soit adopté n’entamerait pas la détermination des membres de notre famille. Le mouvement, selon eux, entrait dans l’histoire de la France, et même dans l’histoire mondiale de la résistance contre toutes les idéologies.

Résistance, c’était le nouveau mot d’ordre.

On s’emparait alors de tous les auteurs qui en parlaient, quels que soient leurs combats (parfois largement en contradiction avec les valeurs familiales). Et comme on ne pouvait pas prier en public (parce qu’on ne voulait pas que les musulmans le fassent), on chantait, on dansait, on allumait des bougies ; on voulait “ toucher les cœurs ”.

Et nous, les vilains petits canards, dans cette histoire ? Nous avions honte. Nous étions certes en minorité, mais nous nous soutenions. Nous ne voulions plus nous écraser, cacher nos opinions par respect de la pax familiae. Puis nous nous lassâmes de voir nos oncles, tantes, cousins, cousines, et de ne pouvoir parler avec eux que de ce mariage diabolique.
Nos mœurs sont dépravées, notre éducation libertaire

Nous exprimâmes notre ras-le-bol à la suite d’un énième e-mail de propagande envoyé par oncle D. Les liens fraternels se délitèrent et on se rendit compte qu’avec certains cousins et cousines, avec qui, plus jeunes, nous avions fait la pluie et le beau temps, nous n’avions désormais plus rien en commun.

Le clivage idéologique familial, déjà bien présent, mais plus ou moins caché jusque-là, ne fut que renforcé par cet engagement d’une partie de la famille. Engagement qu’ils juraient de porter jusqu’à ce que la mort les sépare.

Voilà pourquoi, mon enfant, tu ne vois plus une partie de ta famille, qui juge nos mœurs dépravées et notre éducation libertaire. La morale de cette histoire, c’est qu’à force de lutter pour la famille, la nôtre se défit. »

source:rue89.com

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Mariage gay : à force de lutter pour la famille,...

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Mariage gay : à force de lutter pour la famille, la nôtre se défit

Embarqués depuis le début du débat sur le « mariage pour tous » dans une invraisemblable querelle familiale, nous avons imaginé comment nous raconterions plus tard à nos enfants ces évènements, qui auront sans doute pour des années jeté un froid dans notre famille.

Les protagonistes sont comme toi et moi, ils sont de ta famille, ce sont mes oncles, tantes, cousins, cousines, grands-parents, qui ont pour seule dimension romanesque, je te l’accorde, de vivre dans une forteresse assiégée.

Il était une fois un Président français et socialiste (le premier depuis Mitterrand et ses chars soviétiques) qui proposa d’ouvrir le mariage aux personnes de même sexe. Les dents grinçaient dans notre famille, où des e-mails virulents avaient pourtant circulé pour encourager à voter pour Nicolas Sarkozy ou plus à droite – en tout cas contre cette promesse d’une décadence nationale.

Quelques mois après son investiture, le conseil des ministres approuva le projet de loi qui porterait désormais le nom de mariage pour tous. Ce fut perçu comme une déclaration de guerre contre la famille. La nôtre s’indigna, pria, pleura, et, pour une fois, milita.

Et voilà donc que les plus jeunes, via les réseaux sociaux, invitèrent tous leurs cousins et cousines à manifester, tandis que les aînés, à la sortie de la messe, s’indignaient et se réconfortaient de ne trouver autour d’eux que des gens partageant les mêmes opinions.

Ces gens-là, vois-tu, défendaient l’idée selon laquelle une enfance épanouie = un papa et une maman, comme les mathématiciens affirment que deux et deux font quatre – et tant pis pour les exceptions.
Cousin D. et cousine C. en garde à vue : des martyrs !

La première grande manifestation fut un succès : quelle liesse, quelle force animait cette foule résistante ! Quelle émotion, d’être réunis dans la noble mission de défense de la famille, de la vérité humaine et du droit chemin !

Sur une chaîne publique, on vit oncle P. et tante V. expliquer pourquoi ils manifestaient, tandis que la rumeur enflait : cousin D. et cousine C. ont passé la nuit en garde à vue ! Des martyrs ! Rends-toi compte fils, d’honnêtes personnes furent traitées comme des voyous, des casseurs, des racailles !

Lors d’un rassemblement familial pour les fêtes de fin d’année, ponctué de rires, de retrouvailles franches et sincères, de magnifiques souvenirs remémorés, mais aussi et surtout de craintes, de peurs, un seul et unique sujet de discussion anima l’assemblée : ce fichu mariage pour tous.

Les débats furent passionnés, pas toujours raisonnés et souvent faiblement argumentés. Au détour d’une cigarette, on apprit que tante L. présidait le collectif manif pour tous d’une petite ville de province, au milieu de deux verres de vin on entendit oncles P. et F. utiliser ces grandes formules destinées à faire trembler les murs (ce qu’il restait de murs dans la forteresse familiale assiégée) : déshumanisation, choc de civilisation, destruction de toutes les différences, égalisation nihiliste, viol des droits de l’enfant.
La conviction de vivre dans une nouvelle forme de dictature

Quand mes oncles, tantes et cousins regardaient autour d’eux, ils avaient ce sentiment que tout le monde était sur la même longueur d’onde. Et cette conviction de constituer une majorité entretenait le sentiment grandissant de vivre dans une nouvelle forme de dictature (je t’assure, ils en étaient convaincus).

Les médias étaient, disaient-ils, partisans ; on voulait faire passer la loi derrière le dos du peuple ; bref, c’était un pur et simple déni de démocratie (en fait, notre famille éprouvait juste ce que c’est que d’être une minorité, fût-elle imposante, en régime démocratique).

Notre famille auparavant si paisible découvrit la désobéissance civile, la haine des CRS, l’ivresse d’un Mai 68 qui leur était toujours resté en travers de la gorge, car ils n’avaient pas pu y participer, morale sexuelle oblige…

Certains membres de la famille trouvèrent un sens à leur vie, grâce à ce combat non-violent qui animait un peu la trop longue attente en ce séjour terrestre obligatoire pour gagner les Cieux. Les ados retrouvaient une proximité avec leurs parents que cette lutte rajeunissait.
Des vilains petits canards dans le giron familial

On apprit avec stupéfaction que l’un des cousins, considéré par tous comme le rebelle de la famille et par conséquent érigé en tant que modèle pour les plus jeunes en quête d’émancipation, suivait finalement le mouvement. Les manifestations s’apparentaient presque à des réunions de famille, ou à des rallyes – certains couples (hétéros !) s’y formèrent d’ailleurs.

Plusieurs mouvances traditionalistes cohabitaient au sein de notre grande famille.

Il y avait ceux qui avaient la révolte dans le sang, et qui auraient été révolutionnaires dans n’importe quel milieu ;
les spirituels, que le Saint-Esprit avait appelés à l’objection de conscience et la protestation pacifique ;
les intégristes de l’Opus Dei, qui voyaient le monde s’écrouler ;
mais aussi des cathos modérés, lecteurs de La Croix, opposés au projet de loi, mais réticents devant les excès des autres.

Cependant, l’unité familiale contre la loi infâme s’effrita quelque peu lorsqu’on découvrit dans le giron familial quelques vilains petits canards échappant à ces catégories :

une tante s’en fut en claquant la porte lors d’une réunion de famille ;
un cousin boboïsant publia dans la presse un article bourré d’idéologie pseudo-égalitariste qui rejetait toutes les références traditionnelles avec lesquelles ses parents avaient sans doute (pauvres d’eux) oublié de l’éduquer ;
une autre cousine, sur Facebook, provoqua la famille en publiant un cliché où elle embrassait goulûment une copine sur la bouche.

La surprise passée, les esprits se calmèrent, car tous ces comportements déviants s’expliquaient. Untel n’était pas bien dans sa peau ; unetelle était influencée par le gauchisme de ses profs.


Témoignage 28/06/2013 à 12h53
Mariage gay : à force de lutter pour la famille, la nôtre se défit
Paul et Jean | Riverains

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Embarqués depuis le début du débat sur le « mariage pour tous » dans une invraisemblable querelle familiale, nous avons imaginé comment nous raconterions plus tard à nos enfants ces évènements, qui auront sans doute pour des années jeté un froid dans notre famille.
Making of
Paul et Jean (deux pseudos), « vilains petits canards » d’une « famille catho-tradi », ont contacté Rue89 pour raconter le délitement de leurs relations familiales dans le contexte de la « Manif pour tous ». Ils désirent rester anonymes. Marie Pâris

« Mon enfant, je vais te raconter une histoire. Une fabuleuse histoire sur ta famille. Une famille qui, à cause d’un certain mariage, a été transformée.

Les protagonistes sont comme toi et moi, ils sont de ta famille, ce sont mes oncles, tantes, cousins, cousines, grands-parents, qui ont pour seule dimension romanesque, je te l’accorde, de vivre dans une forteresse assiégée.

Il était une fois un Président français et socialiste (le premier depuis Mitterrand et ses chars soviétiques) qui proposa d’ouvrir le mariage aux personnes de même sexe. Les dents grinçaient dans notre famille, où des e-mails virulents avaient pourtant circulé pour encourager à voter pour Nicolas Sarkozy ou plus à droite – en tout cas contre cette promesse d’une décadence nationale.

Quelques mois après son investiture, le conseil des ministres approuva le projet de loi qui porterait désormais le nom de mariage pour tous. Ce fut perçu comme une déclaration de guerre contre la famille. La nôtre s’indigna, pria, pleura, et, pour une fois, milita.

Et voilà donc que les plus jeunes, via les réseaux sociaux, invitèrent tous leurs cousins et cousines à manifester, tandis que les aînés, à la sortie de la messe, s’indignaient et se réconfortaient de ne trouver autour d’eux que des gens partageant les mêmes opinions.

Ces gens-là, vois-tu, défendaient l’idée selon laquelle une enfance épanouie = un papa et une maman, comme les mathématiciens affirment que deux et deux font quatre – et tant pis pour les exceptions.
Cousin D. et cousine C. en garde à vue : des martyrs !

La première grande manifestation fut un succès : quelle liesse, quelle force animait cette foule résistante ! Quelle émotion, d’être réunis dans la noble mission de défense de la famille, de la vérité humaine et du droit chemin !

Sur une chaîne publique, on vit oncle P. et tante V. expliquer pourquoi ils manifestaient, tandis que la rumeur enflait : cousin D. et cousine C. ont passé la nuit en garde à vue ! Des martyrs ! Rends-toi compte fils, d’honnêtes personnes furent traitées comme des voyous, des casseurs, des racailles !

Lors d’un rassemblement familial pour les fêtes de fin d’année, ponctué de rires, de retrouvailles franches et sincères, de magnifiques souvenirs remémorés, mais aussi et surtout de craintes, de peurs, un seul et unique sujet de discussion anima l’assemblée : ce fichu mariage pour tous.

Les débats furent passionnés, pas toujours raisonnés et souvent faiblement argumentés. Au détour d’une cigarette, on apprit que tante L. présidait le collectif manif pour tous d’une petite ville de province, au milieu de deux verres de vin on entendit oncles P. et F. utiliser ces grandes formules destinées à faire trembler les murs (ce qu’il restait de murs dans la forteresse familiale assiégée) : déshumanisation, choc de civilisation, destruction de toutes les différences, égalisation nihiliste, viol des droits de l’enfant.
La conviction de vivre dans une nouvelle forme de dictature

Quand mes oncles, tantes et cousins regardaient autour d’eux, ils avaient ce sentiment que tout le monde était sur la même longueur d’onde. Et cette conviction de constituer une majorité entretenait le sentiment grandissant de vivre dans une nouvelle forme de dictature (je t’assure, ils en étaient convaincus).

Les médias étaient, disaient-ils, partisans ; on voulait faire passer la loi derrière le dos du peuple ; bref, c’était un pur et simple déni de démocratie (en fait, notre famille éprouvait juste ce que c’est que d’être une minorité, fût-elle imposante, en régime démocratique).

Notre famille auparavant si paisible découvrit la désobéissance civile, la haine des CRS, l’ivresse d’un Mai 68 qui leur était toujours resté en travers de la gorge, car ils n’avaient pas pu y participer, morale sexuelle oblige…

Certains membres de la famille trouvèrent un sens à leur vie, grâce à ce combat non-violent qui animait un peu la trop longue attente en ce séjour terrestre obligatoire pour gagner les Cieux. Les ados retrouvaient une proximité avec leurs parents que cette lutte rajeunissait.
Des vilains petits canards dans le giron familial

On apprit avec stupéfaction que l’un des cousins, considéré par tous comme le rebelle de la famille et par conséquent érigé en tant que modèle pour les plus jeunes en quête d’émancipation, suivait finalement le mouvement. Les manifestations s’apparentaient presque à des réunions de famille, ou à des rallyes – certains couples (hétéros !) s’y formèrent d’ailleurs.

Plusieurs mouvances traditionalistes cohabitaient au sein de notre grande famille.

Il y avait ceux qui avaient la révolte dans le sang, et qui auraient été révolutionnaires dans n’importe quel milieu ;
les spirituels, que le Saint-Esprit avait appelés à l’objection de conscience et la protestation pacifique ;
les intégristes de l’Opus Dei, qui voyaient le monde s’écrouler ;
mais aussi des cathos modérés, lecteurs de La Croix, opposés au projet de loi, mais réticents devant les excès des autres.

Cependant, l’unité familiale contre la loi infâme s’effrita quelque peu lorsqu’on découvrit dans le giron familial quelques vilains petits canards échappant à ces catégories :

une tante s’en fut en claquant la porte lors d’une réunion de famille ;
un cousin boboïsant publia dans la presse un article bourré d’idéologie pseudo-égalitariste qui rejetait toutes les références traditionnelles avec lesquelles ses parents avaient sans doute (pauvres d’eux) oublié de l’éduquer ;
une autre cousine, sur Facebook, provoqua la famille en publiant un cliché où elle embrassait goulûment une copine sur la bouche.

La surprise passée, les esprits se calmèrent, car tous ces comportements déviants s’expliquaient. Untel n’était pas bien dans sa peau ; unetelle était influencée par le gauchisme de ses profs.

Un vilain petit canard au milieu des autres (J.D.Hancock/Flickr/CC)
Résistance : le nouveau mot d’ordre

Que le projet de loi soit adopté n’entamerait pas la détermination des membres de notre famille. Le mouvement, selon eux, entrait dans l’histoire de la France, et même dans l’histoire mondiale de la résistance contre toutes les idéologies.

Résistance, c’était le nouveau mot d’ordre.

On s’emparait alors de tous les auteurs qui en parlaient, quels que soient leurs combats (parfois largement en contradiction avec les valeurs familiales). Et comme on ne pouvait pas prier en public (parce qu’on ne voulait pas que les musulmans le fassent), on chantait, on dansait, on allumait des bougies ; on voulait “ toucher les cœurs ”.

Et nous, les vilains petits canards, dans cette histoire ? Nous avions honte. Nous étions certes en minorité, mais nous nous soutenions. Nous ne voulions plus nous écraser, cacher nos opinions par respect de la pax familiae. Puis nous nous lassâmes de voir nos oncles, tantes, cousins, cousines, et de ne pouvoir parler avec eux que de ce mariage diabolique.
Nos mœurs sont dépravées, notre éducation libertaire

Nous exprimâmes notre ras-le-bol à la suite d’un énième e-mail de propagande envoyé par oncle D. Les liens fraternels se délitèrent et on se rendit compte qu’avec certains cousins et cousines, avec qui, plus jeunes, nous avions fait la pluie et le beau temps, nous n’avions désormais plus rien en commun.

Le clivage idéologique familial, déjà bien présent, mais plus ou moins caché jusque-là, ne fut que renforcé par cet engagement d’une partie de la famille. Engagement qu’ils juraient de porter jusqu’à ce que la mort les sépare.

Voilà pourquoi, mon enfant, tu ne vois plus une partie de ta famille, qui juge nos mœurs dépravées et notre éducation libertaire. La morale de cette histoire, c’est qu’à force de lutter pour la famille, la nôtre se défit. »

source:rue89.com

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Manif pour tous: jugé pour violences, le...

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Manif pour tous: jugé pour violences, le religieux Frère François a été relaxé

La 30e chambre du tribunal correctionnel a rendu ce vendredi matin son délibéré concernant l'ecclésiastique de l'église intégriste parisienne Saint-Nicolas-du-Chardonnet (5e). Ce dernier était poursuivi après des incidents lors d'une manifestation contre le mariage homosexuel le 19 avril dernier.

Il a été relaxé mais ne compte pas pour autant en rester là. Frère François, religieux de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet située 23 Rue des Bernardins (5e) comparaissait pour violences à l'issue d'une manifestation contre le mariage pour tous le 19 avril dernier au cours de laquelle il s'en était pris aux forces de l'ordre. L'ecclésiastique "libéré" de la justice qui n'a pas suivi les réquisitions du ministère public,qui avait demandé un mois de prison avec sursis. a en effet la ferme intention de poursuivre les policiers qui l'auraient violenté ce jour-là.

Plusieurs plaintes contre la police

Le conseil de l'ecclésiastique, Me Jérôme Triomphe, a rappelé qu'une première plainte contre X avait été déposée le 22 avril, puis classée sans suite par le parquet. L'avocat a déposé une nouvelle plainte le 7 juin.

"Il est insupportable que le procureur ait pu poursuivre Frère François, alors qu'il n'a pas fait preuve de la moindre diligence pour poursuivre les membres des forces de l'ordre", a-t-il déclaré, indiquant que le religieux avait notamment été victime d'un coup de pied asséné par un policier ce jour-là.

Il était reproché ce vendredi, à Frère François, de s'être opposé à l'interpellation d'un jeune homme lors d'incidents qui ont suivi la manifestation du 19 avril. Ce soir-là, quatre religieux emmenés par l'abbé Beauvais de l'église parisienne intégriste de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, étaient présents après l'ordre de dispersion de la manifestation.

source:metronews.fr/

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La seconde dauphine de Miss France 2013 manipulée par la « Manif pour tous » : ses explications

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La seconde dauphine de Miss France 2013 manipulée par la « Manif pour tous » : ses explications

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Hollywood célèbre le mariage gay

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Hollywood célèbre le mariage gay

Hollywood célèbre le mariage gay

La Cour suprême des États-Unis vient d'accorder aux couples homosexuels légalement mariés, les mêmes avantages fédéraux qu'aux unions hétérosexuelles. Les stars s'en réjouissent.

La communauté homosexuelle américaine a remporté une grande victoire, mercredi. Selon une décision de la Cour suprême des États-Unis, le mariage n'est plus défini exclusivement comme l'union entre un homme et une femme. Les neuf juges ont déclaré inconstitutionnelle une loi de défense du mariage datant de 1996 (DOMA). Les couples gays légalement mariés, dans douze États sur cinquante et dans la capitale, Washington, auront désormais accès aux mêmes avantages fédéraux que les couples hétérosexuels.

La nouvelle a mis en liesse le Tout-Hollywood. La plupart des stars sont de fervents militants en faveur du mariage gay. À commencer par Leonardo DiCaprio. Sur Twitter, l'acteur salue un «jour historique» et félicite la Cour pour son audace.

Le créateur de Glee, Ryan Murphy partage l'enthousiasme du héros de Titanic. Le réalisateur homosexuel est ravi de voir son mariage enfin reconnu. «Aujourd'hui est un jour historique et ce d'autant plus que notre union avec mon mari, David, est non seulement reconnue par mon État natal de Californie mais aussi à l'échelle fédérale», a-t-il déclaré, soulignant la forte implication du show-business dans la cause homosexuelle. «Hollywood - et la télévision en particulier - a aidé le pays à aller de l'avant sur la question de l'égalité devant le mariage. Je suis reconnaissant du pouvoir dont dispose le monde de l'entertainment qui éclaire autant qu'il divertit.» Pour reprendre les propos de Ben Affleck, l'Amérique dit «au revoir» à la loi de défense du mariage (DOMA) et «bonjour à l'égalité».

Le mariage est mort, vive le mariage pour tous! Avec humour, le compte officiel de la série Game of Thrones proclame les épousailles pour tous dans tout le royaume.

Tandis que Lee Daniels souligne avec tout son sérieux «un jour aussi important que celui où les Afro-Américains ont obtenu le droit de vote.» Madonna, elle, ne peut s'empêcher d'afficher un sourire béat martelant que «justice est faite». Quant à Lady Gaga, elle s'est ralliée depuis longtemps à la cause homosexuelle, profitant de n'importe quelle occasion (concert, interview ou sur les réseaux sociaux) pour rappeler l'importance de se battre au nom de l'égalité. Récemment, elle s'en est même pris au Pape et à sa position très fermée sur le sujet. C'est donc avec joie et soulagement qu'elle a accueilli la décision de la Cour suprême. «Nous sortons grandi aujourd'hui. Tant de combats pendant si longtemps. Soyez fiers!»

Charlize Theron est tout aussi convaincue que Lady Gaga sur la nécessité du mariage pour tous. «Nous devrions vivre dans un monde avec les mêmes droits pour tous, sans qu'un gouvernement nous dicte qui nous devons aimer», a-t-elle posté sur Twitter, accompagnant son commentaire d'une photo d'elle, pose sensuelle, entièrement rouge, pour montrer son soutien.

source:.lefigaro.fr/

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Arcangues : le mariage gay pourra avoir lieu, un...

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Arcangues : le mariage gay pourra avoir lieu, un...

Arcangues : le mariage gay pourra avoir lieu, un adjoint au maire se dévoue

Un adjoint au maire d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) qui s'opposait depuis fin mai au mariage d'un couple d'hommes, a finalement accepté de célébrer leur union, a annoncé jeudi la mairie dans un communiqué. "Après un tour de table où chacun a pu s'exprimer, un adjoint a fini par se porter volontaire pour célébrer le mariage Taubira", déclare la mairie dans un communiqué transmis à l'AFP jeudi soir à l'issue d'une réunion entre le maire (divers droite) Jean-Michel Colo et ses adjoints, sans préciser l'identité de l'adjoint volontaire.

source:lindependant.fr

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