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Russie: aucune discrimination des gays (Poutine)

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Russie: aucune discrimination des gays (Poutine)

Russie: aucune discrimination des gays (Poutine)

La Russie ne s'ingère pas dans les questions relatives à la propagande gay à l'étranger et demande aux autres pays de ne pas s'ingérer dans sa législation nationale en la matière, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine, soulignant que les homosexuels ne faisaient l'objet d'aucune discrimination en Russie.

"Il ne s'agit pas de sanctionner l'homosexualité (…) Il s'agit de protéger les enfants contre un certain type d'informations", a indiqué le président russe lors d'une conférence de presse à l'issue de négociations avec son homologue finlandais Sauli Niinistö.

Il commentait ainsi la loi adoptée à la mi-juin par le parlement russe, qui interdit la propagande de l'homosexualité auprès des enfants.

"Dans certains pays, notamment en Europe, y compris en Finlande, on estime que cette propagande ne doit pas être limitée. Bien, ne la limitez pas, nous n'avons pas l'intention de nous ingérer dans vos affaires. Quant à nous, nous la limiterons selon les modalités définies par les députés de la Douma. Nous vous demandons de ne pas vous ingérer dans notre régulation", a déclaré M. Poutine.

Il a souligné que les représentants des minorités sexuelles n'étaient pas discriminés en Russie.

"Ce sont des citoyens à part entière de notre société. Ils ne subissent aucune discrimination", a conclu le chef de l'Etat russe.

source:rian.ru

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Le premier mariage gay à La Rochelle

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Le premier mariage gay à La Rochelle

Le premier mariage gay à La Rochelle

Maxime Bono a célébré aujourd'hui le premier mariage pour tous à la Rochelle. Les mariés vivaient ensemble depuis 33 ans



Le 24 juin à midi, Dominique Courriot, 56 ans, et Alain Gicqueau, 55 ans, se sont mariés à La Rochelle. L'un est coiffeur à l'île de Ré, au Bois-Plage, l'autre est l'unique chapelier de La Rochelle.

"C'est un aboutissement au bout de 33 ans de vie commune, cela renforce nos liens. On voulait une cérémonie simple, nous ne sommes pas du genre à nous faire remarquer", ont commenté les deux hommes, très fiers d'être les premiers à profiter de la nouvelle loi à La Rochelle.


Ils ont ensuite invité tous leurs amis au vin d'honneur servi devant la boutique du chapelier, rue... des Bonnes-Femmes.

source:sudouest.fr/

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Liège

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Liège

Liège
Une stèle en mémoire des victimes d’actes homophobes?



LIÈGE - La ville de Liège a été le théâtre de deux homicides à caractère homophobe en 2012. L’idée d’installer une stèle en mémoire des victimes fait son chemin. Elle s’accompagnerait d’un travail en profondeur sur l’homophobie.

Si Liège est régulièrement qualifiée de ville gay-friendly, elle n’en a pas moins été une ville touchée par deux homicides en 2012, dont le caractère homophobe est passablement suspecté.

La première victime est Ihsane Jarfi, un Liégeois de 32 ans enlevé le 22 avril 2012 à proximité de l’Open Bar, rue des Mineurs, et dont le corps a été retrouvé quelques jours plus tard à Villers-le-Temple (Nandrin). Quatre personnes ont été inculpées d’assassinat à caractère homophobe. La deuxième victime est Jacques Kotnik, sexagénaire tué dans le parc d’Avroy le 24 juillet. Un habitant de Malmedy a été inculpé pour les mêmes motifs.

Ces affaires ont beaucoup fait parler d’elles. Le père d’Ihsane, Hassan Jarfi, a notamment publié un livre au printemps dernier et s’est engagé dans la lutte contre l’homophobie.

Une demande qui émane notamment du père d’Ihsane Jarfi

La question se pose donc de savoir si la Ville de Liège peut mettre en place un monument ou une stèle commémorative en mémoire des victimes d’actes homophobes. Ce lundi soir au conseil communal, c’est le conseiller Raoul Hedebouw (PTB +) qui a interrogé le bourgmestre à ce sujet. «Cette demande émane notamment du père d’Ihsane», explique-t-il. «[…] Il a exprimé le besoin d’avoir à un endroit quelque chose de symbolique – comme une plaque commémorative ou autre – qui permettrait de rendre concret et réel cet acte et dans le but de continuer le travail de sensibilisation et d’éducation, notamment lors d passages avec les écoles.»

Souhaitant ne pas en faire un sujet de débats électoralistes, le bourgmestre Willy Demeyer a rappelé la volonté du collège communal de Liège de travailler dans ce sens. «Nous l’avions déjà exprimé avant que de nouveaux partis arrivent au conseil», signifie-t-il à Raoul Hedebouw.

Une procédure comme celle du monument aux enfants victimes

Et le bourgmestre de rappeler l’arsenal judiciaire et la tolérance zéro qui est prônée à Liège en matière d’homophobie, tout comme pour les violences conjugales et d’autres actes.

«Nous devons dialoguer avec les familles et avec le milieu associatif au sens large», dont les associations LGBT (lesbiennes, gays, bisexuel (le) s et transgenres). L’objectif des autorités de la ville consiste aussi à travailler sur la sensibilisation au sens large, au sein des écoles et de la population.

Quant à la création d’une stèle commémorative, elle devrait voir le jour à moyen terme. «Nous allons mettre en œuvre une procédure telle que celle que nous avons pu déployer pour les enfants victimes. Elle a été exemplaire, même si elle a pris trop de temps», conclut Willy Demeyer. Ce monument a été inauguré en mars dans le quartier Saint-Léonard, là où avaient été enlevées et retrouvées Stacy et Nathalie en 2006, mais aussi où fut retrouvé le corps du petit Jason en 2009.

Sans surprise, ce sont l'ensemble des forces politiques liégeoises qui devraient s'entendre pour la mise sur pied de ce projet.

source:.lavenir.net/

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Kansas

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Kansas

Kansas
Mariage arc-en-ciel sous les fenêtres des prêcheurs de haine

En face du QG de l'infâme Westboro Baptist Church («Dieu hait les pédés»), on bénissait samedi un couple lesbien. Une cérémonie symbolique qui a attiré beaucoup d'habitants de la région.

Les extrémistes chrétiens de la Westboro Baptist Church ont dû ronger leur frein, samedi dernier. Ce jour-là, à 15 mètres de leur quartier général de Topeka (Kansas), un couple de femmes célébrait son mariage. Venues de l’Arkansas, Kimberly et Katie ont été unies par une pasteure baptiste, rapporte le Huffington Post. La cérémonie s’est déroulée à l’Equality House, une maison rachetée l’an dernier par Planting Peace, une ONG qui se bat pour l’égalité et contre le harcèlement homophobe.

Une centaine de personnes étaient présentes, dont beaucoup d’habitants de Topeka, heureux d’exprimer ainsi leur ras-le-bol face aux prêcheurs de haine de la Westboro Baptist Church. C’est d’ailleurs la communauté locale qui a offert les fleurs et le gâteau aux mariées. Les fidèles du Révérend Phelps ont réagi en installant des panneaux homophobes, tels que les fameux «God hates fags» (Dieu hait les pédés) sur leur barrière. La pasteure baptiste qui a célébré l’union avait espéré que les membres de l’Eglise viendraient leur parler. «Ça ne les intéresse pas, constate-t-elle. Personne n’est sorti. Ils ont juste accroché leurs affreux slogans, et c’est tout.»

Impatientes
Quant à Katie, l’une des jeunes mariées, elle a admis que voir les panneaux l’avait troublée – l’espace d’une minute: «Je savais qu’ils seraient là, mais ça ne m’a même pas mise en colère. Nous étions trop impatientes de se marier». Pour elle et sa compagne, la cérémonie était symbolique. Ni le Kansas ni l’Arkansas ne reconnaissent le mariage entre personnes de même sexe. Pour l’instant. «Comme on sait, résume Aaron Jackson, de Planting Peace, la Westboro Baptist Church met beaucoup de haine dans le monde. Comme on ne peut pas arrêter cette haine, nous avons décidé de la couvrir avec de l’amour.»

source:http://360.ch/

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Echauffourées et garde à vue autour du maire...

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Echauffourées et garde à vue autour du maire...

Echauffourées et garde à vue autour du maire opposé au mariage gay

Jean-Michel Colo, le maire d'Arcangues refuse de marier le couple d'hommes homosexuels qui lui en a fait la demande. Malgré les rappels à l'ordre de Manuel Valls et du sous-préfet, il ne revient pas sur ses positions. Sa convocation à la sous-préfecture a donné à des échauffourées entre manifestants et une garde à vue.

Rien n'y fera, le maire divers droite, Jean-Michel Colo d'Arcangues dans les Pyrénées-Atlantiques refuse de marier deux homosexuels. Quelles que soient les peines encourues, il n'appliquera pas la loi sur le mariage ainsi qu'il l'a confirmé ce lundi 24 juin au sous-préfet de Bayonne
Une garde à vue

Il a été reçu à la sous-préfecture alors que quelque 200 personnes manifestaient, pour et contre le mariage gay. Un rassemblement qui a brièvement tourné à l'échauffourée et s'est soldé par une garde à vue. En marge de ce rassemblement, un manifestant favorable au mariage gay a été interpellé et placé en garde à vue pour "faits de violence", après un échange de coups de quelques secondes entre une poignée de manifestants, rapidement séparés par la police.


Le sous-préfet, Patrick Dalennes a rappelé à l'élu "le cadre légal ainsi que ses responsabilités de maire et d'officier d'état civil", et les sanctions qu'il encourt s'il ne respecte pas la loi. Mais le maire a campé sur ses positions et affirme "qu'en toute conscience il ne se voyait pas appliquer la loi".
Jean Michel Colo a indiqué que le sous-préfet lui avait donné "un petit sursis jusqu'à jeudi, jour où je dois me réunir avec mes adjoints pour prendre une décision. Mais personnellement je ne céderai pas", a-t-il ajouté aussitôt.
Pas une figure de héros

Une version que ne cautionne pas le sous-préfet. "Formellement il ne lui a pas été notifié de délai", a souligné M. Dalennes. "J'ai noté sa demande, je dois en référer au préfet".

Le maire réfractaire n'a pas le sentiment de devenir le héros des opposants au mariage homosexuel. Il avoue ne pas avoir la grosse tête, se sentir bien dans ses pompes et en phase avec sa conscience. Plusieurs orateurs avaient pris la parole pour défendre le maire réfractaire. Ainsi Serge Harismendy, président départemental de la Manif pour tous, a expliqué toute son admiration pour le maire qui "a osé affronter les menaces et les pressions".


Questionné au sujet de conseillères municipales disposées à marier des couples homo s'il leur accordait cette délégation de pouvoir, M. Colo a malgré tout botté en touche, répondant que "les conseillères n'ont rien à voir là-dedans".
Un risque de révocation

Plusieurs associations ont cependant condamné la décision du maire tout comme le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui a rappelé que les maires réfractaires s'exposaient à des "sanctions importantes". Il risque "jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende" pour discrimination. Il peut également être suspendu en Conseil des ministres, ou révoqué.
Le couple formé par Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel a, décidé de porter plainte "pour discrimination à caractère homophobe". Quitte à aller "jusqu'à la Cour européenne des Droits de l'Homme" pour faire valoir son droit. Il a été suivi ce vendredi par l'association de lutte contre l'homophobie Idaho (International Day against Homophobia and Transphobia).

source:rtl.fr/

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Quand Clément Méric passe de victime à agresseur

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Quand Clément Méric passe de victime à agresseur

Quand Clément Méric passe de victime à agresseur

Une information de RTL, démentie par une contre-enquête de Libération, a permis aux soutiens de la droite extrême de faire passer Clément Méric pour le déclencheur de la bagarre qui lui fut fatale. Récit d'un incroyable emballement médiatique et partisan.

C'est à un curieux renversement des valeurs que l'on a assité ce mardi. Clément Méric, mort sous les coups d'un militant d'extrême-droite début juin, est soudainement passé du statut de victime à celui d'auteur de la rixe qui a "entraîné sa mort". L'auteur présumé des coups mortels est subitement devenu quasi-victime de la bagarre. La présomption de "violences ayant entraîné la mort" s'est singulièrement muée en "légitime défense". Et la thèse "un extrêmiste de droite vaut bien un militant anti-fasciste" a repris du poil de la bête.

Enquête

Ce retournement et détournement a pris appui sur un reportage diffusé par RTL ce mardi matin. Celui-ci affirme qu'une caméra de surveillance de la RATP a capté la bagarre. Et que sur ces images, "on y voit notamment Clément Méric se précipiter vers Esteban Morillo, le meurtrier présumé, alors de dos, semble-t-il pour lui asséner un coup. Le skinhead se retourne alors et le frappe avec son poing en plein visage. L'image ne permet pas de dire de façon formelle si Esteban Morillo donne un deuxième coup, ni s'il a ou non un poing américain. Le militant d'extrême-gauche, en tout cas, tombe immédiatement au sol, inconscient. Il n'est pas lynché une fois par terre."

Contre-enquête

Quelques heures plus tard, une contre-enquête de Libération.fr met à mal ces affirmations. Un membre de la police judiciaire de Paris qui travaille sur l'enquête y est cité. Il contredit plusieurs arguments donnés par la radio:

"La police technique et scientifique n’a pas travaillé pendant plusieurs jours sur ces images pour les faire parler"
Cette vidéo est moins claire qu'affirmée puisqu'elle est "orientée vers le trottoir et "ne montre que vingt centimètres au-dessus du sol, c’est-à-dire les jambes des personnes"
en suivant les "chaussures claires" portées par Clément Méric et les "godillots" du meurtrier présumé, "les policiers aperçoivent «à un moment de la rixe, Méric passer derrière Morillo occupé à frapper un autre. Peut-être Méric donne-t-il un coup à Morillo lequel, en tout cas, se retourne. Et Méric tombe par terre», note Libération.
«Qu’est-ce que cela changerait si Méric assènait un coup dans le dos à Morillo au cours de la bagarre? Les échanges de coups ne sont niés par personne, ni côté extrême gauche, ni côté extrême droite», souligne le policier cité.

Emballement partisan

Malgré ce décryptage publié en début d'après-midi, les affirmations du matin ont eu le temps de faire le tour du web. Les soutiens d'extrême-droite s'en sont donnés à coeur joie pour dénoncer au choix la récupération de la gauche ou le bienfondé du combat antifasciste après la mort de Clément Méric.

D'autant plus que les amalgames fleurissent dans d'autres articles. Un texte évolutif du Point.fr -"Clément Méric voulait vraiment en découdre"- recycle des témoignages publiés quinze jours plus tôt pour poser le groupe de skinheads d'extrême-droite en quasi-victime de Clément Méric et de ses amis présents au moment de la bagarre. A cela s'ajoute des raccourcis:

Dans sa première version en ligne ce mardi, l'article tente de décrédibiliser les antifas en les résumant aux quelques casseurs qui ont brisé des vitrines de banque en marge de la manifestation contre le fascisme et en hommage à Méric, dimanche à Paris.
il tente de faire penser que Clément Méric et ses amis, le jour de la bagarre fatale, avaient ciblé l'auteur des coups mortels ainsi que sa compagne, en se fondant sur des contenus publiés sur un site de la mouvance antifa en décembre 2012.

L'article conclut en affirmant que "selon une source proche de l'enquête, Estaban Morillo n'a jamais eu affaire à la justice et est vierge de tout passé pénal".

Les Antifas réagissent

Avant leur conférence de presse de ce mardi soir, le collectif Action antifasciste Paris-Banlieue, avait tenté d'aller à l'encontre de cette vague médiatique dans un communiqué publié dès le matin. "Oui il y a eu des échanges verbaux à l'intérieur du magasin devant les messages ouvertement racistes et tombant sous le coup de la loi arborés par les skinheads", est-il dit."L'agression physique survenue à l’extérieur du magasin est le fait des skinheads qui se sont approchés, ont encerclé nos camarades puis les ont agressés. Les militants néonazis étaient armés de coups de poing américains et ont tué Clément Méric", est-il aussi rappelé.

Emballement médiatique

Cet emballement relance par ailleurs les interrogations exprimées par l'observatoire des medias Acrimed quelques jours après la mort de Clément Méric, concernant le racourci extrême-droite=extrême-gauche, entendu et vu dans les médias. "C’est ainsi que nous avons assisté pendant plusieurs jours à une mise en scène médiatique du prétendu débat sur « la montée des extrémismes », avec à la clé l’amalgame (extrémiste ?) entre des formations collectives que tout oppose. De quelle éthique journalistique peuvent se prévaloir des médias qui confondent sciemment la virulence verbale et la violence physique qui se solde par la mort d’un homme?", se demandait Acrimed.

source:humanite.fr/

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Sida et prostitution : les ONG américaines...

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Sida et prostitution : les ONG américaines...

Sida et prostitution : les ONG américaines retrouvent leur liberté de parole

Etats-Unis Pour les militants, cette décision va mettre un terme à la diabolisation des travailleurs du sexe et de leur rôle dans la propagation du virus.

Les associations américaines de lutte contre le sida ne seront désormais plus contraintes de prendre position contre la prostitution pour recevoir des fonds publics, après une décision de la Cour suprême des États-Unis qui a estimé que cela violait la liberté d'expression.


Pour les militants de la lutte anti-sida, cet arrêt va mettre un terme à la diabolisation des travailleurs du sexe et de leur rôle dans la propagation du VIH, le virus de l'immunodéficience humaine responsable du sida. Il permettra aussi aux organisations sur le terrain de travailler plus librement pour combattre l'épidémie.
"La loi qui existait jusqu'à présent stigmatisait une population qui est pourtant l'une des plus vulnérables" face à l'épidémie, souligne Chris Collins, directeur des politiques publiques à la fondation amfAR de recherche contre le sida.

Cette loi remonte à une décennie en arrière, avec le lancement en 2003, sous l'administration de George W. Bush, du Plan d'aide d'urgence américain pour la lutte contre le sida (Pepfar). Dès le départ, celui-ci prévoit une enveloppe exceptionnelle de quelque 15 milliards de dollars sur cinq ans pour des traitements antirétroviraux et des mesures de prévention dans 15 pays, la plupart d'Afrique subsaharienne. Mais avec une restriction, de poids, au tableau: les programmes financés dans le cadre du Pepfar devront ouvertement se positionner contre la prostitution afin de recevoir l'argent.


Jeudi, la Cour suprême des États-Unis a choisi de mettre un terme à cet engagement forcé, en tranchant en faveur des groupes de défense de la santé publique qui avaient contesté cette obligation. Le juge John Roberts a expliqué, à l'issue de la décision, que cette loi allait à l'encontre du Premier Amendement de la Constitution sur la liberté d'expression car elle forçait les associations à "prêter allégeance à la politique du gouvernement d'éradication de la prostitution".

Pour Suzanne Ehlers, présidente de l'association Population Action International, qui défend l'accès des femmes à la contraception, la promesse de s'engager contre la prostitution qui était liée au Pepfar a eu des effets négatifs sur les efforts de lutte contre le sida à travers le monde.
"Des organisations similaires à la nôtre ont cité de nombreux exemples, tels que la pénurie de préservatifs parmi les travailleurs du sexe au Mali, la rétention d'informations sur la santé pour les jeunes garçons prostitués au Cambodge, ou la fermeture de centres de santé communautaires au Bangladesh", énumère-t-elle.
"Les faits, et non l'idéologie, devraient être le moteur des politiques publiques sur les programmes de santé".


Melissa Hope Ditmore, qui a publié "Encyclopedia of Prostitution and Sex Work", estime aussi que cette promesse forcée a eu une série d'effets négatifs sur les associations américaines travaillant en Afrique et en Asie pour aider les travailleurs du sexe et mettre fin à la transmission du VIH.
"Certaines ont fermé, d'autres ont travaillé en secret ou n'ont pas publié toutes leurs informations (...) d'autres enfin ont refusé l'argent" du Pepfar, explique-t-elle, ajoutant que la décision de la Cour était en ce sens "une grande amélioration".


Pour Chris Collins, de la fondation amfAR, les organisations sur le terrain "se sentiront désormais plus en sécurité et libres de fournir les services appropriés aux travailleurs du sexe".


Sollicités par l'AFP, les services du Pepfar n'ont pas souhaité réagir. Le budget du Pepfar est actuellement de 5,5 milliards par an.

source:lorientlejour.com

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Suède: Des transsexuels demandent 5 millions...

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Suède: Des transsexuels demandent 5 millions...

Suède: Des transsexuels demandent 5 millions d'euros de réparation à l'Etat

142 transsexuels suédois ont déposé ce lundi une demande de réparation d'un montant total proche de 5 millions d'euros, et réclamé des excuses officielles de l'État pour avoir subi une stérilisation de force lors des changements de sexe entre 1972 et 2012, a annoncé lundi leur représentant, la Fédération nationale pour les droits des homosexuels, bisexuels et transsexuels.

«La demande a été déposée aujourd'hui devant le Chancelier de la Justice», l'autorité indépendante qui prend position sur les sollicitations en matière d'indemnisation, a indiqué à l'AFP la présidente de la fédération, Ulrika Westerlund.
800 personnes auraient été stérilisées de force

«Elle concerne 142 personnes et notre point de départ est de demander 300.000 couronnes (34.000 euros) par personne. Ce montant est basé à la fois sur le niveau d'indemnisation des victimes de stérilisation forcée en Suède et sur celui déterminé par la Cour de Justice européenne dans des cas similaires», a-t-elle ajouté.

La justice suédoise a aboli le 10 janvier une loi de 1972 qui obligeait tout transsexuel à subir une opération de stérilisation irréversible pour pouvoir changer son état civil.

«Pendant tout le printemps, nous avons travaillé pour que le gouvernement prenne une initiative en la matière. Nous pensons que ces personnes doivent recevoir des excuses et une indemnisation», a expliqué Ulrika Westerlund. La demande déposée devant le Chancelier de la Justice ne concerne que 142 personnes qui se sont manifestées, mais, selon Ulrika Westerlund, quelque 800 personnes auraient été stérilisées de force.

source:20minutes.fr/

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Echauffourées et garde à vue autour du maire...

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Echauffourées et garde à vue autour du maire...

Echauffourées et garde à vue autour du maire opposé au mariage gay

Jean-Michel Colo, le maire d'Arcangues refuse de marier le couple d'hommes homosexuels qui lui en a fait la demande. Malgré les rappels à l'ordre de Manuel Valls et du sous-préfet, il ne revient pas sur ses positions. Sa convocation à la sous-préfecture a donné à des échauffourées entre manifestants et une garde à vue.

Rien n'y fera, le maire divers droite, Jean-Michel Colo d'Arcangues dans les Pyrénées-Atlantiques refuse de marier deux homosexuels. Quelles que soient les peines encourues, il n'appliquera pas la loi sur le mariage ainsi qu'il l'a confirmé ce lundi 24 juin au sous-préfet de Bayonne
Une garde à vue

Il a été reçu à la sous-préfecture alors que quelque 200 personnes manifestaient, pour et contre le mariage gay. Un rassemblement qui a brièvement tourné à l'échauffourée et s'est soldé par une garde à vue. En marge de ce rassemblement, un manifestant favorable au mariage gay a été interpellé et placé en garde à vue pour "faits de violence", après un échange de coups de quelques secondes entre une poignée de manifestants, rapidement séparés par la police.


Le sous-préfet, Patrick Dalennes a rappelé à l'élu "le cadre légal ainsi que ses responsabilités de maire et d'officier d'état civil", et les sanctions qu'il encourt s'il ne respecte pas la loi. Mais le maire a campé sur ses positions et affirme "qu'en toute conscience il ne se voyait pas appliquer la loi".
Jean Michel Colo a indiqué que le sous-préfet lui avait donné "un petit sursis jusqu'à jeudi, jour où je dois me réunir avec mes adjoints pour prendre une décision. Mais personnellement je ne céderai pas", a-t-il ajouté aussitôt.
Pas une figure de héros

Une version que ne cautionne pas le sous-préfet. "Formellement il ne lui a pas été notifié de délai", a souligné M. Dalennes. "J'ai noté sa demande, je dois en référer au préfet".

Le maire réfractaire n'a pas le sentiment de devenir le héros des opposants au mariage homosexuel. Il avoue ne pas avoir la grosse tête, se sentir bien dans ses pompes et en phase avec sa conscience. Plusieurs orateurs avaient pris la parole pour défendre le maire réfractaire. Ainsi Serge Harismendy, président départemental de la Manif pour tous, a expliqué toute son admiration pour le maire qui "a osé affronter les menaces et les pressions".


Questionné au sujet de conseillères municipales disposées à marier des couples homo s'il leur accordait cette délégation de pouvoir, M. Colo a malgré tout botté en touche, répondant que "les conseillères n'ont rien à voir là-dedans".
Un risque de révocation

Plusieurs associations ont cependant condamné la décision du maire tout comme le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui a rappelé que les maires réfractaires s'exposaient à des "sanctions importantes". Il risque "jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende" pour discrimination. Il peut également être suspendu en Conseil des ministres, ou révoqué.
Le couple formé par Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel a, décidé de porter plainte "pour discrimination à caractère homophobe". Quitte à aller "jusqu'à la Cour européenne des Droits de l'Homme" pour faire valoir son droit. Il a été suivi ce vendredi par l'association de lutte contre l'homophobie Idaho (International Day against Homophobia and Transphobia).

source:rtl.fr/

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La Cour suprême prête à trancher sur le mariage...

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La Cour suprême prête à trancher sur le mariage...

La Cour suprême prête à trancher sur le mariage gay

Sauf coup de théâtre, la Cour suprême des Etats-Unis rendra, dans les jours à venir, sa décision - très attendue - sur le mariage homosexuel, mais il semble peu probable que ses neuf juges décident de le légaliser au niveau du pays tout entier.

Traditionnellement, la plus haute juridiction du pays rend avant sa pause estivale ses arrêts dans les affaires entendues à l'automne et en hiver, et garde en général le meilleur pour la fin. Après la réforme de l'assurance-maladie de Barack Obama fin juin 2012, c'est cette fois l'avenir du mariage homosexuel qui devrait clore la saison des décisions. A moins que devant les difficultés à se mettre d'accord, les neuf juges - cinq nommés par un président républicain, quatre par un démocrate -, ne décident de remettre le dossier au menu de l'automne.

Le culte du secret est tel dans les alcôves du temple de la justice que la surprise sera complète et on s'attend à une réelle foire d'empoigne quand la Cour présidée par le conservateur John Roberts dira si la définition du mariage peut être élargie aux couples de même sexe.

Dans un pays où le mariage gay reste interdit ou impossible dans 38 Etats sur 50, la plus haute instance doit se positionner sur deux recours, en décidant si le principe d'égalité défendu par la Constitution est violé. D'un côté, des homosexuels légalement mariés réclament de toucher les mêmes droits que les autres couples mariés. De l'autre, des couples de même sexe bénéficiant des mêmes avantages que les hétérosexuels mariés demandent pourquoi on leur interdit le mariage comme tout le monde.

Dans le premier cas, une veuve homosexuelle de New York, Edith Windsor, soutenue par le gouvernement Obama lui-même, réclame que la loi fédérale de défense du mariage, dite DOMA, soit invalidée, car discriminatoire dans les dix Etats et dans la capitale où l'union des couples de même sexe est autorisée. Dans le second cas, c'est l'interdiction du mariage homosexuel en Californie, ou "proposition 8", qu'un groupe de militants anti-gay demande de confirmer.

"Enormément d'attention"

A l'audience, fin mars, la haute Cour avait semblé prête à abroger la DOMA mais réticente à légaliser le mariage gay en Californie, dans les huit autres Etats où les homosexuels peuvent se lier par un pacte civil, et à fortiori dans tout le pays. Mais il est "très risqué de se livrer au moindre pronostic", soulignait récemment Elizabeth Wydra, avocate du Centre pour les droits constitutionnels. Comme dans la plupart des affaires importantes, le juge Anthony Kennedy, qui vote tantôt à droite, tantôt à gauche, "sera le facteur décisif".

Pour David Cruz, professeur de droit à l'Université Southern California, "il est très improbable" que les neuf juges décident de légaliser le mariage homosexuel dans tous les Etats-Unis, "à cause de la tradition de cette Cour d'avancer par étapes". "Quelle que soit la décision, elle suscitera énormément d'attention", a renchéri Thomas Keck, professeur à l'université de Syracuse, qui parie "au minimum" sur une abrogation de la DOMA.

Le mariage homosexuel remporte l'approbation de 53% des Américains, selon un récent sondage de l'institut Gallup, tandis que la toute dernière étude du centre de recherche Pew montre que 47% des articles de presse publiés pendant les deux mois de délibérations de la Cour parlaient des partisans du mariage gay. Pour éviter de trancher, la haute Cour pourrait décider que les plaintes ne sont pas recevables, en raison de l'incompétence juridique d'une des parties: les militants anti-gay qui défendent la "proposition 8", un groupe d'élus républicains (BLAG), qui veut protéger le mariage traditionnel à travers la loi DOMA et/ou même le gouvernement Obama qui, après avoir défendu la loi, réclame son abrogation.

source:france-amerique.com

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Afrique

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Afrique

Afrique
Encore trop d'Etats africains assimilent l'homosexualité à un crime, selon Amnesty

Encore trop d'Etats africains ignorent leurs obligations internationales, en tolérant voire encourageant la discrimination contre les homosexuels, notamment par le maintien de lois répressives héritées de l'âge colonial, indique Amnesty International dans un rapport.

L'ONG, dont le rapport est présenté mardi à Johannesburg, enregistre sur le continent "un nombre croissant de témoignages de personnes harcelées, marginalisées, discriminées ou agressées en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée", surtout là où le code pénal punit les relations amoureuses entre adultes consentants du même sexe.

"Les Etats ont l'obligation de protéger tous les membres de la société (...) mais dans la majorité des cas, ils faillissent à leur mission", souligne Amnesty. "Dans plusieurs pays, la haine et les préjugés sont attisés par des leaders politiques, souvent par intérêt politique" et "dans beaucoup de pays, ce sont des leaders religieux, parfois influencés par des Eglises basées aux Etats-Unis, qui contribuent au climat de peur et de rejet", poursuit Amnesty.

"Cela doit changer", ajoute l'ONG, notamment pour éviter un isolement sur la scène internationale.

Le Cap Vert a devancé l'appel et peut s'honorer d'avoir fait évoluer sa législation en 2004. Les îles de Maurice, des Seychelles et de Sao Tome y songent également.

Mais l'homosexualité reste en revanche passible des tribunaux dans 38 pays africains, et même de la peine capitale (Mauritanie, Soudan, nord du Nigeria et sud de la Somalie) ce qui constitue "une grave source de préoccupation", souligne Amnesty. D'autant qu'on assiste à une volonté d'aller vers un durcissement depuis dix ans, notamment en Ouganda, au Burundi ou au Nigeria, à rebours de ce qui se passe depuis les années 1980 en Occident.

Changer la loi est essentiel, explique le Kenyan Jackson Otieno, 29 ans, leader du Glack (Gay and Lesbian Coalition in Kenya) car "l'existence de la loi offre à la société des justifications" pour mal agir envers les homosexuels.

Son association est contactée au moins cinq fois par semaine par des personnes victimes d'un piège puis d'un chantage sur la base de photos compromettantes. Ou de policiers véreux réclamant de l'argent pour classer sans suite une fausse plainte pour viol.

Au Cameroun, le simple soupçon d'homosexualité peut conduire à se faire interpeller puis à subir un examen anal forcé dans le but d'obtenir des preuves, selon le rapport.

Même dans les pays africains (seize) où l'homosexualité n'a rien d'illégal et où les homosexuels ne devraient pas avoir peur, les problèmes perdurent.

L'Afrique du Sud, pays le plus libéral où les homosexuels sont sur un strict pied d'égalité pour le mariage et l'adoption, a été le théâtre d'au moins sept meurtres homophobes entre juin et novembre 2012, majoritairement des lesbiennes.

Au passage, l'ONG bat en brèche la grande idée reçue véhiculée par de nombreux dirigeants africains selon laquelle l'homosexualité serait étrangère aux sociétés traditionnelles locales.

"Dans la plupart des pays, les lois criminalisant les relations avec le même sexe sont un héritage du colonialisme", écrit Amnesty et en Afrique comme ailleurs, l'existence de l'homosexualité est attestées par les historiens comme le mariages entre femmes pratiquées dans plus de 40 ethnies.

(Source AFP)

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Agression homophobe dans un bar homosexuel de...

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Agression homophobe dans un bar homosexuel de Lille : trois prévenus jugés mercredi

Trois hommes doivent comparaître mercredi devant le tribunal correctionnel de Lille pour avoir agressé le 17 avril les deux gérants et le serveur d'un bar gay lillois, une agression qui avait suscité une vive émotion, en plein débat sur le mariage homosexuel.
Les trois prévenus, âgés de 18 à 25 ans, sont soupçonnés d'avoir frappé le patron du Vice & Versa, un bar gay du Vieux-Lille, son associé et un serveur, proféré des insultes à caractère homophobe et endommagé le mobilier du bar et la vitrine de celui-ci.

Le patron de l'établissement s'était dit convaincu que l'agression, condamnée par le gouvernement et des membres de l'opposition, était liée à la "tension" entourant le débat sur le mariage homosexuel.
Interpellés peu après les faits commis le 17 avril vers 22H00, les trois hommes avaient revendiqué lors de leur garde à vue leur appartenance à une mouvance extrémiste.
Le procès, qui devait se tenir en avril puis en mai avait été renvoyé au 26 juin. Les prévenus seront jugés en citation directe et non en comparution immédiate, comme l'avait décidé par erreur initialement le parquet qui avait demandé un renvoi de l'audience pour raison procédurale.
Les trois prévenus avaient été placés en détention provisoire avant d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire le 2 mai.
Selon des images de vidéosurveillance, l'un d'entre eux est entré dans le bar "en toisant les clients du regard, pour chercher des histoires", avait indiqué à l'AFP une source proche du dossier. L'un des gérants lui avait alors demandé de sortir, ce qu'il avait fait.
Lui et ses amis se seraient alors emparés de chaises de la terrasse, s'éloignant ensuite du bar. Puis une altercation aurait éclaté lorsque l'un des gérants l'avait suivi pour récupérer les chaises. Des injures homophobes auraient alors été proférées et des coups portés aux deux gérants et au serveur.
Aucune ITT (incapacité totale de travail) n'avait toutefois été retenue par la justice. "Mais il y a des certificats médicaux de la médecine légale qui confirment les coups, ils ont tous des traces de coups", a affirmé Me Aurélien Blat, avocat des deux gérants et du serveur, qui se sont constitués partie civile.
Les trois suspects, qui avaient pris la fuite, avaient été interpellés peu après par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC).

source:leparisien.fr/

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Le Concours IDAHO (International Day Against Homophobia and Transphobia) récompense des courts-métrages réalisés par des étudiants des écoles d'art de Suisse romande. Organisé par l'association Mosaic-info, la République et le Canton de Genève et le Canton de Vaud, ce concours a pour objectifs d'interroger les préjugés, les attitudes de rejet et de faire de la création un outil de sensibilisation auprès des écoles et de la population par le biais de clips de 60 à 120 secondes.

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Frédérick Bousquet et Florent Manaudou ont posé pour une exposition photo contre l'homophobie. Mais les œuvres du photographe Olivier Ciappa ont été vandalisées ce samedi devant la mairie du IIIe arrondissement de Paris Découvrez toute l'actualité et les dernières infos du Handball, Tennis, Basket, Formule 1 , Natation , cylclisme et tous les autres sports avec les analyses, les interviews et les décryptages des spécialistes de la Dream team RMC.

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Clément Méric aurait donné un coup en premier

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Clément Méric aurait donné un coup en premier

Clément Méric aurait donné un coup en premier

D'après la radio RTL, une vidéo tournée par une caméra de surveillance écarte la thèse d'un lynchage du militant d'extrême gauche.

Trois semaines après la mort de Clément Méric, la police judiciaire parisienne a mis la main sur les premières images de la rixe, révèle la radio RTL. La vidéo, tournée par une caméra de surveillance de la RATP dans une rue située au niveau de la station Havre-Caumartin, serait accablante pour le militant d'extrême gauche. D'après la radio, on y verrait notamment Clément Méric se précipiter vers son meurtrier présumé, le skinhead Esteban Morillo, alors de dos, pour lui porter un coup. Ce dernier se serait alors retourné avant de frapper son agresseur en plein visage. Un coup donné qui a laissé au sol Clément Méric, inconscient.

De quoi conforter la thèse du juge selon laquelle le militant d'extrême gauche serait mort accidentellement. Si les images, analysées par les experts de la police scientifique et technique, peuvent confirmer l'identité du meurtrier, elles écarteraient l'hypothèse d'un lynchage. La vidéo ne permettrait pas en revanche d'établir si Esteban Morillo assène un second coup à Clément Méric, ou si le skinhead portait au moment de l'agression un poing américain.

source:Le Point.fr

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Nicola Sirkis parrain officiel du Refuge

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Nicola Sirkis parrain officiel du Refuge

Nicola Sirkis parrain officiel du Refuge

Nicola Sirkis devient parrain officiel du Refuge, l’association de soutien aux jeunes garçons et filles rejetés par leurs proches du fait de leur orientation sexuelle. Le leader d’Indochine, très touché par sa récente rencontre avec les jeunes et les bénévoles de la délégation parisienne du Refuge, motive ainsi son parrainage : « L’homophobie est déjà atroce ; quand elle se situe au sein même de la famille, elle est plus pitoyable encore ! » Pour Nicolas Noguier, président du Refuge, ce parrainage est une évidence : « Les trois heures que nous avons passées avec Nicola Sirkis le 15 juin dernier ont été magiques. Il s’est créé une véritable synergie entre lui, les jeunes présents et notre équipe. Il nous a donc semblé évident de le solliciter. La rapidité de sa réponse prouve que le sentiment était partagé ! »

Les dirigeants du Refuge espèrent que ce nouveau soutien, associé à l’engagement de la chanteuse Jenifer, donnera encore plus de poids à ses actions en faveur des jeunes. Ils comptent associer Nicola Sirkis à leurs principaux combats, en particulier à la lutte contre l’homophobie en milieu scolaire dès la rentrée. Une action cohérente avec le message qu’Indochine a voulu faire passer avec College Boy sur le rejet et la violence.

« Indochine est un groupe intergénérationnel dont la notoriété est internationale, ajoute Nicolas Noguier. Ce parrainage marque une nouvelle étape dans l’histoire de notre association. Nous appelons les fans du groupe à porter le ruban bleu du Refuge, symbole de notre lutte contre l’homophobie et la transphobie. »

source:
karinebaudoin.com

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Nicola Sirkis parrain officiel du Refuge

Nicola Sirkis parrain officiel du Refuge

Nicola Sirkis devient parrain officiel du Refuge, l’association de soutien aux jeunes garçons et filles rejetés par leurs proches du fait de leur orientation sexuelle. Le leader d’Indochine, très touché par sa récente rencontre avec les jeunes et les bénévoles de la délégation parisienne du Refuge, motive ainsi son parrainage : « L’homophobie est déjà atroce ; quand elle se situe au sein même de la famille, elle est plus pitoyable encore ! » Pour Nicolas Noguier, président du Refuge, ce parrainage est une évidence : « Les trois heures que nous avons passées avec Nicola Sirkis le 15 juin dernier ont été magiques. Il s’est créé une véritable synergie entre lui, les jeunes présents et notre équipe. Il nous a donc semblé évident de le solliciter. La rapidité de sa réponse prouve que le sentiment était partagé ! »

Les dirigeants du Refuge espèrent que ce nouveau soutien, associé à l’engagement de la chanteuse Jenifer, donnera encore plus de poids à ses actions en faveur des jeunes. Ils comptent associer Nicola Sirkis à leurs principaux combats, en particulier à la lutte contre l’homophobie en milieu scolaire dès la rentrée. Une action cohérente avec le message qu’Indochine a voulu faire passer avec College Boy sur le rejet et la violence.

« Indochine est un groupe intergénérationnel dont la notoriété est internationale, ajoute Nicolas Noguier. Ce parrainage marque une nouvelle étape dans l’histoire de notre association. Nous appelons les fans du groupe à porter le ruban bleu du Refuge, symbole de notre lutte contre l’homophobie et la transphobie. »

source:
karinebaudoin.com

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Mon expo vandalisée par des homophobes à Paris :...

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Mon expo vandalisée par des homophobes à Paris :...

Mon expo vandalisée par des homophobes à Paris : je suis horrifié, mais je les remercie

L'exposition "Les couples imaginaires" a été vandalisée vendredi et samedi à Paris. Ces photos montrant des couples homosexuels fictifs mettaient en scène plusieurs personnalités, comme François-Xavier Demaison et Antoine de Caunes. Olivier Ciappa, photographe à l'origine du projet, est blessé, mais plus que jamais déterminé à lutter contre l'homophobie.

Depuis le 13 juin, les photos de mon exposition "Les Couples imaginaires" étaient visibles autour de la mairie du 3e arrondissement, à Paris. Des images tendres, apaisantes, de tandems homosexuels ou de cellules homoparentales, tantôt de véritables familles, tantôt des couples inventés sous mon objectif par des personnalités majoritairement françaises issues du cinéma, de la chanson, de la politique et du sport.

Eva Longoria enlacée avec Lara Fabian, Roselyne Bachelot au coin du feu avec Audrey Pulvar, Élie Semoun et Jean-Paul Rouve en train de bercer un bébé... Le tout dans une intimité réaliste et sincère.

Diffusées depuis neuf mois sur les réseaux sociaux et dans la presse avant d’être proposées au regard des Parisiens, ces images ont eu, comme j’ai pu le constater à travers d’innombrables messages spontanés, un impact positif considérable. Là où les débats sur le mariage pour tous venaient de consacrer la résurgence d’une haine homophobe qu’on croyait disparue, elles ont, à leur échelle, réussi à ramener non seulement la paix, mais aussi l’adhésion, voire l’émotion, autour de l’homosexualité.

Grâce à la visibilité que leur ont conférée les premiers jours de mon exposition, les passants ont ainsi pu entrer en contact direct avec des portraits de couples de même sexe ou de familles homoparentales, à des années-lumière des stéréotypes véhiculés ces derniers mois avec une complaisance, une sournoiserie, une bêtise et, parfois, une brutalité cauchemardesques.

À travers cette barbarie, c'est à mon combat qu'on s'attaque

Et voilà qu’au matin du samedi 22 juin, je reçois un appel du maire du 3e arrondissement : "Olivier, vos photos ont été vandalisées pendant la nuit. Les visages ont été lacérés, les yeux ou les oreilles arrachés".

Je me suis immédiatement rendu sur place pour constater les dégâts. Quelle violence ! Alors qu’elles ne montraient que de l’amour, mes photos avaient été profanées, mutilées, assassinées. Mais à travers cette barbarie, c’étaient mes idées, mon combat et, surtout, des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants et de familles qu’on venait de balafrer dans leur droit le plus élémentaire : s’aimer librement, sans empiéter à aucun moment sur le territoire des autres.

Plus je contemplais les dégâts, moins je pensais à mes photos. J’entendais des cris, je voyais du sang, je humais la mort. Hier, un couple de garçons "coupables" de se tenir par la main s’est fait rectifier le portrait. Aujourd’hui, des ciseaux et des cutters s’en prennent à des images. Et demain ?

Je suis horrifié, mais je n’ai pas peur. J’ai mal, mais j’ai confiance. Les larmes me montent aux yeux, mais j’ai envie de sourire. Car en agissant ainsi, les auteurs de ces "crimes" virtuels sont sans le savoir tombés dans le piège béant que ces photos leur tendaient.

Mon travail les a poussés à sortir du bois

De la même manière qu’un vaccin inocule à l’organisme le virus qu’il entend combattre ou que des fumigènes incitent les taupes à remonter en surface, la vision de mon travail les a poussés à sortir du bois, à signaler leur présence mieux que ne l’auraient fait des rayons X, à transformer leur lâcheté anonyme en forfait signé de leur main. De microbes dangereusement indétectables, ils sont devenus poussée d’eczéma parfaitement localisée, et donc bien plus facile à résorber.

Merci à eux de s’être ainsi manifestés. Merci à eux d’être passés sous le faisceau des caméras de surveillance. Merci à eux d’offrir à la police d’aussi belles pièces à conviction. Merci à eux de décupler en moi le désir et la force de leur prouver à quel point ils ont tort.

Et demain ?, disais-je.



Demain, toujours à la mairie du 3e arrondissement, ces mêmes photos feront l’objet d’un nouveau tirage. Elles seront exposées au côté des clichés massacrés, afin d’offrir au public la possibilité de tirer ses propres conclusions, d’imaginer sa propre histoire, de ressentir ses propres émotions, d’être "pour", d’être "contre" et, qui sait, d’orienter son premier jugement dans une autre direction.



Demain, notre bataille reprendra de plus belle



Demain, l’exposition similaire qui aurait dû s’arrêter fin juin à la mairie du 10e sera prolongée jusqu’au 6 septembre.



Demain, c’est dans un format XXL que la ville de Paris la démultipliera.



Demain, avec le soutien des associations Aides, Le Refuge et du laboratoire Négatif+, "Les Couples imaginaires d’Olivier Ciappa" s’exposeront dans la France entière, mairies, centres commerciaux, gymnases, salles de spectacles et autres lieux publics, en intérieurs comme en plein air, sur simple demande des autorités intéressées.

En novembre, elles partiront avec Aides à la conquête des pays où l’homosexualité est encore passible de prison, quand elle ne débouche pas sur la peine de mort. Et elles y orneront le fronton des ambassades des pays qui, comme le nôtre, défendent la liberté d’aimer.

Demain, la bataille, la mienne, la vôtre, la nôtre, reprendra de plus belle. Et si vous connaissez des personnalités dont l’aura culturelle, politique ou sportive est à vos yeux susceptible de la porter fièrement sur la scène internationale, faites-le savoir [1].

La beauté contre la laideur. L’amour contre la haine. L’art contre l’aveuglement. Le droit contre la répression. Armés de simples images, nous n’allons sans doute pas changer le monde. Mais nous allons tout faire pour qu’il entende notre voix. Demain commence aujourd’hui.

source:nouvelobs.com

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