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L'avocat Emmanuel Pierrat, défenseur du Refuge, évincé suite à l'affaire Hanouna de CNews

Publié le par justin

L'avocat Emmanuel Pierrat, défenseur du Refuge, évincé suite à l'affaire Hanouna de CNews
Cet avocat était régulièrement invité à débattre sur le plateau de CNews. Mais Emmanuel Pierrat vient de voir sa participation arrêtée brusquement. Selon lui, ce serait à cause de ses liens avec l'association Le Refuge qui lutte contre l'homophobie.
 

Me Emmanuel Pierrat était un invité régulier des plateaux deCNews. Cet avocat participait notamment à l'émission "Duel des avocats" diffusée le mercredi soir sur la chaîne d'info. Pour cela, il avait signé un contrat de travail avec CNews. Pourtant, le 6 juin dernier, il est contacté par les services juridiques et administratifs de Canal+. Selon l'Obs, il apprend qu'il est écarté de l'antenne, sans véritable raison.

Pourtant, lui pense savoir pourquoi. Avocat de profession, il défend Le Refuge, une association contre laquelle Cyril Hanouna a porté plainte pour diffamation. En effet, Le Refuge, engagé pour la défense des homosexuels, avait vivement protesté lors de l'affaire du canular homophobe du présentateur de Touche pas à mon poste.

Pour se défendre, Emmanuel Pierrat a envoyé une lettre à Vincent Bolloré, Cyril Hanouna ainsi qu'à plusieurs dirigeants de la chaîne cryptée, dans laquelle il dit être victime de discrimination. "Il apparaît, d’après différents éléments en ma possession, que mon éviction soudaine est liée à mon rôle de défenseur, en ma qualité d’avocat, de Monsieur Nicolas Noguier, Président et Fondateur de l’association Le Refuge, reconnue d’utilité publique, qui lutte pour la mise en sécurité des jeunes chassés du foyer familial en raison de leur homosexualité", écrit-il dans des propos rapportés par l'Obs.

L'avocat n'exclut pas de porter l'affaire devant les tribunaux. "La France n’est certes pas la Tchétchénie, mais le groupe Canal Plus n’est pas à l’abri des lois républicaines contre les discriminations", ajoute Emmanuel Pierrat.

Interrogée par l'Obs, la direction de la communication de Canal+ rejette cette version des faits, affirmant qu'ils font juste "tourner tous nos intervenants".

.levraisite.fr

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Un rabbin anglais dit que l’acceptation des gays est “fantastique” et déclenche la controverse

Publié le par justin

Un rabbin anglais dit que l’acceptation des gays est “fantastique” et déclenche la controverse

Joseph Dweck a été critiqué pour avoir salué le changement d’attitude envers les homosexuels ; le grand rabbin d’Israël parle d’“hérésie”

 

Un important rabbin séfarade du Royaume-Uni est devenu le centre d’une controverse internationale après avoir rendu hommage à l’acceptation de l’homosexualité dans la société, un « développement fantastique ».

Le rabbin Joseph Dweck, qui est le rabbin de la communauté séfarade S&P de Londres, a été critiqué pour ces propos tenus le mois dernier pendant une conférence. Un rabbin orthodoxe de Londres a demandé à un tribunal rabbinique d’étudier la possibilité de démettre Dweck de ses fonctions, et une pétition d’un rabbin américain orthodoxe affirmant que Dweck est un « hérétique » a rassemblé quelque 480 signatures, a annoncé Jewish News.

Le grand rabbin séfarade d’Israël, Yitzhak Yossef, a lui aussi condamné Dweck dans une lettre.

« Je suis ébahi et irrité par ces paroles d’illogisme et d’hérésie qui ont été prononcées au sujet des fondations de notre foi, dans notre Torah », dit la lettre, qui a été publiée sur le site d’information israélien ultra-orthodoxe Kikar HaShabbat.

Dweck a été ordonné rabbin par le père de Yossef, le grand rabbin séfarade décédé d’Israël Ovadia Yossef.

Dweck, qui a grandi à Los Angeles et détient son poste actuel depuis 2013, a refusé de revenir sur ses propos, même s’il a reconnu que l’usage du mot « fantastique » était exagéré, a indiquéJewish News.

« Je n’ai pas dit que les actes homosexuels étaient fantastiques. J’ai dit que le développement sociétal avait des bénéfices secondaires, de la même manière qu’en ont eu l’islam et le christianisme, comme l’a souligné le Rambam », a-t-il dit.

Dweck a poursuivi : « Ces effets secondaires sont, à mon avis, ce qui a aidé la société à être plus ouverte à l’expression de l’amour entre hommes. Je n’affirmais pas la loi, ni ne demandais une manière de penser particulière. Je présentais simplement une observation personnelle. »

Le rabbin a aussi ses partisans. Plus de 1 900 personnes ont signé une pétition soutenant Dweck.

« La situation actuelle, où la diffamation, le mensonge et l’absence de contexte ont constitué la majorité des réponses plutôt qu’une discussion honnête, ouverte et sensible est décourageante et reflète un climat bien malheureux dans notre communauté », peut-on lire dans la pétition.

L’enregistrement de la conférence du mois dernier avait été publié sur le site internet de la communauté séfarade S&P, mais a depuis été supprimé, selon The Jewish News.

 

.timesofisrael.com

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EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS

Publié le par justin

EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS

TÉMOIGNAGE - En Equateur, il existerait environ 200 centres qui prétendent "guérir" l’homosexualité. Une jeune photographe a regroupé des témoignages de jeunes femmes et reconstitué à travers un projet photo l’enfer et les sévices subis dans ces centres.

"Tu vas avaler ça, oui ? Sale lesbienne !" La femme coince la tête d’une autre sous son bras, jusqu’à l’étouffer. La victime, attachée sur une chaise, serre les dents, mais la femme tente de lui faire ingurgiter de force une boisson visqueuse, qui dégouline sur ses lèvres et son menton. "Lesbienne ! Lesbienne ! Lesbienne !", lui dit-elle. "Tu es sale, sale, sale ! Apprends à être une vraie femme !" Une photographe mitraille. 

 

La scène est en fait une reconstitution, dans le cadre d’un projet mené par une jeune photographe équatorienne, Paola Paredes. Cette reconstitution, c’est celle du quotidien d’un centre "médical" qui prétend "guérir" les hommes et femmes de leur homosexualité. Le tout à coups de pilules, de prières, de jeûnes, de sévices corporels et psychologiques. 

Entre prières et viols correctifs
 
Paola Paredes, 31 ans, est elle-même gay. Elle a découvert l’existence de ces cliniques privées il y a 4 ans. Il en existerait environ 200 en Equateur, ouvertes en marge de la loi, et qui prétendent guérir l’homosexualité, dans un pays à 80% catholique, et où l’Eglise est encore très conservatrice. Deux ans plus tard, Paola Parades a fait son coming-out auprès de sa famille – qu’elle a d’ailleurs montrée à travers un projet photo –, qui l’a écouté et accepté. "Dans mon pays, de nombreuses jeunes femmes et hommes ne sont pas si chanceux", écrit la photographe sur son site. En pensant, avec des frissons, qu’elle aurait pu, elle aussi, finir dans un de ces centres.
 
Jusqu'en 1997, les relations homosexuelles étaient en effet illégales et passibles de prison en Équateur. Ces premiers centres de "réhabilitation" auraient émergé dans les années 1970 : l’homosexualité est encore largement considérée dans le pays comme une maladie, ou un trouble sexuel qui pourrait être guéri par une discipline sévère. Les méthodes utilisées par ces cliniques allient donc discipline de fer contraintes, tranquillisants, jeûnes, prières, sévices corporels, traitements thérapeutiques, voire des "viols correctifs", le tout sur fond d'injonctions bibliques. Pendant des années, la brutalité de ces pratiques est restée largement méconnue, et impunie. En 2011, une pétition lancée sur Change.org a alerté l’opinion internationale, et sous la pression, une trentaine de centres ont été fermés. Mais aujourd’hui encore, la plupart d’entre elles continuent de s’étaler et el nombre de personnes admises croît de façon "alarmante" selon Paola. "Ces centres sont camouflés, cachés dans des régions éloignées et des petites villes en Équateur, actuellement l'État équatorien n'a pas la capacité de réglementer ces lieux clandestins", estime la jeune femme. Elle pointe aussi un manque de volonté du gouvernement : la corruption est généralisée dans le pays, et ces cliniques sont lucratives : un patient coûte aux familles entre 500 et 800 dollars chaque mois.
EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS
Des photos à partir de scènes reconstituées
 
Fin 2015, Paola Paredes a rencontré une femme qui était sortie d’un de ces centres. Elle a recueilli son témoignage pendant six mois. Puis celui d’autres femmes ayant subi les mêmes pratiques. Elles reviennent sur les tortures physiques ou psychologiques dont elles ont été victimes, souvent menées au nom de la Bible. Paola Paredes a ensuite reconstruit une série d’images, en photographiant des reconstitutions, car l’interdiction des caméras dans ces lieux rend en effet impossible tout documentaire traditionnel. Ces images sont donc mises en scène, mais "permettent de voir ce qui ne devait jamais être vu", indique Paola, qui s’est elle-même mise en scène comme sujet des photos.
 
Les images de Paola Peredes dépeignent ainsi un régime monacal : les heures passées à écouter de la musique religieuse, les prières et études de la Bible tous les matins, les repas toutes alignées, en silence, les nombreuses tâches de nettoyage pour occuper la journée, le sport pratiqué à haute dose le matin ou le soir, pour les "guérir" de leur sexualité. Les images montrent aussi les thérapies mises en œuvre : des ateliers où les filles doivent se maquiller, sous le regard d’une surveillante, qui vérifie que le rose est bien mis aux joues, et le rouge à lèvre est bien étalé. Jusqu’à ce qu’elle soit considérée comme une "femme appropriée" ; comme les ateliers où les filles sont contraintes de porter des jupes courtes, et faire des allers-retours sur de hauts talons, pour "marcher comme une vraie femme". Autant d’épreuves émotionnellement usantes, et physiquement douloureuses.
 
Mais les filles évoquent aussi des sévices physiques, corporels, voire sexuels, utilisés en guise de punition. Se faire battre à coups de câble de télévision, être forcée à avaler un liquide inconnu – sans doute du chlore mélangé à du café amer et de l’eau de toilette, être attachée à un lit toute la nuit, les bains d’eau glacées, les coups de toute sorte. Sans parler des pilules, administrées tous les soirs, dont on ne sait ce qu’elles sont. "Certaines provoquent de l’insomnie, d’autres des pertes de mémoire", raconte Paola Peredes. Son projet porte le nom de "Until you change", "Jusqu’à ce que tu changes" en français. La finalité de toutes ces tortures.
 
lci.fr

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Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

Publié le par justin

Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

 Deux jeunes hommes ont été arrêtés en flagrant délit d’homosexualité en plein ramadan dans la région de Nador.

Agés de 16 et 19 ans, ils ont été surpris par la mère de l’un d’entre eux à Arakman, dans le province de Nador, rapporte le site local Rifonline.net.

La maman les a ensuite dénoncés à la gendarmerie, affirme la même source qui précise que les deux jeunes ont ensuite été placés en garde à vue pour être interrogés. Toutefois, on ignore si les deux mis en cause ont été placés en détention ou non.

Les deux accusés risquent jusqu’à trois ans de prison chacun ainsi qu’une amende qui peut aller jusqu’à 1000 dirhams en vertu de l’article 469 du code pénal qui condamne : « de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. »

 
bladi.net 

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Hugo fuit l’homophobie grâce à youtube

Publié le par justin

Hugo fuit l’homophobie grâce à youtube

À 17 ans, Hugo, un habitant du Beauvaisis, a lancé sa chaîne Youtube. Il y parle du harcèlement dont il a été victime au lycée à cause de son homosexualité.

 

Le téléfilm « Baisers cachés » diffusé sur France 2 le 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie, a rappelé bien des (mauvais) souvenirs à Hugo, jeune homme de 17 ans. Il y est question de deux adolescents discriminés au lycée à cause de leur orientation sexuelle.

Une histoire semblable à celle qu’il a vécue. Il la raconte d’ailleurs depuis quelques mois sur une chaîne youtube, « Ugo et William » lancée avec son petit ami. Un exutoire pour l’adolescent timide, encore marqué.

Pas de soutien dans la classe

Après la troisième, le jeune garçon est orienté contre son gré en filière professionnelle maintenance, dans un lycée au nord d’Amiens. Un de ses anciens camarades de collège est dans la même classe. «  En troisième, je ne cachais pas être homosexuel. C’est cette personne qui a dit aux garçons du lycée que je l’étais.  » Dès la rentrée, les brimades commencent. «  Je me faisais insulter, traiter de pd et d’autres choses comme cela.  »

Il n’ose pas le dire à ses parents, qui à l’époque, ne savent rien de sa sexualité. Isolé, le jeune ne trouve pas non plus de soutien dans sa classe, uniquement composée de garçons « virils  ». «  Après, ils m’ont lancé des petits objets. Ils n’arrêtaient pas.  »

Son père, chez qui il vivait, est finalement mis au courant de la situation. Il intervient plusieurs fois auprès du lycée. Les garçons sont réprimandés. Mais le mal est fait. Hugo finit l’année entre l’hôpital et l’infirmerie. «  Je faisais des malaises à cause du stress et du manque de sommeil. 95 % du temps, j’étais tout seul  », souffle-t-il.

« J’espère aider d’autres personnes »

Heureusement, il trouve une échappatoire sur internet. Les réseaux sociaux lui permettent de rencontrer virtuellement d’autres jeunes dans la même situation. C’est via Facebook qu’il fait la connaissance de William, avec lequel il se met en couple. L’année passée, il change de lycée et part chez sa maman, à Beauvais. «  Dans mon nouveau lycée, j’ai choisi de mentir sur ma sexualité. Je me suis transformé en changeant de coiffure, de vêtements, de façon d’être, pour que les autres ne découvrent pas que je suis gay.  »

Depuis quelques semaines, tout cela est derrière Hugo. Il a arrêté sa formation en attendant de se réorienter vers une filière qui l’intéresse plus. Et s’est installé dans un appartement avec William.

Sur Youtube, Hugo raconte son histoire, ses souffrances mais réalise aussi des vidéos plus légères, comme tous les adolescents. «  J’espère aider d’autres personnes.  »

Les retours sont plutôt positifs. Plusieurs internautes envoient des commentaires de soutien. L’un d’eux écrit : «  J’ai bientôt 40 ans et ta vidéo me rend très triste. Je pensais que c’était beaucoup plus simple de s’assumer aujourd’hui qu’à mon époque  ». Si Hugo a choisi de témoigner, c’est justement pour montrer que ce n’est pas forcément le cas.

.courrier-picard.fr

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Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le pay.

Publié le par justin

Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.

Prince Hashim bin Hussein de Jordania, le plus jeune des deux fils du défunt rey Hussein, a demandé l'asile politique urgent car il  a peur de la torture et de l'exécution sommaire en raison de sont orientation sexuel.Il a demandé a l'ambassade de Norvège qui était le seul légation diplomatique  d'accorder l'asile temporaire et visa

Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.
« Je vis avec cette épée de Damoclès sur la tête tous les jours, je supplie la communauté internationale pour arrêter la crucifixion des couples homosexuels en Jordanie, bien que boire du vin et d'autres péchés interdits par l'islam sont pratiquées librement dans mon pays, (...) par exemple, mon frère, le roi dictateur Sa Majesté Abdallah II ', boire des quantités considérables de meilleur champagne français, mais le sexe gay / lesbienne est illégale et immorale sous la marque. Je suis juste une victime de cette cruelle et intimidant régime de peur et de terreur. Mon frère, le roi est un hypocrite méprisable et il m'a menacé que s'ils ne cessent de mes penchants homosexuels, je vais courir « , a déclaré le prince des réfugiés, cité par l'AFP le rapport d'Amman .
 
 
« Si une plainte de personne - a ajouté le prince Hashim -. Que deux hommes ou deux femmes impliquées dans une affaire, le gouvernement va prendre des sanctions draconiennes contre ces malheureux citoyens La seule exception à ce cas est lorsque votre frère est à moitié assis sur son trône chancelant immergé dans le sang des innocents. Je suis contraint d'épouser une noble dame, mais il n'y avait pas d' amour entre nous. Mon  calleux  frère dans ses fantasmes vides, il pensait que je pouvais priver mes droits de l' homme inaliénables, mais je veux à montrer tous monde les crimes horribles commis contre la communauté LGBT dans mon bien - aimé Jordan, « le prince Hashim.
Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.
Dans un autre pays , membre de la royauté reconnaît son homosexualité serait nouvelles mais pas entraîner aucun danger. Cependant, le prince Hashim bin Hussein un jeune homme (35 ans) réfléchie, beau et bien entretenu, vit en Jordanie et, quelle que soit du fait que votre maison est l' un des palais les plus somptueux du Moyen - Orient , là , la loi criminalise les relations entre même sexe.
 
 
Jusqu'à une date récente, les relations sexuelles consensuelles entre les hommes ne sont pas un crime capital en Jordanie. Mais après un changement dans le code pénal du pays, la personne « active » dans la loi maintenant peut être puni jusqu'à 100 coups de fouet, mais si vous êtes marié, la peine de mort peut être appliquée. La personne « passive » peut être condamné à mort, quel que soit leur état matrimonial. L'interaction sexuelle entre deux femmes est passible de flagellation.
 
 
« En dépit de cette homosexualité interdiction légale barbare est un secret de polichinelle en Jordanie. Mes amis me disent que, depuis 2011 et l'arrivée du printemps arabe, il y a eu une forte augmentation du nombre de couples homosexuels la capitale Amman et d'autres grandes villes, en dépit du fait qu'il ya une politique gouvernementale tolérante envers les personnes LGBT à mi-chemin, mais à mon grand regret, en tant que membre de la famille royale, je suis dans une situation malheureuse. de plus en plus, je vois les couples gais et lesbiennes d'être ouvertement affectueux dans les rues d'Amman et mon cœur est rempli de joie. les personnes transgenres vivent et travaillent ouvertement à travers le Jourdain (en Israël), et récemment j'entendu dire que le gouvernement va même payer l'opération de changement de sexe (SRS) à quiene ce qu'ils veulent « , at-il dit le prince selon le journal libanais Al Diyar.
 
C.L.

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Sidi Larbi Cherkaoui : “Je suis arabe, blanc, homosexuel et végétalien. Quoi que je fasse, c'est politique”

Publié le par justin

Sidi Larbi Cherkaoui : “Je suis arabe, blanc, homosexuel et végétalien. Quoi que je fasse, c'est politique”

Le danseur et chorégraphe contemporain nous parle de sa pièce “Icon”, une critique subtile des icônes du monde moderne qui dénonce le matérialisme de notre société

 
A 40 ans, Sidi Larbi Cherkaoui a déjà fait ses preuves. Primé par le Barclay Theatre Award en 2000 et le prix Nijinski en tant chorégraphe émergent (2002), le danseur contemporain sortait du lot grâce à un style qui mêle fluidité et poésie. Au fil des années, le Belge a nourri ses créations de nombreuses collaborations. En 2008, il danse avec des moines Shaolin , puis il invite la danseuse chinoise Yabin Wang pour genesis en 2014 et deux ans plus tard, convoque des danseurs appartenant aux univers du cirque, du flamenco et du hip-hop  . Cette curiosité a sûrement été un remède pour éviter à son art de se figer, tant au niveau gestuel, que dans son propos. Tel, Genesis qui mettait en lumière l’aseptisation et l’uniformisation du monde contemporain et  qui dévoilait l’impact de la propagande politique et sociale sur les êtres humains, la plupart de ses créations tendent à refléter le monde d’aujourd’hui, en dénonçant ses travers.

 

La dernière en date, Icon, marie l’univers beau et liquide de sa compagnie, Eastman, à celui, plus décalé, du groupe de danseurs nordiques de l'Opéra de Göteborg, dont l’esthétique tranche radicalement avec celui du ballet. Il y convoque également le plasticien Antony Gormley, un habitué de son travail (il a collaboré avec lui pourZero degreesSutra et Noetic). Avec lui, il a conçu la mise en scène de l’argile dansIcon, qui fait office à la fois de décor, d’accessoire et de costume. Foulée et manipulée en permanence par les interprètes, elle forme plusieurs tableaux quasi bibliques, qui renvoient au titre du spectacle. Alors, délire théologique, fable philosophique ou critique sociétale ? On a parlé avec Sidi Larbi Cherkaoui, pour comprendre.

L’argile est au cœur de votre dernière création, Icon.  Pourquoi avoir choisi cet élément ?

Je l’ai choisi car elle parle bien de notre société, de notre planète, de notre vie et de qui nous sommes. L’argile est une matière très lourde, qui demande beaucoup d'efforts. C’est quelque chose de très dur à modeler et, en même temps, de très fragile à garder dans une forme donnée, car elle s’effrite très facilement. Elle le sentiment que rien n'est permanent. Quand on parvient à créer quelque chose à partir d’argile, ça finit toujours par se dissoudre lentement. Je pense que c’est à l’image de la société dans laquelle nous vivons.

 

Les danseurs manipulent beaucoup l’argile et s’en font même des masques. Etait-ce fastidieux pour eux de bouger avec ?

Danser avec de l’argile, c’est très difficile en effet. Elle entrave les mouvements et pas conséquent, elle impacte la danse. J’ai voulu introduire cet obstacle physique dans mon spectacle, qui s’oppose à l’approche du mouvement que j’avais dans Fractus V, ma précédente création qui était beaucoup plus axé sur des courbes, des lignes et de cercles.

Mettre en avant l’argile, est-ce une volonté de revenir à quelque chose de primaire ?

Même si j’aime beaucoup la technologie, il y a en moi un rebelle, qui veut se connecter au sol et au vivant. La difficulté à modeler l’argile évoque le labeur du travail, que je trouve très beau à regarder. Je suis fasciné par l’agriculture, les saisons, le temps nécessaire pour produire quelque chose de comestible et la force qu’on doit déployer pour travailler la terre. Aujourd’hui, nous sommes très loin de l’être humain primaire et de son développement. Dans notre monde contemporain, tout est fait pour que nous n’ayons aucun poids et ce que nous portons de plus lourd, c’est notre sac à dos. Nous sommes tous cachés derrière nos ordinateurs, nous sommes devenus des êtres de théorie. C’est peut-être pour cela que j’essaye de valoriser un aspect pratique dans mes spectacles.

Il y a également une chanteuse et un groupe sur scène. Quelle était la place de la musique dans cette création ?

Elle est primordiale, j’ai travaillé avec la compositrice et chanteuse japonaise Anna Sato, dont l’univers complexe et polyphonique me fascine. La polyphonie permet de créer une unité à travers la diversité, que ce soit dans la musique ou dans la danse, par exemple grâce à des danseurs qui ont des gestuelles différentes, mais qui forment un ensemble. De la même manière, j’aime associer des registres, comme l’obscure et le populaire. Anna Sato, qui est originaire de l’île d'Amami-Oshima en marge de l’archipel et où la christianisme est majoritaire, compose une musique totalement en marge de la culture dominante au Japon. Et à l’inverse, j’ai choisi de diffuser un morceau de la chanteuse Sia. J’aime faire ce va et vient entre des choses très connues et plus cachées. Elles se connectent les unes aux autres, car le populaire se nourri de l’underground en permanence. C’est ce qui m’a frappé lorsque j’ai collaboré avec Beyoncé, qui est très en phase avec l’art contemporain.

Icon, le titre de la pièce, évoque immédiatement la religion. En quoi cette dimension s’exprime dans le spectacle ?

Je n’ai pas abordé la religion dans le sens où on pourrait l’entendre. J’ai voulu  explorer l’animisme et montrer à quel point nous croyons et valorisons les objets dans notre société : notre iPhone, notre ordinateur, nos bijoux… Nous sommes dans une époque très matérialiste. C'est absurde de dire, que l’on croit en tel ou tel dieu, alors que le matérialisme et le capitalisme sont ce qu’il y a de plus présent et de concret dans nos vies. Vouloir toujours plus, acquérir des objets, constamment prendre… voilà la tendance de l'être humain sur la planète en ce moment.

Est-ce une critique de notre société ?

Mettre en scène l’argile, un élément qui vient du sol est un moyen de montrer qu’à forcer de puiser dans la terre, on finit par l’épuiser. Nous arrachons à la planète de plus en plus de ses ressources. L’être humain a une tendance terrible à déformer les choses, à les prendre, à les formater comme il le souhaite, puis à les jeter… Je voulais également montrer que ces objets que l'on garde avec nous, que l'on transporte, avec lesquels on décore notre corps, nous pèsent beaucoup.

On peut dire qu’il y a une dimension politique dans votre travail ?

Je suis un arabe, blanc, homosexuel et végétalien. Je pourrais faire n’importe quoi, ce serait un acte politique. C’est forcément le cas quand on est relié à des minorités, d'une manière ou d'une autre. Mais ma réalité est double. D’un autre côté, je suis une majorité, car je suis un homme, blanc et européen. C'est très facile pour moi de bouger dans le monde. C'est plus difficile en tant que femme parfois. Je suis privilégié et c'est très important d'en être conscient. En ce sens, je suis très engagé politiquement. Toutefois, mon travail reste une expression de mes propres démons. Mes créations sont très personnelles, elles évoquent l’évolution de notre monde et aussi ma propre évolution. Par exemple, Fractus V était nécessaire pour moi, en tant que danseur et chorégraphe de 40 ans, car c’est plus complexe de danser quand on vieillit. Ce n’est pas comme les musiciens et les compositeurs qui continuent à travailler jusqu’à 90 ans.

 

.telerama.fr

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Un an après le massacre dans la boîte de nuit gay le Pulse, Orlando s’est réveillée avec une nouvelle fusillade lundi.

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Un an après le massacre dans la boîte de nuit gay le Pulse, Orlando s’est réveillée avec une nouvelle fusillade lundi.

Six personnes sont mortes, dont le tireur, dans la zone industrielle du nord-est de la ville. L’entreprise Fiamma, fabricant d’accessoires pour camping-cars, y a été la cible d’un ex-employé qui avait été renvoyé en avril. Il est revenu dans l’entreprise lundi armée d’un pistolet et d’un couteau et a tué plusieurs de ses anciens collègues, trois hommes et une femme, et blessé un cinquième homme, décédé un peu plus tard à l’hôpital. Le tueur s’est suicidé. Sept personnes présentes au moment de l’attaque ont survécu. Selon la police, le tireur n’a aucun lien avec les réseaux terroristes internationaux. Il était néanmoins connu par les services de police pour des délits (possession de marijuana et conduite en état d’ivresse). La police était déjà intervenue dans l’entreprise il y a trois ans pour des violences entre employés impliquant l’homme responsable de la tuerie de lundi

 
.liberation.fr

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2 joueurs de la Lazio assument leur homosexualité et font leur coming-out sur Twitter !

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2 joueurs de la Lazio assument leur homosexualité et font leur coming-out sur Twitter !

L’hispano-sénégalais Baldé Diao Keita et Patric (joueurs de la Lazio Rome) semblent faire leur coming-out, ce qui serait une première dans le monde du foot. En effet, l’espagnol Patric, ancien joueur du FC Barcelone a publié sur le réseau social Twitter une photo montrant de lui et de son coéquipier en club se tant la main comme un couple. Baldé Diao Keita a également retweeté la photo en question que vous pouvez voir ci-joint :

http://footsupporters.fr/

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Etats-Unis : le harcèlement scolaire anti-LGBTQ a atteint un niveau «sans précédent»

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Etats-Unis : le harcèlement scolaire anti-LGBTQ a atteint un niveau «sans précédent»

Un rapport fait le bilan de vingt années de recherches sur le harcèlement des élèves homosexuels et transgenres à l’école.

Le 22 septembre 2010, Tyler Clementi, 18 ans, étudiant en première année à l’université du New Jersey, se jette du George Washington Bridge. Son voisin de chambre venait de le filmer en train d’embrasser un autre garçon, par webcam et en direct, non sans en avertir ses amis via un message Twitter : «Mon colocataire m’a demandé la chambre jusqu’à minuit. J’ai allumé la webcam et suis allé chez Molly. C’est là que je l’ai vu en train de peloter un autre mec. Yay.»

Le suicide de Clementi provoque alors l’indignation générale, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. Le problème du harcèlement scolaire des LGBTQ (lesbiennes, gays, bi, trans, queer) s’installe dans le débat public. Pourtant, sept ans plus tard, la violence contre ces élèves est loin d’avoir disparu des salles de classe. Au contraire, d’aprèsun nouveau rapport de l’institut de recherche américain RTI International, elle a plutôt augmenté aux Etats-Unis, à tel point que l’étude met en garde contre des taux de harcèlement d’un niveau«sans précédent».

Ce rapport inédit, relayé par le site d’information The Daily Beast, se base sur vingt ans de données collectées par différentes études. Malgré le sentiment que la jeunesse est plus ouverte à la question des différentes identités LGBTQ, ces données montrent que le harcèlement à l’égard des homosexuels et transgenres «ne s’est pas amélioré depuis les années 90». Pire, «certaines formes de victimisation, notamment celles qui affectent la jeunesse, se sont en fait empirées», déclare le rapport, qui vise aussi à montrer leur impact sur la vie quotidienne et future des jeunes LGBTQ.

Les «millenials» semblent pourtant plus ouverts

Tasseli McKay, une des auteurs du rapport interviewée par le Daily Beast, explique qu’ils sont «deux à trois fois plus susceptibles que leurs pairs d’être agressés physiquement ou menacés à l’école». Le site américain cite d’ailleurs plusieurs études qui confirment ses dires. L’une d’entre elles datant de 2014 montre par exemple que 81 % des jeunes trans ont été harcelés sexuellement à l’école, de même que 72 % des élèves lesbiennes. D’après une autre étude de 2016, ces traitements commencent dès le plus jeune âge avec 22 % d’élèves trans qui affirment avoir été harcelés à cause de leur identité dès la fin du collège.

Pourtant, dans de nombreux sondages, les jeunes «millennials» apparaissent aussi plus ouverts que par le passé sur la question du genre. A titre d’exemple, on apprenait dans une enquête de 2015 menée par le site d’information Fusion que 50 % d’entre eux n’envisageaient pas la définition du genre comme une stricte opposition hommes-femmes. Les cas de jeunes transgenres élus reines ou rois du bal de promo ont aussi pu donner l’impression que les LGBTQ n’étaient plus méprisé.e.s par leurs camarades de classe.

Mais les quelques histoires d’étudiants LGBTQ acceptés par leurs pairs, sortes de «success stories» qui se sont propagées sur le Web, cachent une réalité bien plus sombre. Car dans les faits, la victimisation de ces jeunes ne décroît pas. Elle aurait même la fâcheuse tendance à s’aggraver en même temps que la communauté LGBTQ gagne en visibilité. La vidéo de Corey Maison, une jeune adolescente transgenre de 14 ans dénonçant le harcèlement dont elle était victime, avait d’ailleurs fait le tour du monde l’année dernière. Le rapport note en revanche le peu de recherches portées sur les sentiments quotidiens de sécurité et de peur éprouvés par les victimes. Le RTI s’est donc associé avec The Henne Group (THG), un groupe d’experts-conseils de San Francisco, pour conduire une série d’interviews et donner des axes de réflexion aux futures recherches scientifiques.

Car, précise le rapport, il reste encore beaucoup à faire. L’arrivée de Donald Trump au pouvoir pourrait même exacerber les actes de victimisation. Dans un sondage de 2016 du Human Rights Campaign, une organisation de défense des droits des personnes LGBTQ, 70 % des étudiants interrogés ont confirmé avoir été témoins personnellement d’actes d’intimidation ou de harcèlement dans les trente jours suivant l’élection du président américain. Si le phénomène peut être dû à l’effervescence provoquée par l’alternance politique, les mesures de la nouvelle administration pourront, elles, durablement mettre à mal les droits de la communauté LGBTQ. Déjà en février, les ministères de la Justice et de l’Education américains avaient annoncé l’abandon des recommandations pour la protection des droits des étudiants transgenres, mises en place sous la présidence d’Obama. La circulaire fédérale garantissait à tous l’accès aux toilettes correspondant au genre auquel ils s’identifiaient.

liberation.fr

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LGBT: l'engagement de Québec provoque des malaises à l'étranger

Publié le par justin

LGBT: l'engagement de Québec provoque des malaises à l'étranger

Le Québec provoque des malaises et soulève des tabous à l'étranger en prenant la défense des lesbiennes, gais, bisexuels et trans (LGBT), mais cet enjeu lui permet de se distinguer.

 

 

 

 

Ce dossier encore controversé dans plusieurs pays lui permet en effet d'exercer une influence singulière malgré son statut d'État fédéré, a appris La Presse canadienne.canadienne.

« Il y en a qui regardent ailleurs, d'autres qui se raclent la gorge », a dit la ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, à propos de certains interlocuteurs avec qui elle aborde le sujet en rencontre. »

« Quand les gens sont mal à l'aise, nous, il nous faut montrer qu'on n'est pas mal à l'aise, a-t-elle poursuivi, dans une entrevue avec La Presse canadienne. Il n'y a pas de sujet tabou sur la question des droits fondamentaux. »

Elle défend ainsi sur toutes les tribunes les droits des minorités sexuelles. C'est un axe qui figure noir sur blanc dans la nouvelle Politique internationale du gouvernement Couillard.

« On est pas mal les seuls à le porter [cet enjeu, sur la scène internationale], c'est une stratégie de très, très, très longue haleine, mais au moins, le Québec en parle », a-t-on dit au bureau de la ministre.

Mme St-Pierre n'a pas hésité à aborder le sujet avec les ambassadeurs de la Ligue arabe en visite à Québec il y a quelques semaines.

« Ce n'est pas parce qu'on rencontre des [représentants] des pays de la Ligue arabe qu'on ne parlera pas de nos valeurs et de qui on est, ce n'est plus comme ça que ça va se passer », a dit une source bien au fait du dossier.

Ou dernièrement, le chef de cabinet de la ministre a eu une discussion avec le consul russe de Montréal sur les exactions rapportées en Tchétchénie et lui a dit être « très préoccupé » par la situation.

Actions posées

Tout le ministère doit apporter sa contribution et des actions sont posées. À titre d'exemple :

- la déléguée générale du Québec à Tokyo a participé récemment au festival Pride dans la capitale japonaise ;

- un stagiaire au bureau du Québec à Mumbai sera affecté à l'enjeu des LGBT, tandis que directeur de ce bureau a aussi déjà participé à des rencontres avec des intervenants LGBT ;

- le Québec ouvrira bientôt une représentation à Abidjan, considérée comme une ville plus ouverte à l'homosexualité en Afrique, et on espère « être capable de faire quelque chose » dans l'élaboration du mandat de ce bureau ;

- le Québec soutient à hauteur de 345 000 $ deux projets, un en Haïti et un autre à Cuba, pour la défense des droits des minorités sexuelle et la prévention du VIH, en collaboration avec des organismes basés ici au Québec. Des discussions sont en cours avec des groupes pour ajouter des projets dans d'autres pays ;

- Montréal accueillera deux grands rendez-vous cette année, la Conférence internationale sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres dans l'espace francophone, en août, ainsi que la Conférence internationale sur l'éducation aux droits humains en novembre.

Opposition au MRI

Pour en arriver là, toutefois, le virage n'a pas été facile. La machine « était contre » parce que cela pouvait froisser les autorités étrangères en relation avec le Québec, a dit notre source au ministère des Relations internationales (MRI), qui a débattu ferme en faveur de ce nouveau positionnement.

« Au début, le ministère était un peu frileux sur la question, [...] il y a une dizaine de pays de la Francophonie où il y a encore l'emprisonnement ou la peine de mort pour crime d'homosexualité. Donc le ministère ne voyait pas comment on pouvait faire cheminer cet enjeu-là. »

En 2016, un travail a néanmoins été mené en coulisses à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), nous a-t-on raconté. Le Québec voulait amener un projet de résolution sur cet enjeu jusqu'à la table centrale du sommet de Madagascar de novembre, mais les délégations des autres membres n'ont pas répondu - une façon de dire poliment qu'on s'y oppose.

Mme St-Pierre a néanmoins abordé de front la question de la discrimination à la plénière avec ses homologues au Sommet - une première à cette table ministérielle - et le Québec a consacré une journée complète du Sommet aux enjeux LGBT.

Madagascar a été en quelque sorte « le coup d'envoi officiel » de cette orientation du Québec sur la scène internationale, et depuis, c'est la « stratégie des petits pas » qui se poursuit, a précisé notre source proche du dossier. Objectif : revenir à la charge avec un projet de résolution au sommet de 2018.

Et la prochaine cible : l'UNESCO (l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture), où le Québec dispose d'un siège au sein de la délégation du Canada.

« On va se faire un autre plan de travail avec notre représentation là-bas, cette question va être abordée. »

Pari risqué ?

Petit acteur international, le Québec ne risque-t-il pas ainsi de s'isoler, de nuire au dialogue ou de se faire fermer des portes au nez ?

Non, selon Christine St-Pierre, qui n'y voit pas de risque, mais plutôt de la cohérence : « On apporte une pierre à l'édifice », a-t-elle rétorqué, dans la foulée des gestes du premier gouvernement de Pierre Trudeau, qui avait décidé de décriminaliser l'homosexualité, a-t-elle poursuivi.

Du même souffle, on fait valoir que c'est alors un atout d'être un État fédéré plutôt qu'un pays, parce qu'on peut porter ce genre de message controversé sans être exposé à des conséquences diplomatiques.

« Dans les forums multilatéraux [entre États souverains], on s'échange des votes sur des enjeux, chaque pays a des tableaux (pour faire avancer ses dossiers), c'est une bourse des négociations et le Québec n'a pas beaucoup de choses à négocier, a-t-on expliqué au bureau de la ministre. L'enjeu, pour nous, c'est de demeurer crédible et pertinent. »

Dans ce courant appelé « nouvelle diplomatie » qui s'exerce avec et dans la société civile, le Québec entend donc se distinguer par la promotion des droits des minorités sexuelles, comme dans le dossier des changements climatiques ou dans la lutte à la radicalisation « On va montrer qu'au Québec, on est capable d'influencer les autres pays, les autres États, dans l'ouverture aux autres », a conclu la ministre.

lapresse.ca/

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ISRAEL:Arrestation d’un homme qui menaçait d’attaquer la Gay Pride

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ISRAEL:Arrestation d’un homme qui menaçait d’attaquer la Gay Pride

L’habitant de Bnei Brak a appelé à une “attaque terroriste” contre la parade de Tel Aviv

La  police a arrêté dimanche un habitant de Bnei Brak, ville du centre d’Israël, qui est soupçonné d’avoir menacé la prochaine Gay Pride de Tel Aviv, a annoncé la police.

Selon les forces de l’ordre, le suspect de 20 ans a appelé à une attaque terroriste pendant la parade, qui aura lieu cette année le 9 juin.

Le post publié sur Facebook, en hébreu, est « qui vient avec moi mener une attaque terroriste à la gay pride ? »

Alors que la parade de Tel Aviv n’a jamais connu d’attaque violente, la Gay Pride de Jérusalem a été la scène d’une attaque au couteau mortelle en juillet 2015.

Pendant la parade de 2015 à Jérusalem, Shira Banki, 16 ans, avait été assassinée, et plusieurs autres blessés, par Yishai Schlissel, un extrémiste ultra-orthodoxe.

L’attaque avait eu lieu quelques semaines à peine après la sortie de prison de Schlissel, qui venait de purger une peine de dix ans de prison pour une attaque similaire, mais non fatale, à la Gay Pride de 2005, où il avait poignardé trois personnes.

timesofisrael.com

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Malaisie: le gouvernement offre 1.000 dollars à la meilleure vidéo pour "éviter l'homosexualité"

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Malaisie: le gouvernement offre 1.000 dollars à la meilleure vidéo pour "éviter l'homosexualité"

En Malaisie, où l'homosexualité est interdite est punie, les autorités ont lancé un concours de la meilleure vidéo promouvant les "pratiques de vie saine", et expliquant comment "prévenir l'homosexualité". a la clé: jusqu'à 1.000 dollars de récompense. Le gouvernement malaisien a lancé un concours de vidéos sur "les pratiques de vie saine" offrant notamment jusqu'à 1.000 dollars aux meilleures vidéos expliquant comment "éviter" l'homosexualité, selon le site du ministère de la Santé.Un pays où l'homosexualité est punie

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L'écrivain nigérian Chibuihe Obi aurait été kidnappé pour avoir écrit sur l'homophobie

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L'écrivain nigérian Chibuihe Obi aurait été kidnappé pour avoir écrit sur l'homophobie

Cela vient quelques jours seulement après avoir publié un essai sur l'homophobie*

Le 17 mai, l'écrivain, le poète et photographe nigérian Chibuihe Obi ont publié un essaipour Brock Paper sur la faveur qu'il a vécue au Nigéria. Depuis, Obi a disparu. Il a été entendu le 1er juin dernier.

Selon un article de Facebook , ceux qui sont proches d'Obi croient qu'il a été kidnappé par un groupe de «voleurs homophobes».

Le groupe prétendument responsable de l'enlèvement vise également d'autres écrivains LGBTI, menaçant de les «chasser et de les tuer».

Un ami qui ne voulait pas être nommé a déclaré à GSN: «La dernière fois qu'un de mes amis a parlé avec lui, il était à Umuahia où vit sa mère. Mais quelqu'un a dit qu'il était à Owerri le 1er juin, le jour où nous avons perdu contact avec lui. Cette seconde information est la spéculation; Nous l'utilisons parce que personne ne connaissait bien son mouvement.

Il a dit que les ravisseurs avaient contacté plusieurs personnes liées à Obi. "Trois de ces personnes étaient avec nous quand ils ont eu les messages - c'est à ce moment-là que nous savions ce qui s'était passé. La moitié de leurs messages sont des homophobes, des menaces de mort, des promesses de chercher d'autres écrivains étranges.

Il a déclaré que la police à Nsukka avait été informée de la disparition d'Obi.

Essai farfelu

«J'avais hâte de trouver le corps étrange dans la littérature nigériane documenté avec dignité, avec respect. Pour trouver le corps étrange dépeint comme injustifié, comme justice méritant, "écrit Obi dans cet essai pour Brotle Paper.

«Chercher soi-même dans la littérature et ne pas le trouver ou le retrouver perpétuellement tordu, évité et vilipendé est aussi la violence, un genre différent de violence. La scène littéraire nigériane n'a pas été juste pour le corps étrange. Il n'a pas été juste pour le récit étrange. Il y a des trous et des lacunes, des ravines même, que personne ne veut fermer.

En effet, le queserphobie du Nigeria s'étend au-delà de la scène littéraire. La loi de 2014 du gouvernement nigérian interdisant le mariage homosexuel a également criminalisé les manifestations publiques d'affection entre les couples homosexuels et arrête le travail des organisations qui cherchent à aider les personnes LGBTI.

Selon Human Rights Watch , «la loi impose une peine d'emprisonnement de 14 ans à quiconque« entre dans un contrat de mariage ou une union civile de même sexe »et une peine de 10 ans sur des personnes ou des groupes, y compris des chefs religieux, Qui «témoignent, encouragent et aident à la célébration d'un mariage ou d'une union de même sexe».

Il impose une peine de prison de 10 ans à ceux qui «font directement ou indirectement un spectacle public de [une] relation amoureuse homosexuelle» et quiconque «enregistre, exploite ou participe à des clubs, des sociétés et des organisations gay, "Y compris les partisans de ces groupes".

«Je suis choqué et l'augmentation des abus contre les personnes LGBT au Nigeria", explique le révérend Jide Macaulay, un théologien africain et fondateur de House of Rainbow .

«Les personnes LGBTQ souffrent et maintenant il y a un nouveau crime d'enlèvement de ceux qui osent parler, en particulier des militants comme Chibuihe Obi qui utilisent la plate-forme médiatique et le blog pour écrire sur les abus des personnes LGBTQ au Nigeria.

«Ce n'est pas bon, déclare-t-il. «Les personnes LGBTQ au Nigeria méritent la protection complète de la loi et ne doivent pas être terrifiées. Il est temps de défier l'homophobie et l'ignorance de la société sur l'existence des lesbiennes et des homosexuels.

GSN s'est adressé à Brittle Paper ainsi qu'aux sénateurs nigérians Ben Murray-Bruce et Sola Adeyeye pour commentaires.

 

C.L.

 

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Un jeune homosexuel aurait été refusé d'entrer dans l'un des plus célèbres clubs LGBT du Royaume-Uni parce qu'il avait des médicaments contre le VIH.

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Un jeune homosexuel aurait été refusé d'entrer dans l'un des plus célèbres clubs LGBT du Royaume-Uni parce qu'il avait des médicaments contre le VIH.

Le client, qui est séropositif était dans la file d'attente de g-A-y en retard mercredi la semaine dernière, lorsque le personnel de sécurité a fouillé son sac et a trouvé les pilules.

Quand il leur a dit que c'était un traitement pour le VIH, ils auraient refusé l'entrée.
L'incident a maintenant conduit à deux des plus grandes associations de lutte contre le VIH à appeler les bars et les clubs pour faire en sorte que le personnel soit au courant de ces médicaments afin qu'ils traitent avec tact.
L'homme, qui ne souhaite pas être identifié, doit prendre les pilules truvuada et éfavirenz tous les soirs pour les amener avec lui la nuit.

Il a dit à l'homme, qui a utilisé le nom d'Oliver pour lui faire référence, qu'il doit prendre deux comprimés pour le VIH, l'un était perdu dans une poche et l'autre était encore dans son film.
J'étais là devant un tas de gens. Je lui ai dit que c'était un médicament contre le VIH, je lui ai dit le nom des médicaments, et ils disaient : " tu ne peux pas amener ça dans le club " et j'ai dit " pourquoi ?" et ils ont dit, " parce que tu ne peux pas prendre Des pilules dans une boîte de nuit."

Oliver a ajouté qu'il essayait d'expliquer que c'était la médecine mais que le personnel a refusé de l'accepter parce qu'il ne pouvait pas le prouver.
Quand il a proposé de prendre le médicament devant eux, ils auraient refusé alors il a proposé de le laisser avec eux et de le prendre à la fin de la nuit.
Ils auraient dit non, donc Oliver et ses amis ont été forcés de quitter le lieu.
La boîte de nuit populaire, détenue par Jeremy Joseph, est la salle de réunion du club g-A-y, qui est l'un des plus grands sites LGBT de Londres.

C.L.

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Une Lesbienne est restée inconsciente après une attaque homophobe sur un métro de New York

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Une Lesbienne est restée inconsciente après une attaque homophobe sur un métro de New York

L'agresseur a été accusé d'agression, de menace et de harcèlement et pourrait également faire face à des accusations de crimes haineux

 

Dans la soirée du samedi 20 mai, un couple de lesbiennes a abordé le train Q de la ville de New York, s'est dirigé vers Brooklyn.

Peu de temps après, Antoine Thomas, âgé de 27 ans, a abordé le train et aurait crié des insultes homophobes aux deux femmes, y compris f * ggot et d * ke. Le couple l'a plaidé, essayant de le calmer. C'est alors qu'il a commencé à assaillir une des femmes jusqu'à ce qu'elle soit laissée inconsciente.

La victime de 24 ans, dont l'identité est inconnue à l'heure actuelle, a été emmenée dans l'hôpital méthodiste de Brooklyn où elle a été traitée pour une commotion cérébrale, une prise d'œil cassée et plusieurs coupes profondes nécessitant des points de suture.

Thomas a tenté de fuir la scène, mais a été arrêté par un agent de transit. Il a été accusé d'agression, de menace et de harcèlement.

Thomas a été libéré sans mise en liberté sous caution après la comparution devant le Tribunal pénal de Brooklyn le dimanche 21 mai.

Le Groupe de travail sur les crimes haineux de la NYPD enquête actuellement sur l'attaque, ce qui peut élever les accusations de Thomas à des crimes haineux.

En réponse à cela, le projet anti-violence (AVP) a lancé une promesse d'intervention de spectateur avec le hashtag #IWillNotStandBy pour encourager les autres à se défendre, signaler la violence et la discrimination anti-LGBTQ là où nous l'assistons et Intervenez de manière sécuritaire pour nous-mêmes et pour ceux qui nous entourent.

GSN a contacté AVP pour commentaires.

 

C.L.

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Tunisie : Un homosexuel menacé de mort par sa famille

Publié le par justin

Tunisie : Un homosexuel menacé de mort par sa famille

La famille d’Achraf a menacé de le tuer après avoir découvert son homosexualité. Il a fui le domicile familial, à Sousse, et se cache à Tunis.

Achref, âgé d’une vingtaine d’années, a été arrêté en mars dernier pour homosexualité. Il a subi un test anal et malgré un rapport négatif, stipulant qu’il n’a pas pratiqué de sodomie, la juge l’a condamné à 8 mois de prison ferme, se basant sur le témoignage des policiers qui l’ont arrêté en compagnie d’un autre jeune homme.

Or, l’article 230 du code pénal tunisien criminalise la pratique de la sodomie et non l’homosexualité en tant que telle… Les 2 suspects ont été condamnés mais demeurent en état de liberté, en attendant le résultat du recours en appel déposé par leurs avocats.

L’affaire ayant fait du bruit à Sousse, les parents d’Achraf ont fini par savoir que l’un des 2 jeunes impliqués dans cette affaire est leur propre fils. Ils l’ont battu et séquestré à la maison.

Selon le témoignage du jeune homme, sa vie est devenue un enfer et toute la famille s’en est mêlée, menaçant de le tuer pour se débarrasser de lui, car, disent-ils, il leur fait honte, parce que l’islam interdit l’homosexualité et qu’un imam du coin, interrogé par la mère à ce sujet, lui a répondu que le châtiment des homosexuels est la mort.

Achref affirme que sa mère l’a informé que son oncle va le tuer pour laver l’honneur de la famille. C’est, en tout cas, ce qu’il a rapporté à l’association Shams, défendant les droits des homosexuels, qu’il a contactée pour demander son aide.

Selon Shams, le jeune homme a pu fuir, jeudi dernier, 1er juin 2017, et a été placé dans un endroit gardé secret. En attendant de lui trouver une solution définitive.

http://kapitalis.com/

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Hier, à Sao Luis du maranhão Lucas a été sauvagement assassiné par un groupe de jeunes quand il allait à l'école. Motif : il est gay.

Publié le par justin

Hier, à Sao Luis du maranhão Lucas a été sauvagement assassiné par un groupe de jeunes quand il allait à l'école. Motif : il est gay.

C'est vrai. Il a été humilié, battu, violé et poignardé. Ce n'est pas un cas isolé, comme beaucoup de paroles religieuses et politiques sont la prédication. C'est une réalité quotidienne qui se passe dans ce pays. Le Brésil est parmi les pays les plus dangereux pour un gay de vivre. Alors, je vais commander à tous, qu'en regardant cette photo, faites une analyse de votre position sur les différences. Chaque blague, chaque commentaire blessant, chaque excuse religieuse que vous faites, vous nous tué. Aujourd'hui, moi et des millions de comme moi, se réveillent, de peur d'être tués par un juge se trompe. Ça suffit ! Partagez !

RIP Lucas Carvalho 17 ANS

 

C.L.

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Leo Varadkar, jeune, homosexuel et métis... et nouveau premier ministre de l'Irlande

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Leo Varadkar, jeune, homosexuel et métis... et nouveau premier ministre de l'Irlande

DUBLIN | Jeune, homosexuel et métis: Leo Varadkar, élu vendredi à la tête du parti de centre-droit Fine Gael, écrira l’histoire lorsqu’il endossera le rôle de premier ministre irlandais dans 10 jours.

Ces trois attributs auraient, chacun, été un obstacle il y a encore une génération pour quiconque voulait prétendre aux plus hautes fonctions dans ce pays de 4,6 millions d’habitants à forte tradition catholique.

La prochaine arrivée au pouvoir de Leo Varadkar, 38 ans, à la place du premier ministre démissionnaire Enda Kenny, témoigne des profonds changements qui ont bouleversé la société irlandaise depuis deux décennies.

Fils d’un immigré indien et d’une Irlandaise, ce médecin est devenu en 2015 le premier membre d’un gouvernement irlandais en activité à déclarer son homosexualité, lors d’une interview radio.

Il a été plébiscité vendredi par les parlementaires, les élus locaux et les militants du Fine Gael qui l’ont préféré à son concurrent, Simon Coveney, actuel ministre du Logement et père de trois enfants.

À la tête d’un gouvernement minoritaire, et plombé par des mesures impopulaires, Enda Kenny avait annoncé fin mai qu’il allait démissionner d’ici le 2 juin, le temps de trouver un successeur à la tête de son parti et du gouvernement.

Lorsqu’il deviendra premier ministre le 12 juin, Leo Varadkar sera à la fois le chef de gouvernement le plus jeune de l’histoire du pays, le premier à avoir un père d’origine étrangère et le premier à être ouvertement gay.

Une révolution en Irlande où l’avortement reste interdit, sauf si la vie de la mère est en danger, où l’homosexualité n’a été décriminalisée qu’en 1993 et où le divorce n’a été autorisé que deux ans plus tard.

Leo Varadkar refuse cependant d’être réduit à ce rôle de pionnier. «Je ne suis pas un homme politique moitié indien ou gay ou un médecin. Ce sont juste des aspects qui font ce que je suis. Mais aucun de ces termes ne me définit en tant que tel» expliquait-il au moment de son coming-out.

Ascension météorique

Élu député en 2007 avant d’occuper plusieurs postes de ministre, Leo Varadkar a connu une ascension météorique. Né d’un père médecin originaire de Bombay et d’une mère infirmière, il a grandi avec ses deux sœurs aînées à Dublin.

Médecin généraliste, il attrape rapidement le virus de la politique, devenant conseiller municipal à 25 ans avant de faire son entrée au Parlement en 2007 avant même de devenir trentenaire.

Entré au gouvernement en 2011, il a détenu les portefeuilles des Transports, du Tourisme et des Sports, puis de la Santé et enfin de la Protection sociale.

En 2015, il a fait campagne en faveur du mariage entre partenaires du même sexe, gay, et d’un assouplissement des lois sur l’avortement, tout en défendant, comme la majorité du Fine Gael, des mesures d’austérité économique.

Premier ministre, Leo Varadkar ne devrait pas déroger à cette politique de rigueur. Mais son arrivée au pouvoir, riche en symboles, propulse la démocratie irlandaise dans une nouvelle dimension, résolument moderne.

Il pourrait profiter de l’élan pour convoquer de nouvelles élections législatives afin de tenter de renforcer la représentation de son parti au gouvernement.

Enda Kenny, dont le départ a été précipité par un scandale au sein de la police, avait été réélu en mai 2016 après plus de deux mois de blocage. Mais sans obtenir de majorité au Parlement, devant même passer un accord avec le Fianna Fail, principale formation d’opposition pour rester à la tête de l’exécutif.

.journaldemontreal.com

 

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LE TOUQUET Un homosexuel est sauvagement agressé chez lui par deux frères

Publié le par justin

LE TOUQUET Un homosexuel est sauvagement agressé chez lui par deux frères

L’abandon, les placements de foyer en foyer, l’errance, la vie dans la rue dès l’âge de 15 ans sont sûrement des explications mais n’excusent en aucun cas le comportement de deux frères qui ont passé à tabac un jeune homme le 24 mai dernier.

 

Le 24 mai dernier, un Touquettois sympathise avec deux frères et les invite à passer la soirée dans son appartement. Elle commence par la consommation de quelques verres mais dégénère puisque la victime est retrouvée dans un état pitoyable au bas de son immeuble. Sérieusement blessé, il est conduit au centre hospitalier mais son état nécessite un transfert à Amiens. Bien qu’ayant d’énormes difficultés à s’exprimer, il donne le nom de ses agresseurs.

Repérés par les caméras de vidéosurveillance

. «le Touquettois leur aurait fait des avancesAlexandre Després, 22 ans et son frère Damien, 20 ans, qui avaient déjà fait l’objet de contrôles de police dans le courant de la soirée sont interpellés le 28 mai. Devant les images de vidéos surveillance les voyant entrer puis sortir de l’immeuble leurs tee-shirts couverts de sang, ils ne peuvent nier les faits. Leurs déclarations font froid dans le dos et démontrent que les deux prévenus ont pris un malin plaisir à faire souffrir leur victime. Ils expliquent que Il a tellement insisté, explique Alexandre que je lui ai mis un coup qui l’a mis KO. Au moment où nous allions partir, il s’est relevé avec une bouteille à la main tentant de frapper l’un de nous. À partir de cet instant, j’ai vu rouge et nous lui avons porté des coups ».

Des coups d’une violence extrême. Les prévenus vont expliquerqu’ils frappaient là où ça saignait, là où ça fait mal dans le but de lui faire comprendre.

Il a posé ses mains sur moi alors j’ai eu la rage. J’ai frappé, j’ai frappé encore et encore » demande le président. « Comprendre quoi ?« » répond Alexandre. « Il criait . Je n’ai pas de remords, je ne vais pas le plaindre. ». « En fait vous avez frappé cet homme parce qu’il n’a pas les mêmes orientations sexuelles que vous, c’est une agression homophobe » insiste le président. « Pas du tout, rétorque Damien, mais il y a des choses dans la vie que je n’accepte pas. Cette manière d’insister ça m’a fait perdre la tête. Et puis, je ne pensais pas que c’était aussi grave que ça, c’était une simple volée. »

Aucun remord

« Aujourd’hui, vous avez conscience que vos actes sont graves qu’ils auraient pu tuer votre victime qu’en pensez-vous ? » reprend le président.

« Nous sommes conscients que nous avons été très loin,disent en chœur les deux frères, que nous aurions pu le tuer. Mais nous ne le plaignions pas, il a eu des gestes que nous ne pouvions tolérer. »

Le tribunal prononce à l’encontre de Damien une peine de 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis mise à l’épreuve pendant 2 ans avec obligation de soins et de travail. Alexandre, de son côté, écope également d’une peine de 5 ans de prison assortis d’un sursis d’une année comportant les mêmes obligations que son frère. De plus, étant déjà connu de la justice, Alexandre se voit révoquer un sursis à hauteur d’un mois. Le tribunal ordonne le maintien en détention des deux prévenus.

 

lavoixdunord.fr

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