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Articles avec #lgbt tag

Nigeria Deux hommes jugés à 14 ans de prison pour le «crime» d'avoir des relations gay

Publié le par justin

Nigeria Deux hommes jugés à 14 ans de prison pour le «crime» d'avoir des relations gay

Deux hommes ont été accusés de sexe gay au Nigeria.

Pour protéger leur vie privée et leur sécurité, nous ne nommerons pas les gas de 24 ans et les 29 ans dans cet article.

Les hommes ont comparu devant une Cour des magistrats de Lagos chargée de sexe anal hier (14 juin), où ils ont plaidé non coupable.

Le procureur de police Anthonia Osayande a déclaré que les hommes ont commis l'infraction au City Center Hotel à Surulere à 15 heures le 1er juin.

Il a été entendu que les deux hommes se battaient parce que l'un avait refusé de payer pour le sexe.

«Il a promis de verser de l'argent s'il consent à l'acte, mais l'accusé a refusé de payer après s'être amusé», a déclaré M. Osayande.

Le magistrat en chef a fixé la caution à 100 000 Naira chacun (320 $, 285 €).

L'affaire a été ajournée jusqu'au 3 août.

En avril, la police a attaqué un motel et a arrêté 53 plus jeunes étudiants masculins homosexuels.

La police a attaqué le parti, les accusant de jeter un «mariage homosexuel», puis a accusé les hommes de «conspiration, assemblée illégale et appartenance à une bande de société illégale».

Le sexe gay est punissable au Nigeria par jusqu'à 14 ans de prison, et la mort dans les États avec la loi charia.

C.L.

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Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

Publié le par justin

Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

Selon un rapport de la chaîne d’information américaine CNN un minimum de 32 soldats de sexe masculin sont poursuivis par les tribunaux militaires, accusés d’être homosexuels. Le ministère sud-coréen de la Défense a refusé de commenter ces chiffres.
 

Les fonctionnaires de l’armée utiliseraient des applications de rencontres pour repérer et piéger les militaires gay, puis les arrêter et les traduire en justice.
 

CNN a rapporté le témoignage d’un des accusés qui fait état de pressions, de manipulations et de menaces de la hiérarchie militaire. Il parle d’interrogatoires très personnels « humiliants » et d’atmosphère « très oppressante et dégradante ».
 

Un capitaine sud-coréen a été condamné par un tribunal militaire à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis. pour avoir eu des une relation sexuelle avec un militaire du même sexe que lui, il y a un mois.
 

Le capitaine a été condamné pour avoir enfreint une clause de l’armée sud-coréenne qui interdit les relations homosexuelles dans ses rangs, a précisé l’armée, promettant de continuer à « traiter les conduites désordonnées conformément à la loi ».
 

L’organisation Amnesty International a fustigé une condamnation « injuste » qui devrait être « immédiatement annulée ».
Le nouveau président sud-coréen, l’ancien avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme Moon Jae-In, élu au début du mois de mai, avait suscité un tollé avant son élection pour avoir dit que l’homosexualité ne lui plaisait pas.

 

Dans les forces armées de la République de Corée, les rapports homosexuels consensuels sont interdits et peuvent être punis d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
Cela vaut non seulement pour les soldats professionnels, mais aussi pour les conscrits, sachant que tous les citoyens de sexe masculin doivent effectuer un service militaire en Corée du Sud.

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Russie : Vladimir Poutine affirme qu’il est de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marie

Publié le par justin

Russie : Vladimir Poutine affirme qu’il est de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marie

Dans une interview exclusive accordée au réalisateur américain Oliver Stone, le Président russe Vladimir Poutine a abordé la situation des homosexuels en Russie et a imaginé ce qu’il ferait s’il se retrouvait sous la douche avec un homosexuel à bord d’un sous-marin


Le président russe a déclaré au réalisateur Oliver Stone, qu’il «était de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marier afin que les gens fassent plus de bébés » lors d’une interview diffusée sur Showtime aux États-Unis cette semaine.


Poutine s’explique: «Je peux vous dire ceci; en tant que chef de l’Etat aujourd’hui, je crois qu’il est de mon devoir de respecter les valeurs traditionnelles et les valeurs familiales. Pourquoi? Parce que les mariages homosexuels ne produiront aucun enfant. Dieu en a décidé ainsi, et nous devons nous préoccuper du taux de natalité dans notre pays. Nous devons renforcer les familles.» «Cela ne signifie pas qu’il doit y avoir une persécution contre quiconque, poursuit-il avant de s’opposer à l’adoption par les couples de même sexe, affirmant qu’il vaut mieux que les enfants grandissent dans une famille « traditionnelle». assurant que « les enfants auront un choix plus libre lorsqu’ils deviendront adultes s’ils grandissent dans une famille traditionnelle»
Concernant la situation des homosexuels en Russie, Vladimir Poutine affirme que le pays est « plutôt libéral ».«Il n’y a pas de situation comme dans certains pays musulmans où les homosexuels font face à la peine de mort»


Dans une discussion sur l’armée, Stone lui demande: « Si vous vous trouvez dans un sous-marin avec un homme et vous savez qu’il est gay, y aurait-il un souci? ». Poutine a répondu: « Je préférerais ne pas aller avec lui sous la douche. Il ne faut pas le provoquer. Vous savez, je suis maître de judo », a indiqué le président, ajoutant une touche d’humour à ce sujet.
Oliver Stone avait annoncé en novembre 2014 vouloir faire un film sur Poutine et l’interviewer. Cette série d’interview a été réalisée sur deux ans, incluant des épisodes récents avec des questions concernant Donald Trump.


Le documentaire d’Oliver Stone «The Putin Interviews» sera divisé en quatre épisodes et diffusé du 12 au 15 juin sur la chaîne câblée américaine Showtime qui appartient à l’un des plus grands groupes médiatiques américains, CBS.

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Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Publié le par justin

Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Un groupe violent a attaqué deux hommes qui se promenaient aux abords de la chapelle des Pénitents.

Que s'est-il passé jeudi soir, vers 20 heures aux abords de la chapelle des Pénitents à Pont-Saint-Esprit ? Alors qu'ils se promenaient en ville, le Spiripontain Marc Gibelin et son époux, accompagnés de leur chien, ont été pris à parti par un groupe d'individus. “Ces gens se sont approchés de nous, comme une meute, et ont commencé à nous insulter en nous traitant de tous les noms”, explique Marc Gibelin, encore sous le choc. Une agression qui pour les victimes, revait un caractère homophobe.

 
 

“En quelques secondes, le ton est monté à notre encontre et les coups ont plu”, dit-il. Sur la place, devant la chapelle des Pénitents, la scène est visible des passants. Au même moment, un agent de sécurité posté devant la chapelle, voit la situation et se précipite sur le groupe d'assaillants.

“Cet homme nous a, mon époux et moi, littéralement exfiltré de la place pour nous mettre à l'abri dans le hall de la chapelle”, confie Marc Gibelin. “Il nous a sauvés”, lâche-t-il. “C'est une agression d'une lâcheté et d'une bêtise sans nom ! Surtout sous les caméras de vidésurveillance de la ville”, dit-il.

Le nez cassé et l'os frontal fêlé

Très rapidement, des policiers municipaux sont intervenus, ainsi que la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit. Lors de l'interpellation, l'un des policiers municipal a été blessé.

Alertés, les sapeurs-pompiers sont intervenus afin de porter secours aux blessés. Une agression qui a laissé de lourdes traces. “Le médecin m'a diagnostiqué une fracture du nez, une arcade ouverte et un os frontal fêlé”, assure Marc Gibelin. À la suite de ces faits, le Spiripontain a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit.

 

“Une enquête de gendarmerie est en cours”, nous a confirmé le chef d'escadron Daziano-Leclercq, commandant la compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze. “Pour ma part, je ne lâcherais rien ! J'irais jusqu'au bout du bout dans cette affaire. Je ne veux pas en rester là”, assène Marc Gibelin.

midilibre.fr

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Homophobie, misogynie et humiliation au menu de l’émission de Bouchra Ddeau

Publié le par justin

Homophobie, misogynie et humiliation au menu de l’émission de Bouchra Ddeau

Une émission de la toute nouvelle chaîne télévisée de Rachid Niny, Télé Maroc, défraie la chronique. Pour cause, les remarques homophobes et misogynes de la présentatrice Bouchra Ddeau sont jugées humiliantes par les internautes et même par les invités.

"À ceux qui pensaient que Cyril Hannouna était le comble de la télé dégradée, je dis : ‘Et la lumière fut’. En arabe: Bouchra Ddeau...", écrit, avec humour sur sa page Facebook, notre collègue Jamal Boushaba. Connue jusque-là pour ses courtes émissions au ton frivole, Bouchra Ddeau officie désormais comme animatrice dans une émission de Télé Maroc, la chaîne fraîchement lancée par Rachid Niny.

À peine a-t-elle démarré que l'émission "Daribate al chouhra" ("La rançon de la gloire") s'attire les foudres des internautes sur les réseaux sociaux.  "Aussi célèbre que vous soyez, à Télé Maroc, vous paierez obligatoirement la rançon de la gloire", lance d’emblée la présentatrice pour appâter les téléspectateurs. Faisant usage d’un langage peu commun – et, disons-le peu élégant –, elle n’hésite pas à s’immiscer dans le moindre détail de la vie intime de ses invités avec une préférence pour leur sexualité, le tout avec un ton tantôt moqueur tantôt inquisiteur.

Des interpellations homophobes aux remarques misogynes, tout y passe. Pourvu que l’audience soit au rendez-vous. "L’émission présente l’invité sous une facette méconnue du spectateur. Il est normal donc qu’elle choque et c’est exactement le but", nous dit, un brin fière, Bouchra Ddeau. Et ce sont les invités qui, pris au piège, en paient le tribut en effet. Le sexologue Doc Samad, de son nom Samad Benalla, et Aicha Ech-chenna, militante des droits des mères célibataires, en ont fait l’amère expérience.

C’est grave, docteur!

"Vous vous êtes fait refaire les lèvres?" La question s’adresse à Doc Samad, qui refuse d’y répondre. La journaliste, qui tient à arracher une réponse, ne lâche pas l’affaire, revenant à la charge à multiples reprises, au grand désarroi de son invité qu’elle tient coûte que coûte à embarrasser: "Et pourquoi parlez-vous d’une manière aussi peu virile? En vous regardant, beaucoup de gens disent qu’il n’y a plus de virilité dans ce pays", dit-elle encore en le fixant des yeux. "C’est ma manière de parler", lui rétorque simplement le sexologue, qui ne semble pas perturbé outre mesure.

Face au sang-froid de l’invité, elle passe à la vitesse supérieure. "On dit que vous n'êtes pas un homme (…) avec un peu de maquillage, vous seriez une fillette", assène-t-elle, avant d’enfoncer le clou: " Avec votre comportement, vos gestes, votre voix... vous êtes un pédé (sic) aux yeux de beaucoup de gens". Son interlocuteur ne sort toujours pas de ses gonds, préférant la gratifier la présentatrice d’une leçon: "Pédé ne veut pas dire homosexuel. Je ne vous laisserai pas dire ça. L’homosexualité n'est pas une perversion", lui fait remarquer calmement le sexologue. L'échange bascule par la suite sur l’impuissance présumée de Samad Benalla, que Bouchra Ddeau a pu déduire de la durée de son mariage.

"J’aurais pu quitter l’émission, mais ça ne correspond pas à mon caractère. L’important pour moi, c’est l’information. Si j’étais parti au moment où elle m’a traité de pédé, tout le monde serait resté bloqué sur ça. J’ai préféré alors lui donner une définition de l’homosexualité et de la perversion sexuelle", nous explique le médecin, qui estime avoir été induit en erreur sur la nature de l’émission.

"On m’a invité pour parler de mon parcours et de la ‘taxe’ que je paie à cause de ma célébrité et non pour parler de ma vie privée, encore moins dans le langage ordurier que la journaliste a employé. Pour lui apprendre ce qu’on appelle l’empathie, j’ai dû lui demander si elle était vierge afin qu’elle se mette à la place de celui qui se trouve dans une situation intimidante", poursuit notre interlocuteur, qui se réjouit d’avoir reçu de nombreux appels de soutiens après l’émission.

"Le piège s’est retourné contre elle", commente-t-il, faisant allusion à la vague d’indignation ayant suivi la diffusion de l’émission. L'épisode est loin de son dénouement, puisque Samad Benalla a déposé plainte en mai contre la chaîne. "On ne m’a pas permis de voir l’émission avant le montage. Etant donné que je n’ai rien signé, j’ai porté plainte", nous confie-t-il. Plainte que nous confirme Bouchra Ddeau.

Mère célibataire ou prostituée ?

"C’est le virus du journalisme". Dépitée, Aicha Ech-chenna n’y va pas par quatre chemins pour commenter la "méthode" de Bouchra Ddeau. La fondatrice et présidente de l'association Solidarité féminine, victime elle aussi des assauts de Bouchra Ddeau sur le plateau, ne cache pas qu'elle regrette son passage dans "Daribate al chouhra". "Êtes-vous une vraie musulmane? Un vrai musulman n’incite pas à la prostitution en encourageant les femmes à donner naissance à des enfants en dehors du mariage", décrète la présentatrice, sans prendre la peine d’écouter la réponse de la militante. Voilà qu’une femme célibataire devient synonyme de prostituée.

Durant le passage d'Aicha Ech-chenna, Bouchra Ddeau n'a pas manqué d'aborder son sujet fétiche: "Étiez-vous vierge lorsque vous vous êtes mariée?", lance-t-elle à son invitée. Comme désarçonnée par cette attaque frontale, la militante en vient presque à se justifier: "Évidemment. Je viens d’une famille traditionnelle musulmane. Mon grand-père était âlem", répond-elle, sans se douter qu'elle ne fait qu’alimenter la machine pernicieuse de Ddeau. "Comment la fille d’un âlem peut-elle faire ça?", charge à nouveau l'animatrice.

Dans la dernière partie de l’émission, appelée "J’ai votre secret", Bouchra Ddeau, connue aussi pour avoir été candidate à l’élection de Miss cerisette en 2010 au festival de Sefrou, sort "l’artillerie lourde" : une tentative de viol dont aurait été victime Aicha Ech-chenna il y a plus de quarante ans. "Si l’homme a tenté de vous violer, c’est que vous n’aviez pas rejeté fermement ses avances", lui lance-t-elle avec un air déconcertant.

"Elle est rentrée dans ma vie personnelle alors que j’étais venue parler de mon activité en faveur des mères célibataires. C’est honteux", dénonce la militante qui a reçu de nombreuses distinctions internationales. "Je ne saurais me défendre. Je laisse les gens qui m’apprécient répondre à ma place", nous confie-t-elle, d’une voix faible. Le 8 juin, Aicha Ech-Chenna a été désignée "Femme de l'année 2017" par le Prix Monte-Carlo. En voilà une réponse.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Alors que Doc Samad et Aicha Ech-Chenna ont été traînés dans la boue, Bouchra Ddeau s'est contentée de nous déclarer que c’est la nature de l'émission. "Il est naturel que l'émission fasse polémique. D'abord, parce que ce genre n'existe pas dans les chaînes marocaines, ce qui surprend bien sûr le téléspectateur", tente-t-elle d'expliquer. "Télé Maroc est une chaîne privée, ce qui veut dire que l'émission qu'elle présente n'est pas financée par l'argent du contribuable pour que le public lui demande des comptes. Personne n'est obligé de regarder mon émission", lance encore la présentatrice.

Et c’est là que le bât blesse. L’émission, bien qu’elle soit produite au Maroc, est émise par Satellite (Nilesat) depuis l’Espagne. Une manière de contourner le contrôle de la HACA, un subterfuge dont ne se cache pas le patron de la chaîne Rachid Niny: "Nous n'allons pas attendre éternellement pour que la HACA libère enfin le champ audiovisuel, il faut oser aller ailleurs et créer des chaînes libres et indépendantes", nous avait-il déclaré en janvier dernier.

Quels garde-fous restent-ils alors pour encadrer les dérapages de l’émission de Bouchra Ddeau? Contacté par Telquel.ma, le ministre de la Communication Mohamed Laârej nous renvoie d’abord vers la HACA avant de se raviser. Lorsqu'il découvre que la chaîne de Niny échappe aux radars du gendarme de l’audiovisuel, il nous demande de le rappeler plus tard, mais ne répondra plus à nos appels

/telquel.ma

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Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Publié le par justin

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

T Nhaveen a été attaqué par un gang à l'extérieur d'un fast food près d'une mosquée à Gelugor, une banlieue sud de George Town à Penang.

L'ado était en train de terminer son travail dans un centre commercial vendredi (il allait à Kuala Lumpur pour le collège le lendemain.

En route vers le fast food à l'extérieur de la mosquée Taman Tun Sardon avec ca meilleure amie de Previin, il a vu deux anciens homophobes.

Désireux de le tourmenter, ils ont téléphoné à leurs amis et six autres jeunes hommes sont arrivés sur des motos.

Huit ont alors commencé à battre Nhaveen et Previin avec des casques.

L'un des assaillants a forcé Nhaveen dans un parc voisin.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

A ce moment, Previin, âgé de 19 ans, a pu échapper et informer son oncle de l'attaque. Ses pommettes étaient écrasées.

À 2 heures du matin, Free Malaysia Today rapporte qu'un frère de l'un des attaquants a pris inconsciemment Nhaveen à Penang Hospital.

Les médecins l'ont traité pour de graves blessures à la tête et une blessure sur l'aine qui supprime le sang. Son anus a été déchiré, probablement en raison de l'insertion d'un objet émoussé à l'intérieur.

Il a ensuite été placé dans le quartier neurologique de l'unité de soins intensifs de l'hôpital.

Sa famille a été informée qu'il avait été violé, qu'il y avait des blessures à ses parties privées et des marques de brûlure sur le dos.

Cinq personnes, âgées de 16 à 18 ans, détenues

Cinq jeunes, âgés de 16 et 18 ans, ont été détenus pour des «émeutes». Ils auraient admis être impliqués dans l'incident.

Nhaveen allait aller au collège pour étudier la composition musicale.

Sa tante a déclaré: «Il aime la musique ... Nhaveen est si amical et jovial. Je lui ai parlé la semaine dernière et il voulait venir chez moi pour curry au poulet.

"Mais en regardant la façon dont il est maintenant, je ne sais pas s'il va revenir du tout".

Nhaveen a été laissé pour mort cérébral a causes de ces  homophobes

C.L.

Un adolescent battu pour être “trop efféminé” meurt des suites de ses blessures

Cinq suspects âgé de 16 à 18 ans ont été arrêtés dans ce qui est maintenant considéré comme un meurtre.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Encore un adolescent décédé après s’être fait tabassé et violé par des jeunes qui le harcelaient depuis déjà quelques temps car il était trop efféminé.

T. Nhaveen, 18 ans, est mort jeudi 15 juin dans l’après midi, cinq jours après avoir été trouvé inconscient dans un champs à George Town, en Malaisie, selon The Straits Time

L’horrible attaque s’est produite lorsque le jeune homme rentrait chez lui avec un ami samedi matin : un groupe de jeunes qu’il connaissait s’est jeté sur lui. S’en est suivi un déchaînement de violence.

T. Nhaveen fut tabassé si violemment qu’il a souffert d’hémorragies internes dans le crâne.
Mais la violence ne s’est pas arrêté à un seul passage à tabac : le jeune homme a aussi été brûlé dans le dos et sodomisé avec divers objets encore non identifiés.

Suite à cette agression à la violence décuplée, T. Nhaveen fut transporté à l’hôpital le plus proche, où il est tombé dans un profond coma et fut diagnostiqué en état de mort cérébrale.

Son ami qui était avec lui lors de l’attaque a aussi était amené à l’hôpital, suite à de multiples coups reçus, notamment au visage. Après s’être fait opéré de l’oeil droit, son état semble s’être stabilisé, selon The Straits Time. 

Les funérailles de T. Nhaveen se sont déroulées ce vendredi à George Town : des centaines de personnes sont venues déposer des bouquets auprès du cercueil.

D. Shanti, la mère du jeune homme décédé, a déclaré à la presse locale : “Mon fils est mort. Ne laissez plus cela arriver aux enfants de qui que ce soit.”

Cinq suspects liés à cette terrible agression ont donc été arrêtés.

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Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

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Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

Un manifestant homophobe a été arrêté à l'extérieur du club homosexuel Pulse lors de l'anniversaire de la tuerie  d'Orlando.

L'été dernier, 49 hommes et femmes qui étaient allés faire la fête lors de la soirée latine du lieu ont été assassinés par un homme armé.

Alors que les personnes en deuil se réunissaient pour commémorer l'anniversaire des fusillades le 12 juin, trois manifestants ont manifesté des signes homophobes et ont crié une rhétorique religieuse extrême.

«Avertissement: tous les homos brûleront comme des pd dans l'enfer», était un signe, y compris une autre lecture: «Sin = Death».

 

De nombreuses familles de victimes se sont réunies pour regarder les services, le concert commémoratif et une veillée.

Un manifestant homophobe a été arrêté juste à l'extérieur de la discothèque Pulse.

Les vidéos des médias sociaux montrent que les foules applaudissent alors que la police a menotté le protestataire et l'a amené au sol.

Sur la scène, le maire d'Orlando, Buddy Dyer, a déclaré: "Nous ne sommes pas là pour revivre l'horreur de ce jour".

 

Au mémorial d'hier, 49 cloches d'église ont été représentées par les 49 personnes qui ont perdu leur vie à Pulse.

C.L.

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Canada Un premier chef ouvertement gay en Alberta

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Canada Un premier chef ouvertement gay en Alberta

Le nouveau dirigeant du Parti libéral de l'Alberta est le premier chef de parti ouvertement gay dans la province, un fait qu'il met en avant à l'occasion du défilé de la fierté d'Edmonton.

David Khan a été élu à la tête de la formation politique la semaine dernière. « Je suis un homme gai et j'ai grandi en Alberta, je connais les défis auxquels la jeunesse est confrontée et auxquels elle continue de faire face », a-t-il déclaré lors du défilé.

La première ministre néo-démocrate Rachel Notley a prévu de participer à l'événement. Les leaders de l'opposition de droite, Brian Jean, du Wildrose, et Jason Kenney, des progressistes-conservateurs, en seront toutefois absents.

Leurs partis respectifs disent avoir dépassé la date limite pour participer et ont cité des engagements précédents des chefs. Ils y enverront toutefois des députés.

Le Wildrose et le Parti progressiste-conservateur ont conclu un accord en mai pour unir les deux partis, mais doivent d'abord obtenir l'aval de leurs membres.

Sources : CBC / Radio-Canada  / GayCalgary

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Un mariage à trois reconnu officiellement en Colombie

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Un mariage à trois reconnu officiellement en Colombie

La justice colombienne vient de valider l'union de trois hommes pour la première fois, un an après avoir légalisé le mariage homosexuel.

Un polyamour officiellement reconnu. La Colombie, où le mariage homosexuel est autorisé depuis 2016, a officiellement reconnu début juin une famille composée de trois hommes.

 

«Nous voulions officialiser notre foyer, notre famille. Il n'y avait rien de solide légalement qui nous reconnaissait en tant que famille», a déclaré Victor Hugo Prada, un des membres de cette union, dans une vidéo diffusée lundi. «Nous sommes une famille, une famille "polyamoureuse".

https://www.facebook.com/sistemadelaurbe/videos/1366586186757828/

 

C'est la première fois en Colombie», s'est-il réjoui.

 

Cet acteur et ses deux conjoints sont entrés le 3 juin sous le régime patrimonial connu légalement en Colombie sous le nom de «trieja».

Ce mariage à trois est formé avec un éducateur physique et un journaliste qui en 2000 avaient célébré la première noce gay publique en Colombie.

Droit d'adoption

Bien que ce type d'union soit fréquent, c'est la première «qu'il est légalisé», a expliqué à l'AFP German Rincon Perfetti, avocat et l'association LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels). «C'est une reconnaissance que d'autres types de familles existent», a-t-il estimé.

 

Selon M. Rincon, accéder à ce régime patrimonial a des implications «cent pour cent légales» pour les trois hommes, qui en cas de séparation ou de décès auraient à procéder à une séparation de biens ou auraient accès à une pension.

 

 

En Colombie, les couples homosexuels ont le droit d'adopter des mineurs, qu'ils soient ou non les enfants biologiques de l'un des membres du couple.

 

 

  Leparisien.fr avec AFP
 

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« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

Publié le par justin

« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

En Iran comme en Tchétchénie – où une violente répression l’a rappelé récemment –, vivre son homosexualité est impossible. Entre 2014 et 2016, Laurence Rasti a rencontré, en Turquie, des lesbiennes et des gays iraniens qui posent avec pudeur et humour

c’etait il y a bientôt dix ans, en septembre 2007, à l’université américaine de Columbia, à New York. Le président iranien, le populiste et réactionnaire Mahmoud Ahmadinejad, qui s’apprête à prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies, affirme que l’homosexualité n’existe pas en Iran. Aux Etats-Unis, certainement, mais dans son pays, non, dit-il : « Nous n’avons pas ce phénomène, je ne sais pas qui vous a dit que cela existait chez nous. »

Encore passible de la peine de mort

Depuis, le modéré Hassan Rohani, qui a succédé à M. Ahmadinejad en 2013 et vient d’être réélu dès le premier tour le 19 mai, a conclu un pacte républicain tacite avec la société civile iranienne : l’Etat respecte mieux la vie privée de chacun, tant que l’on ne se mêle pas trop de politique. Les homosexuels vivent davantage à leur aise en Iran aujourd’hui, même si, en droit, l’homosexualité masculine demeure passible de la peine de mort (une telle peine est très rare dans les faits). Les lesbiennes risquent, quant à elles, la flagellation. Si une fatwa publiée en 1987 par le fondateur de la République islamique, l’ayatollah Khomeyni, a légalisé la transsexualité, l’homosexualité suscite encore, dans cette société conservatrice, une profonde incompréhension et des violences, poussant nombre d’homosexuels à fuir leur pays.

 

 

Ces exilés, la photographe suisse d’origine iranienne Laurence Rasti, 27 ans, les a rencontrés en Turquie, où les Iraniens se rendent aisément sans visa, pour quelques jours de vacances. Elle a effectué une dizaine de voyages, entre 2014 et 2016, dans la ville de Denizli, 500 000 habitants, dans le sud-ouest du pays. Elle s’est mêlée à ces jeunes gens qui attendent, durant deux ou trois ans, d’obtenir l’asile ailleurs : principalement au Canada et aux Etats-Unis.

Leur attente se fait plus longue aujourd’hui : Toronto accueille désormais principalement des réfugiés syriens ; et l’accès à Washington est devenu plus difficile depuis que le président Donald Trump a adopté, en mars, un nouveau décret anti-immigration, suspendu en justice, qui interdit la délivrance de nouveaux visas aux ressortissants de six pays musulmans, dont l’Iran.

 

« Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments légers pour créer un papradoxe avec la gravité du sujet. » Laurence Rasti

 

Il existe de nombreux angles dans les images de Laurence Rasti : des coins de mur où l’on s’enfonce, des perspectives que l’on n’aperçoit que tronquées à travers les fenêtres, des pentes de collines en forêt où l’on s’assoit pour quelques heures. Ses prises de vue, pour certaines en plongée, maintiennent une distance pudique avec leur sujet. Les visages sont rares, si ce n’est cet homme qui se montre à l’objectif mais cache le visage de son ami. La plupart des hommes et des femmes photographiés par Laurence Rasti ne veulent pas être identifiés. Leurs familles, souvent, ignorent la raison de leur fuite. Certains entretiennent l’espoir de revenir un jour en Iran.

Ces portraits comportent un aspect ludique : on se déguise, on gonfle des ballons. « Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments simples, légers, parfois même festifs, pour créer un paradoxe avec la gravité du sujet et la précarité de leurs situations », raconte la photographe. La Turquie où ses sujets patientent n’est pas un Eden pour les homosexuels iraniens. A Denizli, la police ne les harcèle pas, mais elle ne leur vient pas forcément en aide en cas de coup dur. Ils y vivent dans la discrétion, en attendant un nouvel exil.

Les images de sa série, baptisée « Il n’y a pas d’homosexuels en Iran », seront rassemblées dans un livre publié aux éditions Patrick Frey, à paraître en septembre.


lemonde.fr

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Un an après la tuerie d'Orlando, un père n'a pas réclamé le corps de son fils parce qu'il était gay

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Un an après la tuerie d'Orlando, un père n'a pas réclamé le corps de son fils parce qu'il était gay

Le 12 juin 2016, 50 personnes ont été abattues au Pulse, boîte de nuit gay située à Orlando, en Floride. Un an après, le corps d'une des victimes n'a toujours pas été réclamé par son père.

Un an jour pour jour après le massacre d'Orlando, aux Etats-Unis, certaines blessures n'ont pas cicatrisé. Tandis que certaines familles ont dû patienter plus de 24 heures après le drame pour obtenir des nouvelles d'un proche présent dans la boîte de nuit gay Pulse, en Floride, le corps d'une des victimes n'a toujours pas été réclamé, révèle The Advocate.

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Pour Abdellah Taïa, « la loi marocaine encourage les lynchages d’homosexuels »

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Pour Abdellah Taïa, « la loi marocaine encourage les lynchages d’homosexuels »

L’écrivain cinéaste dénonce la violence d’une société hypocrite vis-à-vis de la sexualité.
 

Ecrivain, homosexuel, marocain, musulman. Abdellah Taïa est tout ça à la fois et dans n’importe quel ordre. A 43 ans, il est l’un des premiers auteurs du monde arabo-musulman à avoir révélé son homosexualité publiquement. C’était en 2006, dans un journal marocain, défiant ainsi la loi qui condamne les homosexuels. Depuis, il entretient un lien à la fois complexe et attachant avec sa famille et son pays, qu’il a quittés il y a près de vingt ans pour poursuivre ses rêves de cinéma et de littérature à Paris.

Auteur d’un film et de plusieurs romans inspirés de son enfance, lauréat du prix de Flore en 2010, Abdellah Taïa a choisi d’apprendre le français pour raconter le Maroc des pauvres, où il est né et a grandi. Sur la« planète » Hay Salam, un quartier populaire de Salé, près de Rabat, dans une famille de neuf enfants, où ni le français ni l’homosexualité n’avaient leur place. Son dernier roman, Celui qui est digne d’être aimé, est en lice pour le prix Renaudot cette année. Dans un entretien au Monde Afrique, Abdellah Taïa revient sur son enfance tourmentée et les nombreuses contradictions qui continuent de ronger la société marocaine.

 

Vous avez découvert votre homosexualité très jeune.

Comment construire son identité dans un pays qui la condamne ?

Abdellah Taïa A l’époque, l’idée d’avoir une identité homosexuelle ne me traversait même pas l’esprit. Dans les années 1970 et 1980, il n’y avait pas de place pour une telle chose. Même aujourd’hui, la construction sexuelle dans un pays comme le Maroc est très perturbée, car nous vivons dans une grande hypocrisie. Les relations sexuelles hors mariage ne sont pas autorisées et, dans le même temps, on laisse des champs libres, des lieux plus ou moins cachés pour exprimer sa sexualité. Tant que c’est fait en cachette, c’est pratiquement autorisé.

Le problème, c’est que cela génère de la violence et j’en ai moi-même fait les frais. J’ai été violé par des hommes du quartier, qui voulaient assouvir leurs besoins sexuels. Je suis devenu l’objet sexuel de tout un monde. Pour moi, c’était normal d’être maltraité. Aujourd’hui encore, il y a des centaines de petits garçons qui sont violés tous les jours au Maroc, en silence

 

Lire la critique :   Abdellah Taïa, aux origines de l’exil et du malheur

Dans votre dernier roman, « Celui qui est digne d’être aimé », inspiré de votre propre vie, le personnage principal règle ses comptes avec sa mère, qu’il décrit comme un tyran. En voulez-vous à votre propre mère de ne pas vous avoir protégé ?

 

Que pouvait-elle faire ? Assumer devant tout le quartier ? Cela reviendrait à se rendre inférieure dans le jeu social. Ma mère ne pouvait pas devenir révolutionnaire. Elle l’était déjà dans la mesure où elle assurait tous les jours la survie de neuf enfants, avec le salaire de mon père qui ne dépassait pas 1 000 dirhams par mois (90 euros). Pour moi, ça, c’est déjà une bataille politique. Mes parents n’étaient ni ignorants ni homophobes, ils vivaient dans la réalité de la pauvreté. Ils n’avaient d’autre choix que de rejeter le petit « pédé » que j’étais. J’ai le droit de leur en vouloir sur le plan intime, mais pas sur les plans politique et social. S’il fallait faire un procès, ce serait celui des politiciens, ce sont eux qui ont laissé les gens dans la souffrance.

 

L’homophobie est-elle une question politique au Maroc ? Les homosexuels ne sont-ils pas lynchés par les citoyens eux-mêmes ?

C’est une homophobie du système politique. A partir du moment où la loi marocaine dit qu’un citoyen homosexuel est un criminel, elle donne l’autorisation à tous les autres citoyens de maltraiter les homosexuels. Les lynchages sont une continuité du silence du pouvoir. En évitant de condamner les agressions, les responsables politiques les encouragent de fait. La réaction sociale est liée au pouvoir. Il faut d’abord changer la loi pour changer les mentalités.

 

Même dans un pays musulman ?

Les gens s’appuient sur la religion pour légitimer l’homophobie alors que ce mal est foncièrement politique. D’ailleurs, les agressions homophobes avaient lieu bien avant l’arrivée des islamistes au pouvoir.

Je suis musulman et la religion n’a rien à faire dans ce combat. Pour moi, l’islam, même s’il est manipulé de nos jours à des fins politiques, c’est avant tout un espace, une histoire, une civilisation, des philosophes, des poètes. Loin de la vision stérile que l’Occident peut en avoir aujourd’hui.

 

Plus de dix ans après la révélation de votre homosexualité dans la presse marocaine, qui a provoqué l’ire des milieux conservateurs, pensez-vous que les mœurs se libèrent ?

Une partie de la population pousse au changement. Mais dès qu’on veut faire bouger les lignes, il y a des gens qui veulent nous ramener à nos prétendues traditions. Comme si celles-ci ne pouvaient pas évoluer ! On en revient à la question de la loi : tant que les changements de mentalité ne sont pas appuyés par des changements de loi, ils se dilueront et ceux qui les portent finiront par rejoindre le camp conservateur. Même la bourgeoisie marocaine, éduquée et libre en apparence, finit toujours par se rétracter, pour protéger ses intérêts économiques.

 

La mobilisation de la société civile sur les réseaux sociaux accompagne-t-elle ces changements ?

Internet permet de pointer le manque de liberté, mais je ne suis pas dupe de la nouvelle dictature du clic, du sensationnalisme. On est scandalisé par la vidéo d’un homosexuel marocain tabassé et, la minute d’après, on regarde quelle robe Rihanna a porté la veille.

 

Vous avez choisi d’écrire en français, que vous n’avez appris qu’à l’âge de 18 ans. Pourquoi vous êtes-vous acharné à maîtriser cette langue ?

Par vengeance au début. Parce qu’au Maroc, le français est la langue des riches qui écrasent les pauvres et moi, j’étais pauvre. Je ne voulais pas laisser le mektoub (« destin » en arabe) m’écraser. J’ai très vite compris que cette chose qu’on appelle le français allait me permettre de quitter l’irrévocable place assignée au pauvre.

Pauvre et homosexuel, c’est la double peine ! Comme je ne pouvais pas mener le combat avec ma famille pour leur demander de m’aimer, je suis allé sur un terrain beaucoup plus politique, plus ambitieux. Maîtriser le français, c’était prendre le pouvoir. Mais j’étais trop jeune, je ne me rendais pas compte des enjeux politiques liés à cette langue.

 

Quels sont ces enjeux ?

Le français continue d’instaurer une forme d’apartheid social au Maroc. Il ouvre la porte à une certaine classe sociale, à certains postes et même à une légitimité intellectuelle. Ceux qui ne le maîtrisent pas n’ont pas réellement de valeur sur le marché du travail, ni dans les milieux intellectuels. C’est du racisme, il faut le dire. Dans tout cela, je vois une permanence du colonialisme français.

 

Si le français est source de racisme, pourquoi n’écrivez-vous pas en arabe ?

Je comprendrais qu’on m’en fasse le reproche. Mais je n’ai eu conscience de ces enjeux que plus tard. Aujourd’hui, je ne sais pas si je parviendrais à écrire en arabe. Cette langue me domine. Avec le français, que je ne maîtrise pas aussi bien, il y a une guerre, il y a le feu. C’est ce qui me pousse à écrire. Je crois que c’est même cela qui donne une singularité à mon style, démystifié, où le rythme vient beaucoup de la langue arabe. J’ai l’impression que le français peut s’arrêter du jour au lendemain en moi.

Cette année, vous étiez invité au Salon du livre à Paris, où le Maroc était à l’honneur. Comment expliquer que le pouvoir marocain vous mette en avant malgré votre militantisme pour la cause homosexuelle ?

 

Parce que je ne suis pas Brad Pitt ! Le jour où je deviens le Brad Pitt de la littérature, que je me mettrai à vendre des best-sellers, les autorités marocaines seront obligées de changer d’attitude. Mais l’idée n’est pas derentrer dans un combat avec le pouvoir. Je veux tenter de sensibiliser les Marocains, et venir en aide à ces petits garçons victimes de violences sexuelles.


lemonde.fr

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Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

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Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

Deux personnes ont été arrêtées le 5 juin dernier après avoir eu des relations homosexuelles en plein jour de jeûne du mois de Ramadan. Les faits ont eu lieu à Kariat Akermane dans la région de l’Oriental, informe l'agence de presse espagnole EFE.

L’arrestation des deux jeunes hommes par la gendarmerie royale a été relayée par l’association Akaliyat. Selon les médias locaux, les interpellés sont âgés de 16 et 19 ans et ont été surpris en plein acte sexuel par la mère du plus jeune dans une maison abandonnée près de la plage. Cette dernière en a informé la police qui sont «arrivés sur les lieux au plus vite et ont pu constater que les deux jeunes hommes étaient déshabillés», écrit Akaliyat sur sa page Facebook.

Les deux détenus ont été déférés devant le procureur. L’article 489 du Code pénal criminalise «les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe», ils risquent des peines allant de 6 mois à trois ans de prison. Les jeunes hommes n’ont pas observé le jeûne du Ramadan c’est aussi punissable par la loi avec des peines allant jusqu’à six mois de prison. 

 

 

.yabiladi.com/


 

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Mavendra Singh Gohil: «L’homosexualité n’est pas que l’affaire des pauvres»

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Mavendra Singh Gohil: «L’homosexualité n’est pas que l’affaire des pauvres»

 

Mavendra Singh Gohil était chez nous pour participer à la Marche des fiertés, qui a eu lieu, samedi 3 juin. Militant international des droits humains et particulièrement de la cause LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans), le Prince revient sur son «coming out», qui a ébranlé la royauté indienne, ses points de vue et sa vision des choses pour Maurice.
 
Quand est-ce qu’un Prince se rend-il compte du fait qu’il est gay ?
Un peu comme tout le monde, je présume. À l’âge de 12 ou 13 ans. Mais à l’époque, je ne savais pas ce que c’était. Il n’y avait pas les moyens d’aujourd’hui. Ne parlons même pas de la communication avec les parents au sein de la famille royale. Nous sommes élevés par des gouvernantes. J’ai pris conscience de l’ampleur de la chose graduellement et naturellement.
Et pourquoi un Prince déciderait-il de faire son «coming out» ?
Commençons par faire face à la réalité. Il y a beaucoup d’hypocrisie dans nos sociétés, surtout en ce qui concerne l’homosexualité. À un moment, je me suis marié. Cela a duré 15 mois. Puis, j’ai divorcé…
 
Marié ? À qui ?
Une femme issue d’une famille royale. Le mariage n’a jamais été consommé. Et en Inde, c’est une raison valable pour demander un divorce…
 
Votre femme ne vous a-t-elle jamais posé de questions ?
Elle a cru que j’étais impotent. Mais j’ai fait des tests pour prouver le contraire. Et d’autres examens médicaux ont confirmé sa virginité après 15 mois de mariage. Je n’ai pas contesté cela et le divorce s’est fait à l’amiable.
 
Revenons au «coming out»…
Je disais donc qu’il y a de l’hypocrisie partout. Je suis le seul fils d’une famille, l’héritier du trône, 38e descendant de la lignée Gohil dont l’histoire remonte à 650 ans. Même si l’Inde est une démocratie, nous sommes toujours les garants de cette riche culture et de la tradition qui en découle. Je me suis rendu compte que j’avais une double vie. J’étais homosexuel, mais je ne pouvais pas l’avouer. J’ai fait mon «coming out» auprès de mes parents en 2002. Je suis passé par une dépression et tout ! Ce n’est qu’en 2006 que j’ai fait mon véritable «coming out» public, à travers la presse.
 
J’ai monté mon organisation non gouvernementale en 2000 et, depuis, je travaille pour la communauté homosexuelle. Pendant tout ce temps, j’ai remarqué qu’il y avait cette perception que l’homosexualité était réservée à la classe moyenne et aux pauvres. Cela ne pouvait pas toucher les riches.
 
On imagine que cela a dû secouer un peu les riches traditions et cultures…
Évidemment ! Après ce «coming out» public, mes parents m’ont publiquement déshérité. Avec des communiqués dans la presse et tout ! Mais bon, ils se sont vite ravisés car en Inde, il est illégal de déshériter ses enfants. D’ailleurs, toutes les chaînes de télévision avaient fait appel aux avocats du Parquet et ces derniers ont dit que les hommes de loi de mes parents étaient susceptibles d’être radiés pour avoir soutenu une telle mesure.
 
Mais graduellement, au-delà de l’aspect légal, mes parents sont revenus à de meilleurs sentiments. Après un mois, mon père a émis un autre communiqué pour dire qu’il avait agi sous la pression de la famille et de la société. Pour en revenir aux traditions, lorsque j’ai fait mon «coming out», j’ai dit que j’étais le premier membre de la royauté ayant exposé son homosexualité, mais je n’étais pas le seul. Je sais de quoi je parle lorsque je mentionne l’hypocrisie. Il y a d’autres homosexuels au sein de la royauté. J’étais au courant, tout le monde était au courant, mais personne n’en parle. Mais oui, cela a confirmé une évidence : l’homosexualité n’est pas que l’affaire de pauvres.
 
Mais on présume que le «coming out» passe mieux avec un titre de noblesse ?
Je ne sais pas si ça passe mieux, mais il est vrai que certaines personnes ont plus d’influence que d’autres. Mon «coming out» a eu l’effet d’un tremblement de terre, mais cela a été très positif. Par exemple, mon histoire a été la première histoire homosexuelle racontée de manière positive dans les médias, surtout les journaux régionaux conservateurs.
 
Mes ancêtres ont acquis le respect de la population et nous avons toujours cela. Il y a eu de la sensibilisation, les gens ont compris. Vous savez, il y a un club de seniors dans la région. Lorsque mon histoire a été publiée, ils m’ont contacté pour me dire qu’ils souhaitaient me remettre un prix. Pas parce que j’ai dit que j’étais homo, mais pour avoir dit la vérité. Tous ces gens ont vu cette orientation sexuelle d’un autre œil depuis mon histoire. Si c’était la vie de quelqu’un d’autre, cela n’aurait pas eu le même impact. Ma bataille a été pour la vérité et l’honnêteté.
 
Pensez-vous que votre présence princière puisse changer une partie de la mentalité mauricienne ? Définitivement. Je ne vais pas dire que cela va se faire demain, mais il y aura un impact graduel. Les nouvelles voyagent vite à travers le monde de nos jours. Ma présence fera que, bientôt, le monde sera au courant de ma présence ici et le monde sera sensibilisé aux problèmes des LGBT ici…
 
Justement, parlons des problèmes locaux. Nous avons l’article 250 du Code pénal qui fait de la sodomie un crime. Un peu l’équivalent de votre article 377. Vous en pensez quoi ?
Ah ! Ces vestiges de la colonisation anglaise. En Inde, comme ici, cette loi a été appliquée après une mutinerie des Indiens, chose impensable pour les Anglais. Ils ont donc essayé, par tous les moyens, d’y mettre bon ordre. À l’époque, les personnes les plus influentes de la société indienne étaient les Hijras (transgenres). Elles avaient le pouvoir, les connexions et l’argent. Il fallait une loi pour les mettre hors d’état de nuire et ils ont pondu ces fameuses lois sur la sodomie et le naturel. Il est intéressant de noter qu’aucune mention des lesbiennes n’est faite dans cette loi qui fait du «non naturel» un crime. Voici un peu l’histoire de notre article 377 et de votre article 250.
 
Maintenant, la question qui se pose est : qu’est-ce que le gouvernement a à dire sur ce qui se passe dans l’intimité, entre deux individus ? D’ailleurs, cette loi ne sert à rien. Les couples ne vont pas se dénoncer et personne ne s’intéresse à eux. En Inde, cette loi est utilisée pour faire chanter les autres. C’est une loi qui est là pour faire peur.
 
Mis à part notre article 250, que savez-vous des conditions des homosexuels à l’île Maurice ?
Ils sont un peu comme les nôtres. Nos sociétés sont configurées de la même manière. Ce ne sont pas les lois qui font les hommes, mais les hommes qui font la loi. Du moins, ils la façonnent. C’est la société qui dicte ce que les autres doivent faire. C’est la société, et non les lois, qui impose des restrictions sur tout ce qui est considéré comme non naturel ou non moral ou je ne sais quoi. C’est la société qui décide du futur des gens.
 
Par exemple, avec la pression du mariage, il y a des gays qui finissent par se marier avec des filles malgré l’absence d’attirance sexuelle. Qui y gagne ? Ni la fille, ni l’homme. Je suis bien placé pour le savoir. Dans nos sociétés, il n’y a aucune loi qui oblige les enfants à obéir à leurs parents, qui les forcent à se marier. Ce sont les gens eux-mêmes qui décident.
 
Et puis, on sait tous que dans nos sociétés, on en fait tout un drame. Le chantage émotionnel existe. La mère va menacer de se jeter dans un puits si son fils ne se marie pas et le fils finira par s’y résigner.Comme en Inde, la communauté LGBT mauricienne ne demande pas de faveurs. Elle ne demande que ses droits. Cette communauté contribue à la société comme toutes les autres. Elle mérite donc le même traitement.
 
Que fait un Prince durant son temps libre ?
Je joue de l’harmonium et je fais du yoga. Je milite aussi pour la conservation de notre héritage. Je suis également un passionné de nature. J’ai mes animaux de compagnie… comme tout le monde.
 
.lexpress.mu

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La principale association caritative britannique LGBTI Stonewall a condamné hier (9 juin) la coalition entre les conservateurs et le Parti unioniste démocratique (DUP).

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La principale association caritative britannique LGBTI Stonewall a condamné  hier (9 juin) la coalition entre les conservateurs et le Parti unioniste démocratique (DUP).
Le DUP est un parti à l'extrême droite et homophobe en Irlande du Nord, qui a opposé son veto à plusieurs voix pour le mariage homosexuel. Ils militent également activement contre l'avortement et veulent ramener la peine de mort.
 
Mais, pour gagner la majorité des sièges au gouvernement après un parlement suspendu, la Premier ministre Theresa May doit s'entendre avec le parti anti-gay.
La directrice générale, Ruth Hunt, a écrit sur le nouveau partenariat: «Les droits LGBT doivent être protégés et étendus dans le cadre de ce gouvernement, pas menacés.
Nous ne pouvons pas tenir le nouveau gouvernement à rendre compte sans votre soutien. Veuillez maintenant agir pour garantir l'égalité LGBT. Texte STONEWALL à 70500 pour faire un don de 5 £. Pic.twitter.com/XkiP1FwgyN
- Stonewall (@stonewalluk) 9 juin 2017
 
«Si un tel partenariat est poursuivi, les conservateurs, à tout le moins, ont l'opportunité et l'obligation de démontrer à leurs partenaires dans le DUP pourquoi ils doivent également réfléchir à nouveau sur les personnes LGBT, nos droits et nos besoins, et commencer activement Travaillant à l'égalité des personnes LGBT en Irlande du Nord.
«Il est vital que le Parti conservateur soit ferme sur l'égalité LGBT, et le Premier ministre le précise dès le début», a-t-elle écrit.
 
Plus de 550 000 personnes signent une pétition pour arrêter la coalition
Les personnes LGBTI au sein du gouvernement conservateur ont également partagé leurs préoccupations au sujet de la nouvelle coalition.
Ruth Davidson, une desbienne du parti conservateur écossais a mis en garde May pour garder le DUP en ligne.
 
Elle a dit: "Je lui ai dit (mai) qu'il y avait un certain nombre de choses qui me comptent plus que la fête.
«L'un d'entre eux est un pays, l'un des autres est un droit LGBTI et j'ai demandé une assurance catégorique que, si un accord avait été conclu avec le DUP, il n'y aurait absolument aucun rappel des droits LGBTI dans le reste du Royaume-Uni et que nous allions essayer Pour utiliser toute influence que nous avons dû faire face aux droits LGBTI en Irlande du Nord ", a-t-elle déclaré.
 
Plus de 550 000 personnes (au moment de l'écriture), les gens ont signé une pétition demandant au gouvernement conservateur de ne pas faire un accord avec le DUP.
La pétition demande également au Premier ministre May de démissionner après son résultat choquant aux élections.
 
Il se lit comme suit: «Theresa May a déclaré qu'il n'y aurait pas de coalition de chaos et qu'elle forme maintenant un gouvernement minoritaire avec le DUP.
'Theresa May devrait démissionner. C'est une tentative désagréable et désespérée de rester au pouvoir ", a-t-il lu.
 
C.L.

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HONG KONG Des géants de la finance au secours des droits homosexuels

Publié le par justin

HONG KONG Des géants de la finance au secours des droits homosexuels

De grandes institutions financières internationales sont venues au secours mercredi d'un couple de lesbiennes qui tente de faire reconnaître ses droits par la justice de Hong Kong.

 
Les 12 sociétés, dont Morgan Stanley, Goldman Sachs et le Crédit Suisse, ont expliqué vouloir apporter leur témoignage avant une audience la semaine prochaine devant la Cour d'appel. Celle-ci examine le recours d'une Britannique privée d'un visa marital parce qu'elle est en couple avec une femme.
 
La firme d'avocats Davis Polk et Warwell, qui représente les institutions financières, explique que ses clients veulent "aider la Cour en lui dressant un tableau plus général de la situation". "Elles cherchent toutes à attirer les personnes les plus qualifiées à travers le monde conformément à leur politique de diversité", dit la société d'avocats dans un communiqué.
 
Hong Kong ne reconnaît pas le mariage gai. L'homosexualité n'y a été dépénalisée qu'en 1991. Le règlement sur l'immigration n'exclut pas spécifiquement les couples gays mais prévoit que seul "l'époux(se)" d'une personne autorisée à travailler dans l'ancienne colonie britannique peut demander un visa de dépendant.
 
La requérante, identifiée seulement sous les lettres "QT", est arrivée à Hong Kong en 2011 après avoir conclu en Grande-Bretagne un partenariat civil avec "SS". Cette dernière s'était rendue à Hong Kong pour y occuper un nouvel emploi. QT n'a pu obtenir un visa de dépendant, qui permet de travailler, mais seulement un visa touristique. Elle a perdu en première instance en mars 2016.
 
Ville ouverte et cosmopolite où une gay pride attire chaque année des milliers de personnes, Hong Kong est aussi un repaire de mouvements conservateurs qui dénoncent les avancées, pourtant timides, de la cause LGBT dans l'ex-colonie revenue en 1997 dans le giron de la Chine.
 
Les défenseurs des droits des gais mettent en cause l'absence de lois contre la discrimination et le peu de progrès vers l'égalité devant le mariage. Pour Michael Vidler, conseil de QT, l'intervention des banques est "une décision historique d'une partie non négligeable du secteur d'activité qui constitue l'épine dorsale de la réussite économique de Hong Kong".
 
La Cour doit encore décider d'accepter ou non ce témoignage. La justice taïwanaise vient de rendre une décision historique sur le mariage gai. Le même jour, 27 000 personnes demandaient au gouvernement de Hong Kong de faire appel d'une récente décision de justice décrétant qu'un fonctionnaire homosexuel et son partenaire pouvaient bénéficier d'allocations sociales.
 
Quand HSBC - qui ne figure pas parmi les 12 sociétés - avait installé au pied de son bâtiment historique à Hong Kong deux lions repeints aux couleurs de l'arc-en-ciel, les antigays avait qualifié les statues de "dégoûtantes".
 
afp

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USA : Trump refuse que Juin soit le mois de la fierté gay

Publié le par justin

USA : Trump refuse que Juin soit le mois de la fierté gay

Le nouveau président américain vient de briser la tradition débutée par Bill Clinton et reprise par Barack Obama.
Le 31 mai, le président n’a ainsi publié que cinq proclamations officielles pour le mois de juin, qu’il a désigné mois de l’accession à la propriété, mois de l’océan, mois de la musique afro-américaine, mois de l’héritage américo-caribéen, et le mois du plein air.
Il a décidé que le mois de juin ne sera pas, comme dans le passé, le mois de la fierté gay même si c’est avant tout un acte politique et symbolique, destiné à montrer aux LGBT que leurs revendications sont entendues et qu’ils sont des citoyens avec les mêmes droits que les autres.
Bill Clinton fut le premier président à décréter le mois de juin, mois des fiertés LGBT, en 2000. Il avait alors appelé « tous les américains à célébrer cette occasion avec des programmes, des cérémonies et des activités qui célèbrent nos diversités, et à se rappeler tout au long de l’année des contributions des gais et des lesbiennes am..

Le nouveau président américain vient de briser la tradition débutée par Bill Clinton et reprise par Barack Obama.
Le 31 mai, le président n’a ainsi publié que cinq proclamations officielles pour le mois de juin, qu’il a désigné mois de l’accession à la propriété, mois de l’océan, mois de la musique afro-américaine, mois de l’héritage américo-caribéen, et le mois du plein air.

Il a décidé que le mois de juin ne sera pas, comme dans le passé, le mois de la fierté gay même si c’est avant tout un acte politique et symbolique, destiné à montrer aux LGBT que leurs revendications sont entendues et qu’ils sont des citoyens avec les mêmes droits que les autres.

Bill Clinton fut le premier président à décréter le mois de juin, mois des fiertés LGBT, en 2000. Il avait alors appelé « tous les américains à célébrer cette occasion avec des programmes, des cérémonies et des activités qui célèbrent nos diversités, et à se rappeler tout au long de l’année des contributions des gais et des lesbiennes américains qui enrichissent notre nation.»

Durant sa présidence, Barack Obama, lui aussi a fait des déclarations semblables tous les ans, le mois de juin. Cette fois, comme lors du président Bush fils, la décision semble politique.
Des politiciens ont laissé entendre leur déception, dont Nancy Pelosi, qui a publié un communiqué de presse attaquant Donald Trump et son administration, précisant que «La Maison blanche et les Républicains de l’Assemblée attaquent sans cesse les droits des LGBT américains, et coupent des programmes de prévention du sida et les protections pour les enfants trans dans les écoles publiques. De grands progrès pour les droits des LGBT ont été faits au cours des années, mais ils veulent dorénavant rendre les LGBT invisibles. Ces attaques haineuses déshonorent notre pays. »

La fille du président Donald Trump – qui est également une conseillère non rémunérée à son administration – a publié sur son compte personnel deux tweets pour «célébrer et honorer la communauté LGBTQ». Volonté de compenser ? Impossible de le dire, mais des dizaines et dizaines de critiques en ont profité pour attaquer son père qui semblent maintenant ignorer les personnes LGBT, lui qui avait pourtant brandi un drapeau arc-en-ciel, marqué de l’inscription «LGBT for Trump» lors de son discours d’investiture.

 

gaydial.com

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USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

Publié le par justin

USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

La police du comté de Volusia, en Floride, a pendant quatre jours, chassé les homosexuels dans les parcs et ont arrêté 18 hommes qui draguaient.
Le bureau du shérif et les médias locaux n’ont pas hésité à publier les photos, noms et lieux de résidence des détenus.
Mike Chitwood, le shérif du comté de Volusia, a décidé de déclarer la guerre sur le sexe en public. Il a décidé d’arrêter les homosexuels, niant que les hommes gays ne sont pas les seuls à avoir des rapports sexuels en plein air.
Lors d’une opération qui a duré quatre jours, les policiers ont parcouru la nuit six parcs différents pour arrêter tous les hommes qui étaient là , pour «exposition indécente » ou pour avoir commis des « actes obscènes ».
Dix sept personnes ont été arrété pour ces motifs. Deux d’entre eux ont également été accusés de hooliganisme et un autre a été détenu uniquement pour vandalisme.
Au total , il y aurait 18 personnes en garde à vue, dont l’ âge varie de 28 à 78 ans, dont les photos, noms et lieux de résidence ont été publiés par le bureau du shérif, ainsi que par les médias qui ont couvert les infos.
Beaucoup d’entre eux, ont été trompés par des agents infiltré qui se sont assis sur des bancs dans les parcs et faisant semblant de draguer.
Les hommes étaient arrêtés lorsque qu’ils montraient leurs parties génitales ou avaient des gestes « inappropriés »
Selon au shérif cette opération a été effectuée suite aux plaintes des responsables des parcs , mais aussi des parents qui voulaient profiter des lieux.
Chitwood a ajouté: « Si vous utilisez nos parcs et nos routes pour commettre ces actes ignobles vous pourrez vous retrouver avec des menottes. Il est important que nous rétablissions le droit pour nos parcs et nos routes pour qu’ils soient sans danger pour nos familles. »

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Les étoiles porno Brent Corrigan et JJ Knight sont fiancé

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Les étoiles porno Brent Corrigan et JJ Knight sont fiancé

Les stars porno gay Brent Corrigan et JJ Knight sont engagées.

Knight a partagé les bonnes nouvelles sur son Instagram.

"Il est vrai que nous ne l'avons pas aussi simple que les couples ordinaires", a-t-il déclaré.

«Mais je peux vous promettre que ce n'est pas un amour ordinaire! (Il est l'homme de mes rêves et je suis fier de l'appeler mon fiancé!) '

https://www.instagram.com/p/BU6HWu2AjIg/?taken-by=jjknightxx

Knight a demandé à son partenaire en février, quand ils étaient à Sydney.

Ils ont tout simplement attendu un peu.

«Brent a été un peu hésitant d'abord, étant donné que c'est ma première relation à long terme», a déclaré Knight à Str8UpGayPorn.

"Et il etait en  couple ca ne s'est pas bien passé. Mais à partir de ce premier bisou sur le plateau, je savais que c'est l'homme de mes rêves.

Les nouvelles de la rencontre datent en fin d'année dernière.

Ils regardent maintenant les dates de mariage, mais rien n'a encore été confirmé.

«À l'heure actuelle, nous sommes heureux ensemble, et nous sommes ravis de voir l'avenir que nous pouvons construire ensemble, à l'intérieur et à l'extérieur de l'industrie», a déclaré Knight.

C.L.

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

Publié le par justin

Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

Arrêté et torturé pour être gay, il se bat pour la liberté

Un garçon de 22 ans était assis dans un bar au Cameroun lorsqu'il a été arrêté. La police ne le cherchait pas, il n'avait rien fait de mal, ils cherchaient un homme homosexuel qu'ils pouvaient torturer.

Quand ce jeune homme, que nous appellerons J, a été pris en détention, il a été battu si fort qu'il arrivait plus a respiré.

Ils l'ont brûlé avec des cigarettes sur tout son corps. À un moment donné, les policiers ont attaché un cordon autour de son pénis et l'ont tiré. Il a été traité comme s'il s'agissait d'un «démon maléfique» qui devait être puni. Ils ne se souciaient pas s'il avait survécu ou non.

Ca a duré cinq jours. 

"Il n'est pas facile d'oublier quand vous avez été torturé", a t-il déclaré à Gay Star News, 

Enfant, J avait une enfance normale comme toute autre personne vivant dans un petit village au Cameroun. il y avait une communauté forte.

Il était un adolescent  confiant et ambitieux, .

Mais à l'âge de 15 ans, quand il a réalisé que les pensées sexuel qu'il avait dans sa tête étaient pour les autres hommes, la vie est devenue difficile.

«Au Cameroun, vous ne pouvez pas le dire car sinon vous serez reconnu coupable par la règle de la foule», a déclaré J GSN, à travers un traducteur.

«C'est tout à fait inacceptable. Les gens vont vous violer ou vous battre. Vous serez rejeté. '

Les sentiments se sont développés, et son amitié avec un voisin s'est transformée en quelque chose de plus. Ils se sont embrassés, mais il a été chassé par la mère du garçon.

Bien que cela ait été surtout négligé, il a soulevé des soupçons. J passait beaucoup de temps à manger dans les foyers d'hommes du village, plutôt qu'avec sa propre famille. Il a été considéré comme anormal.

Ensuite, quand il est arrivé à 19 ans et il a refusé de prendre une femme, cela a empiré. Il a été considéré comme étrange, un pèlerin, un «péderast» (un mot utilisé au Cameroun comme un slogan homophobe).

J est allé à la plus grande ville du pays, Douala, espérant qu'il trouverait d'autres comme lui qui étaient considérés comme «anormaux».

Il a découvert la scène souterraine, où de nombreux homosexuels savaient qu'il était plus sûr d'être invisible. Personne n'a utilisé un vrai nom. Vous ne saviez jamais si le gars avec lequel vous parlez était ce qu'ils ont dit qu'ils étaient. Ils pourraient être un flic. Ils pourraient être un chanteur. Ils pourraient vouloir vous blesser.

Tout le monde était suspect. Tout le monde était seul.

C'était pendant ce temps-là, un soir, quand J avait besoin d'un verre. Il est allé à un bar voisin, a commandé et assis.

Lorsque la police a fait une incursion sur le barreau, en cherchant des «pédérastes», les doigts l'ont pointé.

«Je n'étais même pas sur de survivre», dit J en détournant le regard de notre conversation. Lorsqu'on lui a demandé d'expliquer plus sur ce qui s'est passé, il ne pouvait pas. "C'est trop triste".

Des années plus tard, J a développé une relation avec un homme âgé et riche marié. Mais la femme est devenue jalouse et soupçonne J, l'a menacé de le faire arrêté.

Terrifié d'être détenu une fois de plus, il a trouvé son chemin vers le Royaume-Uni en 2010. À l'abri de la torture, peut-être, mais pas à l'abri de ses souvenirs.

La mémoire de J a été confuse après ce qui s'est passé. Les événements de son passé lui venaient comme des rêves brumeux, difficiles à trouver, «coupés» dans sa tête.

«Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en Angleterre», a déclaré J. «Il y a eu des gens qui m'ont sauvé, mais je ne sais toujours pas où je vais.

Alors qu'il a rencontré des amis, il ne peut pas sortir. 'La langue est le numéro un. Pauvreté, je n'ai pas d'argent. Surtout, la peur. Et aussi, j'ai perdu le sentiment.

Chaque érection remue des souvenirs douloureux pour J. Il ne pense pas à ses organes génitaux de la même manière qu'il a l'habitude, car ils l'ont tiré par les boules avec une corde rugueuse.

J sait que sa vie s'améliore, après avoir reçu un soutien et un traitement juridiques et émotionnels à Freedom From Torture , la seule organisation britannique qui aide à réhabiliter les survivants de ce tourment.

Et après quatre ans et huit mois de combats si difficiles à croire par le Home Office et le juge, il a reçu officiellement l'asile aujourd'hui (19 juin).

Mais J sait aussi que beaucoup d'hommes homosexuels, comme lui avant sa fuite, vivent encore au Cameroun et risquent d'être torturés ou même tués.

Il croit que le gouvernement camerounais peut changer la situation, introduire des lois et les faire respecter pour s'assurer qu'aucune autre personne LGBTI ne rencontre un destin semblable. Il espère encourager les autres à envoyer des lettres aux fonctionnaires et à modifier.

«Ils doivent savoir que nous ne pouvons pas changer qui nous sommes», a déclaré J. «Je demande aux Camerounais homosexuels d'être forts. Je suis avec eux. Vous devez vous battre, pour continuer, pour le bien de la liberté.

 

 

C.LOUSTAU

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