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LA BIBLE NE PARLE PAS DES COUPLES HOMOSEXUELS

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LA BIBLE NE PARLE PAS DES COUPLES HOMOSEXUELS

L’HOMOSEXUALITÉ AUJOURD’HUI ET DANS LE PASSÉ

LES TERMES « HOMOSEXUEL » ET « HOMOSEXUALITÉ » SONT INVENTÉS EN 1868. AVANT, ON ENVISAGEAIT PLUTÔT TOUTE UNE SÉRIE DE PRATIQUES SEXUELLES JUGÉES DÉVIANTES, QU’ON RANGEAIT NOTAMMENT SOUS LA VASTE CATÉGORIE DE SODOMIE(CATÉGORIE DANS LAQUELLE, SELON LES LIEUX ET LES ÉPOQUES, SONT RENTRÉS AUSSI BIEN LE CUNNILINGUS QUE LA ZOOPHILIE) SANS FORCÉMENT PENSER QU’ELLES ÉTAIENT INTRINSÈQUES À LA PERSONNE. IL ÉTAIT ASSEZ NORMAL QU’UN HOMME AYANT DES RAPPORTS SEXUELS AVEC DES HOMMES SOIT PAR AILLEURS MARIÉ AVEC DES ENFANTS.

Plusieurs sociétés sont foncièrement bisexuelles, comme la Grèce antique ou le monde celte. On y voit le sexe comme quelque chose que n’importe qui peut pratiquer avec n’importe qui d’autre. Les philosophes grecs, néanmoins, estiment que l’amour entre hommes élève spirituellement alors que l’amour d’un homme pour une femme est bassement matériel. D’ailleurs, les plus grands combattants et les plus brillants politiciens préfèrent les hommes aux femmes. CQFD.

Néanmoins, ce que vivent les personnes homosexuelles aujourd’hui est probablement une réalité absente de la plupart des sociétés avant nous, en particulier du Proche-Orient Ancien. Il y a bien eu des mariages homosexuels dans les premiers siècles de l’Église chrétienne (les αδελφοποεισις, litt. faire des frères) et au moins en France au Moyen-Âge (les affrèrements), mais dans le Proche-Orient Ancien, les relations homosexuelles étaient toujours hors du cadre d’une union maritale. Il y a eu des couples d’amants de même sexe qui vivent un amour durable, comme David et Jonathan dans la Bible (2Sam 1,26) et de nombreux héros de la mythologie grecque, mais rien qui approche un mariage homosexuel.

Qui plus est, à part ces exceptions que sont ces quelques couples aimants, les relations homosexuelles sont avant tout basées sur une hiérarchie sociale. Les rois perses couchent avec leurs eunuques, les grecs couchent plutôt avec de jeunes hommes pour les éduquer et ce sont les romains qui codifieront le plus ces relations : un citoyen peut pénetrer un jeune homme, un artiste ou un esclave, mais surtout pas un autre citoyen. Selon Sénèque, « s’il est normal pour un jeune homme d’être passif dans la relation, la passivité sexuelle chez un homme libre est un crime, chez un esclave, une obligation, chez l’affranchi, un service. » Et dans l’environnement d’Israël, la prostitution sacrée, d’hommes et de femmes, est monnaie courante.

Il faut donc réaliser que si un auteur de l’époque parle de relations homosexuelles, ce qu’il désigne n’a rien à voir avec deux hommes ou deux femmes qui s’aiment et vivent en couple. Cette réalité-là est absente dans le Proche-Orient Ancien.

DANS LA BIBLE

Il y a toute une série de textes que certaines personnes citent pour condamner aujourd’hui les couples homosexuels. Certains de ces textes sont franchement tirés par les cheveux voire carrément utilisés pour dire quelque chose qui est rigoureusement absent du texte biblique. D’autres me semblent faire référence aux relations homosexuelles de l’époque et sont abusivement appliqués aux couples homosexuels, qui vivent une autre réalité.

LES TEXTES QUI PARLENT D’AUTRE CHOSE

Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa ;
mâle et femelle il les créa. (Gn 1,27)

Ce texte est régulièrement utilisé pour affirmer que l’opposition et la complémentarité entre homme et femme est cruciale dans le projet de Dieu pour l’humanité.

Cette affirmation oublie pourtant un élément crucial : en hébreu, c’est une figure de style appeléemérisme que de désigner un tout par deux de ses parties opposées, comme « le ciel et la terre » pour parler du monde. Ou, ici, « mâle et femelle » pour l’humanité.

Quand on dit que Dieu est le créateur du ciel et de la terre, personne n’implique qu’il n’existe pas de mers, ou qu’il n’existe pas des zones dans le monde qui sont un peu entre deux éléments, comme le sommet d’une montagne ou un marais, ou que la terre n’a pas d’existence propre sans son rapport au ciel. Pourtant, certains tirent de ce texte exactement ces conclusions-là à propos de l’homme et de la femme…

Aussi l’homme laisse-t-il son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. (Gn 2,24

Les auteurs de la Bible ne connaissent qu’une seule forme d’union maritale, celle entre un homme et une femme. Le fait qu’ils n’envisagent dans ce texte que cette forme-là est donc assez logique. Qui plus est, si l’on devait comprendre ce verset comme un commandement rigide sur la manière de vivre nos amours, devrait-on en comprendre que seul l’homme doit quitter sa famille pour son mariage, pas la femme ?

Ce verset décrit une réalité très simple : le jeune, tout attaché qu’il est à ses parents, une fois amoureux, s’attache tout entier à la personne qu’il aime, dans une intimité qui va jusque dans la chair. C’est vrai aussi bien pour les relations hétérosexuelles qu’homosexuelles.

Aujourd’hui, le terme sodomie est employé pour parler de la pénétration anale et on fait croire que c’est le péché qui a mené à la destruction de Sodome et Gomorrhe. Sauf qu’aucune mention n’y est faite de la sodomie !

D’ailleurs, parmi des commentateurs chrétiens des premiers siècles, comme Origène (3ème siècle) ou Ambroise de Milan (4ème siècle), le péché de ces deux villes est clair, c’est le manquement à l’hospitalité (qui est un crime grave dans le Proche-Orient Ancien). La Bible elle-même ne parle jamais de sodomie en parlant de Sodome :

  • « Voilà ce que fut la faute de ta sœur Sodome : orgueilleuse, repue, tranquillement insouciante, elle et ses filles ; mais la main du malheureux et du pauvre, elle ne la raffermissait pas. » (Ez 16,49)
  • « ils s’adonnent à l’adultère et ils vivent dans la fausseté, ils prêtent main forte aux malfaiteurs : si bien que personne ne peut revenir de sa méchanceté. Tous sont devenus pour moi pareils aux gens de Sodome, ses habitants ressemblent à ceux de Gomorrhe. » (Jr 23,14)
  • « Il n’a pas épargné la ville de Loth, dont il avait l’orgueil en abomination. » (Si 16,8)

En particulier, le texte de Genèse 19 mentionne une tentative de viol en réunion de la part des habitants de Sodome à l’encontre de voyageurs qui viennent d’arriver. Je ne vois aucun problème à condamner avec la plus grande sévérité le viol en réunion, mais il n’a strictement aucun lien avec le vécu d’un couple d’hommes ou de femmes qui vivent un amour mutuel.

LES TEXTES QUI PARLENT DE RELATIONS HOMOSEXUELLES

Quand on parle des mentions de l’homosexualité dans la Bible, plusieurs détails méritent d’être soulevés :

  • la Bible n’en parle que 5 fois, un verset doublé dans l’Ancien Testament et trois dans le Nouveau Testament
  • parmi ces 5 versets, tous sauf un s’adressent spécifiquement aux hommes
  • Jésus n’en parle pas une seule fois
  • Paul est le seul à en parler dans le Nouveau Testament (et ce que Paul connaît des relations homosexuelles, ce sont celles du monde gréco-romain et la prostitution sacrée)

Quand on voit combien certains thèmes sont martelés d’un bout à l’autre de la Bible, par les Prophètes et par Jésus, on est en droit de se demander pourquoi tant d’énergie est allouée dans nos Églises à un sujet si ténu dans les Écritures.

Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme ; ce serait une abomination. (Lv 18,22)

Quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ce qu’ils ont fait tous les deux est une abomination ; ils seront mis à mort, leur sang retombe sur eux. (Lv 20,13)

Ces deux versets se trouvent dans des codes de sainteté qui ont pour but de distinguer Israël des civilisations environnantes et notamment des habitants du pays de Canaan. Parmi les condamnations, on trouve des condamnations de l’idolâtrie, ce qui fait dire à certains exégètes que ces deux versets visent avant tout la prostitution sacrée, qu’on trouve dans les templs de Baal ou Astarté.

Mais l’usage de ces versets pose un autre problème plus grave : ces mêmes codes interdisent rigoureusement de coucher avec une femme qui a ses règles. C’est-à-dire qu’on cite là une règle alors qu’on enfreint une autre du même code, alors qu’aucune hiérarchie n’est établie dans le texte. Au contraire, la question de l’impureté du sang et des règles des femmes apparaît dans d’autres versets de l’Ancien Testament. Il y a donc une hypocrisie conséquente dans l’usage de ces versets.

C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions avilissantes : leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature ; les hommes de même, abandonnant les rapports naturels avec la femme, se sont enflammés de désir les uns pour les autres, commettant l’infamie d’homme à homme et recevant en leur personne le juste salaire de leur égarement. (Rm 1,26–27)

On peut excuser Paul, vivant dans la société juive, de ne pas savoir que la nature regorge d’animaux ayant des rapports homosexuels. Les auteurs grecs en avaient fait l’observation mais peut-être l’ignorait-il.

On peut excuser Paul de ne pas savoir qu’on naît avec une certaine orientation sexuelle qui n’est ni un choix ni une pathologie mentale. Après tout, la science a élucidé ces questions seulement dans les 20 dernières années. On sait aujourd’hui que l’orientation sexuelle est avant tout le résultat de facteurs génétiques, épigénétiques et hormonauxintra utero. Paul ne pouvait pas le savoir.

Mais nous, nous savons tout ça et nous devons en tenir compte dans notre lecture de la Bible et notre façon d’accueillir nos frères et nos sœurs en Christ. On ne peut pas qualifier de contre nature ce qui fait partie de la nature même d’une personne. De la même manière qu’on ne peut pas demander à un être humain de cesser de respirer ou de boire, on ne peut pas demander à une personne homosexuelle ou bisexuelle de n’être attirée que par les personnes de l’autre sexe.

Au contraire, pour une personne homosexuelle, ce qui constituerait réellement une relation contre nature, ce serait une union avec une personne de sexe opposée qu’elle se serait imposée dans le but de satisfaire aux exigences étroites de ses coreligionnaires…

Mais les problèmes que posent l’usage de ce texte pour condamner ne s’arrêtent pas là.

En effet, les versets 18 à 32 ont questionné quantité d’exégètes pour leur franche différence de style avec le reste de l’épître aux Romains. Qui plus est, ils sont immédiatement suivis par une interpellation, avec un vocatif dans le grec : « Tu es donc inexcusable, toi, qui que tu sois, qui juges » (Rm 2:1).

En fait, les versets 18 à 32 sont vraisemblablement non pas l’avis de Paul mais sa citation d’une diatribe classique qu’emploient des juifs à l’encontre des païens. Lui qui est appelé à convertir les païens, il commence donc par citer et critiquer ces attaques pour les évacuer.

C’est donc spécialement ironique de se servir de ces attaques-là pour condamner quelqu’un…

Ne savez-vous donc pas que les injustes n’hériteront pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas ! Ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni lesefféminés, ni les pédérastes, (1Co 6,9)

Certaines traductions de la Bible ont l’audace de traduire αρσενοκοιται (ici traduit en pédérastes) par homosexuels. Sachant que le terme existe depuis à peine plus d’un siècle, c’est un peu gonflé d’aller le caser dans la Bible. Clairement, celle-ci ne fait pas référence à une catégorie qui sera inventée 1800 ans plus tard…

La question se pose donc de savoir quelles réalités Paul dénonce ici. Il semble naturel que Paul dénonce les réalités qu’il connait, qui sont des relations de contrainte et d’asservissement social. Cette dénonciation-là, qui n’a aucun lien avec des couples vivant dans l’amour, est toujours autant d’actualité. Des relations sexuelles teintées de ce genre de contraintes, nous en avons au moins deux instances dans nos sociétés modernes : les relations sexuelles en prison et les hommes de pouvoir qui assouvissent leurs passions sur leurs subalternes, généralement des femmes.

En effet, comprenons bien ceci : la loi n’est pas là pour le juste, mais pour les gens insoumis et rebelles, impies et pécheurs, sacrilèges et profanateurs, parricides et matricides, meurtriers, débauchés, pédérastes, marchands d’esclaves, menteurs, parjures, et pour tout ce qui s’oppose à la saine doctrine. (1Tm 1,9–10)

Ici, le décalage entre les réalités modernes des couples homosexuels et les condamnations de Paul est encore plus évident. Le terme αρσενοκοιται se trouve encadré par deux types de relations déséquilibrées, prostitués (πορνοι, ici traduit en débauchés) et marchands d’esclaves.

L’utilisation de ce verset pour condamner un couple s’aimant dans le respect mutuel n’a pas de sens.

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Lozère : quand le théâtre interroge notre société

Publié le par justin

Lozère : quand le théâtre interroge notre société

Le genre en question dans "Mon frère, ma princesse". L'auteure défend un point de vue politique dans un débat récent qui a révélé avec violence combien la société reste normative..

C'est quoi être une fille ? C'est quoi être un garçon ? (…) Est-ce possible d'avoir envie d'être l'un ou l'autre ? (…) C'est quoi un garçon manqué ? Et une fille manquée ? Ça existe ?" Autant de questions à l'origine de Mon frère, ma princesse, une pièce où l'auteure - bien connue des Lozériens après sa résidence et l'écriture des Agricoles - Catherine Zambon tente une réponse d'une grande sensibilité. À travers l'histoire d'Alyan, 5 ans, l'auteure défend un point de vue politique dans un débat récent qui a révélé avec violence combien la société reste normative.

"La période actuelle est fragilisante"

"Je ne pensais pas du tout que la société française en était là, commente Émilie Le Roux, de la compagnie Les Veilleurs qui a mis en scène la pièce (représentation ce mardi 19 mai, à 20 h 30 à la Genette verte de Florac). Les gens sont rassurés par les stéréotypes de genre. Ce qui leur fait peur, c'est de changer de cadre. La période actuelle est fragilisante, notamment pour le travail qui est vecteur d'identité. Si l'identité ne s'affirme pas comme ça, comment faire alors ? Et le discours actuel est très ouvertement homophobe."

"Ils ont tenu des propos très violents sur ce que doivent être un garçon et une fille"

L'aventure a commencé en 2012 pour la compagnie qui travaille plus spécifiquement pour le jeune public sur des textes portant une dimension poétique et politique. "Deux auteurs m'avaient parlé du texte de Catherine Zambon avant qu'il ne soit publié, ajoute la metteure en scène. Et c'est finalement Catherine qui m'a envoyé son texte en me disant “Vois ce que tu peux en faire”. Je commençais juste à travailler sur ces identités homme-femme et je ne me sentais pas prête. Est intervenue alors une discussion avec des collégiens qui a viré sur cette thématique. Ils ont tenu des propos très violents sur ce que doivent être un garçon et une fille. Á la compagnie, nous avons été en échec : impossible de trouver un positionnement qui les amène au moins à réfléchir. En sortant de là, on s'est dit qu'il fallait travailler là-dessus."

"Deux ans de réflexion et de rencontres avec le public"

Les Veilleurs montent alors le projet Boys and girls avant de se lancer dans Mon frère, ma princesse. "La pièce a été créée en décembre 2014. Il m'a fallu deux ans de réflexion et de rencontres avec le public." Entre-temps, sont intervenus le débat du mariage pour tous puis celui des ABC de l'égalité avec la journée de retrait de l'école pour certains parents. "Nous avons travaillé avec Boys and girls dans un quartier de La Villeneuve, dynamique, loin de la mauvaise image médiatique qu'il a, avec une population majoritairement musulmane. Mais l'histoire de la théorie du genre a, là, bien fonctionné grâce à un gros travail fait dans les écoles. Pour Mon frère, ma princesse, ça a été de suite plus compliqué. Avec le mot "mon frère", on a été de suite identifié comme touchant à la famille, repéré très vite et les réseaux sociaux n'ont pas été tendres."

"Pour la première fois, nous étions confrontés à une suspicion"

Et l'artiste d'avouer : "Je ne m'étais jamais retrouvée dans cette position. Le public a une bienveillance pour les compagnies qui travaillent avec le jeune public. Pour la première fois, nous étions confrontés à une suspicion. Qui s'est plus installée dans la durée que la violence verbale. Et que je trouve plus dangereuse de la part de parents d'élèves vis-à-vis de la culture. J'attends de voir dans les mois à venir comment on va se reconstruire collectivement. Nous, nous sommes des gouttes d'eau, mais aujourd'hui nous avons trouvé notre positionnement pour animer le débat. Et on se rend compte que quand on est volontaire dans la discussion, c'est possible. On n'est donc pas encore dans le totalitarisme et le fascisme. C'est bon signe !"

# Représentation ce mardi 19 mai, au soir, tarifs : 10 €, 8 €, 5 €, réservations à la Genette verte au 04 66 45 23 60. Mercredi 20 mai, débat sur l'apport des écritures jeunesse aux questions de société à 18 h, à la bibliothèque Roger-Cibien de Florac, en présence d'Émilie Le Roux, metteure en scène du spectacle. Entrée libre, ouvert à tous.

midilibre.fr

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Alex Goude: « Avec Romain, on aime­rait un second enfant »

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Alex Goude: « Avec Romain, on aime­rait un second enfant »

L'ANIMA­TEUR RACONTE SON HOMO­PA­REN­TA­LITÉ

Alex Goude, anima­teur de La France a un incroyable talent, dévoile sa vie privée. Comme un acte mili­tant. Avec Romain, son mari et amou­reux depuis cinq ans, ils ont eu un fils, Elliot, né par mère porteuse aux États-unis. Rencontre dans leur home sweet home, à Las Vegas.

Du centre-ville truffé de casi­nos, il faut quinze minutes pour arri­ver devant la maison du trublion de M6 située dans un coquet lotis­se­ment de Las Vegas. Deux voitures, dont une imma­tri­cu­lée au nom de son chien, une piscine entou­rée de palmiers fichés sous le soleil de plomb de la ville, deux chambres d’amis et un écran de télé­vi­sion géant exté­rieur signent l’abou­tis­se­ment du rêve améri­cain d’Alex Goude. Voici deux ans qu’il s’est installé à Las Vegas et prend l’avion pour tour­ner ses émis­sions en France. Dans un tran­sat, son fils Elliot, trois mois. Un tableau ordi­naire, sauf qu’El­liot a la parti­cu­la­rité d’avoir deux papas. Alex est marié à Romain, trente ans, et l’en­fant du couple est né par gesta­tion pour autrui. Cette démarche, inter­dite en France, pousse plus loin le débat autour des droits des homo­sexuels. Que penser de ce tableau de famille 2.0, homo­pa­ren­tal, qui oscille entre conte de fées contem­po­rain et étran­geté assu­mée ? Lorsque la nais­sance s’af­fran­chit des lois de la nature, que reste-t-il de nos repères ? L’ani­ma­teur livre ses convic­tions.

Gala : Pourquoi choi­sir, aujourd’­hui, de parler de votre vie privée ?

Alex Goude : Pour fêter les deux ans du mariage homo­sexuel léga­lisé en avril 2013. Et puis, je suis très heureux, alors ça donne envie de faire bouger les menta­li­tés. Mon mari et moi sommes venus vivre à Las Vegas pour être libres d’avoir l’en­fant que nous n’au­rions pas pu avoir en France. À Paris, on a parfois l’im­pres­sion qu’il ne faut être ni juif ni noir, ni arabe ni homo­sexuel. Je ne supporte plus le refus de l’autre. J’en ai assez qu’on dise à Romain de féli­ci­ter sa femme pour la nais­sance. Moi-même je devrais me taire. Eh bien non. Je le reven­dique : nous sommes deux hommes, nous avons fait un enfant et ça se passe bien.

(…)

Gala : Votre enfant est né d’une mère porteuse. Vous auriez pour­tant pu recou­rir à l’adop­tion…

A.G. : En tant que céli­ba­taire oui, mais pas en tant que couple. Pour être en mesure d’adop­ter, en France, aujourd’­hui, on doit taire son homo­sexua­lité. Je n’avais pas envie de mentir. Et puis c’est vrai que Romain et moi, rêvions d’un lien du sang.

Gala : Vous aviez des exemples autour de vous ?

A.G. : Bien sûr. Au sein du show­biz français, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu recours à la gesta­tion pour autrui, mais le sujet est tabou. D’au­tant qu’on doit partir à l’étran­ger pour le faire. Aux États-Unis, où la gesta­tion pour autrui (GPA) est légale, les profes­sion­nels ont plus de vingt-cinq ans de recul sur le sujet. Et les enfants, une fois adultes, vont bien. Nous avons fait appel à une agence sérieuse.

Gala : Pour bien comprendre, quel est le proto­cole à suivre ?

A.G. : On l’a débuté avant même de se marier, en mars 2013. D’abord, il faut répondre à des ques­tions sur son couple avec un psy, une démarche que jamais aucun parent biolo­gique n’a évidem­ment à subir pour mettre au monde un enfant. Puis s’in­for­mer des impli­ca­tions psycho­lo­giques qui sont assez complexes, c’est vrai. Il faut être très clair : deux hommes ne peuvent pas faire un enfant. Le tiers, c’est la mère, et on doit respec­ter son rôle. On choi­sit alors une donneuse d’ovule, et une mère porteuse, qui est une personne diffé­rente de la donneuse d’ovule.

(…)

Gala : Comment envi­sa­gez-vous la suite ?

A.G. : On n’a pas voulu savoir si Elliot est mon fils ou celui de Romain. Mais on aime­rait avoir un second enfant et qu’il soit de l’autre papa, c’est ce qu’on a demandé au méde­cin.

Gala : Vous n’avez pas l’im­pres­sion de propo­ser une sorte de monde virtuel, de labo­ra­toire expé­ri­men­tal ?

A.G. : Ecou­tez, pour être clair, quand on est là en train de se tripo­ter devant une éprou­vette pour avoir un bébé alors que c’est tout simple pour les hété­ros, bien sur, on voit bien que ce n’est pas natu­rel. Mais dans 99% des cas, les psys disent que ce que l’en­fant retient, in fine, c’est la volonté farouche qu’ont eue ses parents de l’avoir.

Demain dans Gala, retrou­vez l'inté­gra­lité du touchant témoi­gnage d'Alex Goude, père avant tout.

Crédits photos : Photographer: Karine Belouaar

gala.fr

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MARIAGE GAY: MARINE LE PEN A ANNONCÉ QU’ELLE “ABOLIRAIT LE MARIAGE POUR TOUS” SI ELLE ARRIVAIT AU POUVOIR

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MARIAGE GAY: MARINE LE PEN A ANNONCÉ QU’ELLE “ABOLIRAIT LE MARIAGE POUR TOUS” SI ELLE ARRIVAIT AU POUVOIR

Invitée de l'émission C Politique sur France 5 dimanche 19 mai, la présidente du Front national a annoncé qu'elle reviendrait sur la loi ouvrant le mariage aux homosexuels si elle accédait au pouvoir. "Moi au pouvoir, j’abolirai le mariage pour tous. La démocratie permet de voter des lois et de revenir sur ce vote. [...] Je suis pour l'amélioration du PACS, notamment dans les cas de succession."

Marine Le Pen a précisé qu'il n'était pas question de "démarier" les homosexuels si elle arrivait au pouvoir. "Je suis très respectueuse de l’état de droit, une loi n’est pas rétroactive, les gens qui se sont mariés resteront mariés car ce serait illégal de les démarier. En revanche, d’autres n’auront pas le droit de le faire", a-t-elle précisé. "C’est la démocratie, faire voter des lois et éventuellement revenir sur ces lois lorsque la majorité change", a-t-elle encore ajouté.

"Chaque jour qui passe nous rapproche du pouvoir"

La présidente du Front National Marine Le Pen a d'ailleurs estimé que "chaque jour qui passe" la "rapproche du pouvoir". "L'ensemble de nos analyses politiques sont en train de démontrer leur justesse jour après jour et beaucoup de Français se rendent compte qu'on peut sortir de la politique menée par l'UMP et le PS, qu'il y a d'autres options possibles et tout cela avance et progresse dans leur conscience", a estimé la leader frontiste.

"L'élection de l'Oise (législative partielle où le FN a échoué de peu face à l'UMP, ndlr) a démontré qu'il en est fini du plafond de verre et de ce pseudo front républicain qui n'avait pour objectif que de protéger les places de l'UMP et du PS. Je crois qu'il y a une grande fracture entre les électeurs de ces formations politiques, c'est pourquoi je crois que chaque jour qui passe nous rapproche du pouvoir", a-t-elle lancé.

Au cours de l'émission, Marine Le Pen a également annoncé qu'elle était candidate aux élections européennes l'an prochain. Elle a assuré que le FN arriverait en tête devant tous les autres partis.

Le HuffPost avec AFP

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GB: UNE BOULANGERIE COUPABLE DE DISCRIMINATION EN REFUSANT DE FAIRE UN « GÂTEAU GAY »

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GB: UNE BOULANGERIE COUPABLE DE DISCRIMINATION EN REFUSANT DE FAIRE UN « GÂTEAU GAY »

La Commission de l’Egalité, un organisme public, avait intenté une action en justice au nom de Gareth Lee, membre du groupe de défense des droits des homosexuels Queer Space, qui n’avait pu obtenir son gâteau.

« LES PRÉVENUS ONT ILLÉGALEMENT DISCRIMINÉ LE PLAIGNANT SUR DES CRITÈRES SEXUELS », A CONCLU MARDI LA JUGE ISOBEL BROWNLIE DU TRIBUNAL DU COMTÉ DE BELFAST. ELLE A AJOUTÉ :

« C’est une discrimination directe qui n’a aucune justification. »

OBLIGÉS
La famille McArthur, propriétaire de la Ashers Baking Company, avait mis en avant ses croyances personnelles pour annuler la commande effectuée en juin 2014 par un militant pro-mariage des couples homosexuel. La juge a précisé :

« Ils travaillent dans un commerce qui doit fournir des services à tout le monde. La loi les oblige à faire cela. »

Gareth Lee voulait qu’on décore le gâteau d’une réplique en frangipane d’Ernest et Bart, les personnages de la série 1, rue Sésame, sous le slogan : « Soutenez le mariage gay » (photo).

REMBOURSÉ
Mais Daniel McArthur, le manager de l’entreprise qui compte six boulangeries et emploie près de 80 personnes, avait estimé que les désirs en matière de confiserie du militant pro-mariage gay allaient « à l’encontre de nos croyances » et « certainement à l’encontre des enseignements de la Bible ».

Il avait donc décidé, après avoir consulté les responsables de ses différents magasins, de ne pas donner suite à la commande, remboursant le client mécontent.

Cette décision de justice intervient alors qu’un référendum sur la légalisation du mariage homosexuel a lieu vendredi dans la voisine et très catholique Irlande. Selon les sondages, le oui devrait l’emporter.

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ARGENTINE CLÉMENCE POUR UN PÉDOPHILE: SA VICTIME DE 6 ANS ÉTAIT «GAY»

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ARGENTINE CLÉMENCE POUR UN PÉDOPHILE: SA VICTIME DE 6 ANS ÉTAIT «GAY»

Le jugement de la Cour d'appel de Buenos Aires fait scandale: elle a allégé la peine d'un pédophile en spéculant sur l'orientation sexuelle d'un gamin de 6 ans.

«Une honte pour la justice»: c’est ainsi que le ministre de l’Intérieur argentin, Florencio Randazzo, a qualifié le verdict rendu par une Cour d’appel de Buenos Aires. Les juges ont allégé la peine prononcée contre le propriétaire d’un club de foot de la ville, qui avait commis des attouchements sur un garçon de 6 ans dans les vestiaires de l’établissement, en 2010.

Un des magistrats, Horacio Piombo, a expliqué que les circonstances aggravantes ne pouvaient être retenues contre l’homme puisque sa victime «est gay […] il a une sexualité déjà définie». Piombo a expliqué s’être appuyé sur le fait que l’enfant avait précédemment subi des abus sexuels commis par son propre père, condamné lui aussi, et qu’il était «habitué à des situations de travestissement». L’abuseur, finalement condamné à 2 ans et 3 mois de prison, a retrouvé la liberté.

INCRÉDULITÉ
«Quand bien même mon neveu serait gay, est-il normal qu’on le viole? Je ne comprends pas pourquoi le juge avait à dire cela», s’est indignée Adriana, la tante du garçon interrogée par «La Nacion». De fait, la décision des juges a déclenché une tempête dans un pays considéré comme un pionnier dans la défense des droits des minorités sexuelles. Deux fédérations LGBT ont réclamé une enquête contre les magistrats. «Considérer l’orientation sexuelle présumée de la victime comme une circonstance atténuante est discriminatoire, stigmatisant et constitue une violation de la Convention relative aux droits de l’enfant et de la loi sur la protection de l’enfance», a rappelé Esteban Paulon, de la FALGBT.

Le Ministère public a annoncé son intention de renvoyer le jugement devant la cour suprême de l’Etat. Le juge Piombo a réagi en estimant que l’affaire avait pris un tour «politique» et dénoncé une cabale contre sa personne.

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MADONNA A PUBLIÉ SUR INSTAGRAME UN KISS GAY QUI FAIT SCANDALE

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MADONNA A PUBLIÉ SUR INSTAGRAME UN KISS GAY QUI FAIT SCANDALE

Madonna a causé un scandale une fois de plus sur Instagram.

Cette fois, elle a posté une photo d'un homme juif sur le point d'embrasser un homme musulman. Elle sous-titrée avec un hashtag. Elle a exprimé son message d'amour et de désir de réconciliation et de paix entre les parties et le soutien pour la communauté LGBT

'L'ISLAM NE SUPPORTE PAS L'HOMOSEXUALITÉ ET SI QUELQU'UN NE PLAÎT PAS ALORS ILS NE DOIVENT PAS ÊTRE MUSULMAN.

Les reactions sont:«Ceci est l'amour il ne doit jamais être interdit !! '

Ceci est un message positif et devrait être célébré.

Et un autre ajoute: «Je ne comprends pas tous ce buzz je suis juif d'Israël mon copain est arabe et musulman nous vivons ensemble depuis 3 ans maintenant!

La photo a été prise par 2 hommes israéliens

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Crime contre l’humanité : Vague d’exécutions d’homosexuels en Iran

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Crime contre l’humanité : Vague d’exécutions d’homosexuels en Iran

En 2005, deux garçons, Mahmoud Asgari, 16 ans, et Ayaz Marhoni, 18 ans, sont exécutés par pendaison. Ils ignoraient alors que leur amour était passibles de la peine de mort.

Presque 10 ans plus tard, rien ne change. Sepideh Jodeyri, poète iranienne, sera condamnée pour son «soutien à l’homosexualité» parce qu'elle aura traduit en Persan «Le bleu est une couleur chaude» :http://www.stophomophobie.com/sepideh-jodeyri-poete-iranie…/

En mai 2014, Mostafa Eghlima, chef de l’Association des travailleurs sociaux, s’est insurgé devant la presse contre l’homophobie, et les mesures punitives pratiquées à l'encontre des homosexuels, parlant d'une dérive "anti-islamique" et inhumaine :http://www.stophomophobie.com/iran-lhomophobie-est-anti-is…/
Mais, au mois d'août suivant, Abdullah Ghavami Chahzanjiru et Salman Ghanbari Chahzanjiri étaient également pendus dans le sud du pays.
Selon les autorités ils auraient été exécutés pour «sodomie consensuelle». Leur mort aurait été dictée par la nécessité d’une «communauté plus sécuritaire».
http://www.stophomophobie.com/crime-contre-lhumanite-vague…/

Ultime solution à une vie impossible en tant qu'homosexuel ? Devenir transgenre : http://www.stophomophobie.com/ultime-solution-a-une-vie-im…/

Abdullah Ghavami Chahzanjiru et Salman Ghanbari Chahzanjiri ont été pendus dans le sud de l’Iran le 6 Août dernier.
Suivant les autorités ils auraient été exécutés pour « sodomie consensuelle ». Leur mort a été dictée par la nécessité d’une « communauté plus sécuritaire. »
En Iran, où l’âge de la majorité est fixée à 15 ans, les relations homosexuelles entre adultes consentants sont illégales et passibles de la peine de mort.
Deux médias iraniens racontent les exécutions publiques de ces deux hommes qui auraient eu lieu sur une esplanade à Shiraz, une ville de 1,2 million d’habitants située au sud du pays.

L’un d’eux, le Jonoubnews (Nouvelles en persan), dit expressément que les exécutions concernaient des homosexuels. Le journal en ligne n’hésite pas à publier une galerie de 29 photos sur la pendaison des deux gays

Une autre source, Dadfars (également en persan), ne précise pas si les « crimes » ont à voir avec le fait que les deux adolescents étaient homosexuels, mais définit les condamnés comme « méchants immoraux ». Cette source assure qu’ils avaient été condamnés à mort pour « la sauvegarde de la sécurité de la collectivité » et pour « réduire la souffrance des victimes ».

Selon l'ONG "Iran Human Rights", le nombre de personnes homosexuelles exécutées s’élève maintenant à plus de 400 depuis le début de l’année 2014

Cette année, un adolescent, Makwan Mouloudzadeh, qui avait avoué avoir eu une relation sexuelle anale à 13 ans a été exécuté.

En 2007, le président de la république islamique d'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré lors d'un débat à l'université de Columbia qu'il n'y avait pas d'homosexuels dans son pays et qu'il n'y avait pas de tel "phénomène" chez eux. Il espérait esquiver la question sur les persécution que subissent les citoyens homosexuels Iraniens.

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Steeve Briois veut faire condamner un livre révélant son homosexualité

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Steeve Briois veut faire condamner un livre révélant son homosexualité

Le vice-président du Front national Steeve Briois a demandé lundi à la justice de condamner pour atteinte à la vie privée l'auteur d'un livre auquel il reproche d'avoir révélé son homosexualité, nouvel épisode judiciaire d'une affaire qui a commencé il y a un an et demi.

Demande de 30.000 euros de dommages et intérêts

En décembre 2013, la cour d'appel de Paris avait débouté Steeve Briois, alors secrétaire général du parti d'extrême droite, qui demandait l'interdiction du livre «Le Front national des villes & le Front national des champs». L'ouvrage avait paru quelques mois avant les municipales de mars 2014, remportées dès le premier tour à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) par ce proche de Marine Le Pen.

La cour avait estimé qu'en raison de son statut de «personnalité politique de premier plan», «l'évocation de l'homosexualité de M. Briois et de la supposée influence de cette orientation sexuelle sur la politique du Front national», notamment dans le débat autour du mariage homosexuel, «est de nature à apporter une contribution à un débat d'intérêt général» et «prime sur le droit au respect de ce pan de sa vie privée».

Lundi, devant le tribunal de grande instance de Paris, le maire d'Hénin-Beaumont a demandé 30.000 euros de dommages et intérêts.

«Légitime d'en parler»

L'auteur, Octave Nitkowski, a soutenu qu'il n'avait pas évoqué «gratuitement» l'homosexualité de Steeve Briois, proche de Marine Le Pen, mais car il était selon lui «légitime d'en parler» dans la mesure où cet élément a un «sens politique». Dans le débat sur le mariage homosexuel, la présidente du FN est restée «à la marge» et a eu une position «timorée», a-t-il souligné.

Pour l'avocate du jeune homme, Me Léa Forestier, il n'y a pas de «révélation» de l'homosexualité de M. Briois, nécessaire selon elle pour que l'atteinte à la vie privée soit constituée, mais une «évocation». Cette information avait notamment déjà été publiée en 2011 sur un site internet de l'ultra-droite, dont le directeur de la publication a pour cela été condamné, mais M. Briois n'avait pas demandé le retrait des propos litigieux, a-t-elle fait valoir.

L'avocat du cadre frontiste, Me David Dassa Le Deist, a quant à lui contesté qu'au nom d'un «esprit de transparence», «on pourrait tout transgresser». Steeve Briois s'est «opposé à l'instrumentalisation de cette information», qui «le place dans une minorité à laquelle il n'a jamais entendu être assimilé».

Le maire d'Hénin-Beaumont et son compagnon ont également attaqué Michel Field pour un édito sur LCI, dans lequel il évoquait le débat sur la demande

.20minutes.fr

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Cette jeune femme gay est passé du statut de sans-abri à un héros pour les droits des personnes LGBTI

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Cette jeune femme gay est passé du statut de sans-abri à un héros pour les droits des personnes LGBTI

Donnya Piggott est seulement 24 ans, mais elle a déjà fait une énorme différence dans la vie des personnes LGBTI à la Barbade.

Elle est constamment sous la menace que sa mère la mette à nouveau son sans-abri, mais elle a encore le combat et la force de continuer et aider les autres à atteindre l'égalité. Il est désespérément besoin, comme la Barbade a encore une loi interdisant les rapports homosexuels et l'homosexualité est largement considéré comme tabou.

Pour la Journée internationale contre l'homophobie, biphobie et la transphobie (IDAHOT), le thème est «jeunesse».

Et tandis que Piggott peut être jeune, son travail avec les gais, les lesbiennes et la Barbade All-Sexuals contre la discrimination (B-GLAD) n'a pas passé inaperçu. La reine Elizabeth II sera personnellement lui donner une récompense en Juin pour son travail de militantisme.

L'interview a été édité pour la longueur et de clarté.

Quel est votre point de vue sur le plaidoyer?

Je trouve beaucoup de bonne réputation aux grandes organisations concentrer beaucoup sur la politique. Si vous vous concentrer sur les lois, il a encore besoin d'être pour les gens sur le terrain, pour les personnes qui sont encore confrontés à des situations terribles. Il est question d'équilibre. Si vous allez faire beaucoup de plaidoyer politique, que le plaidoyer doit aider encore les gens sur le terrain. Pour un jeune garçon qui veut se suicider, il ne fonctionne tout simplement pas. Même les plus grands pays qui peuvent être très avancé ou progressive sur les lois des LGBT et des droits des LGBT, les gens sont encore laissés pour compte.

Quel genre de travail faites-vous à la Barbade?

Nous faisons beaucoup de sensibilisation du public, beaucoup de discussions publiques et des projections. Nous travaillons le long de la communauté et nous essayons de fournir cet équilibre. Nous essayons de jongler. Un d'une part, nous voulons pousser les dirigeants politiques sur les lois, mais en même temps, nous voulons éduquer les parents, les enseignants d'éduquer, éduquer la personne régulière sur le terrain: voilà comment votre comportement affecte d'autres personnes. Nous essayons d'équilibrer ce genre de plaidoyer.

Rencontrez-vous beaucoup d'homophobie?

Certes, il arrive beaucoup de à la maison avec ma famille. Mon cercle social est entouré par des gens comme moi et les gens qui ont des idéologies progressistes et à cause de cela, je suis protégé par eux. Mais quand je rentre à la maison, et si ma mère voit un communiqué de presse, elle vais probablement jette quelque chose dans mon visage.

Beaucoup de gens me disent que ma sexualité est fausse, ou les gens m'envoyer des citations de la Bible et me dire que je vais en enfer. C'est difficile.

Est-ce un religieux ou une chose culturelle?

Il est une chose culturelle et il est sur son propre embarras. Elle dit qu'elle veut, elle pourrait quitter l'île. Elle dit qu'elle est tellement honte de moi. Donc, ce qui est très douloureux. Je tente de rester hors de son chemin.

Est-ce que ce qui a fait que vous vous impliquer dans l'activisme?

Je eu des problèmes personnels de mon propre. Je voulais me joindre à une organisation LGBT. Lorsque vous êtes isolé, vous devez être à l'aise. Je commencé B-GLAD à l'université, et puis je trouvé d'autres personnes qui étaient intéressées. Je passais par une période difficile, je suis sans-abri .... Je ne veux pas en parler tant que ça. Je tends à cacher, il est une si petite île.

Si vous ne vous dérange pas d'en parler, comment était-ce d'être sans-abri?

Ce fut l'un des moments les plus difficiles de ma vie.

Je dois encore peur de cogner sur les portes. Il était quand ma mère me l'avait chassé et je vivais dans ma voiture. Il était une fois dans le milieu de la nuit la police est arrivée et frappé à la vitre. Je dormais dans la voiture avec ma petite amie à l'époque. Nous étions garés à distance, caché par des arbres. Ils viennent de me réveillé, je suis tellement peur. Ils nous ont appelé méchant.

Quand on m'a donné un peu d'aide, je suis allé à un appartement par une institution. À 4h du matin, je me souviens une fois, le propriétaire juste frappé à la porte et m'a dit que je devais partir parce que l'institution était apparemment pas bonne réputation. Il a juste continué à crier et à frapper, me disant que je devais partir.

Je dois encore cette peur de frapper, même si quelqu'un vient frapper à la porte de ma chambre d'hôtel, il me secoue toujours en place. Il est quelque chose qui va rester avec moi.

Je vis avec ma mère maintenant et elle menace toujours de me mettre hors ou elle dit que je parte. Je ne pense pas qu'elle sait l'impact sur moi du tout.

Parlons de quelque chose de plus heureux. Comment était-ce d'être la réception de la Jeune Leaders le prix de la Reine?

Ce était incroyable, il était vraiment quelque chose d'incroyable. Elle a été célébrée dans la communauté, je suis vraiment fier de ce moment. Il envoie vraiment un message à la Barbade, même si le gouvernement n'a pas reconnu du tout!

Qu'est-ce que IDAHOT signifie pour vous?

Il est certainement le jour le plus important pour le mouvement. Il est un jour où nous arrivons à faire une journée de sensibilisation collective à travers le monde. Il apporte une énorme prise de conscience en une seule journée. Il est d'être unifiée sur cette seule journée et faire advenir.

Que diriez-vous à un jeune qui veut faire une différence pour les personnes LGBTI?

Si vous allez être un bénévole, qui est brillant, et il ya tellement de choses que vous pouvez faire pour contribuer au mouvement. Mais pour être un défenseur public, penser et réfléchir à ce que vous voulez. Je pense que oui, beaucoup d'entre nous sont des martyrs. Nous nous sommes mis là-bas, et quand je me mets là-bas en tant que défenseur, ils me appelons une lesbienne.

Quand mes parents savaient, il était un tout autre forme de coming out que je devais faire, car alors tout le monde savait. La Barbade est petit, et quand je vois des gens que je faisais sortir avec et ils demandent ce que je fais, ils finissent souvent la conversation là. Il est quelque chose que vous avez à être engagé à.

Quelle est la meilleure façon de changer les cœurs et les esprits?

Vous rencontrez souvent des gens qui ne sont pas prêts à entendre ce que vous dites. Ils empoisonnent leur vie parce qu'ils ne sont pas au même endroit que vous êtes. Je pense qu'il est important que les défenseurs que nous comprenons où les gens sont à et nous ne recevons pas de genre énervé quand les gens ne nous reçoivent pas tout de suite. Il est correct parce que le plaidoyer est un processus.

Vous mettre en colère quand quelqu'un dit quelque chose de homophobe, mais vous devez comprendre qu'ils ne voient pas l'homophobie comme nous le faisons. Ils ne voient pas les choses que nous voyons comme nous le faisons. Les militants ont à réaliser les gens sont dans des endroits différents, et nous avons besoin de les atteindre là où ils sont et ne pas obtenir si bouleversé. Nous devons éduquer les gens, mais nous avons encore besoin d'être patient avec les gens.

c;l;

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