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Croatie: première manifestation pour réclamer le...

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Croatie: première manifestation pour réclamer le...

Croatie: première manifestation pour réclamer le mariage homosexuel
En 2003, ce pays des Balkans très catholique et conservateur, qui se prépare à adhérer le 1er juillet à l'Union européenne, a accordé aux couples du même sexe vivant ensemble depuis au moins 3 ans les mêmes droits qu'aux hétérosexuels vivant en union libre.



Plusieurs centaines de personnes ont défilé lundi à Zagreb pour réclamer que le mariage homosexuel soit autorisé, première manifestation de ce genre organisée en Croatie, pays des Balkans très catholique et conservateur qui se prépare à adhérer le 1er juillet à l'Union européenne.

"Nous réclamons la protection de nos droits fondamentaux. Nous demandons le droit au mariage et au partenariat enregistré", s'est exclamé face à la foule Sanja Juras, une militante locale pour les droits des homosexuels organisatrice de la manifestation.

Encadrés par des policiers, les manifestants ont défilé d'un parc du centre-ville jusqu'au siège du gouvernement, brandissant des pancartes sur lesquelles il était écrit: "Familles différentes - mêmes droits".
"L'amour est l'amour!"

"L'amour est l'amour! Le mariage pour tout le monde!", ont-ils scandé.

En 2003, la Croatie a accordé aux couples du même sexe les mêmes droits qu'aux hétérosexuels vivant en union libre, dont une sorte de reconnaissance de la communauté de biens.

Cette loi s'applique uniquement aux homosexuels vivant ensemble depuis au moins trois ans.

En mai 2011, le Premier ministre, Zoran Milanovic, avait promis que son gouvernement de centre gauche allait accorder davantage de droits aux couples du même sexe, évoquant des "discussions sur un partenariat enregistré".

Les manifestants ont également demandé au gouvernement de s'opposer à l'organisation d'un référendum réclamé ces dernières semaines par des associations qui souhaitent faire amender la Constitution de manière à ce que le mariage soit défini comme "une union entre un homme et une femme".

"C'est complètement inacceptable de décider des droits de l'Homme par référendum!", a martelé Sanja Juras.
Une première Gay Pride en 2002

Le groupe "Au nom de la famille", soutenu par l'Église catholique croate, affirme avoir collecté depuis le 12 mai plus de 500.000 signatures sur une pétition réclamant la révision de la Constitution, un nombre qui serait suffisant pour organiser un référendum.

La Constitution croate ne contient pas de définition du mariage.

Un tel référendum doit être convoqué par le Parlement, qui peut toutefois demander l'avis de la Cour constitutionnelle pour savoir si la question posée aux citoyens est conforme à la Constitution.

La première Gay Pride a été organisée en Croatie en 2002 et elle a été émaillée de violences contre les participants. Depuis, ce défilé, qui est entouré d'importantes mesures de sécurité, a lieu à Zagreb chaque année sans incidents.

Quelque 86% des 4,2 millions de Croates sont catholiques et l'Église joue un rôle très important dans la société croate.

source:bfmtv.com

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Décret n° 2013-429 du 24 mai 2013 portant...

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Décret n° 2013-429 du 24 mai 2013 portant...

Décret n° 2013-429 du 24 mai 2013 portant application de la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe et modifiant diverses dispositions relatives à l'état civil et du code de procédure civile.

Publics concernés : procureurs de la République, officiers de l'état civil, autorités diplomatiques et consulaires, juridictions, particuliers.
Objet : dispositions de coordination suite à l'adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.

Entrée en vigueur : le présent décret entre en vigueur dès le lendemain de sa publication.

Notice : le présent décret tire les conséquences de la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, qui rend nécessaire l'adaptation de certaines dispositions du code de procédure civile, des décrets n° 62-921 du 3 août 1962 modifié, n° 74-449 du 15 mai 1974 relatif au livret de famille, n° 2002-1556 du 23 décembre 2002 portant application de l'article 22 de la loi n° 2001-1135 du 3 décembre 2001 relative aux droits du conjoint survivant et des enfants adultérins et n° 2004-1159 du 29 octobre 2004 portant application de la loi n° 2002-304 du 4 mars 2002 relative au nom de famille, afin de prendre en compte l'existence de couples et de parents de même sexe.
Par ailleurs, le présent décret prend également en compte les modifications apportées à l'article 311-21 du code civil, en cas de désaccord entre les parents sur le choix du nom de leur enfant aux termes desquelles, dans ce cas, celui-ci prendra les noms de ses deux parents accolés selon l'ordre alphabétique. Il crée la déclaration conjointe de choix de nom souscrite dans le cadre de la procédure d'adoption.

Enfin, il procède à la mise à jour de diverses dispositions relatives au droit des personnes et de la famille.
Références : les décrets précités, modifiés par le présent décret, peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr/).

Le Premier ministre,
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le code civil, notamment ses articles 143, 311-21 et suivants, 357 et suivants et 363 et suivants, dans leur version issue de la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe ;
Vu le code général des collectivités territoriales, notamment son article L. 1211-4-2 ;
Vu le code de procédure civile ;
Vu le décret n° 62-921 du 3 août 1962 modifié modifiant certaines règles relatives aux actes de l'état civil ;
Vu le décret n° 74-449 du 15 mai 1974 modifié relatif au livret de famille et à l'information des futurs époux sur le droit de la famille ;
Vu le décret n° 2002-1556 du 23 décembre 2002 portant application de l'article 22 de la loi n° 2001-1135 du 3 décembre 2001 relative aux droits du conjoint survivant et des enfants adultérins et modernisant diverses dispositions de droit successoral et modifiant le décret n° 74-449 du 15 mai 1974 relatif au livret de famille, notamment son article annexe ;
Vu le décret n° 2004-1159 du 29 octobre 2004 portant application de la loi n° 2002-304 du 4 mars 2002 modifiée relative au nom de famille et modifiant diverses dispositions relatives à l'état civil ;
Vu l'avis du comité des finances locales (commission consultative d'évaluation des normes) en date du 2 mai 2013 ;
Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu,
Décrète :

Article 1

Le code de procédure civile est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa de l'article 1181, les mots : « le père, la mère » sont remplacés par les mots : « l'un des parents » ;
2° A l'article 1182, les mots : « au père, à la mère » sont remplacés par les mots : « à chacun des parents » au premier alinéa et lesmots : « le père, la mère » sont remplacés par les mots : « chacun des parents » au deuxième alinéa ;
3°Au quatrième alinéa de l'article 1182, au premier alinéa de l'article 1189 et à l'article 1197, les mots : « père et mère » sont remplacés par le mot : « parents » ;
4° Au premier alinéa de l'article 1184, les mots : « du père, de la mère » sont remplacés par les mots : « de chacun des parents » ;
5° Aux deuxième et troisième alinéas de l'article 1184, au premier alinéa de l'article 1185, au second alinéa de l'article 1188, au premier alinéa de l'article 1190 et au second alinéa de l'article 1192, les mots : « père, mère » sont remplacés par le mot : « parents » ;
6° Au premier alinéa de l'article 1186 et au deuxième alinéa de l'article 1187, les mots : « le père, la mère » sont remplacés par les mots : « les parents » ;
7° Aux premier et troisième alinéas de l'article 1187, les mots : « de son père, de sa mère » sont remplacés par les mots : « de ses parents ou de l'un d'eux » ;
8° Au deuxième alinéa de l'article 1191, les mots : « le père, la mère » sont remplacés par les mots : « les parents ou l'un d'eux » ;
9° Au premier alinéa de l'article 1208, les mots : « père, mère, tuteur ou personne ou représentant du service » sont remplacés par les mots : « parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service » ;
10° A l'article 1222-2, les mots : « son père, sa mère » sont remplacés par les mots : « ses parents ».

Article 2

Aux premier et quatrième alinéas de l'article 11, au premier alinéa de l'article 11-1 et aux premier et second alinéas de l'article 12 du décret n° 62-921 du 3 août 1962 susvisé, les mots : « père et mère » sont remplacés par le mot : « parents ».

Article 3 En savoir plus sur cet article...

Le décret n° 74-449 du 15 mai 1974 susvisé est ainsi modifié :
1° Les deuxième et troisième alinéas de l'article 9 sont remplacés par l'alinéa suivant :
« Les déclarations conjointes faites en application du premier alinéa de l'article 311-21, du quatrième alinéa de l'article 311-21, du deuxième alinéa de l'article 311-23 et des deuxième et sixième alinéas de l'article 357 du code civil sont portées sur le livret de famille par l'officier de l'état civil qui les reçoit ou par l'officier de l'état civil dépositaire de l'acte de naissance. » ;
2° A l'article 10, les mots : « père et mère » sont remplacés par les mots : « les époux ou les parents » ;
3° Au deuxième alinéa de l'article 12, les mots : « père et mère » sont remplacés par le mot : « parents » ;
4° Après l'article 12, il est inséré un article 12-1 ainsi rédigé :
« Art. 12-1. - En cas d'adoption simple d'un mineur, l'extrait d'acte de naissance reproduit sur le livret de famille des parents d'origine de l'adopté est complété par la mention du jugement d'adoption simple. En outre, l'extrait d'acte de naissance de l'adopté est reproduit dans le livret de famille du ou des adoptants et mentionne en marge la filiation d'origine de l'adopté ainsi que la référence au jugement d'adoption simple. » ;
5° L'article 18 est abrogé.

Article 4

L'annexe au décret n° 2002-1556 du 23 décembre 2002 susvisé relative aux informations sur le droit de la famille est modifiée ainsi qu'il suit :
1° Dans la partie intitulée : « Nom des époux et de leurs enfants » :
a) La seconde phrase du premier alinéa est ainsi rédigée :
« Toutefois, chacun des époux peut utiliser dans la vie courante, s'il le désire et à titre d'usage, le nom de son conjoint ou adjoindre son nom au sien, dans l'ordre qu'il souhaite. » ;
b) Il est inséré, au deuxième alinéa, après les mots : « premier enfant commun », les mots : « lors de la déclaration de naissance » ;
c) Il est inséré après la première phrase du troisième alinéa, la phrase suivante :
« En cas de désaccord sur le nom de l'enfant, l'un des parents peut le signaler à l'officier de l'état civil en produisant un écrit faisant état de son désaccord au plus tard au jour de la déclaration de naissance ou, le cas échéant, au jour de l'établissement simultané de la filiation. L'officier de l'état civil vise le document et le restitue au parent. Dans ce cas, l'enfant prendra le nom de ses deux parents accolés selon l'ordre alphabétique. » ;
2° Dans la partie intitulée : « Droits et devoirs respectifs des époux », il est inséré au premier alinéa, après le mot : « mutuellement », le mot : « respect, » ;
3° Dans la partie intitulée : « Obligations alimentaires dues aux époux et par eux » :
a) Au premier alinéa, les mots : « leur père et mère » sont remplacés par les mots : « leurs parents » ;
b) Le second alinéa est ainsi rédigé :
« Dans les mêmes conditions, les gendres et belles-filles doivent des aliments à leurs beaux-parents. Cette obligation cesse lorsque celui des époux qui créait des liens d'alliance et les enfants issus de son union avec l'autre époux sont décédés. Réciproquement, les beaux-parents sont tenus de cette obligation envers leurs gendres et belles-filles. » ;
4° Dans la partie intitulée : « Adoption » :
a) La seconde phrase du cinquième alinéa est remplacée par la phrase suivante :
« En cas d'adoption de l'enfant du conjoint ou d'adoption d'un enfant par deux époux, l'adoptant et son conjoint ou les adoptants choisissent, par déclaration conjointe, le nom de famille dévolu à l'enfant : soit le nom de l'un d'eux, soit leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi par eux, dans la limite d'un nom de famille pour chacun d'eux. Cette faculté de choix ne peut être exercée qu'une seule fois. En l'absence de déclaration conjointe mentionnant le choix de nom de l'enfant, celui-ci prend le nom de l'adoptant et de son conjoint ou de chacun des deux adoptants, dans la limite du premier nom de famille pour chacun d'eux, accolés selon l'ordre alphabétique. » ;
b) Le sixième alinéa est ainsi rédigé :
« En cas d'adoption simple, le nom de l'adoptant est adjoint au nom de l'adopté. Toutefois, si l'adopté est majeur, il doit consentir à cette adjonction. Lorsque l'adopté et l'adoptant, ou l'un d'eux, portent un double nom, le nom conféré à l'adopté résulte de l'adjonction du nom de l'adoptant à son propre nom, dans la limite d'un seul nom pour chacun d'eux. Le choix du nom adjoint ainsi que l'ordre des deux noms appartient à l'adoptant, qui doit recueillir le consentement de l'adopté âgé de plus de treize ans. En cas de désaccord ou à défaut de choix, le nom conféré résulte de l'adjonction en seconde position du premier nom de l'adoptant au premier nom de l'adopté. » ;
c) Le septième alinéa est ainsi rédigé :
« En cas d'adoption par deux époux, le nom ajouté au nom de l'adopté est, à la demande des adoptants, celui de l'un d'eux, dans la limite d'un nom. Si l'adopté porte un double nom de famille, le choix du nom conservé et l'ordre des noms adjoints appartient aux adoptants, qui doivent recueillir le consentement personnel de l'adopté âgé de plus de treize ans. En cas de désaccord ou à défaut de choix, le nom conféré à l'adopté résulte de l'adjonction en seconde position du premier nom des adoptants selon l'ordre alphabétique, au premier nom de l'adopté. » ;
d) Le huitième alinéa est ainsi rédigé :
« Le tribunal peut toutefois, à la demande de l'adoptant, décider que l'adopté ne portera que le nom de l'adoptant ou, en cas d'adoption de l'enfant du conjoint, que l'adopté conservera son nom d'origine. En cas d'adoption par deux époux, le nom de famille substitué à celui de l'adopté peut, au choix des adoptants, être soit celui de l'un d'eux, soit leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi par eux et dans la limite d'un seul nom pour chacun d'eux. Cette demande peut également être formée postérieurement à l'adoption. Si l'adopté est âgé de plus de treize ans, son consentement est nécessaire. » ;
5° Dans la partie intitulée : « Autorité parentale » :
a) Au premier alinéa, les mots : « père et mère » sont remplacés par le mot : « parents » ;
b) Le quatrième alinéa est ainsi rédigé :
« L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses grands-parents et autres ascendants. Seul l'intérêt de l'enfant peut faire obstacle à l'exercice de ce droit. » ;
6° Dans la partie intitulée : « Régime fiscal », le premier alinéa est ainsi rédigé :
« Les époux sont soumis à une imposition commune pour les revenus perçus par chacun d'eux pour l'année entière au cours de laquelle ils se sont mariés et pour les années suivantes. Toutefois, au titre de l'année du mariage et sur option irrévocable, les époux peuvent souscrire deux déclarations distinctes comportant les revenus dont chacun a disposé personnellement pour l'année entière. » ;
7° Dans la partie intitulée : « Régime matrimonial », le paragraphe relatif au changement de régime matrimonial est ainsi rédigé :
« Quel que soit le régime matrimonial choisi au moment du mariage, les époux peuvent au bout de deux ans, dans l'intérêt de la famille, décider de le modifier ou d'en changer par acte notarié. Lorsque l'un ou l'autre des époux a des enfants mineurs, l'acte notarié est obligatoirement soumis à l'homologation du tribunal du domicile des époux. » ;
8° Dans la partie intitulée : « Droits du conjoint survivant », les troisième et quatrième alinéas sont ainsi rédigés :
« En présence des parents du défunt, le conjoint reçoit la moitié en propriété. En cas de prédécès de l'un des parents, le conjoint hérite des trois quarts.
« A défaut d'enfants, de descendants et des parents, le conjoint survivant hérite de l'entière succession. »

Article 5

Le décret n° 2004-1159 du 29 octobre 2004 susvisé est ainsi modifié :
1° Au deuxième alinéa de l'article 1er et au premier alinéa de l'article 10, les mots : « père et mère » sont remplacés par le mot : « parents » ;
2° L'article 1er est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« La déclaration conjointe de choix de nom est annexée à l'acte de naissance de l'enfant pour lequel cette déclaration a été faite. » ;
3° Après l'article 4, il est créé un article 4-1 ainsi rédigé :
« Art. 4-1. - La déclaration conjointe de choix de nom prévue aux deuxième et sixième alinéas de l'article 357 du code civil est faite par écrit et jointe à la requête en adoption plénière.
« Elle comporte les prénom(s), nom, date et lieu de naissance, domicile des adoptants ou de l'adoptant et de son conjoint dans le cas de l'adoption de l'enfant du conjoint, l'indication du nom de famille choisi ainsi que les prénom(s) d'origine de l'enfant, date et lieu de naissance. Elle est datée et signée par les adoptants ou l'adoptant et son conjoint.
« Par cette déclaration, les adoptants ou l'adoptant et son conjoint attestent sur l'honneur que par le prononcé de l'adoption plénière, l'adopté deviendra leur premier enfant commun.
« La déclaration de choix de nom remise dans le cadre d'une demande de transcription de la décision d'adoption étrangère prévue à l'article 357-1 est annexée à l'acte de naissance de l'enfant. » ;
4° Le troisième alinéa de l'article 10 est complété par la phrase suivante :
« Le document contenant le consentement de l'enfant âgé de plus de treize ans est annexé à son acte de naissance. » ;
5° La section 4 est abrogée et la section 5 devient la section 4 ;
6° A l'article 13 :
a) Les mots : « ou d'adjonction » sont supprimésau premier alinéa ;
b) Il est ajouté l'alinéa suivant :
« Cette disposition est applicable au tribunal statuant en matière d'adoption plénière. »
7° Après l'article 13, il est inséré un titre Ier bis intitulé : « Modalité de détermination du nom en cas de désaccord des parents » et comprenant l'article 14 ainsi rédigé :
« Art. 14. - En application du premier alinéa de l'article 311-21 du code civil, en cas de désaccord des parents sur le nom de l'enfant, l'un d'eux fait connaître son désaccord par écrit devant l'officier de l'état civil de son choix, au plus tard au jour de la déclaration de naissance ou après la naissance lors de l'établissement simultanée de la filiation. Après vérification de l'identité du parent, l'officier de l'état civil appose son visa et date le document qu'il lui restitue.
« Le parent remet ce document à l'officier de l'état civil du lieu de naissance de l'enfant. Ce dernier indique dans l'acte de naissance qu'il dresse ou qu'il transcrit le nom de l'enfant constitué du premier nom de chacun des parents accolés selon l'ordre alphabétique. Lorsque le désaccord est porté à la connaissance de l'officier de l'état civil après l'établissement de l'acte de naissance, ce dernier saisit le procureur de la République afin qu'il ordonne la rectification du nom.
« Le document contenant le désaccord est annexé à l'acte de naissance de l'enfant. »

Article 6

Indépendamment de l'application de plein droit des articles 2 à 5 du présent décret en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française ainsi qu'à Wallis-et-Futuna, son article 1er est applicable dans cette collectivité.

Article 7

Le ministre des affaires étrangères, la garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l'intérieur et le ministre des outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 24 mai 2013.


Jean-Marc Ayrault


Par le Premier ministre :

La garde des sceaux,

ministre de la justice,

Christiane Taubira

Le ministre des affaires étrangères,

Laurent Fabius

Le ministre de l'intérieur,

Manuel Valls

Le ministre des outre-mer,

Victorin Lurel

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Les Dirigeants allemands de la marque "Playmobil"...

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Les Dirigeants allemands de la marque "Playmobil"...

Les Dirigeants allemands de la marque "Playmobil" réfléchissent à la création de plusieurs boîtes de jouets représentant les familles homoparentales.

Les dirigeants allemands "Playmobil" réfléchissent à la création de plusieurs boîte de jouets contenant 2 figurines adultes de même sexe avec un enfant afin de représenter les familles homoparentales.

Playmobil a souvent été critiqué pour ne pas représenter à travers les figurines toutes les familles. Mais aussi les nationalités, La couleur de peau...

Un modèle trop utiliser et souvent le même : une famille traditionnelle et européenne : il y a le papa, la maman, le petit garçon et/ou la petite fille, tous blanc de peau. Les personnes métisses ne sont pas assez représentées et pourtant elles existent tout comme les familles homoparentales.

Les créateurs veulent donc faire évoluer leur marque. Beaucoup de pays sont en train de légalisé le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, c'est ce qui les ont fais réagir.

L'un des dirigeants a déclaré : "Il serait peut être judicieux de notre part de faire évoluer la marque en représentant les familles homoparentales. Nous sommes conscients que ces familles existent et qu'il y'en a de plus en plus. Maintenant que beaucoup de pays du monde sont plus ouverts d'esprit au sujet de l'homosexualité et légalisent le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe. Nous pensons effectivement qu'une évolution des figurines s'impose. Nous sommes en train d'y réfléchir sérieusement."


Source : ovopressinfo

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Turquie

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Turquie

Turquie
Un «crime d’honneur» contre un ado gay devant les juges

Le procès tendu du père et des oncles d’un ado gay de 17 ans, sauvagement assassiné en 2012, s’est ouvert à Diyarbakir.

Un procès qui pourrait faire date s’est ouvert jeudi dernier devant un tribunal de Diyarbakir (sud-est de la Turquie). Dans le box des accusés, un père de famille qui a avoué avoir abattu son fils de 17 ans, en juillet 2012, ainsi que deux oncles de la victime. Le père, M. Ç., soutient qu’il s’agissait d’un accident. L’adolescent avait fugué de la maison depuis dix jours. M. Ç. a raconté qu’après avoir retrouvé l’ado, il avait eu une violente dispute avec lui dans une voiture. «Il a commencé à m’insulter, puis il a tenté de m’étrangler et à me donner des coups de poings», a-t-il déclaré devant la Cour. Le père aurait alors sorti son arme pour le frapper avec la crosse, mais des coups seraient partis tout seuls, rapporte le site anglophone du quotidien «Hürriyet». Le père n’a pas prononcé le mot «homosexuel» pour parler de son fils, mais il a admis qu’il voulait «le faire soigner».

Témoignage accablant
Cette version cadre mal avec la découverte du corps de la victime, abandonné sur le bord d’une route. Selon la police, Roşin Ç. avait été roué de coups et exécuté de 14 balles. Un témoignage accablant est venu du frère cadet de Roşin. Il affirme que ses oncles avaient fixé un ultimatum au père. Il devait liquider le garçon parce qu’il était homosexuel et «couvrait de honte» la famille – un clan en vue à Diyarbakir. D’après ce plan, le frère, mineur, devait lui-même porter le chapeau, afin de protéger son père et ses oncles. «J’ai refusé, a déclaré le garçon. Alors, pendant un repas, mon oncle a dit à mon père: ‘Soit tu lui fais éclater la cervelle aujourd’hui, soit le je le ferai moi-même demain’.»

«Je ne veux pas de vous ici!»
La présence d’associations LGBT locales et nationales a fait des remous dans le tribunal, où leurs représentants ont été les cibles de menaces et d’insultes. Lors d’une première audience, fin avril, la mère de la victime leur a lancé: «Mon fils n’était pas gay, je ne veux pas de vous ici!» Jeudi, elle a ajouté: «Si Roşin avait été homosexuel, je l’aurais tué avec mes propres mains.»

Le procureur a demandé la prison à vie contre le père et les deux oncles pour meurtre avec préméditation. C’est la première fois qu’un crime d’honneur visant un homosexuel fait l’objet d’une telle médiatisation. Ce type d’affaire est habituellement escamotée, et trop souvent traitée avec complaisance par les juges. Fırat Söyle, un avocat et militant LGBT, a demandé un verdict exemplaire pour tous les suspects. Il est clair, selon lui, que «le motif du meurtre est l’honneur familial».

source:http://360.ch

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Mariage homosexuel : un élu UMP, ancien député,...

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Mariage homosexuel : un élu UMP, ancien député,...

Mariage homosexuel : un élu UMP, ancien député, promet de "tondre" les socialistes "à la Libération"

La dernière manifestation de la Manif pour tous, collectif des opposants au mariage homosexuel, divise la classe politique et clive plus encore le paysage. Outre les débordements et incidents qui ont émaillé la place des Invalides à Paris, la bataille des chiffres a, comme d’habitude, fait débat : 150 000 selon la police, un million selon les organisateurs.

En réaction à cette classique polémique numérique sur le nombre de manifestants, un élu UMP, ancien député, s’est fendu d’un tweet (très) provocateur, comparant le mariage homo et ce qu’il a draîné dans son sillage à… la Libération après plusieurs années d’occupation pendant la seconde guerre mondiale. Un tweet supprimé dans la matinée du 27 mai.

source;europe1.fr

Voici le tweet en question :

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Hollande critique l'emploi du vocabulaire de la...

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Hollande critique l'emploi du vocabulaire de la...

Hollande critique l'emploi du vocabulaire de la Résistance par les anti-mariage gay

"Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner leur signification", a commenté François Hollande, lundi 27 mai, en marge d'une cérémonie d'anniversaire du soixante-dixième anniversaire de la création du CNR (conseil national de la résistance), en référence au champ lexical utilisé par certains des plus radicaux opposants au mariage pour tous. Le Printemps français avait notamment appelé à la "résistance" contre la "loi Taubira", dénonçant les partis "collabos".

"La Résistance, c'était par rapport au nazisme, à l'Occupation. La collaboration, c'étaient des Français qui étaient avec l'occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c'est une époque qui heureusement est révolue", a expliqué le président. Il répondait, aux côtés de sept résistants, dont Daniel Cordier, aux questions des élèves du lycée Buffon de Paris.
Le président avait choisi ce lieu en hommage aux "cinq martyrs du lycée Buffon", des étudiants résistants fusillés en 1943. C'est notamment de ce lycée qu'était partie, le 11 novembre 1940, une manifestation de lycéens pour aller fleurir la tombe du soldat inconnu, une marche considérée comme l'un des premiers actes de résistance.

DES MANIFESTANTS RÉUNIS DEVANT LE LYCÉE

"Nul n'a le droit d'utiliser ces mots pour défendre des idées – si on peut appeler cela des idées – d'aujourd'hui. Parce qu'il y a un sens, qu'il faut toujours rappeler, de ces mots-là", a déclaré le chef de l'Etat.

"Il y a eu hier des débordements, heureusement très minoritaires – qui ne peuvent pas être identifiés ou confondus avec la manifestation elle-même – qui utilisent des mots de la seconde guerre mondiale et de la lutte contre le nazisme, à des fins qui n'ont plus rien à voir avec justement ce que ces mots ont signifié", a balayé M. Hollande.

Devant l'établissement, quelques dizaines de manifestants s'étaient réunis pour protester contre la "loi Taubira". La police les a rapidement encerclés, alors que François Hollande poursuivait son intervention face aux lycéens, à l'intérieur du bâtiment. Des personnes ont déployé un drapeau de la Manif pour tous à la fenêtre d'un immeuble situé en face du lycée. 93 manifestants ont été interpellés pour manifestation non déclarée, et deux d'entre eux ont été placés en garde à vue.

source:.lemonde.fr

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Christine Boutin et "l'invasion" des gays : (triste) palme d'or de l'homophobie

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Les petites phrases de Christine Boutin vous manquaient ? La voilà de retour avec une saillie qui n'est pas passée inaperçue, au lendemain de la Manif Pour Tous : "On est envahis de gays !". Giuseppe Di Bella lui répond sur Le Plus du Nouvel Obs.

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Plus belle la vie : le premier mariage homo sera...

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Plus belle la vie : le premier mariage homo sera...

Plus belle la vie : le premier mariage homo sera célébré cet été

Les scénaristes de la série ont annoncé le mariage imminent de Thomas Marci et du docteur Gabriel Riva.

"Plus belle la vie", toujours prompt à rebondir sur l'actualité. Surfant sur la proclamation de la loi sur le mariage pour tous et sur la célébration, le 29 mai à Montpellier, du premier mariage gay, les scénaristes de la série ont annoncé le mariage de Thomas Marci et du docteur Gabriel Riva, respectivement incarnés par Laurent Kérusoré et Joakim Latzko. Leur union est programmée pour le début de l'été sur France 3.

source:http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20130527.OBS0766/plus-belle-la-vie-le-premier-mariage-homo-se

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L’Ordre des médecins de l’Hérault en plein...

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L’Ordre des médecins de l’Hérault en plein...

L’Ordre des médecins de l’Hérault en plein dérapage homophobe

« Un papa, des roustons. Une maman, des nichons. » Le slogan résume le niveau du débat initié par le docteur Patrick Wolff, directeur du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de l’Hérault (CDOM 34).

Dans un billet d’humeur, publié dans la lettre [PDF] du CDOM 34 datée de mai, le gynécologue lance un plaidoyer contre l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, que la « Manif pour tous » ne renierait pas

« Ils avaient le pacs, ils ont désormais le mariage “homo”, et maintenant
au nom de l’égalité on va leur accorder la PMA (procréation médicale assistée) et peut-être bientôt la GPA (gestation pour autrui) ! De quelle égalité parlons-nous ? [...]

Un couple gay “hommes” ne pourra jamais nourrir au sein l’enfant issu d’une PMA, alors qu’un couple de lesbiennes le pourra. Par nature, cette inégalité de fait objecte d’une égalité contre nature. L’antithèse de ce que souhaitent les promoteurs de ce projet ubuesque et insensé.

En conclusion, je ferai mien le slogan (même s’il peut paraître quelque peu trivial à certains) de ces gamins pleins de bon sens, entendu ces derniers jours devant l’école communale de mon quartier : “ Un papa, des roustons ; une maman, des nichons.” »

Le Conseil national se désolidarise

L’organisme, dont l’une des missions est de défendre l’honneur et l’indépendance de la profession, se retrouve embarqué dans une polémique bien malgré lui. Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) n’a pour l’instant étudié aucune sanction, mais parmi les élus, c’est l’embarras :

« Le Conseil national se désolidarise totalement des propos du docteur Wolff. C’est assez édifiant et l’ensemble de l’institution ne les cautionne pas.

Ce n’est pas le rôle de l’Ordre des médecins de s’exprimer sur ces sujets. Il arrive que des médecins prennent positions sur des réglementations et des problèmes liés à la profession, mais pas sur ces sujets-là... et surtout de cette manière. »

Un « dérapage vulgaire et déshonorant »

Même si le CDOM 34 assure n’avoir reçu aucune réaction, des médecins ont fait part de leur indignation à leur Conseil départemental. C’est le cas du docteur E., qui nous a fait part de cette information :

« Ces propos, dignes d’une salle de garde, portent atteinte à l’image de
notre profession et constituent également, dans le fond et à travers la
caricature d’un couple homosexuel, une attaque homophobe. Ces propos, non seulement déplacés, peuvent blesser au plus profond d’eux-mêmes des personnes, des patients homosexuels, des médecins homosexuels ainsi que leurs enfants, car il y en a, même sans loi, et qui sont sensibles à ce genre de rhétorique.

Je suis d’autant plus atterré, ma réaction n’étant pas la première, de voir que le CDOM du 34 persiste et signe en maintenant la publication de ces propos méprisants, condescendants, blessants et dont l’objet n’a nullement sa place dans un débat ordinal !

Dans un courrier que j’adresse à l’Ordre des médecins de mon département, je sollicite le retrait de ce texte du site du CDOM 34 et les excuses publiques du docteur Patrick Wolff pour ses propos injurieux. Par cette action, je souhaite simplement défendre l’honneur de notre profession qui est mise à mal par ce genre de dérapage vulgaire et déshonorant. »

L’auteur du billet ne voit pas pourquoi on retirerait son texte :

« Il n’y a pas de propos homophobes. Si les médecins sont intelligents, ils auront compris le sens de mes propos. Un billet d’humeur, ce n’est pas fait pour faire dans la dentelle, ça se veut volontairement provocateur. Mais dès qu’on parle de ce sujet, les gens ont des œillères et on est taxé d’homophobes si on est contre le mariage gay. »

S’il s’oppose au « mariage pour tous », le docteur Wolff réfute toute pensée homophobe avec le refrain bien connu :

« Les homosexuels ont le droit le plus strict d’exister. J’en ai même dans ma famille... »


source:rue89.com

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Bordeaux : un étudiant agressé alors qu'il...

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Bordeaux : un étudiant agressé alors qu'il...

Bordeaux : un étudiant agressé alors qu'il décollait des affiches anti-mariage gay

La lesbian and gay Pride de Bordeaux dénonce "un acte homophobe de plus"

Mouvement de mauvaise humeur entre militants ou colleurs d’affiches de camps différents ? Nouvelle agression homophobe à Bordeaux ? L’enquête de police, qui pourrait être confiée à la brigade des violences de la sûreté départementale, déterminera les circonstances de violences commises dimanche soir, rue Judaïque à Bordeaux.

Il est environ 20 heures. Un étudiant bordelais gay de 18 ans entreprend de décoller et retirer les autocollants périmés de la mouvance radicale du Printemps Français, appelant à manifester le jour même contre le mariage pour tous à Paris. Alors qu’il est accroupi pour atteindre un des autocollants, deux jeunes s’approchent.


L’un le prend à parti, fait sien le message véhiculé par les autocollants et lui assène un violent coup de pied au visage. Son comparse reste simple témoin de la scène. Puis les agresseurs passent leur chemin.

L’oreille en sang, l’étudiant téléphone à des amis et amis d’amis qui viendront le soutenir. D’abord aux urgences de l’hôpital, puis au commissariat où il dépose plainte mais où le caractère homophobe de l’agression dénoncé ne semble pas retenir l’attention.

«Certes il n’est pas dévisagé, ce n’est pas spectaculaire, mais cela reste une agression homophobe», soutient Florent, secrétaire général de la Lesbian & Gay Pride Bordeaux (LGP Bordeaux), qui a accompagné la victime à l’hôtel de police.«C’est peut-être une déduction de notre part, mais c’est une déduction évidente ! S’il a été frappé c’est parce qu’il est gay et en réaction au retrait de ces affiches là».

Dans un communiqué, l’association dénonce «un acte homophobe de plus en marge des manifestations contre la loi sur le mariage pour tous». À deux semaines de la marche des fiertés de Bordeaux, qui se déroulera le 8 juin, les associations et militants LGBT se disent inquiets.« Il y a un climat de violence et d’intimidation provoqué par les anti-mariages pour tous. Les récentes manifestations ont banalisé les actes et propos homophobes, et ont légitimé dans leur passage à l’acte les auteurs de ces violences et propos homophobes».

source:sudouest.fr/

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Les anti-mariage gay accueillent François...

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Les anti-mariage gay accueillent François...

Les anti-mariage gay accueillent François Hollande près d'un lycée parisien

Alors que François Hollande célébrait ce lundi les 70 ans du Conseil National de la Résistance (CNR) au lycée Buffon à Paris, plusieurs opposants au mariage gay ont manifesté aux abords de l'établissement.

Ils ne désarment pas. Une cinquantaine d'opposants au mariage gay se sont réunis ce lundi aux abords du lycée Buffon à Paris où François Hollande s'est rendu pour le 70eme anniversaire du Conseil National de Résistance (CNR). Les manifestants, majoritairement des jeunes, ont scandé des slogans comme "Hollande, ta loi on en veut pas" ou "Nous Sommes le Peuple".

Ils n'ont néanmoins pas pu se rendre devant le lycée, les policiers en protégeant l'accès. La tension est ainsi montée entre les forces de l'ordre et les manifestants, encadrés à une centaine de mètres de l'établissement.

Résultat, plusieurs dizaines d'opposants ont été interpellés et placés dans des cars de police, sous les huées des autres manifestants. Si la majorité des interpellations se sont effectuées dans le calme, certaines ont donné lieu à de légers heurts avec la police.

source:lexpress.fr

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Vidéo : Christine Boutin : "On est envahis de...

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Vidéo : Christine Boutin : "On est envahis de gays !"

Je sais que vous êtes lasser qu'on parle d'elle mais regardez la vidéo.
La présidente du Parti chrétien-démocrate n'a pas apprécié que la Palme d'or du festival de Cannes soit attribuée à "La vie d'Adèle" le jour de la "Manif".

Après un dérapage sur Twitter dans lequel elle raillait la mastectomie d'Angelina Jolie, la chef de file du Parti chrétien démocrate, opposante notoire à la loi sur le mariage pour tous, a estimé lundi 27 mai sur RMC que "la mode c'est les gays", ajoutant "on est envahis de gays".

Elle déclare : "J’ai reçu ça de façon peut-être un peu primaire. Mais, franchement, le jour du 26 mai, la manif pour tous... Pfff. On se dit : 'Franchement, qu’est-ce qu’ils nous en mettent dans la tête'... On peut pas voir un film à la télévision, une série, sans qu’il y ait les gays qui s’expriment. Maintenant, c’est la palme d’or. Bon, ça va quoi !"

Christine Boutin va même jusqu'à estimer : "On est envahis, on ne peut plus maintenant avoir une histoire sans histoire gay", avant de conclure : "Aujourd’hui, la mode, c’est les gays. Bon, très bien. On est envahis de gays !"


Source : nouvelobs

Christine Boutin a commenté la Palme d'or attribuée à Cannes au film : "la vie d'Adèle" retraçant l'histoire d'amour entre deux femmes. La présidente du parti chrétien-démocrate a estimé "qu'on est envahi de gays" Les Grandes Gueules est une émission radiophonique de débat d'actualité, diffusée quotidiennement en France sur RMC depuis août 2004, et animée par les journalistes Alain Marschall et Olivier Truchot.

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Robbie Rogers reprend sa carrière de footballeur...

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Robbie Rogers reprend sa carrière de footballeur...

Robbie Rogers reprend sa carrière de footballeur trois mois après son coming out

Samedi, Robbie Rogers a signé un contrat de plusieurs saisons avec les Los Angeles Galaxy, l'équipe américaine où jouait David Beckham entre 2007 et 2012. Le footballeur californien met ainsi fin à sa retraite anticipée qu'il avait annoncée cet hiver dans la foulée de son coming out. Regardez un extrait de la conférence durant laquelle le club a officiellement présenté sa recrue à la presse.

S'il a d'abord pensé qu'être gay et footballeur était incompatible, Robbie Rogers a donc changé d'avis. "Je ne sais pas de quoi j'avais si peur" a-t-il déclaré à la presse. "Ça a été une super expérience pour moi. J'ai pu constater qu'être gay n'était pas quelque chose de si important pour les gens". Mieux, l'ancien joueur de Leeds United en Angleterre semble vouloir accepter un rôle de porte-parole qui pourrait faciliter le coming out d'autres sportifs. "J'ai envie de refaire du foot, c'est ce que j'aime. J'ai aussi envie d'aider les gens, d'être un modèle. Je suis très motivé à l'idée de servir d'exemple pour d'autres jeunes dont la situation est similaire à la mienne".

Robbie Rogers a fait ses débuts cette nuit avec sa nouvelle équipe, entrant sur la pelouse à la 77ème minute du match opposant les Los Angeles Galaxy aux Seattle Sounders (score final : 4-0 pour les Californiens). Il est ainsi devenu le premier sportif professionnel gay en activité dans un sport collectif aux États-Unis. Le jeune homme de 26 ans espère revenir rapidement à son meilleur niveau, et postuler à un retour en équipe nationale américaine (il compte déjà 18 sélections) avec en ligne de mire, la Coupe du Monde 2014 au Brésil ! Découvrez dans la suite du post deux autres vidéos de Robbie Rogers qui commente dans les médias (CNN et ESPN) son comeback.

source:http://www.acausedesgarcons.com/2013/05/robbie-rogers-reprend-sa-carriere-de-footballeur-trois-mois-apres-son-coming-out.html

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Palme d'or à Cannes pour l'amour entre deux...

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Palme d'or à Cannes pour l'amour entre deux...

Palme d'or à Cannes pour l'amour entre deux femmes du film «La vie d'Adèle».

Le film d'Abdellatif Kechiche, sur une passion brûlante entre deux femmes, a remporté la Palme d'or à Cannes. "C'est une très belle histoire" : a estimé Steven Spielberg, le président du jury.

«La vie d'Adèle», un film sur une passion brûlante entre deux femmes qui a remporté la Palme d'or à Cannes, est «une très belle histoire, un amour magnifique auquel tout le monde peut s'identifier, peu importe la sexualité», a estimé dimanche Steven Spielberg, le président américain du jury.

«Nous avons été privilégiés de voir ce film, et non gênés», malgré des scène de sexe très explicites, a-t-il déclaré. «C'est l'histoire d'un amour profond, magnifique. Le réalisateur n'a pas du tout bridé le récit. Nous étions sous le charme du film, avec des actrices formidables. Le réalisateur a permis aux personnages de prendre réellement vie», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Interrogé sur les éventuelles difficultés que pourrait rencontrer le film dans certains pays et Etats américains conservateurs, le président du jury a souligné que «ce critère n'a pas compté», saluant le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche pour «avoir eu le courage de raconter ce récit». Steven Spielberg s'est déclaré certain que La Vie d'Adèle rencontrerait «un large public et une belle réussite aux Etats-Unis». «Ce n'est pas la politique qui nous a influencés mais le film», a-t-il encore dit alors qu'a eu lieu le même jour à Paris une manifestation de masse contre le mariage pour tous.

L'acteur Daniel Auteuil, seul Français du jury, n'a pas non plus souhaité lier ce film à la controverse suscitée en France par l'adoption d'une loi permettant le mariage homosexuel. «Le prix me parlait d'autre chose», a-t-il commenté devant la presse, «il me parle de sentiments humains extrêmement normaux et de la naissance du désir chez une jeune fille». «Cette histoire d'amour m'a envoûté», a ajouté l'acteur, tandis que le réalisateur roumain Christian Mangiu, également membre du jury, insistait: «Ce n'est pas un film gay», a-t-il dit en louant l'incroyable «compréhension du cinéma» du cinéaste Abdellatif Kechiche.

La vie d'Adèle avec Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, également comme lauréates de la Palme par Steven Spielberg, sortira en France le 9 octobre.


Source : Têtu.com

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Tours : Environ 1300 personnes à la Gay Pride.

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Tours : Environ 1300 personnes à la Gay Pride.

Tours : Environ 1300 personnes à la Gay Pride.

Quelques 1.300 personnes selon la police, entre 1.500 et 1.800 selon les organisateurs, ont défilé samedi dans les rues de Tours à l'occasion de la gay pride, la première organisée en France depuis la publication de la loi sur le mariage homosexuel.

Ce défilé s'est déroulé sans incident, alors qu'un groupe d'extrême-droite local, Vox populi, avait appelé à un contre-rassemblement. Une cinquantaine de militants de ce groupe et du Printemps français avait répondu à cet appel, et a été maintenue à distance par les CRS.

"Vos lois ne sont pas nos règles", "La famille est à nous", ont toutefois scandé ces contre-manifestants, au passage d'un cortège bon enfant qui avait commencé à s'ébranler dans la musique depuis le château de Tours.

Le cortège défilait derrière une banderole proclamant: "Le mariage n'est qu'un début". Ce mot d'ordre invite à "ne pas se reposer sur ses lauriers", avait expliqué sur son site le centre LGBT de Touraine.

"Nous voulons aussi le changement d'état civil libre et gratuit pour les transsexuels, un programme de lutte contre l'homophobie et la transphobie, et enfin la PMA (procréation médicalement assistée)", avait expliqué à l'AFP, avant le défilé, Jérémy Coquereau, co-président du centre LGBT.

Cette gay pride - la huitième organisée à Tours - était la première organisée cette année en France depuis la publication de la loi sur le mariage homosexuel et se déroulait 24 heures avant la nouvelle manifestation à Paris des opposants au mariage.

Elle se tenait aussi à quatre jours de la célébration en France du premier mariage homosexuel, à Montpellier.

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Dijon : Plus de 500 personnes réunies pour la...

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Dijon : Plus de 500 personnes réunies pour la...

Dijon : Plus de 500 personnes réunies pour la première Gay Pride à Dijon.

Ils étaient plus de 500, samedi, dans les rues, pour la première marche des fiertés à Dijon.

Des participants de toutes les générations, venus du Grand Dijon, de Bourgogne et parfois même au-delà. Samedi à Dijon, la “Marche des fiertés” a ratissé large pour réunir plus de 500 personnes favorables à l’égalité des droits pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels. Un rassemblement joyeux, coloré, qui a traversé la ville sans donner lieu à aucun débordement.

Dès le départ, place Wilson, Mathieu Moreau, président de l’association “Cigales” (1) a donné le ton : « Nous sommes fiers de ce que nous sommes, mais aujourd’hui, il faudra aussi veiller à ne pas répondre à d’éventuelles provocations. » Une prudence de bon aloi, mais presque superflue samedi puisque le cortège n’a dû essuyer que quelques regards moqueurs ou interloqués.

Si les organisateurs réfutent les mots “gay pride”, deux petits camions podiums ont tout de même ouvert la voie, avec gogo-danseurs et danseuses improvisés. La parade était festive, mais le propos toujours sérieux : « La loi pour le mariage pour tous est une avancée, mais il reste de nombreux combats à mener », rappelle Mathieu Moreau. « Comme par exemple la Procréation médicalement assistée (PMA), la filiation, le statut de beaux-parents, la co-parentalité ou encore l’égalité des droits pour les transgenres qui sont les grands oubliés du débat qui traverse la France aujourd’hui. Nous devons poursuivre le combat pour une “égalité réelle”. »

La “Marche des fiertés” était organisée par les trois associations LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) de Côte-d’Or : CIGaLes, Contact et l’Autre Cercle, avec le soutien des associations bourguignonnes Traits d’unions à Auxerre et Rainbow à Chalon-sur-Saône.

Ces associations ont reçu samedi le soutien de plusieurs partis politiques et syndicats.


Source : lejsl.com

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L'homophobie en entreprise peut coûter cher

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L'homophobie en entreprise peut coûter cher

L'homophobie en entreprise peut coûter cher

L'homophobie en entreprise peut coûter cher ! Le Crédit Agricole mutuel de Paris IDF vient d'en faire la douloureuse expérience !

Le 21/05/2013 a été publiée une décision de la Cour de Cassation du 24/04/2013, qui confirme un arrêt de la cour d'appel de Paris ayant admis l'existence d'une discrimination subie par un salarié en raison de son orientation sexuelle.

Le Crédit Agricole devra donc verser à son ancien cadre 580 000 euros au titre du préjudice financier ainsi que 35 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice moral subi.

Rappelons que la loi interdit de traiter défavorablement un salarié (ici lui refuser une promotion) en raison de ses orientations sexuelles réelles ou supposées, et que c'est à l'employeur accusé de discrimination de prouver que cette différence de traitement alléguée, soit n'existait pas, soit avait une autre cause valable.

En l'espèce, les juges ont reconnu que les faits laissaient présumer une discrimination en raison de l'orientation sexuelle du salarié, et que les justifications avancées par l'employeur ne permettaient pas d'écarter l'existence d'une telle discrimination.

Le salarié concerné était un cadre supérieur, ayant dirigé jusqu'à 150 personnes, et ne correspond pas à l'image que l'on se fait du salarié bloqué dans son évolution de carrière. Certes, une promotion maintes fois demandée lui avait échappé, mais son refus d'être muté en province pouvait fournir au Crédit Agricole un motif de refus de cette promotion crédible et non discriminant.

Le plus troublant à la lecture de cette décision réside dans l'argumentation embarrassée du Crédit Agricole, qui cherche à faire écarter des débats les accusations d'homophobie,("l'ambiance homophobe, fût-elle avérée au sein de l'entreprise", "une prétendue 'ambiance' homophobe dans l'entreprise, lorsque de telles affirmations générales, à les supposer même fondées")... Les pièces versées aux débats laissent aussi apparaître en filigrane les relents hypocrites d'une politique de ressources humaines particulièrement frileuse, sur l'air de "l'état des mentalités" et de la "gêne" de la direction qui "estimait que le salarié devait plutôt exercer ses fonctions en région parisienne ou sur des postes à l'international".

Il semble donc bien que le Crédit Agricole ait été condamné en raison de l'impossibilité pour lui de nier l'homophobie qui a régné dans l'entreprise à une certaine époque (dans les années 1970 à 1990), homophobie relatée par plusieurs témoignages convergents produits par le salarié à l'appui de sa plainte.

Des témoignages ont manifestement été décisifs.
Les entreprises devront se tenir "à carreaux" si elles ne veulent pas subir le même sort !


Source : Huffingtonpost.fr

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