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Association Le Refuge

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Association Le Refuge

Association Le Refuge
La lutte contre l'homophobie commence aujourd'hui.

Le Refuge se félicite du vote de la loi sur le mariage pour tous par le Sénat mais ne peut faire part de sa joie au moment où l'homophobie connait un pic historique.
Il appartient désormais au Gouvernement de prendre conscience d'ampleur de cette homophobie meurtrière et d'impulser des dynamiques de terrain.

Le Refuge, première association de lutte contre l'homophobie reconnue d'utilité publique, veillera à rappeler au gouvernement que ce projet de loi, lorsqu'il sera voté définitivement, ne sera que la première marche d'un long chemin.
La ligne d'écoute est submergée d'appels de détresse de jeunes victimes. Ce matin encore un signalement en urgence a du être effectué auprès des urgences sanitaires suite à l'appel d'un jeune désespéré.

Le Refuge fortement engagé dans ce combat pour l'égalité rappelle que sa mission première reste la lutte contre l'homophobie de terrain et appelle le gouvernement ainsi que les acteurs de terrain à se mobiliser, aujourd'hui plus que jamais.

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Etats-Unis

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Etats-Unis

Etats-Unis
Les élus du Montana dépénalisent la sodomie entre homosexuels

Les membres de la chambre des Représentants du Montana ont abrogé mercredi la loi criminalisant la sodomie entre deux homosexuels consentants, 16 ans après que le Cour suprême de cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis l'a jugée inconstitutionnelle.

Cette loi inscrite dans le "Code des conduites sexuelles déviantes" de cet Etat rural a été abrogée par 65 voix contre 34. Déjà entérinée par le Sénat, l'abrogation doit encore être ratifiée par le gouverneur de l'Etat, Steve Bullock, pour entrer en vigueur.

Le vote est surtout symbolique, puisque la loi avait été jugée inconstitutionnelle par la Cour suprême du Montana en 1997. Elle stipule que la sodomie entre deux homosexuels consentants est passible d'une peine maximale de 10 ans de prison et de 50.000 dollars d'amende.

Dans cette loi, des "termes blessants et humiliants comparent nos amis, voisins, collègues et membres de notre famille à des gens qui violent les animaux", a plaidé le représentant Bryce Benett mercredi avant le vote de ses pairs.

"Tous les habitants du Montana doivent être traités avec le même respect et la même dignité", a ajouté l'élu: "Ils méritent mieux que d'être considérés par des criminels par notre loi".

Au niveau fédéral, la Cour suprême des Etats-Unis a dépénalisé la sodomie en 2003 mais il reste aujourd'hui 13 Etats, outre le Montana, qui n'ont pas mis à jour leur système législatif, et considèrent, au moins formellement, qu'il s'agit d'un crime, selon le journal progressistes Mother Jones.

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Sénégal

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Sénégal

Sénégal
Le président exclut totalement la légalisation de l'homosexualité

Le président sénégalais Macky Sall "exclut totalement" la dépénalisation de l'homosexualité, indique un communiqué publié vendredi à la suite d'articles de presse évoquant un possible projet de loi pour légaliser l'homosexualité.

"Le chef de l'Etat a tenu à réagir sur le débat public en cours portant sur la dépénalisation de l'homosexualité au Sénégal. Il a souligné avec fermeté que l'Etat n'a jamais envisagé une telle option qu'il exclut totalement sous son magistère", indique le communiqué.

Macky Sall, élu en mars 2012 pour cinq ans, "a réitéré son ancrage dans nos valeurs culturelles de base qui ne peuvent s'accommoder d'une option de dépénalisation de l'homosexualité", ajoute le texte.

La presse locale a publié il y a deux semaines des informations faisant état d'une réunion à Dakar de représentants de "lobbies homosexuels", du ministère de la Santé et d'organisations de droits de l'Homme en vue de préparer un texte à soumettre aux députés en vue d'une légalisation de l'homosexualité.

Des informations qui ont choqué dans un pays où l'homosexualité est généralement décriée et assimilée à une pratique importée des pays occidentaux.

Le groupe de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale avait rejeté toute forme de légalisation, mais des opposants et chefs religieux avaient demandé au président Sall de se prononcer publiquement.

Au Sénégal, les actes homosexuels sont passibles de un à cinq ans de prison et d'une amende de 100.000 à 1.500.000 francs CFA (150 et 2.300 euros).

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Christiane Taubira s'est exprimée au Sénat,...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Christiane Taubira s'est exprimée au Sénat, quelques minutes après que les élus ont approuvé le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe.
"L'homosexualité a toujours existé", a-t-elle déclaré, estimant que ce projet de loi était un moyen de réaffirmer que les homosexuels sont "des citoyens comme les autres".

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"Mon agression a à voir avec la façon dont le...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

"Mon agression a à voir avec la façon dont le...

"Mon agression a à voir avec la façon dont le débat se déroule"

Dans la nuit de samedi à dimanche, Wilfred était agressé avec son compagnon Olivier. Une attaque explicitement homophobe. Portrait.

L'accueil est affable, l'accent léger, le ton enjoué. Quand Wilfred nous assure qu'il est "ravi de nous parler", on a envie de le croire. Malgré ses sept fractures, qu'il énumère certificat médical à l'appui –"Pas d'hémorragie intracrânienne, première bonne nouvelle de la liste !" Malgré les sollicitations des journalistes qui se sont succédé toute la journée de lundi.

Dans la nuit de samedi à dimanche, Wilfred et son compagnon sont agressés dans le 19e arrondissement, alors qu'ils rentrent d'une soirée chez des amis. "Ah des homosexuels !" ont-il entendu avant de se faire rouer de coups. Un fait divers "assez banal", répète-t-il à plusieurs reprises. Mais aussi une agression "avec un côté politique, sociétal", dont le jeune homme de 38 ans a décidé de parler. "Avec Olivier, on a pris des photos en sortant de l'hôpital, pour la police à la base. Puis on s'est demandé 'qu'est-ce qu'on fait ?' Publier cette horrible photo sur Facebook, en statut public, ça peut représenter une forme d'exhibitionnisme malsain. On a hésité, mais on a décidé de le faire, pour montrer le visage de l'homophobie", explique-t-il. La photo de sa "tronche berk", tuméfiée, est partagée plus de 6.700 fois, le récit est repris en boucle sur les réseaux sociaux puis dans les médias.

"Une sorte de mission"

Wilfred dit n'avoir pas prévu cet emballement : "Je m'attendais à ce que ça tourne dans le milieu associatif LGBT, et dans certains médias spécialisés comme Yagg, mais pas dans autant de grands médias." A-t-il le sentiment d'endosser un rôle de porte-parole ? "Un petit peu, c'est une sorte de mission, mais c'est compliqué. Surtout que j'ai encore mal à la tête", affirme-t-il en riant. "C'est l'actualité, ça va durer trois jours, cinq maximum. Mais les associations, elles, font le boulot tout le temps."

Lui-même a milité pendant six ans au centre LGBT de Paris. "Quand je suis arrivé en France, je ne parlais pas très bien le français. Ce que je pouvais faire le mieux, comme militant de base, c'était de distribuer des capotes – une tâche honorable", s'amuse-t-il. De cette période, il a gardé de nombreux amis dans le milieu associatif LGBT. Originaire des Pays-Bas, c'est en 2003, "l'été de la canicule", qu'il s'installe à Paris. Il se décrit comme "amoureux" de la ville. "Ce sont des clichés, c'est vrai, mais qu'est-ce qu'on mange bien chez vous ! Qu'est-ce que c'est beau !" Dans la capitale, il devient responsable d'une bibliothèque d'art, après des études en histoire de l'art dans son pays d'origine. Il "aime beaucoup" son métier : "J'ai un arrêt de travail jusqu'au 17 avril, mais j'espère revenir avant".
"Dans le Marais, je me sens plus à l'aise"

Quand il ne travaille pas, Wilfred joue du piano, aime boire un verre avec des amis, fréquente des expos. Olivier, plus sensible à l'art contemporain que son compagnon, le lui fait découvrir. Ils sont ensemble depuis deux ans et demi. "On s'est rencontrés dans le métro, sur la ligne 11", confie celui qui, à 23 ans, termine ses études en école de commerce. Depuis cette "rencontre magique", avec "quelqu'un de joyeux, gai, merveilleux, qui a de l'allant", les deux hommes font "leur chemin de vie ensemble".

Pour tous deux, l'agression de samedi était la première expérience de la violence homophobe physique. "Comme tout homo qui se respecte, j'ai parfois droit à des regards ou des paroles désobligeants – comme les femmes ont à subir des regards ou des paroles sexistes", compare Wilfred. "Je suis un homme, blanc, dans un milieu privilégié, à Paris. Il y a pire pour être pédé", reconnaît-il. Malgré cela, il "s'autocensure" : "C'est fou, mais je me rends compte qu'on est toujours conditionnés. Samedi soir, avec Olivier, on se tenait par le bras – on ne le fait pas d'habitude. Je sors beaucoup dans le Marais, car je m'y sens beaucoup plus à l'aise."
"Un long chemin"

Selon lui, "l'idée d'être complètement à l'aise avec soi" est un "long chemin" pour chaque jeune homo ou lesbienne. "On comprend qu'on n'est pas normal, et on ressent une forte honte. La société n'aide pas – surtout en ce moment", pointe-t-il.

Wilfred en est certain : "Ce qui m'est arrivé a éminemment à voir avec la façon dont le débat sur le mariage pour tous se déroule." Comme de nombreux observateurs, il dénonce un climat délétère, une homophobie rampante. "Bien sûr, ce n'est pas Henri Guaino qui m'a tabassé", nuance-t-il. "Mais on a vu des gens qu'on peut respecter pour leur intelligence, des hommes politiques, des évêques, s'exprimer de manière violente, inouïe, rejeter des gens comme un danger pour la société, les enfants, c'est très choquant".
"J'ai beaucoup pleuré"

En 2001, les Pays-Bas, où il vivait encore, ont été le premier pays à légaliser le mariage homo. "Il y a eu un grand consensus, même les chrétiens démocrates étaient pour !" Songe-t-il lui-même au mariage ? "Trop indiscret", élude-t-il. Quand le débat commence en France, il ne comptait pas manifester. "Je pensais 'Hollande a été élu, il est pour, on va le faire, et voilà'. Et puis finalement j'ai vu les anti, je me suis dit 'Merde, on en est encore là ?' Et j'ai eu envie de descendre dans la rue". Il a manifesté en décembre et en janvier, comme il le fera à nouveau mercredi soir lors du rassemblement d’urgence contre l'homophobie prévu dans le Marais à l'appel de nombreuses associations.

Les nombreux messages de soutien reçus l'ont "touché", y compris ceux des politiques. "La députée PS du 20e Fanélie Carrey-Conte a longuement appelé mon compagnon [lui même militant PS, NDLR]. Bien sûr, on sait pourquoi les hommes politiques réagissent, on n'est pas naïfs, mais ça fait du bien", se réjouit-il. "J'étais très choqué dimanche, j'ai beaucoup pleuré. Mais je suis très entouré, par Olivier, par mes amis." Et maintenant, "ça va".

Nous avions commis, dans la première mise en ligne de cet article, une erreur de titraille, que nous avons corrigée bien volontiers. Mais les termes employés par Henri Guaino dans sa réaction sont inacceptables. Ils sont aussi injustes qu’outranciers tant à l’égard de l’auteur de l'article que de notre journal.

N.O.

source:nouvelobs.com

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Egalité : Le projet de loi mariage et adoption...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Egalité : Le projet de loi mariage et adoption...

Egalité : Le projet de loi mariage et adoption pour tous, franchit l'obstacle du Sénat plus facilement que prévu.

Le Sénat a adopté, à son tour, aujourd'hui le projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels, qui va retourner à l'Assemblée nationale pour une deuxième lecture dès mercredi, a annoncé le gouvernement.

A l'issue de plus d'une semaine de débats intenses, parfois virulents, les sénateurs ont voté à main levée le texte, qui va retourner désormais à l'Assemblée nationale pour une seconde lecture.

Le premier article, le plus important, qui ouvre le mariage aux couples de même sexe, a été voté "conforme", c'est-à-dire dans les mêmes termes qu'en février lors de la première lecture à l'Assemblée. Sauf surprise lors des prochaines étapes du parcours parlementaire, cet article est donc définitivement adopté.

La gauche PS, PCF, écologiste, RDSE (à majorité PRG) a soutenu le texte, tandis que l'UMP et les centristes (UDI-UC) ont longuement bataillé contre. Cependant à droite comme à gauche des voix divergentes se sont exprimées, notamment Chantal Jouanno (UDI-UC) qui a appelé à voté pour, ou Nicolas Alfonsi (PRG) contre.

Pour que la position des sénateurs absents dans l'hémicycle au moment du vote puisse être connue, tous les groupes ont demandé que soit publié au Journal Officiel le détail des intentions de vote de chacun de leurs membres.

La fatigue aidant, aucun groupe n'a demandé à voter par scrutin public, procédure qui permet de faire voter les absents et qui a été utilisée fréquemment pour les amendements et articles

La surprise a été le vote unanime du groupe socialiste de l'article premier, sénateurs d'outre-mer compris alors qu'on prédisait l'abstention pour certains voire un vote contre.

"Il y a en chacun d'entre nous une émotion profonde (...) Vous avez renforcé le pacte républicain, nous reconnaissons simplement la pleine citoyenneté des couples homosexuels", a déclaré la garde des Sceaux, Christiane Taubira.

"La fierté nous envahit avec ce vote qui fait avancer la société", a lancé le patron des sénateurs PS, François Rebsamen.

Le groupe écologiste a salué "la première avancée sociétale de ce mandat", tandis que son patron, Jean-Vincent Placé, évoquait son expérience d'enfant adopté pour assurer que les couples homos adopteront "non pour satisfaire un désir mais pour donner de l'amour".

C'est "une nouvelle étape dans la marche vers le respect de l'égalité, fondement de notre République" s'est félicité le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, qui a présidé le débat comme l'avait fait en début d'année à l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

La droite portée par les manifestations de rue des opposants - une nouvelle était programmée en soirée dans le quartier du Sénat - a mené une guérilla parlementaire, dénonçant inlassablement le texte en multipliant les interventions face à une gauche qui avait choisi de limiter les siennes pour ne pas ralentir la discussion.

"Vous ajoutez une rupture sociétale à une crise sociale, ne croyez pas que le vote de la loi n'effacera pas cette rupture", a averti l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP).

"Cette loi est une tromperie, qui va légaliser une fraude car au bout il y a la GPA (gestation pour autrui, ndlr). C'est une injustice pour les enfants qui ne connaîtront ni papa ni maman, ce double visage de l'humanité" a protesté l'ancien villiériste Bruno Retailleau (UMP).

"Je regrette profondément que l'on sacrifie le droit des enfants à une promesse de campagne", a fustigé le président du groupe UDI-UC François Zocchetto.

Le débat a été rude dans un hémicycle bien garni à l'atmosphère électrique avec des empoignades ainsi quand le patron du PCF et sénateur Pierre Laurent a traité la droite d'"homophobe" s'attirant les foudres de Jean-Pierre Raffarin, ou quand Bruno Retailleau a évoqué la "couleur" de l'écologiste Esther Benbassa.

Les amendements UMP ou UDI-UC proposant une union civile pour les homos ont été repoussés. Les écologistes et les communistes ont retiré après les avoir présentés leurs amendements sur la GPA et la PMA (procréation médicalement assistée).

Le Sénat a précisé juridiquement le texte issu de l'Assemblée nationale en votant un article qui consacre un principe général d'égal traitement entre époux ou parents homos ou hétéros. Il a simplifié les dispositifs de célébration du mariage et garanti que des adoptions successives ne conduisent pas à des pluri-parentalités. Pour le nom de famille, il a établi la règle traditionnelle d'attribution sauf en cas de désaccord où l'enfant recevra le nom des deux parents accolés dans l'ordre alphabétique. Enfin Mme Taubira a indiqué qu'il n'y aurait qu'un seul livret de famille pour tous les couples.

L'égérie des opposants au mariage homosexuel Frigide Barjot a appelé cette semaine à une nouvelle manifestation nationale le 26 mai.

Le projet de loi sur le mariage homosexuel, adopté vendredi par le Sénat, reviendra à l'Assemblée nationale dès mercredi prochain en seconde lecture, pour les articles votés dans des termes différents par les députés et les sénateurs, a annoncé le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.

Cette nouvelle discussion à l'Assemblée ne concernera pas l'article 1er du texte, le plus important, qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, et qui a été adopté dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement.

> Réactions associatives LGBT

"Ce vote historique de la Haute chambre ouvre la voie à plus d'égalité des droits pour les personnes de même sexe, aréagi la Fédération LGBT qui rassemble associations et Centres Lesbiens, Gays, Bi et Trans en France. Le mariage et l'adoption ne sont qu'une première étape vers un processus sociétal d'égalité complète que nous revendiquons. Ce premier pas doit très rapidement être suivi d'autres votes tout aussi importants. Sinon les personnes LGBT ne pourraient être égales en droit qu'en ayant l'obligation de se marier, alors que les personnes hétérosexuelles n'ont pas cette obligation".

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Adopté au Sénat, le projet de loi Mariage et...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Adopté au Sénat, le projet de loi Mariage et...

Adopté au Sénat, le projet de loi Mariage et Adoption pour tous revient à l'Assemblée mercredi pour une deuxième lecture.

Le projet de loi sur le mariage homosexuel, adopté vendredi par le Sénat, reviendra à l'Assemblée nationale dès mercredi prochain en seconde lecture.

Après avoir été adopté vendredi par le Sénat, le projet de loi sur le mariage homosexuel, reviendra à l'Assemblée nationale dès mercredi prochain en seconde lecture, pour les articles votés dans des termes différents par les députés et les sénateurs, a annoncé le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.

Cette nouvelle discussion à l'Assemblée concernera l'article 1er du texte, le plus important, qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, et qui a été adopté dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement.



Source : TF1.fr

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Mariage et Adoption pour tous : le Sénat a...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage et Adoption pour tous : le Sénat a...

Mariage et Adoption pour tous : le Sénat a adopté le projet de loi

Le Sénat a adopté ce matin, le projet de loi Mariage et Adoption pour tous. Le texte, qui avait été adopté en première lecture par l'Assemblée le 12 février, devrait revenir rapidement dans l'hémicycle.

A l'extérieur du Sénat, des opposants hostiles au projet de loi s'étaient rassemblés sous la bannière de la Manif pour tous dont l'égérie est Frigide Barjot et d'autres, à 200 mètres de là, sous celle de l'Institut Civitas, proche des catholiques intégristes. Non loin, face à l'église Saint-Sulpice manifestaient aussi des partisans du mariage homosexuel.

La GPA et la PMA rejetées par le gouvernement

Sous la houlette de leur président Jean-Pierre Bel (PS), les sénateurs ont achevé l'examen de l'ensemble des articles notamment par des amendements additionnels sur la procréation médicalement assistée (PMA) ou la gestation pour autrui (GPA). Ils ont tous été rejetés par le gouvernement et par le rapporteur Jean-Pierre Michel (PS) jugeant qu'ils n'entrent pas dans le périmètre du projet de loi.

Il restait aux sénateurs, ce vendredi matin, à présenter leurs explications de vote, avant de se prononcer sur l'ensemble du texte. Le Sénat avait fait un grand pas mercredi vers le mariage et l'adoption par des couples homosexuels avec le vote des deux premiers articles du projet de loi du gouvernement. Jeudi matin, il a voté les dispositions relatives au nom de famille.

Un livret de famille unique pour tous

La ministre de la Justice Christiane Taubira a pu à cette occasion annoncer aux sénateurs qu'il n'y aurait toujours qu'un seul livret de famille. «Avec l'Association des maires de France, nous sommes convenus de maintenir un livret unique», a-t-elle dit, alors que «plusieurs options s'ouvraient à nous: prévoir trois livrets ou un livret unique». «Quand on en arrivera à l'enfant, on écrira «l'enfant est né de...» et les rubriques seront complétées différemment selon les familles», a-t-elle précisé.

Le sénateur UMP Bruno Retailleau a de son côté provoqué un incident en s'en prenant à «la couleur» de la sénatrice écologiste Esther Benbassa. «Nous n'avons pas la même couleur politique. D'ailleurs d'autres couleurs non plus», a lancé le sénateur de Vendée, ancien villiériste, à la sénatrice. Le président PS de la commission des Lois, Jean-Pierre Sueur, s'est aussitôt indigné de ces propos «graves», tandis que le président du groupe écologiste Jean-Vincent Placé, dans un rappel au règlement, réclamait des excuses.

Après une suspension de séance, M. Retailleau a fait une mise au point pour clore l'incident: «Je voudrais dire solennellement, en m'adressant à ma collègue qui n'arrêtait pas de m'interrompre, que j'ai visé la différence de couleur politique et vestimentaire». Mme Benbassa portait une veste jaune franc, tandis que le sénateur de Vendée est toujours de sombre vêtu.

L'examen du projet de loi s'est déroulé dans un climat généralement tendu, la droite, fortement mobilisée, ralentissant les débats en multipliant les prises de paroles face à une gauche qui avait choisi le silence pour ne pas rallonger la discussion.


Source : leparisien.fr

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Témoignage. David, 35 ans

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Témoignage. David, 35 ans

Témoignage. David, 35 ans

« J'ai quitté ma femme pour vivre avec l'homme que j'aime ».

Bonjour, je m'appelle David, j'ai 35 ans et je tiens à raconter mon histoire... J'ai toujours été homo au fond de moi même mais il y a 20 ans ce n'était pas du tout perçu comme maintenant ! Ma mère a su que je me cherchais sexuellement à l'âge de 17 ans car ma sœur aînée avait surpris une conversation téléphonique avec un ami gay et elle l'avait répéter à ma mère et ma mère m'a dit : "Tu n'es pas bien, tu ne te rends pas compte ton père va te tuer s'il sait que tu es homosexuel". Donc je me suis fait une raison et me suis dit que je ne pouvais pas être gay. J'ai donc continué à sortir avec des filles jusqu'à ce que je rencontre mon ex compagne avec qui je me suis marié. J'étais très jeune, j'avais 22 ans. Nous avons eu beaucoup de projets tels que notre maison, et nos deux magnifiques enfants.
Avec le temps, je n'avais vraiment plus d'amour pour elle et je rêvais de vivre une histoire d’amour avec un homme ! Je précise tout de même que j'étais amoureux de ma compagne ce n'était pas qu'une simple couverture pour cacher ma sexualité ! Un jour, j'ai décidé de lui dire que j'en pouvais plus de vivre avec elle, et que je voulais vivre enfin ma sexualité.
Nous avons donc parlé longuement cette nuit-là, en lui disant que je ne voulais plus être avec elle et que j'avais une préférence pour les hommes. Elle était très triste bien évidemment mais elle m'a dit par la suite qu'elle avait déjà eu quelques doutes auparavant et qu'elle avait déjà tenté de me lancer des perches concernant l'homosexualité lors d'émissions diverses sur le sujet. Mais ces perches qu’elle me tendait me déstabilisait et m'avait enfermé dans le silence total. Après la tristesse et la colère passée elle a finalement dis qu'elle était ouverte d'esprit et qu'elle ne m'en voulait pas trop. Elle se doute que je l'ai trompé mais je ne lui ait jamais confirmer directement. Elle m'a même avoué plus tard, qu'elle se doutait que j'avais un copain vers la fin de notre relation et elle a enchaîné en disant qu'elle était heureuse pour moi et qu'elle voulait que je sois heureux ! Elle a très bien réagi et je la remercie beaucoup pour ça ! Au fur et à mesure je l'ai dit à mon entourage tout le monde m'a dit mot pour mot « si tu es heureux c'est le principal » Mes parents ont été les derniers au courant. J'ai dit à mes parents : « J'ai rencontré quelqu'un mais c'est un homme et ils l'ont bien pris finalement. En ce qui concerne mes enfants, mon ex-femme me disait qu'il fallait leur dire surtout à Morgane, ma fille, l’ainée, car elle se posait beaucoup de questions. Mon fils sait également que je suis gay et cela s'est bien passé. Ils l'ont très bien pris et ça se passe très bien avec mon compagnon, Mickael. C'est un homme formidable, je l'aime de tout mon cœur et je suis enfin épanoui en amour. Il s'entend très bien avec mes enfants et mes enfants l'apprécient également. Mon copain a également un fils et je m’entends bien avec lui, nous sommes un couple épanouit et surtout très heureux.

Voilà, j'espère que ce témoignage apportera de l'espoir pour ceux ou celles qui n'osent pas vivre leur préférences en plein jour...


Témoignage, David.

Que pensez-vous du témoignage de David ? On peut donner son avis sans juger !

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Uruguay : Adoption de la loi autorisant le mariage...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Uruguay : Adoption de la loi autorisant le mariage...

Uruguay : Adoption de la loi autorisant le mariage pour tous

L'Uruguay est devenu le deuxième pays d'Amérique latine à reconnaître le mariage entre personnes de même sexe, dans la foulée de l'Argentine, après le vote mercredi soir à une large majorité par les députés d'un projet de loi portant sur "le mariage égalitaire".

Aux cris de "Liberté ! Liberté !", le public rassemblé dans la Chambre des députés depuis le début des débats a applaudi l'adoption du texte, par 71 voix sur 92 députés présents.

La Chambre des députés avait déjà adopté le texte en décembre 2012, mais les sénateurs y ayant ensuite apporté de légères modifications, il a été de nouveau soumis au vote. Dans les deux chambres, le texte a bénéficié d'un large soutien, au delà des clivages politiques.

"Demain, nous serons une société plus juste, plus égalitaire, avec plus de droits pour tous et pour toutes", a affirmé à l'Assemblée le député du Frente amplio (Front large, gauche au pouvoir) Sebastian Sabini.

Seulement contesté par l'Eglise catholique et quelques associations de défense des valeurs familiales traditionnelles, le texte stipule qu'un "mariage est l'union permanente, conformément à la loi, de deux personnes de sexes distincts ou identiques".

La loi prévoit également des modifications concernant la filiation, le divorce, l'âge minimum pour contracter un mariage, les régimes de succession, l'adoption ou l'ordre des noms de famille des enfants.

Le texte doit entrer en vigueur dans les 90 jours suivant son adoption par le Parlement.

"Aujourd'hui, l'Etat uruguayen reconnaît qu'il existe une forme d'aimer différente de la (forme) hétérosexuelle mais aussi valable qu'elle", s'est réjoui Federico Graña, du collectif Les Moutons noirs, qui rassemble des gays, lesbiennes et travestis.

Sur la place du 1er mai, face au siège du Parlement, décoré de drapeaux arc-en-ciel (symbole de la communauté homosexuelle), s'est déroulée dans la nuit une fête, scandée par des rythmes électroniques.

La veille du vote "je n'ai pas pu dormir. Je suis très ému", a raconté à l'AFP Roberto Acosta, 62 ans. "C'est incroyable de lutter tant de temps et de gagner. Je pensais que je ne verrais jamais ça", s'est-il félicité.

L'Uruguay, petit pays sud-américain de 3 millions d'habitants, a pris une position progressiste envers les droits des homosexuels au cours des six dernières années, après l'arrivée de la gauche au pouvoir en 2005.

Ont été approuvés les unions civiles, les adoptions par des couples gays et lesbiens, les changements de sexe dès l'âge de 18 ans et la présence d'homosexuels au sein des forces armées.

En Amérique latine, le mariage homosexuel est légalisé à Mexico depuis 2009 et en Argentine depuis 2010.

L'Uruguay a également adopté cette année une loi dépénalisant l'avortement, encore interdit dans la quasi totalité des pays de la région.

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Mariage pour tous : Le Sénat s'achemine vers le...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage pour tous : Le Sénat s'achemine vers le...

Mariage pour tous : Le Sénat s'achemine vers le vote du projet de loi

Le Sénat s'est acheminé doucement jeudi soir vers le vote final du projet de loi controversé sur le mariage homosexuel, qui devrait avoir lieu vendredi matin au terme d'un débat où la droite très mobilisée a multiplié les interventions.

A l'extérieur du Sénat, des opposants hostiles au projet de loi s'étaient rassemblés sous la bannière de la Manif pour tous dont l'égérie est Frigide Barjot et d'autres, à 200 mètres de là, sous celle de l'Institut Civitas, proche des catholiques intégristes. Non loin, face à l'église Saint-Sulpice manifestaient en revanche des partisans du mariage homosexuel.

Sous la houlette de leur président Jean-Pierre Bel (PS), les sénateurs ont achevé l'examen de l'ensemble des articles notamment par des amendements additionnels sur la procréation médicalement assistée (PMA) ou la gestation pour autrui (GPA). Ils ont tous été rejetés par le gouvernement et par le rapporteur Jean-Pierre Michel (PS) jugeant qu'ils n'entrent pas dans le périmètre du projet de loi.

Il leur restera vendredi matin à présenter leurs explications de vote, avant de se prononcer sur l'ensemble du texte.

Le Sénat avait fait un grand pas mercredi vers le mariage et l'adoption par des couples homosexuels avec le vote des deux premiers articles du projet de loi du gouvernement. Jeudi matin, ils ont voté les dispositions relatives au nom de famille.

La ministre de la Justice Christiane Taubira a pu à cette occasion annoncer aux sénateurs qu'il n'y aurait toujours qu'un seul livret de famille.

"Avec l'Association des maires de France, nous sommes convenus de maintenir un livret unique", a-t-elle dit, alors que "plusieurs options s'ouvraient à nous: prévoir trois livrets ou un livret unique". "Quand on en arrivera à l'enfant, on écrira +l'enfant est né de...+ et les rubriques seront complétées différemment selon les familles", a-t-elle précisé.

Le sénateur UMP Bruno Retailleau a de son côté provoqué un incident en s'en prenant à "la couleur" de la sénatrice écologiste Esther Benbassa. "Nous n'avons pas la même couleur politique. D'ailleurs d'autres couleurs non plus", a lancé le sénateur de Vendée, ancien villiériste, à la sénatrice.

Le président PS de la commission des Lois, Jean-Pierre Sueur, s'est aussitôt indigné de ces propos "graves", tandis que le président du groupe écologiste Jean-Vincent Placé, dans un rappel au règlement, réclamait des excuses.

Après une suspension de séance, M. Retailleau a fait une mise au point pour clore l'incident: "Je voudrai dire solennellement, en m'adressant à ma collègue qui n'arrêtait pas de m'interrompre, que j'ai visé la différence de couleur politique et vestimentaire". Mme Benbassa portait une veste jaune franc, tandis que le sénateur de Vendée est toujours de sombre vêtu.

L'examen du projet de loi s'est déroulé dans un climat généralement tendu, la droite, fortement mobilisée, ralentissant les débats en multipliant les prises de paroles face à une gauche qui avait choisi le silence pour ne pas rallonger la discussion.

Le texte a été adopté en première lecture par l'Assemblée le 12 février.


Source : lepoint.fr

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Témoignage de Flora

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Témoignage de Flora

Témoignage de Flora

discrimination transophobe ou les larmes de Flora

Bonjour je suis Flora, je souffre du syndrome de benjamin depuis mon plus jeune age,a l'age de 15 ans sous mon identité masculine , j'ai appris la coiffure et son métier.j'ai obtenu mes diplômes dans ma jeunesse , avant d'entamer ma transition.

Début 2011 j'ai obtenue le statut de travailleu(se)r handicapée et un financement pour une formation non rémunérée
dans un centre de formation pour coiffeurs ,trés réputé sur Bordeaux, qui est également une franchise de salon de coiffure

Je n'ai jamais cherché a cacher la vérité sur mon état , a la direction, et je leur ai bien expliqué que j'était non opérée et avec un état civil masculin.

La directrice du centre ( qui est en réalité l'adjointe du directeur) m'as assurée et rassurée par rapport a cela en me disant qu'elle avait également eue en formation des élèves homosexuel(le)s et que cela ne posait aucun problèmes. J'ai expliquée que la trans-identité et l'homosexualité étaient deux choses tres différentes et que notre caractéristique commune est d'appartenir aux minorités sexuels LGBT.
On m'as donnée rendez vous le 8 octobre pour commencer ma formation, j'était heureuse et pleine d'espoir, pleine de motivation aussi!

Le jour dis je me présente a l’accueil du salon école:
La secrétaire me souhaite la bienvenue et sur un ton trés autoritaire ( limite maîtresse SM) me lance
Que tu vienne ou que tu ne viennes pas en cours, On s'en fou! Nous tous ce que l'on veut c'est que tu signes tes feuilles de présence pour qu'on puisse toucher notre argent! abasourdie , reffroidie mais toujours motivé je croise le regard hautain d'une des élèves coiffeuses qui me foudroie

J'ai pris place en formation dans le salon dés le 1er jour et commencée a m'exercer sous l’œil attentif des formatrices ( qui je le pense) ont Etes mises au courant de mon état....
Une des formatrice me présente le formateur R. qui poliment me tend la main d'un air goguenard et étonné. je lui dis poliment bonjour et je me met au travail..L'ambiance était lourde, froide voir glacial malgré la musique hype, branchouille mais commercial qui servait de fond sonore

J'ai fait connaissance avec un élève , que j'avait déjà croisée lors d'une soirée dans un bar friendly trans.
en discutant gentiment avec lui, j'ai compris que j'avait fait une grosse boulette et que lui même travesti occasionnel , était au courant de certains détails par un ami commun ,j'ai senti un regard inquisiteur au mauvais endroit et j'ai était affreusement génée.

Pendant plusieurs mois, a raison d'une semaine mensuel, je me rendait dans ce salon école pour suivre ces cours/live avec assiduité
J'ai rencontré de grosses difficultés financières car vivre a bordeaux avec 700€ par mois relève du miracle mais je voulais m'en sortir

Au fur et a mesure des sessions, je me rendait compte que je n'etait pas a ma place chez eux...
Un jour que m'occupait d'une cliente au bac , D. 38 ans l’élève (homo travesti )est venue avec 3 de ses petites camarades pour m'intimider et me menacer verbalement sans aucunes retenue , ni respect ne serait ce pour la cliente , m'invectiva:
"Flora, la coiffure c'est un métier qu'on fait avec passion ici on ne fait pas des fellations!" estomaquée par tant de culot et surtout morte de honte devant la gentille dame dont je m'occupait je me tue et changeait de place.

Un autre jour, je dialoguer avec une de mes formatrice,sur un sujet technique il m'invectiva de nouveau : Sale taré dégage de la , tu n'as rien a foutre ici...
la formatrice ne dit rien , ne lui fit aucunes remarques et laissa passer...
Un autre incident mis le feu au poudre, un jour je faisait des mèches a une jeune fille, D. était en train de discuter avec une cliente et j'osait prendre part a leur conversation
j'ai eue droit a un" ferme ta gueule" de la part du formateur R. et d'un violent coup de bourrasque dans le dos pour me remettre les idées en place!

Et pour m'humilier un peu plus " "Flora , quand on ne sait pas faire deux choses en meme temps on se tait!c'est typique d'un cerveau masculin de faire ce genre de truc.."
cette réflexion faite pour me dire qu'a la base j'était un homme et que je me comportait comme un homme et qu'une femme ça sait faire 2 trucs a la fois!

Un matin , je me suis faite insultée par une élève de BP, qui en ricanant dis au formateur " ah ouais mais c'est un trav! ce qui le fit éclater de rire lui et sa collègue J.
tu m'étonnes tout le monde se fout de sa gueule dans le bus ( ce qui heureusement pour moi était faux)
ce matin la , la formatrice J. me convoqua dans un bureau pour me dire: 1 que je tremblait et que je faisait peur aux clientes, pour me demander de quelle maladie je souffrait,
et 3 pour me dire que comme je n'avait pas d'employeur potentiel, elle ne comprenait pas les raisons de ma présence parmi eux!

J'ai clairement eue l'impression d’être une paria et de me taper l'incruste chez la futur élites des coiffeurs bordelais!
Railleries, moqueries, situation humiliantes ....je passait ma vie a servir le café, aux clientes , a nettoyer les tasses et faire la vaisselles nettoyer les postes de travail des autres
sans oser me plaindre.

Lors de l'appel, un matin , mon badge avec mon prénom avait disparut de la boite de rangement et une des formatrices m'appela violemment par mon prénom Masculin, provoquant une surprise général... chez des filles de 20 ans innocentes et peu au faite l'une d'elle déclara " mais qui est Florent?
je me retient pour ne pas éclater en sanglots et tout envoyer bouler...

Sous l'effet du stress et de l'angoisse je fut prise de tremblement et d'un gros coup de spleen..
le récit de mes mésaventures pourrait être long, très long et mon calvaire me semblait sans finir.Tour a tour , menaces et intimidations " dégage sale tarée, personne ne veux de toi ici, sale pute

Médisances " genre ouais elle a des maladies vénériennes, désinfectez les toilettes après elle..., et le formateur tout en exhibant fièrement ses parties génitales dis a D." moi j'ai des couilles, j'en suis fière
et je ne veux pas me les faire couper"

Enfin un soir, le directeur lui même " me gratifia d'un dégage sale travelo" j'était sous le choc..
Je revint jamais plus chez eux, humiliée, insultée , rabaissée!
je fit une grosse dépression nerveuse , avec une hormothérapie en plein régime, mon médecin m’arrêta..
mon psychiatre me conseilla vivement de porter plainte pour homophobie/ transophobie...

Un ami commun de D. et moi me rapporta des propos plus que diffamant émis a mon sujet par les mêmes élèves et les même formateurs"
on ne parlait pas au féminin de moi mais au masculin....il ressemble a Michael Jackson, il ose venir ainsi a l'école Il, il ,il!!
alors qu'au reste du monde je suis une femme! un soir d'avril 2012 j'ai même reçu un SMS d'insultes " Grande connasse, ferme ta gueule...!
Je n'ai pas porter plainte, parce que ils seront trop contre moi...
la plus faible a toujours tord! j'ai décidée d'oublier
merci d'avoir lu mon témoignage

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