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La fresque qui divise la communauté gay

Publié le par justin

BRUXELLESPremière en Belgique, les problèmes d’homophobies sont abordés dans l’espace public. Pas du goût de tout le monde, y compris dans la communauté.

D’emblée, l’initiative est à saluer. Pour la première fois en Belgique, une série de fresques murales dépeignent des amours homosexuels dans l’espace public. Elles abordent aussi les problèmes d’homophobies que peuvent rencontrer les LGBT (pour lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Les thèmes abordés sont divers : insultes, brimades, discriminations, agressions homophobes, adoption, sida, etc. Elles sont d’ores et déjà visibles dans la rue de la Chaufferette, en plein cœur du quartier Saint-Jacques, le quartier gay du centre-ville.

Mais avant même d’être dévoilé au grand public (l’inauguration a lieu le 1er mai), l’un de ces 11 portraits, peint par l’artiste grecque Fotini Tikkou, fait polémique. Il représente un jeune garçon qui tente de s’échapper par une fenêtre en grimpant à une corde. Il fuit aux insultes homophobes de "PD", "tapette", "jeanet" ou "faggot".

Pour le cas où la situation n’était pas suffisamment claire, une flèche pointe le jeune homme et indique : "Kid escaping homo-bullying" (Garçon fuyant le harcèlement homophobe).

Rue de la Chaufferette où se trouvent de très nombreux bars et boites de nuit gay, cette dernière fresque est loin de faire l’unanimité. On la trouve plutôt contre-productive et l’on craint qu’au lieu de susciter plus de tolérance, elle ne banalise les insultes envers les homosexuels.

"Les insultes vont être prises au premier degré. Elles sont stigmatisantes. Le gay-bashing est mal perçu par les hétéros qui ne vont pas comprendre et prendre cela au premier degré", s’inquiète Rudy, patron du Station Bxl. "Il y a un côté donneur de leçon alors que l’on a envie de renvoyer une image positive et bon enfant", souligne Rudy, qui assure que l’ensemble des commerçants de la rue partage son avis.

Cet art urbain, ouvertement homosexuel, est une première belge qui a été initiée par la Rainbow House, la maison associative des LGTBQI, largement financée par la Ville de Bruxelles et installée dans la rue de la Chaufferette. Les commerçants déplorent dès lors n’avoir pas été intégré au projet pour décider ensemble de fresques améliorant la convivialité du quartier. "Nous n’avons pas été concertés. La Maison Arcs-en-ciel agit toujours comme bon lui semble, sans se préoccuper des autres acteurs qui participent à la vie du quartier. On n’est pas contre l’idée des fresques mais on aurait aimé être associé car, pour nous, le résultat n’est pas à la hauteur", ajoute le tenancier du bar gay.

À noter qu’une autre fresque dans la rue, signée par l’auteur de BD Ralf König, très apprécié des LGBT, fait quant à elle l’unanimité.

François Massoz-Fouillien (Rainbow House): "Ce mur d’insultes traduit la réalité"

"Ce que l’on revendique, c’est de pouvoir être ce qu’on est dans l’espace public. Pour nous, c’est très important et cette fresque va dans ce sens. Ce mur d’insultes s’inscrit dans un ensemble qui traduit la réalité vécue par beaucoup de LGTB. Dans sa globalité, le message est très positif. La fresque incriminée n’est pas insultante. Elle dénonce une situation et est à prendre au second degré. On pense que ces fresques vont profiter à l’ensemble du quartier, y compris aux cafetiers. À notre sens, pour ce projet, il n’était pas nécessaire de solliciter tout le monde. Cela aurait été contre-productif."

dhnet.be

La fresque qui divise la communauté gay

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le journal Politico a mené une enquête pour savoir ce que les républicains pensent de l’union entre personnes du même sexe.

Publié le par justin

l Politico a mené une enquête pour savoir ce que les républicains pensent de l’union entre personnes du même sexe.

La réponse, selon le site d’information, est étonnante : parmi les militants gays les plus décidés se trouvent beaucoup d’enfants de républicains. Et ils racontent que leurs pères, élus ou gouverneurs, partagent souvent leur point de vue mais ne peuvent pas le dire publiquement. « C’est difficile d’aborder cette question en ce début de primaires républicaines », raconte Abby Huntsman.

Son père, ancien gouverneur de l’Utah, a décidé de soutenir le mariage gay en 2013, après avoir quitté ses responsabilités politiques. Politico rappelle que pour l’instant aucun prétendant conservateur à la présidence ne s’est déclaré en faveur du mariage gay. Mais cela ne veut pas dire que le sujet est complètement tabou au sein du parti.

Certains jeunes républicains, plus progressistes que leurs aînés, sont en train d’adopter des positions plutôt favorables à l’union entre personnes du même sexe, explique Politico.

C.L

le journal  Politico a mené une enquête pour savoir ce que les républicains pensent de l’union entre personnes du même sexe.

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Témoignage :

Publié le par justin

Officiellement, ils sont mariés-deux-enfants, tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que, sexuellement, ils sont aussi attirés par les hommes mais ne veulent pas le dire. Au point que certains vont jusqu’à se créer une double vie.
« Vous êtes la toute première personne à qui j’en parle. » Assis au fond d’un café du 11e arrondissement parisien, Jean-Pierre° s’amuse de cette situation inédite, le sourire en coin : « c’est limite une séance de psy pour moi cette interview ! » Comment c’est d’avoir une sexualité bi ou gay quand on est socialement hétéro ? Jean-Pierre, regard timide et bouille sympathique, parle bas, dans un souffle à peine audible. C’est qu’il n’a pas envie que les oreilles curieuses des serveurs arrivent à intercepter le thème de la conversation du jour. Oui, à 47 ans, il est en couple avec une femme. Et il couche aussi avec des hommes. Sans que personne ne soit au courant. Pour le contacter, il aura fallu passer par une connaissance commune, un de ses amants irréguliers. Faire attention à ne lui écrire des textos que durant les heures de bureau. Trouver, à sa demande, un café « où il n’y aura pas trop de monde ». Jean-Pierre n’est pas complètement paniqué non plus mais, c’est sûr, il n’a pas l’habitude de parler de ses coucheries extra-conjugales (« sauf avec les premiers concernés », pouffe-t-il).
Double vie

Ce Parisien a une « vie classique de cadre sup’ bourgeois ». Il rencontre « la bonne » à la fac, se marie, fait des enfants. Divorce après 12 ans d’une union heureuse mais tombée dans la routine. Bref, un scénario banal qui donne plus envie de bailler d’ennui que d’en tirer un film. A 35 ans, alors qu’il a une nouvelle compagne, il est soudainement troublé. Un soir, chez des amis, le couple se retrouve dans un pavillon de banlieue où « ça baise à l’étage ». Ils passent un œil. Se laissent tenter et invitent un homme à se joindre à eux. « Lui et moi, on ne s’est pas touchés, raconte Jean-Pierre. C’était vraiment le truc classique des films de cul hétéros, les deux occupés par la fille. Mais j’ai été extrêmement troublé par la scène et la bite du mec ne m’a pas laissé indifférent. » Surprise, surprise…

Alors qu’il est à nouveau célibataire, Jean-Pierre décide de s’inscrire sur un site pour les hétéros échangistes, dans l’idée de reproduire avec un couple ce petit trio qui lui a tant plu. « Je tombais quasiment toujours sur des mecs seuls. Comme je ne trouvais pas de couples, j’ai fini par me dire “je n’ai qu’à tester”. Plutôt que de regarder des photos de mecs, autant voir ce que ça donne de toucher une bite.» Malgré un premier essai foireux (« on s’est retrouvés à poil direct, je suis sorti de là avec un sentiment de regret, en me disant “mais n’importe quoi !” »), il retente l’expérience. « Je pense que les mecs m’ont toujours un peu intéressé, mais sans que j’en sois vraiment conscient » analyse-t-il aujourd’hui sur le divan du bar parisien. Depuis 8 ans, il cumule une vie « rangée des voitures » et très joyeuse avec une troisième compagne et leurs enfants respectifs, et des plans cul gay.
« C’est mon jardin secret, j’aime vraiment le fait de compartimenter ma vie. »
« Compartimenter ». C’est également l’expression qu’utilise Gilles , 50 ans, pour décrire sa situation. Ce cadre employé dans une boite d’informatique a poussé le concept a l’extrême, allant jusqu’à se créer une véritable double vie. Le week-end, il est ce bon père de famille lillois, marié depuis 25 ans à la « femme de sa vie » avec qui il a eu un garçon et une fille. La semaine, à Paris pour le travail, il a un quotidien tout ce qu’il y a de plus gay : Bar dans le Marais avec son groupe d’amis (« beaucoup d’anciens amants ») et plans cul trouvés sur des applis de drague.

Comment ça a commencé ? A l’adolescence il joue « à touche pipi » avec des amis, va chez un pote les mercredis aprem’ avec qui il se masturbe. Jeune adulte, il lui arrive de traîner dans un parc où il se laisse sucer par des inconnus. Les choses deviennent « plus sérieuses », selon son expression, après quelques années de mariage. « Ma femme n’était pas très sexuelle alors que, moi, j’ai toujours été très porté sur la chose. J’ai eu quelques maîtresses et puis j’ai fini par aller au plus facile : les mecs. » Une homosexualité opportuniste ? « Oui, mais c’est aussi parce que ça me plait. » Aujourd’hui, il est complètement accro à sa double vie. Contrairement à Jean-Pierre, il ne couche plus avec sa femme (« plus envie »). Mais il collectionne les amants de passage ou les partenaires plus réguliers.
« Quand je serai retraité, je m’organiserai pour avoir une double résidence, je ne sais pas comment je ferai mais je m’arrangerai. »

Autre génération, autre parcours. Mathieu° , un trentenaire originaire du Sud, a commencé à avoir des expériences avec des garçons il y a 10 ans. « Avec ma copine de l’époque, on sortait beaucoup dans le milieu gay, avec des amis. J’ai discuté avec elle du fait que les garçons pouvaient aussi m’attirer. Elle m’a répondu que je n’avais qu’à essayer ! Par contre, elle ne voulait être au courant de rien… Au final, ça a été un peu compliqué à gérer en termes de jalousie. » Avec sa copine suivante, il se marie, fait deux enfants, se tient à carreau pendant 3 ans. « Mais j’ai fini par la tromper, se remémore ce beau gosse à la barbe de trois jours. C’était moins passionné entre nous, je continuais à sortir avec mes amis gays dans les bars du Marais… Alors j’ai été tenté. » On le sent un peu penaud. « Là, j’avais vraiment l’impression de mentir à ma copine, j’étais mal. Et puis tu t’habitues… »

Des plans culs et parfois des histoires d’amour
Depuis, il a pris l’habitude de rencontrer des garçons lors de ses virées avec sa bande de potes gays, dans des bars ou lors de soirées chez des particuliers. « Par exemple, samedi dernier, j’étais à un anniversaire. Souvent, des amis d’amis me croisent à une fête puis m’ajoutent sur Facebook… » Il a aussi un profil (sans photo de son visage) sur des applis de rencontre gay.
Jean-Pierre, l’adepte des trios, utilise des sites homos, mais aussi des sites commenetechangisme.com, plutôt censé être hétéros, mais où « quand tu mets que tu es bi, tu récoltes tous les mecs. J’ai l’impression qu’une bonne partie des profils c’est des mecs seuls, et non des couples. Souvent tu tombes sur un homme qui te répond “madame est en stand by mais monsieur est dispo”. » Les coucheries, c’est souvent en journée, sur la pause du midi. « Ça peut être deux ou trois fois par semaine, ça dépend de mon taf, mais c’est quelque chose dont j’ai besoin. » Par contre, il ne fait jamais de resto avec ses conquêtes masculines : pour la romance, il a sa femme. Il plaisante :
« C’est comme un loisir. Je pourrais mettre en bas de mon cv “ hobby : plan cul bisexuel ”. »

Par chance pour lui, les hétéros ont plutôt la côte auprès de certains gays. « L’idée de faire changer de bord un hétéro, ça les amuse, il y a un côté challenge ». Il revoit certains de ses plans de manière régulière. « Par exemple, il y en a un qui va me dire de temps en temps “j’ai un pote qui va passer, je lui ai parlé de toi, je suis sûr que tu adorerais”. Alors, ok, j’arrive. Avec lui, c’est souvent des trios. »

Gilles fait aussi des plans cul. Mais depuis 18 ans, sur 25 années de mariage, notre Lillois à la vie parisienne très gay a également des amants. Des vrais, qu’il voit très souvent. Il y a d’abord eu Paul, avec qui il est resté pendant 13 ans, tout de même. Puis Sylvain, pendant 3 ans. Puis Eric. Puis Ludovic. Il fait des restos, passe la nuit chez son amant du moment ou l’invite dans sa garçonnière parisienne. Il s’autorise aussi à partir en vacances et prétend à sa femme qu’il est en séminaire.
« Tant que je ne tombe pas amoureux, je considère que ce n’est pas vraiment tromper. »

Il concède que madame ne verrait pas les choses de la même manière… Il fréquente aussi pas mal les sex-clubs. « Je suis accro au sexe, j’ai de gros besoins, se décrit-t-il, un peu fiérot. Par exemple à l’Impact, un bar de cruising du centre de Paris, il m’est arrivé de baiser dix culs dans la soirée. Tu prends du bon temps sans avoir besoin de passer par la case resto-ciné. »
Actif ou passif ?

C’est un point sur lequel ils sont tous unanimes: un des grands avantages à coucher avec des hommes c’est que le cul pour le cul est complètement assumé. « C’est vraiment facile, décrit Jean-Pierre. Ce qui me plaît chez les gays c’est que tu n’as pas la même relation avec le sexe, le cul et les sentiments sont vachement déconnectés. » Il se décrit comme actif, mais précise : « je commence à découvrir le reste ». Au départ, il ne se pose pas la question : il est actif, point barre. Et puis un de ses plans réguliers lui dit qu’il adore son cul, qu’il en a envie… Encore une fois, il se dit que ce serait dommage de ne pas tenter. « On a essayé et j’ai trouvé ça super. J’aime beaucoup l’idée de changer de rôle au cours du même rapport. Du coup, ça m’arrive de temps en temps. »

Gilles a aussi fini par se faire pénétrer. Ça a mis 8 ans. « Au début, j’en avais pas envie, ce n’était même pas la peine que mon amant essaie de me toucher ! Et puis, petit à petit, c’est arrivé naturellement, et je suis devenu un peu plus passif. » Aujourd’hui, pas de soucis, il assume (en tout cas auprès de ceux qui connaissent sa sexualité…). Et précise même qu’il est grand amateur de fist. En tant que fisté s’il vous plait, parce que « fisteur ça m’emmerde ». « A un moment, avec un de mes amants, on organisait même des soirées fist tous les 15 jours, où on invitait 4 ou 5 personnes. » Il en a parcouru du chemin depuis les premières fellations reçues à la va-vite dans le parc de sa ville d’origine. Il s’en amuse :
« On m’aurait dit il y a 20 ans “tu vas te prendre une main dans le cul”, je ne l’aurais jamais cru ! »
Garder le secret

Vie familiale classique mais sexualité gay. Alors, au final, comment s’identifie Gilles ? « Ni hétéro, ni gay. Depuis 20 ans j’ai une sexualité qui est devenue de plus en plus homo. Aujourd’hui, je dirais que je suis quand même plus homo qu’hétéro. » Mathieu, le trentenaire, se dit bi, car « un hétéro peut coucher une fois ou deux avec des garçons pour tester, mais il ne continue pas comme ça ».
« Je dis que je suis un homme hétéro qui a fait une sortie de route, détaille Jean-Pierre. Mais, bon, la sortie de route, ça fait un moment qu’elle existe… Je dirais donc que je suis un hétéro qui est fortement bi dans sa sexualité. Mais je pense que je suis bien bi et pas juste homo. » C’est le grand ballet des étiquettes. Il manque visiblement des mots pour désigner ces situations à cheval entre des catégories que l’on croit trop souvent étanches. Des mots qui permettraient de décrire ces situations où l’orientation sexuelle ne correspond pas tout à fait – voire pas du tout – à l’identité sociale à laquelle chacun s’identifie.
Justement, une question nous démange sacrément : pourquoi ne pas faire correspondre cette identité sociale et leur orientation ? Pourquoi ne pas assumer sa sexualité au grand jour ? A cette interrogation, les trois répondent par la crainte de faire du mal à leurs proches. Extraits choisis. Gilles : « dire la vérité, ça pourrait potentiellement provoquer une catastrophe ». Mathieu : « ma compagne le prendrait très mal. Non seulement je l’ai trompée, mais en plus avec des mecs ». Jean-Pierre : « je n’ai pas envie de faire la peine à ceux que j’aime ». On les sent coincés. Jean-Pierre est cash :
« Je ne me vois pas franchir le pas socialement, je ne pourrais pas assumer par rapport à moi même. »

Et puis il y a le petit frisson de la clandestinité… « J’aime vraiment l’idée d’avoir ce secret, c’est un truc que je veux garder pour moi. »

Gilles évoque les blagues grasses sur l’homosexualité entendues au boulot (même si quelques collaborateurs très proches sont au courant de ses histoires). Il met en avant le fait que « ça ne regarde personne », car « il y a la part intime de chacun, qui ne se raconte pas ». Botte en touche : « je ne me définis pas par ma sexualité. Pourquoi être défini par le fait que j’aime les hommes et pas par le fait que j’aime le Muscadet ? ». Et promet que ce n’est pas un secret lourd à porter. Trois ou quatre fois, sa femme lui a demandé s’il était gay. Il a tout nié en bloc.

« Ma devise c’est : même la tête sur le billot, n’avoue jamais ».
Une fois, une seule, il a imaginé la quitter. A l’époque, il partage sa vie entre sa femme à Lille et son amant Paul à Paris. Il rencontre Sylvain, un gay en couple libre, dans un sauna. « Je suis tombé amoureux, le coup de foudre terrible, ça m’a vrillé la tête : je voulais qu’il quitte son mec, qu’on vive ensemble, qu’on se pacse. Alors qu’au fond je savais très bien que ça ne fonctionnerait pas, nous n’étions pas compatibles. Évidemment, il ne l’a jamais quitté. Ça a duré trois ans, j’étais désespéré, une histoire infernale. J’ai fini par partir. C’était trop douloureux quand je ne pouvais pas le voir. » Il considère que c’est la seule fois où il a réellement trompé sa femme. Parce qu’il était amoureux.
Est-ce qu’aujourd’hui il pourrait imaginer se marier avec un homme ? Il formule la possibilité suivante : « si j’avais 20 ans, j’épouserais peut être un mec ». Avant de compléter tout de suite : « mais j’en sais rien, en fait ». Il tient à sa femme. « On passe de très bons moments ensemble. On est raccord ; on a envie de faire les mêmes choses au même moment. » Il lance même : « être marié avec ma femme, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée ».

Jean-Pierre ne se voit pas non plus quitter sa compagne pour un homme. « Ça ne me viendrait même pas à l’idée. Il me manquerait un truc, la féminité qu’une femme apporte, c’est quelque chose qui est important pour moi. Peut être que si j’avais assumé cette bisexualité plus tôt, s’il n’y avait pas ce risque de faire mal à quelqu’un, peut être que ça se serait passé différemment, que je serai plus épanoui. Mais là, j’ai plus l’âge de faire un coming out ! »

Assumer un couple avec un homme

Mathieu, le plus jeune, est celui qui en a le plus parlé autour de lui. Son patron le sait, comme une partie de ses amis. C’est aussi celui que ne ferme pas complètement la porte au fait de se mettre vraiment en couple avec un homme. Question de génération ? « Si ça devait ne pas marcher avec ma copine, pourquoi ne pas essayer avec un gars ? Je ne sais pas si je le dirais à ma famille, mais je suis à Paris, pas eux ; je pourrais faire ce que je veux. Si demain je rencontre un homme, je n’irais pas me prendre la tête, je pourrais assumer. »

Problème : pour l’instant il n’a pas l’impression de pouvoir trouver chaussure à son pied. « J’ai une vision du couple assez classique. Mais les gays que je côtoie n’ont pas les mêmes envies. Sur les sites, j’ai déjà essayé, pour voir, de dire aux mecs que je cherchais du sérieux. Malgré ça, ils s’axent systématiquement sur le cul, me demandent tout de suite si je suis passif ou actif, réclament des photos de ma queue… Avec les nanas, les choses se font bien plus naturellement, tu es dans la découverte, la séduction. »

Ce beau garçon est quand même conscient qu’il n’a probablement pas rencontré les bonnes personnes : comme les hétéros, tous les gays sont dans la nature, du sex-addict à l’amoureux transi. « Peut-être qu’inconsciemment, j’ai fait en sorte de ne trouver que des gars à qui je n’allais pas m’attacher.
Pour faire ce que j’avais à faire, sans remettre en cause mon mariage. Pour être tranquille. » Même à l’heure du mariage pour tous, il n’est pas toujours facile de se projeter dans un couple de même sexe… Nos trois témoins ont tous du mal à s’imaginer officiellement avec un homme. Pourtant, une chose est sûre : aucun ne compte arrêter d’en fréquenter.
°Les prénoms ont été changés.

par Marie Kirschen et Baptiste Chouët

streetpress.com

Témoignage :

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Son enfant née métisse, elle porte plainte contre la banque de sperme

Publié le par justin

Pour avoir inversé le sperme d’un donneur blanc avec celui d’un donneur noir, une clinique américaine est poursuivie en justice par un couple de lesbiennes.

La mésaventure est à peine croyable. Un couple de lesbiennes intente un procès à une banque de sperme de la banlieue de Chicago au motif qu’une d’entre elles aurait été inséminée avec le mauvais sperme. La clinique aurait fourni l’échantillon d’un homme noir à la place de celui d’un homme blanc comme acté auparavant avec l'établissement, rapporte le Chicago Tribune. Selon le quotidien, l'erreur viendrait d'une mauvaise lecture du numéro du donneur. Les employés de la clinique travaillent avec des documents manuscrits plutôt qu'électroniques.

Si la plainte vient tout juste d’être déposée, les faits, eux, remontent à 2012. Mariées depuis peu à New York, Jennifer Cramblett et Amanda Zinkon décident d’avoir chacune un enfant, en même temps. En avril, alors qu'elle est enceinte de cinq mois, Jennifer Cramblett conseille donc à sa compagne d’avoir recours au même donneur de sperme pour son projet de grossesse. C’est à ce moment-là que Jennifer apprend d'un employé de la Midwest Sperm Bank que l’enfant qu’elle porte n’est pas issu du donneur prévu. Le couple avait choisi le sperme numéro 380 car il s’agissait de celui d'un homme blanc qui leur ressemblait. Or, la clinique aurait inversé le liquide avec celui portant le numéro 330, issu d'un donneur afro-américain. Leur enfant, Payton, est une petite métisse, âgée aujourd’hui de deux ans.

Une vie difficile dans une ville "intolérante et raciste"
En tant que lesbienne, Jennifer Cramblett avoue avoir déjà été victime de discrimination. C’est pour cette raison qu’elle ne souhaite pas voir sa fille vivre la même expérience. « Élever une fille métisse a été stressant (…) et Jennifer Cramblett ne connaissait pas d’Afro-Américain jusqu’à son arrivée à l’université », détaille la plainte que s’est procuré le Chicago Tribune. « En raison de ce contexte, (…) Jennifer reconnaît ses compétences limitées en matière de culture afro-américaine. Elle fait part de l'apprentissage abrupt auquel elle doit faire face au sein d'une petite communauté comme celle de Uniontown qu'elle considère comme raciste et intolérante », poursuit le document. Craignant que cette ville, qui « n'a jamais été en mesure d'accepter pleinement l'homosexualité de Jennifer », s'avère encore plus mortifère pour l'enfant métisse, le couple a décidé, deux ans après la naissance de Payton, de se tourner vers les tribunaux. Il demande une compensation de 50.000 dollars, malgré la lettre d'excuses et le remboursement promis par la banque de sperme, rapporte Associated Press.

"La prochaine fois, commandez votre enfant sur Amazon"


Jennifer Cramblett, mère de Payton, a porté son histoire devant la justice américaine, pour « éviter qu'elle se répète ».
Photo AP
Sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier, comme dans les commentaires des articles, certains internautes américains se sont empressés de dénoncer le racisme dont ont fait preuve les deux mamans. « Laissez-moi comprendre. Cette ville conservatrice accepte un couple de lesbiennes mais pas un enfant métisse », s'étonne un commentateur d'un article du Huffington Post américain. « Je suis désolé mais certains ne méritent pas d'avoir des enfants. (...) J'encouragerais n'importe qui à poursuivre en justice une clinique pour négligence (...) mais, et étant gay moi-même, c'est tellement décourageant de savoir qu'un couple de lesbiennes, mette en avant de tels arguments. » « La prochaine fois, commandez votre enfant sur Amazon, ils ont une bonne politique de remboursement », ironise un autre.

Pour le site américain Slate, si les mères se défendent de tout racisme, certains éléments suscitent le trouble. « Jennifer Cramblett énumère une série de réactions qui pourraient vous faire grincer des dents. Le fait que son enfant soit métisse la fait pleurer, la rend déprimée et en colère », poursuit l'article. « Quand la réceptionniste de la Midwest Bank lui demanda si elle avait spécifiquement raquis un donneur noir, elle a répondu : "Non, pourquoi aurais-je dû le faire ? Ma partenaire et moi sommes de race caucasienne." » Si les soupçons de racisme flottent autour de cette affaire, celle-ci pose aussi une vraie problématique autour des banques de sperme. Évoquant des cas judiciaires similaires, Slate explique que la multiplication de ce type de poursuite reflète une anomalie dans leur fonctionnement. « Peut-être que la réglementation des cliniques est incohérente d'un État (1) à un autre, (...) mais, au final, ceux qui font appel à des entreprises qui font commerce de spermatozoïdes et d'ovules sont à la recherche de bébés sur mesure. » C'est peut-être là, la révélation autour d'un cas qui jette « une lumière crue sur l'industrie de la vente de gamètes ».

(1) Jennifer Cramblett habite à Uniontown (Ohio). Elle a épousé sa compagne dans l'État de New York, l'un des 19 États américains qui reconnaissent le mariage homosexuel. Ce n'est pas le cas dans l'Ohio. La banque de sperme, Midwest Sperm Bank se trouve dans l'Illinois. La législation est libérale aux États-Unis, de la mère célibataire au couple homosexuel, tous les profils peuvent se tourner vers une banque de sperme.

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Femme transgenre ce suicide a New York et laisse un Tweet posthume mystérieux: «Je suppose que je suis mort. Moi-même tué. Désolé ».

Publié le par justin

Un développeur populaire jeu transgenre morts par suicide la semaine dernière en sautant du pont George Washington, quelques jours après les trolls d'Internet l'a encouragée à se suicider.

Deux officiers proches ont essayé d'arrêter la jeune femme, identifiée comme Rachel Bryk, avec un officier crier, "Ne fais pas ça!" En vain, selon les autorités.

Officiers de l'Administration portuaire a vu plus tard, un corps flottant dans l'eau, mais ont jusqu'à présent été incapable de le récupérer à partir de la rivière, rapporte le New York Post.

Bryk laissé un message posthume mystérieux sur son compte Twitter marquant la fin de sa vie.

Le Washington Post a plus :

"Je suppose que je suis mort. Moi-même tué. Désolé. "

Ce furent les dernières paroles de Rachel Bryk, postés dans un message Twitter posthume à 222 adeptes à minuit jeudi.

Huit heures plus tôt, le transgenre de 23 ans avait parcouru l'ouest le long de la George Washington Bridge reliant le haut de Manhattan à New Jersey. Pilotes coincés dans le trafic aux heures de pointe ont connu une légère figure avec lumineux à mi-chemin de l'arrêt de cheveux roses le long du pont. Bryk ôta ses chaussures. Puis, elle a grimpé sur la rambarde et a sauté.

Dans les semaines précédant son suicide, Bryk, un développeur de jeu respecté, se sont plaints de la «transphobie constant" sur l'Internet. Dans les salles de clavardage, trolls anonymes aiguillonnés Bryk de se tuer. "DO IT, si vous êtes un tel faible volonté mince dips- peau puis f- le faire», écrit un élément perturbateur.

Finalement, elle l'a fait.

C.L.

Femme transgenre ce suicide a New York et laisse un Tweet posthume mystérieux: «Je suppose que je suis mort. Moi-même tué. Désolé ».

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USA: Deux sportifs vont ensemble au bal de fin d’année

Publié le par justin

Michael Martin, un joueur de soccer ( football aux Etats Unis) de 18 ans dans une équipe locale de Virginie occidentale, a demandé à son petit ami, Logan Westrope, un joueur de tennis de l’accompagner à son bal de fin d’année

Michael Martin, un joueur de soccer ( football aux Etats Unis) de 18 ans dans une équipe locale de Virginie occidentale, a surpris son lycée en dansant un slow avec un garçon, faisant du même coup son coming out .
Il avait déjà parlé de sa sexualité à son équipe, et n’avait reçu que des réponses positives.
Martin tout juste diplômé de l’école secondaire Musselman à Inwood (West Virginia), est le gardien de but de son équipe. Comme il le raconte, tout n’a pas été facile. Inwood est une petite ville située dans une région rurale en Virginie-Occidentale, caractérisée par son conservatisme. Il s’est vite rendu compte qu’il était attiré par les garçons. Cependant, en grandissant dans une famille conservatrice et religieuse, il a gardé sa sexualité secrète.
Les difficultés ont vraiment commencé à l’école secondaire. Il jouait dans une équipe de football ( football américain) mais comme il ne voulait pas que sa sexualité soit remarquée par ses camarades, il a préféré quitté l’équipe.
Dans l’équipe de soccer qu’il a rejoint, les choses étaient différentes. Son entraîneur, a clairement indiqué qu’il ne tolérerait aucune discrimination fondée sur la race ou la sexualité (il ne savait pas encore qu’il avait un jouer gay). Cela a créé un climat de respect qui l’a fait se sentir en sécurité. Grace à ses performances spotives, l’équipe a été finaliste aux championnats de l’État pendant trois années consécutives. Lorsque qu’il a rencontré son partenaire actuel, Jem, Michael a fait confiance à ses coéquipiers et leur à révélé son homosexualité.
Michael est alors sorti officiel du placard . Cà c’est passé lors de Homecoming (une célébration traditionnelle des collèges et universités qui réunit anciens et qui a généralement lieu à l’automne). Jem, qui fréquente une autre école, s’est rendu au bal avec une partenaire complice, amie de Michael, alors que ce dernier y est allé sans partenaire officiel. Et comme dans un film , Jem et Michael ont commencé à danser ensemble. Les participants à cette soirée, émus ont appréciés favorablement cette danse .

USA: Deux sportifs vont ensemble au bal de fin d’année
USA: Deux sportifs vont ensemble au bal de fin d’annéeUSA: Deux sportifs vont ensemble au bal de fin d’année
USA: Deux sportifs vont ensemble au bal de fin d’année

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Rapport Amnesty : le Sénégal épinglé pour discrimination sur la base d’orientation sexuelle réelle ou supposée

Publié le par justin

La Commission africaine dans ses Observations finales a recommandé que le Sénégal « continue de garantir à tous les citoyens les droits et les libertés ». Dans sa résolution 275, la Commission africaine a rappelé que le droit à la protection contre la discrimination (Charte africaine, article 2) et le droit à une égale protection de la loi (Charte africaine, article 3) sont garantis à toutes les personnes quelles que soient leur orientation sexuelle réelle ou supposée et leur identité sexuelle.

Cependant, malgré le fait que des dispositions anti discriminatoires soient garanties par la Constitution du Sénégal, les personnes continuent à être confrontées à des actes de discrimination sur la base de leur orientation sexuelle réelle ou supposée en droit et dans les faits.

Les autorités sénégalaises ont déjà soutenu que l’homosexualité n’est pas criminalisée en vertu de la loi sénégalaise.

Toutefois indique le communiqué d’Amnesty les relations sexuelles entre des adultes consentants du même sexe continuent à être criminalisées au Sénégal. « Des hommes et des femmes sont confrontés au harcèlement, à des arrestations arbitraires, à la torture et à des procès iniques parce qu’ils sont soupçonnés d’avoir eu des relations homosexuelles consentantes. Ainsi, en janvier 2009, neuf hommes ont été condamnés à huit années d’emprisonnement pour « conduite indécente et actes contre nature et association de malfaiteurs » sur la foi d’aveux que les forces de sécurité avaient obtenus sous la torture. Leur interpellation avait fait suite à des accusations anonymes concernant leurs pratiques sexuelles. Ils ont tous été remis en liberté en avril 2009 après l’annulation de leur condamnation par la Cour d’appel de Dakar. Suite à leur libération, certains journaux ont diffusé des déclarations homophobes décrivant les neuf hommes comme des « vicieux » ou des « pervers » propageant le sida. Des émissions de radio ont aussi transmis des messages appelant la population à s'en prendre à quiconque est soupçonné d'« être un homosexuel », notamment en lui jetant des pierres. Plusieurs organisations défendant les droits des LGBTI et basées au Sénégal continuent de signaler que des personnes sont arrêtées et détenues sur la base de leur orientation sexuelle ».
L’environnement homophobe toléré par les autorités sénégalaises et exacerbé selon le rapport par certains médias et groupes religieux Sénégal qui ont créé un climat de peur parmi les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuelles (LGBTI) et notamment parmi les défenseurs et les militants des droits de l’homme travaillant sur ces questions qui craignent des représailles et des poursuites.

Les recommandations aux autorités sénégalaises lors de cet examen du Sénégal par la Commission Africaine des Droits de l’homme et des peuples en sa 56 ème session à Banjul (Gambie) sont les suivantes: réitérer leur engagement à respecter, protéger et mettre en œuvre les droits humains de toutes les personnes sans discrimination d’aucune sorte ; réviser la législation nationale qui favorise la discrimination, l’engagement de poursuites judiciaires et la punition de personnes uniquement sur la base de leur orientation ou identité sexuelles. Ceci devrait comprendre la révision de la loi qui criminalise explicitement les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe (article 319 du Code pénal) ; mettre un terme aux arrestations d’individus en vertu de l’article 319 et libérer inconditionnellement et sans délai toute personne détenue sur la base d’orientation sexuelle réelle ou présumée ;condamner la discrimination, le harcèlement et la violence homophobe et transphobe lorsque ceux-ci surviennent et faire en sorte que les crimes ciblant les personnes pour des raisons discriminatoires ne seront pas tolérés ; et enfin veiller à ce que les crimes motivés par une forme quelconque de discrimination et notamment sur la base de l’orientation sexuelle présumée fassent l’objet d’une enquête exhaustive et effective et que ceux contre qui il existe suffisamment de preuves recevables d’actes criminels soient traduits en justice.

www.dakaractu.com

Rapport Amnesty : le Sénégal épinglé pour discrimination sur la base d’orientation sexuelle réelle ou supposée

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Séisme au Népal 25 bébés de mères porteuses et leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels, évacués

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Israël va évacuer en priorité 25 bébés nés de mères porteuses et leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels, depuis le Népal où un violent séisme a ravagé le pays, ont annoncé dimanche les autorités israéliennes.

Il y a actuellement à Katmandou 25 nourrissons nés de mères qui les ont portés pour le compte d'Israéliens venus les récupérer au Népal, a expliqué le ministère des Affaires étrangères.

Quatre d'entre eux sont des prématurés nécessitant des services médicaux qu'ils risquent de ne pas trouver après le tremblement de terre, a dit le ministère.

Les Affaires étrangères évaluent à 600 ou 700 le nombre d'Israéliens se trouvant au Népal, la grande majorité d'entre eux étant des randonneurs. Aucun d'entre eux n'aurait été tué.

Les 25 bébés et les Israéliens qui s'occupent d'eux seront "les premiers à monter dans l'avion" pour être ramenés en Israël, a dit à l'AFP Sabine Hadad, une porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les Affaires étrangères se sont montrées prudentes quant à l'imminence de ces départs, qui peuvent être retardés pour des raisons médicales ou des considérations légales népalaises, ont-elles dit. Mais les autorités israéliennes feront "tout pour amener ces bébés en Israël", a dit un porte-parole du ministère, Paul Hirschson.

Trois de ces bébés devaient partir vers Israël dimanche soir avec huit accompagnateurs, a-t-il dit. Sur les 25 enfants concernés, 15 ont vu le jour par l'entremise de Tammuz, une société israélienne prodiguant les services de mères porteuses, a dit à l'AFP son responsable commercial Roy Youldous.

La plupart des clients de Tammuz sont des hommes homosexuels, a-t-il expliqué. En vertu de la loi israélienne, seuls les couples hétérosexuels ont le droit d'avoir des enfants de mères porteuses. Les homosexuels ou les personnes seules se tournent parfois vers la gestation pour autrui dans des pays en voie de développement, une pratique très controversée dénoncée par ses détracteurs comme l'exploitation de la misère.

D'autres Israéliens, autorisés à recourir à des mères porteuses, renoncent à le faire en Israël à cause du prix ou de la complexité des procédures.

En dehors des Etats-Unis, où les prix découragent également les candidats, le Népal est pratiquement la seule destination possible, malgré les conditions qu'il impose, comme l'exigence que les mères porteuses ne soient pas Népalaises, dit Roy Youldous.

Actuellement, 52 parents israéliens, futurs parents ou leurs proches se trouvent au Népal dans l'attente d'avoir un bébé par l'entremise de Tammuz, a-t-il encore précisé. Quatre-vingt femmes, toutes Indiennes, attendent des bébés pour Tammuz, a-t-il expliqué, assurant que les mères porteuses sont suivies par un travailleur social. La clientèle de Tammuz est aussi australienne, brésilienne ou britannique, selon Roy Youldous.

Noa Roth, une femme célibataire, vient d'avoir il y a trois jours sa première petite fille par ce moyen, a dit sa soeur Tamar Rotem à l'AFP. Tamar Rotem a expliqué ne pas avoir eu de nouvelles de sa soeur depuis le séisme et s'inquiéter pour le bébé né prématurément et nécessitant des soins particuliers. Elle pense que sa soeur et le bébé passent la nuit dans une abri de fortune dressé à l'extérieur de l'hôpital de Katmandou. "Nous ne savons pas s'ils ont des médecins ou une équipe médicale à leurs côtés", a-t-elle dit, "nous ne savons pas si on nourrit les prématurés. Nous sommes très inquiets". Ces bébés "sont en danger de mort", s'est-elle alarmée.

(Source AFP)

Séisme au Népal 25 bébés de mères porteuses et leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels, évacués

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Etats-Unis A la Cour suprême, Thom et Ijpe, couple gay du Tennessee, ont rendez-vous avec l'Histoire

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Dans leur loft de Memphis, Thom Kostura et Ijpe DeKoe forment un couple sans droits ni légitimité. Légalement mariés à New York mais pas au Tennessee où ils vivent, ils réclament devant la Cour suprême la légalisation du mariage gay à travers tous les Etats-Unis

Ijpe, réserviste de l'armée américaine, a "vraiment hâte: il y a plein de gens qui veulent être à nos côtés, qui nous soutiennent. Mais aussi beaucoup d'autres qui sont contre nous. C'est un moment vraiment intéressant, on est au sommet de cette vague qui est sur le point de s'abattre". Le couple sera à Washington mardi pour entendre plaider leurs arguments devant la plus haute Cour du pays.

S'ils ont bon espoir de l'emporter avec les quatorze autres plaignants homosexuels de quatre Etats, ils ont encore du mal à "réaliser que l'enjeu est national" et qu'ils ont peut-être rendez-vous avec l'Histoire.

D'une rencontre douze ans plus tôt chez les scouts, les partenaires se sont dit "oui" à New York en 2011, alors que le mariage homosexuel était légal depuis à peine onze jours. "Nous étions probablement le premier couple gay de notre comté à nous marier", se rappelle Ijpe, 36 ans, d'origine néerlandaise, naturalisé Américain trois ans plus tôt. "C'était irréel, nous nous sommes mariés en 24 heures avec une pizza et du prosecco (un vin italien, ndlr) sur la plage", raconte le soldat qui était sur le point d'être déployé en Afghanistan.

Neuf mois plus tard, quand le militaire est affecté sur la base de Millington, le couple déménage dans le Tennessee, un des treize Etats américains qui non seulement interdit le mariage homosexuel, mais aussi ne le reconnaît pas lorsqu'il a été légalement célébré ailleurs. "C'est vraiment douloureux de voir que la promesse que nous nous sommes faite de prendre soin l'un de l'autre n'est même pas reconnue ici", lâche Thom, l'artiste du couple, sorti de l'anonymat pour être au coeur de la lutte pour le mariage homosexuel.

"Dans le pire des scénarios, si quelque chose m'arrive, tu devras accepter mon certificat de décès qui stipulera que je suis mort en célibataire", dit à son conjoint l'étudiant sur le point d'être diplômé du Memphis College of Art.

"Quand on va à la préfecture, chez le docteur, et n'importe quel autre endroit où on nous demande notre état civil, il faut choisir. Le Tennessee nous oblige à déclarer que nous sommes célibataires, mais pour moi ça revient à trahir la personne avec laquelle je suis engagée", explique le peintre, 32 ans, dont les toiles géantes ornent le loft aménagé dans une ancienne usine qui fabriquait des couverts en argent.

Habitué des "roadtrips", le couple s'amuse à passer les frontières des Etats américains en proclamant: "mariés" ou "pas mariés". "C'est intéressant de voir que lorsque nous traversons une frontière, une ligne imaginaire dans les bois tracée par un Etat, soudain tout notre amour et notre relation ne sont plus reconnus", ajoute Ijpe, dont le mariage est reconnu dans l'armée.

Persuadés que "l'Amérique est prête" à faire le grand pas, les deux hommes comptent bientôt trouver "une paix intérieure" et mettre fin à leur jeu des "roadtrips". "J'ai hâte de voir le soulagement de tous ceux concernés par cette loi, quand ils ne seront plus obligés de subir ces affronts du quotidien", explique l'artiste, "enthousiaste" à l'idée de s'asseoir "pour la première fois de sa vie", dans l'impressionnante salle d'audience de la Cour suprême. "Nous sommes vraiment au centre de l'ouragan", reconnaît-il.

(Source AFP)

Etats-Unis A la Cour suprême, Thom et Ijpe, couple gay du Tennessee, ont rendez-vous avec l'Histoire

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Religion Père Marie-Bernard, artiste homosexuel et catho libre dénonce l'hypocrisie de l'Eglise

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Prêtre homosexuel non reconnu par Rome, Bernard Duvert - père Marie-Bernard - artiste peintre et écrivain, dénonce sans relâche "l'hypocrisie de l'Église" à travers ses oeuvres, notamment dans sa dernière exposition intitulée "Confessions publiques".

Ouverte ce week-end à Caussade (Tarn-et-Garonne) où le sexagénaire vit depuis cinq ans, elle aborde le thème de prédilection de ce religieux sulfureux: l'érotisme dans le sacré. "

Être homosexuel n'est en rien incompatible avec mon sacerdoce", tel est son crédo, même si la hiérarchie catholique lui dénie la qualité de prêtre. "Je suis un prêtre non licite", explique Bernard Duvert non sans fierté, en tirant sur son cigare. "J'ai été victime de l'homophobie de l'Église car je n'ai jamais caché mon homosexualité au séminaire", dénonce celui qui se qualifie de "prêtre free lance" - car sans paroisse - ou encore de "catho libre", ordonné prêtre en 1979 à l'âge de 28 ans.

L'évêque de Montauban, Monseigneur Bernard Ginoux, préfère parler du "faux prêtre" de Caussade: "Cet homme n'a aucun lien avec l'Église catholique de Rome, il aime à dire partout qu'il est prêtre mais c'est un fantasme". L'évêque confirme que Bernard Duvert a bien été ordonné prêtre "mais par un archevêque qui n'était plus apte à le faire", en raison d'une santé mentale "défaillante".

Peintre, écrivain et poète, depuis plus de trente ans, il dénonce "l'hypocrisie de l'Église", qui selon lui, "déclare n'avoir rien contre les homos mais qui, de fait, exclut ceux qui manifestent leur homosexualité".

"C'est encore le cas aujourd'hui. Rome rejette l'ambassadeur de France au Vatican", s'insurge-t-il en évoquant Laurent Stefanini, fervent catholique et homosexuel, nommé par le président Hollande pour représenter la France au Saint-Siège. Paris et le Vatican sont engagés depuis trois mois dans un bras de fer feutré et Laurent Stefanini attend en vain son accréditation par Rome.

Une exposition érotico-mystique

Le prêtre-artiste milite aussi pour que les membres du clergé "puissent avoir une vie sexuelle assumée". Il souhaite supprimer "cette pression qui rend les prêtres agressifs: frustrer des hommes est un crime, après il y a des drames", met-il en garde, en référence aux affaires de pédophilie qui ont secoué l'Église ces dernières années. En cause selon lui, "une morale du XIXe siècle qui a fait de la sexualité un tabou alors qu'elle est indissociable du sacré", car "symbole même de l'amour".

Son exposition "Confessions publiques", partagée jusqu'à la fin juin avec le peintre local Yves Laurent, se veut résolument "érotico-mystique" . "Le titre n'est pas anodin car cette exposition est une profession de ce que je suis", indique celui qui a déjà exposé au musée Ingres de Montauban en 2012, puis au Conseil général du Tarn-et-Garonne. Mais, "c'étaient des oeuvres moins aiguisées, moins crues", reconnaît-il.

Dans la petite galerie de Yves Laurent, l'artiste expose sa conception très libre de l'art sacré. Dans un collage baptisé Urbi et Orbite, notamment, il représente un pape observant à la loupe un grand Christ en croix en érection. "L'érection symbolise la vie, de nombreux Christ byzantins étaient représentés ainsi", se justifie-t-il avec un grand sourire.

(Source AFP)

Religion Père Marie-Bernard, artiste homosexuel et catho libre dénonce l'hypocrisie de l'Eglise

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le pornographe gay Miister Evol ou Gabriel Angel avec son ex hier soir

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Gabriel Angel le pornographe gay avec son ex Xavier Bongibault, ancien porte-parole de la « Manif pour tous »

hier soir Niister Evol a posté sur Twitter deux photos où il était avec lui, hier après-midi, puis il les a immédiatement retirées.


Miister Evol a rencontré Sébastien Chenu, hier soir.

Sébastien Chenu est le cofondateur de GayLib (UMP) qui a rejoint Marine Le Pen, il y a quelques mois.

Que de belle rencontre pour Valentin Evol ou Miister Evol ou Gabriel Angel

Pourtant il avait dit :

Ma relation avec Xavier était sincère au début. Quelques semaines plus tard ou je me suis rendu compte du personnage qu'il était ! Mais Frigide Barjot m'avait confié en discothèque qu'elle voulait que je ne le fasse pas souffrir parce qu'il avait besoin de soutien et donc de moi ! Ce que j'ai essayé de faire, seulement face à un connard c'est impossible ! Mais je ne suis pas sorti avec lui pour la célébrité. Au contraire, ça peut tout détruire ce genre de relation !

Aujourd'hui, avec le recul, tu regrettes de l'avoir rencontré ? Et si c'était à refaire ?

Je le regrette et j'aurai du rester sur ma première position. C’est à dire qu’en rencontrant Frigide, j’avais posé mes conditions : pas de journalistes et pas de Xavier ! Ce qu'elle avait respecté ! Sauf que je suis tombé dessus en allant voir le « Camping pour tous », le lendemain, pour parler de la venue de Frigide au rassemblement contre l'homophobie pour lequel elle n'a finalement pas pu venir suite à des menaces.

Et c'est lui qui est venu vers toi alors ?

J’ai dialogué avec lui sur Facebook, le lendemain, pour lui parler de plusieurs sujets. Il m'a vite fait comprendre que je lui plaisais. Il m'a invité à Paris pour éviter que j’aille au rassemblement contre l'homophobie à Metz et pour lequel j'avais été à mon tour menacé, suite à une photo où j’étais en compagnie de Frigide. Sauf qu'en arrivant à Paris il m'a emmené au sein de la « Manif pour tous » !

Donc tu t'es retrouvé dans ce mouvement un peu contre ton gré ? Tu étais opposé au mariage pour tous avant d'y aller ?

Oui je m'y suis retrouvé totalement contre mon gré et j’avais demandé d’être caché pour les caméras. Pourtant le soir même on pouvait déjà me voir sur M6, France 2… J’étais pourtant pro-mariage pour tous !

Et donc à ce moment, tu as changé d'avis pour rejoindre les anti-mariage pour tous ? Tu penses avoir été manipulé ?

J'ai été manipulé par Xavier, pas par quelqu'un d'autre ! Je n'avais pas réellement changé d'avis mais on me disait que sortir avec Bongibault et être pro-mariage pour tous était contradictoire. J'ai même été viré d'une soirée organisée par SOS Homophobie à cause de tout ça ! Donc je me suis adapté pour que l’on arrête de me dire que j'étais contradictoire !

C.L.

http://giuseppedibella-auteur.overblog.com/miister-evol-se-met-%C3%A0-nu-ou-presque-l%E2%80%99interview-v%C3%A9rit%C3%A9

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La marque Abercrombie annonce l’arrêt des vendeurs sexy dans ses magasins

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La célèbre marque Américaine, autrefois adulée par les adolescents, affiche en effet de très mauvais chiffres et enregistre au dernier trimestre une chute de son chiffre d’affaire.

Pour faire face à ce désintérêt, la marque a décidé dès cet été de changer de politique marketing, autrefois très axée sur l’ultra-esthétique et les corps admirablement bien sculptés.

«Il n’y aura plus de communication sexualisée dans notre stratégie marketing», a précisé la marque dans un communiqué. Les vendeurs ne seront plus non plus considérés comme des «mannequins» mais comme des «représentants de la marque».

L’entreprise va revoir son règlement intérieur et son code vestimentaire jusqu’ici très strict. Ils pourront par exemple arborer des signes religieux discrets. Les handicapés seront dorénavant admis dans les rangs de l’entreprise, comme l’a annoncé le directeur d’Abercrombie Christos Angelides dans une lettre envoyée aux directeurs de magasin, révélée par le magazine Forbes: «Nous ne tolérerons plus de discrimination fondée sur les mensurations ou la beauté ni de discrimination à l’embauche».

Ce changement constitue également la première décision importante de la marque après le départ de son emblématique PDG, Mike Jeffries. Celui qui avait choisi de faire d’A&F une marque pour les gens beaux et cool n’avait pas réussi à réconcilier le public avec l’entreprise. Celle-ci cherche aujourd’hui son nouveau PDG. Il devra composer avec les investisseurs qui, après des années de déclin, espèrent que la marque retrouve de sa superbe.

La marque Abercrombie annonce l’arrêt des vendeurs sexy dans ses magasins
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