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Articles avec #fait divers tag

Matthieu Delormeau victime d'insultes homophobes : Il porte plainte !

Publié le par justin

Matthieu Delormeau victime d'insultes homophobes : Il porte plainte !
Le chroniqueur de "TPMP" a (encore) été la cible d'attaques...

D'après les informations de nos confrères de Closer, Matthieu Delormeau aurait été victime d'insultes homophobes. Décidé à réagir, le chroniqueur de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste (C8) aurait saisi la justice et porté plainte.

La scène se serait déroulée vendredi 16 février 2018 aux alentours de 13h30, rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement de Paris. L'animateur de 43 ans aurait été la cible d'attaques verbales à caractère homophobe de la part d'un chauffeur de taxi, alors qu'il se rendait à la direction générale de la sécurité civile de la gestion de la crise, dans le 16e arrondissement de la capitale.

Dans la soirée de lundi 19 février 2018, toujours selon nos confrères, Matthieu Delormeau se serait rendu au commissariat de ce même arrondissement, où sa plainte aurait été déposée. Contacté par Closer ce mardi 20 février, l'ancien animateur de NRJ12 n'a pas souhaité s'exprimer.
 
Mais comme il l'a lui-même indiqué sur son compte Twitter, Matthieu Delormeau sera bel et bien présent sur le plateau de TPMP dès 19h05. L'occasion pour lui de confirmer ou non ces informations. Affaire à suivre...
 
 
Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'il est attaqué sur sa sexualité. En octobre dernier, l'ancien acolyte d'Énora Malagré révélait sur Twitter être victime d'homophobie. Alors qu'il annonçait avec enthousiasme qu'il roulerait désormais en scooter, Matthieu Delormeau avait pris soin de rassurer ses fans, précisant : "Promis je vais faire attention." En commentaire, un internaute l'avait attaqué : "Un PD de moins, on s'en fout." "C'est chouette les réseaux sociaux !
Maintenant certains souhaitent ma mort
 
purepeople.com

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Un élu francilien porte plainte contre un site d’extrême droite après des insultes homophobes

Publié le par justin

Un élu francilien porte plainte contre un site d’extrême droite après des insultes homophobes

Haine.

«Sympa de découvrir comment la fachosphère (le site reseaulibre.org en l'occurrence) parle de toi suite au jugement du tribunal administratif de Paris d'annuler la décision de Valérie Pécresse privant les sans-papiers de la réduction sur leur pass Navigo... C'est hard mais autant que tout le monde sache ce qu'on se prend (et vue la fin du texte, ce qu'on risque...) quand on se bat pour les plus précaires et pour les migrants.» Elu au conseil régional d'Ile-de-France, Pierre Serne a fait l'objet d'une publication aux relents homophobes sur un site d'extrême droite, écrits qui l'ont poussé à porter plainte, avec insistance, lundi au commissariat de Montreuil pour «menaces à raison de l'orientation sexuelle».

L'élu écologiste et ouvertement gay, administrateur d'Ile-de-France Mobilités, s'est en effet récemment mobilisé contre la suppression par la droite de l'aide au transport pour les bénéficiaires de l'Aide médicale d'Etat (Ame), une décision cassée par le tribunal administratif fin janvier. Contacté par Libération, il confirme depuis avoir reçu le soutien de plusieurs élus écologistes régionaux et nationaux, de plusieurs députés ainsi que du vice-président chargé des transports à la région, Stéphane Beaudet.

.liberation.fr

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Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention

Publié le par justin

Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention
Un journaliste homosexuel du média indépendant russe Novaïa Gazeta menacé d'expulsion vers l'Ouzbékistan, où il dit avoir été torturé, a quitté jeudi la Russie vers l'Allemagne après plus de six mois en rétention, selon son rédacteur en chef.
 
Arrêté en août par la police russe lors d'un contrôle d'identité, Ali Ferouz avait été placé en centre de rétention administrative et condamné à être expulsé vers l'Ouzbékistan.
 
Après l'annulation par la Cour suprême de cette décision, la justice russe lui avait accordé début février le droit de quitter la Russie par ses propres moyens.
 
"Ali Ferouz est dans l'avion et doit s'envoler d'une minute à l'autre pour l'Allemagne, accompagné par un avocat, un ami et un représentant de la Croix-Rouge", a indiqué à l'AFP Dmitri Mouratov, rédacteur en chef de Novaïa Gazeta après que le journaliste eut franchi les contrôles de sortie du territoire.
 
Son départ de la Russie a été rendu possible grâce "au travail accompli par la déléguée pour les droits de l'homme (auprès du Kremlin, ndlr), Tatiana Moskalkova", s'est-t-il félicité.
 
De nationalité ouzbèke, Ali Ferouz, de son vrai nom Khoudoberdi Nourmatov, est né en Russie où il a vécu jusqu'à ses 17 ans avant d'aller vivre en Ouzbékistan, selon l'ONG Amnesty International.
 
Le journaliste a quitté précipitamment le pays en 2009, après avoir été "détenu et torturé", selon Novaïa Gazeta. Il disait craindre d'être à nouveau torturé s'il était forcé de retourner en Ouzbékistan, notamment en raison de son homosexualité et de ses activités de militant en faveur des droits de l'homme.
 
Ali Ferouz avait perdu son passeport ouzbek en 2012, qu'il ne pouvait pas renouveler sans se rendre en Ouzbékistan, d'après Novaïa Gazeta. Il avait déposé en 2014 une demande d'asile en Russie, qui lui avait été refusée.
 
(Source AFP)

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"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Publié le par justin

"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Frédéric Hay, président de l'association Adheos, a dénoncé lundi sur franceinfo l'attitude de plus en plus dure de l'État tunisien à l'égard des homosexuels tunisiens, mais aussi étrangers.

Deux couples binationaux ont dû fuir la Tunisie en raison de leur homosexualité, a rapporté lundi 19 février France Bleu La Rochelle. Christophe et Mehdi, Français et Mauricien, ainsi que Thierry et Yoan, Français et Tunisien, ont quitté précipitamment il y a quelques mois le pays où ils étaient installés, alors qu'ils étaient sur le point d'être arrêtés par la police. Pour Frédéric Hay, président de l'association Adheos (Association d'aide de défense homosexuelle pour l'égalité des orientations sexuelles), invité lundi de franceinfo, ces vagues d'arrestations ont pour but de cacher les grandes difficultés économiques de la Tunisie.

franceinfo : La situation des homosexuels en Tunisie est-elle de plus en plus dangereuse ?

Frédéric Hay : Tout à fait. On savait que c'était une politique gouvernementale dirigée essentiellement contre les gays tunisiens. Il y a déjà eu plus de 21 meurtres et plus de 400 arrestations de gays, et surtout des centaines de violences et d'agressions sur des gays tunisiens. Mais on n'avait pas connaissance de tels agissements sur des ressortissants français ou européens. Il s'avère d'après nos informations que ça change. D'autres couples binationaux avant ces couples rochelais ont été victimes de ces mêmes menaces et de ces mêmes extorsions de fonds, puisqu'ils doivent tout lâcher du jour au lendemain. C'est une véritable chasse organisée par l'État tunisien. C'est une politique qui vise à cacher un peu le naufrage économique de la Tunisie. Demain on peut s'interroger sur la chasse aux laïcs, aux démocrates ou aux femmes.

Quels sont les motifs légaux d'arrestation ?

L'article 230 du code pénal qui criminalise l'homosexualité d'une manière générale, comme dans plus de 70 pays dans le monde. Cette base sert à tous les chantages, il y a une véritable insécurité en Tunisie. La religion pose question aussi puisqu'il y a une radicalisation religieuse en Tunisie, avec des imams qui publiquement incitent, comme Daech, à tuer, lapider et jeter les homosexuels des toits.

Est-ce quelque chose qui est monnaie courante ?

Oui, et ce sont les mêmes imams que nous avons dénoncé aux autorités françaises pour leur interdire le territoire français et l'espace Shengen. J'attends toujours une réponse des autorités françaises, car ce sont des personnes qui ont des visas, qui voyagent tranquillement, certains vont voir leurs filles qui étudient à Paris. On n'a aujourd'hui aucune réponse officielle quand on signale des imams radicalisés qui appellent au meurtre d'homosexuels, ils sont toujours autorisés à venir en France. Et on n'a pas non plus de réponse vis-à-vis de l'accompagnement des victimes de tous ces agissements.

 

 

.francetvinfo.fr

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Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Publié le par justin

Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Deux couples homosexuels franco-tunisien et franco-mauricien ont dû fuir la Tunisie, pour se réfugier à La Rochelle. Ils redoutaient d'être arrêtés et emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle. 

Il ne fait visiblement pas bon d'être homosexuel en Tunisie ces jours-ci. Christophe et Mehdi d'un côté, Thierry et Yoan de l'autre, sont deux couples homosexuels, binationaux, Français et Mauricien pour l'un, Français et Tunisien pour l'autre. Ils tenaient un hôtel à Carthage au nord de Tunis, où les deux amis français s'étaient installés il y a 4 ans. Ils ont dû fuir la Tunisie il y a quelques mois parce qu'ils étaient sur le point de se faire arrêter pour leur homosexualité, rapporte lundi 19 février France Bleu La Rochelle.

Une enquête sur dénonciation

En octobre 2017, à Tunis, le consulat de France convoque Thierry. Le service juridique lui annonce qu'ils sont menacés, lui et son compagnon Yoan, mais aussi Christophe et Mehdi : "On allait être arrêtés très vite. Il fallait fuir la Tunisie très rapidement, pour éviter les arrestations de nuit parce qu'ils voulaient nous prendre sur le fait, en flagrant délit." 

Les couples apprennent qu'ils sont sur écoute depuis six mois, le temps de l'enquête pour prouver leur homosexualité. Christophe explique que "la Tunisie a mené cette enquête sur une dénonciation. Le consulat a confirmé qu'il y avait eu une dénonciation."

L'enquête est longue parce que les couples sont discrets. Ils ne sont par exemple jamais sortis main dans la main ou au restaurant, confie l'un d'eux."Non, on a toujours fait très attention, parce qu'il ne faut pas choquer la population. C'est quand même un pays où il y a des règles à respecter. On est étrangers."

Jusqu'à 3 ans de prison ferme encourus

La loi tunisienne est très intransigeante vis-à-vis des homosexuels. L'article 230 prévoit jusqu'à trois ans de prison ferme pour des actes homosexuels. Mehdi est le mari de Christophe. Étant Tunisien, il risquait un traitement plus dur, une "humiliation totale", explique-t-il. "Si on dit 'non je ne suis pas homo' juste pour se protéger, ils vont appliquer le test anal et c'est horrible. C'est-à-dire qu'on dirait qu'on se fait violer. La police va faire exprès de publier ça. À tes proches, à ta famille juste pour t'humilier." Mehdi est d'ailleurs inquiet pour sa famille restée sur place, qui pourrait subir des pressions.

Les couples ont donc fui en laissant tout derrière eux. Ils ont gagné la France par bateau. Ils sont allés à La Rochelle, dans la famille de Christophe, originaire de la commune. Selon eux, la France n'a rien fait, et ne fait rien pour les aider. Leurs compagnons souhaitent obtenir des papiers pour pouvoir travailler en France [comme les couples sont mariés, les conjoints ne sont pas expulsables]. Sur place, les couples expliquent que, depuis la chute de Ben Ali, les autorités tunisiennes organisent une véritable chasse aux homosexuels.

francetvinfo.fr/

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VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

Publié le par justin

VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

Le court-métrage Ceci n’est pas une burqa a été sélectionné pour le Mobile Film Festival. Réalisé par Imad Fijjaj, il évoque un sujet sensible: la violence contre les gays au Maroc.

« Au Maroc, être gay, c’est avant tout vivre caché, mentir et jouer la comédie pour éviter les insultes, le qu’en dira-t-on, les persécutions et la prison. », est-il écrit dans la présentation de la vidéo.

Le court-métrage montre homme porter une burqa pour se protéger du regard des autres.

Alors qu’il rentre chez lui et nous révèle qu’il est en fait un homme, les plans sur lui sont entrecoupés par les images du lynchage d’un travesti (ou d’une personne trans?) à Fès en 2015, qui avaient beaucoup choqué au Maroc et à l’étranger.

« Ce sujet me touche vraiment. Vivre en cachette, c’est difficile pour n’importe quel être humain », a déclaré Imad Fijjaj au HuffPost Maroc. « Si tu es caché sous une burqa, personne ne te parlera, ne te frappera. Même sans, tu peux vivre normalement si tu es homosexuel, mais tu devras cacher ton homosexualité », ajoute-t-il.

Voir le court-métrage « Ceci n’est pas une burqa »

Depuis 2005, Le Mobile Film Festival « agit pour la détection et la promotion de nouveaux talents au travers l’organisation d’une compétition aux règles du jeu simples et ouverte au plus grand nombre: 1 mobile – 1 minute – 1 film »? Choisi par un jury de professionnels, le vainqueur reçoit une bourse de 15 000€ et l’accompagnement d’un producteur.

 

hornetapp.com

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Dans les backrooms des prisons australiennes

Publié le par justin

Dans les backrooms des prisons australiennes

Le BDSM serait la pratique sexuelle prédominante dans les établissements pénitentiaires d'Australie.

Il y a un mois, dans une prison rurale, en Australie, un détenu a failli mourir à la suite de blessures volontaires infligées dans le cadre de jeux SM. Les autorités de la prison ont tenté de faire passer cet acte pour une tentative de suicide. Mais lorsque nous avons visité l’établissement, nos sources nous ont en effet révélé l'existence de pratiques BDSM. Selon les détenus que nous avons rencontrés, la pratique sexuelle prédominante dans les établissements pénitentiaires serait le sadomasochisme. 

Il est intéressant de noter qu'un rapport de l'université de Nouvelle Galles du Sud a révélé que seulement 2,5 % des rapports sexuels en prison sont exercés sous la contrainte. 30 000 préservatifs sont distribués chaque mois au sein du système carcéral australien, et tous ou presque seraient utilisés dans le cadre de relations consentantes. De plus, les détenus masculins auraient plus de partenaires sexuels et seraient plus actifs sexuellement en prison que l’ensemble de la population à l’extérieur.

Nous avons voulu savoir ce qui poussait ces détenus à pratiquer des formes extrêmes de sexualité en prison. Quatre d’entre eux ont accepté de prendre la parole.

Munz, 36 ans
Purge une peine de 11 ans pour vol à main armée

J’ai grandi avec mon oncle à Traralgon, dans l’État de Victoria. Dans les années 1980, il n’y avait que des terres agricoles là-bas. Mon daron nous a lâchés quand on était petits, mes frères et moi, alors mon oncle a pris le relai. On n’allait pas à l’école, on traînait autour de la maison.

Mon oncle a un peu merdé avec nous. Je n’ai pas envie de rentrer dans les détails, mais c'était un gros pochtron. Ma mamie a fini par nous sortir de là des années plus tard, quand on avait environ 15 ans. J'ai commencé à faire le con à l'école. J'ai eu quelques ennuis. J'étais attiré par les mecs et les filles, ça n'avait pas vraiment d'importance pour moi, même à l’époque. J'ai eu des moments difficiles dans mes relations. Quand j’ai été enfermé en prison, j’ai rencontré un Macédonien. On s’est vraiment bien entendu et, finalement, on a commencé à se brancher.

Il était vraiment intense, contrairement à moi qui avais toujours lutté avec ma sexualité. J’étais mal à l’aise à ce sujet. Il a pris le contrôle. À l'époque, je n'étais même pas sûr d’aimer ça. Il m'a aidé à y faire face. J'avais besoin que quelqu'un me prenne la main et me fasse aller de l'avant. Il m’attachait au lit et me donnait des coups de poing dans les côtes jusqu'à ce que je bande. Il me frappait dans le ventre jusqu'à ce que je manque d’air.

Parfois, il m'allongeait sur le lit, s’asseyait sur mon dos et enfonçait ses genoux dans mes épaules. Il m’étranglait avec une taie d'oreiller et s’enfonçait en moi aussi fort qu'il le pouvait. Il m'étranglait jusqu'à ce que je voie tout virer au jaune et que je sois à deux doigts de perdre connaissance. Parfois, j’avais juste envie de m'évanouir et qu’il m’utilise. Il invitait parfois un autre mec à faire des entailles le long de mes hanches avec un couteau qu'un autre détenu lui avait donné en échange d’une fellation. Souvent, la taie d’oreiller laissait des brûlures bizarres sur ma gorge, parce qu'il tirait fort avec sa main droite pour la faire coulisser. Mon corps mettait parfois des jours à se remettre. Mon partenaire est parti il y a environ un mois et, depuis, le temps passe lentement pour moi.

Christos, 34 ans
Purge une peine de 5 ans pour cambriolage aggravé

Quand j'ai été inculpé cette fois-ci, j'ai eu la chance d'être reclassifié dans une prison à sécurité minimale. Et j'ai rencontré quelqu'un qui avait grandi dans le même genre d’environnement que moi. Il est beaucoup plus âgé et plus lourd que moi. J'ai mûri assez tôt dans la vie. À cause des choses que j'ai vues. Je lui demandais de m'étouffer de tout son poids. Il m'a trouvé un job en cuisine. Je volais du papier d'emballage et il m'enveloppait avec de la tête aux pieds. Il coupait juste des trous près de ma bouche et mon nez. Je trouvais ça vraiment libérateur et épanouissant. Parfois, il invitait d'autres mecs qu’on connaissait pour que je leur fasse des fellations pendant que j'étais ligoté.

On avait un jeu à l'école. Tous les garçons pointaient une cible, la pourchassaient et lui sautaient dessus pour l’étouffer. J'ai toujours aimé ce jeu et c'est à peu près à ce moment-là que j'ai réalisé que je ne m'intéressais pas aux filles. Ce jeu m'excitait et j'y pensais beaucoup. Mais je ne l'ai jamais dit à personne – c'est difficile quand on a été élevé par des gens qui ne pensent qu’à l’héroïne.

Mes parents étaient tous les deux héroïnomanes quand j’étais au lycée. J’étais tout seul. Il y avait une boulangerie sur Nicholson Street qui vendait des sandwichs à un dollar. Chaque fois qu'ils nous envoyaient dans notre chambre et que ces sandwichs étaient empilés sur la table, on savait qu'ils avaient invité des potes et qu’ils allaient se droguer. On ne les a jamais vus se faire un fix ou quoique ce soit. Mon père a été emprisonné plusieurs fois. Ils ont fait de leur mieux pour nous éloigner de tout ce mode de vie, mais on comprenait la situation, même très jeunes. On était enfermé dans notre chambre et on s’ennuyait.

Matty C, 42 ans
Purge une peine de 9 ans pour trafic et blanchiment

Il est difficile de prendre son pied en prison. Ce n'est pas le genre de chose à laquelle vous pensez. Vous pensez juste à la façon dont vous avez atterri ici. Vous pensez à tout que vous auriez dû faire, et à tout ce que vous auriez pu faire différemment. Ensuite, vous blâmez les autres. Vous pensez que tout le monde est contre vous. Vous vous sentez seul. J'essayais vraiment de me concentrer quand je me branlais sous la douche. Je bandais mais rien ne marchait vraiment.

Avant la prison, je n’étais pas vraiment porté sur les trucs pervers. Je ne suis pas un type chelou qui regarde sa copine se faire démonter par ses potes et tout ça. Je ne suis pas gay. Un jour, je me suis vraiment senti frustré sous la douche, alors j'ai éteint l'eau froide pour ne laisser couler que de l'eau chaude. Ça a commencé à vraiment brûler. Et ça m'a vraiment fait décoller. Le plus chaud était le mieux. Quand on était enfermé la nuit, j’allumais parfois la bouilloire et je me branlais avec.

J’ai été en cellule avec un junkie de Frankston. Après quelques semaines à bavarder et à lui acheter autant de buep (buprénorphine) dans la cour que je pouvais, je lui ai demandé de me verser de l'eau bouillante sur la bite pendant que je me masturbais. Aucun de nous n’était gay. Mais c’était le seul moyen de me faire jouir. Ça m’excitait de ne pas savoir quand j'allais être brûlé. Ça me procurait des sensations dans l’estomac.

Ensuite, il allumait sa bouilloire pour qu’on puisse jouer avec les deux. Je me mettais à quatre pattes sur le sol et je commençais à me branler pendant qu'il me versait de l’eau bouillante dans le cul. J’imaginais que c'était la langue d'une femme. J’avais mal pendant plusieurs jours après ça, et un soir, j'ai eu plein de cloques dans l’anus alors mon camarade de cellule a versé de l'eau vraiment froide dessus. Le frisson était sensationnel.

Tarant, 28 ans
Purge une peine de 7 ans pour coups et blessures

En prison, il y avait un Italien qui me donnait de l'argent à chaque fois que je frappais son compagnon de cellule. Il m'avait dit que ce mec était informateur pour la police et avait dénoncé des potes à lui. Je ne le croyais qu’à moitié. Mais j'avais besoin d'argent et, surtout, j'en avais marre que ce soit ma mère qui alimente mon compte. On l’a coincé dans la cellule et je l’ai frappé au visage alors qu'il était assis sur le lit. Il a encaissé les coups sans broncher. Il aimait ça.

Je n’arrêtais pas de crier à l’Italien, « OK, ce connard a eu sa dose ! » mais il ne répondait pas. Au bout d’un moment, j’ai commencé à fatiguer. Je pèse 120 kg et ce con restait muet comme une carpe. Puis j’ai vu qu’il était dans l'embrasure de la porte, à côté de la douche, et qu’il se touchait la bite. Ça m’a un peu choqué.

Je l’ai recroisé dans la cour. Tout le monde le connaissait et il était très respecté. Alors à chaque fois que je le voyais, je lui faisais simplement un signe de la tête comme si de rien n'était. J'ai commencé à traîner avec des Asiatiques et je me suis remis à la méthamphétamine. J’ai fini par accumuler pas mal de dettes. L'Italien en a entendu parler et a proposé de me payer pour que je frappe des mecs pendant qu’il se branle. Je n'avais pas le choix.

L'Italien n'a jamais dit à personne ce qui s'était passé. En fait, il m'a même donné un peu de crédibilité. Vu que je venais de détruire le type dans la cellule pour lui, les gens ont commencé à penser que j'étais méchant. J'ai raconté la vérité à quelques personnes, mais ça arrive tout le temps en prison. Cet endroit est plein de malades.

Mahmood Fazal est sur Instagram.

Cet article a été initialement publié sur VICE Australie.

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

Le vendredi 16 février dernier, dans un billet de blog publié sur le site de Médiapart, Caroline De Haas explique avoir porté plainte pour insulte à caractère sexiste et homophobe contre un homme. Contactée par Closer ce samedi 17 février, la militante féministe a accepté de nous expliquer sa démarche. 

Caroline De Haas est lassée. Des insultes sexistes et homophobes, elle en reçoit "une cinquantaine par jour" comme elle nous l'a confié ce samedi 17 février. Le vendredi 16 février dernier, ce fut l'insulte de trop, et la militante féministe a décidé de porter plainte pour injure non publique à caractère sexiste et homophobe auprès du commissariat du Xème arrondissement de Paris comme elle l'explique dans un billet de blog posté sur le site de Médiapart. Contactée par Closer, elle a accepté d'expliquer sa démarche.

Caroline De Haas nous explique avoir reçu ces insultes sur le répondeur de son entreprise Egaé, d'égal à égale : "Féministe de merde", "Gouinasse". C'est loin d'être la première fois qu'elle reçoit ce genre d'insultes, mais il y a un détail qui l'a poussée à porter plainte : "L'homme a laissé son nom et son prénom à la fin de son message en disant : 'Vous pouvez porter plainte si vous le voulez'. C'est-à-dire qu'il pense agir en toute impunité. Je ne l'accepte pas."

"Fin de journée"

A la fin de ce billet de blog, Caroline De Haas a une pensée pour tous ceux, et celles, qui luttent contre les violences sexistes et homophobes : "En sortant, je pense à toutes celles et ceux qui se battent tous les jours pour en finir avec les violences. Nous sommes des centaines milliers, en France, dans le monde, à travailler pour faire reculer les insultes, le harcèlement, les coups, les viols et les meurtres. Je pense à tous les "merci" reçus depuis quelques mois par des femmes et des hommes qui n'en peuvent plus, qui refusent de laisser la chape de plomb retomber. Fin de journée."

closermag.fr

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Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

Publié le par justin

Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

Un couple a découvert des tags insultants et menaçants sur la façade de sa maison mardi 13 février au matin.

Dans la matinée du mardi 13 février, deux hommes qui vivent ensemble dans une maison située sur le quai Jeanne d’Arc à Saint-Valery-sur-Somme découvrent la façade de leur logement couverte de plusieurs tags d’insultes homophobes et d’une menace de mort. 

Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 février entre 2h et 6h du matin. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. 

 

Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

actu.fr

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Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Publié le par justin

Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Pour la première fois en quatre ans, les Américains acceptent moins les LGBTQ dans un retournement dangereux, mais pas tout à fait inattendu du progrès.

GLAAD a publié les résultats de son quatrième rapport annuel sur l’acceptation et ils montrent que les attaques contre la communauté par l’administration Trump ont un effet réel. Moins de la moitié des adultes non LGBTQ, soit 49%, ont déclaré être « très » ou « plutôt » à l’aise avec les LGBTQ dans sept situations, comparativement à 53% l’année précédente. Il est alarmant de constater que c’est la première fois que le rapport d’acceptation montre une diminution de l’acceptation des LGBTQ.

55% des adultes LGBTQ ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, en hausse de 11 points par rapport à l’année précédente. 30% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles seraient mal à l’aise d’apprendre qu’un membre de leur famille soit LGBTQ, contre 27% l’année dernière. 31% ont déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir leur enfant enseigné par un éducateur LGBTQ, contre 28% l’année dernière. 31% ont également déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir un médecin LGBTQ, contre 28% l’année précédente.

L’enquête nationale a été menée en ligne, du 16 au 20 novembre 2017. Au total, 2 160 adultes ont été interrogés, dont 1 897 sont classés comme non-LGBTQ. « Au cours de l’année écoulée, il y a eu une érosion rapide et alarmante de l’acceptation qui ne peut être combattue qu’en étant visible », a déclaré la présidente et directrice générale de GLAAD, Sarah Kate Ellis. « Ce rapport confirme ce que trop d’Américains LGBTQ ont récemment vécu. GLAAD lutte contre l’effacement en faisant appel à des leaders philanthropiques tels que la Fondation Ariadne Getty et les changemakers mondiaux participant au Forum économique mondial pour utiliser leurs plateformes et faire progresser notre communauté ».

« La communauté LGBTQ a été victime d’une année tumultueuse », a déclaré John Gerzema, PDG de The Harris Poll. « En une seule année, nous avons vu des déclins significatifs de ce qui avait été de plus en plus accepté par l’Amérique à un pays maintenant moins favorable. Et ce terrain perdu d’acceptation traverse de nombreuses sociétés américaines ». L’administration Trump a attaqué la communauté LGBTQ de plusieurs façons au cours de sa première année, y compris une tentative d’interdiction des soldats transgenres, prenant le parti de ceux qui veulent discriminer contre nous en matière d’emploi, de santé et de services publics. Il s’est assuré que le drapeau arc-en-ciel ne flotte pas sur les bâtiments fédéraux lors du National Coming Out Day, renvoyé les membres restants de son conseil sur le VIH/sida sans explication et nommé le député anti-LGBTQ Sam Brownback comme ambassadeur de la « liberté religieuse ». Et ce n’est qu’une liste partielle.

sturb.com

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Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Publié le par justin

Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Interrogés sur le harcèlement scolaire, des psychologues russes donnent aux parents des conseils sexistes et homophobes pour régler la situation.

Début février, Poutine renchérissait à une blague sur le viol sous les rires bien gras de milliardaires et autres économistes russes. 

Il y a quelques jours, le Moscow Times gratifiait ses lecteurs d'une tribune du critique musical Artemy Troitsky présentant Harvey Weinstein comme la «victime» d'une campagne de calomnie, et la Russie comme l'un des derniers bastions chrétiens civilisés qui saurait résister au mouvement #MeToo...

Voilà maintenant que le magazine Schastlivye Roditeli («Parents heureux») publie dans ses pages de février les bons conseils de deux psychologues interrogés sur les réactions à avoir en cas de harcèlement subi à l'école... Et ça fait très peur.

«Le sens de la virilité»

La première psychologue pour enfants interrogée, Maria Vishnyakova, recommande aux parents d'encourager leurs enfants à partager leurs sentiments, et à tenter de faire comprendre à leurs harceleurs qu'ils les blessent, avant de leur demander d'arrêter.

Un conseil qui semble plutôt judicieux. Mais qui se conclut ainsi: il serait de bon ton que les pères apprennent à leur fils les meilleures techniques pour se défendre –«cela l'endurcira et lui donnera le sens de la virilité».

En revanche, «si vous avez une fille, vous devriez immédiatement faire savoir à chacun de ses agresseurs que cette fille est sous votre protection et qu'ils ne peuvent pas se comporter ainsi». Heureusement donc, que les filles ont les garçons pour veiller sur elles.

Préserver une sexualité «positive»

L'avis du deuxième psychologue, Evgeny Idzikovsky, est encore plus radical: il faut «agir en fonction des circonstances», c'est-à-dire rendre coup pour coup.

Mais tout le monde ne doit pas se lancer à corps perdu dans la bataille:

«À partir du moment où une fille commence à se battre, elle cesse d'être une fille et devient une agresseuse. Et vous devez la frapper. C'est simplement la bonne chose à faire.»

La «bonne chose», c'est de former les garçons à être des garçons. À cet égard, le plus grand danger qui les menace serait de blesser leur virilité sous les coups de leurs petites camarades féminines: si un garçon se trouvait attaqué par des «filles arrogantes», il subirait «l'humiliation» de son sexe. Pis encore, Idzikovsky met en garde: «Cela pourrait influencer négativement son orientation sexuelle». En d'autres termes: un garçon qui se laisserait battre par une fille sans riposter risquerait de devenir gay...

Que les filles restent entre filles, les garçons entre garçons et le sexisme sera bien gardé, semble donc conseiller Idzikovsky. 

 

.slate.fr

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Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

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Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

C’était relativement attendu: le film Les initiés (« Inxeba (The wound) », en VO) fait bel et bien scandale en Afrique du Sud, depuis sa sortie, début février.

Le film, sorti en avril 2017 en France, traite de l’initiation des jeunes garçons de l’ethnie Xhosa en Afrique du Sud. Comme chaque année, et pour se faire de l’argent, Xolani (interprété par le chanteur/comédien Nakhane), ouvrier agricole, participe aux cérémonies rituelles d’initiation dans les montagnes du Cap oriental.. On lui confie un jeune d’une famille aisé, venu de Johannesburg et qui va provoquer en Xolani la nécessité de s’interroger sur ses désirs.

Un film fort et émouvant. Mais dérangeant en Afrique du Sud. Les rites d’initiation des Xhosa sont sacrés et censés être strictement confidentiels. Nelson Mandela, lui-même Xhosa, en avait pourtant parlé dans son autobiographie. Mais le fait que le personnage principal soit gay, interprété par un acteur ouvertement gay et également Xhosa ne passe pas.

Sur les réseaux sociaux, Nakhane (que nous avons interviewé il y a quelques mois pour la sortie de son nouvel EP) fait régulièrement part des menaces de mort qu’il reçoit depuis des mois, soit bien avant la sortie du film.

Censure

Hier, le film a été interdit au moins de 18 ans. Une mesure coercitive, qui restreint la diffusion du films aux salles pour adultes. Autant dire une censure. Les producteurs du film ont indiqué qu’ils entendaient contester cette décision.

Nous avions interviewé le réalisateur du film au moment de sa sortie en France. Il s’attendait à la tempête qui s’abat sur Les initiés: « Je pense que les réactions seront fortes, nous déclarait-il. Le film a déjà ses partisans et un fort contingent critique. Les traditionalistes estiment qu’il ne devrait pas y avoir de film sur ce rituel. »

Nakhane, qui a obtenu plusieurs récompenses pour son rôle, a posté une réponse chargée d’émotion. Evoquant le moment où il a appris l’interdiction du film:

« Je me suis revu enfant, moqué parce que j’étais efféminé. Ayant peur pour ma vie chaque fois que je passais devant des hommes hétéros, parce que je ne savais pas de quoi ils étaient capables. Ils me détestaient. Ils nous détestaient, à moins que nous ne les fassions rire. A moins que les coiffions ou que nous les fassions se sentir bien vis à vis d’eux-mêmes. J’ai grandi, toujours en ayant peur, mais en refusant de cacher ce que je suis. (…) Je suis un Xhosa et je ne sais pas quoi faire avec ce que j’aime, mais qui ne m’aime pas. Alors retirez nous de vos cinémas, arrachez nos photos/affiches des murs. Mais nous n’irons nulle part. Ne serons toujours là, même si vous pensez que vous avez gagné. »

Nathan sort son deuxième album, I will not die (BMG) le 16 mars. Le 29, il sera en concert à Paris, au Café de la Danse.

Photo par Pyramide Distribution

/hornetapp.com

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Suisse «J'ai été battu parce que je suis gay»

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Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Yannick Rafael M.  a été renversé mercredi après une fête de carnaval à Möhlin. Auparavant, il a déjà encaissé des paroles stupides en raison de son orientation sexuelle.

Ça aurait dû être une soirée amusante. Mais pour Yannick Rafael M. *, il s'est retrouvé aux urgences. Le Möhliner a accompagné sa sœur mardi soir lors de leur concert Guggen, puis a été célébré sous la tente du restaurant Sonne dans la rue principale. Yannick portait un costume d'ange, ce qui lui valait déjà des paroles idiotes. "J'ai l'impression d'être gay, alors je leur ai dit", dit le jeune homme de 28 ans.

Les jeunes hommes se sentaient clairement provoqués par cela. "Attendez, on vous attendra dehors", lui dit l'un d'entre eux dans le chapiteau. Yannick a été prévenu. Quand il voulait quitter la fête, il cherchait une autre sortie. "J'étais toujours surpris", dit-il. "C'était féroce et c'est allé vite. Je suis descendu et la prochaine chose dont je me souviens est l'ambulance. »En cas d'urgence, l'hôpital de Rheinfelden a diagnostiqué une déchirure sur la cloison nasale et une ecchymose sur le visage. "Ça fait mal comme un diable."

 
«C'est extrêmement triste»
 

La police cantonale d'Argovie a confirmé l'incident sur demande. La police et l'ambulance ont déménagé au restaurant Sonne à Möhlin à quatre heures du matin, selon le porte-parole des médias Roland Pfister. Un assassinat est répertorié dans le journal de la mission. «La victime a reçu une plainte avec la période de réflexion.» L'assassinat est un crime d'application, les organismes d'application de la loi ne pas enquêter d'office. La victime doit déposer une plainte dans les trois mois.

"Je vais certainement faire ça. Aujourd'hui ", a déclaré Yanick mercredi matin. Il est convaincu qu'il n'a été battu que pour son orientation sexuelle. "C'est le 21ème siècle, ça ne peut pas être. C'est extrêmement triste ", dit-il.

Témoins mais pas d'enquête

Si l'auteur est jamais pris est discutable. "C'était un groupe, mais un seul battement", se souvient Yannick. Ils étaient définitivement plus jeunes que lui. Il y avait aussi des témoins. Cependant, comme il n'y avait pas d'infraction officielle, la police locale n'a interrogé personne et n'a pas enquêté. Yannick fait de la publicité contre inconnu.

C L

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Tom Daley et Dustin Black annoncent un heureux événement en photo

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Tom Daley et Dustin Black annoncent un heureux événement en photo

Voilà un beau cadeau de Saint-Valentin. À l'occasion de la fête des amoureux, ce mercredi 14 février, le plongeur britannique Tom Daley et le réalisateur américain Dustin Lance Black ont annoncé à leurs followers qu'ils attendaient un bébé.

 

Le couple a choisi de poster une photo de l'échographie sur les réseaux sociaux. Ils n'ont pour le moment pas donner de détails sur la date de naissance prévue ou le sexe du bébé.

Le nageur et le réalisateur se sont dit oui le 6 mai 2017 au château de Bovey, dans le sud ouest de l'Angleterre, entourés par 120 proches.

Médaillé de bronze dans l'épreuve de plongeon haut vol aux JO de Londres en 2012, Tom Daley avait révélé son homosexualité dans une vidéo publiée sur YouTube en décembre 2013.

https://www.youtube.com/watch?v=OJwJnoB9EKw

À l'époque, Tom Daley s'était décidé à faire cette annonce "pour mettre fin à toutes les rumeurs". "Bien sûr, j'aime les filles, mais en ce moment, mon petit ami est un homme et je ne pourrais pas être plus heureux", précisait-il, alors qu'il était la coqueluche des adolescentes britanniques il y a trois ans aux JO.

De son côté Dustin Lance Black, oscarisé en 2009 pour le scénario de "Harvey Milk", a révélé son homosexualité dès le lycée, malgré son éducation mormone.

.huffingtonpost.fr

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Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

Publié le par justin

Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

En Inde, les mœurs sont très différentes de chez nous. Aujourd’hui encore, l’homosexualité y est peu assumée, car punie par la loi. Le prince Manvendra Singh Gohil est le premier à avoir revendiqué son statut, et vient aujourd’hui en aide à l’ensemble de la communauté LGBT indienne en permettant à celles et ceux qui le souhaitent de venir s’installer dans son palais pour fuir les brimades et autres persécutions. Son action permettra-t-elle une avancée majeure de la cause LGBT en Inde ? 

Il a aujourd’hui 52 ans, mais pendant très longtemps il a dû cacher la vérité à tout le monde. Manvendra Singh Gohil a été marié à une femme pendant quelques mois en 1991 avant de lui révéler son homosexualité, un secret qu’il ne pouvait plus garder au quotidien, réalisant son coming out auprès de son épouse dans un pays où cela reste encore très rare de nos jours. Bien sûr, la véritable raison de leur divorce est restée secrète pendant très longtemps. 

L’orientation sexuelle de Gohil éclate cependant au grand jour en 2002, lorsque son psychiatre révèle son homosexualité à ses parents, alors qu’il vient d’être hospitalisé en raison de crises de nerfs répétées. S’ils tiennent à garder ce fait secret, il ne tarde pas à fuiter. L’ensemble du pays l’apprend, la population est saisie d’une grande hostilité à son égard, allant jusqu’à souhaiter sa destitution. 

Mais Manvendra Singh Gohil décide de s'assumer complètement et de lutter activement pour la cause LGBT en Inde : il fait de la prévention concernant les infections sexuellement transmissibles dans le nord-ouest du pays et prend la tête de l’association Lakshya Trust ayant pour but d’établir une tolérance sexuelle en Inde, d’aider les membres de la communauté LGBT à s’affirmer sans crainte dans la société, et d’amener l’égalité des sexes.

Comme le dit le prince Gohil : 
« Les parents font du chantage aux enfants et les obligent à se marier avec des personnes de l’autre sexe. Des gens de la communauté me racontent que les mères de certains d’entre eux ont menacé de se suicider s’ils étaient homosexuels. Ils ne veulent pas les voir se jeter dans un puits, alors ils ont la pression de se marier ».
Même s’il a tendance à reculer quelque peu, le mariage arrangé reste une pratique très ancrée en Inde, où l’homosexualité est toujours un immense tabou, dans un pays où selon lui il est en soi déjà très mal vu de parler de sexe. Le prince ajoute que beaucoup se retrouvent SDF car jetés de chez eux lorsque leurs parents apprennent la vérité, dans un pays où selon lui « les gens sont si attachés à leurs parents qu’ils ne peuvent vivre sans eux ».

« J’ai besoin d’aider ces gens qui se retrouvent sans foyer, sinon ils mourront, se suicideront ou sombreront dans la dépression »

Il dit y penser depuis quinze ans maintenant, et ça y est, il l’a fait. Manvendra Singh Gohil a ouvert son immense palais aux membres en difficulté de la communauté LGBT. Il y héberge ceux qui se sont retrouvés sans domicile fixe, et cherche à les rendre financièrement indépendants de leurs parents. Le prince fournit également des soins médicaux à ceux qui en ont besoin, et souhaite organiser dans ce palais qui a vu défiler en son sein des stars comme Ian Flemming, célébrissime auteur de James Bond il y a des décennies, des séminaires de prévention et d’enseignement du sexe protégé, ainsi que des ateliers de discussion ouverts aux familles dont les enfants sont homosexuels. Ce palais, surnommé depuis « le palais rose » pourrait peut-être devenir l’origine d’un fabuleux bouleversement sociétal, Manvendra Singh Gohil disposant d’une renommée mondiale en tant que premier prince indien ouvertement gay, ayant même été reçu chez Oprah Winfrey.

« Il y a deux buts. L’autonomisation sociale d’une part, et l’autonomisation économique d’autre part. L’idée est d’enseigner aux gens comment devenir autonomes pour qu’ils puissent gagner leur vie grâce à leurs talents. La communauté subit énormément de discrimination, alors nous souhaitons que ses membres se sentent confiants »

Nous ne pouvons que souhaiter le meilleur au prince Manvendra Singh Gohil, ainsi qu’à son pink palace.

demotivateur.fr

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#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Publié le par justin

#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Entre le tabou des agressions sexuelles et la volonté de préserver leur liberté dans les bars et clubs qui leur sont dédiés, des homosexuels témoignent du peu de résonance de l’affaire Weinstein au sein de leur milieu.

«Si j’étais une femme, je trouverais inacceptable que quelqu’un me touche sans mon consentement. Mais je suis un homme. Je sors dans les lieux gays. Et j’ai vite compris qu’ici, ça n’avait rien de choquant.»Kevin (1), 18 ans, ne s’est pas laissé emporter par la vague du mouvement #MeToo. Pas de post sur les réseaux sociaux. Pas de «#balance ton porc». Mais il tient aujourd’hui à témoigner de cette «gangrène» qui «hante le milieu gay». Kevin vit à Paris. Lors de ses premières sorties dans les bars homosexuels, on lui met des mains aux fesses et au «paquet». Il aime ça, il se sent désiré. «J’ai ensuite commencé à comprendre que c’était mal, pas respectueux. Sans pour autant me révolter.» Il décrit lucidement des sentiments contradictoires : «Je me sens agressé mais je ne veux pas passer pour un casse-couilles. Et puis, quand personne ne me touche, je vois bien que je le vis mal aussi. Je me dis que je ne plais pas. Et ça me déprime.» Alors Kevin s’adapte. «Je prends des précautions, je ne m’habille pas de façon trop suggestive quand je sors dans les bars. Et je ne vais plus jamais seul dans les saunas.» C’est parfois allé plus loin : «Des mecs ont glissé la main dans mon short pour essayer de me mettre un doigt. D’autres ont voulu me forcer à les embrasser ou à les sucer dans un sauna.»Pourtant, le jeune homme n’a jamais envisagé de porter plainte ni de s’adresser à une association.

Le sujet est sensible, complexe et tabou. Aucune étude n’a traité spécifiquement, en France, des attouchements non consentis et des agressions sexuelles dans les lieux de rencontre et de convivialité gays. Et les associations sont démunies. Personne n’a appelé, en 2017, SOS Homophobie sur sa ligne d’écoute en raison de violences sexuelles. «Nous ne sommes probablement pas identifiés comme une organisation traitant de ces violences-là», avance son président, Joël Deumier. «En l’absence de données quantitatives, on a du mal à dépasser le stade du café du commerce», estime la présidente du centre LGBT Paris-Ile-de-France, Flora Bolter. Tous deux s’accordent cependant pour dire que le mouvement LGBTI (la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe) doit se saisir de #MeToo pour parler plus et mieux des violences et du consentement chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Mais les obstacles sont nombreux. Et le premier, d’emblée rappelé par Flora Bolter, a l’allure d’une impasse : «Peut-on définir quelqu’un comme une victime quand la personne ne s’identifie pas, elle, comme victime ?»

«T’es moche»

Raphaël (1) a 28 ans. Il sort depuis sept ans dans des soirées gays à Paris. «On me met régulièrement des mains aux fesses en soirée sans que je ne les aie sollicitées. Mais je ne ressens pas ce geste comme étant intrusif. C’est une façon pour l’autre de me dire que je lui plais physiquement. C’est un angle d’approche basé sur le désir que moi je n’utilise pas parce que je préfère commencer à interagir autrement.» S’il soutient le mouvement #MeToo, il ne s’identifie pas aux femmes agressées. «Le geste est le même, certes, mais la situation et le contexte sont différents. Ça ne m’est jamais arrivé dans la rue, mais uniquement dans des lieux où j’avais envie de draguer. Je comprends que pour les femmes, qui sont partout et de manière répétitive sujettes aux attouchements, ce soit blessant.» Raphaël n’a été confronté qu’une seule fois à un homme insistant, après qu’il a rejeté une première «approche» tactile. «J’ai poussé le mec et il a dégagé. Je me sens en capacité de maîtriser les choses si elles devaient déraper. C’est peut-être pour ça que pour moi, ce geste n’est pas violent.» Et de s’interroger à voix haute sur la notion de consentement : «Quel acte nécessite un consentement et qui le décide ? Dans les lieux gays, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de scandale à dire qu’une main aux fesses n’en nécessite pas. Peut-être que quelques gays ressentent ça comme une agression. Mais à partir de quel moment interdit-on quelque chose parce qu’il y a un risque qu’une personne le vive mal ?»

Julien (1), 45 ans, fait le même constat : «Ça m’est arrivé d’avoir affaire à des gros lourds, le plus souvent ivres, qui me touchaient avant de me parler. J’ai dû le faire aussi. Mais je n’ai jamais eu le sentiment que je bravais un interdit. Ça fait partie des codes des endroits dans lesquels je me rends.» Julien fréquente assidûment les sex-clubs gays dans lesquels il dit avoir construit sa vie amoureuse et sexuelle. «Au début, j’étais choqué. Quand quelqu’un commençait à me toucher, je ne savais pas comment réagir. Je me sauvais. Et puis j’ai pris confiance en moi. J’ai appris à m’exprimer, à me désinhiber. J’ai appris à dire non avec bienveillance.» Pour Julien, l’agression n’est pas dans la première approche, quelle qu’elle soit, mais dans l’insistance et dans les mots qui jugent. «Quelqu’un qui vous dit "t’es moche" sans préavis sur une application de rencontre, c’est beaucoup plus violent qu’une main aux fesses.» Il aime ces endroits qui sont, pour lui, des espaces de liberté qu’il faut préserver. «Dans ces lieux, l’humanité peut être sordide et belle en même temps. Les gens ne s’y comportent pas comme dans la vie de tous les jours, et c’est sain. Si l’on y imposait des codes de bonne conduite, ça casserait quelque chose.» Julien dit soutenir le mouvement #MeToo, qu’il «ne faut pas amoindrir», tout en craignant un «retour à l’ordre moral» qui pourrait être dangereux pour la communauté homosexuelle. «La culture gay est subversive. Nous sommes des éléments de subversion ! On est là pour tout foutre en l’air.»

Ce qui amène ce militant de longue date des droits LGBT et de la lutte contre le sida à s’interroger sur la convergence des causes féministes et LGBT. «Il y a historiquement une connexion entre les féministes et les homosexuels (2), mais le contexte était différent à l’époque. Les mœurs se libéraient. Je me pose la question de la pertinence de cette connexion aujourd’hui. Est-ce que les revendications féministes doivent s’appliquer à la communauté gay ?»

Une interrogation à laquelle le président et la vice-présidente de SOS Homophobie, Joël Deumier et Véronique Godet, répondent positivement. Le 25 novembre, dans une tribune publiée sur le site duHuffington Post, ils écrivent : «Les agressions contre les femmes et les agressions LGBTphobes relèvent de logiques similaires : elles ont pour cause commune le sexisme. Une société moins violente à l’égard des femmes sera ainsi une société moins violente à l’égard des personnes victimes de LGBTphobies.»

En France, dans les tribunes publiées depuis que l’affaire Weinstein a éclaté, il est rarement fait mention des hommes gays victimes d’agressions sexuelles. Alors qu’outre-Atlantique des hommes ont très vite parlé et dénoncé leurs agresseurs, Kevin Spacey et Eric Salvail. Et les associations LGBT américaines les ont soutenus, tout en mettant en garde sur le risque d’amalgame entre l’orientation sexuelle des agresseurs et leurs agissements. En France, dès le 15 novembre, deux anciens assistants parlementaires accusaient un député FN de harcèlement sexuel, avant de donner son nom, Bruno Bilde, deux mois plus tard à Libération. Le 16 janvier, enfin, éclatait le «JeremstarGate», un scandale sur les démêlés de Pascal Cardonna, un proche du blogueur Jeremstar soupçonné de viol sur mineur.

«Chat-bite»

Alors pourquoi la révélation de ces affaires n’a-t-elle pas suscité une libération de la parole similaire à celle observée chez les femmes ? Pour l’éducateur-sexologue à Lyon Alexandre Chevalier, dont la patientèle est à 80 % gay, «il y a probablement quelque chose qui est lié à la culture gay. Ils se sont historiquement démarqués des hétérosexuels en affichant une sexualité plus libre et moins codifiée. J’observe, par exemple, que les lieux de sexe hétéros ont des règles de bonne conduite plus strictes que les lieux de sexe gays». Une sexualité encore stigmatisée, bestialisée, par celles et ceux qui tiennent des discours homophobes. La crainte de faire le jeu de l’homophobie incite au silence. «Les hommes ont par ailleurs un rapport au corps qui n’est pas le même que celui des femmes, ajoute Alexandre Chevalier. Par exemple, hétéros ou homos, les hommes jouent sans que ça ne pose problème à personne au chat-bite. Ça les amuse. Jamais deux femmes ne se prêteraient à ce jeu.»

Un constat confirmé par les entretiens conduits avec 11 712 hommes et 15 556 femmes, dans le cadre de la grande enquête Virage sur les violences et les rapports de genre. De nombreux hommes ont ri à l’idée d’être embrassés de force ou de se voir toucher les fesses, confiant aux enquêtrices «regretter de ne pas y avoir été confrontés», mentionne le premier rapport de l’étude, publié en novembre 2016. Pour la première fois en France, l’enquête intégrera un volet consacré aux LGBT, dont les résultats devraient être dévoilés en 2019. Que restera-t-il alors de la vague #MeToo ? Les conditions seront-elles réunies pour que les gays agressés sexuellement puissent se définir comme victimes, et l’exprimer ? Il est permis d’en douter.

(1) Les prénoms ont été changés.

(2) le Front homosexuel d’action révolutionnaire et le Mouvement de libération des femmes faisaient partie dans les années 70 de la même mouvance militante.

liberation.fr

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Malaisie : un journal publie un guide pour repérer les personnes homosexuelles, des militants le tournent en dérision

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Malaisie : un journal publie un guide pour repérer les personnes homosexuelles, des militants le tournent en dérision

Selon le quotidien, les gays seraient reconnaissables à leur goût pour les barbes, tandis que les lesbiennes auraient une tendance à rabaisser les hommes.

L'un des principaux quotidiens malaisiens, Sinar Harian, a publié une liste devant aider ses lecteurs à identifier les personnes homosexuelles, a rapporté, lundi 12 février, le site du Guardian (en anglais). Dans ce pays où l'homosexualité reste illégale et passible de 20 ans de prison, des voix se sont toutefois élevées pour critiquer cette publication.

Selon le journal, les hommes gays sont reconnaissables à leur goût pour les barbes, pour les salles de musculation et pour les vêtements de marque. Les femmes lesbiennes auraient une tendance à se câliner, à se tenir la main et à rabaisser les hommes.

"Beaucoup de religieux adorent les barbes"

Parmi d'autres, un militant malaisien très suivi sur les réseaux sociaux a estimé que cette liste pourrait "coûter des vies""Si vous voulez vraiment éduquer les gens, alors expliquez leur les signes distinctifs des pédophiles, des agresseurs, des meurtriers, des kidnappeurs, des gens qui menacent vraiment la vie des autres, a-t-il dit dans une vidéo vue des dizaines de milliers de fois. En quoi diable une personne homosexuelle met-elle votre vie en danger ?"

Le militant, Arwind Kumar, s'est également moqué des conseils donnés. "Je connais beaucoup de religieux qui adorent les barbes, a-t-il ajouté. Voulez-vous dire qu'ils sont gays ? Voilà à quel point c'est stupide."

francetvinfo.fr

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Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

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Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

Le parquet a requis ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Liège, une peine de 40 mois de prison contre un Liégeois âgé de 37 ans, auteur d'une agression qui aurait été commise avec une circonstance aggravante d'homophobie

La victime avait voulu apporter son aide à un SDF qu'elle hébergeait chez elle, avant d'être été violemment agressée à l'aide d'une barre de fer.

L'homme victime des faits était un homosexuel sérésien qui avait voulu faire une bonne action et apporter son aide à un SDF. Cet homme souhaitait utiliser ses contacts avec le CPAS pour aider le sans-abri à régulariser sa situation et à se réinsérer dans la société. Il l'hébergeait depuis six semaines.

Le 17 septembre 2017, le SDF s'était disputé avec sa compagne et avait reporté sa colère contre l'homme qui l'hébergeait, lui reprochant d'être intervenu dans sa dispute de couple et de lui avoir fait quelques allusions considérées comme des avances.

Le prévenu s'était muni d'une mèche de foreuse longue d'un mètre pour frapper la victime à plusieurs reprises sur le crâne. À l'issue de ces faits, il l'avait enfermée dans son appartement et était parti en volant son véhicule et son téléphone. Des voisins avaient porté secours à la victime dont les jours avaient été déclarés en danger.

Selon la partie civile et le parquet, le prévenu a bien commis une agression à caractère homophobe, avec un déchaînement de violences gratuites liées notamment à l'orientation sexuelle de la victime. Le parquet a sollicité une peine de 40 mois de prison avec sursis éventuel.

La défense, Me Faulisi, a plaidé l'excuse de provocation et a sollicité une peine de travail. Les débats seront rouverts le 20 février pour dépôt de certaines pièces avant la fixation d'une date pour le prononcé du jugement.

 

 

 

.lavenir.net

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LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

Publié le par justin

LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

INTERNATIONAL - C’est ainsi que cinq associations des droits de l’Homme ont fait entendre leurs voix et demandent au gouvernement El Othmani de revoir sa copie en ce qui concerne ces citoyens marocains, et fiers de l’être,  mais dont la sexualité, « différente », est criminalisée par l’article 489 du Code pénal, ainsi que par des pans non négligeables de la société, voire par la majorité des Marocain(e)s toutes classes confondues.

Ces cinq associations, dans un communiqué commun, tout en s’insurgeant contre la criminalisation des LBGT marocains et contre la discrimination dont ils sont l’objet au sein de notre société, prennent pour témoin une vidéo qui en dit long  sur les souffrances subies par ces minorités qui, que l’on veuille ou non, font partie intégrante du tissu social du Maroc. Laquelle vidéo montre la façon humiliante dont des ambulanciers se gaussent d’un homosexuel malade et devant être transféré dans un hôpital pour y recevoir les soins appropriés à son état de santé. Ce qui enfreint, selon lesdites associations, les lois internationales et la déclaration universelle des droits de l’Homme. De même que cela est, de surcroît, tout à fait en flagrant opposé de ce que préconise le préambule de la Constitution marocaine de 2011 qui s’engage « à bannir et combattre toute  discrimination à l’encontre de quiconque en raison du sexe, de couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou culturelle, de la langue, du handicap ou de quelque circonstance que ce soit ».

Les associations demandent également que le personnel médical, ayant humilié le patient, juste parce qu’il semblait efféminé,  soit poursuivi en justice, rappelant que l’éthique, la déontologie et le secret professionnel intiment aux blouses blanches de bannir toute discrimination  entre les patients. Tout en considérant que cette attitude préconçue et bourrée de préjugé est indigne de la profession et porte préjudice aussi bien aux coupables qu’à leur victime présumée homosexuelle. Comme ces activistes demandent que le gouvernement El Othmani abrogent toutes ces lois discriminatoires, particulièrement les articles 483, 489 et 490 du Code pénal marocain.

 

 

actu-gay.com

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Publié le par justin

Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

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