Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay
La victime a été ciblée sur un site gay de rencontres. Trois des quatre auteurs présumés de cet enlèvement avec séquestration, extorsion et plus encore sont derrière les barreaux
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Le 6 mars dernier, un jeune garçon de 12 ans s'est suicidé. Andrew Michael Leach s'est pendu dans le garage de son père, à Southaven, Mississippi. C'est son grand frère de 15 ans qui a retrouvé la dépouille de son frère. Quelques jours plus tard, sa mère a posté sur Facebook une photo de son fils, le jour de son enterrement, rapporte le Daily Mail. Le jeune homme repose dans son cercueil ouvert. Cheryl Hudson n'a pas fait cela dans le but de choquer mais d'alerter.
Elle raconte que son fils a été victime de harcèlement scolaire. Le petit avait révélé sa bisexualité et depuis la révélation, il était la cible de moqueries et d'actes de violence. La mère, très marquée, a souhaité interpeller les harceleurs pour leur montrer les conséquences des tourments infligés à son fils.
Dans une interview accordée à Metro, Cheryl Hudson explique que dans la lettre de suicide laissée par le jeune Andy, ce dernier confiait avoir pensé au suicide "pendant un certain temps". Bien sûr, Andy avait prévenu le corps enseignant. La mère raconte être allée à la rencontre des professeurs pour parler du harcèlement et des intimidations que subissait son fils, sans succès. "Les enfants ne peuvent même pas aller aux toilettes sans crainte", dénonce la mère de famille qui rappelle que ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se déroule dans l'enceinte de l'école : "Il y a quelques années, une jeune fille s'est pendue à un château d'eau à cause de l'intimidation. Il y a eu plusieurs tentatives depuis avec d'autres enfants." Elle se souvient qu'un groupe d'enfants appelaient son fils : "le gros, le laid et le sans valeur". Il y a eu aussi des menaces physiques.
Le groupe suspecté d'avoir harcelé Andrew fait actuellement l'objet d'une enquête policière.
.closermag.fr
DailyMail News - Mississippi boy commits suicide after years of school bullying
A sixth grade boy has committed suicide after enduring years of bullying.Andrew Michael Leach, 12, left a suicide note and hung himself last Tuesday at his family's home in Southaven, Mississippi, a
Mum Shares Photo Of Son In Coffin To Show Devastating Effect Of Bullying
A DEVASTATED mum has shared a harrowing photograph of her son lying dead in a coffin to illustrate the tragic impacts of bullying. 12-year-old Andy Leach from Southaven, Mississippi, had been ...
Mom shares photo of dead son who killed himself after being bullied
Agrieving mother has shared a heartbreaking photograph of her 12-year-old son in his coffin, after he killed himself over being bullied for his sexuality.Andrew Michael Leach was found hanged in his
À Calcutta, douze lycéennes ont été contraintes d'écrire une lettre d'excuses pour s'être livrées au "lesbianisme". Leur tort ? Elles se seraient tenu la main dans l'enceinte de l'établissement.
La Kamala Girls Hisgh School, un lycée de Calcutta, à l'est de l'Inde, est depuis une semaine le théâtre d'une polémique qui a depuis largement dépassé le cadre de l'établissement. Réputé pour son enseignement de qualité et son règlement strict, ce lycée pour filles situé au sud de la mégalopole indienne fait en effet depuis une semaine l'objet de nombreux articles de la part de la presse locale pour avoir puni douze étudiantes soupçonnées de s'être livrées au "lesbianisme".
Les faits remontent au vendredi 9 mars. Ce jour-là, les douze écolières sont convoquées par la direction du lycée, qui exige qu'elles confessent par écrit s'être "livrées à des actes homosexuels". Elles se seraient, selon les autorités, "tenues par la main", "serrées dans leurs bras" et "chatouillées sous les jupes".
Selon le site The Quint, les jeunes filles ont été emmenées de force dans le bureau de la directrice de l'école. Celle-ci aurait condamné leur comportement "non civilisé" dans un "langage désobligeant", avant de les obligées à écrire leurs mauvaises actions. L'une des lycéennes, qui a refusé de se plier à la demande de la directrice en l'absence de ses parents, a été transférée dans un autre établissement. Selon le média indien, certaines des lycéennes punies ne savaient même pas ce qu'était l'homosexualité.
Avertis par téléphone par le lycée, les parents des jeunes filles n'ont pas caché leur indignation. "On nous a dit explicitement que nos filles 'souffraient d'homosexualité' et la directrice nous a avoué que les adolescentes ont été obligées d'écrire la lettre", explique un des parents d'élève. "Est-ce que les filles seront maintenant pénalisées pour homosexualité même si elles se tiennent par la main ?", se demande un autre.
Accusée de discrimination, Shikha Sarkar, la directrice intérimaire de la Kamala Girls Hisgh School s'est défendue en rappelant que cet incident constituait une mesure disciplinaire mineure. Elle a aussi déclaré que si les étudiantes avaient été punies, c'était à cause de leur "mauvais comportement" qui avait heurté d'autres élèves. Elle a aussi nié avoir forcé les lycéennes à se confesser par écrit. "Les étudiantes ont tout écrit par elles-mêmes, nous ne leur avons rien imposé, le problème est résolu", a déclaré Shikha Sarkar.
Interrogé au sujet de cette polémique, le ministre de l'Éducation du Bengale occidental Partha Chatterjee a apporté son soutien à l'établissement. "Il est du devoir des autorités scolaires de prendre des mesures appropriées si (les filles) sont reconnues coupables. J'ai demandé à mon département de demander un rapport à l'école." Jugeant que "le lesbianisme est contre notre culture", il a aussi admis que l'école ne peut pas "demander aux élèves d'écrire quoi que ce soit si elles ne sont pas coupables et elle ne peut pas non plus être indulgente si les élèves sont jugées 'indécente' dans leur comportement".
De leur côté, les parents des élèves punies ont déclaré avoir déposé une plainte contre l'école.
terrafemina.com
« Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie. »
Israël se prépare à déporter les demandeurs d’asile LGBT en Ouganda et au Rwanda, deux pays ayant des antécédents de violence homophobe.
Selon le Jerusalem Post , l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières ne considère pas les réfugiés LGBT comme une classe protégée, comme les femmes et les enfants, qui sont généralement à l’abri de la déportation. « Les personnes LGBT ne font pas partie des groupes exclus », a déclaré un porte-parole de l’Autorité frontalière. « Chaque cas sera examiné sur ses mérites. »
Le pays a connu un afflux important d’immigrants venus d’Afrique ces dernières années, bien que les critiques affirment qu’ils ne sont pas vraiment des réfugiés mais simplement des migrants économiques. (Israël accepte environ 1% des demandes d’asile, comparé à la plupart des pays d’Europe, qui acceptent environ la moitié de ces demandes.) Le gouvernement a récemment annoncé son intention d’expulser une majorité des 40 000 migrants du Soudan et de l’Érythrée vers d’autres pays. Selon le post, beaucoup seront envoyés au Rwanda et en Ouganda, qui ont tous les deux des antécédents d’abus d’anti-LGBT.
En Ouganda, les relations homosexuelles sont contraires à la loi et «l’homosexualité aggravée» est punissable jusqu’à la prison à vie. La violence brutale contre les personnes LGBT est courante, car les autorités ferment souvent les yeux ou même y participent. Il n’y a pas de loi contre l’homosexualité au Rwanda, mais le harcèlement, l’extorsion et les arrestations arbitraires ne sont pas rares. L’archevêque épiscopal du Rwanda a qualifié l’homosexualité de «génocide moral».
«Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie», a déclaré Shira Kupfer, qui dirige un programme pour les réfugiés LGBT à Haïfa. Kupfer a ajouté que si elle était réfugiée, «je préférerais de loin entrer en prison ici plutôt que d’aller dans un pays où je pourrais finir par mourir».
En 2016, un demandeur d’asile africain a déclaré avoir été violé et battu dans son pays d’origine parce qu’il était gay. Mais malgré une recommandation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le ministère de l’Intérieur a refusé de le reconnaître en tant que réfugié.
Le mois dernier , des représentants du groupe de défense des droits des personnes LGBT, Aguda, ont demandé au ministère de la Justice de protéger les personnes LGBT de l’expulsion si elles devaient affronter le danger dans leur pays d’origine. Mais le ministère a affirmé que le processus existant « fournit une solution appropriée dans les circonstances aux craintes qui ont été soulevées. »
« Notre position est que l’orientation sexuelle n’est pas protégée par la [Convention des Nations Unies sur les réfugiés], et il s’agit d’une expansion injustifiée de la convention », a déclaré un représentant.
Les groupes d’aide indique qu’il est difficile d’estimer le nombre de réfugiés LGBT en Israël, car beaucoup craignent l’exposition même dans le pays, où ils peuvent faire face à des représailles de leurs compatriotes.
/sturb.com
Agoni d’injures et menacé à la caisse d’un supermarché, à Rueil-Malmaison samedi, un couple homosexuel s’apprête à déposer plainte. L’un d’eux, joint par téléphone ce lundi, semble toujours sous le choc des mots entendus. « Nous étions à la caisse du Carrefour market à Rueil, raconte-t-il. Quelqu’un avait quelques articles sur le tapis mais était reparti dans les rayons. Nous avons déposé nos courses et quand cette personne est revenue, elle nous a bousculés en disant des insultes homophobes. Elle a même proféré des menaces de mort en disant aussi qu’on était la honte de la France. »
Selon cet homme de 55 ans, habitant une commune voisine, « personne n’a réagi ». L’agent de sécurité aurait même échangé avec la cliente, une jeune femme qui était alors accompagnée d’une petite fille et qu’il semblait connaître. La caissière aurait regardé ailleurs, tout comme les autres clients alors présents.
« Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression »
Pour vérifier l’attitude de son personnel, Carrefour a ouvert une enquête interne, fait savoir l’agence Havas, chargée de la communication du groupe. Et de préciser : « Nous regrettons l’incident qui s’est déroulé samedi dernier dans l’un de nos magasins. Le client a été reçu dimanche par un membre de la direction du magasin. Nous condamnons très fermement ces faits qui sont contraires aux valeurs de notre entreprise et présentons de nouveau nos excuses au client. »
« Le gérant m’a présenté ses excuses, relate en effet le quinquagénaire injurié. Mais l’enseigne n’y est pour rien. Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression », déplore l’intéressé. Certains élus de la ville ont fait connaître leur indignation sur Twitter. Ce lundi, l’affaire n’était pas signalée au parquet de Nanterre.
https://twitter.com/nicolasredier/status/970578143072448512?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fhauts-de-seine-92%2Frueil-malmaison-un-couple-homo-insulte-au-supermarche-05-03-2018-7592274.php
leparisien.fr
Un escort boy qui «ne supporte plus l’hypocrisie» des ecclésiastiques a dénoncé 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens homosexuels dans un dossier de 1.200 pages, selon un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
L’homosexualité de 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens a été révélée par un escort boy dans un dossier de 1.200 pages envoyé au Vatican, relatent les médias citant un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
Le dossier, contenant des discussions WhatsApp et d’autres preuves, a été compilé par Francesco Mangiacapra, qui travaille comme escort boy. Il a déclaré aux médias italiens avoir dénoncé les prêtres car il ne supportait plus leur hypocrisie.
Aucun des prêtres identifiés ne travaillait à Naples, a indiqué le cardinal Cresenzio Sepe dans une déclaration publiée sur le site web diocésain. Mais il a décidé de transmettre le dossier au Vatican car «ceux qui se sont trompés doivent en payer le prix», et qu’il faut les aider à se repentir pour le mal qu’ils ont fait.
Aucun des 34 prêtres ou des six séminaristes n’a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs, selon M. Mangiacapra, cité dans la déclaration diocésaine.
«Nous parlons de péchés, pas de crimes», a-t-il souligné.
Nous avions publiée cette vidéo en Novembre dernier à propos de cet Escort Boy qui révèlait sur le moment ces pratiques au Vatican. Nous ne pensions pas qu’il irait jusqu’à révéler les noms de ces prêtres.
sturb.com/
C’est LE phénomène de mode dans l’univers musical français. Son nom d’artiste ? Eddy De Pretto. Depuis plus d’un an, il est sur les bouches de tous ceux qui revendiquent l'avènement d'un nouvel ovni et qui aiment le mélange de genres rappelant un certain Stromae. Le jeune homme de 24 ans, originaire de banlieue parisienne, cultive une véritable accointance artistique avec l’auteur-compositeur-interprète belge. Mélangeant volontiers rap et chanson française, il a honoré la scène actuelle d’un premier album baptisé « Cure ». Résolument décalé, tant dans le style que par ses performances en live, l’androgyne chanteur fait figure de nouvelle coqueluche au bout d’une branche qui a toujours fait fleurir testostérone et affirmation masculine. Cité parmi les têtes d’affiche de gros festivals, dont les Bar en Trans et le Printemps de Bourges, Eddy De Pretto a vu sa carrière grimper en flèche avec sa récente nomination aux Victoires de la Musique, dans la catégorie révélation scène de l’année. En marge de cet événement prestigieux et sonnant l’acte fondateur de sa popularité nationale, l’intéressé a bénéficié d’une large couverture médiatique. Si la critique s’est jusqu’ici montrée dithyrambique et bienveillante à l’égard de celui qui est produit par les mêmes personnes que les rappeurs confirmés de PNL et Booba, un pavé dans la marre vient d’être lancé par nos confrères de Libération.
Ce mardi 6 mars, ils accordent au « phénomène proclamé » un court portrait au vitriol dans les pages « Culture ». Le ton du journaliste, aussi narquois que le papier réalisé il y a plusieurs semaines sur l’ex-journaliste de Quotidien (et du Petit Journal) Hugo Clément, attaque à l’acide une cible vite trouvée. Notre confrère juge l’art du garçon comme un vaste « Kamoulox », du nom de ce jeu stupide et incohérent inventé par les humoristes et comédiens Kad & O, lors de leurs fulgurants sketchs d'antan. La première description d’Eddy De Pretto est sommaire et violente. Libé ‘ le voit comme « un sans-dents gay, roux et fort en gueule, échappé d’une famille abusive et représentant fiérot des faubourgs populaires de la France qui pense tout bas ». Mais plus que son profil, c’est la coloration et les influences de son album qui interpellent. Le quotidien dézingue ses « habillages électroniques qui zonent entre Skyrock l’après-midi et M6 Music », « un timbre de voix qui grésille comme celui de Nougaro », « une plastique (…) qui sonne comme du trip-hop de musique au mètre », « un misérabilisme de chien de la casse » et le simili d’un personnage « de Brel » construit avec la validation d’une « agence de com’ particulièrement cynique et désespérée ». Le verdict est sans appel. Le journaliste de Libération juge cet album comme « épouvantablement prévisible, laid et monotone », « en tout point monstrueux », et va jusqu'à estimer que son auteur n’a eu pour seule motivation que de « faire parler de soi dans des médias terrorisés » par l’hégémonie du rap. On attend maintenant la réponse salée du principal concerné…
.vsd.fr
Selon CNN, le parlement indonésien pourrait faire adopter une loi qui criminaliserait les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le sexe hors mariage en avril. La loi et la répression anti-LGBT récemment observée dans le pays coïncident avec les élections des gouverneurs en 2018 et l’élection présidentielle de 2019, alors que les politiciens craignent de plus en plus les très puissants leaders conservateurs islamistes. Même si un homme politique, Ischsan Soelistio, du parti libéral Démocratie party of struggle, affirme que la future loi ne criminalisera pas des relations sexuelles en privé, les événements de ces derniers mois suggèrent le contraire.
Dans l’une des dernières versions de la loi, les « actes obscènes » avec quelqu’un du même genre sont punis d’une amende et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 18 mois. « Si les actes sont publiés sous forme de pornographie », ajoute CNN, « la condamnation peut aller jusqu’à neuf ans. » CNN souligne cependant que l’ébauche de loi actuelle ne définit pas ce qu’est un « acte obscène », ouvrant ainsi la porte à une interprétation qui pourrait entraîner des abus.
Pour le moment, l’homosexualité n’est pas pénalisée en Indonésie et en décembre 2017, la plus haute cour du pays a refusé de le faire. L’homosexualité est juste illégale dans la province d’Aceh. En 2014, des dispositions ont été ajoutées au code pénal d’Aceh pour punir les relations entre hommes et entre femmes de flagellation, de 100 mois de prison ou d’une amende de près de 40 000 euros.
Un couple gay a été flagellé récemment, après avoir été surpris chez eux par des voisins. La police d’Aceh a arrêté il y a quelques semaines douze femmes trans et leur a rasé la tête pour « en faire des hommes ».
La répression anti-LGBT en Indonésie dure depuis près de trois ans. En mai 2017, la police a arrêté 141 hommes dans un sauna gay (photo de une), en les accusant de violer les lois du pays sur la pornographie et de tenir un réseau de prostitution gay — même si les hommes avaient des relations sexuelles en privé.
Pour le dire simplement, l’indonésie a poursuivi des relations sexuelles privées sans avoir de loi qui les criminalise. Quand ce sera le cas, les choses ne pourront qu’empirer.
hornet.com
L'Eglise voulait organiser les 7 et 8 mars des "réunions d’information sur l’accompagnement pastoral et spirituel des personnes à tendance homosexuelle". Deux rendez-vous critiqués par les associations LGBT.
Les "remous médiatiques" ont tout emporté. Dans un communiqué mis en ligne samedi 3 mars, le diocèse de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) annonce avoir décidé de reporter sine die ses "réunions d’information sur l’accompagnement pastoral et spirituel des personnes à tendance homosexuelle".
Compte tenu des remous médiatiques qui ont entouré cette annonce et des malentendus ou des tensions qui en ont découlé, nous préférons surseoir à l’organisation de ces deux réunions.sur son site internet
Prévus les 7 et 8 mars, ces rendez-vous avaient été organisés en lien avec un groupe catholique américain ultra-conservateur, Courage, qui prône la chasteté pour les gays. Les deux réunions devaient être animées par l'aumonier national de ce groupe en France, l'abbé Louis-Marie Guitton, délégué épiscopal pour la famille du diocèse de Fréjus-Toulon.
Des associations LGBT avaient immédiatement réclamé l'annulation de ces rendez-vous. "Ces conférences sont dangereuses. La clef de voûte du discours de l'abbé Guitton est que l'homosexualité est une déviance", avait expliqué à l'AFP Benat Gachen, président de Les Bascos, une association LGBT de Bayonne. "L'association Courage, partenaire de cette réunion, fait l'objet de plusieurs plaintes aux Etats-Unis où elle organise des 'thérapies de guérison' de l'homosexualité", avait alerté également SOS Homophobie.
Des critiques balayées par le diocèse dans son communiqué. "Nous déplorons cependant qu’au nom d’une conception erronée de la laïcité, certains groupes puissent contester à l’Eglise le droit et la liberté de prendre les initiatives qui font partie de sa mission pastorale : aider tous ses fidèles, quels qu’ils soient, à suivre le Christ, dans le plus grand respect de leur liberté", écrit-il. Aucune date n'a été donnée pour l'organisation de ces deux réunions repoussées.
.francetvinfo.fr
Un Italien victime de l’homophobie des services de l’Etat s’est vu octroyé 100’000 euros de dédommagement par la justice après 17 ans de lutte.
C’est une discrimination stupide qui va coûter très cher à l’Etat. Les Ministères italien de la défense et des transports ont été condamnés hier à payer 100’000 euros de dommages et intérêts à un Sicilien de 35 ans. Danilo Giuffrida se bat depuis 17 ans pour obtenir réparation après s’être vu privé de son permis de conduire parce qu’il est… gay.
La galère de Danilo avait débuté en 2001, quand il avait évoqué son homosexualité devant un médecin de l’armée, lors d’une consultation préalable au service militaire. Une copie du rapport médical avait été envoyé au services des automobiles, qui avait révoqué le permis de conduire tout juste décroché par le jeune homme sous prétexte d’une «pathologie qui pourrait être préjudiciable à la sécurité de la conduite».
Homophobie pure et simple
Après de multiples recours des autorités, l’affaire a fini devant la Cour de cassation de Palerme, qui n’a pas mâché ses mots. Le juge a relevé l’«homophobie pure et simple de la part des pouvoirs publics».
«Ce n’est pas une victoire personnelle d’un individu, mais celle de tous ceux qui, chaque jour, sont forcés de supporter des décisions intolérables, qui offensent leur dignité», a commenté le plaignant, qui vit aujourd’hui au Japon, et son avocat dans un communiqué relayé par l’agence de presse Ansa. Plusieurs cas du même type avaient été signalés, principalement dans le Sud de la péninsule.
http://360.ch
Trois Britanniques ont été inquiétés par la justice espagnole après avoir harcelé un couple gay à bord d’un vol pour la Grande-Canarie.
Les débuts de vacances gay-friendly ne l’ont pas été du tout, ce 8 février à bord d’un vol à destination de l’île espagnole de Grande-Canarie. Dans l’avion qui avait décollé d’East Midlands (GB), trois passagers britanniques s’en seraient pris à un couple gay. Les deux hommes auraient fait l’objet d’insultes et de moqueries incessantes durant les quatre heures de vol, qui se seraient poursuivies jusque dans le terminal.
Au lieu d’aller récupérer leurs bagages, les deux victimes sont allées tout droit à la Guardia Civil, qui les a aidées à identifier le trio.
Trois suspects, âgés de 25 à 28 ans, ont été cueillis le lendemain à leur hôtel de Playa del Inglés, et placés en détention pour «discrimination basée sur l’orientation sexuelle» par un juge de Telde. L’affaire a été toutefois classée pour manque de preuves, a rapporté hier le quotidien local «La Provincia».
http://360.ch
L’amie d’un suspect suisse détenu en France a reconnu avoir évoqué avec son compagnon l’idée d’attaques terroristes sur sol helvétique. Rien de concret, assure-t-elle.
Un couple d’Yverdon songeait à faire dérailler des trains ou à attaquer un club accueillant des soirées gay en Suisse. C’est ce qu’a révélé l’émission de la télévision alémanique SRF «10 vor 10». L’homme, un Suisse d’origine balkanique de 27 ans, est actuellement détenu en France. Depuis l’attaque du Pulse, à Orlando (USA), en juin 2016, les établissements gay ont été plusieurs fois cités comme possibles cibles d’attentats. Un projet de ce type aurait été déjoué à Paris en août dernier.
La jeune femme, une Colombienne convertie à l’islam, est en instance d’expulsion. Interrogée par SRF, elle a assuré que les projets d’attaque étaient des paroles en l’air: «C’est toujours resté au niveau de la discussion, ce n’est jamais allé plus loin». Selon la «NZZ am Sonntag», son compagnon prévoyait toutefois de passer à l’action avec une attaque à la voiture folle à Nice, sur le modèle de l’attentat du 14 juillet 2016.
«Cerveau» recherché
Le Vaudois ferait partie d’une cellule jihadiste franco-suisse impliquant une dizaine d’individus. Celle-ci aurait été dirigée par un autre Suisse, également âgé de 27 ans, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international après avoir séjourné en Syrie dans les rangs du groupe Etat islamique.
http://360.ch
L’homosexualité est toujours pénalisée dans plus de 70 pays. L’obstination de ces gouvernements à nous considérer comme des criminels conduit à la violence, la torture et les assassinats. Certains pays ont bien avancé sur le chemin de l’égalité, mais est-ce la véritable égalité quand le reste de notre communauté est criminalisée?
Nous devons faire mieux pour notre communauté et nous devons travailler activement à éradiquer les lois qui pénalisent les personnes LGBT. Hornet lance la campagne Dépénaliser LGBT (Decriminalize LGBT) afin de faire connaître ces loins et de soutenir ceux qui travaillent à les faire tomber.
Notre communauté doit appeler à la fin de la pénalisation des personnes LGBT dans le monde entier, parce que les droits LGBT sont des droits humains. Si nous travaillons ensemble à faire de ce sujet une priorité, nous pouvons avoir un impact sur la vie des personnes LGBT dans les quatre coins de la planète.
Cette campagne n’est que le premier pas vers la fin de ces lois scélérates et pour meilleure protection des personnes LGBT.
Jetez un oeil à cette carte de la pénalisation, conçue par l’ILGA, l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association. Ces lois touchent des millions de personnes. Beaucoup de gouvernements nous traitent toujours comme des criminels, même si la loi ne dit rien sur le sujet.
Pour beaucoup d’entre nous, la pénalisation n’est pas un concept abstrait. Les gouvernements pénalisent les séropositif, les travailleurs du sexe. Mais nous ne sommes pas des criminels.
Notre capacité à avoir le contrôle de nos corps, exprimer notre genre et jouir de notre sexualité sont fondamentales à notre humanité. En être dépossédés nous enlève une partie importante de nous, et de telles lois contraignent de nombreuses personnes à vivre à la marge, devenant ainsi vulnérables à la violence et l’extorsion.
Les politiques homophobes et transphobes ont progressé l’année dernier.
En Indonésie, la police a battu et humilié publiquement des femmes trans.
L’Egypte continue à harceler et arrêter les gays.
En Tchétchénie, des gays ont été torturés, emprisonnés et tués par le gouvernement — le même qui refuse de reconnaître l’existence des gays.
Mais ce ne sont que quelques exemples. La violence et le harcèlement se poursuivent, sans faire la une des journaux. C’est ce que nous devons changer.
Dépénaliser LGBT doit devenir un sujet central. Il ne suffit pas de demander aux autorités si elles soutiennent les droits LGBT. Il faut aussi leur demander ce qu’elles font pour démanteler les lois anti-LGBT. Cela ne suffit pas qu’une organisation se dise LGBT et continue à faire des affaires avec des pays qui pénalise l’homosexualité et l’identité de genre.
Nous pouvons aussi faire davantage et soutenir le travail de nos partenaires dans le monde. ILGA Pan Africa est en première ligne pour construire un mouvement africain unifié tout en plaidant pour la protection des personnes LGBT. Dans tout le continent, la haine anti-LGBT a progressé, dans des lieux où les chrétiens fondamentalistes américains sont souvent à la manoeuvre. Non seulement les militants locaux doivent se confronter à des gouvernements hostiles, mais ils doivent en plus subir l’influence de puissants éléments étrangers.
La pénalisation des personnes LGBT a un impact profond sur l’épidémie de VIH, par ailleurs. Ce type de lois empêche les personnes d’accéder au dépistage, aux traitements et à la prévention. Il est impossible d’avoir un bon aperçu de l’épidémie et de son impact chez les gays, s’il est illégal pour un homme de dire qu’il couche avec des hommes.
L’association MSMGF effectue un gros travail pour permettre un meilleur accès à la prévention et aux traitements.
Son article, publié récemment, montre comment les programmes globaux peuvent avoir une influence sur les lois homophobes. Des programmes et des institutions qui ont de l’argent et du pouvoir peuvent influencerons les politiques si ils décident de donner la priorité aux personnes LGBT.
Les lois anti-LGBT sont inhumaines et injustes. Nous pouvons construire une coalition de militants, de sociétés civiles, et d’entreprises pour demander aux gouvernements de rendre des comptes, changer les lois et sauver des vies. Nous devons nous investir pour les personnes LGBT et défendre les droits humains. Dépénalisons les lois anti-LGBT maintenant. Cliquez ici pour soutenir la campagne sur Facebook et Twitter.
/hornet.com
En Suisse, l'homophobie pourrait bientôt être poursuivie comme le racisme. La motion du conseiller national valaisan Mathias Reynard a passé le cap de la commission des affaires juridiques. Les infractions seraient poursuivies d'office.
L'homophobie devrait être combattue en Suisse au même titre que le racisme. Par 14 voix contre 10, la commission des affaires juridiques du National maintient son projet visant à compléter la norme pénale antiraciste en ce sens. La droite s'y oppose.
La commission doit encore adopter son rapport explicatif. Elle souhaite y remplacer le terme "transexualité" par "transidentité", et "intersexualité" par "intersexuation", a-t-elle communiqué vendredi.
La législation actuelle ne permet pas de s'attaquer aux propos homophobes exprimés en termes généraux, comme "tous les homos dans des camps". Le Tribunal fédéral refuse la qualité pour agir aux associations de protection des droits des personnes homosexuelles dans le domaine des infractions à l'honneur.
Un gay ou une lesbienne ne peut pas non plus se prévaloir d'une infraction à l'honneur à son encontre lorsque des propos homophobes sont proférés envers la communauté homosexuelle. Le projet de la commission, issu d'une initiative de Mathias Reynard (PS/VS), propose de compléter la norme antiraciste en y ajoutant l'orientation sexuelle et l'identité du genre.
Ce dernier critère permettra d'inclure les "trans" et les personnes au sexe non déterminé. Ces personnes sont en effet souvent confrontées aux mêmes actes haineux ou discriminatoires que les gays, les lesbiennes ou les bisexuels. Les déclarations et les actes visant des préférences sexuelles pathologiques comme la pédophilie ne seront pas concernés par le projet.
La droite s'oppose à cette adaptation de la norme antiraciste. Selon le PLR, le code pénal offre une protection suffisante en matière d'atteinte à l'honneur ou à l'intégrité physique. Pour l'UDC, une inscription de l'homophobie dans le code pénal conduirait à prendre en considération "chaque groupe reconnu comme non majoritaire" et à lui façonner une loi ad hoc pour le protéger.
.arcinfo.ch
Trois personnes ont été grièvement blessées après avoir été victimes d’une agression à Blackpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le week-end dernier.
Joe Clarke, 22 ans, et ses deux amis, Summer Tarrant 20 et David Westworth, 24 ans, ont été violemment attaqués alors qu’ils revenaient d’une soirée.
Le samedi 17 février, vers 17 h 30, heure locale, la police a déclaré que le trio avait été victime d’abus homophobes
Le jeune homme a raconté comment il avait été battu et perdu connaissance avant que l’un des agresseurs ne commence à « piétiner » sa tête.
Joe Clarke a déclaré qu’il ne se sentait plus en sécurité dans sa ville natale: «Nous sommes allés en soiré après le travail. J’étais presque arrivé à la maison quand un homme a crié des insultes homophobes.»
«J’ai été frappé par un homme et je suis tombé par terre inconscient».
«Mes amis m’ont dit qu’un homme m’avait frappé à la tête. Ça a été vraiment douloureux. Je ne veux pas vivre près de là où c’est arrivé « , a-t-il déclaré à Fleetwood Today .
Summer Tarrant a raconté comment elle a été laissée impuissante et «brisée» après avoir été frappée au visage et frappée au sol.
Pendant ce temps, l’ami de Clarke, David Westworth, a déclaré: Nous étions tous sortis et avons passé une excellente soirée en ville. Nous retournions chez Joe quand ces hommes ont commencé à nous injurier .Ils marchaient vers nous et j’ai essayé de leur parler et j’ai été frappé à la bouche et frappé au visage.»
«Je suis tombé par terre et ils m’ont donné des coups de pied dans les côtes et m’ont frappé partout. J’étais allongé sur le sol, en essayant de protéger ma tête et mon visage avec mes bras. C’était horrible.
Quand j’ai réussi à m’asseoir, je pouvais voir Joe couché inconscient avec du sang qui coulait sur son visage», précise-t-il.
À la suite de l’attaque, un porte-parole de la police a déclaré: On pense que les délinquants sont des hommes dans la mi-vingtaine.
Les victimes ont subi de nombreuses blessures et ont été soignées à l’hôpital Victoria de Blackpool. Nous croyons que c’est une attaque isolée et non provoquée.
Un progressisme qui ne plaît pas à tout le monde. Depuis qu'elle a dévoilé sa collection printemps-été 2018, ce mardi 20 février, la marque de costumes néerlandaise Suitsupply est sous le feu des critiques. La raison? Des gens n'apprécient pas qu'elle ait choisi des couples homosexuels dans sa dernière campagne publicitaire.
Cette dernière s'intitule "Find your perfect fit" (en français, "trouvez votre coupe parfaite"). La série de clichés montre des hommes qui se caressent, qui se tiennent les mains ou qui se regardent dans les yeux. L'une des photos met en scène deux mannequins en train de s'embrasser dans une pose lasciv
Même si beaucoup de personnes ont été très heureuses de découvrir ces clichés, pour les détracteurs de la marque, ça passe beaucoup moins. Des nombreux clients se sont sentis "offensés" par la campagne publicitaire et demandent même son retrait
"Quelle campagne dégoûtante! Je n'achèterai plus jamais de costumes là-bas!"
"Suitsupply débarque avec une nouvelle campagne publicitaire pas si horrible, qui célèbre les couples gays, et les gens sont livides. Certains mecs ont peur d'avoir l'air gay en portant des costumes de la marque."
"C'est le dernier centime que je vous verse. Cette propagande n'est même pas une publicité pour des costumes. Vous ne pouvez même pas voir la coupe et l'autre homme porte une tenue mal élaborée avec un pantalon à cordons. Il y a plus de gens écœurés par ça que des personnes qui vont adhérer à ce dogme gauchiste."
La campagne a été diffusée dans les 91 boutiques que compte la marque à travers le monde. Réputée pour ses costumes abordables, Suitsupply l'a aussi partagée sur les réseaux sociaux. D'après Business Insider, plus de 12.000 utilisateurs d'Instagram se sont désabonnés du compte de l'enseigne après la publication des clichés.
Le fondateur de la marque Fokke de Jong s'était exprimé avant le lancement de la campagne pour justifier son choix artistique: "L'attraction entre deux personnes fait partie intégrante de la publicité dans la mode." Même s'il évoque ne pas vouloir cibler commercialement la communauté gay, il juge que la mise en scène de l'attirance entre deux hommes est un parti pris pertinent pour l'image de l'enseigne.
Toutefois, ce dernier s'attendait parfaitement à recevoir des remarques de ce genre. "Nous pensons qu'il y a un potentiel à tirer d'un impact négatif, en particulier dans les pays où nous avons une présence significative, connus pour avoir des points de vue contrastés", explique Fokke de Jong, qui souhaite à sa marque plus de diversité.
Ce n'est pas la première fois que Suitsupply fait réagir. Comme le rappelle laBBC, l'entreprise a été fortement critiquée, en 2016, pour des publicités jugées sexistes. On pouvait y voir des hommes en train de jouer sur des femmes géantes, à moitié habillées. Au mois d'avril 2010, on avait demandé à la marque de costumes de retirer des affiches "érotiques" de ses vitrines dans un centre commercial de Londres.
Il ne s'agit cependant pas de la première marque à afficher son soutien pour la cause homosexuelle. Récemment, l'enseigne de luxe britannique Burberry avait décliné son fameux motif tartan aux couleurs de l'arc-en-ciel, un symbole de la communauté LGBT, à l'occasion de la Fashion Week de Londres, qui s'est déroulée au mois de février.
Ce n’est pas la première fois que Suitsupply fait réagir.
Comme le rappelle la BBC, l’entreprise a été fortement critiquée, en 2016, pour des publicités jugées sexistes. On pouvait y voir des hommes en train de jouer sur des femmes géantes, à moitié habillées. Au mois d’avril 2010, on avait demandé à la marque de costumes de retirer des affiches « érotiques » de ses vitrines dans un centre commercial de Londre
huffingtonpost.fr/
Une maison de couture musulmane a lancé un hijab aux couleurs du drapeau de la fierté LGBT à l'occasion du Mardi Gras de Sydney, une des plus grandes manifestations LGBT au monde.
La société australienne MOGA avait déjà présenté un foulard arc-en-ciel en soutien au mariage homosexuel, lors du scrutin national sur la question de l'année dernière.
Le foulard fait son retour pour célébrer la plus grande manifestation de la fierté LGBT en Australie, le Mardi Gras de Sydney.
L'entreprise a expliqué: «Nous voulions célébrer la diversité de nos fans, qui vont des musulmanes porteuses de hijab branchées aux festivaliers en passant par les drag queens, qui adorent tous nos designs audacieux et colorés».
Pour MOGA, la parade LGBT doit être ouverte à "tous les gens, quelle que soit leur race, leur sexe ou leur sexualité", "tous sont égaux et sont les bienvenus".
Lors de la campagne du référendum sur le mariage gay en Australie, la société avait déclaré qu'elle était fière d'exprimer son soutien à l'égalité des mariages en Australie avec sa création.
«Nous avons conçu cette écharpe à rayures arc-en-ciel en l'honneur de la force, de la bravoure et de l'esprit d'inclusion de la communauté LGBT», avait affirmé la marque.
Le directeur artistique Azahn Munas et l'ambassadrice de la marque Kalida Edwards en avait envoyé un exemplaire à l'ancien Premier ministre Tony Abbott, opposant virulent à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.
Une centaine de personnes, parmi les 300 signataires d'une pétition réclamant le retrait des livres LGBTQ de la bibliothèque d'Orange City, se sont retrouvées à l'occasion d'une réunion du conseil d'administration de l'établissement de lecture publique de la ville, ce mardi 20 février. Menées par le révérend Sacha Walicord, elles ont dénoncé une politique documentaire qui chercherait à « imposer un programme ».
Le programme, selon ces militants et les quelque 300 personnes qui ont apposé leur signature sur une pétition intitulée « Des documents qui font la promotion des homosexuels et des transgenres à la bibliothèque ! Certains destinés aux enfants du primaire, payés avec vos impôts ! », n'est rien de moins que la perversion de la jeunesse de la ville.
Sur le tract distribué pour accompagner la pétition apparaissent deux ouvrages, Two Boys Kissing de David Levithan, ainsi que Morris Micklewhite and the Tangerine Dress, de Christine Baldacchino, qui raconte l'histoire d'un petit garçon qui aime porter une robe. On trouve également sur ce tract différentes citations, tirées de la Bible ou d'études sociologiques, pour stigmatiser les personnes homosexuelles et transgenres.
Le tract réclame avant tout que les documents LGBTQ soient séparés du reste des collections, une ségrégation documentaire qui paraît assez difficile à mettre en place. Les signataires demandent également qu'un système de notation des livres fasse son apparition, pour évaluer les ouvrages de la bibliothèque, mais aussi que l'équipe attende l'aval des usagers avant de faire une acquisition de document LGBTQ, ou ce que les militants désignent comme tel...
Pour le moment, l'équipe de la bibliothèque tient bon, et reste soutenue par une bonne partie de la ville. « Personne n'oblige quelqu'un [à consulter ces documents] », souligne ainsi Sue Kroesche, qui a dirigé la bibliothèque d'Orange City il y a quelques années.
via Des Moines Register
actualitte.com
Le procureur de la République de Tours confirme, mercredi midi, que six ou sept élèves du conservatoire national de musique de Tours auraient été victimes des agissements d'un pédophile présumé. L'homme est un des deux chefs de choeur.
France Bleu Touraine vous l'a révélé mercredi matin : un des deux chefs de choeur du conservatoire national de musique de Tours a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles. Il a été interpellé samedi dernier.
Les faits se seraient déroulés durant au moins trois ans. Les victimes sont uniquement des élèves garçons, âgés de 13 à 16 ans. A chaque fois, les agressions ont eu lieu lors de week-ends à Paris organisés par cet homme, pour deux ou trois élèves qu'il emmenait voir des concerts.
A chaque fois, aussi, il proposait aux élèves de prendre une gélule "par prévention, pour se détendre". Fin janvier, un participant a trouvé ça louche et a donné l'alerte, comme l'explique Jean Luc Beck, le procureur de Tours : "un élève a gardé la pilule et prévenu ses parents. La police a été saisie, et quand on a analysé la gélule, on a vu qu'elle contenait des anxiolytiques et des somnifères. A partir de là, on ne pouvait être que surpris et avoir des doutes sur le pourquoi de l'administration de ces gélules qu'il fabriquait lui-même".
Il ne nie pas la matérialité des faits, mais il indique qu'il n'a jamais véritablement usé de contrainte. Les parents étaient fort surpris car ils lui faisaient totalement confiance".
L'homme mis en examen risque jusqu'à 20 ans de prison, pour viols aggravés. Il a été interpellé samedi dernier, dans la matinée, alors qu'il devait repartir pour un week-end à Paris avec des élèves. Les enquêteurs n'ont pas voulu risquer qu'il y ait une nouvelle victime. Sa femme et ses enfants n'étaient pas au courant de ses penchants homosexuels.
Le maire de Tours donne une conférence de presse sur le sujet cet après-midi, car l'affaire suscite évidemment une vive émotion.
.francebleu.fr
La Cour constitutionnelle turque a publié au journal officiel sa décision du 29 novembre 2017 qui déclarait conforme à la Constitution la loi qui permet d’expulser de l’armée les personnes ayant des “relations contre-nature”.
La Cour de cassation militaire avait saisi la Cour constitutionnelle dans une affaire impliquant un soldat renvoyé à cause de son homosexualité.
L’article 153 du code militaire dispose en effet que “le mariage avec une personne aux moeurs légères, le concubinage et les relations contre-nature sont sanctionnés par la radiation”.
“La disposition qui prévoit la radiation de l’armée sous prétexte de comportements sexuels, qui relèvent du domaine le plus intime de la vie privée, repose sur un but légitime dans la mesure où elle permet la protection de la discipline militaire et vise à la continuité du service public”, a déclaré la Cour.
Les juges ont estimé que les militaires pouvaient être soumis à un régime plus strict par rapport aux civils. Ainsi, “la disposition (…) ne contredit pas les exigences d’une société démocratique” ni le principe d’égalité. Elle est limitée et proportionnée, a tranché la juridiction.
Le vice-président de la Cour, Engin Yildirim, professeur de droit, a rédigé une opinion dissidente de 22 pages.
“La qualification des relations homosexuelles de ‘contre-nature’ contredit les développements actuels dans le domaine des droits de l’homme”, a estimé Yildirim avant d’indiquer que cette conception était contraire aux engagements internationaux et à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.
“Si on prétend que la présence d’homosexuels au sein de l’armée présente un risque à la discipline militaire et à ses capacités opérationnelles, il faut en établir des preuves concrètes”, a-t-il ajouté.
.turquieplus.fr