Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Articles avec #fait divers tag

Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

Publié le par justin

Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

Le sexologue Abdessamad Benalla, alias Doc Samad, a quitté le Maroc après avoir été agressé et menacé de mort. Vingt jours après les faits, il raconte.

L'épisode a traumatisé Doc Samad au point qu'il a quitté le pays. Déclarant avoir été agressé et menacé de mort, dans des propos rapportés par nos confrères d’AlYaoum24, Abdessamad Benalla de son vrai nom, a dévoilé sur Instagram une photo de son visage tuméfié.

"C'était il y a vingt jours. Je faisais un live Facebook jusqu'à une heure tardive dans mon cabinet, quand quelqu'un a sonné. Je croyais que c'était un patient, j'ai ouvert la porte. Puis trois individus ont fait irruption avant de me frapper violemment et de prendre la fuite," affirme le sexologue, contacté par Telquel.ma.

"J'ai fait également l'objet d'insultes misogynes et homophobes," nous confie-t-il, précisant que ses agresseurs ont également proféré "des menaces de mort".

"J'ai subi cette violence physique et morale, car je dérange. Il faut le dire, ce que je dis dérange. Parler de sexualité au Maroc n'est pas aussi facile," analyse Doc Samad, qui s’est notamment fait connaître grâce à son émission “On t’écoute” sur Hit Radio.

"Je ne vous cacherai pas que j'ai eu peur" poursuit celui qui s'est envolé vers l'Europe, le lendemain des faits. Il affirme qu’il ne s’agit pas d’un départ définitif, mais ne précise pas pour autant la durée de son exil choisi, ayant besoin de temps pour se reposer et "réfléchir à son avenir professionnel". 

"Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais abandonné et que je n'abandonnerais jamais. Je suis un Marocain jusqu'à la moelle. Je ne suis pas contre le système ou contre mon pays, mais je suis contre ce qui arrive dans mon système", explique-t-il.  Pour l'heure, Doc Samad nous assure qu'il n'a pas encore déposé une plainte auprès des autorités, bien qu'il y pense "constamment". 

/telquel.ma/

Voir les commentaires

Pas d'Eurovision pour la Chine, après la censure d'un couple gay

Publié le par justin

Pas d'Eurovision pour la Chine, après la censure d'un couple gay

L'organisateur de l'Eurovision a suspendu son contrat avec le diffuseur chinois du concours : « Ce n'est pas en accord avec nos valeurs d'universalité et d'inclusivité et notre tradition de célébrer la diversité à travers la musique. »

Sommes-nous en train d’assister à un divorce entre la Chine et l’Eurovision ? L’Union européenne de radio-télévision (en anglais l’EBU, European Broadcasting Union), qui organise la diffusion du célèbre concours, a annoncé qu’elle rompait son contrat avec la plateforme chinoise Mango TV, du groupe Hunan TV.

Ainsi la retransmission du show ne sera plus assurée pour la demi-finale et pour la finale qui aura lieu ce samedi 12 mai. Ce qui a provoqué cette réaction de l’organisateur ? Le fait que Mango TV a délibérément flouté plusieurs passages de la diffusion, à commencer par la performance de l’Irlande. Sur scène, le candidat Ryan O’Shaughnessy, qui interprète Together (chanson que Komitid vous présentait déjà en mars dernier) est accompagné par un couple de danseurs, Alan McGrath et Kevin O’Dwyer. Les drapeaux arc-en-ciel, toujours nombreux dans le public, ont aussi savamment été gommés par Mango TV. Enfin, une autre performance a été censurée, celle du chanteur albanais Eugent Bushpepa, en raison, semble-t-il de ses tatouages aux bras. Pour l’EBU, cette censure n’est « pas en accord avec nos valeurs d’universalité et d’inclusivité et notre tradition de célébrer la diversité à travers la musique. »

Interrogé par la BBC, le chanteur Ryan O’Shaughnessy a salué la décision de la EBU : « Ça n’a pas été pris à la légère, c’est un pas dans la bonne direction. »

L’audience mondiale de l’Eurovision avoisine les 200 millions de téléspectateurs et téléspectatrices chaque année. Ce n’est que depuis 2015 que Hunan TV diffuse en direct la retransmission du concours, avec pour claire ambition que la Chine puisse un jour rejoindre la compétition, comme l’a fait l’Australie il y a trois ans.

komitid.fr

Voir les commentaires

Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

Publié le par justin

Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

Gaby, 25 ans, a été agressé par cinq jeunes gens mercredi à la sortie du métro des Chartreux. Ce jeune homosexuel est encore sous le choc, et décide de témoigner pour dénoncer "l'acte intolérable" dont il a été victime.

"J'ai 25 ans, je fais tout pour être heureux dans la vie. Je suis gentil avec tout le monde... Je ne mérite pas ça..."
Gaby a été battu par des individus à sa sortie du métro de la station des Chartreux, mercredi dernier. La motivation homophobe semble évidente.

Il a entendu l'un des agresseurs crier aux autres : "tu vois pas que c'est un pédé !".


Gaby allait faire des courses et remontait du métro par les escalators, lorsqu' un "type, entre 23 et 27 ans, m'a rattrapé par le sac. Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait. Ce qui est sûr, c'est que c'était un faux prétexte", raconte la victime. 


Une dame témoin de la scène, conseille à Gaby de ne pas s'arrêter. 


"Alors que je m'éloignais dans le boulevard d'Arras, ils m'ont rattrapé.

Cette fois, ils étaient cinq et m'ont roué de coups. C'était un enfer, un cauchemar...

Ils ont pris mon sac avant de repartir, avec tous mes papiers...".
 

Deux agressions en quatre mois

"Je suis encore sous le choc", raconte Gaby, encore tuméfié. Il souffre de douleurs au visage et au dos. Le médecin qui l'a examiné a conclu à deux jours d'Incapacité temporaire de travail.
"Je ne mérite pas ça, répète-t-il. Je suis sociable avec tout le monde, j'ai la joie de vivre. Cet acte est intolérable.

Je me demande ce qui peut motiver ces personnes pour en arriver à une telle violence.

Son homosexualité, Gaby dit l'assumer pleinement : "il ne faut pas avoir honte de ce que l'on est".


Avant d'être un homosexuel, je suis avant tout un humain. Ce genre d'acte est intolérable. Il menace la sécurité de tous les gens", poursuit la victime. Gaby a trouvé un réconfort auprès de sa famille et des amis proches.
Il y a quatre mois, Gaby avait échappé au jet d'une bouteille en verre. Mais il n'avait pas porté plainte. Cette fois-ci il l'a fait.


Une enquête est en cours. Les images de vidéosurveillance ont été demandées par la police. 

.francetvinfo.fr

Voir les commentaires

Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

Publié le par justin

Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

Condamné il y a quelques semaines pour avoir servi de mule, un jeune homme de 24 ans, d'origine guyanaise, a vécu l'horreur dans l'intimité de sa cellule de la maison d’arrêt de Troyes (Aube). Toute « une nuit de violences et d'humiliations », attaché à une chaise, « pour une orientation sexuelle supposée », écrit l’Est éclair, dans son édition du 4 mai.

« Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples », la victime avait eu l'audace de consulter un site gay, en toute discrétion mais sur le téléphone d'un des bourreaux, qui s'en est aperçu.

Le jeune a écopé de neuf jours d'ITT. Mais il a eu le courage d'en parler à un surveillant. La scène a également été filmée et diffusée sur internet. Les agresseurs, deux jeunes de 19 ans et un troisième âgé de 27 ans, ont été mis en examen, vendredi soir, pour actes de torture et de barbarie aggravée, et transférés vers trois établissements pénitentiaires différents, Strasbourg, Epinal et Chaumont.

 

.lest-eclair.fr/

Voir les commentaires

EXORCISME RÉCLAMÉ APRÈS DES GALIPETTES GAY SUR L’AUTEL

Publié le par justin

EXORCISME RÉCLAMÉ APRÈS DES GALIPETTES GAY SUR L’AUTEL

La police irlandaise a été saisie après la découverte d’une vidéo montrant des actes homosexuels dans une église. Pour les ultracathos, l’incident prouve que des «forces obscures encerclent l’Irlande».

C’est une brève séquence amateur tournée avec un téléphone portable, mais elle sème un effroi apocalyptique dans les rangs des catholiques ultras en Irlande, déjà sur le pied de guerre pour empêcher la dépénalisation de l’avortement, soumise à référendum le 25 mai prochain. Les images, qui auraient été téléchargées sur un site de rencontres gay, montrent un individu en soutane pratiquer des actes sexuels avec un jeune homme à même l’autel d’une église. Apparemment, l’autel serait celui de St. Bartholomew, l’église de Kildorrery, village de quelques centaines d’âmes perdu entre Limerick et Cork.

Les autorités ecclésiastiques locales ont porté plainte auprès de la Garda, rapporte la presse irlandaise. Mais ce n’est pas suffisant pour le site Lumen Fidei, qui s’indigne que «l’évêque n’ait pas fermé l’Eglise pour les besoins de l’enquête, étant donné que l’édifice devra probablement être reconsacré», allusion à une possible exorcisme.

 

«Motivations sataniques»
De fait, pour le site américain ChurchMilitant, qui cite des sources locales, il ne fait aucun doute que le sacrilège a des «motivations sataniques»: «une attaque vile contre notre Seigneur, notre mère l’Eglise et le sacerdoce sacré.» Un suspect y est désigné nommément: l’ancien prêtre alcoolique de la paroisse, outé par deux jeunes utilisateurs d’un site de drague gay. Ces derniers auraient affirmé que l’homme leur a proposé des rapports sexuels à l’intérieur de l’église de St. Bartholomew.

ChurchMilitant fait le lien entre le sacrilège et le référendum sur l’abolition des lois anti-avortement: «Cela met en lumière l’activité satanique en Irlande en ce moment, et révèle le besoin urgent de réparation, de pénitence et de prière.»

http://360.ch

Voir les commentaires

DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

Publié le par justin

DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

« Bonjour, je suis la fille de Jackie Chan et voici ma petite amie Andi. » C’est Etta Ng (à droite sur la photo), 18 ans, qui parle au début de cette vidéo YouTube. Elle explique qu’elle est sa petite amie sont « SDF depuis un mois à cause de (leurs) parents homophobes ». « On a déjà dormi sous un pont entre autres choses », dit-elle.

https://www.youtube.com/watch?v=JldGE4hxYk8

Dans cette vidéo, Andi Autumn, une canadienne influenceuse sur les réseaux sociaux, explique que personne ne souhaite les aider car elles sont rejetées à cause de leur « amour ». « J’ai demandé de l’aide à tous mes amis, à ma famille. Tout le monde nous suggère d’aller dans des refuges où ils savent que nous serons séparées », assure-t-elle.

 
« Nous sommes allées voir la police, nous sommes allées à l’hôpital, aux banques alimentaires, dans des associations LGBT, tout le monde s’en fout. Nous sommes deux personnes amoureuses, on essaie de ne pas être séparées, et tout le monde essaye de nous détruire, je ne comprends pas, je l’aime », poursuit Etta.

 

Les internautes incrédules

 

Il est difficile de vérifier leurs dires, mais Etta a effectivement fait son coming out en tant que lesbienne en octobre dernier. Le rejet de son père, en revanche, n’est pas nouveau. Etta est née de la brève relation entre Jackie Chan et Elaine Ng, une ancienne Miss Asie mais l’acteur superstar s’est toujours dit « piégé » par la naissance de Etta. Il n’a jamais versé un centime pour son éducation qui vivait jusqu’à récemment avec sa mère à Hong Kong.

 

Loin de soutenir aveuglément Etta Ng et sa petite amie, les internautes se disent surtout incrédules. « Qu’est-ce qui vous empêche de travailler comme tout le monde ? » demande plusieurs d’entre eux. Un autre note Toronto, au Canada, est « la ville la moins homophobe du monde et dire le contraire c’est insulter les LGBT qui sont vraiment discriminés au travail ».

 

Quant à Jackie Chan, il n’a pas encore réagi à cette vidéo. Il n’a reconnu qu’un enfant, un fils âgé lui de 35 ans. Celui-ci a également connu son lot de problèmes. Il a récemment purgé une peine de six mois en Chine pour détention à son domicile d’environ 100 grammes de cannabis.

 

.leparisien.fr

 

Voir les commentaires

Nîmes : menacé de mort dans son pays, Moussa,un homosexuel guinéen, a failli être expulsé dimanche

Publié le par justin

Nîmes : menacé de mort dans son pays, Moussa,un homosexuel guinéen, a failli être expulsé dimanche

Le jeune Guinéen, menacé de mort dans son pays, est retenu à Nîmes au centre de rétention administrative depuis plus d'un mois.

Après la manifestation de ce jeudi 26 avril , qui avait permis à des militants de plaider la cause de Moussa auprès d'un représentant de la préfecture, c'est un mélange de colère et de tristesse qui régnait dimanche, au même endroit.

 

Il faut dire que dans la nuit de samedi à dimanche, le jeune Guinéen de 28 ans, arrivé en 2015 à Nîmes avec une autorisation de travail, et retenu au centre de rétention administrative depuis plus d'un mois, a failli être embarqué de force vers son pays... où il est menacé de mort !

La honte absolue

Moussa a 28 ans. Il a fui la Guinée Conakry où son compagnon a été brûlé sous ses yeux. Il est arrivé à Nîmes en 2015, muni d’une autorisation de travail. Il y a fait sa vie, a été bénévole à l’association Aides, a été un des animateurs de la Pégoulade 2017. Mais s’il s’est produit sur de nombreuses scènes, il n’a pas de papiers.

 

Et dans la France de 2018, c’est synonyme d’enfermement dans un centre de rétention administrative (celui de Nîmes), avant le renvoi dans son pays d’origine. Jeudi dernier, un rassemblement a eu lieu devant la préfecture pour demander au préfet de lui accorder un titre de séjour.

Parce que Moussa est intégré, et parce qu’il risque la mort dans son pays en raison de sa notoriété et de son homosexualité. La réponse de l’État a été brutale. Moussa a failli être expulsé ce dimanche. "Un geste d’une totale inhumanité", a déploré RESF, lors d’un nouveau rassemblement de soutien. 

“Ils sont venus le chercher dans son lit à 3 heures du matin et l'ont conduit à Marseille, raconte Yves Carel, de RESF. Ils étaient huit et ils lui ont entravé les pieds pour le conduire à l'avion, mais le commandant leur a signifié qu'il n'y avait pas de place à bord. Des passagers se sont aussi manifestés. Et Moussa a été ramené à Nîmes.”

Si les manifestants ont applaudi cet heureux épilogue, ils sont aussi préoccupés. “D'ici samedi et la fin de sa rétention, il peut être expulsé à tout moment ! On va demander à rencontrer le préfet”, souligne Yves Carel. Elodie Attia, de l'association Aides (où Moussa était bénévole) a parlé avec le Guinéen ce dimanche. “Il était choqué et dans un état psychologique préoccupant. Ils ont encore menacé de l'emmener de force ce dimanche. Ce qu'il vit est inhumain”.

.midilibre.fr

Voir les commentaires

Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

Publié le par justin

Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

Deux militants de l'association AIDES ont été agressés à Poitiers alors qu'ils menaient une campagne de prévention sur un stand boulevard Chasseigne, samedi 21 avril. L'association, qui lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, a déposé plainte.

Les insultes ne laissent guère de doute sur les motivations homophobes des individus. Des injures comme "Sale pédé, on va te faire la peau" ou encore "baisse les yeux j’aime pas la façon dont tu me regardes!" ont fusé à l'encontre des deux militants de l'association AIDES, samedi 21 avril à Poitiers alors qu'ils tenaient un stand de prévention sur le boulevard Chasseigne, en bord de Clain.

L'agression s'est produite alors que les deux militants de la branche poitevine de l'association, engagée dans la lutte contre des maladies sexuellement transmissibles, démontaient leur stand en fin de journée. Les deux victimes ont alors été rouées de coups par deux individus, ont été insultées puis on subi une tentative de racket. Suite à leur agression, les deux militants "sont choqués mais en bonne santé", indique AIDES.
 

Un acte d'une "affligeante banalité"

Les auteurs des coups cherchaient visiblement à chasser les militants de leur lieu d'action. Le stand d'AIDES s'était placé boulevard Chasseigne, endroit réputé pour les rencontres entre hommes homosexuels, afin de mener une campagne de prévention vers cette population particulièrement vulnérable au VIH (virus responsable du Sida).

L'association a aussitôt déposé plainte. Par la voix de leur porte-parole de Poitiers, elle condamne un acte d'une "affligeante banalité". "Cette homophobie assumée, encore en vigueur dans une partie non négligeable de la société, pousse des milliers de gays, lesbiennes, bi ou trans à la clandestinité, brise leur confiance en eux et nuit à leur capacité à prendre soin de leur santé," estime Angelo De Jesus Lucas. AIDES engage toute personne victime de faits similaires à déposer plainte, "afin que la peur change de camp".

 

france3-regions.francetvinfo.fr

Voir les commentaires

Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

Publié le par justin

Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

2 jeunes Gardois étaient jugés par le tribunal correctionnel de Nîmes pour violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle des victimes. Le 8 juin 2017, ils ont agressé et frappé un couple d'homosexuels à Pont-Saint-Esprit. L'un d'eux est décédé d'une crise cardiaque, un mois après.

Marc Gibelin n'est plus que l'ombre de lui-même. Il était seul ce mercredi au tribunal correctionnel de Nîmes face à ses agresseurs présumés. 2 jeunes Gardois qui nient le caractère homophobe de l'agression.

Les 2 hommes ont finalement été condamnés à 6 mois de prison ferme pour l'un et 5 mois de prison avec sursis pour l'autre.

 

Agression homophobe ou pas, à Pont-Saint-Esprit, le 8 juin 2017 ?


Il y a près d'un an, avec son mari, Marc a été violemment agressé par une bande de jeunes à Pont-Saint-Esprit à cause selon lui de leur homosexualité. Son mari, traumatisé, est décédé d'une crise cardiaque un mois près les faits.

Les agresseurs, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans reconnaissent les coups portés mais pas le caractère homophobe de l'agression.

Pour le collectif Idaho, mouvement d'aide aux victimes d'actes homophobes, partie civile et qui soutient Marc Gibelin, la justice doit envoyer des signes forts à 15 jours de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie qui aura lieu le 17 mai prochain.

 

francetvinfo.fr

Voir les commentaires

Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

Publié le par justin

Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

Pour avoir consulté un site web à destination du public homosexuel, un Guyanais de 24 ans a subi un véritable calvaire. Ses trois codétenus se sont acharnés sur lui. C'est l'Est éclair qui révèle l'affaire. 

Condamné en mars dernier pour avoir transporté de la drogue, ce Guyanais de 24 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Troyes en Champagne. Le jeune homme avait servi de "mule".
 

Sévices

Dans son édition du 4 mai 2018, l’Est éclair, révèle le martyre qu'a subi ce Guyanais. Samedi dans l’après-midi ainsi que toute la nuit qui a suivi, il a fait l'objet de sévices particulièrement violentes de la part de ses trois codétenus.

Un site web
Le jeune homme avait eu le tort, à leurs yeux, de consulter sur le téléphone de l’un de ses codétenus un site web à destination d’un public homosexuel. Le codétenu en question s’en est rendu compte car le téléphone s’était coupé, à court de batterie.

Tortures
La découverte a donné lieu à de longues heures de torture pour le jeune homme. "Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples" : la barbarie des bourreaux semble ne pas avoir de limites.

Placés en garde à vue
Les trois codétenus ont filmé la scène et l’ont diffusé sur un réseau social. Le jeune guyanais finira par raconter son calvaire à un surveillant. Il a eu neuf jours d'interruption temporaire de travail.  Les trois codétenus ont été placés en garde à vue. 

 

francetvinfo.fr

Voir les commentaires

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Publié le par justin

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

C’est avec dégoût que Jonatan décrit sa fin de soirée, dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’il rentrait chez lui avec son compagnon, le couple a été victime d’une agression homophobe, explique-t-il sur Facebook.

Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Jonatan et son compagnon rentraient chez eux, le couple a été victime d’une agression homophobe au niveau de la Bourse à Bruxelles, relate Jonatan dans un message Facebook

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

«  Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d’adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant  », explique-t-il.

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Le couple a tenté tant bien que mal de raisonner ce groupe d’adolescents. Au moins quatre d’entre eux auraient pris à partie le compagnon de Jonatan, le rouant de coups, tandis qu’un cinquième s’en prenait à Jonatan, explique-t-il.

«  Les vérifications sont en cours  », nous explique Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles quant à savoir si les faits étaient connus de la zone.

sudinfo.be

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

JE NE M'ADAPTERAI PAS
(versão em português abaixo)

Bruxelles, 2h30 du matin, je rentre à pied à la maison avec mon mari, après la chouette soirée Primavera Queer, organisée par Genres d'à Côté à la Maison Arc-en-ciel.
Nous sommes ivres d'alcool et de joie d'être sortis, du printemps.
Emportés par le bonheur, comme si nos corps avaient oublié de "s'adapter" au fait qu'on quittait la rue du Marché au Charbon, et par conséquent un espace où on peut exister comme un couple sans nous poser des questions, nous avons continué à marcher main dans la main jusqu'à la Bourse.
Il fait assez bon malgré la nuit, et tous à Bruxelles ont soif du bon temps, d'être dehors, de vivre la ville. Plusieurs groupes d'adolescents traînent au piétonnier, rigolent, boivent, fument.
Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d'adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant. Ils sont tous maigres et idiots, ayant l'air d'avoir à peine 18 ans.

Clément s'arrête, essaie de dialoguer, j'ai peur, j'ai juste envie de partir avec lui, d'être chez moi. Ils l'entourent, Clément repousse les deux qui s'énervaient le plus, je leur crie dessus qu'ils nous laissent en paix, ils nous haïssent, ils nous n'écoutent pas.

Je prends la main de mon mari en disant "adieu" plusieurs fois aux petits cons, voulant juste qu'on sorte de cette situation, qu'on disparaisse. Ils font semblant de partir, on poursuit notre chemin, quand l'un d'entre eux donne deux coups de poing sur la nuque de Clément par derrière son dos et ils partent tous en courant.

La colère me monte, je me sens impuissant, je me sens faible, je suis envahi par la haine, je suis indigné, je fais une erreur : je leur crie "connards" plusieurs fois, avec toutes mes forces. Ils reviennent en courant, on est pris de surprise, on est deux, ils sont cinq, quatre se mettent lâchement à agresser Clément, deux par derrière et deux par avant, ils lui donnent des coups de poings répétés dans la nuque, il tombe, se relève, les pousse. Pendant toute cette horreur, je me faisais agresser par le cinquième, ne voyant même pas ce que subissait mon amour.

Deux autres garçons interviennent et leur disent d'arrêter. 
Ils partent.

Nous sommes dépenaillés, hagards. Nous reprenons notre chemin. Arrivés à la place Sainte-Catherine, une voix nous appelle : c'est une fille de leur groupe qui a assisté à la scène en restant en retrait. Elle nous ramène des papiers que nous avons perdus dans la bagarre, nous dit qu'elle est mal à l'aise, qu'elle n'est pas d'accord avec les relations comme la nôtre mais qu'elle trouve injuste qu'on se fasse taper pour ça. Clément lui répond que c'est nous qui avons raison, qu'on ne s'intéresse pas à ce qui se passe dans son lit et qu'on aimerait que ce soit réciproque. Je vois les autres de loin qui attendent, j'attrape le bras de Clément et nous partons.

Je me hais de "les avoir provoqués".

Mais je hais surtout la société qui produit ces petits cons.

De tout l'orage psychologique qui me tourmente, je n'arrive à formuler qu'une chose:

Je ne m'adapterai pas à cette société malade, à cette misère morale et spirituelle, où tenir la main de quelqu'un constitue un objet de haine et agression.

Je mourrai si des malheureux comme ceux d'hier m'imposent la mort, mais je mourrai main dans la main avec mon amour.

NÃO VOU ME ADAPTAR

Bruxelas, 2h30 da manhã, volto para casa à pé com meu marido, depois de passar uma noite super agradável no bairro gay.
Estamos embriagados de álcool e alegria pela primavera que começa por aqui.
Levados pela felicidade, como se nossos corpos tivessem esquecido de se "adaptar" ao fato de que saíamos do bairro gay, e, portanto, de um espaço onde podemos existir como um casal sem qualquer preocupação, continuamos a caminhar de mãos dadas até a Bolsa de Valores (coração do centro da cidade).
A temperatura é doce apesar da madrugada, e todos em Bruxelas estão eufóricos pelo bom tempo, por estar do lado de fora, por viver a cidade após um longo inverno.

Vários grupos de adolescentes se encontram em frente à Bolsa e ao longo da avenida, riem, bebem, fumam.
Passamos em frente à Bolsa, cruzamos a avenida e, na calçada, um grupo de adolescentes parado, nos olha, assobia. Continuamos nosso caminho determinados e de mãos dadas, quando cinco garotos desse grupo nos seguem por toda a rua onde tínhamos virado, nos insultando, nos fazendo perguntas escrotas sobre nossa intimidade sexual, nos intimidando. Eles são todos magros e idiotas, aparentando não ter nem mesmo 18 anos.

Clément pára, tenta dialogar, eu receio, só quero ir embora dali com ele, estar em casa. Eles cercam Clément, que empurra os dois mais irritadinhos, eu grito com eles que nos deixem em paz, eles nos odeiam, eles não escutam.

Pego Clément pela mão dizendo "adeus" aos pequenos idiotas, querendo apenas sair dessa situação, desaparecer. Eles fingem ir embora, nós continuamos o nosso caminho, um deles dá dois socos na nuca do Clément pelas costas e todos fogem, voltando para o início da rua.

Continuamos nosso caminho, mas a raiva me sobe a garganta, me sinto impotente, me sinto fraco, sou tomado pelo ódio e, indignado, cometo um erro: Eu grito "idiotas", em francês, várias vezes, com toda a minha força. Eles voltam correndo e nos pegam de surpresa, nós somos dois, eles são cinco, quatro começam a agredir Clement, dois atrás e dois na frente, lhe dão socos na nuca, ele cai, ele se levanta, ele consegue empurra-los. Durante todo esse horror, eu estava sendo atacado pelo quinto, nem vendo o que meu amor estava sofrendo.

Dois outros do grupo vêm até nós e dizem para eles pararem.
Eles vão embora.

Minutos depois, já distantes, uma voz nos chama: uma menina do grupo que nos havia agredido vem nos devolver revistas que Clément tinha deixado cair no meio da confusão. Ela nos diz, "não concordo com relações como a de vocês, mas também não concordo que vocês sejam agredidos por isso", ao que Clément responde, "nessa história toda, somos nós que temos razão, não nos interessa o que vocês fazem na cama e gostaríamos que isso fosse recíproco". Eu avisto os outros na esquina, puxo Clément pelo braço e nós vamos embora.

Eu me odeio por ter "provocado" eles.

Mas eu odeio sobretudo a sociedade que produz esses pequenos idiotas.

De toda a tempestade psicológica que me atormenta até agora, só consigo formular uma coisa:

Eu não me adaptarei a essa sociedade doente, a essa miséria moral e espiritual, onde andar de mão dada com alguém é um motivo de ódio e agressão.

Eu vou morrer se infelizes como os de ontem me impuserem a morte, mas eu vou morrer de mãos dadas com o meu amor.

Voir les commentaires

Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

Publié le par justin

Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

FAITS DIVERS - Les policiers ont été alertés vendredi 6 avril vers 16h30 par un passant : un corps flottait dans le Canal du Midi, boulevard Matabiau, à proximité de la gare de Toulouse, a-t-on appris de plusieurs sources policières.

Le corps a été sorti de l'eau par les plongeurs des sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne et, selon ces sources, il s'agirait du corps d'un homme d'une quarantaine d'années, travesti en femme.

Les premières constatations avaient lieu en fin d'après-midi sur les lieux pour tenter de déterminer les causes de la mort. 

Source : FRANCE3-REGIONS.FRANCETVINFO.FR

Voir les commentaires

Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

Publié le par justin

Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

La vidéo du meurtre brutal de Dandara dos Santos a choqué le monde

Cinq des huit hommes arrêtés pour le meurtre brutal d'une femme transgenre au Brésil l'année dernière ont été condamnés à une peine d'emprisonnement de 83 ans.

La vidéo de Dandara dos Santos, 42 ans, un horrible dénigrement et un tir d'un groupe d'hommes ont envoyé des ondes de choc à travers le monde après qu'elle soit devenue virale.

Les hommes ont battu dos Santos à la tête avec leurs mains nues, leurs tongs et leur planche de bois. Les hommes ont essayé de la forcer dans une brouette mais elle ne pouvait pas se lever. Le groupe a fini par la jeter dans une brouette. Ils l'ont emmenée sur un chemin de terre dans la brouette où ils lui ont tiré deux balles dans le visage et l'ont matraquée à mort avec une grosse pierre.

Un tribunal brésilien vient de condamner cinq des accusés. Ils ont été condamnés individuellement mais également inculpés de trois autres crimes. Ils étaient un crime de haine, ne permettant pas à la victime une chance de se défendre et de la cruauté.

Francisco José Monteiro de Oliveira Junior a été condamné à 21 ans pour avoir tiré sur dos Santos.

Jean Victor Silva Oliveira a été sanctionné pendant 16 ans en battant dos Santos avec la planche de bois.

Rafael Alves da Silva Paiva et Francisco Gabriel dos Reis serviront tous les deux 16 ans pour l'avoir bottée et l'avoir frappée avec des tongs respectivement.

L'homme qui a lancé des injures homophobes à dos Santos, Isaías da Silva Camurça, ira en prison pendant 14 ans et demi.

Leur procès a débuté le jeudi 5 avril avec leur condamnation un peu après minuit vendredi (heure du Brésil).

La douleur d'une mère

Francisca Ferreira de Vasconcelos, 75 ans, est la mère de dos Santos. Elle a refusé d'assister au procès parce que ce serait trop blessant pour elle.

«J'ai déjà perdu beaucoup de choses et cela m'a mis sous la peau ce que ces gens sont capables de faire. Ce procès ne changera rien dans ma vie ", a-t- elle déclaré à la BBC .

«J'ai toujours peur, j'ai perdu mon fils à cause des préjugés et j'ai perdu mon petit-fils sur le trottoir ici avec un seul coup de feu, tous dans la même année.

Les meurtres trans au Brésil

Le Brésil est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les personnes transgenres. La communauté trans fait face à la violence et à la discrimination quotidiennes.

Le Brésil a l'  un des taux les plus élevés de violence et de meurtre contre les personnes trans dans le monde . Le taux de meurtres LGBTI dans le pays  a augmenté à plus d'un par jour.

En mars de cette année, 35 personnes trans ont été assassinées selon ANTRA - l'association nationale des travestis et des transexuels.

Voir les commentaires

« Têtu » (à nouveau) placé en liquidation judiciaire

Publié le par justin

« Têtu » (à nouveau) placé en liquidation judiciaire

Idyls Media, la société éditrice de Têtu et tetu.com a été placée en liquidation judiciaire le 22 février dernier. L’annonce a été publiée le 21 mars. Cela signifie que l’entreprise a cessé ses activités et que les employés, au nombre de trois, ont été licenciés. A date de la liquidation judiciaire, l’entreprise était dirigée par Olivier Pluquet, qui ne s’est jamais exprimé dans les médias.

Deuxième liquidation judiciaire en trois ans pour « Têtu »

C’est la deuxième liquidation judiciaire en trois ans pour Têtu. Pierre Bergé avait cédé son entreprise, fondée en 1995, à l’homme d’affaires Jean-Jacques Augier début 2013. Ce dernier n’a pas été en mesure de redresser le titre et l’entreprise a été liquidée à l’été 2015, après 212 numéros.

A l’automne 2015, la société Idyls, dirigée par Julien Maquaire et Yannick Le Marre, a racheté la marque. Les deux hommes ont d’abord relancé tetu.com, puis ont tenté une nouvelle édition papier — avec Adrien Naselli à la rédaction en chef, qui n’aura connu que quatre numéros, dont le dernier n’est jamais sorti en kiosques.

A la faveur d’un changement dans l’actionnariat, Julien Maquaire et Yannick Le Marre ont quitté la direction de l’entreprise à l’été 2017. Force est de constater que leur remplaçant a échoué à relancer une activité viable.

On ne sait pas pour l’instant s’il y aura un nouveau repreneur, ni quand les actifs (la marque et les archives, entre autres) seront mis en vente. L’emblématique titre de la presse gay française a-t-il définitivement disparu? Ou renaîtra-t-il une nouvelle fois de ces cendres?

« On nous a dit qu’il y avait un repreneur sur le coup », affirme Jérémy Patinier, l’un des trois salariés. « Le magazine fonctionnait bien par rapport au modèle économique, mais il y avait une difficulté à prévoir l’avenir. »

« Je reste très fier de ce que nous avons fait. Nous avons publié de beaux entretiens, des enquêtes, sorti des infos, c’est la preuve qu’un média LGBT a vraiment son utilité et un rôle à jouer », ajoute-t-il.

Nous n’avons pas pu joindre les dirigeants de Têtu. Contacté, Adrien Naselli n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment.

hornet.com

Voir les commentaires

Il croit que son petit garçon autiste est gay, il organise son viol

Publié le par justin

Il croit que son petit garçon autiste est gay, il organise son viol

Le père d'un petit garçon autiste a été reconnu coupable par un tribunal d'avoir organiser le viol de l'enfant par sa compagne. Il craignait que la victime ne devienne un homosexuel.

Le procureur lui-même l'admet devant les médias: "Je n'ai jamais rien vu de tel". Un homme a été reconnu coupable devant un tribunal de l'Alabama (Etats-Unis) d'abus sexuel sur son fils de 11 ans. L'accusé soupçonnait son petit garçon d'être "gay". Il a donc demandé à sa compagne âgée de 20 ans de le violer, probablement pour le faire rentrer dans "le droit chemin".

Selon le Ledger-Enquirer, le journal local qui rapporte les faits et ne cite pas le nom du coupable pour protéger l'identité de l'enfant, le père qui recevait temporairement son fils –il est séparé de la mère– l'a surpris le pantalon baissé devant un camarade.

Craignant que le jeune garçon ne soit homosexuel, il a demandé à sa petite amie, une certaine Khadeijah Moore absente à l'audience, d'avoir une relation sexuelle avec son fils. Les actes pervers se sont déroulés sous les yeux du père qui dirigeait les ébats (mais n'y a pas participé) en indiquant à sa complice les gestes à faire. Le procureur admet d'ailleurs que l'accusé n'est pas un pédophile mais qu'"il était surtout inquiet que son garçon soit gay ou le devienne. Il a pensé qu’il pouvait le rendre hétérosexuel".

Le père et sa compagne, recherchée par la police, ont donc été reconnus coupable des faits notamment de "viol" et de "sodomie" (une appellation qui regroupe dans le droit américain les actes sexuels "immoraux" sans lien avec la pénétration anale). Leur peine sera connue au cours de l'été.

Le petit garçon âgé de 13 ans, lui, vit chez sa mère en Géorgie, un Etat frontalier de l'Alabama.

 

 

francesoir.fr

Voir les commentaires

Russie Le site Gay.ru interdit d'accès depuis lundi

Publié le par justin

Russie Le site Gay.ru interdit d'accès depuis lundi

La Russie censure depuis lundi le portail homosexuel Gay.ru, qui représentait un moyen d'information et de contact pour la communauté LGBT russe depuis plus de 20 ans

Le site Gay.ru n'est plus disponible que de l'étranger depuis lundi soir après une ordonnance d'un tribunal se fondant sur la loi russe contre la "propagande homosexuelle" introduite en 2013.

Le site a été mis sur liste noire par les sites les fournisseurs d'accès.

Le site a été accusé de diffuser des informations sur les "relations sexuelles non conventionelles" ce qui le fait tomber sous le coup de la loi contre la "propagande gay".

Jusqu'à présent, les médias et les réseaux sociaux sur Internet avaient échappé à la censure ou à des sanctions en réservant leur contenu aux personnes majeures. C'était le cas de Gay.ru.

Les raisons de sa censure ne sont pas claires. Le site est mis en demeure de corriger toutes les "violations légales" dans les 24 heures pour pouvoir prétendre être à nouveau autorisé.

Le portail est considéré comme l'un des plus anciens de la communauté LGBT russe. Il a été lancé en septembre 1997 et revendique 3 millions de visiteurs par an.

Dans un communiqué, les responsables de Gay.ru ont annoncé faire appel de l'interdiction qui les frappe et si nécessaire d'en appeler à la Cour européenne des droits de l'homme.

 

 

e-llico.com

 

Voir les commentaires

L’application gay Grindr accusée d’avoir permis l’accès aux données de ses clients, dont leur statut VIH

Publié le par justin

L’application gay Grindr accusée d’avoir permis l’accès aux données de ses clients, dont leur statut VIH

L entreprise née en Californie, aujourd’hui sous pavillon chinois, a autorisé des entreprises tierces accéder aux données personnelles de ses clients, y compris leur statut VIH

 Seulement, deux semaines après le scandale Cambridge Analytica, c’est une nouvelle qui ne va pas contribuer à restaurer la confiance des internautes envers les applications et autres plateformes de ce genre.

Grindr, l’application de rencontres géolocalisées pour hommes a laissé des entreprises tierces accéder aux données personnelles des utilisateurs de la plateforme, parmi lesquelles de données très sensibles, comme leur statut sérologique ou la date de leur dernier dépistage.

 

« En tant qu’entreprise au service de la communauté LGBT (Lesbiennes, gay, bi, trans et queer), nous comprenons le côté sensible de telle divulgation sur le statut VIH, précise Scott Chen dans un tweet. Notre objectif est et a toujours été de promouvoir la santé et la sécurité de nos utilisateurs à travers le monde ».

3,6 millions d’utilisateurs exposés

Passons le fait qu’une telle application puisse détenir ce type d’information, Tinder procède-t-il de même avec ses utilisateurs ? Comment un tel accès a-t-il été autorisé ?

Grindr, qui compte 3,6 millions d’utilisateurs actifs par jour, travaille avec des entreprises tierces comme Apptimize et Localytics, pour tester l’application afin de l’optimiser. A cette fin, elle peut recevoir des données utilisateurs : coordonnées GPS, positions sexuelles préférées, type de relation souhaitée, adresse e-mail, etc.

Dans un communiqué, la société assure comprendre les « inquiétudes » soulevées par de telles révélations, mais précise que ces tierces parties sont soumises à des « clauses contractuelles strictes ».

« Grindr ne vend et ne vendra jamais, des informations personnelles susceptibles d’identifier les utilisateurs -spécifiquement les informations relatives au statut VIH ou au dernier dépistage, à des tiers ou à des annonceurs.»

Des informations déjà publiques

Les vendre non, les partager en revanche… L’entreprise prend néanmoins soin de préciser que Grindr permet aux utilisateurs d’afficher eux-mêmes ces informations sur leur profil, les rendant ainsi publiques. Par conséquent, il revient aux utilisateurs d’être vigilants.

Si la firme chinoise affirme limiter les informations partagées au strict nécessaire, « ces données peuvent parfois inclure les données de localisation ou le statut VIH ». Elle précise aussitôt qu’elles sont transmises de manière « sécurisée, avec chiffrement ».

Anonyme, vraiment ?

D’après Axios, le chef de sécurité de Grindr, Bryce Case, affirme que l’application ne partage plus le statut sérologique des utilisateurs. Néanmoins, un simple croisement de données (ID du téléphone, géolocalisation, email) permettrait d’identifier les utilisateurs de l’application, selon un chercheur de l’organisation norvégienne Sintef dont Buzzfeed rapporte les propos.

Certaines données étant partagées en format « texte brut », elles peuvent être facilement piratées. De telles informations pourraient se révéler dangereuses dans certains pays où l’homosexualité est réprimée, voire interdite, ou limiter l’accès des utilisateurs à certains services au regard de leur préférence sexuelle.

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas faites attendre… L’association de protection des libertés sur Internet, l’EFF (Electronic Frontier Foundation) juge quant à elle « décevante » la réponse apportée par la firme.

 
 
 
 
 
 .journaldugeek.com

Voir les commentaires

Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

Publié le par justin

Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

Israel Folau, arrière international australien, est accusé d'avoir tenu des propos ouvertement homophobes.

Isarael Folau, arrière australien aux 62 sélections, est au coeur de la tourmente après avoir tenu des propos ouvertement homophobes. Tout s'est passé sur le réseau social Instagram où le rugbyman a répondu à la question «D'après toi, quels sont les plans de Dieu pour les homosexuels ?», par une phrase sans équivoque, «L'ENFER... A moins qu'ils ne se repentent de leurs pêchés et qu'ils se tournent vers Dieu.»

Fervent croyant, Folau poste fréquemment des versets de la Bible afin de partager sa foi. L'année dernière, il avait pris position contre le mariage pour tous en Australie, déclarant : «J'aime et je respecte les opinions de tous, mais personnellement je suis opposé au mariage gay». Le mariage pour tous a été adopté en Australie en décembre dernier à la suite d'un large vote en sa faveur lors d'un référendum.

.lequipe.fr

Voir les commentaires

Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Publié le par justin

Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Le patron du Privilège, un bar gay du Vieux-Lille, aurait été été victime de propos homophobes tenus par un chauffeur Uber qui venait chercher un de ses collègues. Derrière ça, il dénonce une montée de l'homophobie spectaculaire.

"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", entame Guillaume Delbarre, patron du Privilège, le célèbre bar gay du Vieux-Lille. Dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il sort de boîte de nuit, il décide d'appeler un Uber pour un de ses collègues, qui rentre chez lui. 

Le chauffeur arrive devant le Privilège pour prendre en charge ledit collègue. "Là, il a commencé par nous demander qui on était. Je me suis dit que ça ne le regardait pas... Puis il m'a demandé si je "faisais l'homme ou la femme ?" J'étais sous le choc, j'ai décidé de partir", raconte Guillaume Delbarre.

Ce matin, il décide de publier son récit sur Facebook et le message devient viral. "D'autres personnes m'ont contacté pour me dire qu'ils avaient eu des remarques homophobes de la part de ce chauffeur également", poursuit le patron du Privilège. Depuis, Uber l'a contacté pour lui proposer "une course gratuite". "Moi je veux simplement des excuses publiques, pas une course", rétorque Guillaume Delbarre.


Une augmentation de l'homophobie


"Ce qui est dramatique, c'est que c'est tellement courant", poursuit le jeune homme. "Ce n'est qu'une petite phrase, mais des comme ça on en entend tous les jours. Tous les jours devant le Privilège j'entends des jeunes dire "On va pas rentrer, c'est un bar de PD", ou je vois des gars qui font semblant de se rouler des pelles devant l'entrée. Je ne comprends pas qu'encore aujourd'hui on puisse se faire marcher dessus comme ça", soupire Guillaume Delbarre. 

Lui qui tient le Privilège depuis 13 ans a constaté une forte augmentation des insultes homophobes depuis le passage de la loi sur le mariage pour les personnes de même sexe. "Les gens se lâchent et avec l'alcool c'est encore pire. Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'on entend quotidiennement. C'est fatiguant", poursuit le patron de bar. 

"L'homophobie est repartie en flèche, de la part de jeunes d'à peine 20 ans. Il faut que ça cesse.

france3-regions.francetvinfo.fr/

 

france3-regions.francetvinfo.fr/

Voir les commentaires

Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

Publié le par justin

Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

Un des auteurs de l’expédition punitive contre trois transgenres dans le XVIIe arrondissement de Paris a été interpellé et placé en garde à vue.

Les réseaux sociaux ont servi une fois de plus de coup d’accélérateur. La diffusion d’une vidéo retraçant une expédition punitive à l’encontre de trois travestis a permis dès le lendemain l’interpellation d’un des auteurs des faits qui se sont produits dans la rue de la Jonquière dans le XVIIe arrondissement de Paris il y a plus de deux mois.

Les images, diffusées mardi, montrent une femme rouée de coups et frappée à l’aide d’un bâton par des inconnus qui revendiquent leur appartenance à une « brigade anti-trav ». La victime était accompagnée de deux travestis pris également pour cible.

Alerté, le maire du XVIIe, Geoffroy Boulard, a condamné à son tour « fermement ces actes inadmissibles et intolérables » sur son compte Twitter, avant d’effectuer un signalement auprès du commissariat.

Les victimes, qui avaient jusqu’ici gardé le silence « par peur des représailles », selon l’amicale des jeunes du Refuge, ont porté plainte ce jeudi matin.

Un rappeur du quartier

« Je me félicite de cette décision et j’invite les personnes victimes de ce type d’agressions à porter plainte », lance l’élu de droite.

Si les lieux ont pu être facilement identifiés, les auteurs sont difficilement reconnaissables. Mais des éléments ont permis de faire avancer rapidement les investigations des enquêteurs. L’auteur de la vidéo postée sur Snapchat a pu être identifié. Il s’agirait d’un rappeur du XVIIe connu sous le nom de Billal.

Le parquet de Paris n’a pas répondu à nos sollicitations. Mais selon nos informations, un des agresseurs a été interpellé et placé en garde à vue.

« Des transgenres ou des travailleurs du sexe se font agresser tous les jours en plein Paris. Mais c’est la première fois que ces scènes sont filmées. Ces images ont permis d’alerter l’opinion publique et les élus sur une réalité méconnue et inacceptable. La France ne peut fermer les yeux sur ce qui se passe sur son territoire »

 

 

.leparisien.fr

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>