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Reese Witherspoon est pas fan des acteurs qui refusent de «jouer gay»

Publié le par justin

Reese Witherspoon a fustigé un certain nombre d'acteurs d'Hollywood hommes et l femmes qui refusent de jouer des personnages homosexuels.

Lors d'une interview avec PrideSource, l'actrice Blonde a déclaré: "Je pense que les personnes homosexuelles sont capables de jouer un rôle hétéros; les hétéros sont en mesure de jouer des rôles homosexuels. Le point d'être un acteur ensemble est de transformer.

«Si les gens ne comprennent pas que nous devons être malléable dans notre sexualité, alors je pense qu'ils ont besoin d'alléger."

La star est appelée à jouer face Sofia Vergara dans le prochain film Hot Pursuit - dans laquelle la paire à un point les personnages de la paire doivent faire semblant d'être lesbiennes.

Elle a ajouté: «Je dois une tonne d'amies lesbiennes, et je pense que tout type de femmes qui se rapporte à nous ou bénéficie le film - qui est génial!

"Le film entier est: Il n'a pas d'importance où vous êtes, ce que votre orientation sexuelle est, ce que vous faites dans la vie, ce qui est votre appartenance ethnique - les femmes sont des femmes, et nous avons tous beaucoup en commun."

«Il est libératrice, car il est pas tout sur la vie de nos personnages romantiques ou que nous allons courir les hommes - il est que nous manquons pour nos vies et nous devons trouver un moyen d'obtenir le long de sorte que nous survivons."

Comédien Kevin Hart a déclaré en Janvier qu'il refuserait de jouer un personnage gay, et avait refusé un rôle dans Tonnerre sous les tropiques parce qu'elle portait sur ​​l'homosexualité.

Il a dit: «Je sens que je ne peux pas [jouer un personnage gay] parce que je ne pense pas que je vais vraiment plonger dans ce rôle de 100 pour cent, en raison de l'insécurité sur moi-même en essayant de jouer ce rôle.

"Ce que je pense que les gens vont penser que pendant que je suis en train de faire va me empêcher de jouer cette partie de la façon dont je suis censé le faire."

C.L.

Reese Witherspoon est pas  fan des acteurs qui refusent de «jouer gay»

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Le football, ce milieu toujours aussi homophobe

Publié le par justin

Une enquête, diffusée jeudi soir sur Canal + Sport, fait le point sur l'homosexualité dans le milieu français du ballon rond. Et confirme l’ampleur du tabou.

Pas facile de mener une enquête sur l’homosexualité dans le foot masculin. La rédaction des sports de Canal + en a fait l’expérience : un seul club, Reims, a accepté d’en parler. Toutes les autres structures ont préféré esquiver le sujet, «pas concernées par la question» ou jugeant le thème«trop sensible». Le constat est sans appel : en 2015, en France, on ne trouve aucun joueur de foot professionnel ayant fait son coming out. Zéro, nada, niet. Deux joueurs de Ligue 1 ont bien évoqué leur homosexualité avec l’équipe de Canal + mais ont refusé d’en parler publiquement. Trop d’appréhensions. Comment expliquer qu’il soit si difficile pour un joueur de dire son orientation sexuelle ?

Il y a bien sûr les insultes dans les stades - quand elles ne sont pas directement dans la bouche des figures du sport (on se souvient du «petite tarlouze» lancé par Louis Nicollin, président du club de Montpellier). On pense aussi aux inquiétudes des joueurs hétéros («dans les douches, si on sait qu’un de nos potes est homosexuel, on aura peut être peur qu’il s’intéresse à nous» raconte ici candidement un jeune du centre de formation de Strasbourg). Et puis, il y a ce tabou énorme dans le milieu du foot, face auquel la fédération française ne fait rien, ou quasi.

Olivier Rouyer, qui s’était illustré aux cotés de Michel Platini à Nancy dans les années 70, est l’unique joueur français à être sorti du placard. Mais seulement après la fin de sa carrière. Trop risqué avant. Il raconte : «Le plus dur à vivre c’est quand vous êtes amoureux de quelqu’un. Là c’est dur parce qu’on est tellement heureux qu’on a envie de le dire à tout le monde.» Pour pouvoir suivre un joueur encore en activité, le journaliste Arnaud Bonnin a dû se rendre aux États-Unis, où Robbie Rogers s’est réfugié après avoir fait son coming out. A l’époque, il préfère mettre un terme à sa carrière à Leeds, la jugeant incompatible avec son homosexualité nouvellement affichée. Avant de revenir finalement au Los Angeles Galaxy. Il est aujourd’hui le seul joueur en activité ouvertement homo. Où sont les autres ?

Homos, le dernier tabou du foot ? dans l’émission «Enquêtes de foot», jeudi 30 avril à 20h45 sur Canal + Sport.

Marie KIRSCHEN

Un seul club, Reims, a accepté de répondre aux questions de la rédaction foot de Canal +. (Canal + Sport)

Le football, ce milieu toujours aussi homophobe

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Stains : harcelée sur les réseaux sociaux, une adolescente se suicide

Publié le par justin

Elle n'avait que 14 ans. Cette adolescente a mis fin à ses jours mardi soir en se jetant par la fenêtre de son appartement situé à Stains (Seine-Saint-Denis), selon la police. Une information confirmée par une source policière et les pompiers du département au «Parisien». Ce suicide serait dû à son apparition dans une vidéo intime avec son petit ami qui faisait le tour de son quartier.



La jeune fille a «sauté par la fenêtre de l'appartement de sa grand-mère situé au 4e étage» d'un immeuble d'une cité de cette commune de la banlieue parisienne, précise cette source policière. Ses parents et frères et soeurs, présents dans l'appartement, ont entendu un «bruit énorme» et constaté qu'elle gisait sur le sol.

L'adolescente aurait eu des problèmes car elle s'était exhibée devant une caméra ou avait été filmée à son insu dans une position provocante. La vidéo, postée sur les réseaux sociaux, avait été vue par de très nombreuses personnes de son quartier et de son entourage. Toutefois «à ce stade de l'enquête, on ne peut ni infirmer ni confirmer la caractérisation de harcèlement» a précisé une source policière contactée par le Parisien.

Une vague de haine sur les réseaux sociaux

Une véritable vague de haine et de violence a déferlé sur les réseaux sociaux avec de nombreux commentaires insultants après le décès de l'adolescente. La jeune fille aurait été «victime de pressions ou chantages devenus insupportables» depuis la diffusion de la vidéo, a précisé la source policière, mettant en garde les adolescents «qui ne sentent pas les dangers des réseaux sociaux».

Une autre vidéo, glaçante, a aussi été diffusée sur Twitter. Filmée de nuit depuis la fenêtre d'un immeuble de la cité, elle aurait été tournée juste après la défenestration de l'adolescente. On entend une femme terrifiée pousser des cris, et d'autres personnes hurler : «Que quelqu'un appelle les secours !»

Le corps de la victime a été transporté à l'Institut médico-légal de Paris. Une enquête toujours diligentée en cas de mort violente a été confiée à la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis. Sur Facebook, une page a été crée pour rendre hommage à A.

leparisien.fr

Stains : harcelée sur les réseaux sociaux, une adolescente se suicide

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LUTTE CONTRE LES REFUS DE SOINS : POUR LE MOMENT, C’EST RATÉ !

Publié le par justin

On allait voir ce qu’on allait voir… Cette fois, la loi Santé allait prendre à bras le corps le problème (qui traîne depuis des lustres) des refus de soins. On a vu… ou plutôt on n’a rien vu. Car, malgré les initiatives des associations, les propositions d’amendements de parlementaires soucieux de lutter contre le phénomène, au final, le projet de loi Santé voté il y a quelques jours par l’Assemblée nationale, fait le service minimum contre les refus de soins. Explications.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le lobby médical a su trouver ses chantres à l’Assemblée nationale lorsque l’article 19 de la loi de Santé a été débattu en séance. Cet article a pour objet de lutte contre les refus de soins. Au sortir de son examen par la commission des Affaires sociales, il n’allait pourtant pas bien loin dans les intentions puisqu’il se bornait à proposer, comme disposition unique, de confier au conseil national de l’ordre des médecins une mission d’évaluation du respect par ses membres du principe de non-discrimination dans l’accès à la prévention ou aux soins énoncé à l’article L.1110-3 du Code de santé publique, et ce "notamment en réalisant ou faisant réaliser des tests permettant de mesurer l’importance et la nature des pratiques de refus de soins". Cette proposition allait manifestement déjà trop loin pour les députés de l’opposition si on en juge par les interventions des parlementaires dans l’hémicycle.

"On va faire du flicage"

Ainsi, le député UMP Elie Aboud (médecin) a estimé que cet article adressait aux médecins le message suivant : "On va faire du flicage". Bien sûr, il ne nie pas l’existence de "problèmes dans tel ou tel territoire, mais il y a une instance ordinale pour les régler (…) Inscrire dans la loi le principe du testing, c’est profondément vexatoire pour les médecins et n’apporte rien à la santé publique". Son collègue, le député UMP Jean-Pierre Door (cardiologue) reste constant. Il s’était opposé, rappelle-t-il, au testing lors de l’examen du projet de loi HPST. Il remet cela sur l’article 19. "C’est tout de même jeter non seulement la suspicion, mais le discrédit sur l’activité des professionnels de santé. Je pense même qu’il s’agit d’un procès d’intention à l’encontre des médecins alors que ceux-ci sont soumis, je le rappelle, à des règles déontologiques dans lesquelles ils inscrivent leur démarche éthique". Le député ne nie pas qu’il puisse "exister marginalement des conduites délictueuses et, en ce cas, il existe des possibilités d’y mettre fin soit par les conseils de l’ordre (….) soit par le Défenseur des droits en cas de faute discriminatoire". Vient le tour du député UMP Dominique Tian (lui n’est pas médecin). Selon lui, le testing est "un très mauvais message adressé aux professionnels de la santé". Rebelote avec le député UMP Gilles Lurton (pas médecin non plus) qui juge que cette disposition est "profondément vexatoire vis-à-vis des médecins. Ils ont tous une déontologie et ne refusent jamais de dispenser les soins qu’attendent les patients qu’ils reçoivent, sauf dans des cas bien précis qui peuvent se produire".

A droite toujours, le député UDI Arnaud Richard (pas médecin) entonne le même refrain, parlant de disposition qui "stigmatise et discrédite les professionnels de santé, qui sont pourtant dévoués et au service de l’intérêt général". Mais le député soulève un autre problème, cette disposition place "les ordres professionnels en situation d’être juge et partie ; à notre avis, elle s’avérera de ce fait inefficace". Et Arnaud Richard de demander tout simplement la suppression de l’article.

"Les refus de soins existent-ils ?"

C’est la députée communiste Jacqueline Fraysse (cardiologue) qui a permis de recentrer le débat sur le vrai sujet : "Les refus de soins existent-ils ?" "Oui", a expliqué la députée. "Est-il légitime d’essayer de réduire encore, voire de faire disparaître les refus de soins ? Oui, probablement (…) Tel est l’objet de l’article 19. Qu’y a-t-il là-dedans de vexatoire pour les médecins ? Tous ceux qui pratiquent normalement la médecine — et c’est l’écrasante majorité d’entre eux — n’ont rien à redouter de cette disposition ; quant aux autres, nous les invitons à corriger leur pratique". Et la députée d’enfoncer le clou : "Il est dommage que l’immense majorité du corps médical, qui accepte de soigner tous les patients, soit discrédité par quelques-uns, très minoritaires, qui refusent de dispenser des soins". Côté rapporteure, la députée PS Bernadette Laclais (pas médecin) défend évidemment l’article 19 : "Je crois que personne ne peut nier que dans notre pays, certains patients sont confrontés à diverses formes de refus de soins illégitimes — car nous ne parlons bien évidemment que de ceux-là. L’article 19 vise à objectiver ces refus, de manière à en mesurer la portée exacte et à en connaître les motifs (…). Evitons les polémiques inutiles : il ne s’agit pas d’une mesure répressive, il s’agit de faire de la prévention et de limiter en amont les comportements éventuellement fautifs. Il n’y aura aucune forme de stigmatisation des médecins". Même argumentation chez Marisol Touraine qui ne voit "aucune volonté de stigmatisation" dans cet article. "L’écrasante majorité des professionnels accomplit son travail de manière parfaitement conforme à la déontologie, en soignant tous ceux qui le demandent, poursuit la ministre. Toutefois, nous savons que dans certains cas, des soins sont refusés. La situation est très contrastée suivant les territoires, les professions, les spécialités. Nous avons besoin d’y voir plus clair, ne serait-ce que pour éviter d’avoir des avis qui ne seraient pas conformes à la réalité", explique la ministre de la Santé. Le gouvernement cède, en revanche, sur le terme de "tests" dont toute référence au mot est supprimée. "Ce sont (…) les moyens que les ordres professionnels jugeront appropriés qui seront utilisés pour identifier les cas de refus de soins, objectiver la situation et proposer des solutions pour y remédier".

L’inversion de la charge de la preuve, c’est non !

Bien sur, d’autres parlementaires ont déposé des amendements pour renforcer le dispositif. C’est le cas du député écologiste Jean-Louis Roumégas (qui n’est pas médecin) qui souhaitait "caractériser, selon des critères précis, les refus de soins". Avis défavorable de la rapporteure et du gouvernement. Cet amendement n’est pas adopté. Refus aussi pour deux amendements précisant "qu’il appartient aux professionnels de santé de prouver, le cas échéant, que leur refus de soins est justifié par des éléments objectifs, étrangers à toute discrimination, tandis que l’amendement no 1856 ouvrirait la possibilité pour des associations intervenant dans le domaine du droit à la santé ou de la lutte contre les exclusions, d’accompagner les personnes victimes de refus de soins". La rapporteure estime qu’il faut "attendre de voir les données objectives recueillies à l’issue des travaux des observatoires" des refus de soins des conseils de l’ordre pour le "cas échéant, modifier les conditions d’exercice des recours contre les refus de soins".

Au final, l'Assemblée nationale a donc adopté le principe d'une évaluation des pratiques de refus de soins de certains médecins faite par les conseils de l’ordre et associant, à la marge, les associations de patients. Ces ordres professionnels seront donc juge et partie, comme le pointait un député UDI. Ils pourront "mesurer l’importance et la nature des pratiques de refus de soins par les moyens qu’il juge appropriés". Autrement dit, le testing pourrait être utilisé (mais on voit mal les ordres se lancer dans quelque chose qui va hérisser leurs collègues), mais il n’est pas dans la loi. Cela fera plaisir aux hérauts du lobby des médecins. Quant aux médecins qui commettent des refus de soins… ils peuvent dormir tranquilles.

seronet.info

LUTTE CONTRE LES REFUS DE SOINS : POUR LE MOMENT, C’EST RATÉ !

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Les étudiants LGBT d’Harvard se mobilisent

Publié le par justin

Le mariage ne doit pas être notre seul combat. C’est cette réflexion simple qui a conduit Curtis Lahaie et Kyle McFadden, tous deux étudiants à Harvard, à lancer le “In the making project”, un challenge participatif visant à recentrer le débat sur les discriminations subies par les LGBT.

“Il est temps de briser le mythe selon lequel le ‘mariage pour tous’ est synonyme d’égalité totale pour les LGBTQ. Avec la perspective d’une expansion internationale du mariage entre personnes de même sexe, nous devons nous recentrer sur les problématiques invisibles qui rongent notre communauté. Aujourd’hui, le mouvement LGBT est en travaux.”

Extraire le débat de l’angle mort du mariage pour réfléchir à la lesbophobie, aux droits des trans, au refus d’une binarité de genre, à l’invisibilité de la bisexualité, mais aussi à l’interdiction pour les gays de donner leur sang, aux discriminations subies par les gays racisés, c’est le pari de “In the Making”.

Le concept n’a en lui-même rien de très original, le modèle pose avec une pancarte, sur laquelle sont inscrits ses propres mots. Mais la notoriété d’Harvard, la célèbre université américaine dont est issu le projet, participe amplement à la médiatisation de la série photo, qui avait même fait l’objet d’un article sur le très généraliste site Buzzfeed. A tel point que ses créateurs ont décidé d’étendre l’initiative en proposant un challenge aux LGBTQ du monde entier : poser avec leurs mots et partager leur photo sur les réseaux sociaux, accompagnée du hashtag #inthemaking.

C.L

Les étudiants LGBT d’Harvard se mobilisent
Les étudiants LGBT d’Harvard se mobilisent
Les étudiants LGBT d’Harvard se mobilisent
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Les étudiants LGBT d’Harvard se mobilisent
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DAKOTA DU NORD Un député qui a voté contre l'extension des protections juridiques aux gay admet qu'il est gay après avoir été pris sur Grindr

Publié le par justin

Dakota du Nord - Un député qui a voté contre l'extension des protections juridiques aux gay et aux lesbiennes défend sa décision d'envoyer une photographie de lui-même à un autre utilisateur sur l'application de hook-up gay Grindr, disant à son journal local qu'il est gay et «qui est ce gars gais font sur ​​des sites gay, non?"

Rep. Randy Boehning, un républicain Fargo, n'a pas retourné plusieurs appels de l'Associated Press par téléphone. Dans un email, Boehning a dit qu'il ne serait pas en train de faire tout plus d'interviews.

Le 52-year-old entrepreneur, qui est célibataire, a servi dans le Dakota du Nord Assemblée législative depuis 2003.

Boehning dit Le Forum journal qu'il pensait que son échange avec l'homme a été rendue publique en représailles à son vote contre un projet de loi qui aurait protégé les gay et les lesbiennes de la discrimination . Boehning envoyé l'homme sexuellement suggestives messages et une photo explicite non sollicités.

Le journal a rapporté qu'il a appris de l'échange de l'homme, qui a contacté Le Forum plus tôt ce mois.

Les commentaires de Boehning marquent sa première reconnaissance publique qu'il est gay, bien que le chef de la majorité Al Carlson dit à l'Associated Press mercredi que lui et la plupart des autres étaient au courant de l'orientation sexuelle de Boehning.

Les documents législatifs montrent que Boehning a été absent de l'Assemblée législative depuis Avril 20. Carlson, un républicain Fargo, a déclaré Boehning a été hors de l'état assister à un enterrement.

Carlson a dit qu'il peut demander une enquête législatif interne en "chantage" après le retour Boehning et il peut conférer avec lui.

«Je ne l'ai pas rencontré Randy face-à-face», a déclaré Carlson. «Je vais lui parler et voir si cela est vrai."

Leader de la minorité Maison Kenton Onstad, un démocrate de Parshall, et Fargo démocratique Rep. Josh Boschee, premier député ouvertement gay de l'Etat, ont dit non celui de leur parti menacé Boehning propos sortie lui comme récupération de son vote.

"Nous avons eu rien à faire avec elle", a déclaré Onstad.

Boschee dit-il inquiet pour Boehning et a appelé le sexting du boursier législateur «jugement sans doute discutable."

"Je l'espère juste qu'il dispose d'un réseau de soutien qui le voit à travers cette", a déclaré Boschee.

Plus de 35 législateurs ont signé une lettre qui a été destiné à être envoyé au journaux défendant Boehning, mais la décision de l'envoyer a été abandonné, a dit le représentant. Rick Becker, R-Bismarck, l'auteur de la lettre.

"Randy ne voulait pas faire glisser des plus de gens dans cette", a déclaré Becker.

C.L.

DAKOTA DU NORD Un député qui a voté contre l'extension des protections juridiques aux gay admet qu'il est gay après avoir été pris sur Grindr
DAKOTA DU NORD Un député qui a voté contre l'extension des protections juridiques aux gay admet qu'il est gay après avoir été pris sur Grindr

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La cause du suicide est retenue pour Leelah Alcorn transgenre

Publié le par justin

COLUMBUS, Ohio - La mort d'un adolescent transgenre victime de transphobie

L'enquête en elle a été fermé, l'État Highway Patrol a dit .

Leelah Alcorn, qui avait 17 ans, est entré dans la voie du tracteur-remorque dans les petites heures du 28 décembre, elle avait laissé une note manuscrite sur son lit - "J'en ai eu assez" - et avait fait une recherche en ligne et une recherche Tumblr pour le mot «suicide» avant de marcher sur l'Interstate 71 dans la banlieue de Cincinnati, selon un rapport de patrouille publié mercredi.

Le conducteur du camion ne se charge pas, le porte-parole de la patrouille lieutenant Craig Cvetan dit. Le conducteur n'a pas été excès de vitesse, et lui et Leelah testé négatif pour l'alcool et les drogues, indique le rapport.

Le rapport de patrouille note qu'un coroner a statué la manière de la mort de Leelah comme un suicide. Il a également déclaré que si aucun des notes de suicide ont été trouvées sur l'ordinateur, il y avait "allusions au suicide et à la dépression."

Une conversation iChat avec un ami de 24 novembre a été trouvé sur l'ordinateur de Leelah, le rapport de patrouille dit.

"Ma note de suicide a été mis en attente sur Tumblr, et je suis prêt à sauter le pont à côté de ma maison qui va sur I-71, mais je décidé d'appeler une hotline transgenre de suicide et je essentiellement pleuré mes yeux pour quelques heures à parler à une dame là-bas, "a écrit Leelah.

Une note plus tard posté sur le blog de Tumblr Leelah plaidé, "Ma mort doit signifier quelque chose. ... La société de Fix. S'il vous plaît. "

Les selfies de Leelah et des messages poignants ont frappé la maison chez de nombreuses personnes transgenres qui disent qu'ils ont fait face les familles de désapprobation, la discrimination ou à la violence et espèrent pour plus d'acceptation.

Sa mort a incité discussions de médias sociaux, pétitions en ligne à l'appui des personnes transgenres et des veillées d'aussi loin que Londres, et elle a été mentionné dans le discours télévisé de vainqueur Golden Globe.

Son poste Tumblr inclus plaintes au sujet de la dépression et l'isolement et les préoccupations que la vie ne serait qu'empirer. Elle a exprimé la frustration que ses parents voulaient qu'elle soit «leur parfait petit garçon Christian droite" et a dit qu'elle a été prise de «thérapeutes chrétiens" qui étaient "très partial."

Ses parents ont exprimé l'amour et le chagrin après la mort, mais n'a pas commenté publiquement beaucoup plus loin. Le rapport dit que les parents ont dit aux enquêteurs qu'ils pensaient que leur enfant avait obtenu beaucoup mieux après traitement de la dépression à l'été.

L'enquête de patrouille sur la mort de Leelah a été fait en utilisant son nom de naissance, Joshua Alcorn, et se réfère à elle comme Joshua ou M. Alcorn.

C.L.

La cause du suicide est retenue pour Leelah Alcorn  transgenre
La cause du suicide est retenue pour Leelah Alcorn  transgenre

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La fresque qui divise la communauté gay

Publié le par justin

BRUXELLESPremière en Belgique, les problèmes d’homophobies sont abordés dans l’espace public. Pas du goût de tout le monde, y compris dans la communauté.

D’emblée, l’initiative est à saluer. Pour la première fois en Belgique, une série de fresques murales dépeignent des amours homosexuels dans l’espace public. Elles abordent aussi les problèmes d’homophobies que peuvent rencontrer les LGBT (pour lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Les thèmes abordés sont divers : insultes, brimades, discriminations, agressions homophobes, adoption, sida, etc. Elles sont d’ores et déjà visibles dans la rue de la Chaufferette, en plein cœur du quartier Saint-Jacques, le quartier gay du centre-ville.

Mais avant même d’être dévoilé au grand public (l’inauguration a lieu le 1er mai), l’un de ces 11 portraits, peint par l’artiste grecque Fotini Tikkou, fait polémique. Il représente un jeune garçon qui tente de s’échapper par une fenêtre en grimpant à une corde. Il fuit aux insultes homophobes de "PD", "tapette", "jeanet" ou "faggot".

Pour le cas où la situation n’était pas suffisamment claire, une flèche pointe le jeune homme et indique : "Kid escaping homo-bullying" (Garçon fuyant le harcèlement homophobe).

Rue de la Chaufferette où se trouvent de très nombreux bars et boites de nuit gay, cette dernière fresque est loin de faire l’unanimité. On la trouve plutôt contre-productive et l’on craint qu’au lieu de susciter plus de tolérance, elle ne banalise les insultes envers les homosexuels.

"Les insultes vont être prises au premier degré. Elles sont stigmatisantes. Le gay-bashing est mal perçu par les hétéros qui ne vont pas comprendre et prendre cela au premier degré", s’inquiète Rudy, patron du Station Bxl. "Il y a un côté donneur de leçon alors que l’on a envie de renvoyer une image positive et bon enfant", souligne Rudy, qui assure que l’ensemble des commerçants de la rue partage son avis.

Cet art urbain, ouvertement homosexuel, est une première belge qui a été initiée par la Rainbow House, la maison associative des LGTBQI, largement financée par la Ville de Bruxelles et installée dans la rue de la Chaufferette. Les commerçants déplorent dès lors n’avoir pas été intégré au projet pour décider ensemble de fresques améliorant la convivialité du quartier. "Nous n’avons pas été concertés. La Maison Arcs-en-ciel agit toujours comme bon lui semble, sans se préoccuper des autres acteurs qui participent à la vie du quartier. On n’est pas contre l’idée des fresques mais on aurait aimé être associé car, pour nous, le résultat n’est pas à la hauteur", ajoute le tenancier du bar gay.

À noter qu’une autre fresque dans la rue, signée par l’auteur de BD Ralf König, très apprécié des LGBT, fait quant à elle l’unanimité.

François Massoz-Fouillien (Rainbow House): "Ce mur d’insultes traduit la réalité"

"Ce que l’on revendique, c’est de pouvoir être ce qu’on est dans l’espace public. Pour nous, c’est très important et cette fresque va dans ce sens. Ce mur d’insultes s’inscrit dans un ensemble qui traduit la réalité vécue par beaucoup de LGTB. Dans sa globalité, le message est très positif. La fresque incriminée n’est pas insultante. Elle dénonce une situation et est à prendre au second degré. On pense que ces fresques vont profiter à l’ensemble du quartier, y compris aux cafetiers. À notre sens, pour ce projet, il n’était pas nécessaire de solliciter tout le monde. Cela aurait été contre-productif."

dhnet.be

La fresque qui divise la communauté gay

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le journal Politico a mené une enquête pour savoir ce que les républicains pensent de l’union entre personnes du même sexe.

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l Politico a mené une enquête pour savoir ce que les républicains pensent de l’union entre personnes du même sexe.

La réponse, selon le site d’information, est étonnante : parmi les militants gays les plus décidés se trouvent beaucoup d’enfants de républicains. Et ils racontent que leurs pères, élus ou gouverneurs, partagent souvent leur point de vue mais ne peuvent pas le dire publiquement. « C’est difficile d’aborder cette question en ce début de primaires républicaines », raconte Abby Huntsman.

Son père, ancien gouverneur de l’Utah, a décidé de soutenir le mariage gay en 2013, après avoir quitté ses responsabilités politiques. Politico rappelle que pour l’instant aucun prétendant conservateur à la présidence ne s’est déclaré en faveur du mariage gay. Mais cela ne veut pas dire que le sujet est complètement tabou au sein du parti.

Certains jeunes républicains, plus progressistes que leurs aînés, sont en train d’adopter des positions plutôt favorables à l’union entre personnes du même sexe, explique Politico.

C.L

le journal  Politico a mené une enquête pour savoir ce que les républicains pensent de l’union entre personnes du même sexe.

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Témoignage :

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Officiellement, ils sont mariés-deux-enfants, tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que, sexuellement, ils sont aussi attirés par les hommes mais ne veulent pas le dire. Au point que certains vont jusqu’à se créer une double vie.
« Vous êtes la toute première personne à qui j’en parle. » Assis au fond d’un café du 11e arrondissement parisien, Jean-Pierre° s’amuse de cette situation inédite, le sourire en coin : « c’est limite une séance de psy pour moi cette interview ! » Comment c’est d’avoir une sexualité bi ou gay quand on est socialement hétéro ? Jean-Pierre, regard timide et bouille sympathique, parle bas, dans un souffle à peine audible. C’est qu’il n’a pas envie que les oreilles curieuses des serveurs arrivent à intercepter le thème de la conversation du jour. Oui, à 47 ans, il est en couple avec une femme. Et il couche aussi avec des hommes. Sans que personne ne soit au courant. Pour le contacter, il aura fallu passer par une connaissance commune, un de ses amants irréguliers. Faire attention à ne lui écrire des textos que durant les heures de bureau. Trouver, à sa demande, un café « où il n’y aura pas trop de monde ». Jean-Pierre n’est pas complètement paniqué non plus mais, c’est sûr, il n’a pas l’habitude de parler de ses coucheries extra-conjugales (« sauf avec les premiers concernés », pouffe-t-il).
Double vie

Ce Parisien a une « vie classique de cadre sup’ bourgeois ». Il rencontre « la bonne » à la fac, se marie, fait des enfants. Divorce après 12 ans d’une union heureuse mais tombée dans la routine. Bref, un scénario banal qui donne plus envie de bailler d’ennui que d’en tirer un film. A 35 ans, alors qu’il a une nouvelle compagne, il est soudainement troublé. Un soir, chez des amis, le couple se retrouve dans un pavillon de banlieue où « ça baise à l’étage ». Ils passent un œil. Se laissent tenter et invitent un homme à se joindre à eux. « Lui et moi, on ne s’est pas touchés, raconte Jean-Pierre. C’était vraiment le truc classique des films de cul hétéros, les deux occupés par la fille. Mais j’ai été extrêmement troublé par la scène et la bite du mec ne m’a pas laissé indifférent. » Surprise, surprise…

Alors qu’il est à nouveau célibataire, Jean-Pierre décide de s’inscrire sur un site pour les hétéros échangistes, dans l’idée de reproduire avec un couple ce petit trio qui lui a tant plu. « Je tombais quasiment toujours sur des mecs seuls. Comme je ne trouvais pas de couples, j’ai fini par me dire “je n’ai qu’à tester”. Plutôt que de regarder des photos de mecs, autant voir ce que ça donne de toucher une bite.» Malgré un premier essai foireux (« on s’est retrouvés à poil direct, je suis sorti de là avec un sentiment de regret, en me disant “mais n’importe quoi !” »), il retente l’expérience. « Je pense que les mecs m’ont toujours un peu intéressé, mais sans que j’en sois vraiment conscient » analyse-t-il aujourd’hui sur le divan du bar parisien. Depuis 8 ans, il cumule une vie « rangée des voitures » et très joyeuse avec une troisième compagne et leurs enfants respectifs, et des plans cul gay.
« C’est mon jardin secret, j’aime vraiment le fait de compartimenter ma vie. »
« Compartimenter ». C’est également l’expression qu’utilise Gilles , 50 ans, pour décrire sa situation. Ce cadre employé dans une boite d’informatique a poussé le concept a l’extrême, allant jusqu’à se créer une véritable double vie. Le week-end, il est ce bon père de famille lillois, marié depuis 25 ans à la « femme de sa vie » avec qui il a eu un garçon et une fille. La semaine, à Paris pour le travail, il a un quotidien tout ce qu’il y a de plus gay : Bar dans le Marais avec son groupe d’amis (« beaucoup d’anciens amants ») et plans cul trouvés sur des applis de drague.

Comment ça a commencé ? A l’adolescence il joue « à touche pipi » avec des amis, va chez un pote les mercredis aprem’ avec qui il se masturbe. Jeune adulte, il lui arrive de traîner dans un parc où il se laisse sucer par des inconnus. Les choses deviennent « plus sérieuses », selon son expression, après quelques années de mariage. « Ma femme n’était pas très sexuelle alors que, moi, j’ai toujours été très porté sur la chose. J’ai eu quelques maîtresses et puis j’ai fini par aller au plus facile : les mecs. » Une homosexualité opportuniste ? « Oui, mais c’est aussi parce que ça me plait. » Aujourd’hui, il est complètement accro à sa double vie. Contrairement à Jean-Pierre, il ne couche plus avec sa femme (« plus envie »). Mais il collectionne les amants de passage ou les partenaires plus réguliers.
« Quand je serai retraité, je m’organiserai pour avoir une double résidence, je ne sais pas comment je ferai mais je m’arrangerai. »

Autre génération, autre parcours. Mathieu° , un trentenaire originaire du Sud, a commencé à avoir des expériences avec des garçons il y a 10 ans. « Avec ma copine de l’époque, on sortait beaucoup dans le milieu gay, avec des amis. J’ai discuté avec elle du fait que les garçons pouvaient aussi m’attirer. Elle m’a répondu que je n’avais qu’à essayer ! Par contre, elle ne voulait être au courant de rien… Au final, ça a été un peu compliqué à gérer en termes de jalousie. » Avec sa copine suivante, il se marie, fait deux enfants, se tient à carreau pendant 3 ans. « Mais j’ai fini par la tromper, se remémore ce beau gosse à la barbe de trois jours. C’était moins passionné entre nous, je continuais à sortir avec mes amis gays dans les bars du Marais… Alors j’ai été tenté. » On le sent un peu penaud. « Là, j’avais vraiment l’impression de mentir à ma copine, j’étais mal. Et puis tu t’habitues… »

Des plans culs et parfois des histoires d’amour
Depuis, il a pris l’habitude de rencontrer des garçons lors de ses virées avec sa bande de potes gays, dans des bars ou lors de soirées chez des particuliers. « Par exemple, samedi dernier, j’étais à un anniversaire. Souvent, des amis d’amis me croisent à une fête puis m’ajoutent sur Facebook… » Il a aussi un profil (sans photo de son visage) sur des applis de rencontre gay.
Jean-Pierre, l’adepte des trios, utilise des sites homos, mais aussi des sites commenetechangisme.com, plutôt censé être hétéros, mais où « quand tu mets que tu es bi, tu récoltes tous les mecs. J’ai l’impression qu’une bonne partie des profils c’est des mecs seuls, et non des couples. Souvent tu tombes sur un homme qui te répond “madame est en stand by mais monsieur est dispo”. » Les coucheries, c’est souvent en journée, sur la pause du midi. « Ça peut être deux ou trois fois par semaine, ça dépend de mon taf, mais c’est quelque chose dont j’ai besoin. » Par contre, il ne fait jamais de resto avec ses conquêtes masculines : pour la romance, il a sa femme. Il plaisante :
« C’est comme un loisir. Je pourrais mettre en bas de mon cv “ hobby : plan cul bisexuel ”. »

Par chance pour lui, les hétéros ont plutôt la côte auprès de certains gays. « L’idée de faire changer de bord un hétéro, ça les amuse, il y a un côté challenge ». Il revoit certains de ses plans de manière régulière. « Par exemple, il y en a un qui va me dire de temps en temps “j’ai un pote qui va passer, je lui ai parlé de toi, je suis sûr que tu adorerais”. Alors, ok, j’arrive. Avec lui, c’est souvent des trios. »

Gilles fait aussi des plans cul. Mais depuis 18 ans, sur 25 années de mariage, notre Lillois à la vie parisienne très gay a également des amants. Des vrais, qu’il voit très souvent. Il y a d’abord eu Paul, avec qui il est resté pendant 13 ans, tout de même. Puis Sylvain, pendant 3 ans. Puis Eric. Puis Ludovic. Il fait des restos, passe la nuit chez son amant du moment ou l’invite dans sa garçonnière parisienne. Il s’autorise aussi à partir en vacances et prétend à sa femme qu’il est en séminaire.
« Tant que je ne tombe pas amoureux, je considère que ce n’est pas vraiment tromper. »

Il concède que madame ne verrait pas les choses de la même manière… Il fréquente aussi pas mal les sex-clubs. « Je suis accro au sexe, j’ai de gros besoins, se décrit-t-il, un peu fiérot. Par exemple à l’Impact, un bar de cruising du centre de Paris, il m’est arrivé de baiser dix culs dans la soirée. Tu prends du bon temps sans avoir besoin de passer par la case resto-ciné. »
Actif ou passif ?

C’est un point sur lequel ils sont tous unanimes: un des grands avantages à coucher avec des hommes c’est que le cul pour le cul est complètement assumé. « C’est vraiment facile, décrit Jean-Pierre. Ce qui me plaît chez les gays c’est que tu n’as pas la même relation avec le sexe, le cul et les sentiments sont vachement déconnectés. » Il se décrit comme actif, mais précise : « je commence à découvrir le reste ». Au départ, il ne se pose pas la question : il est actif, point barre. Et puis un de ses plans réguliers lui dit qu’il adore son cul, qu’il en a envie… Encore une fois, il se dit que ce serait dommage de ne pas tenter. « On a essayé et j’ai trouvé ça super. J’aime beaucoup l’idée de changer de rôle au cours du même rapport. Du coup, ça m’arrive de temps en temps. »

Gilles a aussi fini par se faire pénétrer. Ça a mis 8 ans. « Au début, j’en avais pas envie, ce n’était même pas la peine que mon amant essaie de me toucher ! Et puis, petit à petit, c’est arrivé naturellement, et je suis devenu un peu plus passif. » Aujourd’hui, pas de soucis, il assume (en tout cas auprès de ceux qui connaissent sa sexualité…). Et précise même qu’il est grand amateur de fist. En tant que fisté s’il vous plait, parce que « fisteur ça m’emmerde ». « A un moment, avec un de mes amants, on organisait même des soirées fist tous les 15 jours, où on invitait 4 ou 5 personnes. » Il en a parcouru du chemin depuis les premières fellations reçues à la va-vite dans le parc de sa ville d’origine. Il s’en amuse :
« On m’aurait dit il y a 20 ans “tu vas te prendre une main dans le cul”, je ne l’aurais jamais cru ! »
Garder le secret

Vie familiale classique mais sexualité gay. Alors, au final, comment s’identifie Gilles ? « Ni hétéro, ni gay. Depuis 20 ans j’ai une sexualité qui est devenue de plus en plus homo. Aujourd’hui, je dirais que je suis quand même plus homo qu’hétéro. » Mathieu, le trentenaire, se dit bi, car « un hétéro peut coucher une fois ou deux avec des garçons pour tester, mais il ne continue pas comme ça ».
« Je dis que je suis un homme hétéro qui a fait une sortie de route, détaille Jean-Pierre. Mais, bon, la sortie de route, ça fait un moment qu’elle existe… Je dirais donc que je suis un hétéro qui est fortement bi dans sa sexualité. Mais je pense que je suis bien bi et pas juste homo. » C’est le grand ballet des étiquettes. Il manque visiblement des mots pour désigner ces situations à cheval entre des catégories que l’on croit trop souvent étanches. Des mots qui permettraient de décrire ces situations où l’orientation sexuelle ne correspond pas tout à fait – voire pas du tout – à l’identité sociale à laquelle chacun s’identifie.
Justement, une question nous démange sacrément : pourquoi ne pas faire correspondre cette identité sociale et leur orientation ? Pourquoi ne pas assumer sa sexualité au grand jour ? A cette interrogation, les trois répondent par la crainte de faire du mal à leurs proches. Extraits choisis. Gilles : « dire la vérité, ça pourrait potentiellement provoquer une catastrophe ». Mathieu : « ma compagne le prendrait très mal. Non seulement je l’ai trompée, mais en plus avec des mecs ». Jean-Pierre : « je n’ai pas envie de faire la peine à ceux que j’aime ». On les sent coincés. Jean-Pierre est cash :
« Je ne me vois pas franchir le pas socialement, je ne pourrais pas assumer par rapport à moi même. »

Et puis il y a le petit frisson de la clandestinité… « J’aime vraiment l’idée d’avoir ce secret, c’est un truc que je veux garder pour moi. »

Gilles évoque les blagues grasses sur l’homosexualité entendues au boulot (même si quelques collaborateurs très proches sont au courant de ses histoires). Il met en avant le fait que « ça ne regarde personne », car « il y a la part intime de chacun, qui ne se raconte pas ». Botte en touche : « je ne me définis pas par ma sexualité. Pourquoi être défini par le fait que j’aime les hommes et pas par le fait que j’aime le Muscadet ? ». Et promet que ce n’est pas un secret lourd à porter. Trois ou quatre fois, sa femme lui a demandé s’il était gay. Il a tout nié en bloc.

« Ma devise c’est : même la tête sur le billot, n’avoue jamais ».
Une fois, une seule, il a imaginé la quitter. A l’époque, il partage sa vie entre sa femme à Lille et son amant Paul à Paris. Il rencontre Sylvain, un gay en couple libre, dans un sauna. « Je suis tombé amoureux, le coup de foudre terrible, ça m’a vrillé la tête : je voulais qu’il quitte son mec, qu’on vive ensemble, qu’on se pacse. Alors qu’au fond je savais très bien que ça ne fonctionnerait pas, nous n’étions pas compatibles. Évidemment, il ne l’a jamais quitté. Ça a duré trois ans, j’étais désespéré, une histoire infernale. J’ai fini par partir. C’était trop douloureux quand je ne pouvais pas le voir. » Il considère que c’est la seule fois où il a réellement trompé sa femme. Parce qu’il était amoureux.
Est-ce qu’aujourd’hui il pourrait imaginer se marier avec un homme ? Il formule la possibilité suivante : « si j’avais 20 ans, j’épouserais peut être un mec ». Avant de compléter tout de suite : « mais j’en sais rien, en fait ». Il tient à sa femme. « On passe de très bons moments ensemble. On est raccord ; on a envie de faire les mêmes choses au même moment. » Il lance même : « être marié avec ma femme, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée ».

Jean-Pierre ne se voit pas non plus quitter sa compagne pour un homme. « Ça ne me viendrait même pas à l’idée. Il me manquerait un truc, la féminité qu’une femme apporte, c’est quelque chose qui est important pour moi. Peut être que si j’avais assumé cette bisexualité plus tôt, s’il n’y avait pas ce risque de faire mal à quelqu’un, peut être que ça se serait passé différemment, que je serai plus épanoui. Mais là, j’ai plus l’âge de faire un coming out ! »

Assumer un couple avec un homme

Mathieu, le plus jeune, est celui qui en a le plus parlé autour de lui. Son patron le sait, comme une partie de ses amis. C’est aussi celui que ne ferme pas complètement la porte au fait de se mettre vraiment en couple avec un homme. Question de génération ? « Si ça devait ne pas marcher avec ma copine, pourquoi ne pas essayer avec un gars ? Je ne sais pas si je le dirais à ma famille, mais je suis à Paris, pas eux ; je pourrais faire ce que je veux. Si demain je rencontre un homme, je n’irais pas me prendre la tête, je pourrais assumer. »

Problème : pour l’instant il n’a pas l’impression de pouvoir trouver chaussure à son pied. « J’ai une vision du couple assez classique. Mais les gays que je côtoie n’ont pas les mêmes envies. Sur les sites, j’ai déjà essayé, pour voir, de dire aux mecs que je cherchais du sérieux. Malgré ça, ils s’axent systématiquement sur le cul, me demandent tout de suite si je suis passif ou actif, réclament des photos de ma queue… Avec les nanas, les choses se font bien plus naturellement, tu es dans la découverte, la séduction. »

Ce beau garçon est quand même conscient qu’il n’a probablement pas rencontré les bonnes personnes : comme les hétéros, tous les gays sont dans la nature, du sex-addict à l’amoureux transi. « Peut-être qu’inconsciemment, j’ai fait en sorte de ne trouver que des gars à qui je n’allais pas m’attacher.
Pour faire ce que j’avais à faire, sans remettre en cause mon mariage. Pour être tranquille. » Même à l’heure du mariage pour tous, il n’est pas toujours facile de se projeter dans un couple de même sexe… Nos trois témoins ont tous du mal à s’imaginer officiellement avec un homme. Pourtant, une chose est sûre : aucun ne compte arrêter d’en fréquenter.
°Les prénoms ont été changés.

par Marie Kirschen et Baptiste Chouët

streetpress.com

Témoignage :

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Son enfant née métisse, elle porte plainte contre la banque de sperme

Publié le par justin

Pour avoir inversé le sperme d’un donneur blanc avec celui d’un donneur noir, une clinique américaine est poursuivie en justice par un couple de lesbiennes.

La mésaventure est à peine croyable. Un couple de lesbiennes intente un procès à une banque de sperme de la banlieue de Chicago au motif qu’une d’entre elles aurait été inséminée avec le mauvais sperme. La clinique aurait fourni l’échantillon d’un homme noir à la place de celui d’un homme blanc comme acté auparavant avec l'établissement, rapporte le Chicago Tribune. Selon le quotidien, l'erreur viendrait d'une mauvaise lecture du numéro du donneur. Les employés de la clinique travaillent avec des documents manuscrits plutôt qu'électroniques.

Si la plainte vient tout juste d’être déposée, les faits, eux, remontent à 2012. Mariées depuis peu à New York, Jennifer Cramblett et Amanda Zinkon décident d’avoir chacune un enfant, en même temps. En avril, alors qu'elle est enceinte de cinq mois, Jennifer Cramblett conseille donc à sa compagne d’avoir recours au même donneur de sperme pour son projet de grossesse. C’est à ce moment-là que Jennifer apprend d'un employé de la Midwest Sperm Bank que l’enfant qu’elle porte n’est pas issu du donneur prévu. Le couple avait choisi le sperme numéro 380 car il s’agissait de celui d'un homme blanc qui leur ressemblait. Or, la clinique aurait inversé le liquide avec celui portant le numéro 330, issu d'un donneur afro-américain. Leur enfant, Payton, est une petite métisse, âgée aujourd’hui de deux ans.

Une vie difficile dans une ville "intolérante et raciste"
En tant que lesbienne, Jennifer Cramblett avoue avoir déjà été victime de discrimination. C’est pour cette raison qu’elle ne souhaite pas voir sa fille vivre la même expérience. « Élever une fille métisse a été stressant (…) et Jennifer Cramblett ne connaissait pas d’Afro-Américain jusqu’à son arrivée à l’université », détaille la plainte que s’est procuré le Chicago Tribune. « En raison de ce contexte, (…) Jennifer reconnaît ses compétences limitées en matière de culture afro-américaine. Elle fait part de l'apprentissage abrupt auquel elle doit faire face au sein d'une petite communauté comme celle de Uniontown qu'elle considère comme raciste et intolérante », poursuit le document. Craignant que cette ville, qui « n'a jamais été en mesure d'accepter pleinement l'homosexualité de Jennifer », s'avère encore plus mortifère pour l'enfant métisse, le couple a décidé, deux ans après la naissance de Payton, de se tourner vers les tribunaux. Il demande une compensation de 50.000 dollars, malgré la lettre d'excuses et le remboursement promis par la banque de sperme, rapporte Associated Press.

"La prochaine fois, commandez votre enfant sur Amazon"


Jennifer Cramblett, mère de Payton, a porté son histoire devant la justice américaine, pour « éviter qu'elle se répète ».
Photo AP
Sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier, comme dans les commentaires des articles, certains internautes américains se sont empressés de dénoncer le racisme dont ont fait preuve les deux mamans. « Laissez-moi comprendre. Cette ville conservatrice accepte un couple de lesbiennes mais pas un enfant métisse », s'étonne un commentateur d'un article du Huffington Post américain. « Je suis désolé mais certains ne méritent pas d'avoir des enfants. (...) J'encouragerais n'importe qui à poursuivre en justice une clinique pour négligence (...) mais, et étant gay moi-même, c'est tellement décourageant de savoir qu'un couple de lesbiennes, mette en avant de tels arguments. » « La prochaine fois, commandez votre enfant sur Amazon, ils ont une bonne politique de remboursement », ironise un autre.

Pour le site américain Slate, si les mères se défendent de tout racisme, certains éléments suscitent le trouble. « Jennifer Cramblett énumère une série de réactions qui pourraient vous faire grincer des dents. Le fait que son enfant soit métisse la fait pleurer, la rend déprimée et en colère », poursuit l'article. « Quand la réceptionniste de la Midwest Bank lui demanda si elle avait spécifiquement raquis un donneur noir, elle a répondu : "Non, pourquoi aurais-je dû le faire ? Ma partenaire et moi sommes de race caucasienne." » Si les soupçons de racisme flottent autour de cette affaire, celle-ci pose aussi une vraie problématique autour des banques de sperme. Évoquant des cas judiciaires similaires, Slate explique que la multiplication de ce type de poursuite reflète une anomalie dans leur fonctionnement. « Peut-être que la réglementation des cliniques est incohérente d'un État (1) à un autre, (...) mais, au final, ceux qui font appel à des entreprises qui font commerce de spermatozoïdes et d'ovules sont à la recherche de bébés sur mesure. » C'est peut-être là, la révélation autour d'un cas qui jette « une lumière crue sur l'industrie de la vente de gamètes ».

(1) Jennifer Cramblett habite à Uniontown (Ohio). Elle a épousé sa compagne dans l'État de New York, l'un des 19 États américains qui reconnaissent le mariage homosexuel. Ce n'est pas le cas dans l'Ohio. La banque de sperme, Midwest Sperm Bank se trouve dans l'Illinois. La législation est libérale aux États-Unis, de la mère célibataire au couple homosexuel, tous les profils peuvent se tourner vers une banque de sperme.

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Femme transgenre ce suicide a New York et laisse un Tweet posthume mystérieux: «Je suppose que je suis mort. Moi-même tué. Désolé ».

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Un développeur populaire jeu transgenre morts par suicide la semaine dernière en sautant du pont George Washington, quelques jours après les trolls d'Internet l'a encouragée à se suicider.

Deux officiers proches ont essayé d'arrêter la jeune femme, identifiée comme Rachel Bryk, avec un officier crier, "Ne fais pas ça!" En vain, selon les autorités.

Officiers de l'Administration portuaire a vu plus tard, un corps flottant dans l'eau, mais ont jusqu'à présent été incapable de le récupérer à partir de la rivière, rapporte le New York Post.

Bryk laissé un message posthume mystérieux sur son compte Twitter marquant la fin de sa vie.

Le Washington Post a plus :

"Je suppose que je suis mort. Moi-même tué. Désolé. "

Ce furent les dernières paroles de Rachel Bryk, postés dans un message Twitter posthume à 222 adeptes à minuit jeudi.

Huit heures plus tôt, le transgenre de 23 ans avait parcouru l'ouest le long de la George Washington Bridge reliant le haut de Manhattan à New Jersey. Pilotes coincés dans le trafic aux heures de pointe ont connu une légère figure avec lumineux à mi-chemin de l'arrêt de cheveux roses le long du pont. Bryk ôta ses chaussures. Puis, elle a grimpé sur la rambarde et a sauté.

Dans les semaines précédant son suicide, Bryk, un développeur de jeu respecté, se sont plaints de la «transphobie constant" sur l'Internet. Dans les salles de clavardage, trolls anonymes aiguillonnés Bryk de se tuer. "DO IT, si vous êtes un tel faible volonté mince dips- peau puis f- le faire», écrit un élément perturbateur.

Finalement, elle l'a fait.

C.L.

Femme transgenre ce suicide a New York et laisse un Tweet posthume mystérieux: «Je suppose que je suis mort. Moi-même tué. Désolé ».

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USA: Deux sportifs vont ensemble au bal de fin d’année

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Michael Martin, un joueur de soccer ( football aux Etats Unis) de 18 ans dans une équipe locale de Virginie occidentale, a demandé à son petit ami, Logan Westrope, un joueur de tennis de l’accompagner à son bal de fin d’année

Michael Martin, un joueur de soccer ( football aux Etats Unis) de 18 ans dans une équipe locale de Virginie occidentale, a surpris son lycée en dansant un slow avec un garçon, faisant du même coup son coming out .
Il avait déjà parlé de sa sexualité à son équipe, et n’avait reçu que des réponses positives.
Martin tout juste diplômé de l’école secondaire Musselman à Inwood (West Virginia), est le gardien de but de son équipe. Comme il le raconte, tout n’a pas été facile. Inwood est une petite ville située dans une région rurale en Virginie-Occidentale, caractérisée par son conservatisme. Il s’est vite rendu compte qu’il était attiré par les garçons. Cependant, en grandissant dans une famille conservatrice et religieuse, il a gardé sa sexualité secrète.
Les difficultés ont vraiment commencé à l’école secondaire. Il jouait dans une équipe de football ( football américain) mais comme il ne voulait pas que sa sexualité soit remarquée par ses camarades, il a préféré quitté l’équipe.
Dans l’équipe de soccer qu’il a rejoint, les choses étaient différentes. Son entraîneur, a clairement indiqué qu’il ne tolérerait aucune discrimination fondée sur la race ou la sexualité (il ne savait pas encore qu’il avait un jouer gay). Cela a créé un climat de respect qui l’a fait se sentir en sécurité. Grace à ses performances spotives, l’équipe a été finaliste aux championnats de l’État pendant trois années consécutives. Lorsque qu’il a rencontré son partenaire actuel, Jem, Michael a fait confiance à ses coéquipiers et leur à révélé son homosexualité.
Michael est alors sorti officiel du placard . Cà c’est passé lors de Homecoming (une célébration traditionnelle des collèges et universités qui réunit anciens et qui a généralement lieu à l’automne). Jem, qui fréquente une autre école, s’est rendu au bal avec une partenaire complice, amie de Michael, alors que ce dernier y est allé sans partenaire officiel. Et comme dans un film , Jem et Michael ont commencé à danser ensemble. Les participants à cette soirée, émus ont appréciés favorablement cette danse .

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Rapport Amnesty : le Sénégal épinglé pour discrimination sur la base d’orientation sexuelle réelle ou supposée

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La Commission africaine dans ses Observations finales a recommandé que le Sénégal « continue de garantir à tous les citoyens les droits et les libertés ». Dans sa résolution 275, la Commission africaine a rappelé que le droit à la protection contre la discrimination (Charte africaine, article 2) et le droit à une égale protection de la loi (Charte africaine, article 3) sont garantis à toutes les personnes quelles que soient leur orientation sexuelle réelle ou supposée et leur identité sexuelle.

Cependant, malgré le fait que des dispositions anti discriminatoires soient garanties par la Constitution du Sénégal, les personnes continuent à être confrontées à des actes de discrimination sur la base de leur orientation sexuelle réelle ou supposée en droit et dans les faits.

Les autorités sénégalaises ont déjà soutenu que l’homosexualité n’est pas criminalisée en vertu de la loi sénégalaise.

Toutefois indique le communiqué d’Amnesty les relations sexuelles entre des adultes consentants du même sexe continuent à être criminalisées au Sénégal. « Des hommes et des femmes sont confrontés au harcèlement, à des arrestations arbitraires, à la torture et à des procès iniques parce qu’ils sont soupçonnés d’avoir eu des relations homosexuelles consentantes. Ainsi, en janvier 2009, neuf hommes ont été condamnés à huit années d’emprisonnement pour « conduite indécente et actes contre nature et association de malfaiteurs » sur la foi d’aveux que les forces de sécurité avaient obtenus sous la torture. Leur interpellation avait fait suite à des accusations anonymes concernant leurs pratiques sexuelles. Ils ont tous été remis en liberté en avril 2009 après l’annulation de leur condamnation par la Cour d’appel de Dakar. Suite à leur libération, certains journaux ont diffusé des déclarations homophobes décrivant les neuf hommes comme des « vicieux » ou des « pervers » propageant le sida. Des émissions de radio ont aussi transmis des messages appelant la population à s'en prendre à quiconque est soupçonné d'« être un homosexuel », notamment en lui jetant des pierres. Plusieurs organisations défendant les droits des LGBTI et basées au Sénégal continuent de signaler que des personnes sont arrêtées et détenues sur la base de leur orientation sexuelle ».
L’environnement homophobe toléré par les autorités sénégalaises et exacerbé selon le rapport par certains médias et groupes religieux Sénégal qui ont créé un climat de peur parmi les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuelles (LGBTI) et notamment parmi les défenseurs et les militants des droits de l’homme travaillant sur ces questions qui craignent des représailles et des poursuites.

Les recommandations aux autorités sénégalaises lors de cet examen du Sénégal par la Commission Africaine des Droits de l’homme et des peuples en sa 56 ème session à Banjul (Gambie) sont les suivantes: réitérer leur engagement à respecter, protéger et mettre en œuvre les droits humains de toutes les personnes sans discrimination d’aucune sorte ; réviser la législation nationale qui favorise la discrimination, l’engagement de poursuites judiciaires et la punition de personnes uniquement sur la base de leur orientation ou identité sexuelles. Ceci devrait comprendre la révision de la loi qui criminalise explicitement les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe (article 319 du Code pénal) ; mettre un terme aux arrestations d’individus en vertu de l’article 319 et libérer inconditionnellement et sans délai toute personne détenue sur la base d’orientation sexuelle réelle ou présumée ;condamner la discrimination, le harcèlement et la violence homophobe et transphobe lorsque ceux-ci surviennent et faire en sorte que les crimes ciblant les personnes pour des raisons discriminatoires ne seront pas tolérés ; et enfin veiller à ce que les crimes motivés par une forme quelconque de discrimination et notamment sur la base de l’orientation sexuelle présumée fassent l’objet d’une enquête exhaustive et effective et que ceux contre qui il existe suffisamment de preuves recevables d’actes criminels soient traduits en justice.

www.dakaractu.com

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Séisme au Népal 25 bébés de mères porteuses et leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels, évacués

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Israël va évacuer en priorité 25 bébés nés de mères porteuses et leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels, depuis le Népal où un violent séisme a ravagé le pays, ont annoncé dimanche les autorités israéliennes.

Il y a actuellement à Katmandou 25 nourrissons nés de mères qui les ont portés pour le compte d'Israéliens venus les récupérer au Népal, a expliqué le ministère des Affaires étrangères.

Quatre d'entre eux sont des prématurés nécessitant des services médicaux qu'ils risquent de ne pas trouver après le tremblement de terre, a dit le ministère.

Les Affaires étrangères évaluent à 600 ou 700 le nombre d'Israéliens se trouvant au Népal, la grande majorité d'entre eux étant des randonneurs. Aucun d'entre eux n'aurait été tué.

Les 25 bébés et les Israéliens qui s'occupent d'eux seront "les premiers à monter dans l'avion" pour être ramenés en Israël, a dit à l'AFP Sabine Hadad, une porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les Affaires étrangères se sont montrées prudentes quant à l'imminence de ces départs, qui peuvent être retardés pour des raisons médicales ou des considérations légales népalaises, ont-elles dit. Mais les autorités israéliennes feront "tout pour amener ces bébés en Israël", a dit un porte-parole du ministère, Paul Hirschson.

Trois de ces bébés devaient partir vers Israël dimanche soir avec huit accompagnateurs, a-t-il dit. Sur les 25 enfants concernés, 15 ont vu le jour par l'entremise de Tammuz, une société israélienne prodiguant les services de mères porteuses, a dit à l'AFP son responsable commercial Roy Youldous.

La plupart des clients de Tammuz sont des hommes homosexuels, a-t-il expliqué. En vertu de la loi israélienne, seuls les couples hétérosexuels ont le droit d'avoir des enfants de mères porteuses. Les homosexuels ou les personnes seules se tournent parfois vers la gestation pour autrui dans des pays en voie de développement, une pratique très controversée dénoncée par ses détracteurs comme l'exploitation de la misère.

D'autres Israéliens, autorisés à recourir à des mères porteuses, renoncent à le faire en Israël à cause du prix ou de la complexité des procédures.

En dehors des Etats-Unis, où les prix découragent également les candidats, le Népal est pratiquement la seule destination possible, malgré les conditions qu'il impose, comme l'exigence que les mères porteuses ne soient pas Népalaises, dit Roy Youldous.

Actuellement, 52 parents israéliens, futurs parents ou leurs proches se trouvent au Népal dans l'attente d'avoir un bébé par l'entremise de Tammuz, a-t-il encore précisé. Quatre-vingt femmes, toutes Indiennes, attendent des bébés pour Tammuz, a-t-il expliqué, assurant que les mères porteuses sont suivies par un travailleur social. La clientèle de Tammuz est aussi australienne, brésilienne ou britannique, selon Roy Youldous.

Noa Roth, une femme célibataire, vient d'avoir il y a trois jours sa première petite fille par ce moyen, a dit sa soeur Tamar Rotem à l'AFP. Tamar Rotem a expliqué ne pas avoir eu de nouvelles de sa soeur depuis le séisme et s'inquiéter pour le bébé né prématurément et nécessitant des soins particuliers. Elle pense que sa soeur et le bébé passent la nuit dans une abri de fortune dressé à l'extérieur de l'hôpital de Katmandou. "Nous ne savons pas s'ils ont des médecins ou une équipe médicale à leurs côtés", a-t-elle dit, "nous ne savons pas si on nourrit les prématurés. Nous sommes très inquiets". Ces bébés "sont en danger de mort", s'est-elle alarmée.

(Source AFP)

Séisme au Népal 25 bébés de mères porteuses et leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels, évacués

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Etats-Unis A la Cour suprême, Thom et Ijpe, couple gay du Tennessee, ont rendez-vous avec l'Histoire

Publié le par justin

Dans leur loft de Memphis, Thom Kostura et Ijpe DeKoe forment un couple sans droits ni légitimité. Légalement mariés à New York mais pas au Tennessee où ils vivent, ils réclament devant la Cour suprême la légalisation du mariage gay à travers tous les Etats-Unis

Ijpe, réserviste de l'armée américaine, a "vraiment hâte: il y a plein de gens qui veulent être à nos côtés, qui nous soutiennent. Mais aussi beaucoup d'autres qui sont contre nous. C'est un moment vraiment intéressant, on est au sommet de cette vague qui est sur le point de s'abattre". Le couple sera à Washington mardi pour entendre plaider leurs arguments devant la plus haute Cour du pays.

S'ils ont bon espoir de l'emporter avec les quatorze autres plaignants homosexuels de quatre Etats, ils ont encore du mal à "réaliser que l'enjeu est national" et qu'ils ont peut-être rendez-vous avec l'Histoire.

D'une rencontre douze ans plus tôt chez les scouts, les partenaires se sont dit "oui" à New York en 2011, alors que le mariage homosexuel était légal depuis à peine onze jours. "Nous étions probablement le premier couple gay de notre comté à nous marier", se rappelle Ijpe, 36 ans, d'origine néerlandaise, naturalisé Américain trois ans plus tôt. "C'était irréel, nous nous sommes mariés en 24 heures avec une pizza et du prosecco (un vin italien, ndlr) sur la plage", raconte le soldat qui était sur le point d'être déployé en Afghanistan.

Neuf mois plus tard, quand le militaire est affecté sur la base de Millington, le couple déménage dans le Tennessee, un des treize Etats américains qui non seulement interdit le mariage homosexuel, mais aussi ne le reconnaît pas lorsqu'il a été légalement célébré ailleurs. "C'est vraiment douloureux de voir que la promesse que nous nous sommes faite de prendre soin l'un de l'autre n'est même pas reconnue ici", lâche Thom, l'artiste du couple, sorti de l'anonymat pour être au coeur de la lutte pour le mariage homosexuel.

"Dans le pire des scénarios, si quelque chose m'arrive, tu devras accepter mon certificat de décès qui stipulera que je suis mort en célibataire", dit à son conjoint l'étudiant sur le point d'être diplômé du Memphis College of Art.

"Quand on va à la préfecture, chez le docteur, et n'importe quel autre endroit où on nous demande notre état civil, il faut choisir. Le Tennessee nous oblige à déclarer que nous sommes célibataires, mais pour moi ça revient à trahir la personne avec laquelle je suis engagée", explique le peintre, 32 ans, dont les toiles géantes ornent le loft aménagé dans une ancienne usine qui fabriquait des couverts en argent.

Habitué des "roadtrips", le couple s'amuse à passer les frontières des Etats américains en proclamant: "mariés" ou "pas mariés". "C'est intéressant de voir que lorsque nous traversons une frontière, une ligne imaginaire dans les bois tracée par un Etat, soudain tout notre amour et notre relation ne sont plus reconnus", ajoute Ijpe, dont le mariage est reconnu dans l'armée.

Persuadés que "l'Amérique est prête" à faire le grand pas, les deux hommes comptent bientôt trouver "une paix intérieure" et mettre fin à leur jeu des "roadtrips". "J'ai hâte de voir le soulagement de tous ceux concernés par cette loi, quand ils ne seront plus obligés de subir ces affronts du quotidien", explique l'artiste, "enthousiaste" à l'idée de s'asseoir "pour la première fois de sa vie", dans l'impressionnante salle d'audience de la Cour suprême. "Nous sommes vraiment au centre de l'ouragan", reconnaît-il.

(Source AFP)

Etats-Unis A la Cour suprême, Thom et Ijpe, couple gay du Tennessee, ont rendez-vous avec l'Histoire

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Publié le par justin

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