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« La lutte contre le Sida est une fête »

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« La lutte contre le Sida est une fête »

« La lutte contre le Sida est une fête »

Jean-Luc Romero
Droit de réponse adressé au Canard Enchainé:

Monsieur,

Mis en cause dans votre édition du 3 juillet 2013, en page 4, dans un article intitulé « La lutte contre le Sida est une fête » signé par Anne-Sophie Mercier, je demande à exercer mon droit de réponse conformément à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Vous voudrez bien insérer dans votre prochaine édition, en lieu et place de l’article incriminé, le droit de réponse suivant. A défaut je me verrais contraint de faire valoir les voies de droit afférentes. Je vous indique, en cas de besoin, que la loi prévoit que ce droit de réponse ne saurait être modifié ou tronqué par l’organe de presse à qui il est demandé. Vous voudrez donc bien le publier dans son intégralité.

Droit de réponse

Dans un article consacré au Centre régional d’information et de prévention du Sida d’Ile-de-France (CRIPS) dont je suis le président, la journaliste suggère que je me montrerais « généreux envers les copains » et que j’aurais procédé à des « embauches indispensables» mettant en évidence cette générosité.

A l’appui de cette affirmation, la journaliste invoque quatre recrutements. Hélas ! l’édification des lecteurs du Canard commence bien mal. Deux de ces recrutements-le poste de trésorier occupé par Philippe Loheac, qui travaille sous le contrôle d’un commissaire aux comptes, en relation avec la directrice financière du Crips, et le siège au conseil d’administration de Christophe Michel- ne correspondent nullement à des emplois, mais à des fonctions bénévoles et pour lesquels les titulaires sont élus.

Restent deux vraies embauches de collaborateurs qui n'ont aucun lien personnel avec moi. Celle d’un chargé de mission, Bastien Vibert. Recruté en juillet 2011, Il n’est pas rémunéré 2500 € par mois comme le soutient l’article, mais 1600 € net.


Corinne Mancel, elle, a été salariée du CRIPS du 2 janvier 2012 au 31 août de la même année. Elle avait en charge la communication de l’association, mission pour laquelle elle était rémunérée 1500 € net par mois.

Un euro est certes un euro, mais on est loin de la générosité dispendieuse que semble suggérer l’article.

Second reproche qui m‘est adressé, la préférence que j’accorderai dans le choix de mes collaborateurs à deux associations, Elus locaux contre le sida (ELCS) et l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).


Premier élément à porter à la connaissance de vos lecteurs, l’association ELCS est membre du Conseil d’administration du CRIPS depuis 2002, soit une bonne dizaine d’années. Comme trois autres associations, Sida info service, l’ANPAA Ile-de-France et Aides délégation Nord-Ouest Ile-de-France.

Faut-il s’étonner alors que des membres d’ELCS occupent des fonctions au sein du CRIPS ?

Il y a encore deux ans, le représentant de ELCS au conseil d’administration était Bastien Vibert, le chargé de mission que j’ai recruté en 2011. Cette embauche l’a conduit à abandonner son siège de représentant de ELCS au sein du conseil d’administration du CRIPS. L’association ELCS a donc désigné Christophe Michel –salarié de cette association (rémunération de 1590 € net) pour le remplacer. Voilà donc une partie des soupçons de népotisme qui s’envolent.

Reste l’ADMD, l’association que je préside. Il se trouve que Philippe Loheac, le trésorier du CRIPS est délégué général de l’ADMD. Suivez mon regard, semble nous dire la journaliste…

La bonne foi commanderait au Canard d’indiquer à ses lecteurs que la fonction de trésorier du CRIPS est bénévole. Sans doute seraient-ils moins édifiés par cette révélation fracassante. Et peut-être concevraient-ils quelque admiration pour une personne, qui accepte, sur son temps libre, de remplir une fonction assez ingrate.

Même remarque concernant Christophe Michel déjà mentionné dans l’article. Son appartenance à l’ADMD – dont il est le secrétaire général adjoint élu par les adhérents et le responsable des jeunes ADMD – doit-elle lui interdire de siéger, sans indemnité aucune, au sein du conseil d’administration du CRIPS pour représenter ELCS ?

Par ailleurs, quelques vérifications supplémentaires auraient évité à la journaliste de commettre plusieurs erreurs factuelles. Qu’il me soit permis de rectifier ces informations erronées et de préciser que la journaliste a appelé le 2 juillet, jour de la parution, et qu’il lui a été communiqué tous les bons chiffres :

- A la demande de l’Etat, et depuis plus de 10 ans, le CRIPS organise le stand France lors des conférences internationales sur le sida comme cela a été le cas à Washington (avec 39 associations et 11 institutions présentes sur le stand). Cela a coûté 99 853 € pour un budget prévisionnel de 86 910 €, et non pas 20 000 € comme l’indique l’article. De sus, l’Etat et différents partenaires institutionnels ont versé 59.700€ au Crips pour cette opération. La prise ne charge par le Crips est quant à elle de 39.700€ . Par ailleurs, les personnes qui sont parties pour animer ce stand étaient au nombre de 6 : chargé de prévention, documentaliste, responsables des animations publiques etc et n’étaient donc pas mes collaborateurs.

- La campagne contre l’homophobie, qui contrairement à ce qui est indiqué dans l’article fait partie des compétences du Crips, coûte 21 000 € et non 50 000 €.

- L’exposition sur « l’histoire des gays au Canada » nous a été proposée à titre gracieux par Gai Ecoute et non pour la somme de 30 000 €. Nous n’aurions eu que le tirage des photos à notre charge. Nous n’avons pas donné suite à ce projet.


Au final, que reste-t-il de cet article sinon des accusations infondées et des amalgames ? Je laisse aux lecteurs du Canard le soin d’apprécier les raisons qui ont pu conduire à sa rédaction. Pour ma part, je préfère me consacrer mon combat personnel et collectif contre le Sida et … l’homophobie.

http://www.romero-blog.fr/archive/2013/07/05/droit-de-reponse-adresse-au-canard-enchaine.html

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La gay pride n'est pas là pour donner une bonne...

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La gay pride n'est pas là pour donner une bonne...

La gay pride n'est pas là pour donner une bonne image de l'homosexualité

"Le problème avec la gay pride, c'est qu'elle donne une mauvaise image de l'homosexualité". La phrase n'est pas hostile. Et pour cause, elle émane souvent d'un ami, de quelqu'un de gay friendly, voire d'un gay lui-même. Au-dessus de tout soupçon d'homophobie, donc.

Alors, la gay pride doit-elle donner une bonne image des homosexuels? La question ne se pose pas. Ou plutôt, faudrait-il refuser de la poser. Mais essayons tout de même pour voir...

Cape d'invisibilité

D'un côté, il y aurait donc ceux qui donnent une bonne image de l'homosexualité, ceux qui par leur attitude, la rendent acceptable. Ceux-là méritent une reconnaissance de leur orientation sexuelle tant qu'elle se fait discrète. L'invisibilité érigée en vertu.

De l'autre côté, il y aurait ceux qui desservent la cause et la plombent avec leur bizarrerie, ceux qui détonnent sur le pavé. Bref, il y aurait les bons pédés et les mauvais pédés. Inutile de préciser à quelle catégorie appartiennent ceux qui se déhanchent à demi-nus sur un char...

Au passage, il ne viendrait à personne l'idée de chercher une bonne image de l'hétérosexualité. On pourrait s'arrêter là. A ce refus absolu de négocier une homosexualité acceptable, de distinguer des individus à leur démarche ou à la sobriété de leurs revendications.

Pourtant, il faut admettre que l'homophobie se nourrit de la gay pride. C'est vrai, les stéréotypes qu'elle stigmatise s'y incarnent et elle y trouve certainement une cible de choix pour faire valoir que, décidément, tout ça n'est pas normal.

Mais partons plutôt de la gay pride pour comprendre les réactions hostiles qu'elle suscite, et non l'inverse.

Un monsieur qui porte une robe. Ca vous trouble?

Au fond, qu'y a-t-il de si dérangeant dans cette parade? Comme toujours, le diable est dans les détails, souvent vestimentaires (pas seulement chez Prada). Alors soyons concrets, parlons lycra.

Les shorts sont courts et moulants. Les robes aussi. Ils suggèrent les formes... Rien de très choquant jusque-là. Seulement, sous le tissu ce ne sont pas souvent des femmes (officiellement). Les corps et les sexes que l'on devine sont «masculins». Ce tableau sera répété de nombreuses fois dans les rues parisiennes. En l'observant certains seront hilares, d'autres extrêmement mal à l'aise. La gay pride fait mauvais genre.

Quoi qu'on en dise, c'est là, pour ses détracteurs, tout le problème. Elle affirme des sexualités en dehors de la norme hétérosexuelle et réclame qu'elles soient publiquement acceptées. Pire encore, et voilà pourquoi le quidam peut s'en émouvoir, elle jette un trouble dans la frontière entre hommes et femmes. Qu'un homme couche avec un homme ou qu'une femme couche avec une femme, passe encore. Mais si un homme ne fait pas homme et si une femme ne fait pas femme, rien ne va plus. Cette remise en question du genre rayonne au-delà de la portée d'un char et de la durée d'une parade.

La marche des fiertés s'inscrit pourtant dans une forme traditionnellement admise de subversion, celle du carnaval. C'est le propre du carnavalesque de jouer, à un moment précis, une inversion des rôles sociaux pour mieux remettre en cause leurs fondements. L'outrance est sans invective et cette subversion s'opère sur le mode satirique. En l'occurrence, l'arbitraire des attributs de genre (tenues, attitudes) est tourné en ridicule.

Mais vous êtes folles ? Oh oui

Bien sûr, tous les homosexuels ne sont pas comme ça. Mais voici la question fondamentale: et s'ils l'étaient? Oui, si tous les gays étaient des folles? Et si les lesbiennes étaient toutes des camionneuses ? Mériteraient-ils autant d'être reconnus?

Parce que la réponse est oui, la gay pride doit tous les représenter, jusqu'au dernier. D'abord le dernier. Car c'est lorsque les plus stigmatisés seront acceptés que l'horizon du combat pour l'égalité et le droit à la différence sera atteint. L'intérêt de la marche LGBT est bien celui-ci : unir les causes sans détacher les plus faciles.

C'est pourquoi, lors de la gay pride, nous sommes toutes et tous des folles, des tantouzes, des pédales, des gouines, des goudous et des travelos.

En attendant le jour où on trouvera absurde de chercher une bonne image de l'homosexualité, la parade devra encore chatouiller quelques consciences avec ses plumes.


Julien Jeffredo

Journaliste

source:huffingtonpost.fr/

photo:Valentin Evol

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Prince Harry : Vedette d'un bar gay à son insu

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Prince Harry : Vedette d'un bar gay à son insu

Prince Harry : Vedette d'un bar gay à son insu

Le Prince Harry fait la promotion d'un bar gay branché de Londres. Oui, mais il n'était même pas au courant ! On vous raconte.

Le Prince Harry est l'un des visages les plus connus d'Angleterre. Il est évidemment connu pour être le fils du Prince Charles et de Lady Diana, qui a trouvé la mort en 1997, mais aussi connu pour ses nombreuses frasques et faux pas. Entre les soirées cannabis et les excès d'alcool avec les copains, le Prince Harry a rapidement été catalogué de rebelle. Et cette étiquette lui a collé à la peau de nombreuses années.
Les différents scandales de Harry

En 2005 par exemple, le magazine The Sun a publié une photo du jeune homme, alors âgé de 21 ans, vêtu d'un costume de nazi, fumant et buvant à l'occasion d'un bal masqué avec le titre Harry le nazi. Une photo qui a choqué et pour laquelle il a présenté publiquement ses excuses. En 2012, alors qu'il s'était assagi et qu'il s'était forgé une image de gendre idéal, le Prince Harry a encore fait des siennes et nous a prouvé à tous qu'il savait encore s'amuser comme un adolescent, même à 27 ans. Des photos de lui tout nu dans une chambre d'hôtel de Las Vegas, où il passait des vacances entre amis, ont fait le tour d'internet et des médias, ce qui a alors provoqué un scandale et l'a poussé à fournir des explications. Par la suite, cette histoire a refait surface lorsqu'une jeune femme a raconté avoir couché avec lui lors de son séjour dans la ville du péché. Depuis, le prince menait une vie plutôt tranquille et se concentrait davantage sur sa carrière de militaire que sur ses folles soirées puisqu'il a aujourd'hui atteint le grade de Capitaine de l?Armée britannique et des Fusiliers marins royaux.
Harry, très à son avantage sur une affiche d'un bar gay

Bien qu''il semble s'être rangé pour de bon et qu'il ressemble désormais au fameux gendre idéal, le Prince Harry ne s'est pas fait oublier. Il reste une figure médiatique très importante, et certains l'ont bien compris. Il est aujourd'hui une nouvelle fois au centre des attentions mais cette fois-ci, il ne l'a vraiment pas cherché. Le patron d'un bar gay branché de Londres a utilisé son image pour faire la promotion de son bien. Il s'agit du patron du Manbar, un bar situé dans le quartier de Soho dans la capitale anglaise, qui a eu la bonne idée d'afficher une peinture de Mikes Bliss, un artiste qui a peint le corps musclé et le joli minois du Prince Harry. Pour cela, il s'est inspiré du match de rugby auquel Harry avait participé en Afghanistan et au cours duquel il avait fait tomber le maillot pour montrer ses muscles. Autant dire que le bar gay devrait attirer pas mal de monde vu le buzz que cette affiche a provoqué !
Bientôt tonton

Par ailleurs, le Prince Harry a d'autres chats à fouetter pour le moment. En effet, il s'apprête à devenir tonton puisque Kate Middleton, enceinte de son frère le Prince William, devrait accoucher dans les jours qui suivent. En tout cas, ce petit garçon ou cette petite fille qui verra bientôt le jour sera sûrement très fier d'avoir un oncle aussi mignon !

Plus d'infos et voir les photos et les vidéos sur Staragora

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Moscou

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Moscou

Moscou
Tilda Swinton redonne des couleurs à la Place Rouge

La star britannique de 52 ans a défié la nouvelle loi contre la «propagande homosexuelle» en déployant une bannière arc-en-ciel devant le Kremlin.

«Salutations solidaires. Bons baisers de Moscou.» Jeudi, la comédienne britannique Tilda Swinton a diffusé sur Twitter (via son agent) une photo où elle pose avec un drapeau arc-en-ciel devant le Kremlin (et accessoirement devant une voiture de police). Par ce geste, désormais passible d’une expulsion du territoire russe, la star de 52 ans protestait à sa manière contre la signature par le président russe Vladimir Poutine, samedi dernier, de la Loi contre la soi-disant «propagande homosexuelle» et la répression brutale de manifestations LGBT, le week-end précédent. Quatre jours plus tard, l’homme fort de Moscou paraphait une autre loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des couples de même sexe.

Manif à Berne
A noter que des manifestations en soutien à la communauté gay russe se préparent, notamment en Suisse, où l’Organisation suisse des lesbiennes, la LOS, et le réseau LWork prévoient un sit-in à Berne, samedi 13 juillet. Mais nous y reviendrons.

source:http://360.ch

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Gay Pride Paris 29th June 2013 Along the Boulavard St-Michel to Boulavard St-Germain To Bastile The great celebration of self expression started at close to 2pm from Montparnesse, St Michel Boulevard and headed for Place De La Bastille Thanks to all for a great celebration to life.

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Quand les débiles remettent ça.. : Des opposants...

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Quand les débiles remettent ça.. : Des opposants...

Quand les débiles remettent ça.. : Des opposants veillent debout jour et nuit pour contester contre le mariage et l'adoption et contre l'incarcération de l'un des leurs !

Depuis une dizaine de jours, à Paris, mais aussi dans plusieurs villes de province, un noyau de farouches opposants au mariage pour tous continue de protester contre la loi Taubira. Mais aussi contre l'incarcération de l'un des leurs. Leur nom ? Les veilleurs debout.

Minuit, la place Vendôme, plongée dans l'obscurité, est déserte. Mais sur un côté, une vingtaine de personnes, telles des statues de cire, se tiennent sans bruit, face au ministère de la Justice : ces « veilleurs debout » constituent un noyau d'irréductibles qui protestent contre le mariage homo.

Une bouteille d'eau à leurs pieds, quelques victuailles parfois, ils lisent, écoutent de la musique ou sont simplement immobiles, toujours à quelques mètres les uns des autres. Depuis dix jours, nuit et jour, ils se relaient, à Paris, mais aussi dans plusieurs villes de province, pour protester contre la loi Taubira et contre l'incarcération de l'un des leurs.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, certains se sont rendus devant l'Élysée, en pleine nuit, avant d'être repoussés par les forces de l'ordre. «Les Veilleurs debout sont l'ultime réponse à ce gouvernement qui nous ignore», explique Agnès, dite «la tornade rose». Cette mère au foyer âgée de 43 ans, qui a six enfants, vient veiller la nuit, entre minuit et six heures, «une fois que son mari a pris le relais à la maison».

«Un combat juste»

Cette bavarde avoue que, pour elle, «se tenir debout sans parler est une forme d'action très forte» pour un «combat juste» avant de s'engager dans un long discours sur la justice française qui opprimerait les militants et donc sur Nicolas Buss, condamné le 19 juin à quatre mois de prison dont deux ferme, actuellement incarcéré à Fleury-Mérogis.

«On se relaie depuis mardi dernier, via Facebook ou Twitter. On restera là tant que Nicolas ne sera pas libéré», renchérit, pendant une pause, un veilleur lyonnais qui souhaite rester anonyme. «L'essentiel c'est Nicolas, parce qu'on ne croit plus trop au retrait immédiat de la loi», ajoute-t-il, indifférent aux premières gouttes d'orage, comme les quinze autres militants répartis sur les marches du palais de justice historique dans le Vieux Lyon.

Une évocation de l'homme debout de la place Taksim
Même discours de Jeanne, jeune lycéenne versaillaise de 17 ans, qui a profité de la fin des examens pour venir avec des amis veiller face aux grilles de la préfecture. Elle évoque aussi «la liberté de penser», bafouée aujourd'hui en France. Parmi ses camarades, certains distribuent de temps en temps des sucreries aux autres veilleurs.

Jean-Pierre, cravate bleue électrique d'un autre âge, est venu place Vendôme «directement après le boulot» et a plié sa veste de costume sur sa mallette d'ordinateur, posée entre ses jambes. Il accepte de discuter avec une passante, qui l'interpelle sur leur mouvement qui se poursuit alors que la loi a été promulguée il y a un mois et demi. Lui évoque sans détour les autres résistants dans le monde - l'homme debout de la place Taksim à Istanbul mais aussi d'autres en Égypte - avant de concéder que leur combat n'a rien à voir.

Ce mouvement a un «impact sur la population» veut également croire Albert, veilleur parisien. Les touristes sont nombreux à s'arrêter, prendre des photos ou discuter avec les manifestants sans toujours comprendre leurs revendications.

A Vannes aussi, les veilleurs ne lâchent rien

Vannes figure parmi les villes de province où l'on recence des veilleurs bien décidés à ne rien lâcher sur la question du mariage pour tous. Lundi dernier, ils étaient ainsi une vingtaine, alignés, immobiles et en silence, devant la préfecture. Ils se sont relayés jusqu'à 22 h et ce, comme tous les soirs de la semaine. Depuis fin mars, tous les jeudis soir de 21 h à 22 h, les mêmes veilleurs se réunissent devant les remparts de Vannes. Des jeunes, et moins jeunes, des actifs après leur journée de travail, des retraités, et des mères de famille.


Source : Avenirpourtous

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Les papes François et Benoît XVI ont écrit une...

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Les papes François et Benoît XVI ont écrit une...

Les papes François et Benoît XVI ont écrit une encyclique commune

Dans ce texte de 85 pages, le Vatican répète que le mariage est «l'union stable d'un homme et d'une femme».

Pour la première fois de l'histoire, deux papes vivants ont rédigé une encyclique commune. Dans cette «circulaire» adressée aux évêques et destinées plus largement à tous les fidèles de l'église catholique, Benoît XVI et son successeur François affirment que la foi sert «le bien commun» et réitèrent notamment leur opposition ferme au mariage gay.

L'oeuvre intitulée «Lumen Fidei» (Lumière de la Foi), appelle les croyants à «ne pas être arrogants», mais «ouverts au dialogue», y compris avec les non croyants. C'est la première fois dans les 2.000 ans de l'histoire de l'Église qu'un pape reprend le travail largement entamé par son prédécesseur de son vivant. «La lumière de la foi est ainsi relayée d'un pontife à l'autre, comme dans les courses du stade», a relevé le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation des Évêques, en présentant le texte à la presse.

Quand la démission surprise de Benoît XVI avait été annoncée en février, ce dernier avait pratiquement achevé la rédaction du projet d'encyclique sur la foi. Aucune divergence doctrinale ne sépare les deux papes, qui cohabitent dans le petit État.

Dans ce texte de 85 pages, le Vatican répète que le mariage est «l'union stable d'un homme et d'une femme». Cette union «naît de leur amour (...), de la reconnaissance et de l'acceptation de ce bien qu'est la différence sexuelle par laquelle les conjoints peuvent s'unir en une seule chair et sont capables d'engendrer une nouvelle vie», écrit le pape, dans un nouveau rejet catégorique du mariage gay, dont la légalisation a suscité l'opposition de l'Église, notamment en France.

On retrouve aussi dans ce texte les thèmes de prédilection du nouveau pape argentin, tels que «la solidarité, la justice, le droit, la paix, et la fraternité universelle».



LeParisien.fr

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Une pension de réversion pour les conjoints...

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Une pension de réversion pour les conjoints...

Une pension de réversion pour les conjoints homosexuels

Homosexuels, comme hétérosexuels, les couples mariés bénéficient désormais, en cas de décès d’un conjoint, d’une pension de réversion. Aussi bien pour la retraite de base, que pour la retraite complémentaire, comme vient de le confirmer une circulaire du régime Agirc-Arrco.
La loi sur le mariage pour tous

En cas de décès, le conjoint survivant dans un couple marié bénéficie d’une pension de réversion représentant une fraction de ce que touchait ou aurait dû toucher le défunt. Et ceci, désormais, qu’il s’agisse de personnes de sexe différent ou de même sexe.

Comme l’Assurance vieillesse pour la retraite de base, le régime Agirc-Arrco pour la retraite complémentaire a pris acte de la loi du 17 mai 2013 sur le mariage pour tous et de ses conséquences dans l’attribution de la pension de réversion.

L’extension du mariage aux personnes de même sexe ouvre, en cas de décès, le bénéfice d’une pension de réversion au conjoint survivant et/ou ex-conjoints divorcés non remariés dès lors qu’ils remplissent les conditions. » (circulaire 2013 – 9 – DRJ du 27 juin 2013)

A 55 pour l’Arrco, 60 ans pour l’Agirc

Ainsi toutes les dispositions réglementaires en vigueur en matière de réversion s’appliquent de plein droit entre personnes mariées de même sexe, à compter du 1er juin 2013, soit le premier jour du mois suivant la publication de la loi. Reste à remplir les conditions.

La pension est versée au conjoint ou ex-conjoint non-remarié, âgé d’au moins 55 ans (Arrco/tous salariés du privé) ou 60 ans (Agirc/cadres du privé) ; ou sans condition d’âge s’il a deux enfants à charge de moins de 18 ans (25 ans s’ils sont étudiants, apprentis ou demandeurs d‘emploi inscrits mais non indemnisés) ou si un enfant est invalide ; ou encore si le conjoint est lui-même invalide.
60 % du montant de la retraite

La pension est attribuée sans condition de ressources et son montant est égal à 60 % de la retraite complémentaire du salarié ou retraité décédé. Mais elle est supprimée définitivement en cas de remariage du conjoint survivant.

Enfin, la règlementation concernant la réversion au profit des orphelins du défunt est inchangée, mais les termes "orphelins de père et de mère" sont remplacés par "orphelins de leurs deux parents".

Auteur : Baudouin de Segonzac
source:dossierfamilial.com

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Pas né dans le bon corps, j’ai passé mon...

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Pas né dans le bon corps, j’ai passé mon...

Pas né dans le bon corps, j’ai passé mon adolescence à en changer

Opérations, démarches administratives... le chemin a été long pour devenir un homme. Je veux le raconter pour aider les autres à nous aider.

En apparence, je ressemblais à tous les autres enfants.

Je jouais au foot avec mes copains, je courais après les petites filles en les taquinant, j’en tombais amoureux comme on peut l’être à 5ans, j’adorais mes figurines Batman et mes déguisements de Zorro.

Tout allait bien, jusqu’au moment où la maîtresse d’école a prononcé mon prénom, Laura, en me disant que je ne devais pas m’amuser avec les garçons parce que ce n’était pas mon « monde ». Foudroyante prise de conscience. Merde, je suis une fille ?

Ce jour-là, j’ai appris à jongler entre deux existences. Vêtements masculins, coupe courte et gel dans les cheveux, j’essayais tant bien que mal de conformer mon physique à celui que j’avais dans la tête.

J’entendais mes parents parler de moi au féminin et faire des projets pour mon avenir de jeune femme, mais leurs paroles sonnaient faux.

Ma mère me disait souvent « ne va plus chez le coiffeur et arrête de t’habiller comme ça » et mon père, à la fois tendre et cruel, me répétait sans cesse que j’étais sa « princesse ».
A la puberté, le cauchemar a commencé

A la puberté, mes copains grandissaient, pas moi. Leur voix muait, pas la mienne. Ils prenaient du muscle, pas moi. Leurs barbes poussaient, pas la mienne, sans parler de règles et de poitrine.

Bref, le cauchemar a commencé, sans que je puisse y changer quoi que ce soit et surtout sans que personne, à commencer par moi, ne comprenne pourquoi « Laura » n’était pas une fille comme les autres.

La révélation a eu lieu vers 17 ans, quand j’ai compris que je n’étais plus seul au monde. Jusque-là, je ne me voyais pas dire à quelqu’un que j’étais un homme coincé dans un corps de femme.

C’est dans un show de téléréalité que j’ai trouvé mes réponses, une émission où chaque candidat doit cacher un secret plus ou moins intime. Ce jour-là, stupéfait, j’ai compris que mon histoire était aussi celle d’un autre. J’étais à la fois euphorique et anxieux, car je ne comprenais pas pourquoi le jeune homme en question se disait « transexuel ».

J’avais longtemps entendu ce terme sans m’y pencher vraiment, et en lui attribuant un sens péjoratif. Pour moi, un « trans », c’était un travesti qui se prostituait, et idéalement dans le bois de Boulogne. J’ai passé des nuits entières sur le blog de ce participant pour trouver des réponses.
Voilà qui était clair, j’étais donc transexuel

Un transexuel n’était en réalité qu’une personne souffrant du syndrome de Benjamin. Dès 1869, le psychiatre austro-hongrois Richard Von Kraft-Ebing avait tenté de faire la distinction entre « transexualité » – qu’il ne nomme pas encore ainsi – « homosexualité » et « travestisme ».

Mais c’est l’endocrinologue et sexologue américain Harry Benjamin qui, après la Seconde Guerre mondiale, a décrit avec justesse la réalité du syndrome, « une entité nosographique qui n’est ni une perversion, ni une homosexualité, le sentiment d’appartenir au sexe opposé et le désir corrélatif d’une transformation corporelle ». Voilà qui était clair, j’étais donc transexuel.

Un beau jour de juin2008, quelques semaines après mes 18ans, l’occasion rêvée de faire mon vrai coming out s’est présentée. Une cousine, très coquette et féminine, était en train de se faire maquiller par ma maman, esthéticienne de profession.

« Lolo, pourquoi tu ne te fais pas maquiller comme moi ? Allez viens, essaie, ça t’irait bien. »

Avachi sur mon canapé devant un match de foot, j’ai senti mon cœur exploser, dans un mélange de rage et d’incompréhension. Après plusieurs refus, ma mère s’est avancée et m’a posé la question qui lui brûlait les lèvres depuis ma naissance : « Mais qui es-tu vraiment ? »
Les psys posent des milliers de questions

C’était maintenant ou jamais. Dans un élan de courage, je lui ai tout simplement répondu que j’étais son fils. Je me rappellerai jusqu’à ma mort de son regard vide, triste, comme si le ciel lui tombait sur la tête, sans que cela ne la surprenne vraiment.

« Tu ne vas pas te faire charcuter, c’est hors de question, je vais t’emmener voir quelqu’un pour en parler. »

Sans le savoir, elle m’a donné les clés de ma transition.

Quelques mois plus tard, j’avais rendez-vous à l’hôpital, dans un service psychiatrique spécialisé en sexologie, au milieu de quelques internés, enfermés dans leur camisole. « Qu’est-ce que je fous là ? », me suis-je répété incessamment dans la salle d’attente.

Il faut le dire, avec tout le respect dû aux personnes souffrants d’un trouble mental, et malgré toute la dignité que je leur attribue, je ne comprenais pas.

Et puis je m’y suis habitué. J’ai été suivi pendant plus d’un an dans ce service par plusieurs psychiatres et psychologues, j’ai répondu à des milliers de questions à l’écrit et à l’oral, participé à des entretiens très durs.

La puissance de mon mal-être et mon désir de vouloir changer de sexe ont été rudement mis à l’épreuve. Pourtant, « désir » n’est pas le mot qui convient, il s’agit plutôt d’une nécessité vitale qui m’a permis, tout simplement, de ne pas me foutre en l’air.
Première injection de testostérone, fragment de vie et d’espoir dans mes veines

Au bout de cette année interminable, et après de nombreuses prises de sang et autres tests physiques, la première étape de ma transition m’a été remise en mains propres : mon ordonnance hormonale.

Au grand désespoir de mes parents, sous le choc, j’ai reçu ma première injection de testostérone.

Effet placebo, aucune douleur. Plutôt un fragment de vie et d’espoir dans mes veines.

Deux piqûres par mois, et les premiers changements sont apparus, ma voix, ma pilosité, de petites choses qui allaient enfin me rendre ma liberté, ou presque.

Que diront les gens dans la rue en voyant un homme avec une poitrine ? Il fallait trouver une solution.

Je me suis donc procuré des gilets de contention, l’accessoire indispensable de tous les « FtM » (« Female to Male », « de femme vers homme », le terme dédié).

Epaules lacérées, difficultés à respirer, c’était insupportable et très compliqué à enfiler, mais qu’importe, je renaissais peu à peu. Le bonheur de se lever le matin était quelque chose que je n’avais jamais vraiment connu.

Entre deux déraillements de voix dus à une mue plus que rapide, j’ai pris plaisir à sortir boire un café, à flâner dans les magasins, avec toujours l’étrange sensation d’être « incognito », en sous-marin, comme si la transition était palpable par toutes les personnes qui croisaient mon regard, sans qu’il n’y ait plus de signe visible qui me distingue d’un homme « biologique ».

Si l’appréhension de marcher dans la rue me quittait peu à peu, le simple fait d’aller chercher un colis ou retirer un chéquier à la banque me demandait beaucoup d’efforts.

L’adaptation de mon corps et de ma tête se déroulait plutôt bien, mais mes papiers d’identité, eux, me ramenaient toujours à l’effroyable réalité.

Comment allais-je expliquer, au guichet, que le prénom inscrit sur la carte est bien le mien, que c’est bien moi, sans l’être ?

Pareil pour le passeport, la carte bleue, bref, l’ensemble de ces foutus documents qui faisaient de moi quelqu’un d’autre.

A ce moment-là, j’étais inscrit à la fac, c’était ma première année post-bac, autrement dit une période charnière durant laquelle j’allais devoir décider de mon avenir professionnel.

Et je m’en foutais. Je faisais des études parce qu’il fallait en faire, et j’avais choisi l’université en pensant pouvoir me fondre dans la masse entre deux bancs d’un immense amphithéâtre. Faux espoir.

Inscrit en espagnol, je me suis retrouvé dans une petite classe, où la proximité entre élèves et professeurs était grande.

La pire claque « administrative » de ma vie m’a été donnée par une enseignante qui vérifiait l’identité des candidats aux examens.

Son regard a fait près de dix aller-retour entre ma carte d’étudiant et mon visage, avant que cette prof agrégée ne balance haut et fort : « Y a comme un problème, là, non ? » « Non, c’est bien moi », ai-je répondu, devant mes camarades surpris.

« Il va falloir songer à porter une perruque, vous allez avoir du mal dans votre vie. » Nous étions démolis, moi et le peu d’ambition professionnelle qui m’habitait encore.
Un dossier béton pour changer d’état-civil

Sur Internet, j’avais pu lire que la demande de rectification d’un acte d’état-civil pouvait être accordée au demandeur après un traitement médico-chirurgical – comprendre : prise d’hormones et stérilisation.

Mais à ce moment, je ne remplissais qu’un seul de ces deux critères. L’équipe médicale qui me suivait depuis le départ m’a alors conseillé de contacter une avocate.

Bingo, même si l’hystérectomie (ablation totale de l’utérus) n’était pas encore d’actualité, je pouvais déjà changer de prénom. Joie !

En quelques jours, cet hiver 2009 s’est transformé en une chasse aux preuves : photocopies des ordonnances hormonales, attestations de proches stipulant que je refusais l’attribution du prénom féminin, photos d’enfance pour justifier mon identification précoce au sexe opposé et bilan psychiatrique.

Les démarches m’ont coûté près de 1500euros en frais d’avocat. Mais j’ai déposé un dossier béton, presque une autobiographie, qui a suffi pour qu’une mention soit apposée sur mon acte de naissance.

Grâce à elle, j’ai obtenu, en septembre2010, un prénom convenable. J’ai choisi Laurent, non pas pour conserver un pied dans le passé, mais plutôt pour alléger le deuil de mes parents et mes proches.

C’était bien d’un deuil qu’il s’agissait : leur fille était morte, et il fallait faire passer la pilule en douceur.

Je n’avais aucune affection particulière pour ce prénom auquel je n’étais pas vraiment habitué, mais j’étais soulagé de pouvoir toujours me faire appeler « Lolo ». Ma carte d’identité est alors devenue bancale.

Y figurait mon nouveau prénom, suivi de celui de mes deux grands pères – oui, j’ai pu choisir mon deuxième et troisième prénoms, ce n’est pas donné à tout le monde.

Mais sur la ligne sexe était toujours indiquée la lettre « F »...

Le parcours s’est déroulé à son rythme, sans embûches. Certes, il a pris du temps et bouffé une partie de ma jeunesse et ses belles années. J’ai cependant eu la chance d’habiter Marseille, et d’être encadré par une équipe organisée pour tout prendre en charge, hormis les frais juridiques.

D’autres personnes transexuelles m’ont raconté des parcours plus chaotiques, dans le secteur privé, avec de nombreux déplacements pour obtenir des consultations dans toute la France.

Dans mon cas, tous les spécialistes travaillaient ensemble, des psychologues aux endocrinologues en passant par les chirurgiens et anesthésistes. Ils se réunissaient en commission deux fois par an afin de valider chaque étape, au cas par cas.

C’est ainsi que j’ai réussi à obtenir l’accord pour la première intervention, celle qui allait me rendre ma liberté.
« Impossible, aucune fille n’admettra d’être un homme avec des seins »

Depuis plusieurs années, je n’allais plus à la plage, je souffrais de la chaleur, le gilet compressif providentiel devenait peu à peu un fardeau qui m’empêchait de m’habiller comme je voulais.

Et, bien entendu, le garçon hétéro qui dormait en moi depuis toujours n’avais pas trouvé l’amour et le réconfort d’une douce et belle jeune fille. « Impossible, personne ne supportera un homme avec des seins, aucune nana ne peut admettre ça, », me disais-je.

Je ne cherchais même pas, c’était perdu d’avance. Le 18novembre2010, second rendez-vous avec le chirurgien, accompagné de ma mère qui, au fil du temps, avait appris, non sans mal, à aimer son fils.

Elle était à la fois morte d’inquiétude et euphorique à l’idée de me voir enfin « casé » dans un genre « fixe ». Elle savait que plus personne ne lui demanderait si j’étais un garçon ou une fille, une question qui a marqué les vingt premières années de sa maternité.

« Votre mastectomie bilatérale est prévue pour le 14juin2011. » Immense déception, pour nous deux. J’allais encore devoir attendre sept mois avant d’être opéré, les sept mois les plus longs de toute mon existence.

Entretemps, j’ai intégré une société de commerce électronique, cornaqué par mon grand-frère, histoire d’acquérir un peu d’expérience dans le monde du travail et de mettre fin à une grande période d’oisiveté dévastatrice.
A l’hôpital, mélange de peur et de bonheur

Et puis, le grand jour est arrivé. Accompagnés de mes amis qui avaient réussi, tant bien que mal, à s’adapter à ma nouvelle identité, je suis rentré, le lundi 13juin, à l’hôpital de la Conception pour y « subir » ma première opération. Stress, angoisse, montée d’adrénaline, un mélange de peur et de bonheur intenses.

J’ai pris ma douche à la Bétadine, puis j’ai erré dans les couloirs du service en espérant que les heures restantes allaient passer le plus vite possible. J’ai enlevé mon gilet compressif pour la dernière fois, un moment très solennel, sous les yeux brillants de mon meilleur ami venu passer la nuit avec moi, allongé sur deux fauteuils inconfortables.

Une dernière cigarette, puis un Atarax, un calmant salvateur qui m’a permis de fermer l’œil quelques instants. Au matin, les brancardiers sont venus me chercher pour me faire rouler jusqu’au bloc.

C’était le premier jour du reste de ma vie. Je me suis réveillé, presque six heures plus tard, dans un état lamentable, affublé d’un immense pansement très serré et de drains thoraciques reliés à des petites poches dans lesquelles mon sang s’écoulait.

Qu’importe, j’étais heureux, libre, dévasté mais reconstruit.
Exister enfin, sans contrainte et sans douleur

Quelques mois auparavant, j’avais fait la connaissance de Claudia, parfaitement au courant de ma situation. Des câlins, une affection naissante, des heures de discussions au téléphone entre deux restaurants, mais une relation que je ne parvenais pas à concrétiser.

Le fantôme de mon ancienne vie me hantait, et l’idée de faire partager mon quotidien à quelqu’un ne m’avait pas effleuré l’esprit depuis un bon moment.

Deux jours après l’opération, elle est venue poser sa tête sur mon torse tout neuf, dans ma chambre d’hôpital. Une visite marquée par un premier baiser, et surtout par le début d’une belle histoire qui dure maintenant depuis près de deux ans.

C’est avec elle que j’ai découvert les joies de mes premiers bains, et que j’ai eu la sensation d’exister enfin, sans contrainte, sans douleur, en harmonie presque totale avec la personne que j’étais vraiment.

Cependant, pour mes proches, tout n’était pas clair. L’orientation sexuelle est-elle corrélée à l’identité ? Doit-on évoquer la sexualité en fonction du sexe biologique ou du sexe ressenti ?

Il a fallu expliquer tout ça à mon entourage, qui m’avait toujours considéré comme une fille homosexuelle. C’est grâce à ma psychologue attitrée que j’ai réussi à trouver les mots :

« Une fois que l’on considère la personne dans son sexe psychologique, on ne retrouve pas de spécificité dans le comportement sexuel. Elle présente une sexualité similaire à la population générale.

Un homme transexuel est donc considéré comme hétérosexuel s’il sort avec une fille, et inversement. »

Je l’avais toujours su, mais il est toujours plus simple de s’appuyer sur une version concrète dont la source se révèle fiable, c’est l’éternel mythe de la « blouse blanche ».

Bref, cet été-là, j’ai redécouvert ce que je connaissais déjà en profitant de chaque instant, en dévorant chaque minute comme si je n’avais jamais vécu, et c’était le cas.
Je me suis dit « pour l’instant, tu n’as fait que changer de sexe, bouge-toi le cul »

A partir de là, tout s’est enchaîné à une vitesse incroyable. Trois mois plus tard, j’ai été stérilisé, un acte délicat, douloureux, qui peut sembler barbare.

Pourtant, même si j’ai renoncé ce jour-là à donner la vie comme la nature me l’avait permis, je n’ai pas pour autant abandonné l’idée d’être un jour papa. Un sacrifice qui n’en était pas vraiment un, dans la mesure où il était inconcevable pour moi de porter un enfant.

Au-delà de l’aspect chirurgical, j’ai ajouté le précieux compte-rendu de cette intervention à mon dossier juridique. Une nouvelle pièce indispensable pour harmoniser une bonne fois pour toutes mon corps et mon état-civil.

C’est aussi le moment où je me suis dit « pour l’instant, tu n’as fait que changer de sexe, bouge-toi le cul ». Dans un sursaut, je me suis motivé à reprendre les études, et j’ai intégré l’Ecole de journalisme de Marseille quelques semaines après ma sortie de l’hôpital.

Ouf ! J’avais trouvé ma voie, pour le plus grand bonheur de mes parents.

Si j’ai réussi à reprendre les choses en main, c’est avant tout grâce à une transition tournée vers le dialogue. A l’époque du lycée, j’ai compris que me mettre en marge de la société ne servirait à rien.

Je me suis plongé dans une espèce de bouillon permanent, un genre de « sur-sociabilisation » qui m’a obligé à affronter les regards, les questions, et surtout à y répondre.

Avant de subir les moqueries, avant de laisser les mauvaises langues et les réfractaires ouvrir une brèche et s’y engouffrer pour alimenter les ragots et faire de cette différence une attraction, mieux valait leur expliquer, leur raconter, leur couper l’herbe sous le pied sans tomber dans la justification ou le repentir.

L’idée, ce n’était pas forcément de prêcher pour ma paroisse en donnant des leçons de tolérance – être accepté de tout le monde relève de l’impossible. Non, l’idée, c’était au moins de laisser une chance de comprendre à ceux qui le voulaient bien, et surtout, de leur en donner les moyens. Pourquoi être agressif face à quelqu’un qui ne saisit pas tout, qui s’interroge ?
J’ai été moi-même intolérant par moments

Pourtant, je suis aussi tombé là-dedans, j’ai aussi eu des failles, j’ai été moi-même intolérant, à certains moments, envers ce que j’appelle « les erreurs de langage », j’ai condamné précipitamment mes amis, ma famille, pour un passage du pronom « elle » au pronom « il » que je jugeais trop lent.

Ma souffrance était plus importante que la leur, j’avais déjà perdu assez de temps pour me résoudre à les laisser s’adapter, il me fallait tout, tout de suite. C’était une erreur.

Quelques mois de silence ont suffi à me faire réagir, j’ai compris qu’ils ne pouvaient pas changer leurs habitudes du jour au lendemain.

La solution de facilité aurait été d’abandonner tout ce que j’avais construit, tout l’entourage que j’avais côtoyé, mais j’aurais sûrement été hanté, toute ma vie, par deux existences que je n’aurais pas su conjuguer.

Aujourd’hui, bien que le parcours ne soit pas terminé en vue de la dernière étape chirurgicale, la priorité reste à la construction de ma vie professionnelle, trop longtemps laissée au placard.

Pour autant, je n’oublie pas mon vécu, et il est essentiel, à mon sens, de garder présentes à l’esprit les conditions dans lesquelles je suis venu au monde.

A quoi bon tenter de tirer un trait sur un passé que je ne pourrais jamais changer ? Pourquoi enlever à ma maman les photos de mon enfance ?

Le déni ne servirait à rien, accepter ne m’empêche pas d’être un homme accompli, qui marche tranquillement dans la rue aux bras d’une jeune fille, un homme qui mange, qui respire et qui vit. Simplement avec quelques années de retard.

source:rue89.com

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Un projet de loi pour dénoncer l'homophobie sur...

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Un projet de loi pour dénoncer l'homophobie sur...

Un projet de loi pour dénoncer l'homophobie sur Internet

La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a présenté hier son projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Celui-ci comporte un certain nombre de réformes concernant différents domaines comme les salaires ou les violences conjugales, mais s’attaque aussi à Internet en proposant une réforme de la loi pour la Confiance dans l’Économie Numérique (LCEN) qui pourrait pousser les FAI et hébergeurs à agir contre les propos sexistes et homophobes.

C’est l’article 17 du projet de loi, pourtant très court, qui apporte une modification d’importance à la loi LCEN, notamment à l’article 6. Cet article 6 avait justement animé beaucoup de débats lors du passage de loi, et concerne le fait que les FAI et hébergeurs ne soient pas tenus de surveiller constamment la légalité des contenus transitant sur leurs réseaux, mais les oblige en revanche à agir s’ils constatent des contenus ou propos évidemment illicites. Sont concernés, par exemple, les appels au terrorisme ou les contenus pédophiles. La modification proposée par Najat Vallaud-Bekacem consiste donc à obliger ces derniers à considérer les propos homophobes et sexistes comme faisant partie de ces fameux propos dont l’illégalité est évidente, et qui doivent être supprimés dès qu’ils sont constatés.

En modifiant ainsi la loi LCEN, Najat Vallaud-Belkacem obligera donc les FAI et hébergeurs à mettre en place un système de signalement des contenus homophobes et sexistes, et à les traiter aussi gravement que des contenus racistes, terroristes ou pédophiles. Ces mêmes signalements pourront alors se retrouver sur le système Pharos, mis en place en 2009, qui centralise lesdits signalements.


Source : tomsguide.fr

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La Pompignane - Des créatrices se mobilisent pour...

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La Pompignane - Des créatrices se mobilisent pour...

La Pompignane - Des créatrices se mobilisent pour le Refuge -

Flanqué à la porte, mis dehors manu militari, viré scéance tenante et violemment, tel serait le scénario habituel lors de la déclaration de son homosexualité par l'adolescent d'une famille. Sans être même, souvent, autorisé à remonter dans sa chambre pour prendre ses papiers ou quelques vêtements. Un rejet pur et simple, viscéral.

Souhaiter témoigner de cette violence et donner à voir le parcours de la reconstruction suivant un tel choc psychologique et parfois physique, tel est le défi que se sont lancées Sandra, artiste peintre, et Isabelle Israël, bien connues à La Pompignane.

Pour Sandra, c'est suite à sa rencontre avec Nicolas Noguier, le Président et fondateur du Refuge, qu'est née l'envie d'un projet artistique. Le Refuge est cette association reconnue d'utilité publique depuis 2011, permettant à 300 jeunes par ans d'être accueillis, et qui reçoit un nombre croissant et préoccupant d'appels à l'aide de mineur, rejetés par leurs proches pour cause d'honnêteté et de franchise, ayant libéré des mots trop longtemps enfouis.

Sandra a impliqué dans son projet Isabelle, pour un travail de recueil et de transmission des récits de ces jeunes. Le choc fut rude pour l'écrivain public, qui trouve néanmoins formidable le travail du Refuge, ayant prouvé depuis sa fondation en 2003 qu'il est compétent dans sa capacité à "donner des billes" pour une reconstruction, une réinsertion, voire pour aider à renouer les liens avec la famille.

Car après une première approche réservée, les principaux concernés sont enthousiastes, selon les porteuses du projet, pour s'exposer aux regards et assumer leur parcours.

Sandra, d'après des photos prises par cinq photographes, fera leur portrait. Ils seront exposés, accompagnés des récits retranscrits par Isabelle, dans un lieu qui reste encore à définir sur Montpellier. Pour mener à bien ce projet, les deux jeunes femmes ont mis en place une interface d'abondement communautaire : www.ulule.com/des-hommes-des-elles où chacun peut faire un don en ligne.

"Montrer, par l'art, la normalité de ces jeunes qui n'aspirent qu'à vivre en paix et selon leur inclination, comme tout le monde" , concluent nos deux pasionarias, tout feu tout flamme.

Infos : sandra.lienard@neuf.fr ou Isabelle Israël : 04.67.70.13.64

source:midilibre.com

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Presse

Presse
Bergé s'en prend à La Vie sur le mariage gay, les actionnaires indépendants protestent

Pierre Bergé, copropriétaire du groupe Le Monde, a été rappelé à l'ordre jeudi par les actionnaires indépendants de cette entreprise après avoir menacé de se séparer de l'hebdomadaire catholique La Vie pour désaccord sur le mariage gay.

"Le président du conseil de surveillance (NDLR: Pierre Bergé) a fait savoir en des termes particulièrement vifs qu'il avait été choqué par un éditorial de La Vie consacré au mariage de personnes de même sexe et a déclaré que si un tel cas de figure se reproduisait à l'avenir, le groupe Le Monde devrait envisager de se séparer de ce titre", indique dans un communiqué le Pôle d'indépendance du Monde, qui rassemble différents actionnaires du groupe.

"Le Pôle d'indépendance rappelle que la définition de la ligne éditoriale des titres et sites du groupe est du ressort exclusif des directeurs des rédactions et de leurs équipes rédactionnelles, ainsi que le précise la Charte d'éthique et de déontologie du groupe Le Monde, annexée aux statuts de la SEM (Société éditrice du Monde) en 2010 et signée par l'ensemble des actionnaires".

"Je suis venu au secours du Monde parce qu'il représentait une éthique que je partageais. Je ne suis pas obligé de supporter celle de La Vie, que je combats tous les jours. Oui je serais heureux que ce journal ne fasse plus partie du groupe", avait déclaré Pierre Bergé au cours de la dernière réunion du conseil de surveillance de la SEM dont il est président, selon des propos rapportés mercredi par Les Échos.

"Nous respectons les engagements personnels de chacun des (actionnaires), mais ces engagements ne sauraient en aucun cas faire office de ligne éditoriale du groupe", a répondu le Pôle d'indépendance, qui précise en outre que "la décision de vendre La Vie nécessiterait d'une part une majorité au sein du conseil de surveillance de la SEM, de l'autre l'accord de la Société civile des personnels des Publications de la Vie catholique, membre du Pôle d'indépendance".

La Vie a rejoint le groupe Le Monde en 2003 à l'occasion du rachat des Publications de la Vie catholique.

Le Pôle d'indépendance regroupe la Société des rédacteurs du Monde, la Société civile des personnels des Publications de la Vie catholique ainsi que les sociétés des lecteurs, des cadres, des employés, celles des personnels du Monde, du Monde interactif et de Courrier International ainsi que l'Association des actionnaires minoritaires du Monde.

(Source AFP)

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Mariage gay: l'union entre personnes du même sexe...

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Mariage gay: l'union entre personnes du même sexe...

Mariage gay: l'union entre personnes du même sexe votée au Costa-Rica... par accident

MARIAGE GAY - Henri Guaino, farouche opposant au mariage pour tous, s'était illustré par sa maladresse, en votant oui à l'ouverture du mariage pour les couples homosexuels. Une erreur de bouton, qui devrait lui permettre de compatir avec l'embarras des élus costariciens.

Le Costa Rica vient en effet de voter une loi, qui indirectement, reconnaît l'union entre personnes de même sexe, relèvent nos collègues américains du HuffPost, grâce à un article du quotidien La Nacion.

Lundi 2 juillet, les députés ont en effet approuvé une loi qui modifie l'article 22 du Code de la famille.

Le texte stipulait auparavant que seules les unions entre un homme et une femme étaient reconnues.

Le nouveau texte établit le droit à la reconnaissance, "sans discrimination contraire à la dignité humaine, des effets sociaux et économiques des unions de fait, notoirement constituées, uniques et stables, et dans une situation pouvant les faire prétendre à un mariage depuis plus de trois ans". En clair, les couples hétérosexuels et homosexuels vivant ensemble depuis au moins trois ans se verront accorder les même droits que les couples mariés (une fiscalité avantageuse par exemple).

La présidente peut encore poser son véto

Panique chez les députés quand ils se rendent compte des possibilités qu'ouvre la loi qu'ils viennent de voter. Manrique Ovieda de la PAC (Parti d'action citoyenne, d'orientation social-démocrate) a demandé à la Présidente, Laura Chinchilla, d'opposer son veto au projet de loi, affirmant qu'il se sentait "déçu" et qu'il avait "fait une erreur" en votant le texte.

Le texte ne devrait même pas être examiné aux yeux de Justo Orozco, membre du Parti de la rénovation du Costa Rica (à droite), qui a déclaré : "On ne peut pas donner des droits à ceux qui ne le méritent pas".

Pour l'eurodéputé José Maria Villalta, membre du parti de gauche Frente Amplio, les législateurs conservateurs n'ont tout simplement pas lu le texte dans sa totalité avant de l'approuver. Il reconnait, dans une interview à SDP Noticias, que la loi ouvre "la reconnaissance des droits pour les conjoints de même sexe".

source:huffingtonpost.fr

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Arcangues: les bans du mariage du couple d'hommes...

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Arcangues: les bans du mariage du couple d'hommes...

Arcangues: les bans du mariage du couple d'hommes publiés

Les bans du mariage entre Guy Martineau-Espel et Jean-Michel Martin, dont le maire d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) avait refusé de célébrer l'union avant de céder à la pression politique et aux risques judiciaires, ont été publiés ce jeudi en mairie.

Mercredi, Guy Martineau avait indiqué à une correspondante de l'AFP que les bans avaient été signés par le maire divers droite, Jean-Michel Colo, qui avait jusque-là opposé son refus de marier les deux hommes, résidents de la commune depuis 2003, jugeant la loi sur le mariage pour tous "illégitime".

La date du mariage n'est pas encore officiellement connue mais les noces devraient être célébrées au mois de juillet.

Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, en couple depuis 1997, avaient déposé officiellement leur dossier de mariage le 17 juin à la mairie d'Arcangues. Dès la fin mai, ils avaient averti le maire de cette commune de 3.000 habitants de leur projet d'union. Mais M. Colo avait informé le 7 juin la préfecture qu'il refuserait, tant qu'il serait à la tête de sa commune, de marier des couples de même sexe.

Le couple avait finalement déposé plainte pour discrimination et assigné le maire et ses adjoints en référé. Le 27 juin, un communiqué de la mairie informait qu'un adjoint au maire "a fini par se porter volontaire pour célébrer le mariage Taubira". M. Colo a laissé entendre vendredi que la menace de payer 1.000 euros d'astreinte quotidiens avait joué dans sa décision de céder sur le mariage.

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait lui souligné que les maires refuserant de marier des couples homosexuels s'exposaient à des "sanctions importantes", rappelant qu'"il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité".

source:charentelibre.fr

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Arcangues: les bans du mariage du couple d'hommes...

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Arcangues: les bans du mariage du couple d'hommes...

Arcangues: les bans du mariage du couple d'hommes publiés

Les bans du mariage entre Guy Martineau-Espel et Jean-Michel Martin, dont le maire d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) avait refusé de célébrer l'union avant de céder à la pression politique et aux risques judiciaires, ont été publiés ce jeudi en mairie.

Mercredi, Guy Martineau avait indiqué à une correspondante de l'AFP que les bans avaient été signés par le maire divers droite, Jean-Michel Colo, qui avait jusque-là opposé son refus de marier les deux hommes, résidents de la commune depuis 2003, jugeant la loi sur le mariage pour tous "illégitime".

La date du mariage n'est pas encore officiellement connue mais les noces devraient être célébrées au mois de juillet.

Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, en couple depuis 1997, avaient déposé officiellement leur dossier de mariage le 17 juin à la mairie d'Arcangues. Dès la fin mai, ils avaient averti le maire de cette commune de 3.000 habitants de leur projet d'union. Mais M. Colo avait informé le 7 juin la préfecture qu'il refuserait, tant qu'il serait à la tête de sa commune, de marier des couples de même sexe.

Le couple avait finalement déposé plainte pour discrimination et assigné le maire et ses adjoints en référé. Le 27 juin, un communiqué de la mairie informait qu'un adjoint au maire "a fini par se porter volontaire pour célébrer le mariage Taubira". M. Colo a laissé entendre vendredi que la menace de payer 1.000 euros d'astreinte quotidiens avait joué dans sa décision de céder sur le mariage.

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait lui souligné que les maires refuserant de marier des couples homosexuels s'exposaient à des "sanctions importantes", rappelant qu'"il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité".

source:charentelibre.fr

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Des militants anti-mariage gay manifestent devant...

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Des militants anti-mariage gay manifestent devant...

Des militants anti-mariage gay manifestent devant l'Elysée

Près de 200 manifestants opposés à la loi contre le mariage homosexuel se sont rassemblés vers 1h30 du matin jeudi devant le palais présidentiel, prenant les forces de l'ordre par surprise. Quatre d'entre eux ont été interpellés.

Ils ne lâchent rien. Quelque 200 militants anti-mariage homosexuel se sont rassemblés devant l'entrée de l'Elysée dans la nuit de mercredi à jeudi. Vers 1H30 du matin les manifestants, arrivés par petits groupes à pied ou en voitures, se sont soudain regroupés devant l'entrée du palais présidentiel, prenant par surprise les forces de l'ordre. Des renforts de police ont été appelés, qui sont parvenus à déloger les manifestants. Quatre d'entre eux ont été interpellés, a-t-on ajouté de même source.

Un noyau d'irréductibles opposants au mariage pour tous poursuit, depuis l'adoption de la loi au Parlement, les actions de protestation. Certains, qui se baptisent "les veilleurs debout", se tiennent immobiles, en signe de protestation, devant des lieux symboliques, comme le ministère de la Justice, dans le centre de Paris.

source:lexpress.fr/

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Rihanna balance : Cristiano Ronaldo serait... gay ...

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Rihanna balance : Cristiano Ronaldo serait... gay
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Rihanna balance : Cristiano Ronaldo serait... gay

Le 28 mai 2013, c'est dans les coulisses de la MEO Arena, à Lisbonne, que le sexy footballeur Cristiano Ronaldo rencontrait la volcanique chanteuse Rihanna après son concert donné dans le cadre de sa tournée mondiale intitulée Diamonds World Tour. Une photo de la rencontre postée sur le compte Instagram du sportif et la rumeur était lancée : ils ont une aventure. Vraie ou fausse, l'information est en tout cas démentie d'une bien curieuse manière par la chanteuse. Interrogée pour le magazine Vanitatis sur Ronaldo, elle a sous-entendu qu'il serait gay...

Boutade ou gaffe ? Rihanna n'a pas échappé aux questions d'ordre privé du journaliste de Vanitatis, qui a voulu en savoir davantage sur les liens qui l'unissent à Cristiano Ronaldo. "J'ai beaucoup d'amis gays et je soutiens la diversité sexuelle", a-t-elle rétorqué. Sans doute une manière pour elle d'expliquer combien il est impossible que quelque chose se soit passé entre eux... Toutefois, malgré les rumeurs tenaces sur l'homosexualité présumée du joueur du Real de Madrid, Cristiano Ronaldo n'a à ce jour jamais fait de coming-out. Le beau gosse de 28 ans, qui a notamment été élu "plus bel homme de l'année" par le magazine britannique Gay Times, est en couple avec la sublime Irina Shayk. En outre, il est le papa de Cristiano Jr., âgé de 3 ans et né d'une mère porteuse. Une preuve, selon les partisans de la théorie de l'homosexualité du sportif, qu'il serait bel et bien gay.

Rihanna, actuellement en pleine tournée, ne se gêne décidément pas pour faire parler d'elle. Outre sa petite sortie sur Cristiano Ronaldo, la chanteuse s'est également illustrée lors d'un karaoké alcoolisé en Allemagne et a fait sensation à la Fashion Week parisienne où elle a assisté au défilé de la maison Chanel.

Thomas Montet

source:purepeople.com

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États-Unis

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États-Unis

États-Unis
Contre la discrimination, une collecte de sang auprès des gays

Une vaste opération symbolique aura lieu vendredi à travers les USA. Objectif: démontrer l'absurdité de l'exclusion des HSH et la contribution dont se privent ainsi les autorités.

Un millier d’hommes gay qui se présentent dans des centres de collecte de sang: c’est l’objectif que s’est fixé Ryan James Yezak. Ce jeune militant et réalisateur de documentaires est à l’initiative du National Gay Blood Drive (Collecte nationale de sang gay), qui se déroulera ce vendredi 12 juillet, à travers les Etats-Unis. Le principe? Permettre à un maximum d’homosexuels et de bisexuels d’offrir leur sang après avoir passé un test rapide du VIH. D’Anchorage à New York, en passant la Nouvelle-Orléans, des bénévoles ont été mobilisés dans une cinquantaine de villes pour encadrer les donneurs.

Tests VIH préalable
Les organisateurs le savent bien: les donneurs seront (poliment) éconduits, en vertu du règlement en vigueur depuis 1985, et qui exclut les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (les «HSH») du don du sang. Mais Yezak prévoit de collecter les résultats des tests et de les envoyer aux autorités en charge de la transfusion sanguine – en l’occurrence la Food and Drug Administration. Cette agence pourra ainsi se rendre compte de la quantité de sang que la communauté gay pourrait fournir, en toute sécurité, selon lui. L’opération sera aussi filmée dans le cadre d’un projet de documentaire, «Second Class Citizens» (Citoyens de seconde classe) que prépare Yezak. «Cette interdiction est obsolète, explique-t-il dans un communiqué. A cause d’elle, un nombre incalculable d’hommes gay et bisexuels qui pourraient contribuer au stocks de sang national et aider à sauver des vies sont incapables de le faire. Et ceci à un moment où les pénuries deviennent de plus en plus fréquentes. En outre, cette interdiction perpétue les stéréotypes négatifs et la stigmatisation. Intentionnelle ou non, c’est une forme de discrimination basée sur l’orientation sexuelle.»

Suisse: refus de Swissmedic
Rappelons qu’en Suisse, le dossier du don du sang par les HSH est également au point mort. Début juin, Swissmedic a exclu de lever – ne serait-ce qu’en partie – les restrictions visant cette population. Cet institut, en charge de la sécurité des produits de transfusion, invoque la prévalence des infections sexuellement transmissibles au sein de la communauté gay, ainsi que la «fenêtre diagnostique» (entre la contamination et le moment où la maladie est détectable par un test) pour justifier ce refus. Du coup, le service de transfusion de la Croix-Rouge suisse a renoncé à son projet d’ouverture – somme toute symbolique – des centres de don aux HSH, a rapporté «La Tribune de Genève».

source:http://360.ch

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