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Entretien

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Entretien

Entretien
Bartolone a eu la trouille que le débat parte en vrille

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) pense que le débat sur le mariage homosexuel a amélioré le climat au sein de la gauche, et avoue "avoir eu la trouille" un soir que le débat, passionné, "parte en vrille" dans l'hémicycle.

Quel bilan tirez vous de ce débat ?

Les Français se sont réveillés avec une annonce: l'égalité a progressé dans le pays. Nous avons rejoint des pays comme l'Espagne, le Portugal, la Suisse, la Belgique, et dans les jours qui viennent, l'Angleterre.

C'est un texte important pour la majorité. Ce qui va compter énormément, c'est le climat qui s'est installé au sein de la gauche sur ce texte. Marie-George Buffet (PCF) a été applaudie par les socialistes comme elle ne l'avait jamais été depuis 2002. Avec le groupe écologiste, il s'est passé quelque chose. Nous avons montré que quelles que soient les différences au niveau économique et social, nous avons la même volonté de changer la société. C'est particulièrement vrai pour les jeunes parlementaires : on a participé à l'apparition d'une génération politique.

C'est aussi un texte d'identification pour l'opposition. Même si quelquefois, j'entendais beaucoup de critiques sur le nombre d'amendements qu'elle avait déposés, ayant eu à participer à ce genre de débat dans le même rôle qui est le sien aujourd'hui, je ne la condamnerais pas... Mais je crois qu'elle n'a pas forcément choisi le bon débat. Parce qu'elle ne reviendra jamais sur ce texte.

Quand avez vous le plus craint un dérapage du débat ?

J'ai eu la trouille dans la nuit du 4 au 5 février après l'intervention d'Elie Aboud (ce député UMP avait parlé de "triangle noir", quelques jours après que le socialiste Christian Assaf avait évoqué "le triangle rose" des homosexuels dans les camps nazis, ndlr).

Là, la presse ne l'a pas vu parce que c'était de l'autre côté, pendant la suspension de la séance, j'ai passé une demi-heure d'un salon à l'autre pour essayer de négocier avec les uns et les autres. Et enfin, j'ai pu dire à la tribune à la reprise de la séance: "les textes des interventions ont été relus par les uns et les autres, j'estime que l'incident est clos". Ils étaient d'accord pour cette phrase... Mais là vraiment, cela aurait pu partir en vrille.

Quelle image de l'Assemblée ce débat a laissé ?

C'est beaucoup plus positif qu'on ne peut l'imaginer, j'en suis persuadé. S'il y avait un rejet comme celui qui a été évoqué à une ou deux reprises, on ne ferait pas sauter le site internet de l'Assemblée. J'ai réussi à démontrer que l'Assemblée est le lieu où se débat un certain nombre de sujets sociétaux. Sur Twitter, il y a même un club qui s'est crée: "Team Bartolone" !

Il y a des moments que je ne suis pas près d'oublier... Certains journalistes ont découvert Christiane Taubira parce que l'opposition avait tenté de la décrédibiliser. Et ils tombent sur une femme qui montre le sens de la justice qui est le sien, les bluffe et a un talent oratoire exceptionnel. Erwann Binet (rapporteur du texte), on l'a senti impressionné les deux premiers jours, mais après il s'est installé dans le personnage. La députée PS Corinne Narassiguin, c'est une révélation: c'est son premier mandat et elle a été incroyable.

Dans l'opposition, je connaissais Hervé Mariton: quand il tient un os, il le tient jusqu'au bout. Jean-Frédéric Poisson, ça a été une agréable révélation, à la fois sur la manière d'être, sur les arguments, sur sa technicité. Christian Jacob, quels que soient ses excès, il a fait le job, il a assuré une présence quasi-permanente.

(Propos recueillis par Isabelle CORTES et Vincent DROUIN - AFP)

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Ex-URSS

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Ex-URSS

Ex-URSS
Au Kirghizistan, des associations en lutte pour les droits des LGBT

Tandis que la pression homophobe s’accroît en Russie ou en Ukraine, qu’en est-il dans les pays d’Asie centrale de l’ex-URSS? Eléments de réponse avec l’activiste Anna Kirey, basée au Kirghizistan.

Anna Kirey est chercheuse à Human Rights Watch, spécialisée dans les questions LGBT en Europe de l’Est et en Asie centrale. Elle est également la fondatrice de Labrys, une des plus importantes organisations LGBT d’Asie centrale, fondée en 2004 à Bichkek.

Eurasianet: Pouvez-vous décrire à quoi ressemble la vie pour les personnes qui s’identifient comme LGBT au Kirghizistan, où vous avez commencé votre travail de défense des droits des gays? Comment se distingue-t-elle de la situation dans d’autres pays d’Asie centrale?

Anna Kirey: Le Kirghizistan peut faire figure d’exemple pour beaucoup d’ONG traitant avec les droits des LGBT et des droits de l’homme en général. Le pays est instable politiquement, mais cette instabilité donne beaucoup de place à des opportunités. Le Kirghizistan a adopté une très bonne loi sur la violence contre les femmes. Tout récemment, les condamnation pour des affaires d’enlèvements de femmes [en vue de mariages forcés, ndlr] ont augmenté.

Je pense que cela dépend en grande partie du statut des personnes concernées. Nous savons que les musulmans ont plus de mal à faire leur coming-out que les chrétiens. Les villes sont également un milieu plus favorable aux personnes LGBT que les zones rurales, parce que vous êtes plus anonyme et que le regard de la communauté pèse moins.

Asie centraleEn ce qui concerne les autres pays, en Ouzbékistan et au Turkménistan, les relations sexuelles entre hommes sont criminalisées. La situation est donc encore plus difficile pour les gens là-bas, et il y a encore davantage de gens qui se cachent. [...] Au Tadjikistan il est beaucoup plus difficile d’être visible parce que c’est une culture plus conservatrice. Quant au Kazakhstan, les groupes LGBT y font face au même genre de pressions que les autres groupes de la société civile.

Eurasianet: On a récemment dénombré douze associations LGBT ou travaillant en lien avec LGBT au Kirghizistan. Sur quelles problématiques travaillent-elles?

AK: Il y a des voies plus sûres que d’autres. La plus sûre est le travail sur le VIH/sida, car ces organisations fournissent des services non seulement pour les personnes LGBT, mais pour d’autres groupes, de sorte qu’ils ne peuvent pas être pris pour cible. Certaines d’entre elles offrent leurs services aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, même dans le sud [une région très conservatrice], à Och.

[A Labrys], depuis le début, nous avons une sorte d’organisation qui aide les personnes ayant fui leur famille après la découverte de leur orientation LGBT. Des gens ont été confrontés à des violences physiques, des séquestrations, voire dans certains cas de femmes lesbiennes ou de personnes transgenres, à des viols par des membres de la famille. Des hommes gay sont aussi battus, mais ils ont davantage de possibilités de partir, parce qu’ils ne sont pas censés vivre avec leur famille jusqu’au mariage.

Ce qui est délicat, c’est que dans des situations de violence familiale, les gens ne veulent pas rapporter les faits. [...] Pourtant, il y a des lois pour les protéger, mais il est difficile pour eux de commettre ce qu’ils considèrent comme une atteinte à leur famille.

Eurasianet: Pouvez-vous parler du projet sur lequel vous travaillez spécifiquement, à propos des hommes gay et bisexuels face aux violences policières? Vous avez mentionné que c’était un problème particulièrement préoccupant dans le sud du Kirghizistan.

AK: En été et en automne 2012, j’ai interviewé 34 hommes gay et bisexuels dans quatre villes différentes. J’ai tout entendu: extorsions, détentions arbitraires, coups, et même parfois des viols collectifs. [...] Les hommes qui vivent leur homosexualité clandestinement sont des cibles pour la police. On peut facilement leur extorquer de l’argent. La première chose qu’ils demandent quand ils arrêtent quelqu’un est: «vos parents savent?» Pour certaines personnes, ce type de scénario peut se répéter plusieurs fois, dans différentes parties de la ville. Les policiers sont à la recherche de signes que quelqu’un est gay: une chemise brillante ou une boucle d’oreille, par exemple.

Les policiers utilisent aussi les site web de rencontre. Ils créent un faux profil avec la photo d’un jeune homme et essaient d’obtenir autant de messages que possible. Une fois qu’ils ont établi leur plan, ils vont demander de l’argent. Ce type de chantage peut aller de 500 soms (12 dollars) à 1000, voire 10’000 dollars dans certains cas. Ils tentent d’obtenir autant que possible.

Toujours dans le sud, à Och, j’ai rencontré quelques cas très, très récemment. Les hommes homosexuels que j’ai interviewés étaient encore dans une grande détresse. Il me semble que là-bas, les abus sont beaucoup plus systématiques. Certains de mes contacts sont d’ethnie ouzbek. La violence policière à leur encontre est omniprésente et bien documentée. Etre gay et ouzbek, c’est une double entrave.

Eurasianet: Qu’en est-il des efforts de la Russie et de l’Ukraine visant à interdire les soi-disant «propagande de l’homosexualité»? Se passe-t-il quelque chose de semblable au Kirghizistan?

AK: Quelques militants LGBT au Kirghizistan sont très inquiets qu’une législation similaire soit adoptée, mais je pense que le pays est trop sensible à la pression internationale. [...] Au Kirghizistan, même s’il y avait un texte de ce type en préparation, il serait très vite retiré.

Cela dit, la justice kirghize a fait interdire la diffusion d’un documentaire sur les musulmans gay au Maroc – une violation de la liberté d’expression. Mais je pense que quelque chose de semblable [à la loi russe contre la «propagande homosexuelle»] a plus de chances d’émerger au Kazakhstan. Ce pays est, en ce moment, très proche de Moscou, notamment avec l’union douanière.

Une chose qui m’inquiète, c’est que du moment que nous sommes de plus en plus visibles, les groupes radicaux vont commencer à prendre plus au sérieux les organisations LGBT. C’est ce qui s’est passé en Russie et en Ukraine. Les deux pays ont des groupes néonazis et nationalistes. On n’en est pas là au Kirghizistan, même si le nationalisme est en plein essor. Cela dit, je ne pense pas que cela pourrait arriver à Bichkek en raison de la diversité ethnique du pays.

Article publié par Eurasianet.org. Traduction: Antoine Gessling, 360°

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Mariage homo: Philippe Gosselin, le « papiste » décomplexé de l’Assemblée

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Mariage pour tous : 24 séances de discussions étalées sur 10 jours avec 4.999 amendements examinés !

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Dans cette vidéo, Bruno, homosexuel lyonnais,...

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Dans cette vidéo, Bruno, homosexuel lyonnais, explique son opposition au mariage "prétendument pour tous" et à l'adoption. Un peu de vérité ne fait pas de mal !

Dans cette vidéo, Bruno, homosexuel lyonnais, explique son opposition au mariage "prétendument pour tous" et à l'adoption. Un peu de vérité ne fait pas de mal !

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La « Manif Pour Tous » s’invite à la mosquée

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La « Manif Pour Tous » s’invite à la mosquée

La « Manif Pour Tous » s’invite à la mosquée

Dans une quête désespérée pour réunir les 500 000 signatures nécessaires pour saisir le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avant le 12 février, le collectif « La Manif Pour Tous », dont l’une des porte-parole est la catholique de plus en plus déjantée Frigide Barjot, s’est trouvé un nouveau terrain d’action : les mosquées.

Le collectif opposé au mariage pour tous est allé à la rencontre des fidèles lors de la prière du vendredi pour recueillir des signatures. Il s’est rendu dans plusieurs mosquées de la région parisienne comme celles, par exemple, de Meaux, Lagny, Noisiel ou Montereau. Le quotidien « Le Parisien » relate qu’en moins d’une demi-heure plus de 350 signatures ont été recueillies à la sortie de la mosquée de Meaux.

Il y a quelques semaines, des tracts en langue arabe avaient déjà été distribués dans plusieurs quartiers parisiens pour inviter les personnes de confession musulmane à se rendre à la « Manif Pour Tous » du 13 janvier.

Et même si les opposants obtiennent les 500 000 signatures, cela ne servira à rien. L'avis du CESE est uniquement consultatif et n’est pas suspensif pour le vote définitif de la loi…

Giuseppe Di Bella

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Les anti-mariage pour tous peinent à réunir...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Les anti-mariage pour tous peinent à réunir...

Les anti-mariage pour tous peinent à réunir leurs 500.000 signatures

Les opposants au mariage pour tous espéraient recueillir 500.000 signatures sur leur pétition avant vendredi, afin de saisir le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Un objectif qui n’est pas atteint. Mais les membres du mariage n’entendent pas arrêter le combat.

Le compte n’y est pas. Les opposants au mariage pour tous souhaitaient annoncer vendredi avoir réuni les 500.000 signatures nécessaires pour saisir le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la question de l’ouverture du mariage aux couples homosexuels. Une initiative rendue possible depuis la révision constitutionnelle de 2008, et qui pourrait permettre, espèrent ces militants, de retarder l’adoption du projet de loi. "J’avais fixé une date butoir à jeudi, pour pouvoir faire examiner nos signatures mardi prochain. Mais ce sera sans doute un peu juste…", admet auprès du JDD.fr le maire du Chesnay, Philippe Brillault, désigné mandataire de l’opération.

Malgré ce contretemps, les initiateurs de la pétition sont néanmoins convaincus qu’ils parviendront à réunir leurs 500.000 paraphes contre le texte, ce qui serait une première en France. "Nous ne sommes pas loin. Et nous avons 60 personnes qui travaillent douze heures par jours non-stop pour atteindre ce but", explique Philippe Brillault. Les opposants au projet de loi comptent déposer leurs signatures pour le prochain bureau du CESE, qui aura lieu le 26 février prochain. Mais une saisie du Conseil économique et social, ne serait, dans tous les cas, pas suspensif pour le projet de loi.

source:lejdd.fr

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Martinique: tabassée par un membre de sa famille...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Martinique: tabassée par un membre de sa famille...

Martinique: tabassée par un membre de sa famille pour un baiser lesbien

Une collégienne martiniquaise aurait été tabassée dans l’enceinte de son établissement scolaire par son beau-père, pour avoir embrassé une autre fille. Le principal, qui a assisté à la scène, n’a pas réagi. Il a été suspendu deux jours.

Malgré quelques détails encore flous, c'est une agression à caractère lesbophobe qui aurait eu lieu le 25 janvier dernier, au Lamantin, en Martinique. Ce jour-là, deux élèves du collège Edouard Glissant sont convoquées par le principal en compagnie de leur famille. Dans le cadre d'un pari, les deux collégiennes se seraient longuement embrassées, puis peut-être disputées.

Lors de cette convocation, qui a eu lieu dans l'enceinte de l'établissement, le beau-père d'une des jeunes filles, âgée de 14 ans, l'aurait rouée de coups devant le principal, qui n'a pas réagi. Ce n'est que trois jours plus tard que celui-ci avertit une assistante sociale, qui à son tour contacte le rectorat. Selon le rapport de l'assistante sociale, ce sont les pompiers qui auraient porté secours à la collégienne.

Suspension de deux jours
D'après une convention cosignée par le rectorat et le procureur de la République, un chef d'établissement doit pourtant signaler en moins de 24 heures tout événement de cette nature, qu'il s'agisse de violences contre un élève, comme c'est le cas ici, ou d'un événement jugé anormal.

Le recteur de l'académie, interviewé par la chaîne Martinique 1ère (du groupe France Télévisions), dénonce le manque de réactivité évident du principal. D'après le rapport qui a été transmis au rectorat, il ne s'agit pas d'une «correction», mais bien d'un passage à tabac. André Siganos explique ainsi, en citant le rapport, que la jeune fille, projetée contre un mur puis frappée à terre à plusieurs reprises, a saigné, avant de s'uriner dessus, de peur. Les faits sont en train d'être vérifiés, une enquête judiciaire ayant été ouverte. Le principal, suspendu deux jours, aurait réintégré ses fonctions mercredi 6 février.

Lettre ouverte à Vincent Peillon
Bien que légère, la mesure prise contre le principal a été critiquée quasi à l'unanimité par les syndicats d'enseignants et de parents d'élèves de l'établissement. Jean-Paul Lugiery, président de l'association de parents d'élèves Peep, a ainsi indiqué: «Nous ne partageons pas du tout la sanction prise à l'encontre du chef d'établissement car un parent a son libre arbitre, s'il corrige son enfant, cela le regarde.» Seuls les parents d'élèves de la section FCPE se sont désolidarisés des autres en critiquant au contraire l'extrême violence exercée contre la collégienne.

La «Fédération total respect», qui réunit des associations de lutte contre le racisme, l'homophobie et le sida a quant à elle publié une lettre ouverte adressée entre-autres au ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, à la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, et au Défenseur des droits, Dominique Baudis. La fédération, reçue jeudi soir par Dominique Baudis, demande notamment une sanction «adéquate» à l'égard du principal, sa mutation, ainsi que des poursuites contre le beau-père de la jeune fille, pour coups et blessures à caractère lesbophobe.

source:tetu

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Italie

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Italie

Italie
Nichi Vendola: «Je ne sors plus seul le soir dans Rome»

Le politicien gay a dénoncé le climat de violence homophobe qui règne dans la capitale italienne. Il accuse le maire de fermer les yeux sur le développement de groupes néofascistes.

«En tant que gay, on doit gérer chaque mouvement avec beaucoup de prudence. Si un soir j’ai envie de sortir me promener seul dans Rome, j’y renonce.» La petite phrase du politicien Nichi Vendola, interviewé par «Il Fatto Quotidiano» fait beaucoup de bruit dans la Ville éternelle. Le président sortant de la région Pouilles et leader de parti de gauche écologiste SEL a accusé nommément le maire de la capitale, Gianni Alemanno, d’avoir laisser s’installer des groupes néofascistes dans ses rues.

Offense
La déclaration a été saluée par les associations LGBT de la capitale. De fait, Rome connaît une multiplication des attaques et des intimidations homophobes. Dernier incident en date, le graffiti «Pédé, démissionne!» et une croix celtique sprayé sur le mur d’un lycée où un élève ouvertement gay de 15 ans a récemment été élu représentant des étudiants. Alemanno, un ancien du parti d’extrême droite Alliance nationale rallié à Berlusconi, a réagi avec fureur aux propos de Nichi Vendola. Il l’a accusé d’«offenser Rome», avant de souligner que la la ville avait «toujours accueilli et respecté chacun».

La polémique survient en pleine campagne pour les législatives des 24-25 février. La coalition de gauche, à laquelle appartient SEL, est toujours en tête des intentions de vote. Mais l’écart se réduit avec son principal rival, l’alliance Pdl-Ligue du Nord menée par Silvio Berlusconi, désormais à 4 ou 5 points de la gauche.

source:http://360.ch

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Homophobie : Le gouvernement rencontre enfin...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Homophobie : Le gouvernement rencontre enfin...

Homophobie : Le gouvernement rencontre enfin "Twitter" pour pour mettre fin aux propos homophobes.

Najat Vallaud-Belkacem et les associations Inter-LGBT s'attaquent à la prolifération de tweets homophobes.

C'est une première. Le gouvernement, les associations Inter-LGBT et Twitter seront assis autour d'une même table, ce vendredi 8 février. La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem avait déjà tenté une fois d'organiser une réunion, le 7 janvier. Sans succès. La cause ? L'absence de Twitter, justement.

C'est le directeur des affaires juridiques de Twitter, Alexander Macgillivray qui représentera le site de micro-blogging. Le but de cette réunion est, pour Najat Vallaud-Belkacem, de "prévenir la prolifération des messages de haine sur le réseau social", et plus particulièrement les propos homophobes.

Twitter face à la justice française

Entre octobre et janvier, les hashtags #unbonjuif, #unbonmusulman, #unjuifmort, #simonfilsestgay, entraînent une vague de propos antisémites, racistes, homophobes. Des associations, comme l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme, demandent alors à Twitter de retirer et supprimer les tweets "haineux".

Faute d'une réponse suffisante de Twitter, les associations décident de passer à la vitesse supérieure et de poursuivre le site de micro-blogging devant la justice française. Le Tribunal de grande instance de Paris ordonne, le 24 janvier, à Twitter de communiquer les données permettant d'identifier les auteurs de tweets racistes ou antisémites. L'entreprise américaine doit également aménager sa plateforme afin de proposer un dispositif de signalement. Une victoire qui peut avoir des conséquences sérieuses sur l'avenir du réseau social.

Ce vendredi, c'est la position du site américain, qui décidera ou non de se conformer à la décision de justice, qui sera au centre de la discussion, selon Fleur Pellerin, sur Canal Plus le 7 février.

Au-delà de la volonté du gouvernement de s'assurer que Twitter respectera la décision de justice, un autre enjeu plane, plus économique : l'installation et l'ouverture du bureau français du site de micro-blogging, annoncé fin 2012.
Seules les associations Inter-LGBT ont été conviées à la réunion. Ni SOS Racisme, ni l'UEJF ne seront présents lors de la rencontre.

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Fin du débat-marathon sur le mariage homosexuel à l’Assemblée nationale

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

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Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Même si l'amour est un sentiment plutôt agréable, il n'est pas toujours facile de tomber amoureux. Surtout en tant que gay ou lesbienne, car le coming-out est souvent lié à la première relation. On préfère quand même ne pas devoir se cacher avec son premier copain ou sa première copine.

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Najat Vallaud Belkacem accueillie hier à Orléans...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Najat Vallaud Belkacem accueillie hier à Orléans...

Najat Vallaud Belkacem accueillie hier à Orléans par les défenseurs du mariage

Devant le Lycée Jean Zay , une trentaine de personnes l'attendaient pour affirmer avec détermination leur opposition au Projet de Loi Taubira : Un Père , une mère , C'est élémentaire ! La parité, y-a pas mieux pour les bébés"

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Mariage pour tous : bientôt la quille à...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage pour tous : bientôt la quille à...

Mariage pour tous : bientôt la quille à l'Assemblée

Reportage Après l'adoption des principaux articles et malgré la tentative de l'opposition de faire traîner le débat, la discussion s'accélère. Les députés pensent finir l'examen du texte cette nuit ou samedi.



Le cap des cent heures de débat parlementaires franchi... et bientôt la quille. Les membres de la majorité et du gouvernement ne se hasardent pas à donner une deadline trop précise mais espèrent terminer l'examen du projet de loi sur le mariage pour tous, tard dans la nuit de vendredi à samedi. Au pire, dans la journée de samedi.

«Tout conduit à penser que nous pourrons être dans nos circonscriptions dimanche», table le président (PS) de la commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas, en comptant large. Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, veut à son tour «rester prudent. Mais c'est vrai que le rythme s'est accéléré». Après l'examen de l'article 4 bis, précisant l'emploi de «père» et «mère» comme «parents» dans divers codes – Défense, famille, outremers, etc -, le climat s'est nettement détendu. En fin de journée vendredi, la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, a offert aux députés de la majorité, en «clin d'oeil à la 100e heure», un livre pour enfants sur la «diversité des familles». Le socialiste Urvoas s'empresse d'aller faire dédicacer son ouvrage par Hervé Mariton, l'infatigable orateur UMP: «Notez bien 17h33. Comme quand on passe le Cap Horn!»

La ministre de la Famille salue «la persévérance et la mobilisation des députés de la majorité» et remarque que dans ce marathon parlementaire, «on a épuisé tous les arguments». Dans la matinée, la majorité avait déjà affiché sa lassitude et lancé un «appel à la responsabilité» de ses collègues UMP pour qu'ils lâchent prise. «Nous ne voulons utiliser aucun artifice de procédure qui pourrait laisser penser que nous refusons le débat. Mais depuis une dizaine d'heures, ce débat se poursuit à vide», avait expliqué le patron des députés PS, Bruno Leroux, aux côtés de ses collègues EELV, Front de gauche et PRG.
«On pourrait tenir jusqu'à lundi si on voulait!»

De fait depuis le début de la journée, l'opposition, engagée jusqu'alors dans une guerre d'usure, a laissé filer plusieurs séries d'amendements identiques. Sans désarmer, prévient le président du groupe UMP, Christian Jacob: «Tout le monde sait qu'on pourrait tenir jusqu'à lundi si on voulait!» Cet après-midi, les élus de droite sont d'ailleurs revenus à la charge sur la gestation pour autrui (GPA) et sur l'avis du Conseil d'Etat qui a examiné le projet de loi fin octobre. Mais «les articles les plus importants, 1 et 4, ont été adoptés. Il ne faut jamais baisser la garde mais les autres articles sont moins centraux, donc on poursuit un peu plus vite», admet Mariton. Le député de la Drôme n'entend pas louper la journée de l'omelette aux truffes dans sa circonscription dimanche. Mais si la neige l'empêche de gagner Saint-Paul-trois-Châteaux, Mariton menace: «Il faudra bien que je trouve une activité!»

«Vu notre timing, il n'y a pas de raison que l'on soit là dimanche», calcule aussi son collègue Philippe Gosselin. Le député de la Manche, qui revendique le dépôt de 5000 amendements comme «un droit de tirage pour pouvoir prendre la parole», prévient les membres de la majorité et du gouvernement tentés de conclure à marche forcée: «Si les troupes en face sont arrogantes et veulent nous titiller, ça peut repartir pour deux heures.»
«Nous avons largement occupé le terrain avec nos arguments»

Aucun risque, tout glisse, personne ne bronche sur les bancs de gauche. A ceux de la majorité qui s'agacent de voir le débat traîner en longueur, Eric Woerth rappelle la discussion parlementaire houleuse sur sa réforme des retraites en 2010. «Ils avaient déposé aussi des milliers d'amendements, étaient venus avec leur écharpe tricolore, s'étaient baillonnés. Ils avaient fait preuve de mille fois plus de théâtralité», raconte l'ex-ministre du Travail. Mais la procédure dite du temps programmée, qui limite la durée du débat, avait été activée, ce qui n'est pas le cas sur le texte sur le mariage pour tous. «Il faut savoir mettre fin à la lecture d'un texte, reconnaît Woerth. Nous avons largement occupé le terrain avec nos arguments. On a fait ce qu'on devait faire, on va désormais passer le bébé à nos collègues sénateurs.»

Le vote solennel est prévu mardi à l'Assemblée, avant un examen du texte à partir du 18 mars au Sénat.


source:liberation.fr

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Matt Damon: «Je suis pour le mariage homosexuel»

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Matt Damon: «Je suis pour le mariage homosexuel»

Matt Damon: «Je suis pour le mariage homosexuel»

INTERVIEW - En compétition à Berlin, l'acteur américain fait dans le cinéma engagé avec Promised Land, un film sur le gaz de schiste, et Behind the Candelabra, dans lequel il incarne un homosexuel.

Matt Damon est à la fois acteur, co-scénariste et producteur de Promised Land (sortie en France le 17 avril), en compétition officielle au festival de Berlin. Dans le film de Gus Van Sant, il incarne Steve, un représentant d'une compagnie gazière chargé d'obtenir les droits de forage de fermiers frappés par la crise. Interview tout azimut avec une star engagée, bourrée d'énergie.

LE FIGARO. - Les lobbies énergétiques vous ont accusé d'avoir fait un film de propagande anti-gaz de schiste, un film «anti-fracking». Que répondez vous à ce sujet?

MATT DAMON. - Il y a eu une polémique avant la sortie du film. Depuis le mois dernier, Promised Land est sur les écrans aux États Unis. Ils ont donc finalement pu le voir, mais ils n'ont rien dit de conséquent. Ils attendaient surtout de constater s'il allait battre des records au box-office. Et comme cela n'a pas été le cas, ils ne nous ont pas attaqués et ont laissé couler.

Le gaz de schiste est aussi au coeur des débats en France...

Je sais, je suis au courant! Un énorme débat a lieu aussi, en ce moment, à New York, car l'État n'a pas encore décidé s'il allait permettre ou non son exploitation. Mais, dans d'autres États comme La Louisiane, la Virginie Occidentale, la Pennsylvanie, l'Ohio, la fracturation est déjà en marche. C'est la ruée vers le gaz de schiste.

Alors pour ou contre la fracturation hydraulique?

Le long-métrage traite des décisions que l'on prend et qui peuvent remettre en cause une terre, une communauté, notre futur. C'est sur l'Amérique d'aujourd'hui. Par ailleurs, quand les grosses compagnies énergétiques vous proposent de grandes sommes d'argent et vous disent que tout ira bien, je suis par avance toujours sceptique...

Vous deviez réaliser Promised Land, pourquoi en avoir laissé le soin à Gus Van Sant?

Le tournage d'Elysium avait été très prenant et je voulais passer du temps avec mes enfants. Mais, croyez-moi, la plus grande contribution que j'ai faite au film était de me virer! Même si je suis quand même très impatient de passer à la réalisation!

Heureux que votre ami de toujours, Ben Affleck, avec lequel vous produisez aujourd'hui des longs-métrages et aviez écrit Will Hunting, soit dans la course aux Oscars pour son film, Argo?

J'espère qu'il va l'avoir! Il le mérite. Il a travaillé extrêmement dur pour arriver là. Je suis incroyablement fier de lui, surtout quand on sait à quel point sa carrière était au plus bas, il y a dix ans. Il n'arrivait pas à décrocher un rôle. À l'époque, parce qu'il sortait avec Jennifer Lopez, il était chaque semaine à la Une de journaux à sensation. Cinquante paparazzis l'attendaient devant chez lui et le suivaient dans tous ses déplacements. Au cours de nos discutions Ben ne cessait de me répéter: «Je fais vendre des magazines mais pas un seul ticket de cinéma».

La situation était si dramatique que notre agent commun a appelé l'éditeur de ces journaux à ragots et l'a supplié d'arrêter de persécuter Ben. Lui disant que plus personne à Los Angeles et à New York n'avait envie de voir Ben à la Une de ces journaux. L'éditeur lui a répondu: «Malheureusement pour Ben Aflleck, toutes les personnes entre Los Angeles et New York veulent voir sa tête. On continuera...» Il était tellement surexposé que personne ne voulait plus aller voir ses films. C'était horrible. Mais Ben s'est reconstruit peu à peu, et sa carrière est aujourd'hui au sommet.

Dans Behind the Candelabra que Steven Soderbergh rêverait de voir présenté au festival de Cannes, vous incarnez Scott Thorson l'amant de Liberace (Michael Douglas). Première fois que vous interprétez un homosexuel?

Eh, non, avant il y avait eu Ripley dans Le talentueux M. Ripley d'Anthony Minghella! (rires). Je n'ai jamais vu un film semblable à celui de Steven. J'en suis très fier. On entre vraiment dans l'intimité de l'histoire entre Scott Thorson et Liberace, qui ont eu une relation sérieuse de près de cinq ans mais traversée par de nombreux orages.

Actuellement, il y a des débats houleux à l'Assemblée nationale sur «le mariage pour tous»...

Ah, bon, vous n'avez pas encore réglé le problème en France? Je suis pour le mariage homosexuel, pour l'égalité des droits. Les personnes qui disent que cela ruine l'institution du mariage, je trouve cela stupide. J'ai des amis qui ont des parents homosexuels, cela ne les a pas rendu homos pour autant. Je ne crois pas que les gens soient homosexuels par choix, on naît gay. Je concluerai sur les mots d'un comédien hétérosexuel, marié depuis trente ans: «Les homosexuels devraient être autorisés à se marier, ils ont le droit d'être aussi malheureux que nous!» (éclat de rire).

source:.lefigaro.fr

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