Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

MAROC : L’AGRESSION DE L’HOMME CONSIDÉRÉ COMME HOMOSEXUEL À FÈS PREND DES TOURNURES POLITIQUES.

Publié le par justin

MAROC : L’AGRESSION DE L’HOMME CONSIDÉRÉ COMME HOMOSEXUEL À FÈS PREND DES TOURNURES POLITIQUES.

Le groupe des députés du Mouvement populaire, une des composantes de la majorité gouvernementale, entend saisir le ministre de la Justice mardi prochain à l’occasion de la session des questions orales à la Chambre des représentants.

Les élus « Harakistes » comptent interpeller Mustapha Ramid sur les mesures prises par le gouvernement Benkirane pour assurer « la protection de la liberté et des droits civiques, garanties par la constitution » contre des « agissements extrémistes » alors que « la culture de la société est basée, dans le cadre de sa diversité, sur le respect des spécificités (…) et des libertés privées ». Des « qualités qui font du Maroc un espace assurant la dignité des individus et des groupes dans le respect total de l’Etat de droit », tient à préciser le groupe du MP.

Les amis de Mohand Laenser tentent eux aussi de surfer sur la vague de la modernité et des libertés individuelles au Maroc. Ils font ainsi leur entrée sur un terrain naturellement réservé aux associations des droits de l’Homme et à quelques partis d’extrême gauche. Et cette démarche n’est pas dénuée de calcul politique. L’initiative permet, en effet, à la direction du MP de combler son retard sur le PPS et le RNI qui n’avaient pas hésiter à exploiter l’affaire des jupes courtes d’Inezgane.

L’agression du prétendu homosexuel de Fès offre donc au groupe parlementaire du MP une opportunité pour porter le dossier des libertés individuelles devant le parlement. Seulement, il y a de fortes chances qu’ils ne soient pas les seuls à profiter de l’occasion. Dans des déclarations à Yabiladi, une source au parlement n’écarte pas la possibilité de voir le PAM et l’USFP, tout deux membres de l’opposition, ainsi que deux autres composantes de la majorité, à savoir le RNI et le PPS, saisir Mustapha Ramid sur le même sujet.
Contrairement à ce qui s’était passé avec la polémique du concert de Jennifer Lopez, personne ne devrait « persuader » en coulisses les députés du MP ou de tout autre formation politique d’annuler leurs questions. En effet, les signaux sont au vert après la sortie des ministres de l’Intérieur et la Justice contre les autoproclamés « brigades de la vertu ».

Et hier le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, est même monté au créneau pour dénoncer ceux qui cherchent à se faire justice eux-mêmes.
http://www.stophomophobie.com/lynchage-dun-homosexuel-au-maroc-deux-suspects-arretes-et-la-victime-temoigne/

Yabiladi.com

Voir les commentaires

USA: LES HOMOSEXUELS SONT TOUJOURS DISCRIMINÉS DANS DES COMMERCES OU SUR LEUR LIEU DE TRAVAIL

Publié le par justin

USA: LES HOMOSEXUELS SONT TOUJOURS DISCRIMINÉS DANS DES COMMERCES OU SUR LEUR LIEU DE TRAVAIL

Le mariage gay est désormais légal partout aux Etats-Unis mais les homosexuels ne sont pas à l’abri de discriminations dans des commerces ou sur leur lieu de travail, légitimées par certains Etats américains au nom de la liberté religieuse.
Moins de la moitié des Etats américains dispose à ce jour de lois protégeant les victimes de discriminations basées sur l’orientation sexuelle.
Ainsi, plus de cinquante ans après l’adoption de la loi sur les droits civiques interdisant les restaurants réservés aux Blancs, le propriétaire d’une quincaillerie du Tennessee a le droit d’afficher dans sa devanture une pancarte « Interdit aux homosexuels ».

Les gouverneurs de Louisiane et du Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont notamment assuré employés administratifs et juges qu’une armée d’avocats se tenait prête à les défendre -gratuitement – s’ils estimaient que délivrer des licences de mariage ou célébrer des unions homosexuelles heurtait leurs convictions religieuses.
Quelques comtés du grand quart sud-est des Etats-Unis, surnommé la Bible belt (Ceinture de la Bible), ont refusé de délivrer des licences de mariage après la décision historique de la Cour suprême du 26 juin, mais la plupart étaient rentrés dans le rang après une semaine.

Les législations sur la liberté religieuse actuellement en vigueur dans 21 des 50 Etats américains n’accordent pas le droit de discriminer, mais ça n’a pas empêché un pédiatre du Michigan (nord) de refuser récemment – en toute légalité – de soigner le bébé d’un couple de lesbiennes.
»Il faut désormais mettre en oeuvre des lois sur les droits civiques des homosexuels avec des exemptions religieuses, mais ça pourrait être politiquement impossible », a ajouté Douglas Laycock, un professeur de droit de l’université de Virginie « Les républicains, en particulier dans les Etats où ils sont majoritaires, ne veulent pas de loi sur les droits civiques des homosexuels et le camp en faveur des droits civiques ne veut pas d’exemptions religieuses », a-t-il relevé. -
Les associations de défense des droits espèrent que la levée de boucliers en mars lorsque l’Indiana a promulgué une loi sur la liberté religieuse est le symbole d’une évolution majeure.
Considéré comme prenant les homosexuels pour cible, ce texte a provoqué de vives réactions y compris dans le monde économique comme Apple – dont le patron Tim Cook est ouvertement gay -, Levi’s et Yelp qui ont brandi la menace de boycott, dans des termes parfois peu amènes.
Ainsi le président du groupe hôtelier Marriott Arne Sorenson a qualifié cette loi de « pure idiotie du point de vue des affaires ». Sous la pression, le parlement de l’Indiana à majorité républicaine a adopté une autre loi interdisant spécifiquement la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et le genre.

Des progrès ont également été enregistrés au niveau fédéral malgré le manque de protection explicite contre ce type de discrimination. Le Comité sur l’égalité des opportunités au travail a lancé des poursuites en 2012, utilisant une interprétation au sens large de la législation contre la discrimination sexuelle: ces personnes LGBT ont été renvoyées car elles ne se conformaient pas aux stéréotypes des genres.

L’absence de protection explicite et un climat politique dans lequel l’homophobie est dissimulée derrière l’expression religieuse encourage la discrimination, a estimé Jennifer Pizer, directrice du groupe de défenses des droits de l’homme Lambda Legal. « Les gens perdent leur emploi parce que leur patron pense

Voir les commentaires

HOMOSEXUALITÉ AUX ETATS-UNIS: “MARIÉ DIMANCHE, VIRÉ LUNDI”

Publié le par justin

HOMOSEXUALITÉ AUX ETATS-UNIS: “MARIÉ DIMANCHE, VIRÉ LUNDI”

Le mariage gay est désormais légal partout aux Etats-Unis mais les homosexuels ne sont pas à l'abri de discriminations dans des commerces ou sur leur lieu de travail, légitimées par certains Etats américains au nom de la liberté religieuse.

"Un énorme travail reste à faire", a constaté Sarah McBride, du Center for American Progress, après la décision historique de la Cour suprême légalisant le mariage homosexuel, y compris dans les treize Etats qui s'y opposaient jusqu'au 26 juin.

Mais moins de la moitié des Etats américains dispose à ce jour de lois protégeant les victimes de discriminations basées sur l'orientation sexuelle. Ainsi, plus de cinquante ans après l'adoption de la loi sur les droits civiques interdisant les restaurants réservés aux Blancs, le propriétaire d'une quincaillerie du Tennessee a le droit d'afficher dans sa devanture une pancarte "Interdit aux homosexuels".

"C'est déchirant, et c'est extrêmement choquant pour les gens que ce soit légal dans de nombreux cas et de nombreux lieux", a indiqué Sarah McBride, experte sur les problématiques liées à la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres).

Ce type de sectarisme reste malgré tout assez rare, selon elle, car c'est devenu socialement inacceptable. Mais la rhétorique politique a pris le relais, axée sur la protection de la liberté religieuse des commerçants et des fonctionnaires qui refusent de servir les couples homosexuels.

"Ça ne peut pas durer"

Les gouverneurs de Louisiane et du Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont notamment assuré employés administratifs et juges qu'une armée d'avocats se tenait prête à les défendre -gratuitement- s'ils estimaient que délivrer des licences de mariage ou célébrer des unions homosexuelles heurtait leurs convictions religieuses.

Quelques comtés du grand quart sud-est des Etats-Unis, surnommé la Bible belt (Ceinture de la Bible), ont refusé de délivrer des licences de mariage après la décision historique de la Cour suprême du 26 juin, mais la plupart étaient rentrés dans le rang après une semaine.

Les législations sur la liberté religieuse actuellement en vigueur dans 21 des 50 Etats américains n'accordent pas le droit de discriminer, a souligné Douglas Laycock, un professeur de droit de l'université de Virginie. Mais ça n'a pas empêché un pédiatre du Michigan (nord) de refuser récemment -en toute légalité- de soigner le bébé d'un couple de lesbiennes.

"Il faut désormais mettre en oeuvre des lois sur les droits civiques des homosexuels avec des exemptions religieuses, mais ça pourrait être politiquement impossible", a ajouté Douglas Laycock.

"Les républicains, en particulier dans les Etats où ils sont majoritaires, ne veulent pas de loi sur les droits civiques des homosexuels et le camp en faveur des droits civiques ne veut pas d'exemptions religieuses", a-t-il relevé.

"Pure idiotie"

Les associations de défense des droits espèrent que la levée de boucliers en mars lorsque l'Indiana a promulgué une loi sur la liberté religieuse est le symbole d'une évolution majeure.

Considéré comme prenant les homosexuels pour cible, ce texte a provoqué de vives réactions y compris dans le monde économique comme Apple -dont le patron Tim Cook est ouvertement gay-, Levi's et Yelp qui ont brandi la menace de boycott, dans des termes parfois peu amènes.

Ainsi le président du groupe hôtelier Marriott Arne Sorenson a qualifié cette loi de "pure idiotie du point de vue des affaires". Sous la pression, le parlement de l'Indiana à majorité républicaine a adopté une autre loi interdisant spécifiquement la discrimination basée sur l'orientation sexuelle et le genre.
Des progrès ont également été enregistrés au niveau fédéral malgré le manque de protection explicite contre ce type de discrimination.

Le Comité sur l'égalité des opportunités au travail a lancé des poursuites en 2012, utilisant une interprétation au sens large de la législation contre la discrimination sexuelle: ces personnes LGBT ont été renvoyées car elles ne se conformaient pas aux stéréotypes des genres.

L'absence de protection explicite et un climat politique dans lequel l'homophobie est dissimulée derrière l'expression religieuse encourage la discrimination, a estimé Jennifer Pizer, directrice du groupe de défenses des droits de l'homme Lambda Legal. "Les gens perdent leur emploi parce que leur patron pense qu'il peut virer les gens en toute impunité", a-t-elle relevé.

charentelibre.fr

Voir les commentaires

MANIFESTATIONS ANTI GAY À NAIROBI

Publié le par justin

MANIFESTATIONS ANTI GAY À NAIROBI

Des associations chrétiennes et un membre du parlement kenyan ont organisé une manifestation anti gay à Nairobi.

Ils ont lancé des slogans hostiles au président américain Barack Obama.

Ce dernier doit faire un discours sur la question de l’homosexualité au cours de sa visite au Kenya le 25 juin 2015.

Dimanche, le vice-président kényan William Ruto a déclaré que l’homosexualité n’a pas sa place dans le pays.

Les pratiques homosexuelles sont illégales au Kenya, comme dans plusieurs pays d’Afrique.

bbc.com

Voir les commentaires

LOS ANGELES MATT DALLAS A ÉPOUSÉ SON FIANCÉ

Publié le par justin

LOS ANGELES MATT DALLAS A ÉPOUSÉ SON FIANCÉ

Le héros de «Kyle XY» a officialisé son histoire d'amour avec le musicien Blue Hamilton.

Matt Dallas et son fiancé, Blue Hamilton, se sont se sont passé la bague au doigt, le dimanche 5 juillet 2015. L'acteur américain de 32 ans, révélé dans la série «Kyle XY» a immortalisé l'événement en publiant une photo sur Instagram. On l'y voit tenir son certificat de mariage, aux côtés de son chéri. «Mr. & Mr. Dallas», a-t-il écrit en légende du cliché.

De son côté, le musicien américain de 35 ans a aussi posté la même photo sur sa page Instagram, en légendant cette fois: «Voici Mr. & Mr. Hamilton».

Source : 20min.ch

Voir les commentaires

QUAND HILLARY CLINTON RASSURE UN ADO GAY INQUIET POUR SON AVENIR : “IL SERA EXTRAORDINAIRE !”

Publié le par justin

QUAND HILLARY CLINTON RASSURE UN ADO GAY INQUIET POUR SON AVENIR : “IL SERA EXTRAORDINAIRE !”

Vendredi dernier, Brandon Stanton, un photographe américain de 30 ans, connu notamment pour ses clichés de citadins partagés sur son blog "Humans Of New York", a posté le portrait d'un adolescent sur Facebook, accompagné d'un court témoignage :

"Je suis homosexuel et j'ai peur de ce que l'avenir me réserve et que les gens ne m'aiment pas".

Quelques minutes plus tard et à la surprise générale, un commentaire de la page officielle de campagne d'Hillary Clinton est apparu sur le fil d'actualité pour encourager le jeune homme :

"Prédiction d'une adulte : Ton avenir sera merveilleux. Tu vas d'ailleurs être surpris de tout ce que tu es capable de faire et pour toutes ces choses incroyables que tu accompliras encore. Et tu trouveras des personnes pour t'aimer et qui croiront en toi. Il y en aura beaucoup." Signé H.

Message également repartagé par Kristina Schake, directrice de communication de la candidate à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2016, sur son compte twitter. Il s'agissait donc bien d'un témoignage "originale" d'Hillary Clinton.

Malheureusement ensuite, sans aucune autre explication, Facebook a tout simplement supprimé le post en question. Erreur d'administration ? Impossible pour Brandon Stanton de republier la photo, toujours en ligne pourtant sur Instagram. Il aura fallu l'intervention de tous les fans pour inciter le réseau social à revoir sa décision. Mais trop tard. Le commentaire de l'ex-secrétaire d'état n'y était plus. Heureusement, nous avions la capture.

Terrence Katchadourian
STOP HOMOPHOBIE

Voir les commentaires

MINORITÉS SEXUELLES – LES BISEXUELS, QU’ILS SOIENT DE SEXE MASCULIN OU FÉMININ, S’ESTIMENT EN MOINS BONNE SANTÉ QUE LES HÉTÉROSEXUELS

Publié le par justin

MINORITÉS SEXUELLES – LES BISEXUELS, QU’ILS SOIENT DE SEXE MASCULIN OU FÉMININ, S’ESTIMENT EN MOINS BONNE SANTÉ QUE LES HÉTÉROSEXUELS

Les bisexuels, qu'ils soient de sexe masculin ou féminin, s'estiment en moins bonne santé que les hétérosexuels, les gays ou les lesbiennes. Le hic ? Un faible niveau d'étude, des revenus modestes et une proportion plus grande à fumer des cigarettes.

Les bisexuels, qu'ils soient de sexe masculin ou féminin, s'estiment en moins bonne santé que les hétérosexuels, les gays ou les lesbiennes, rapporte une nouvelle étude menée par des sociologues de l'université Rice aux États-Unis, à paraître prochainement dans la revue Demography. "Nous avons lancé cette étude pour examiner la santé de ces différents groupes de minorités sexuelles et évaluer comment les facteurs de risque contribuent à leur santé globale", a déclaré Bridget Gorman, professeure de sociologie à l'université Rice, principal auteur de l'étude.

► Méthodologie : évaluer l'état de santé des minorités sexuelles
Les scientifiques ont analysé les données sur l'état de santé de 10.128 minorités sexuelles (gay, lesbiennes et bisexuels adultes) et 405.145 adultes hétérosexuels, à partir des réponses à un questionnaire. Les chercheurs ont examiné ensuite le mode de vie des participants : niveau d'éducation, statut socio-économique, type d'emploi, accès aux soins de santé, tabagisme, habitudes alimentaires, indice de masse corporelle (IMC), bien-être ou encore le soutien social.

► Les conclusions de l'étude ont montré que 19,5% des hommes bisexuels et 18,5% des femmes bisexuelles ont évalué leur santé comme étant "passable ou mauvaise", ce qui représente la plus forte proportion parmi les groupes interrogés. En revanche, seulement 11,9% des hommes sont identifiés comme gays et 10,6% des femmes identifient comme lesbiennes ont évalué leur santé comme étant "passable ou mauvaise", la plus faible proportion parmi les participants, contre 14,5% chez les hommes hétérosexuels et 15,6% chez les femmes hétéros.

► En cause, d'après les chercheurs ? Les facteurs sociaux, économiques et comportementaux qui influencent le bien-être d'une personne au quotidien : petits revenus, faible niveau d'études et propension à fumer des cigarettes. "Notre étude illustre l'importance d'examiner l'état de santé de chacune des minorités sexuelles, et non pas uniquement dans son ensemble, puisque comme nous le démontrons l'état de santé des adultes bisexuels diffère sensiblement de celui des adultes gays et lesbiennes", a déclaré Bridget Gorman, professeur de sociologie à Rice et principal auteur de l'étude. Reste à savoir pourquoi les bisexuels ont un plus faible niveau de vie que les gays et les hétéros.

metronews.fr

Voir les commentaires

HOMOPHOBIE: LA NAGEUSE FRANÇAISE MÉLANIE HÉNIQUE PORTE PLAINTE POUR UNE AGRESSION

Publié le par justin

HOMOPHOBIE: LA NAGEUSE FRANÇAISE MÉLANIE HÉNIQUE PORTE PLAINTE POUR UNE AGRESSION

La médaillée mondiale Mélanie Hénique a porté plainte vendredi pour agression homophobe après avoir été insultée et rouée de coups il y a huit jours à Amiens, a rapporté la nageuse, qui a eu le nez cassé et a dû se faire opérer.

«J'étais avec deux amies vendredi dernier (NDLR: le 26 juin) et on sortait d'un restaurant. Quatre mecs nous regardaient, ils nous ont demandé des cigarettes, mais je sentais que ce n'était pas que pour ça», a témoigné la jeune femme de 23 ans, médaillée de bronze sur 50 m papillon aux Mondiaux-2011.

«On allait repartir mais ils ont commencé à nous insulter et tout s'est enchaîné très vite. Un des gars nous a bloquées, je n'ai rien vu venir, le mec m'a frappée, j'étais complètement sonnée, je ne sais pas ce qu'il s'est passé après, j'ai vu mes amies par terre. Après on est allé aux urgences», se souvient la nageuse, qui est passée sur la table d'opération mardi.

«J'ai déjà été insultée, mais on ne m'avait jamais frappée», a-t-elle poursuivi, sans vouloir préciser la teneur des insultes «tellement c'était violent». Elle a expliqué ressentir toujours des douleurs suite aux coups, et être encore fortement choquée: «Il y avait beaucoup de haine. Psychologiquement, c'est un sacré choc, je ne m'y attendais pas du tout».

Après cette agression, la nageuse de l'équipe de France, sélectionnée pour les Championnats du monde début août à Kazan (Russie), où elle est l'une des chances de médaille tricolore, a dû stopper sa préparation pendant 10 jours. Elle a ainsi dû déclarer forfait pour l'Open de France où sont réunis tous les Bleus ce week-end à Vichy.

Voir les commentaires

“POUR LA FAMILLE TRADITIONNELLE CONTRE LE MARIAGE HOMOSEXUEL.” SAMEDI UNE CONCENTRATION DE GROUPE D’EXTRÊME DROITE EN ESPAGNE

Publié le par justin

“POUR LA FAMILLE TRADITIONNELLE CONTRE LE MARIAGE HOMOSEXUEL.” SAMEDI UNE CONCENTRATION DE GROUPE D’EXTRÊME DROITE EN ESPAGNE

"Pour la famille traditionnelle contre le mariage homosexuel." samedi une concentration de groupe d'extrême droite

Le délégué du gouvernement de la Communauté de Madrid, Concepción Dancausa a autorisé ce samedi une concentration de groupe d'extrême droite L'Espagne-up (plate-forme d'extrême-droite composée de la Phalange, Patriot espagnol noeud, Mouvement National Alliance catholique espagnole et la démocratie nationale) dans le cadre du slogan "Pour la famille traditionnelle contre le mariage homosexuel."

Fierté dans la capitale
L'événement a eu lieu cet après-midi dans la Plaza de Chamberí, situé relativement près du quartier de Chueca, où tout au long du week-end dépenser des milliers de touristes et de citoyens à célébrer la fierté gaie.

Lunettes embarrassante
Les réseaux sociaux ont fait écho à cette manifestation par l'extrême droite et autorisé par la Délégation du Gouvernement dans lequel drapeaux Franco ont été affichées et chargé contre les homosexuels sous le prétexte de défendre les familles "normales" .

Doubles standards
sans aucun doute surpris le remplacement de Cristina Cifuentes en tant que chef du Bureau du gouvernement le permet jusqu'à contredire les arguments du Parti populaire ont toujours mis en avant pour interdire les actes que l'athée de démonstration athées groupes entendent poursuivre chaque Jeudi Saint à Madrid . Une interdiction est défendue sous l'argument suivant: "La date, l'heure et le lieu choisi par les organisateurs, bien que se manifeste en principe un but légitime, la vérité est recherchée par la démonstration d'une journée d'une importance particulière pour les catholiques, dans le même lieu et l'heure qui aura lieu différents événements religieux, ce qui montre, au moins, est une volonté claire de la provocation. "

C.L.

elplural.com

Voir les commentaires

CONDAMNÉ À UN AN DE PRISON FERME EN EGYPTE POUR AVOIR TCHATÉ SUR SITE DE RENCONTRE GAY

Publié le par justin

CONDAMNÉ À UN AN DE PRISON FERME EN EGYPTE POUR AVOIR TCHATÉ SUR SITE DE RENCONTRE GAY

TRAQUÉ PAR LA POLICE DES MŒURS, LE JEUNE HOMME EST TOMBÉ POUR « DÉBAUCHE ».

En Égypte aussi les arrestations pour « homosexualité » continuent. Mardi dernier, une nouvelle sentence est tombée. Un réfugié syrien a été condamné à un an de prison ferme par un tribunal du Caire, pour avoir prétendument sollicité une relation homosexuelle sur Internet.

Le jeune homme « tchatait » en ligne sur un site gay, mais avec « un agent infiltré » de la police des mœurs, qui lui a tendu un piège. Aucune transgression ni d'échanges particulièrement osés, si ce n'est que la « victime », maintes fois sollicitée, a finalement accepté un rendez-vous et s'est déplacée.

Immédiatement interpellé et interrogé... le prévenu a ensuite été soumis à « toute une batterie de tests », ainsi qu'au « traditionnel examen anal », qui n'a pas non plus confirmé de pratiques « contre-nature ». Impossible de « prouver son homosexualité ». Il a cependant été reconnu coupable sur la base de l'historique de ses conversations pour « incitation à la débauche » et « sollicitation d'actes immoraux en public », entre autres, comme l'indiquait « the Egypt Independent », dans une dépêche mercredi dernier.

Une nouvelle affaire dans cette campagne plus largement orchestrée contre toutes les formes de « dissidence », dans un pays en proie à la montée du nationalisme et une insurrection militante.

DEPUIS QUE LE PRÉSIDENTABDEL FATTAH AL-SISSI A PRIS SES FONCTIONS EN MAI 2014, AU MOINS 150 PERSONNES SOUPÇONNÉES D'ÊTRE HOMOSEXUELLES ONT ÉTÉ ARRÊTÉES EN ÉGYPTE.

Une répression sévèrement dénoncée par toutes les grandes instances et organismes de défenses des droits de l'homme, mais en vain.

L'avocat du défendeur a fait appel. Ahmed Hossam réfute les allégations selon lesquelles son client s'est engagé dans une relation sexuelle et remet en question cette décision de condamner une personne pour une très « incertaine » et fantasmagorique « activité en ligne ». « Il n'y a pas eu de "crime" en premier lieu. Il s'est surtout manifesté dans l'imaginaire de l'agent lui-même. Pas de débauche non plus. Et, depuis quand est-il inconstitutionnel de s'échanger des messages personnels ?Par contre, traquer des personnes innocentes n'est pas franchement autorisé dans le code de procédure pénale en Egypte », déclare l'avocat.

Aucune réaction des autorités. Mais les témoignages en faveur de la victime se succèdent. Un militant LGBT a également confié, toujours à l'Independent, que l'homme n'a eu de cesse de refuser les avances de l'agent, qui a cependant persisté dans ses tentatives jusqu'à finir par le convaincre à l'usure.

La loi égyptienne ne proscrit pas expressément l'homosexualité, mais les personnes soupçonnées de se livrer à des actes homosexuels peuvent être accusées de débauche et d'indécence. Notamment, en vertu des lois sur la moralité du pays. « Cela ne concerne en vérité ni le raisonnement juridique ni les faits dans cette affaire. Mais la société égyptienne considérant les homosexuels comme des pécheurs, certains préfèrent choisir de satisfaire à leurs désirs de châtier et punir" », ajoute Ahmed Hossam.

En Novembre 2014, huit hommes étaient reconnus coupables « d'incitation à la débauche », toujours pour diffusion d'images indécentes. Ils avaient organisé un simulacre de mariage « entre potes », partagé ensuite dans une vidéo sur YouTube.Un mois plus tard, ce sont 26 hommes qui faisaient la Une, pour avoir soi-disant participé à une « partie de jambe en l'air en groupe ». Il s'agissait en vérité d'unerafle de police dans un établissement de bains du Caire, organisée avec la complicité de la journaliste Mona Iraqi, et retransmise en direct à la télévision. Leurs arrestations ont suscité une condamnation internationale, et tous les accusés ont été acquittés quelques semaines plus tard.

Pour l'anecdote, Mona Iraqi, à l'origine donc de cette grande controverse et qui considérait les homos comme « des nids à sida », a posté ce week-end sur son compte Facebook un « big up » pour célébrer la décision de la Cour Suprême américaine de légaliser le mariage pour tous et sur tout le territoire national, ce vendredi 26 juin.

S'il n'est jamais trop tard pour mieux faire, espérons que l'intention était sincère et que Mona Iraqi aura pris conscience, et à la mesure des sanctions etpoursuites dont elle a fait l'objet ensuite, de toute la détresse occasionnée. N'oublions pas en effet que l'un des prévenus s'est ensuite immolé après sa sortie de prison.

Curieux qu'une journaliste, qui aspire à la liberté, puisse également la nier à ses propres concitoyens...

TERRENCE DOURIAN

http://fr.blastingnews.com/societe/2015/07/condamne-a-un-an-de-prison-ferme-en-egypte-pour-avoir-tchate-sur-site-de-rencontre-gay-00463229.html

Voir les commentaires

LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

Publié le par justin

LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

DROITS DE L’HOMME

« Les gendarmes ont sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups. Ils l'ont violemment frappé avant d'appeler ses parents pour leur dire que leur fils était gay. »

Il y a quelques jours, le monde célébrait la Journée mondiale contre la torture, alors qu'au Liban, les appels fusaient de partout pour mettre fin à cette pratique qualifiée par l'Onu de « systématique » et d' « inquiétante ». La publication de vidéos montrant la torture de détenus dans la prison de Roumieh avait, pour rappel, mobilisé l'opinion publique, choquée de voir de telles images dont elle aurait pourtant dû se douter. La torture dans les prisons et les postes de police n'est pas en effet chose nouvelle au Liban. C'est d'ailleurs ce que vient rappeler une déplorable affaire survenue il y a trois semaines... Une affaire qui remet sur le tapis le droit des citoyens à une vie privée et à une liberté d'orientation sexuelle, à l'heure où le mariage gay fait la une des journaux après avoir été légalisé aux États-Unis...

Une descente aux enfers
Omar* a 30 ans. Il est ingénieur civil dans un bureau d'études au centre-ville de Beyrouth. Après sa formation à l'Université Saint-Joseph, il décide de s'installer il y a quelques années au Liban, quittant sa petite amie et l'Europe, où ses parents travaillent toujours et où il a vécu la plus grande partie de son enfance et de son adolescence. Pour L'Orient-Le Jour, il a accepté de témoigner au sujet des événements qu'il a vécus durant le mois de juin. Il espère, confie-t-il, « contribuer ne serait-ce qu'à un petit changement au sein de la société à travers ce témoignage ».

L'histoire, comme rapportée par Omar, commence au soir du 9 juin 2015, à 20h30. Omar raccompagne son ami, Samer* (25 ans), jusqu'à sa maison au Liban-Sud, comme il le fait souvent. Cette nuit-là, un barrage de contrôle est inhabituellement érigé à l'entrée du Liban-Sud. Machinalement, Omar remet ses papiers d'identité et ceux de la voiture au militaire, pendant qu'un autre fouille son ami à l'extérieur du véhicule. Quelques minutes plus tard, un soldat lui demande de sortir à son tour du véhicule, lui confisque son téléphone et lui passe les menottes aux mains. Omar aperçoit alors son ami, également menotté, dans la voiture des soldats. Dans son sac à dos d'étudiant, ils ont trouvé un demi-gramme de haschisch, « pour utilisation personnelle » et dont Omar ne connaissait pas l'existence. « Ils nous ont pris à un commissariat du Sud, raconte Omar. Je savais que j'étais dans un pétrin, mais je me disais que le test médical de détection de substances illicites allait s'avérer négatif et que j'allais bientôt sortir. Je n'ai jamais consommé de haschisch ou une autre drogue. »
« Après avoir pris mes coordonnées et effectué un bref interrogatoire avec nous, durant lequel j'ai expliqué au commissaire que je n'avais rien à voir dans toute cette histoire, ils nous ont autorisés à faire un appel téléphonique vers minuit. J'ai appelé mon petit frère pour lui dire de ne pas s'inquiéter. Samer, lui, ne voulait appeler personne. Il avait l'habitude de passer la nuit en dehors de la maison. Nous avons passé la nuit dans une cellule. Ce n'était pas trop désagréable. Le lendemain, à 13 heures, on nous a emmenés à un bureau de lutte antidrogue au Sud, et c'est là qu'a commencé la descente aux enfers. »

Dans ce bureau, les deux jeunes hommes subissent un nouvel interrogatoire très violent. Ils sont traités de tous les mots par l'inspecteur en charge. « On m'a demandé de faire un test d'urine et on m'a dit que s'il était négatif, je pourrais m'en aller, ajoute Omar. Comme je n'avais pas de quoi payer les frais du test, j'ai appelé ma mère en vacances à Beyrouth et lui ai raconté mon aventure. Elle est venue me donner de l'argent et a été contrainte de repartir. Le test d'urine s'est avéré négatif, mais ils ne me l'ont pas dit. Ils ont ensuite fouillé mon téléphone, mes photos, ma boîte e-mail et mes messages. Examinant mes conversations avec Samer, ils se sont attardés sur le fait que je l'appelais "Habibi". J'ai alors nié toutes ces accusations d'homosexualité. Ils ont menacé de faire venir un médecin légiste qui pourrait déterminer si je mentais et m'ont ensuite montré les résultats de mon test d'urine sur lequel s'affichaient deux barres rouges. Il était négatif, mais ils m'ont fait croire que les deux barres signifiaient qu'il était positif. Ils voulaient que j'avoue d'où j'achetais ces substances et avec qui je les consommais. Je n'ai rien dit. Ils ont alors sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups de poing, des coups de pied et des coups de bâton. Ils lui ont mis la tête dans de l'eau froide pour qu'il donne des noms de dealers, de toxicomanes. Ils lui ont aussi dit que j'avais avoué qu'on avait eu des relations sexuelles ensemble. Ils lui ont assuré que cela allait rester confidentiel et que cela n'était pas grave du fait que nous n'avions pas été attrapés en flagrant délit dans la rue. Sous la pression, mon petit ami a tout avoué. Ils l'ont violemment frappé et même électrocuté. J'ai également dû subir un traitement similaire pour livrer une liste de noms de la communauté gay et j'ai également été battu par l'inspecteur. Face à notre silence, ils ont appelé nos parents. Ils leur ont dit que nous étions gays alors qu'ils n'en savaient rien. »
(Pour mémoire : Plus d'une femme sur deux arrêtées au Liban est torturée, révèle le CLDH)

« Où croyez-vous que nous sommes ? »
Quand la mère de Omar débarque au bureau de lutte antidrogue, elle fait une crise de nerfs et s'évanouit à l'annonce de la nouvelle. Le père de Samer, lui, injurie son fils qu'il ne peut voir derrière les barreaux. Les inspecteurs tentent en effet de dissimuler à son papa son visage défiguré et boursouflé. L'inspecteur conseille alors à la mère de Omar de recourir à un avocat. Lorsqu'elle cherche à savoir si son fils va être battu, l'inspecteur lui répond : « Walaw, madame, sûrement pas. Où croyez-vous que nous sommes? »

Les deux jeunes hommes passent 6 jours au Sud, durant lesquels ils ont, au quotidien, le choix entre la torture (le bâton) et la divulgation de noms de la communauté gay (une feuille et un papier), sous une grosse pancarte accrochée au bureau de l'inspecteur et sur laquelle est écrit en trois langues : « Tout usage de la force est interdit durant les interrogatoires ». Samer est accusé de consommation de substances illicites et d'homosexualité, et Omar d'homosexualité. Ils sont ensuite transférés au poste de police de Hobeiche, à Beyrouth. Là, ils subissent un interrogatoire des plus déroutants. « Ils voulaient savoir dans le détail ce que nous faisions ensemble, qui faisait quoi au lit, dans les moindres détails, confie Omar. Nous sommes restés cinq jours à Hobeiche, dans une cellule de 20 mètres carrés comprenant une vingtaine de personnes. Nous devions dormir et manger assis. Nous attendions d'être transférés devant le juge mais nous n'étions pas optimistes. Nos compagnons de cellule étaient en détention provisoire depuis plus de 50 jours. Nos parents, eux, avaient eu recours à des avocats mais n'osaient pas trop recourir à leur carnet d'adresses pour nous faire sortir. Ils avaient honte en quelque sorte. Toute ma vie s'écroulait devant moi. J'étais tellement gêné que je laissais les choses se faire. Le cinquième jour à Hobeiche, je me suis évanoui. Ma mère est venue me voir avant qu'on nous emmène à Saïda au Palais de justice. »
Et Omar de poursuivre : « Nous sommes restés huit jours enfermés avec 200 prisonniers. Le pire est que les gendarmes avaient dit à haute voix aux détenus que nous étions des homosexuels. Alors qu'ils nous disaient que les interrogatoires étaient confidentiels, tous mes compagnons de cellule savaient tous les détails. Ils auraient pu nous violer, personne n'aurait jamais rien su. Ce n'est qu'après huit jours que j'ai pu voir le juge qui m'a accordé deux minutes. J'ai signé un papier et mon avocat a payé une caution. Au bout de trois semaines, j'ai été remis en liberté, alors que mon copain était toujours en détention. »

Pour ce jeune homme qui a toujours eu une vie sexuelle très hétéro mais qui raconte s'être épanoui depuis qu'il a rencontré Samer, cette histoire ne devrait pas passer sous silence. « Le pire est arrivé, je n'ai plus rien à perdre, affirme l'ingénieur parfaitement francophone. Mon père ne m'adresse plus la parole depuis qu'il a su ce qui est arrivé, et je sais que j'ai été puni sans avoir fait le moindre mal à qui que ce soit. Cela ne m'empêchera pas de vivre ma vie comme bon me semble et je pense que j'ai, dorénavant, en horreur toutes les personnes en uniforme. »

Le ministre Machnouk se saisit de l'affaire
Contacté par L'Orient-Le Jour mardi soir, le conseiller du ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, Jad Akhaoui, prié de commenter l'affaire, a assuré que les pratiques de torture ne reflètent d'aucune façon la vision et les valeurs défendues par le ministère qui « suivra cette affaire de près pour écouter la version des inspecteurs coupables et les punir le cas échéant ». Des propos repris par une source autorisée au sein des Forces de sécurité intérieure qui a encouragé les victimes à porter plainte contre les membres des FSI qui les ont torturés. « Il est vrai que la loi condamne toujours au Liban les relations contre nature, mais cela ne signifie pas pour autant que la torture est permise contre les homosexuels », a souligné la source en question.
Hier, et suite à des contacts entre L'Orient-Le Jour et le ministre Machnouk, celui-ci, qui a pris l'affaire très à cœur et lui a accordé tout l'intérêt qu'elle mérite, a dépêché une équipe de gendarmes et un médecin légiste auprès de Samer. Au Palais de justice de Saïda, le médecin l'a examiné. S'il n'a pu déceler de grosses traces de coups sur son corps, 20 jours après son passage au bureau de lutte antidrogue, l'enquête se poursuit malgré tout pour faire parler l'inspecteur responsable. Samer, lui, a été libéré une demi-heure plus tard. Affaire à suivre...

*Les noms des personnes présentant leur témoignage ont été changés à leur demande.

lorientlejour.com

Voir les commentaires

IRAN : UN ACTEUR CÉLÈBRE INQUIÉTÉ APRÈS SON SOUTIEN PUBLIC À LA LÉGALISATION DES MARIAGES GAYS AUX ETAT-UNIS

Publié le par justin

IRAN : UN ACTEUR CÉLÈBRE INQUIÉTÉ APRÈS SON SOUTIEN PUBLIC À LA LÉGALISATION DES MARIAGES GAYS AUX ETAT-UNIS

Bahram Radan, célèbre acteur iranien a créé une vraie polémique dans le pays, où l’homosexualité demeure un sujet tabou où il peut toujours être puni par la mort..

Il a du présenter des excuses après avoir subi des pressions suite à un tweet que celui-ci avait posté en guise de soutien à la décision de légaliser les mariages homosexuels dans tous les États américains. Bahram Radan, acteur régulièrement primé dans son pays, a donné son opinion sur le sujet dans son tweet : « La décision de la Cour Suprême de légaliser les mariages de même sexe est historique, peut-être même à placer sur l’échelle de la fin de l’esclavage… de Lincoln à Obama ».
Quelques heures après ce tweet, de nombreux utilisateurs de Twitter l’ont bombardé de remarques homophobes alors que les médias du pays ont commencé à le critiquer.
Radan a dû effacer son tweet assez rapidement.
Le directeur du journal ultra-conservateur Kayhan, Hossein Shariatmadari, nommé directement par le leader suprême de la République Islamique l’Ayatollah Ali Khamenei, a demandé à ce que l’acteur soit placé sur une liste noire et affirmé que l’acteur a été convoqué par le ministre de la Culture et de l’Orientation Islamique pour y être questionné.

Ce ministère est en charge de tout support culturel, une sorte d’instance de censure, particulièrement à cheval sur les scènes représentant la sexualité et les relations hommes-femmes. Bahram Radan a publié dès jeudi une lettre d’excuse sur son compte Instagram, sur lequel il compte 900.000 abonnés, où il clarifie sa position sur le mariage homosexuel. La lettre est directement adressé au directeur du journal Kayan, connu pour sa capacité à cibler des opposants et à orchestrer des campagnes médiatiques contre eux : « Ce qui a été publié sur internet à propos de mon opinion sur la décision de la Cour Suprême des États-Unis d’autoriser les mariages de même sexe a été une erreur et cela ne reflète pas la dignité du peuple iranien, auprès duquel je m’excuse.

Nous vivons dans un pays célébrant les mariages dans la tradition du Prophète, les lois américaines ne doivent pas pallier les lois de la République Islamique et le mariage gay est répréhensible selon nos lois sociales et religieuses, et pas en phase avec nos valeurs sociales. »

Voir les commentaires

JUPPÉ S’ÉLÈVE CONTRE LA “LÉGALISATION DE FAIT DE LA GPA EN FRANCE”

Publié le par justin

JUPPÉ S’ÉLÈVE CONTRE LA “LÉGALISATION DE FAIT DE LA GPA EN FRANCE”

ALAIN JUPPÉ A RÉAGI AU LENDEMAIN DE LA DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION D'AUTORISER L'INSCRIPTION À L'ÉTAT CIVIL FRANÇAIS DE DEUX ENFANTS NÉS DE GPA.

Alain Juppé a estimé samedi sur son blog que la GPA est « une atteinte à la dignité humaine » et a annoncé vouloir prendre « des dispositions législatives ». La Cour de cassation a en effet décidé vendredi de valider l'inscription à l'état civil français de deux enfants nés de gestation pour autrui (GPA) en Russie, et ce sans condition.

« MÉPRIS DE LA VOLONTÉ DU LÉGISLATEUR »

Pour le maire de Bordeaux, « une légalisation de fait de la GPA en France » est un « mépris de la volonté du législateur qui a posé son interdiction en principe d'ordre public ». Selon lui, « il n'appartient pas au juge qui devrait être le gardien du droit et de la dignité humaine d'aller à l'encontre de la volonté du législateur ». Alain Juppé a donc annoncé, sans plus de détails, qu'il proposera « des dispositions législatives pour que le droit protège à nouveau les personnes, notamment les plus faibles que sont les enfants et les femmes, et restaure pleinement dans notre pays l'efficacité de l'interdiction de conclure des conventions de GPA ».

LA GPA RESTE INTERDITE

Le Premier ministre Manuel Valls a dit avoir « pris acte » de la décision de la Cour de cassation tout en rappelant que cette pratique était interdite en France. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a reconnu à la France le droit d'interdire la GPA sur son territoire en juin 2014. Arguant de l'intérêt supérieur de l'enfant, elle a cependant estimé qu'elle ne pouvait porter atteinte à « l'identité » des enfants nés de mères porteuses à l'étranger en refusant de les reconnaître.

SOURCE AFP

Voir les commentaires

« LA MARSEILLAISE » SIGNE LA CHARTE DES MÉDIAS CONTRE L’HOMOPHOBIE

Publié le par justin

« LA MARSEILLAISE » SIGNE LA CHARTE DES MÉDIAS CONTRE L’HOMOPHOBIE

À L’OCCASION DE LA PRIDE MARSEILLE, NOTRE JOURNAL SIGNE LA CHARTE DES MÉDIAS CONTRE L’HOMOPHOBIE. L’INITIATIVE, LANCÉE PAR L’ASSOCIATION DE JOURNALISTES AJL, VISE « DANS LA DROITE LIGNE DE LA CHARTE D’ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DES JOURNALISTES ADOPTÉE EN 1918 (AMENDÉE EN 1938 ET 2011), À GARANTIR LE DROIT DE L’ENSEMBLE DU PUBLIC (LGBT COMPRIS) À UNE INFORMATION DE QUALITÉ, COMPLÈTE, LIBRE, INDÉPENDANTE ET PLURALISTE », RÉSUME LE PRÉAMBULE DU TEXTE QUI COMPORTE CINQ GRANDS PRINCIPES.

Les voici : « Traiter de manière égale les homosexuel-les, les bisexuel-les et les hétérosexuel-les, garantir un traitement juste et respectueux des personnes trans, rendre compte de la diversité des communautés LGBT, respecter l’ensemble du public et assurer l’égalité entre tou-te-s les collaborateurs-trices au sein de la rédaction. »

En signant cette charte, la Marseillaise rejoint une démarche partagée notamment par le Monde, l’Équipe, Libération, les Inrockuptibles, Slate, Mediapart, Rue89, Society, So Foot », Radio Nova, Ouï FM, Yagg, Têtu, Streetpress, Alternatives économiques, AlterEcoPlus, Brain Magazine...

L.P.lamarseillaise.fr

Voir les commentaires

MICRO-TROTTOIR: “COMMENT RÉAGIRIEZ-VOUS SI VOUS CROISIEZ UN HOMOSEXUEL DANS LA RUE?”

Publié le par justin

MICRO-TROTTOIR: “COMMENT RÉAGIRIEZ-VOUS SI VOUS CROISIEZ UN HOMOSEXUEL DANS LA RUE?”

OPINIONS - Drôle de question posée par nos confrères de AlYaoum24 aux passants dans une rue de Casablanca: "Comment réagiriez-vous si vous croisez un homosexuel dans la rue ?".

Les personnes interrogées, relativement jeunes, donnent des réponses pour le moins surprenantes. Un jeune homme d’une vingtaine d’année affirme ainsi que s’il croise un homosexuel, il lui donnerait "un coup ou deux pour qu’il se ressaisisse".

Une autre jeune fille affirme qu’elle n’hésiterait pas à "user de violence pour combattre le vice". Elle affirme, sourire au lèvre, que "si l’on intervient pas tout de suite pour éradiquer ce fléau, il risque de s’accroitre". D’autres confient qu’ils n’ont pas à intervenir dans la vie privée des gens mais qu’ils essaieraient quand même de les orienter vers le droit chemin.

Pour rappel, un homme portant une robe a été sauvagement agressé par des dizaines d’hommes à Fès, le lundi 29 juin dernier. Ces actes ont été immédiatement condamnés par le gouvernement.

Les ministères de la Justice et celui de l’Intérieur n’ont pas manqué d’avertir que "toute personne ou groupe de personne cherchant à se faire justice eux-mêmes seront poursuivis devant les juridictions compétentes conformément aux dispositions des lois en vigueur".

Deux hommes soupçonnés d’avoir pris part au lynchage ont été arrêtés et une enquête a été ouverte pour déterminer la responsabilité d’autres individus.

huffpostmaghreb.com

Voir les commentaires

UNE BOULANGERIE DE L’OREGON DEVRA DÉDOMMAGER UN COUPLE HOMOSEXUEL À QUI ELLE A REFUSÉ DE FAIRE UN GÂTEAU DE MARIAGE

Publié le par justin

UNE BOULANGERIE DE L’OREGON DEVRA DÉDOMMAGER UN COUPLE HOMOSEXUEL À QUI ELLE A REFUSÉ DE FAIRE UN GÂTEAU DE MARIAGE

Les propriétaires d'une boulangerie de l'Oregon devront payer 135 000 $ américains en dommages et intérêts pour avoir refusé de préparer un gâteau pour le mariage d'un couple homosexuel, a déterminé un fonctionnaire de l'État, jeudi.

Le commissaire du travail de l'Oregon, Brad Avakian, a accepté le jugement préliminaire, qui indiquait que la boulangerie Sweet Cakes by Melissa avait fait de la discrimination illégale à l'endroit d'un couple de Portland en 2013, rapporte The Oregonian.

Un juge avait ordonné aux propriétaires Aaron et Melissa Klein de verser 75 000 $US à Rachel Bowman-Cryer ainsi que 60 000 $US à sa femme, Laurel Bowman-Cryer.

Les Kleins argumentaient qu'il était contre leurs valeurs chrétiennes de participer d'une quelconque façon à un mariage entre conjoints de même sexe,

Les Bowman-Cryers ont fait savoir dans un communiqué qu'ils étaient contents de voir qu'Avakian avait « lancé un message clair disant que la discrimination ne sera tout simplement pas tolérée dans (cet) État ».

C'est un soulagement pour le couple, qui a dû subir les foudres des internautes durant toutes les procédures. « Nous avons reçu des menaces de mort, nous avons eu peur pour la sécurité de notre famille, mais notre objectif est demeuré ferme », poursuit le communiqué. « Tout le monde mérite d'être traité comme un membre égal de la société. »

Évidemment, les propriétaires de la boulangerie voient les choses d'une tout autre façon. « Les Américains devraient tolérer les opinions diverses (...). Ce cas-ci est un exemple parfait d'un fonctionnaire élu ayant trop de pouvoirs qui utilise sa position pour détruire les opinions et discours avec lesquels il n'est personnellement pas d'accord », ont-il expliqué au HuffPost États-Unis dans un courriel.

Sur Facebook, ils ont annoncé leur décision de porter la cause en appel.

Cet article initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l'anglais.

Voir les commentaires

UN COUPLE HOMOSEXUEL RUSSE OBTIENT L’ASILE EN FINLANDE

Publié le par justin

UN COUPLE HOMOSEXUEL RUSSE OBTIENT L’ASILE EN FINLANDE

Vladimir Naumov et Vasily Kolesnikov avaient déposé une demande d'asile en septembre 2014 dans le pays scandinave et ont été informés cette semaine que leur dossier avait été accepté, selon le quotidien. Le couple a déclaré être victime de violences physiques, de discriminations et d'intimidations en Russie. Les deux hommes résident désormais dans la ville finlandaise de Rovaniemi et apprennent la langue. La Russie, où l'homosexualité était considérée comme un crime jusqu'en 1993 et comme une maladie mentale jusqu'en 1999, a adopté en 2013 une loi punissant d'amendes et de peines de prison tout acte de "propagande" homosexuelle devant des mineurs.

Les homosexuels subissent un nombre croissant de violences, souvent tolérées voire "encouragées" par les autorités, a dénoncé en décembre l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch.

stophomophobie.com

Voir les commentaires

MARC-YVAN TEYSSIER, ÉLU DU PCD, POURSUIVI EN JUSTICE POUR SES TWEETS HOMOPHOBES

Publié le par justin

MARC-YVAN TEYSSIER, ÉLU DU PCD, POURSUIVI EN JUSTICE POUR SES TWEETS HOMOPHOBES

DEPUIS DE NOMBREUX MOIS, LE PRÉSIDENT DU PARTI CHRÉTIEN-DÉMOCRATE DU RHÔNE NE CESSE DE SE FAIRE REMARQUER SUR TWITTER.

Par le biais d'un communiqué publié le jeudi 2 juillet sur son site web, l'association Mousse a fait savoir qu'elle se constituait partie civile contre Marc-Yvan Teyssier, conseiller municipal du Parti chrétien-démocrate à Vourles (Rhône), pour « injure publique et provocation à la haine et à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle. »

CONNU SUR TWITTER POUR SES NOMBREUX DÉRAPAGES HOMOPHOBES

Marc-Yvan Teyssier, âgé de 56 ans, est le président du Parti chrétien-démocrate- fondé en 2009 par Christine Boutin, ancienne ministre du Logement de Nicolas Sarkozy - pour le Rhône. Il dirige plusieurs agences immobilières dans la région lyonnaise. Il a également été juge au tribunal de commerce de Lyon de 1989 à 1999.

Marié et père de 9 enfants, Marc-Yvan Teyssier est tristement connu - depuis plusieurs mois - pour ses nombreux dérapages homophobes sur le site de microblogging Twitter. Ils lui ont valu plusieurs articles sur des sites de médias nationaux et locaux. Ce qui n'a pas mis un frein à ses tweets délirants à caractère discriminatoire. Bien au contraire.

Aucune association nationale de lutte contre l'homophobie n'ayant jugé utile, jusqu'à présent, de lui intenter un procès, alors que certains de leurs dirigeantsétaient directement visés par ses tweets homophobes...

AUDIENCE DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS AU MOIS DE SEPTEMBRE

L'association Mousse - peu connue du grand public et malgré des ressources financières assez limitées - a décidé de remédier à cette situation intolérable. Fondée en 2000 par des étudiants de Sciences Po Paris, elle est engagée dans plusieurs domaines : activités sociales, judiciaires, humanitaires et éducatives. Ayant plus de 5 années d'existence, elle a la possibilité de mener des actions judiciairescontre les auteurs de propos homophobes (injures, diffamation, provocation).

L'association Mousse s'est donc constituée partie civile contre Marc-Yvan Teyssier. La première audience devant le tribunal de grande instance de Paris se déroulera le 10 septembre prochain. Une nouvelle qui a été saluée par de nombreux internautes, exaspérés et choqués par les tweets homophobes que cet élu de la République publie presque quotidiennement, en toute impunité.

« JE CONFIRME QUE L'HOMOSEXUALITÉ EST UNE ABOMINATION »

Petit florilège - qui est loin d'être exhaustif - des propos tenus sur Twitter par le président du PCD du Rhône : « Je confirme que l'homosexualité EST une abomination », « Autoriser le mariage homo est un hymne à la mort », « L'homosexualité est une dégénérescence » ou encore « La promotion de l'homosexualité dans les sociétés occidentales n'est qu'une étape vers celle de toutes les déviances. »

Internet n'est pas une zone de non-droit. De nombreux internautes ont tendance à l'oublier.Les injures publiques à caractère homophobe sont punies de 6 mois d'emprisonnement et d'une amende de 22 500 euros. La provocation à la haine à la violence et à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de son ou de leur orientation sexuelle est punie d'un an d'emprisonnement et/ou d'une amende de 45 000 euros. Il appartient désormais à la justice de se prononcer sur la suite qu'elle donnera aux propos scandaleux de Marc-Yvan Teyssier.

CHRISTINE BOUTIN ÉGALEMENT DANS LE COLLIMATEUR DE LA JUSTICE

Christine Boutin, la très bigote et très peu gay-friendly présidente d'honneur du Parti chrétien-démocrate, comparaîtra le 23 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Paris pour «incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle. » Dans une interview accordée à la revue trimestrielle Charles, sortie en kiosques en avril 2014, elle avait déclaré : « L'homosexualité est une abomination. » Détail plutôt étrange : la circonstance aggravante d'homophobie n'a pas été retenue contre elle.

Ce sont désormais deux responsables et élus du Parti chrétien-démocrate - allié des Républicains, parti politique dirigé par Nicolas Sarkozy - qui sont dans le collimateur de la justice pour des faits presque similaires. Troublant, non ?

GIUSEPPE DI BELLA

http://fr.blastingnews.com/societe/2015/07/marc-yvan-teyssier-elu-du-pcd-poursuivi-en-justice-pour-ses-tweets-homophobes-00465925.html

Voir les commentaires

LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

Publié le par justin

LIBAN : DÉTENU ET BATTU PENDANT TROIS SEMAINES POUR HOMOSEXUALITÉ ET UN TEST DE DROGUE… NÉGATIF

DROITS DE L’HOMME

« Les gendarmes ont sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups. Ils l'ont violemment frappé avant d'appeler ses parents pour leur dire que leur fils était gay. »

Il y a quelques jours, le monde célébrait la Journée mondiale contre la torture, alors qu'au Liban, les appels fusaient de partout pour mettre fin à cette pratique qualifiée par l'Onu de « systématique » et d' « inquiétante ». La publication de vidéos montrant la torture de détenus dans la prison de Roumieh avait, pour rappel, mobilisé l'opinion publique, choquée de voir de telles images dont elle aurait pourtant dû se douter. La torture dans les prisons et les postes de police n'est pas en effet chose nouvelle au Liban. C'est d'ailleurs ce que vient rappeler une déplorable affaire survenue il y a trois semaines... Une affaire qui remet sur le tapis le droit des citoyens à une vie privée et à une liberté d'orientation sexuelle, à l'heure où le mariage gay fait la une des journaux après avoir été légalisé aux États-Unis...

Une descente aux enfers
Omar* a 30 ans. Il est ingénieur civil dans un bureau d'études au centre-ville de Beyrouth. Après sa formation à l'Université Saint-Joseph, il décide de s'installer il y a quelques années au Liban, quittant sa petite amie et l'Europe, où ses parents travaillent toujours et où il a vécu la plus grande partie de son enfance et de son adolescence. Pour L'Orient-Le Jour, il a accepté de témoigner au sujet des événements qu'il a vécus durant le mois de juin. Il espère, confie-t-il, « contribuer ne serait-ce qu'à un petit changement au sein de la société à travers ce témoignage ».

L'histoire, comme rapportée par Omar, commence au soir du 9 juin 2015, à 20h30. Omar raccompagne son ami, Samer* (25 ans), jusqu'à sa maison au Liban-Sud, comme il le fait souvent. Cette nuit-là, un barrage de contrôle est inhabituellement érigé à l'entrée du Liban-Sud. Machinalement, Omar remet ses papiers d'identité et ceux de la voiture au militaire, pendant qu'un autre fouille son ami à l'extérieur du véhicule. Quelques minutes plus tard, un soldat lui demande de sortir à son tour du véhicule, lui confisque son téléphone et lui passe les menottes aux mains. Omar aperçoit alors son ami, également menotté, dans la voiture des soldats. Dans son sac à dos d'étudiant, ils ont trouvé un demi-gramme de haschisch, « pour utilisation personnelle » et dont Omar ne connaissait pas l'existence. « Ils nous ont pris à un commissariat du Sud, raconte Omar. Je savais que j'étais dans un pétrin, mais je me disais que le test médical de détection de substances illicites allait s'avérer négatif et que j'allais bientôt sortir. Je n'ai jamais consommé de haschisch ou une autre drogue. »
« Après avoir pris mes coordonnées et effectué un bref interrogatoire avec nous, durant lequel j'ai expliqué au commissaire que je n'avais rien à voir dans toute cette histoire, ils nous ont autorisés à faire un appel téléphonique vers minuit. J'ai appelé mon petit frère pour lui dire de ne pas s'inquiéter. Samer, lui, ne voulait appeler personne. Il avait l'habitude de passer la nuit en dehors de la maison. Nous avons passé la nuit dans une cellule. Ce n'était pas trop désagréable. Le lendemain, à 13 heures, on nous a emmenés à un bureau de lutte antidrogue au Sud, et c'est là qu'a commencé la descente aux enfers. »

Dans ce bureau, les deux jeunes hommes subissent un nouvel interrogatoire très violent. Ils sont traités de tous les mots par l'inspecteur en charge. « On m'a demandé de faire un test d'urine et on m'a dit que s'il était négatif, je pourrais m'en aller, ajoute Omar. Comme je n'avais pas de quoi payer les frais du test, j'ai appelé ma mère en vacances à Beyrouth et lui ai raconté mon aventure. Elle est venue me donner de l'argent et a été contrainte de repartir. Le test d'urine s'est avéré négatif, mais ils ne me l'ont pas dit. Ils ont ensuite fouillé mon téléphone, mes photos, ma boîte e-mail et mes messages. Examinant mes conversations avec Samer, ils se sont attardés sur le fait que je l'appelais "Habibi". J'ai alors nié toutes ces accusations d'homosexualité. Ils ont menacé de faire venir un médecin légiste qui pourrait déterminer si je mentais et m'ont ensuite montré les résultats de mon test d'urine sur lequel s'affichaient deux barres rouges. Il était négatif, mais ils m'ont fait croire que les deux barres signifiaient qu'il était positif. Ils voulaient que j'avoue d'où j'achetais ces substances et avec qui je les consommais. Je n'ai rien dit. Ils ont alors sorti mon ami de sa cellule, l'ont menotté aux pieds et aux mains, et ont commencé à lui asséner des coups de poing, des coups de pied et des coups de bâton. Ils lui ont mis la tête dans de l'eau froide pour qu'il donne des noms de dealers, de toxicomanes. Ils lui ont aussi dit que j'avais avoué qu'on avait eu des relations sexuelles ensemble. Ils lui ont assuré que cela allait rester confidentiel et que cela n'était pas grave du fait que nous n'avions pas été attrapés en flagrant délit dans la rue. Sous la pression, mon petit ami a tout avoué. Ils l'ont violemment frappé et même électrocuté. J'ai également dû subir un traitement similaire pour livrer une liste de noms de la communauté gay et j'ai également été battu par l'inspecteur. Face à notre silence, ils ont appelé nos parents. Ils leur ont dit que nous étions gays alors qu'ils n'en savaient rien. »
(Pour mémoire : Plus d'une femme sur deux arrêtées au Liban est torturée, révèle le CLDH)

« Où croyez-vous que nous sommes ? »
Quand la mère de Omar débarque au bureau de lutte antidrogue, elle fait une crise de nerfs et s'évanouit à l'annonce de la nouvelle. Le père de Samer, lui, injurie son fils qu'il ne peut voir derrière les barreaux. Les inspecteurs tentent en effet de dissimuler à son papa son visage défiguré et boursouflé. L'inspecteur conseille alors à la mère de Omar de recourir à un avocat. Lorsqu'elle cherche à savoir si son fils va être battu, l'inspecteur lui répond : « Walaw, madame, sûrement pas. Où croyez-vous que nous sommes? »

Les deux jeunes hommes passent 6 jours au Sud, durant lesquels ils ont, au quotidien, le choix entre la torture (le bâton) et la divulgation de noms de la communauté gay (une feuille et un papier), sous une grosse pancarte accrochée au bureau de l'inspecteur et sur laquelle est écrit en trois langues : « Tout usage de la force est interdit durant les interrogatoires ». Samer est accusé de consommation de substances illicites et d'homosexualité, et Omar d'homosexualité. Ils sont ensuite transférés au poste de police de Hobeiche, à Beyrouth. Là, ils subissent un interrogatoire des plus déroutants. « Ils voulaient savoir dans le détail ce que nous faisions ensemble, qui faisait quoi au lit, dans les moindres détails, confie Omar. Nous sommes restés cinq jours à Hobeiche, dans une cellule de 20 mètres carrés comprenant une vingtaine de personnes. Nous devions dormir et manger assis. Nous attendions d'être transférés devant le juge mais nous n'étions pas optimistes. Nos compagnons de cellule étaient en détention provisoire depuis plus de 50 jours. Nos parents, eux, avaient eu recours à des avocats mais n'osaient pas trop recourir à leur carnet d'adresses pour nous faire sortir. Ils avaient honte en quelque sorte. Toute ma vie s'écroulait devant moi. J'étais tellement gêné que je laissais les choses se faire. Le cinquième jour à Hobeiche, je me suis évanoui. Ma mère est venue me voir avant qu'on nous emmène à Saïda au Palais de justice. »
Et Omar de poursuivre : « Nous sommes restés huit jours enfermés avec 200 prisonniers. Le pire est que les gendarmes avaient dit à haute voix aux détenus que nous étions des homosexuels. Alors qu'ils nous disaient que les interrogatoires étaient confidentiels, tous mes compagnons de cellule savaient tous les détails. Ils auraient pu nous violer, personne n'aurait jamais rien su. Ce n'est qu'après huit jours que j'ai pu voir le juge qui m'a accordé deux minutes. J'ai signé un papier et mon avocat a payé une caution. Au bout de trois semaines, j'ai été remis en liberté, alors que mon copain était toujours en détention. »

Pour ce jeune homme qui a toujours eu une vie sexuelle très hétéro mais qui raconte s'être épanoui depuis qu'il a rencontré Samer, cette histoire ne devrait pas passer sous silence. « Le pire est arrivé, je n'ai plus rien à perdre, affirme l'ingénieur parfaitement francophone. Mon père ne m'adresse plus la parole depuis qu'il a su ce qui est arrivé, et je sais que j'ai été puni sans avoir fait le moindre mal à qui que ce soit. Cela ne m'empêchera pas de vivre ma vie comme bon me semble et je pense que j'ai, dorénavant, en horreur toutes les personnes en uniforme. »

Le ministre Machnouk se saisit de l'affaire
Contacté par L'Orient-Le Jour mardi soir, le conseiller du ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, Jad Akhaoui, prié de commenter l'affaire, a assuré que les pratiques de torture ne reflètent d'aucune façon la vision et les valeurs défendues par le ministère qui « suivra cette affaire de près pour écouter la version des inspecteurs coupables et les punir le cas échéant ». Des propos repris par une source autorisée au sein des Forces de sécurité intérieure qui a encouragé les victimes à porter plainte contre les membres des FSI qui les ont torturés. « Il est vrai que la loi condamne toujours au Liban les relations contre nature, mais cela ne signifie pas pour autant que la torture est permise contre les homosexuels », a souligné la source en question.
Hier, et suite à des contacts entre L'Orient-Le Jour et le ministre Machnouk, celui-ci, qui a pris l'affaire très à cœur et lui a accordé tout l'intérêt qu'elle mérite, a dépêché une équipe de gendarmes et un médecin légiste auprès de Samer. Au Palais de justice de Saïda, le médecin l'a examiné. S'il n'a pu déceler de grosses traces de coups sur son corps, 20 jours après son passage au bureau de lutte antidrogue, l'enquête se poursuit malgré tout pour faire parler l'inspecteur responsable. Samer, lui, a été libéré une demi-heure plus tard. Affaire à suivre...

*Les noms des personnes présentant leur témoignage ont été changés à leur demande.

lorientlejour.com

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>