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ESSONNE : ILS DÉPOUILLAIENT LEURS VICTIMES «DRAGUÉES» SUR INTERNET

Publié le par justin

ESSONNE : ILS DÉPOUILLAIENT LEURS VICTIMES «DRAGUÉES» SUR INTERNET
AGÉS ENTRE 20 ET 22 ANS, QUATRE JEUNES HOMMES SONT JUGÉS DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL D’EVRY POUR VOL, EXTORSION ET SÉQUESTRATION, CE VENDREDI. LES ACCUSÉS SE SERVAIENT DE FAUSSES ANNONCES À CARACTÈRE SEXUEL, SUR INTERNET, POUR ATTIRER LEURS VICTIMES.

Les agresseurs utilisaient des petites annonces coquines, du style « black cherche homme pour rencontre sans prise de tête », « jeune black cherche homme ou trans » ou encore « jeune couple cherche homme de 40 à 60 ans pour première expérience à trois » sur le site de petites annonces gratuites vivastreet.fr.

Leurs proies étaient soigneusement choisies

Une fois le lieu de rendez-vous communiqué, toujours au même endroit, à Paray-Vieille-Poste dans l’Essonne, la victime se faisait menacer par un pistolet à impulsion électrique, un couteau ou encore une arme de poing. Les proies étaient soigneusement choisies. Selon une source policière, « ils choisissaient un public avec lequel il y avait très peu de chance qu’une plainte soit déposée, des gens qui n’allaient pas raconter tout ça aux policiers. »

Une mécanique bien huilée car les quatre hommes ont fait un moins cinq victimes entre mars et avril 2014. Deux des victimes se sont fait voler leur voiture. Une troisième aurait été contrainte d’effectuer plusieurs retraits avec sa carte bleue dans la région, après avoir été séquestrée plusieurs heures dans un véhicule.

Les suspects, arrêtés entre avril et mai 2014, avaient reconnu les faits lors de leur garde à vue.

Source : 20minutes.fr

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ÉTATS-UNIS : LES TRANSGENRES POURRAIENT BIENTÔT AVOIR LE DROIT DE SERVIR DANS L’ARMÉE

Publié le par justin

ÉTATS-UNIS : LES TRANSGENRES POURRAIENT BIENTÔT AVOIR LE DROIT DE SERVIR DANS L’ARMÉE
LE PENTAGONE ENVISAGE D'OUVRIR L'ARMÉE AUX TRANSGENRES QUI N'ONT POUR LE MOMENT PAS LE DROIT DE SERVIR LEUR PAYS.
"NOUS DEVONS NOUS ASSURER QUE TOUS CEUX QUI SONT CAPABLES DE SERVIR ET EN ONT LA VOLONTÉ ONT UNE OPPORTUNITÉ ÉGALE DE LE FAIRE". LA DÉCLARATION, SIGNÉE DU SECRÉTAIRE AMÉRICAIN À LA DÉFENSE ASHTON CARTER, FAIT RÉFÉRENCE AU PROJET DE RENDRE ACCESSIBLES LES FORCES ARMÉES AMÉRICAINES AUX TRANSGENRES. ALORS QU'ILS PEUVENT ÊTRE ACTUELLEMENT CHASSÉS DE L'ARMÉE S'ILS DÉVOILENT LEUR IDENTITÉ, LE MINISTRE A CHARGÉ UN GROUPE DE TRAVAIL D'ÉTUDIER LES CONSÉQUENCE DE LEUR ACCEPTATION DANS UN RAPPORT COMMANDÉ POUR JANVIER 2016.

"À ma demande, le groupe de travail fera son oeuvre avec la présomption que les personnes transgenres peuvent servir ouvertement sans effets négatifs", a ainsi déclaré M. Carter, qui a également reconnu que pendant les guerres de ces dernières années "des hommes et des femmes transgenres ont été là (avec nous), même si souvent ils devaient servir en silence".

Après l'abolition de la loi "don't ask, don't tell" ("ne rien demander, ne rien dire") en 2011, les homosexuels avaient obtenu le droit de servir ouvertement dans l'armée américaine qui pourrait de nouveau évoluer dans les prochains mois.

rtl.fr/

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SHANE DAWSON, VEDETTE DE YOUTUBE FAIT SON COMING OUT BISEXUEL !

Publié le par justin

SHANE DAWSON, VEDETTE DE YOUTUBE FAIT SON COMING OUT BISEXUEL !

Le youtubeur américain, Shane Dawson a fait son coming-out à travers une vidéo postée sur sa chaine qui rassemble une communauté dé 7 millions d'abonnés. Il a partagé ses inquiétudes sur sa bisexualité.

Le jeune américain de 26 ans, vedette de YouTube, Shane Dawson, a posté sur sa chaîne principale, une vidéo pour annoncer à ses abonnés sa bisexualité. En novembre 2009, le magazine Forbes l'a élu vingt-cinquième célébrité Internet la plus connue. Avec sa chaîne ShaneDawsonTV qui compte sept millions d'abonnés, il est devenu célèbre grâce à ses vidéos humoristiques, dans lesquelles il se déguise et parodie des célébrités de Miley Cyrus àLady Gaga en passant par Sarah Palin...

Mais c'est dans le registre de l'émotion qu'il est apparu dans sa dernière vidéo du 8 juillet dernier. En une journée, elle totalise près de 3 millions de vues. Shane Dawson, très ému, s'est confié sur les difficultés d'être bisexuel.

« J'aurais préféré être gai, gai à 100 %, déclare l'humoriste devant son écran d'ordinateur. Au moins, je saurais qui je suis et ce serait beaucoup plus facile de me faire accepter des autres. Parce que je porte des perruques et des robes sur Internet et que je suis féminin. Vous voyez le genre ? Pour toutes ces raisons, ce serait plus facile pour moi de dire que je suis gai. Mais je ne le suis pas ».

http://www.fugues.com/

https://www.youtube.com/watch?v=S-vwazINBcQ

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UKRAINE BRAS DE FER ENTRE LA POLICE ET DES ULTRANATIONALISTES HOMOPHOBES

Publié le par justin

UKRAINE BRAS DE FER ENTRE LA POLICE ET DES ULTRANATIONALISTES HOMOPHOBES

Pravy Sektor a rapporté dans un communiqué la mort de deux de ses combattants, affirmant avoir été attaqué par des « bandits » affiliés à un député qualifié de « trafiquant de drogue » et accusant les policiers d'être à la solde d'un homme politique pro-russe.

Une source au sein des forces de l'ordre a de son côté affirmé que l'incident avait débutée lors d'une rencontre dans un café de Moukatchevé des militants de Pravy Sektor avec des «criminels » locaux cherchant à se « partager les sphères d'influence ». Une querelle suivie d'un échange de tirs a ensuite éclaté, a précisé le parquet régional dans un communiqué.

Une centaine de membres de Pravy Sektor ont manifesté dans la soirée devant le siège de la présidence à Kiev, exigeant l'arrêt des opérations visant leurs camarades dans l'Ouest.

Cet incident met en lumière le problème du trafic d'armes dans le pays, en proie depuis quinze mois à un meurtrier conflit armé dans l'est séparatiste pro-russe, et celui posé par le retour à la vie civile des volontaires combattant contre les rebelles aux côtés de l'armée ukrainienne.

Totalement inconnu il y a deux ans, Pravy Sektor avait acquis une grande popularité auprès des manifestants sur le Maïdan à Kiev. Faisant pleuvoir pavés et cocktails Molotov sur les policiers, ce groupe a radicalisé la contestation pro-occidentale qui s'est soldée au bout de trois mois par un bain de sang et entraîné la chute du régime pro-russe de Viktor Ianoukovitch en février 2014.

Qualifié de « fasciste » par les médias publics russes et les habitants des régions prorusses de l'Est de l'Ukraine, Pravy Sektor, dont deux responsables ont été élus au Parlement en octobre dernier, se dit « nationaliste, mais pas fasciste » tout en étant ouvertement homophobe.

Les forces de l'ordre et des ultranationalistes lourdement armés étaient engagés dans un bras de fer dimanche dans l'ouest de l'Ukraine, ces derniers refusant de déposer les armes et montant des barrages routiers pour empêcher l'arrivée de renforts policiers.

fugues.com

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RUSSIE LE PARTI DE POUTINE AFFICHE SON «DRAPEAU DES HÉTÉROS»

Publié le par justin

RUSSIE LE PARTI DE POUTINE AFFICHE SON «DRAPEAU DES HÉTÉROS»

Un pas de plus vers l’homophobie en Russie. Mercredi, le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, a dévoilé un nouveau drapeau très hétérosexuel.

Clairement inspiré de l’étendard français de la Manif pour tous « un papa, une maman » bleu et rose, le parti russe nationaliste a affiché une image de la famille traditionnelle, avec trois enfants cette fois, à l’occasion de la journée de la famille, de l’amour et de la fidélité.

Voici le drapeau relayé et moqué sur Twitter.

« C’est notre réponse au mariage homosexuel »

Objectif de Russie Unie ? Contrer les drapeaux arc-en-ciel, fleuron de la communauté gaie dans le monde, qui fleurissent sur les réseaux sociaux. « C’est notre réponse au mariage homosexuel, à la parodie du concept même de famille, dénonce le parti, cité par Reuters. Nous devons prévenir la fièvre gaie dans notre pays et soutenir les valeurs traditionnelles », a ainsi affirmé Andrey Lisovenko, l’un des responsables de Russie unie à Moscou.

fugues.com

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DE NOUVEAUX INDICATEURS POUR AMÉLIORER L’ACCÈS AUX TRAITEMENTS DU VIH

Publié le par justin

DE NOUVEAUX INDICATEURS POUR AMÉLIORER L’ACCÈS AUX TRAITEMENTS DU VIH

Les recommandations de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) préconisent une mise sous traitement antirétroviral précoce dans le cadre de l’infection par le VIH. Logique, les études scientifiques confirment largement l’intérêt de démarrer le plus tôt possible le traitement. Pourtant, comme l’explique l’ANRS et l’Inserm dans une récente publication : on constate que cette initiation est toujours trop tardive, notamment dans les pays à revenu moyen et faible. Extraits.

Un écart assez net existe entre les recommandations officielles (OMS) et les pratiques actuelles de terrain en matière de prise en charge. Dans une étude publiée en ligne dans le Bulletin de l’OMS, l’équipe du docteur Dominique Costagliola (directeure de l’Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé publique – UMR S 1136 – Inserm / UPMC), en collaboration avec les sites ANRS du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, propose deux nouveaux indicateurs permettant d’évaluer les interventions mises en place sur le terrain pour accélérer l’accès aux traitements.

AFRIQUE SUBSAHARIENNE : LA MISE SOUS TRAITEMENT RESTE TARDIVE

Depuis 2006, les recommandations de l’OMS préconisent un traitement de plus en plus précoce des personnes infectées par le VIH. En 2006, le seuil de mise sous traitement antirétroviral était de 200 CD4/mm3. Il est passé à 350/mm3 en 2010 puis 500/mm3 depuis 2013. Ces changements de recommandations ont été accompagnés d’une augmentation considérable du nombre de personnes recevant un traitement anti-VIH. Ce nombre a atteint 12,9 millions en 2013, dont 5,6 millions depuis 2010. Cette très forte augmentation laissait espérer que l’objectif, fixé par l’ONU, de 15 millions de personnes sous traitement anti-VIH d’ici fin 2015 puisse être atteint. Reste comme le notent l’ANRS et l’Inserm qu’en Afrique subsaharienne, la mise sous traitement antirétroviral reste tardive. "En 2011, une personne sur deux infectée par le VIH était placée sous ARV avec un taux de CD4 inférieur à 185/mm3.

Or, le retard de mise sous traitement représente autant de risque pour la personne infectée que pour la communauté. De nombreuses études ont, en effet, montré que, d’une part, un traitement initié rapidement diminue, pour les personnes atteintes, le risque de mortalité et de morbidité lié au VIH/Sida, et d’autre part, abaisse la charge virale et ainsi diminue le risque de transmission du virus à autrui", explique l’article des deux agences de recherche. "Une étude publiée en 2009 dans "The Lancet" (1) et menée en Afrique du Sud allait même plus loin en indiquant que l’élimination de l’épidémie de VIH pourrait être envisageable si, et seulement si, les personnes infectées par le virus étaient mises sous traitement ARV dans l’année suivant leur séroconversion".

AMÉLIORER LES DÉLAIS DE MISE SOUS TRAITEMENT

Une question cruciale se pose ici : celle de l’évaluation des "politiques mises en place afin d'améliorer les délais de mise sous traitement". C'est ce que propose l’équipe de Dominique Costagliola qui a développé deux indicateurs de mesure. "Le premier mesure le délai entre la séroconversion et l’accès aux antirétroviraux", le second "évalue l'écart entre les recommandations de l’OMS et ce qui se passe sur le terrain". Leurs résultats sont publiés en ligne dans le bulletin de l’OMS. L’estimation de ces deux indicateurs repose sur une modélisation statistique à partir de données d’une enquête menée sur le site ANRS du Cameroun en 2011 chez des personnes ayant démarré un traitement ARV et de données de la cohorte ivoirienne ANRS Primo-CI de personnes dont on pouvait estimer la date de séroconversion. "Le premier indicateur permet de constater une diminution, légère, du temps moyen entre séroconversion et accès aux antirétroviraux : celui-ci passe de 10,4 ans en 2007-2009, à 9,8 ans en 2010. Le second indicateur a, lui, augmenté Il passe de 3,4 ans pour la période 2007-2009 à 5,8 ans en 2010. Chargée de recherche Inserm au sein de l’équipe de Dominique Costagliola, Virginie Supervie explique dans l’article : "Ces indicateurs reflètent l’écart entre ce qu’il faudrait faire en théorie pour mettre fin à l’épidémie du VIH et ce qu’il se passe en réalité". Ils prouvent que d’importants efforts sont à engager si on souhaite inverser la tendance actuelle et atteindre les objectifs onusiens. "Dans l’exemple des pays choisis pour l’étude, avec des délais de mise sous traitement de 10 ans à partir de la séroconversion et de 6 ans à partir de l’éligibilité au traitement, la réalité est toute autre. Les indicateurs proposés ici pourraient contribuer à ces objectifs en aidant à l’évaluation des politiques de santé mises en place dans tous les pays confrontés à l'épidémie", conclue l’article de l’ANRS et de l’Inserm.

(1) : Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, UMR_S 1136 Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, F-75013, Paris, France, 2Inserm, UMR_S 1136 Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, F-75013, Paris, France, 3Programme PACCI, Site ANRS, Abidjan, Côte d’Ivoire, 4Université Bordeaux, Inserm, IPSED, Centre Inserm U897-Epidémiologie et Biostatistique, F-33000 Bordeaux, France.

seronet.info

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AUTOTESTS : LA HAS INFORME PROFESSIONNELS, MILITANTS ET GRAND PUBLIC

Publié le par justin

AUTOTESTS : LA HAS INFORME PROFESSIONNELS, MILITANTS ET GRAND PUBLIC

En septembre 2015, la société AAZ mettra en vente dans les pharmacies son autotest de dépistage du VIH. Le dispositif a obtenu le marquage CE et le ministère de la Santé soutient la mise à disposition des autotests qui sont délivrés sans prescription médicale. C’est un tournant important dans la stratégie de dépistage en France, puisque c’est la première fois qu’un tel outil — à utiliser seul chez soi — est mis en vente dans notre pays. Du coup, la Haute autorité de santé (HAS) a réuni des experts (médecins, pharmaciens, représentants d’institutions, acteurs associatifs, etc.) pour élaborer un document de référence, accompagnant cette nouvelle mise à disposition. Seronet vous en présente une synthèse.

Le document de la Haute autorité de santé (HAS), une dizaine de pages, se présente sous la forme de questions-réponses. Il est principalement destiné aux professionnels de santé et aux militants associatifs, mais il est accessible à tous. On peut d’ailleurs le télécharger sur le site de la HAS. Il est complété d’un argumentaire scientifique d’une cinquantaine de pages, lui aussi téléchargeable à la même adresse. Voici donc la synthèse que nous proposons du document d’informations avec quelques infos additionnelles. Pour celles et ceux qui préfèrent aller à l’essentiel, un encart, en fin d’article, recense les messages clés retenus par la HAS elle-même.

QU’EST-CE QU’UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Les autotests de dépistage de l’infection par le VIH (ADVIH) sont des tests de dépistage rapide (Trod de 3e génération) pour lesquels le prélèvement et l’interprétation sont effectués directement par l’intéressé. Ils ne nécessitent pas d’instrumentation spécifique autre que celle mise à disposition dans un kit et sont réalisables soit sur le sang total (sang capillaire par piqûre au bout du doigt) soit sur le fluide gingival (fluide sécrété par le tissu conjonctif gingival. Ils permettent la détection des anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2. Si ces anticorps anti-VIH-1 et/ou anti-VIH-2 sont présents, ceux-ci vont se fixer aux antigènes VIH-1/2 fixés sur le support du test. C’est ce complexe antigène-anticorps qui sera révélé par l’apparition d’une deuxième bande (ou point) colorée sur le test, la première bande (ou point) correspondant à la réaction "contrôle" permettant de s’assurer que le test n’est pas défectueux et a été bien réalisé. Ils sont délivrés sans prescription médicale. Ils reposent sur la technique de l’immunochromatographie : le liquide prélevé, sang total capillaire ou fluide gingival, est déposé sur le dispositif et doit entraîner une réaction colorée, simple ou double, au terme d’un délai inférieur à 30 minutes. La fenêtre de séroconversion des ADVIH peut aller jusqu’à 3 mois, ce qui veut dire que des infections par le VIH datant de moins de 3 mois peuvent ne pas être détectées par ces tests. Tout résultat positif doit être confirmé par un test reposant sur des techniques de laboratoire standardisées (Elisa de 4e génération).

QUELLE EST LA FIABILITÉ DES AUTOTESTS DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Aucun ADVIH, même ceux ayant le marquage CE, n’est fiable à 100 %. Des résultats faux positifs (personnes ayant un test positif mais n’étant pas contaminées) ou faux négatifs (personnes ayant un test négatif mais ayant été contaminées) sont possibles. Il est important que la conservation (température et durée) et la réalisation du test suivent les conditions décrites par le fabricant. Comparés aux tests de laboratoire (Elisa de 4e génération), les ADVIH sont peu sensibles en période d’infection récente (La sensibilité est la capacité d’un test à être positif lorsque la personne est infectée). Les ADVIH sur fluide gingival sont moins sensibles que les ADVIH sanguins en raison de la plus faible concentration en anticorps. La fenêtre de séroconversion (délai entre l’infection et le moment auquel le test devient positif) des ADVIH peut aller jusqu’à 3 mois. Dès lors, un résultat négatif d’ADVIH ne peut être considéré comme fiable que s’il n’y a pas eu de prise de risque au cours des 3 derniers mois avant la réalisation du test.Il est à souligner qu’en cas de maladie avancée, les ADVIH (et Trod) sur fluide gingival peuvent devenir négatifs en raison d’une production insuffisante d’anticorps.

L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH PERMET-IL DE DÉPISTER LE VIH-1 ET LE VIH-2 ?

Oui, il permet de détecter les anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2 présents dans le sang ou le fluide gingival. Actuellement, les autotests ne permettent pas de différencier une infection de type VIH-1 ou de type VIH-2.

OÙ EST-IL POSSIBLE EN FRANCE DE SE PROCURER UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

La vente des ADVIH, après obtention du marquage CE, sera réservée aux pharmaciens. Il est possible de se procurer un autotest dans les officines de pharmacie ou sur leur site Internet. La liste des sites Internet des officines de pharmacie autorisés pour la vente en ligne de médicaments peut être consultée en ligne. Certains sites Internet marchands, non adossés à une officine de pharmacie, proposent des ADVIH prétendant bénéficier − à tort − du marquage CE : ils n’ont en effet pas fait la preuve de leur performance et de leur qualité (information sur le site de l’ANSM). Il est conseillé aux utilisateurs de ne pas acheter ces tests.

A PARTIR DE QUEL ÂGE PEUT-ON FAIRE UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Une personne mineure peut faire un ADVIH sans l’accord parental. L’information délivrée doit cependant être adaptée à sa maturité. L’orientation vers des structures compétentes (association, CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD) est très souhaitable. Les ADVIH ne doivent pas être utilisés chez les enfants de moins de 18 mois. Tout nouveau-né de mère séropositive au VIH est "séropositif au VIH" à la naissance, qu’il soit ou non infecté, en raison du transfert passif des anticorps maternels de type IgG à travers la barrière placentaire. La sérologie reste positive jusqu’à la disparition des anticorps maternels (environ 15 à 18 mois) quel que soit le statut de l’enfant. Si l’enfant n’est pas infecté, la sérologie devient négative passé ce délai. Elle reste positive si l’enfant est infecté.

L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH EST-IL REMBOURSÉ PAR LA SÉCURITÉ SOCIALE ET QUEL EST SON PRIX ?

Le remboursement de l’ADVIH par l’Assurance maladie n’est pas prévu. L’utilisateur prend en charge l’intégralité de son règlement lorsqu’il l’achète en pharmacie. Le prix devrait aller de 25 euros à 28 euros.

COMBIEN DE TEMPS APRÈS UNE PRISE DE RISQUE PEUT-ON UTILISER UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH (POUR QU’IL SOIT CONSIDÉRÉ COMME FIABLE) ?

Une infection par le VIH due à un comportement à risque (rapport sexuel non protégé ou accident de préservatif lors d’un rapport sexuel avec une personne infectée par le VIH ou dont le statut VIH est inconnu, partage de matériel d’injection) ou une exposition accidentelle (rupture de préservatif, contact avec du sang, etc.) datant de moins de trois mois peut ne pas être dépistée par l’ADVIH : il pourrait s’agir d’un résultat faussement négatif.

Il est recommandé d’aller se faire dépister avec un test Elisa de 4ème génération disponible en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - ou en laboratoire. Au-delà de cette fenêtre de séroconversion de trois mois, l’ADVIH doit pouvoir dépister une infection par le VIH s’il est bien réalisé et interprété. En cas de prise de risque datant de moins de 48 heures, la personne doit se rendre aux urgences pour une consultation et un éventuel traitement prophylactique post-exposition (TPE dit aussi traitement d’urgence, ndlr).

QUELLES SONT LES MEILLEURES CONDITIONS POUR L’UTILISATEUR POUR RÉALISER UN AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH ?

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour réaliser l’autotest. Il peut être réalisé à n’importe quel moment de la journée. Afin de faciliter sa lecture et sa réalisation, une luminosité correcte est souhaitable. L’autotest de dépistage du VIH n’est pas un test anodin. Sa réalisation nécessite l’information la plus complète possible de l’utilisateur. L’ADVIH doit résulter d’un choix libre et autonome de l’intéressé. Il est important de rappeler que personne ne doit être forcé à réaliser un ADVIH. Tout test médical nécessite le consentement libre et éclairé de la personne à tester.

Avant de réaliser un ADVIH, il est important de réfléchir à ce que l’on fera une fois le résultat disponible ; qu’il soit négatif ou positif. Faire un ADVIH est en effet différent d’une consultation avec un professionnel de santé qui peut conseiller sur les tests, apporter un soutien psychologique et faciliter l’accès aux tests biologiques de confirmation diagnostique. L’utilisateur peut demander conseil à son pharmacien, auprès d’un CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - ou d’une association de lutte contre le sida ou encore, à tout moment, appeler le n° vert de Sida Info Service (0 800 840 800, appel anonyme et gratuit).

QUE FAUT-IL FAIRE SI L’INTERPRÉTATION DU RÉSULTAT DU TEST N’EST PAS POSSIBLE ?

Si aucune bande (ou point) n’apparaît ou si la bande (ou point) contrôle est absent-e, il est conseillé de recommencer le test sur un autre kit ou d’aller se faire tester en laboratoire ou en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - avec un tes tElisa de 4e génération.

QUE SIGNIFIE UN RÉSULTAT POSITIF ? QU’EST-IL RECOMMANDÉ À L’UTILISATEUR DE FAIRE ?

Compte tenu de la fiabilité de l’autotest, un résultat positif ne veut pas nécessairement dire que la personne est infectée par le VIH. Tout test positif doit être confirmé par un test Elisa de 4ème génération effectué dans un laboratoire ou en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD. Il faudra orienter la personne avec un test positif soit directement vers un service prenant en charge les personnes vivant avec le VIH, soit un médecin généraliste, soit un CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD. L’importance d’un traitement précoce en cas d’infection à VIH confirmée doit être soulignée. Il peut être utile de conseiller à l’utilisateur de se munir du test positif lors de la réalisation du test de confirmation.

Pour toute question concernant la démarche à suivre en cas d’autotest positif, le n° vert de Sida Info Service (0 800 840 800, appel anonyme et gratuit) est disponible 24 h/24 et 7 j/7, avec possibilité de recourir à l’interprétariat professionnel.

QUE SIGNIFIE UN RÉSULTAT NÉGATIF ? QU’EST-IL RECOMMANDÉ DE FAIRE À L’UTILISATEUR ?

Si le résultat de l’ADVIH est négatif et en l’absence de comportement à risque ou d’exposition accidentelle dans les 3 derniers mois, cela signifie que l‘utilisateur n’est pas infecté. Il n’y a pas lieu de réaliser un test de confirmation, à moins d’avoir une raison de croire que le test a été mal fait ou mal interprété. Si le résultat de l’ADVIH est négatif mais qu’une prise de risque a eu lieu dans les 3 derniers mois, le test ne peut pas être considéré comme fiable en raison de la fenêtre de séroconversion. Il faut donc conseiller à l’utilisateur de se faire tester en laboratoire ou en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - avec un test Elisa de 4e génération, pour lequel la fenêtre de séroconversion n’est que de 6 semaines. Un test négatif ne signifie pas forcément que le(s) partenaire(s) de la personne testée est (sont) non infecté(s) par le VIH.

PEUT-ON UTILISER LE MÊME KIT D’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH PLUSIEURS FOIS ?

Un kit d’autotest de dépistage du VIH ne peut être utilisé qu’une seule fois, par un seul individu. Il n’est pas possible de s’en servir plusieurs fois ou sur plusieurs personnes.

L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH PERMET-IL DE DÉPISTER D’AUTRES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES OU LES HÉPATITES VIRALES ?

Non, l’autotest de dépistage du VIH ne permet de dépister que le VIH. Les ADVIH ne peuvent dépister ni les autres IST, telles que l’herpès, la syphilis, les infections à chlamydia et gonocoques, ni les hépatites virales.

Se faire tester pour le VIH implique qu’il y a eu exposition à un risque (rapport non protégé, partage de matériel d’injection, présence d’IST chez l’un des partenaires, etc.) pouvant entraîner plusieurs infections différentes et le dépistage du VIH seul peut être insuffisant. Il est donc important d’encourager l’utilisateur à se faire dépister pour ces infections, en CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD - ou en laboratoire, par exemple.

UNE FOIS LE TEST RÉALISÉ, QUE FAUT-IL FAIRE DE L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH USAGÉ ?

Il est important de mettre l’autotest dans le sachet prévu à cet effet et fourni dans le kit. S’il s’agit d’un autotest sanguin, il ne doit pas être jeté dans la poubelle avec les autres déchets ménagers mais doit être apporté à un point de collecte. Une filière adaptée va être mise en place pour le traitement de ces déchets. S’il s’agit d’un autotest sur fluide gingival, il peut être jeté à la poubelle avec les autres déchets ménagers.

Le document de la Haute autorité de santé (HAS) a été publié en février 2015. Il tient donc compte de l’état des connaissances sur les autotests de dépistage du VIH avant leur commercialisation sur le marché français, qui se fera au 15 septembre 2015.

Autotests VIH : les messages clés de la HAS
- L’autotest de dépistage du VIH est un outil complémentaire au dispositif de dépistage actuel et il ne doit pas s’y substituer.
- L’autotest doit résulter d’un choix libre, éclairé et autonome de l’intéressé. Personne ne doit être forcé à réaliser un autotest.
- L’utilisateur d’un autotest de dépistage du VIH doit lire attentivement la notice avant de commencer le test.
- L’autotest de dépistage du VIH fournit un résultat fiable sur le statut sérologique de l’utilisateur d’il y a trois mois. Ce résultat ne peut être interprété pour le statut sérologique actuel de l’utilisateur qu’en l’absence de comportement à risque ou exposition accidentelle au VIH depuis au moins trois mois.
- Il ne dépiste pas les autres infections sexuellement transmissibles, ni les hépatites.Il faut vérifier la présence de la bande (ou point) contrôle à la lecture du résultat qui permet de s’assurer que le test a été bien réalisé. Il est important de respecter la fenêtre de lecture (environ 20-30 minutes). Avant et au-delà de cette période, le résultat n’est pas fiable.
- Tout résultat positif doit être confirmé par un test Elisa de 4e génération en laboratoire nécessitant une prise de sang en laboratoire ou dans un CDAG/Ciddist - futurs CeGIDD.
- L’importance d’un traitement précoce en cas d’infection à VIH confirmée doit être soulignée.
- Sida Info Service (0 800 840 800 appel anonyme et gratuit) propose une information sur le VIH et les ADVIH (autotests dépistage du VIH) 24 h/24 et 7 j/7.
- Des évaluations devront être mises en place afin de suivre l’utilisation des autotests de dépistage de l’infection par le VIH.

seronet.info

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ISRAEL : UN PROJET DE LOI VISANT À INTRODUIRE LES UNIONS NON RELIGIEUSES ÉCHOUE À LA KNESSET

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ISRAEL : UN PROJET DE LOI VISANT À INTRODUIRE LES UNIONS NON RELIGIEUSES ÉCHOUE À LA KNESSET
UN PROJET DE LOI PRÉSENTÉ PAR LA DÉPUTÉE DE YESH ATID, ALIZA LAVIE QUI AURAIT INSTITUÉ UN MARIAGE CIVIL, Y COMPRIS POUR LES GAYS, A ÉTÉ REJETÉ PAR LA KNESSET AVEC UN VOTE DE 39 POUR ET 50 CONTRE.

Les mariages israéliens sont célébrés selon des loi héritées du temps de l’Empire ottoman qui constitue la seule juridiction sur le mariage reconnue par l’état pour chaque communauté religieuse.

Ces structures communautaires religieuses ottomanes, appelées millets, ont été poursuivies par le mandat britannique. Après l’indépendance d’Israël en 1948, Israël a aussi maintenu le système, citant, entre autres considérations, ses obligations vers les minorités du pays.

En conséquence, les mariages en Israël sont uniquement célébrés par des institutions religieuses. Les couples juifs doivent se marier avec le Rabbinat en chef, tandis que les Catholiques, les Druzes et les Musulmans se marient tous selon les systèmes légaux religieux de leurs propres États financés publiquement.

Ainsi chaque couple dont le mariage ne respecte par la loi religieuse de leurs religions respectives, ou qui appartient à une tradition religieuse sans sa propre hiérarchie d’état, se situe tout simplement en dehors de limites des mariages reconnus par l’Etat d’Israël.
Le mariage gay n’est en réalité pas illégal en Israël. Il n’y a simplement aucune institution qui peut le célébrer. Un élément montrant qu’il s’agit plus d’une lacune que d’une marginalisation consciencieuse se situe dans le fait que les Protestants ne peuvent pas non plus se marier en Israël, même pas entre eux ; sous la domination britannique, les Protestants se mariaient avec les institutions britanniques, et une hiérarchie protestante n’a jamais été établie.

Le projet de loi de Lavie visait à donner des solutions pour compenser toutes les lacunes du système millet, pour les religions « non reconnues », les couples inter-religieux, les convertis juifs dont les conversions sont contestées par le rabbinat israélien, et pour les gays.

« Nous devons autoriser une alternative civile pour tous les couples qui préfèrent ne pas passer par le rabbinat », a-t-elle écrit dans un email au Times of Israel. « De nombreux couples n’ont pas la capacité de se marier avec le rabbinat ».

Tandis que le cadre religieux est restrictif, les cours israéliennes laïques ont créé, avec une série de jurisprudences au fil des années, une reconnaissance judiciaire forte pour un mariage de « loi commune ».

Des couples qui n’ont pas de mariage reconnu par l’État peuvent néanmoins faire un procès devant le tribunal pour obtenir quelques protections maritales s’ils peuvent prouver qu’ils ont partagé un foyer et une relation sexuelle avec leurs partenaires.

source : timesofisrael.com

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PARAGUAY: L’ORGANISATION SOMOS GAY A PLACÉ DES PANCARTES SUR L’ITINÉRAIRE DU PAPE

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PARAGUAY: L’ORGANISATION SOMOS GAY A PLACÉ DES PANCARTES SUR L’ITINÉRAIRE DU PAPE

« Installer des panneaux géants et/ou brandir des pancartes gênant la vue ou comportant des slogans en faveur de l’avortement, du mariage homosexuel, des paysans sans-terre, sera interdit » pendant toute la durée de la visite du pape François, avait précisé la police paraguayenne dans un communiqué, soulignant qu’elle prenait « des mesures de sécurité spéciales pour cet événement tant attendu des Paraguayens ».
Mais, si la majorité des mouvements politiques ou paysans ont suspendu leur revendications, l’organisation LGBT a choisi de placer des pancartes sur l’itinéraire du pape, reprenant tout simplement sa phrase emblématique « Qui suis-je pour les juger? ».

Le Saint Père devait également rencontrer dans la journée des membres de la société civile, dont un représentant justement de Somos Gay (Nous sommes homosexuels), et dire une messe pour tous à la cathédrale d’Asuncion.

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3 HOMOSEXUELS CONDAMNÉS EN PREMIÈRE INSTANCE À 3 ANS DE PRISON FERME

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3 HOMOSEXUELS CONDAMNÉS EN PREMIÈRE INSTANCE À 3 ANS DE PRISON FERME

Lundi 13 Juillet 2015, se tiendra à Oujda la deuxième audience du procès en appel des 3 homosexuels condamnés en première instance à 3 ans de prison ferme le 16 mai dernier.

L’histoire date du mois de mai dernier, la police avait arrêté deux hommes au sein du local de travail d’un d’entre eux, un autre .individu fut ensuite arrêté pour proxénétisme

(L’image ci-dessous à été prise au moment de leurs arrestation , elle démontre l’humiliation subi par un des hommes , exposé nu devant les voisin-e-s et passant-e-s qui ont diffusé les images sur les réseaux sociaux

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UN VACCIN CONTRE LE SIDA VA ÊTRE TESTÉ SUR 400 VOLONTAIRES

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UN VACCIN CONTRE LE SIDA VA ÊTRE TESTÉ SUR 400 VOLONTAIRES

C’est ce qui est aujourd’hui presque promis par le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson. Leur vaccin a passé un taux d’efficacité de plus de 50 % chez des primates et va pouvoir commencer un essai en phase I pour tester son innocuité sur 400 volontaires sains aux États-Unis, au Rwanda, en Ouganda, en Afrique du Sud et en Thaïlande.

D’après une étude publiée dans la revue Science le 2 juillet 2015 signée par 34 chercheurs de différents laboratoires, un vaccin capable de bloquer et d’éliminer le Virus à Immunodéficience Humaine aurait été produit et testé avec succès sur des singes.

UN VACCIN À EFFET « DOUBLE DÉTENTE »

Le principe de ce vaccin consiste tout d’abord à préparer le système immunitaire avec unadénovirus (un agent pathogène autre que le VIH) relativement inoffensif, puis celui-ci produit une protéine qui va fusionner avec la membrane du VIH : le système bloque simultanément deux sites actifs de la surface des virus de souche VIH-1, VIH-2 et VIS (virus du sida des singes) rendant impossible leur pénétration dans les lymphocytes CD4 du système immunitaire humain, les premières cellules à être infectées par le virus.

Selon les chercheurs, ce système de blocage pourrait être la meilleure stratégie de protection contre une infection par ce virus chez les humains. En effet, lorsque les virus du sida fusionnent avec la membrane des CD4, ils injectent dans ces cellules leur matériel génétique et transformant leur hôte en une usine à VIH. Ceux-ci finissent par infecter toutes les autres cellules du système immunitaire qui est alors détruit. Dès lors, on devient totalement démuni face à la première grippe ou à toute autre maladie opportuniste. En bloquant l’accès à ces lymphocytes, le VIH ne se reproduit pas.

D’après les résultats de l’étude, le vaccin serait actif durant au moins 8 mois, mais pourrait même rester efficace plusieurs années durant grâce un mécanisme de réplication de la protéine bloquante inspiré (comble du sort) par le mode de reproduction du VIH lui-même. En réalité, l’adénovirus a été transformé génétiquement en usine à protéines bloquantes, fonctionnant en continu. Le virus ne peut pas se reproduire et finit par mourir.

UN GRAND PAS VERS L’ÉRADICATION DU SIDA

C’est la première fois qu’un grand de la pharmacie finance un essai clinique pour un vaccin contre le sida. Si l’étude de phase I est concluante, elle permettra de démarrer un essai de phase II (efficacité) d’ici un à deux ans.

« Malgré des progrès importants dans les traitements de l’infection par le VIH, ce virus demeure l’une des plus grandes menaces pour la santé publique mondiale, avec des millions de personnes infectées chaque année » a insisté le Dr Paul Stoffels, le responsable scientifique et directeur général de Johnson & Johnson.

La prochaine étape ? « Notre but ultime est de mettre au point un vaccin contre le VIH et nous espérons qu’un jour nous aiderons à éradiquer ce virus » se réjouit Paul Stoffels.

Sources : Science & Vie ; Sciences et Avenir ; Allo-médecins ; les Echos

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SUR FACEBOOK, UN PRÊTRE ITALIEN RECOMMANDE LE « LANCE-FLAMMES POUR LES HOMOSEXUELS »

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SUR FACEBOOK, UN PRÊTRE ITALIEN RECOMMANDE LE « LANCE-FLAMMES POUR LES HOMOSEXUELS »

Don Silvio Foddis, âgé de 60 ans, est prêtre catholique dans la petite ville d'Aborea, située en Sardaigne. Il est actuellement au centre d'une vive polémique en Italie.

Il y a quelques jours, l'homme d'église a commenté de façon très violente un post Facebook de l'un de ses contacts où l'on pouvait voir la photo de deux hommes totalement nus lors d'une gay pride en Espagne. Don Silvio Foddis a écrit :« Un lance-flammes pour relancer ce qui est presque éteint ? »

Un internaute étonné par sa réaction lui a demandé :« N'êtes-vous pas un prêtre ? Et vous pensez sont des propos qui sont appropriés pour un prêtre ? » Le curé a répondu, sans se démonter : « Mais je suis également un homme, un citoyen (…) Nous ne devons pas supporter toute la merde de ce monde. »

Le Mouvement homosexuel sarde a vivement réagi aux propos de Don Silvo Foddis : « Les mots étaient contre la loi de l'homme et contre la loi de Dieu. Il est non seulement un simple citoyen, mais un prêtre qui, malheureusement, a un rôle éducatif à jouer dans la société. » Une plainte a été déposée auprès des autorités pour « acte grave d'incitation à la haine et à la violence meurtrière. »

L'archevêque d'Oristano, Mgr Ignazio Sanna, tente de minimiser les faits. Sur le site web du diocèse, un communiqué à été publié. Il indique que l'archevêque, après s'être entretenu au téléphone avec le prêtre, est persuadé qu'il s'agit d'une « réaction instinctive face à une photo à fort impact qui était, en fait, causée par la pratique du naturisme. »

Le diocèse ajoute qu'il « veut profiter de cette occasion pour exhorter les prêtres et les fidèles à avoir le plus grand respect pour tout le monde et, dans le même temps, de faire attention à ce qui est dit ou écrit sur les réseaux sociaux pour éviter de blesser les sentiments ou d'endommager la dignité des personnes. »

Ce vendredi, Don Silvio Foddis a présenté ses excuses sur sa page Facebook : « Je présente mes excuses à ceux qui ont sentis offensés (…) Je ne demande à personne de faire la même chose. Je suis responsable de ce que j'ai écrit comme tous les autres qui ont commenté. » Une belle pirouette ou l'art de rejeter sa faute également sur les autres... Pas très catholique, tout ça !

http://giuseppedibella-auteur.overblog.com/2015/07/sur-facebook-un-pretre-italien-recommande-le-lance-flammes-pour-les-homosexuels.html

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ALFORTVILLE : LUC CARVOUNAS (PS), PREMIER PARLEMENTAIRE GAY À SE MARIER

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ALFORTVILLE : LUC CARVOUNAS (PS), PREMIER PARLEMENTAIRE GAY À SE MARIER

Tout un symbole. Le sénateur-maire d’Alfortville, Luc Carvounas (PS) et son compagnon, Stéphane Exposito, tous les deux vêtus de bleu, se sont dits «oui» ce samedi à la mairie d’Alfortville (Val-de-Marne).

Tout un symbole car il s’agissait du premier mariage d’un parlementaire gay depuis le vote de la loi sur le mariage pour tous en mai 2013. Les mariés ont scellé leur union devant près de 300 personnes,suscitant les applaudissements et les acclamations de leur famille et de leurs amis. Parmi lesquels figuraient de nombreuses personnalités politiques, dont le Premier ministre, Manuel Valls, proche de Luc Carvounas : «C’est à la fois normal et symbolique. C’est la mise en oeuvre d’une loi, un souffle de liberté et de tolérance». Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, Jean-Christophe Cambadélis, 1er secrétaire du PS, Emmanuelle Cosse, 1re secrétaire nationale d’EELV, la députée Cécile Duflot (EELV) et bien d’autres étaient également présents.

Les mariés sont ensuite allé saluer les quelques 250 badauds qui les attendaient à la sortie de la mairie : «C’est un grand jour pour moi et je suis heureux de le partager, lance Luc Carvounas. Les Alfortvillais savent qui je suis. Depuis dix jours, je n’ai que des retours positifs qui viennent contrebalancer ce qui se passe sur les réseaux sociaux.»

Deux plaintes ont été déposées pour menaces homophobes envers l’élu et son compagnon et un homme a été arrêté et condamné vendredi pour les mêmes raisons.

Source : leparisien.fr

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MEXIQUE : MARIAGE GAY COLLECTIF SUR LA PLAGE D’ACAPULCO

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MEXIQUE : MARIAGE GAY COLLECTIF SUR LA PLAGE D’ACAPULCO

Vingt couples homosexuels se sont mariés vendredi 10 juillet sur la plage d'Acapulco au Mexique, un mois après une décision de la Cour Suprême ouvrant la voie à ce type d'union.

Réunis au bord de la mer au soleil couchant, quinze couples d'hommes et cinq de femmes se sont dit "oui", accompagnés de leur famille ou d'amis, lors d'une cérémonie qui a rassemblé environ 200 personnes.

Vêtue de blanc, Alejandra Jimenez Soler, un bouquet de roses à la main, était l'une des plus jeunes à se marier à l'âge de 17 ans. En dépit de l'opposition de sa famille et de son jeune âge, elle soutient que se marier est une décision "responsable, mature et raisonnable". "C'est un grand pas. C'est quelque chose que j'ai toujours désiré, former une famille, mais c'est dommage que la mienne ne me soutienne pas et ne m'accepte pas telle que je suis".

Au son de la musique de mariachis, les mariés se sont échangé un baiser avant de trinquer et déguster un gâteau. Le mariage a été prononcé par le gouverneur de l'Etat de Guerrero, Rogelio Ortega, à l'origine de cette initiative réalisée malgré l'opposition de certains partis politiques et de l'église.

La plus haute instance judiciaire du pays avait émis le 3 juin un jugement déclarant inconstitutionnelle toute décision d'interdire le mariage homosexuel dans un de ses Etats, légalisant de facto ce type d'union. La mairie d'Acapulco avait tenté de bloquer l'initiative en indiquant qu'il fallait au préalable modifier le code civil local, mais les futurs mariés ont poursuivi les démarches et défendus la validité de leur union, qui a finalement été acceptée. "Nous respectons toutes les opinions parce nous sommes tolérants en matière de droits civils" a déclaré Rogelio Ortega lors de la cérémonie.

La ville de Mexico a été la première ville d'Amérique latine à légaliser les mariages homosexuels en 2007. Deux des 31 Etats du Mexique, Coahuila et Quintana Roo, lui avaient emboîté le pas.

Avec la décision de la Cour suprême, le mariage gay devrait peu à peu se voir légalisé dans tout le pays. Le Mexique rejoindra alors le petit groupe de pays d'Amérique latine, composé de l'Argentine, du Brésil et de l'Uruguay, et tout récemment du Chili, qui ont déjà légalisé cette union.

http://actu.orange.fr/

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RUSSIE : LE PAYS DE PLUS EN PLUS HOSTILE AUX DROITS DES HOMOSEXUELS

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RUSSIE : LE PAYS DE PLUS EN PLUS HOSTILE AUX DROITS DES HOMOSEXUELS

Un sondage réalisé en Russie montre qu’une écrasante majorité des habitants du pays est hostile aux mariages homosexuels.

Près de 80% de la population russe est hostile aux mariages entre personnes de même sexe, indique un sondage réalisé par le Centre d'étude de l'opinion publique russe (VTsIOM). Au cours des dix dernières années, le nombre d'adversaires des mariages homosexuels a augmenté de plus de 20%.

"Dans son ensemble, notre société manifeste une attitude assez froide à l'égard des personnes d'orientation sexuelle non traditionnelle. Un Russe sur six les considère comme des hommes et des femmes normaux, mais ne veut pas entretenir de relations personnelles avec eux. D'autres estiment que l'homosexualité est une maladie: d'ordre médical (20%) ou social (15%)", rapporte RIA Novosti, citant les résultats du sondage.

D'après le VTsIOM, les Russes sont actuellement plus hostiles aux mariages entre les personnes de même sexe qu'il y a 10 ans. Si en 2004, 59% des sondés étaient hostiles à ce type de mariages, aujourd'hui, ils sont déjà 80% à adopter cette attitude.

http://fr.sputniknews.com/

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CAMEROUN : SUR L’HOMOSEXUALITÉ : L’ARCHEVÊQUE DE DOUALA «DÉTERRE» LE DÉBAT, «NOUS DEVONS NOUS OPPOSER À LA MONDIALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ»

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CAMEROUN : SUR L’HOMOSEXUALITÉ : L’ARCHEVÊQUE DE DOUALA «DÉTERRE» LE DÉBAT, «NOUS DEVONS NOUS OPPOSER À LA MONDIALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ»
SAMUEL KLEDA, ARCHEVÊQUE MÉTROPOLITAIN DE LA VILLE DE DOUALA,-DEPUIS 2009-, ET PRÉSIDENT DU CONSEIL ÉPISCOPAL NATIONAL DU CAMEROUN, « DÉTERRE » LE DÉBAT SUR L’HOMOSEXUALITÉ.

L’HOMME DE DIEU, INVITE À UNE MOBILISATION CONTRE L’HOMOSEXUALITÉ, « LES CHRÉTIENS ET TOUS LES HOMMES DE BONNE VOLONTÉ, DOIVENT SE MOBILISER POUR BARRER LA VOIE À L’HOMOSEXUALITÉ. TANT IL EST VRAI QU’IL S’AGIT D’UNE ABOMINATION », VA-T-IL DÉCLARER DANS UNE INTERVIEW ACCORDÉE CETTE SEMAINE À UN JOURNAL CATHOLIQUE.

IL Y DÉNONCE LES PRESSIONS SUBIES PAR LES CAMEROUNAIS, INITIÉES PAR DES ASSOCIATIONS EUROPÉENNES ET AMÉRICAINES, QUI VEULENT « LA VULGARISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ » SUR LE CONTINENT AFRICAIN, « MALGRÉ LES PRESSIONS, NOUS DEVONS NOUS OPPOSER FERMEMENT CONTRE CES PRATIQUES CONTRE NATURE, PAR CE QUE CELA EST CONDAMNABLE AUSSI BIEN SUR LE PLAN DE LA MORALE, DE LA CULTURE QUE DE LA LOI AU CAMEROUN », VA-T-IL AJOUTER, EN METTANT PLUS D’INGRÉDIENTS.

LA POSITION DU PRÉLAT EST LARGEMENT PARTAGÉE PAR TOUTE L’ÉGLISE CATHOLIQUE CAMEROUNAISE. COMME UN SEUL HOMME, ELLE PRÔNE « L’OBÉISSANCE À DIEU, PLUTÔT QU’AUX HOMMES ». DIEU, DISENT LES HOMMES D’ÉGLISE CAMEROUNAIS, A INSTITUÉ LE MARIAGE, « EN INSTITUANT LE MARIAGE,DIEU RECHERCHER DIEU A VOULU QUE CE SOIT UN HOMME ET UNE FEMME », FONT GLOBALEMENT VALOIR LES ENSEIGNEMENTS ÉCOUTÉS LORS DES PRÊCHES.

«COMMENT ALLONS-NOUS VIVRE, DANS UN MONDE OÙ LES HOMMES ÉPOUSENT LES HOMMES ET LES FEMMES ÉPOUSENT LES FEMMES, ET VOULOIR EN MÊME TEMPS ASSURER LA PROCRÉATION ? » S’INTERROGE L’ÉGLISE CAMEROUNAISE.

SUR LA MÊME LANCÉE, LE CARDINAL CAMEROUNAIS CHRISTIAN TUMI, A DÉCLARÉ, IL Y A QUELQUES SEMAINES, SUR LES COLONNES DU MÊME JOURNAL, « L’HOMOSEXUALITÉ EST UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ ». DE TELLES DÉCLARATIONS RENCONTRENT L’ASSENTIMENT DE TOUS LES FIDÈLES DANS UN PAYS OÙ L’HOMOSEXUALITÉ EST CONDAMNÉE PAR LA LOI.

ACCUSÉ SUR LES MÉDIAS OCCIDENTAUX, PAR DES DÉFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME, LE GOUVERNEMENT S’ÉTAIT DÉFENDU DE MENER LA GUERRE AUX HOMOSEXUELS DU CAMEROUN, « ILS VIVENT EN TOUTE LIBERTÉ ET SONT DE MOINS EN MOINS CONDAMNÉS », AVAIT INDIQUÉ ISSA TCHIROMA BAKARY, LE MINISTRE CAMEROUNAIS DE LA COMMUNICATION ET PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT.

http://koaci.com/

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UNE PHOTOGRAPHE CAPTE LE MOMENT MAGNIFIQUE D’UN COUPLE GAI QUI ASSISTE À LA NAISSANCE DE LEUR FILS!

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UNE PHOTOGRAPHE CAPTE LE MOMENT MAGNIFIQUE D’UN COUPLE GAI QUI ASSISTE À LA NAISSANCE DE LEUR FILS!

La photographe Lindsay Foster dit qu’il était difficile de contrôler ses propres émotions lorsqu’elle a pris les photos de ces deux papas lorsqu’ils ont rencontré leur fils pour la première fois. Excitée et très émue à la fois, l’émotion de ces deux papas était incroyable lors de cette journée vraiment spécial.

La situation est très particulière, il y a la mère porteuse, les deux pères et les sages femmes qui attendent avec impatience l’arrivée du bébé. Bien que ces deux hommes ont reçu des commentaires désagréables et très méchants, ils vivent un moment magique avec leur nouveau-né.

Plusieurs personnes ont émis des commentaires négatifs, car les deux papas étaient torse nu, c’était la demande des sages femmes. Le contact peau à peau est très important pour les liens après la naissance. Quelle naissance fantastique et surtout inoubliable! Bravo aux nouveaux papas!

.tropcute.com

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MARGINALISÉS, DES HOMOSEXUELS MUSULMANS OBSERVENT ENSEMBLE LE RAMADAN

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MARGINALISÉS, DES HOMOSEXUELS MUSULMANS OBSERVENT ENSEMBLE LE RAMADAN

Saïd apporte les plats et les dispose sur la table du salon. Les invités arrivent au compte-gouttes, les bras chargés de victuailles. L’ambiance est joyeuse, familiale. Tout le monde se salue, s’embrasse et se donne des nouvelles.

En cette période de ramadan, les membres de l’antenne marseillaise de l’Association des homosexuels musulmans (HM2F) ont décidé de rompre le jeûne ensemble. « Ces moments sont importants, car ils nous permettent de nous retrouver et d’entretenir, pour certains, un lien avec la religion », souligne Salim (*), 22 ans, membre de l’association depuis février 2015.

Il est 21h25, le soleil s’est couché. Ludovic, Karim, Saïd et Salim déroulent leur tapis de prière sur la terrasse. Dans la pièce voisine, les autres convives qui n’ont pas fait le ramadan, écoutent leurs prières dans un silence religieux. Dans cette association qui a fusionné avec les Musulmans progressistes de France (MPF), tout le monde est libre de pratiquer sa religion comme il l’entend.

« Pendant longtemps, je n’arrivais pas à pratiquer ma religion. Maintenant c’est différent, même si j’ai encore un peu de difficulté à me dire que je peux être homosexuel et musulman », explique Adil, Franco-Algérien de 42 ans, installé en France depuis 1993. Encore aujourd’hui, de nombreux homosexuels musulmans se retrouvent dans une situation de dissonance identitaire, où l’homosexualité et l’islam sont perçus comme deux identités incompatibles.

LE POIDS DE LA COMMUNAUTÉ

A Marseille, Salim, l’un des coordinateurs de l’antenne locale d’HM2F, reçoit des appels de détresse de jeunes hommes d’origine maghrébine, âgés entre 20 et 30 ans, qui ont peur d’être rejetés en raison de leur orientation sexuelle. Et pour cause, comme l’explique Salim, il est très difficile de s’affirmer en tant qu’homosexuel dans des villes comme Marseille où les communautés arabo-musulmanes sont très importantes : « Les individus sont très dépendants de leur communauté. C’est grâce à elle qu’ils acquièrent une identité. D’une certaine manière, elle pallie le manque d’intégration des personnes issues de l’immigration en France. »

Pour vivre leur orientation sans crainte d’être exclus, beaucoup d’homosexuels musulmans compartimentent les espaces où ils peuvent faire leur coming out, ce qui crée parfois une « certaine schizophrénie ». « Pour mes parents, je suis un hétérosexuel qui s’apprête à se marier avec une musulmane, confie Karim, 35 ans, dont les parents sont originaires du Maroc. En réalité, je vis avec un homme et la femme avec qui je dois me marier est lesbienne. Je l’ai choisi pour être la mère de mon enfant. »

Adil n’aurait jamais pensé qu’en arrivant en France, il retrouverait les mêmes attitudes et les mêmes discours homophobes que dans son pays. « J’ai été plus maltraité ici qu’en Algérie. Au travail, certains musulmans ont su que j’étais homosexuel et ont voulu que je quitte mon emploi. Je ne veux plus fréquenter ces gens-là, » témoigne-t-il. Hichem, un Algérien de 43 ans, ne souhaite pas rentrer en contact avec la communauté algérienne en France : « J’aurais peur de m’enfermer et de devoir me cacher. »

Malgré les kilomètres qui le séparent de sa famille, Saïd n’arrive pas à se défaire du poids de sa communauté. Dans ses prières, il demande toujours à Dieu de lui pardonner. « La seule chose qui fait que je pratique encore ma religion, c’est que je sais que Dieu est miséricordieux », avoue ce jeune Français d’origine marocaine.

VALORISATION DES HOMOSEXUELS

Pour l’anthropologue et fondateur d’HM2F, Ludovic-Mohammed Zahed, cette culpabilité est emblématique de l’amnésie de certaines communautés arabo-musulmanes qui réécrivent leur histoire et leur identité en condamnant et en excluant les homosexuels.

« Ils nient leur existence, en prétextant que celle-ci proviendrait de l’Occident », souligne l’anthropologue, né en Algérie il y a 37 ans, auteur en 2012 de La chair et le Coran (éd.. Max Milo).Ludovic-Mohammed Zahed, qui est aussi le premier français musulman a s’être marié religieusement avec un homme, énumère, arguments scientifiques à l’appui, des travaux de chercheurs qui ont attesté d’une tolérance et d’une valorisation des homosexuels notamment au temps de Mahomet.

Il fait ainsi état des Mukhanathuns, des hommes efféminés voire transgenres que le Prophète aurait défendus et accueillis chez lui, parmi ses femmes et ses enfants. « Tous oublient que c’est du fait de la colonisation, de l’écroulement de l’Empire ottoman que des valeurs patriarcales, machistes d’une Europe puritaine et homophobe ont émergé », observe Ludovic-Mohameb Zahed qui milite pour la réappropriation de l’histoire de l’homosexualité dans les sociétés arabo-musulmanes.

Le repas se termine. Tout le monde se réunit sur le balcon pour profiter de l’air frais. La musique résonne, et les discussions s’animent. Hichem extirpe de la poche de son pantalon une feuille de papier. Un peu fébrile, il annonce qu’il souhaite lire la lettre de l’écrivain marocain Abdellah Taïa, écrite à la suite du lynchage d’un homosexuel à Fès. Silence. Hichem commence le texte de l’auteur d’Un pays pour mourir (Seuil, 2015) : « Impossible de verser même une petite larme. Le choc que j’éprouve est tel que tout en moi s’arrête de vivre… »

Il fait nuit noire mais on peut apercevoir dans la pénombre les visages mués par la tristesse et l’incompréhension. D’une rive à l’autre de la Méditerranée, l’amnésie semble perdurer. La lecture s’achève. « Tout est dit », conclut Saïd.
(*)Tous les prénoms ont été modifiés

.lemonde.fr/

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TURQUIE : KEMAL ÖRDEK, MILITANT LGBT, VIOLEMMENT AGRESSÉ À SON DOMICILE

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TURQUIE : KEMAL ÖRDEK, MILITANT LGBT, VIOLEMMENT AGRESSÉ À SON DOMICILE

Kemal Ördek, défenseur pour les droits homosexuels et membre fondateur de l’association Parapluie rouge (Kırmızı Şemsiye), a été agressé à son domicile d’Ankara dans la nuit du 5 au 6 juillet. Les coupables ont été relâchés par la police et continuent de menacer le jeune homme par téléphone.

« N’écoutez pas ce pédé, il nous a invités à entrer, vous savez comment ils sont. »

Après s’être rendus au domicile de Kemal Ördek dimanche soir, deux hommes l’ont agressé, l’un d’eux le violant après avoir pris possession de son téléphone portable. Les agresseurs ont ensuite été rejoints par un troisième homme. Ne trouvant pas d’argent au domicile de la victime, ses assaillants l’ont ensuite forcé à se rendre à un guichet automatique. C’est là que Kemal Ördek a pu fuir ses agresseurs après avoir repéré une voiture de police dans les environs. Pensant avoir trouvé refuge auprès des policiers, il s’est alors retrouvé confronté à une réaction pour le moins déconcertante. « La police m’a coupé la parole quand j’ai essayé de leur raconter ce qui s’était passé », a-t-il témoigné. « Tais-toi ! Ne parle que si on te le demande. », ont répondu les policiers avant d’écouter plus attentivement la version des agresseurs. « Nous sommes d’honnêtes gens, officier, soyez indulgent. N’écoutez pas ce pédé, il nous a invité à entrer, vous savez comment ils sont », ont-ils rétorqué afin de se défendre.

La police a ensuite amené Ördek et ses agresseurs dans un commissariat. Une fois sur place, le jeune homme a dû faire face aux menaces incessantes de ces derniers qui ont alors essayé de le contraindre à ne pas porter plainte, « laisse tomber, tu sais ce qui se passera si tu le fais, on sait où tu habites maintenant ».

Les policiers ont par la suite retrouvé le téléphone portable de Kemal Ördek que les agresseurs avaient laissés dans la voiture. Puis un agent aurait ensuite tenté de le convaincre d’abandonner les charges en échange de son téléphone. Les agresseurs ont, quant à eux, été relaxés par la police, et l’affaire a été remise entre les mains du procureur général. Ördek continue malgré tout d’être menacé par téléphone.

Être homosexuel en Turquie

Un triste incident qui fait écho aux évènements de la Gay Pride d’Istanbul deux semaines auparavant, où plusieurs manifestants et journalistes avaient été violemment réprimés par la police. Pourtant, depuis l’institution de la « semaine de l’homosexualité » lancée après la dépénalisation du mariage gay dans l’ensemble des États-Unis cette année, nombreuses étaient les personnes qui manifestaient leur soutien au mouvement LGBT. Facebook proposait même à ses utilisateurs une option pour arborer un fond multicolore sur leur photo de profil, représentant haut et fort les couleurs de la communauté homosexuelle. Cependant, en Turquie, l’homosexualité a encore du mal à être acceptée même si, dans les grandes villes, les mentalités ont déjà commencé à changer.

stophomophobie.com

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