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Articles avec #justice tag

Afrique La Tanzanie menace d'arrêter les défenseurs des homosexuels

Publié le par justin

Afrique La Tanzanie menace d'arrêter les défenseurs des homosexuels

Le gouvernement tanzanien a menacé d'arrêter tous les défenseurs des homosexuels et promis d'expulser les étrangers qui militeraient pour leurs droits, a rapporté lundi la presse locale.

"Je voudrais rappeler et avertir toutes les organisations et institutions qui font campagne et prétendent défendre les intérêts des homosexuels (...) Nous allons arrêter et traduire en justice tous ceux qui sont impliqués", a affirmé dimanche le ministre de l'Intérieur, Mwigulu Nchemba dans un discours public rapporté lundi par le quotidien gouvernemental Daily News.

"Ceux qui veulent l'homosexualité devraient partir vivre dans les pays qui acceptent ce genre de pratiques (...) S'il y a une organisation dans le pays qui soutient et plaide en faveur de l'homosexualité, elle perdra son enregistrement", a-t-il poursuivi.

Le ministre a averti que son pays n'hésiterait à chasser du pays tout étranger défendant les droits des homosexuels. "Si nous trouvons un étranger menant cette campagne, il ou elle sera déporté(e) sans le moindre délai. Ils n'auront même pas le temps de retirer leur téléphone portable de la prise électrique", a-t-il asséné.

Dans un discours très controversé prononcé jeudi dernier, le président tanzanien John Magufuli s'en était déjà pris aux organisations défendant les droits des homosexuels et plaidant pour le droit des mères adolescentes à poursuivre leur scolarité après des maternités. "Ceux qui nous enseignent des choses pareilles ne nous aiment pas, mes frères. Ils nous ont apporté la drogue, les pratiques homosexuelles que même les vaches réprouvent", avait affirmé le chef de l'Etat.

John Magufuli avait exhorté ses administrés à cesser "d'imiter ces pratiques indignes", même si cela risque d'entraîner l'arrêt de certaines aides extérieures. "Ils (les Occidentaux) brandissent l'aide, mais ce sont les ressources qu'ils nous volent!". "Vous, vous élevez du bétail; mais avez-vous jamais vu une chèvre ou un porc se livrer à ce jeu? Et ces gens veulent que les Tanzaniens s'y adonnent!", avait-il ajouté.

Le gouvernement tanzanien avait menacé au début de l'année de publier des listes d'homosexuels faisant commerce de leur corps, avant d'y renoncer par la suite. Quelques jours plus tôt, il avait ordonné la fermeture de centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida, accusés de promouvoir l'homosexualité, une décision critiquée par les États-Unis.

L'homosexualité est punissable en Tanzanie de très lourdes peines de prison, mais c'est seulement récemment que les autorités ont adopté une rhétorique anti-gay.

(Source AFP)

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Istanbul: la police fait usage de balles en caoutchouc pour disperser la "Gay Pride"

Publié le par justin

Istanbul: la police fait usage de balles en caoutchouc pour disperser la "Gay Pride"
Istanbul (AFP) - La police turque a fait usage de balles en caoutchouc dimanche pour empêcher des manifestants de tenir la parade annuelle de la "Gay Pride" sur la place Taksim au centre d'Istanbul, au lendemain d'une interdiction de ce rassemblement décidée par les autorités locales.
 
La police a tiré des balles en caoutchouc vers un groupe d'environ 40 manifestants, a rapporté un journaliste de l'AFP.
 
De petits groupes se sont rassemblés sur la place Taksim pour une Marche des fiertés LGBTI (lesbiennes, gays,bisexuels, transgenres et intersexe) malgré l'interdiction des autorités, alors que les policiers étaient plus nombreux que les participants.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Homme contraint à enlever la chemise arc-en-ciel
 
 
Au moins quatre personnes ont été interpellées.
 
Les organisateurs avaient auparavant réitéré leur détermination à maintenir la manifestation, interdite pour la troisième année consécutive et qui coïncidait cette fois avec le premier jour de la fête célébrant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.
 
Après des menaces de groupes conservateurs et d'extrême droite, les autorités avaient annoncé samedi interdire cette manifestation pour préserver "l'ordre public" et la "sécurité des touristes".
 
Les organisateurs avaient alors annoncé qu'ils maintiendraient l'événement et encore affiché dimanche leur détermination, assurant dans un communiqué : "nous n'avons pas peur, nous sommes là, nous ne changerons pas. Vous avez peur, vous changerez et vous vous y habituerez".
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Avant la manifestation sur la célèbre place Taksim, d'importantes forces de police présentes dans le quartier avaient bouclé plusieurs accès, selon une journaliste de l'AFP.
 
La Marche des fiertés d'Istanbul avait rassemblé en 2014 des dizaines de milliers de personnes et constituait l'un des principaux événements LGBT au Moyen-Orient.
 
Elle est interdite depuis 2015 lorsque, selon l'association des LGBTI, les autorités avaient mis en cause la coïncidence de l'événement avec le ramadan.
 
En 2016, l'interdiction avait invoqué des raisons de sécurité alors que le pays était frappé par des attentats meurtriers liés aux jihadistes du groupe Etat islamique ou aux séparatistes kurdes.
 
Dans un cas comme dans l'autre, les manifestants avaient bravé ces interdictions et avaient été dispersés violemment par les forces de l'ordre.
 
Cette semaine, onze militants ont été jugés à Istanbul pour avoir bravé l'interdiction de la Gay Pride de 2016, mais ils ont été acquittés.
 
Les années précédentes, ces manifestations s'étaient déroulées sans incidents.
 
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est accusé par ses opposants de conduire une islamisation rampante de la société. Ses commentaires conservateurs sur les femmes et la famille enflamment régulièrement la critique mais il se garde généralement d'évoquer publiquement les questions liées à l'homosexualité.
 
En 2010 toutefois, la ministre de la Famille et de la Femme Aliye Selma Kavaf avait suscité la colère des défenseurs des droits des homosexuels en qualifiant l'homosexualité de "désordre biologique" et "maladie" devant être soignée.
 
L'homosexualité n'est pas pénalement réprimée enTurquie, mais l'homophobie y reste largement répandue.
 
 
nouvelobs.com

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La police turque disperse violemment la «Gay Pride»

Publié le par justin

La police turque disperse violemment la «Gay Pride»

Les manifestants qui ont tenté de braver l'interdiction décrétée hier par les autorités se sont heurtés à la police sur la place Taksim.

 

La police turque a fait usage de balles en caoutchouc dimanche pour empêcher des manifestants de tenir la parade annuelle de la «Gay Pride» sur la place Taksim au centre d'Istanbul, au lendemain d'une interdiction de ce rassemblement décidée par les autorités locales.

De petits groupes se sont rassemblés sur la place Taksim pour une Marche des fiertés LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexe) malgré l'interdiction des autorités, alors que les policiers étaient plus nombreux que les participants. Au moins quatre personnes ont été interpellées.

Les organisateurs avaient auparavant réitéré leur détermination à maintenir la manifestation, interdite pour la troisième année consécutive et qui coïncidait cette fois avec le premier jour de la fête célébrant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

Après des menaces de groupes conservateurs et d'extrême droite, les autorités avaient annoncé samedi interdire cette manifestation pour préserver «l'ordre public» et la «sécurité des touristes».

Les organisateurs avaient alors annoncé qu'ils maintiendraient l'événement et encore affiché dimanche leur détermination, assurant dans un communiqué : «nous n'avons pas peur, nous sommes là, nous ne changerons pas. Vous avez peur, vous changerez et vous vous y habituerez».

Militants jugés

Avant la manifestation sur la célèbre place Taksim, d'importantes forces de police présentes dans le quartier avaient bouclé plusieurs accès, selon une journaliste de l'AFP. La Marche des fiertés d'Istanbul avait rassemblé en 2014 des dizaines de milliers de personnes et constituait l'un des principaux événements LGBT au Moyen-Orient. Elle est interdite depuis 2015 lorsque, selon l'association des LGBTI, les autorités avaient mis en cause la coïncidence de l'événement avec le ramadan.

En 2016, l'interdiction avait invoqué des raisons de sécurité alors que le pays était frappé par des attentats meurtriers liés aux djihadistes du groupe Etat islamique ou aux séparatistes kurdes.

Dans un cas comme dans l'autre, les manifestants avaient bravé ces interdictions et avaient été dispersés violemment par les forces de l'ordre. Cette semaine, onze militants ont été jugés à Istanbul pour avoir bravé l'interdiction de la Gay Pride de 2016, mais ils ont été acquittés.

Homophobie répandue

Les années précédentes, ces manifestations s'étaient déroulées sans incidents. Le président turc Recep Tayyip Erdogan est accusé par ses opposants de conduire une islamisation rampante de la société. Ses commentaires conservateurs sur les femmes et la famille enflamment régulièrement la critique mais il se garde généralement d'évoquer publiquement les questions liées à l'homosexualité.

En 2010 toutefois, la ministre de la Famille et de la Femme Aliye Selma Kavaf avait suscité la colère des défenseurs des droits des homosexuels en qualifiant l'homosexualité de «désordre biologique» et «maladie» devant être soignée.

L'homosexualité n'est pas pénalement réprimée en Turquie, mais l'homophobie y reste largement répandue.

(nxp/afp)

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Adolescent arrêté après avoir menacé de tuer des homosexuels avec des machettes lors de La Gay Pride Britannique

Publié le par justin

Adolescent arrêté après avoir menacé de tuer des homosexuels avec des machettes lors de La Gay Pride Britannique

«Je vais marcher avec cette machette et massacrer tous les bâtards homosexuels

La police a arrêté un adolescent après avoir menacé d'aller dans un pub britannique avec une machette et de tuer des homosexuels lors de la gay pride

L'adolescent, qui ne peut pas être nommé, a publié une photo de la machette qu'il a achetée pour 19,99 $ (25,40 $ 22,70 €), ainsi que ses intentions de l'utiliser au pub New Empire à Barrow in Furness, Cumbria vendredi soir (23 juin )

Il a écrit: «Je vais marcher avec une putain de machette et massacrer tous les bâtards homosexuels.

«J'en ai eu assez», at-il poursuivi. «Je ne veux pas vivre dans un monde homosexuel et je ne veux vraiment pas que mes enfants vivent la Qu'est-il arrivé à nos qualités traditionnelles? Ils sont foutrement ruinés.

«Je ne me préoccupe pas si je meurs, je me bat pour ce que je crois et c'est l'avenir de mon pays, de mes gens et de ma race», a-t-il écrit.

Adolescent arrêté après avoir menacé de tuer des homosexuels avec des machettes lors de La Gay Pride Britannique

La police a été alertée de la menace et le surintendant Mark Pannone a répondu à l'arrestation.

«La priorité absolue de la police de Cumbria est toujours de garder les gens en sécurité», a-t-il déclaré. «Il n'y a maintenant aucune menace pour quiconque ou un groupe spécifique dans la région de Cumbria du Sud.

Le responsable du pub a déclaré à PinkNews : «[Nous] avons décidé que nous ne le laisserions pas nous battre.

«Nous avons demandé aux clients dans le pub s'ils voulaient rester ou partir, mais ils ont tous dit non. Nous nous sommes sentis en sécurité car des policiers armés étaient garés à l'extérieur. Nous avons eu beaucoup d'appels téléphoniques et de messages de soutien, mais évidemment, certaines personnes sont éloignées.

«Nous sommes très fiers de soutenir la communauté LGBTI et nous ne serons pas dissuadés de tout cela», a-t-il déclaré.

La police a également émis une déclaration sur l'arrestation de l'adolescent: «Au fur et à mesure que les procédures sont actives avec l'arrestation d'un homme de 19 ans, nous avons supprimé les publications originales.

C.L.

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La Marche des fiertés interdite à Istanbul

Publié le par justin

La Marche des fiertés interdite à Istanbul
Les autorités locales justifient leur refus d’autorisation de cette manifestation, qui doit se tenir dimanche, par des raisons de sécurité.
 
Le gouvernorat d’Istanbul n’autorisera pas la marche des fiertés LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe), qui est prévue dimanche 25 juin sur l’emblématique place Taksim.
 
Les autorités locales ont décidé de refuser la tenue de la marche et des réunions associées pour des questions de « sécurité des touristes » dans la zone concernée, et « d’ordre public ». C’est ce qu’a annoncé le gouvernorat dans un communiqué publié sur son site.
 
Les autorités affirment avoir appris que la marche devait se tenir dimanche à 17 heures (14 heures GMT) par Internet et par la presse, sans qu’une demande d’autorisation formelle leur ait été adressée.
Une manifestation déjà interdite en 2015 et 2016
 
Le communiqué appelle les Stambouliotes à ne pas prendre en considération les appels à manifester et à respecter l’appel des forces de l’ordre.
La marche des fiertés avait déjà été interdite en 2015 et 2016, bien qu’elle se soit déroulée sans incidents les années précédentes, des milliers de personnes y prenant part pour défendre les droits des minorités LGBT, devenant la plus importante manifestation du genre dans un pays musulman du Moyen-Orient.
Les autorités ont interdit tous les rassemblements sur la place Taksim depuis une fronde anti-gouvernementale qui y est née en juin 2013 contre la « dérive islamiste » et « autoritaire » du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan.
Le Monde avec AF

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Homosexualité : Quatre mois de prison pour un ado de 16 ans

Publié le par justin

Homosexualité : Quatre mois de prison pour un ado de 16 ans

Le juge pour enfants de Sousse a condamné, par contumace, un ado de 16 ans, à 4 mois de prison ferme, pour homosexualité.

Arrêté en mai dernier, il a été mis en liberté mais il devait comparaître en état de liberté, le mardi 20 juin 2017. Absent à l’audience, le juge l’a condamné par contumace à 4 mois de prison et il devra purger sa peine, non pas en prison puisqu’il est encore mineur, mais à la maison de redressement de Sidi El-Hani.

L’ado a été condamné sur la base de l’article 230 du code pénal, qui prévoit le fameux test anal censé prouver l’orientation sexuelle des accusés dans les affaires d’homosexualité. Or, il n’a pas effectué ce test, parce qu’il a refusé d’y être soumis, le considérant comme une atteinte à sa dignité humaine. Son refus a été considéré par le juge comme une preuve de «culpabilité».

Une source a indiqué à Kapitalis que la mère du garçon est décédée et que son père est en prison. Considéré comme orphelin, il est hébergé par un centre social à Sousse.

Il a été arrêté dans une maison, avec 3 de ses amis. Ces derniers, qui sont majeurs, sont aussi accusés d’homosexualité et devront comparaître devant le juge.

http://kapitalis.com/

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Homophobie : un jeune Cherbourgeois violemment agressé à Paris

Publié le par justin

Homophobie : un jeune Cherbourgeois violemment agressé à Paris
Un jeune Cherbourgeois de 25 ans a été victime, dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 juin 2017, d’une agression homophobe dans la capitale. Il raconte son calvaire
 
Basile, 25 ans, originaire de Cherbourg, vit depuis trois ans sur Paris avec son conjoint. Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 juin 2017, il a été victime d’une violente agression homophobe, à deux pas de l’hôtel de ville de Paris. Il se souvient.
Nous faisions un pique-nique avec quelques amis et mon compagnon. Nous avons décidé de boire un dernier verre sur la place de l’hôtel de ville. Six ou sept individus ont commencé à s’approcher, à nous regarder bizarrement. Ils s’en sont pris dans un premier temps à mon conjoint. J’ai essayé de m’interposer. Je me suis pris un coup de poing au visage. Je tombe à la renverse et ma tête heurte le sol. J’ai perdu connaissance quelques secondes.
Certains témoins ont entendu des insultes homophobes.
Un de mes amis s’est mis en protection quelques secondes parce que l’un des individus voulait me frapper alors que j’étais à terre, inconscient. Je n’ai plus d’autres souvenirs suite au choc.
Un acte lâche et gratuit
 
Souffrant d’un traumatisme crânien et d’une blessure à la bouche, il a été pris en charge par les secours et admis aux urgences. Basile a déposé plainte le lendemain au commissariat du 4e arrondissement.
Basile a partagé sa mésaventure sur les réseaux sociaux, montrant son t-shirt ensanglanté après l’agression, ainsi que ses lunettes cassées.
Homophobie : un jeune Cherbourgeois violemment agressé à Paris

Et partout les mêmes réactions : indignation, effroi, colère.
Ça a été horrible pour nous et en même temps, il y a eu une énorme mobilisation. Au moment des faits, de nombreuses personnes sont venues à notre secours et mis en fuite nos lâches agresseurs. Nous avons par la suite reçu beaucoup de soutien.
De nombreux messages de soutien

Anne Hidalgo a condamné cette agression « intolérable » via son compte Twitter.

Sébastien Fagnen a pour sa part commenté de la manière suivante :
L’homophobie demeure un fléau à combattre au quotidien. La moindre compromission face aux homophobes est déjà une défaite. Courage.
Basile est retourné dès le lendemain sur les lieux de l’agression, ne voulant pas faire de cette place qu’il aime tant le lieu d’un mauvais souvenir.
 
actu.fr

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La CEDH condamne la Russie pour sa loi réprimant la propagande homosexuelle envers les mineurs

Publié le par justin

La CEDH condamne la Russie pour sa loi réprimant la propagande homosexuelle envers les mineurs

Les magistrats européens avaient été saisis par trois militants de la cause homosexuelle condamnés sur la base de ce texte controversé.

 

Un texte qui "encourage l'homophobie" et qui n'est "pas compatible" avec les valeurs démocratiques. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a épinglé, mardi 20 juin, la Russie pour sa législation réprimant la "propagande" homosexuelle envers les mineurs. Ce texte de 2013, qui réprime la "promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs", a "renforcé la stigmatisation" des homosexuels, ont estimé les magistrats européens.
 
La CEDH avait été saisie par trois militants de la cause homosexuelle qui avaient été condamnés sur la base de cette loi controversée. Les trois requérants avaient été condamnés à des amendes, notamment pour avoir déployé devant un lycée, une bibliothèque pour enfants et un bâtiment administratif une banderole proclamant que l'homosexualité est "normale" et non "une perversion".
 
La Cour a estimé que ces personnes avaient été victimes d'une violation de leur liberté d'expression, ainsi que de discrimination. En conséquence, elle a ordonné aux autorités russes de leur verser un total de 43 000 euros, au titre du dédommagement moral.
 
"Une énorme victoire"
 
Le ministère russe de la Justice a réagi et a affirmé qu'il n'était "pas d'accord" avec les conclusions de la Cour européenne des droits de l'homme. Il a annoncé son intention de demander un nouvel examen de ce dossier. Un vœu qui pourrait être pieux, car la la CEDH n'est pas tenue de le lui accorder.
 
La décision des juges européens est "une énorme victoire judiciaire pour les LGBT en Russie", s'est félicité l'un des trois requérants, Nikolaï Alexeïev, président de l'ONG GayRussia.ru.
 
Ces lois discriminatoires doivent maintenant être annulées car elles n'ont pas d'avenir dans un pays libre, civilisé et démocratique du XXIe siècle.
 
Nikolaï Alexeïev
Nikolaï Alexeïev et les deux autres requérants avaient vu tous leurs recours rejetés en Russie. La Cour constitutionnelle russe leur avait donné tort, en estimant que l'interdiction était justifiée par le risque "de créer une impression déformée d'équivalence sociale entre les relations maritales traditionnelles et non traditionnelles" et "d'orienter les enfants sur la voie des relations sexuelles non traditionnelles".
 
francetvinfo.fr

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Madrid: trois Marocains soupçonnés de terrorisme arrêtés avant la Worldpride

Publié le par justin

Madrid: trois Marocains soupçonnés de terrorisme arrêtés avant la Worldpride

Le principal suspect, "dans un état avancé de radicalisation", étudiait des manuels pour apprentis terroristes.

Trois Marocains, dont un membre présumé de l'organisation État islamique au profil jugé "extrêmement dangereux", ont été arrêtés àMadrid, à la veille de la Worldpride, annonce le ministère espagnol de l'Intérieur ce mercredi. Âgés de 32, 33 et 38 ans, ils habitaient ensemble dans le quartier de las Delicias, dans le sud de la capitale espagnole.

Ces arrestations ont lieu avant le lancement, vendredi, de la Worldpride, le plus grand événement mondial de revendication desdroits des lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT), pour laquelle Madrid se prépare à accueillir deux millions de visiteurs jusqu'au 2 juillet.

 

Des manuels pour apprentis terroristes

Le principal suspect, "dans un état avancé de radicalisation" selon le ministère, avait "réuni un important 'arsenal' idéologique et électronique, composé de nombreux manuels spécifiques auterrorisme djihadiste, dont le Manuel pour le terroriste kamikaze ou le Manuel pour le djihad électronique".

ENQUÊTE >> Djihad: Sanâbil, un réseau sulfureux lié à plusieurs attentats terroristes

 

"Il présentait un profil extrêmement dangereux, proche de celui des terroristes récemment impliqués dans les attentats au Royaume-Uni ou en France, et était considéré comme une claire menace pour la sécurité de notre pays", assure le ministère en précisant qu'il aurait aussi tenté d'embrigader des proches.

Plus de 35 arrestations en 2017

L'Espagne est placée depuis deux ans en état d'alerte antiterroriste de niveau 4, sur 5. En 2016, 69 personnes ont été arrêtées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste, et plus de 35 depuis le début de 2017, selon un bilan du ministère publié sur son site le 2 juin.

Ces arrestations interviennent alors qu'en Belgique, dans un couloir de la gare de Bruxelles-Central, des soldats ont abattu mardi soir un homme ayant provoqué une explosion sans faire de blessés. Troisième destination touristique mondiale, l'Espagne a été pour l'instant épargnée par les attentats de l'EI qui ont notamment touchéLondres, Paris, Bruxelles ou Berlin.

 

lexpress.fr

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Homophobie Michael Zazoun harcelé, la mère de Cyril Hanouna convoquée par la police

Publié le par justin

Homophobie Michael Zazoun harcelé, la mère de Cyril Hanouna convoquée par la police
Michael Zazoun avait accusé l'animateur d'homophobie sur Facebook.

Info puremedias.com. Nouveau rebondissement dans l'affaire Hanouna déclenchée après la diffusion d'un sketch jugé homophobe dans l'émission "Radio Baba". Selon nos informations, l'ex-animateur de Virgin Radio, Michael Zazoun, a déposé plainte pour harcèlement et propos homophobes au commissariat du IVe arrondissement de Paris, après avoir reçu de nombreuses menaces et appels malveillants sur son téléphone personnel. La police, après une rapide enquête, a identifié l'origine des nombreux appels masqués. Ils venaient d'un portable enregistré au nom d'Esther Hanouna... la mère de l'animateur de C8, Cyril Hanouna.

 

Confrontation

Toujours selon nos informations, ces appels ont démarré il y a quelques jours, un peu plus de trois semaines après la publication d'une tribune de Michael Zazoun sur Facebook, dans laquelle il dénonçait sans détour "l'homophobie" de Cyril Hanouna quand il travaillait à ses côtés sur Virgin. Au total, Michael Zazoun a reçu une trentaine de coups de téléphone. Ses collaborateurs, qui travaillent dans deux pharmacies parisiennes dont il est le propriétaire, ont aussi reçu des appels visant le chroniqueur. Lundi après-midi, Esther Hanouna a été convoquée par la police pour être confrontée à Michael Zazoun. Elle a nié les faits, malgré les éléments détenus par les enquêteurs. Esther Hanouna et Michael Zazoun se connaissent bien. La maman du chroniqueur était, quand il était enfant, très proche des parents de Cyril Hanouna. Contacté par puremedias.com, l'animateur de C8 n'a pas souhaité s'exprimer à ce sujet.

Homophobie

Sur Facebook, Michael Zazoun avait révélé le 23 mai dernier la raison qui l'avait poussé, en janvier 2015, à quitter l'équipe de "Enora le soir", l'émission de radio de l'ex-chroniqueuse de "Touche pas à mon poste" produite par Cyril Hanouna. "Savoir que son entourage préfère se renier dans un silence assourdissant pour digérer une énième couleuvre plus sombre que les précédentes, me pousse à sortir du mien pour rejoindre un combat qui me tient à coeur", écrivait-il, avant d'affirmer que "de toutes les haines qui animent (Cyril Hanouna, ndlr), l'homosexualité prend une résonance particulière". En 2014, Cyril Hanouna aurait même dit à des proches : "Michael Zazoun c'est un pédé, et les pédés ça finit toujours par t'enculer".

Précédents

Ce n'est pas la première fois qu'un chroniqueur se dit victime d'un harcèlement par l'animateur ou ses proches. En février 2015, Julien Cazarre avait déposé plaintepour "menaces de violences physiques". A l'époque, le chroniqueur avait refusé une proposition de l'animateur, comme il l'avait expliqué franchement au siteFranceFootball.fr. Ce qui lui avait valu des "coups de fil d'Hanouna et compagnie"selon Le Canard Enchaîné. Le journaliste Arnaud Ramsay avait lui aussi été visé, cette fois pour avoir soutenu publiquement Julien Cazarre. Cette nouvelle affaire tombe au plus mal pour l'animateur, quelques jours avant la fin de la saison de "Touche pas à mon poste" sur C8. Début juillet, le CSA doit par ailleurs se prononcer sur le deuxième volet des sanctions, visant cette fois le sketch diffusé dans l'émission "Radio Baba".

 

ozap.com

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RODEZ : Agression sexuelle en réunion : quatre jeunes «élevés à la pornographie»

Publié le par justin

RODEZ : Agression sexuelle en réunion : quatre jeunes «élevés à la pornographie»
Rodez (12)
 
Ils ont tous les quatre 20 ans et comparaissent pour une agression sexuelle en réunion, enregistrement et diffusions d'images portant à l'atteinte d'une personne. En clair, quatre jeunes hommes ont «profité» de la petite amie de l'un entre eux, au domicile de ce dernier, sur fond d'alcool et de cannabis. Des jeunes gens en phase avec les réseaux sociaux puisqu'ils ont enregistré des images sur leur téléphone portable pour les diffuser ensuite par MMS et sur Snapchat.
 
Lydie*, la victime de leur âge, fragilisée par une rupture sentimentale récente, vulnérable, «cherche du réconfort sur un site de rencontre». Il est vrai que R. est un beau jeune homme, elle tombe vite sous son charme, et leurs trois rencontres se terminent par un rapport sexuel. Dans l'expertise psychiatrique ultérieure du jeune homme, apparaît «une absence d'empathie», qui explique sans doute qu'il ne voit en elle qu'une femme objet, objet sexuel, bref «un plan cul».
 
Fouet
Le soir du 24 février 2015, quand il la convie à venir chez lui avec une copine parce que son copain G. est seul, a-t-il déjà l'idée d'une soirée débridée ? Sans doute. Elle s'y rend seule et sans méfiance, mais d'entrée, elle qui ne boit jamais, se voit proposer un whisky coca sinon «je te casse les dents. Je dis souvent ça, c'est une expression» indique R. Ils commencent à s'amuser, à la fouetter sur les fesses avec le bâton du chat. On lui demande des fellations. Rapidement on la défie de boire une deuxième boisson alcoolisée cul sec. Elle fait ce que R. lui demande car elle l'aime. Et c'est le malaise, elle tremble, elle vomit, se trouve mal. R. ne trouve rien de mieux que de la déshabiller, l'allonger dans la baignoire et lui bander les yeux avec un tee-shirt. Elle devient «une proie facile». Les deux garçons appellent deux autres copains car ils s'ennuient un peu dans l'appartement, il faut songer à se divertir. Tout ce qu'elle subira ce sera d'ailleurs «pour rigoler» répétera R. Des rires que l'on entend même, hier, à la barre du tribunal, où l'un d'entre eux réprime presque un fou rire. «C'est nerveux» s'empresse de dire son avocate. Alors que la jeune fille gît semi-inconsciente au fond de la baignoire, les flashs crépitent. Des photos ou des vidéos sont prises et aussitôt diffusées. Elle est ensuite transportée dans une chambre où elle subit des fessées, à nouveau le fouet. Ils la pelotent. Elle sent des mains sur ses seins, son sexe. R. a un rapport sexuel avec elle et dit aux autres que ça va «tourner». Elle tente de les repousser à coups de pied. Alors B. la tire par un pied dans l'appartement. Ce dernier, écrase même sa cigarette sur elle. «Je l'ai cramé», se vante-t-il. Tout ça est commenté via des textos orduriers et vulgaires dont on retrouvera les traces sur leurs portables. Certains destinataires s'en émeuvent lorsqu'ils les reçoivent et se demandent même si «elle est morte ?». Cette dernière trouve la force de s'enfermer dans la salle de bains où elle casse un miroir. R., son soi-disant petit ami qui ne l'a jamais défendu, lui dit alors de «dégager». «Vous êtes plus attaché aux objets qu'aux personnes», relève le président du tribunal, Denis Goumont. Pour les prévenus, la fautive c'est Lydie, décrite comme «la chaudasse». En revanche, elle, a eu l'impression d'être tombée dans un traquenard. Et hier, elle a eu le courage d'assister à l'audience du tribunal bien qu'elle ait déjà subi de nombreuses confrontations avec les prévenus qui, curieusement, semblaient frappés d'amnésie. Maître élian Gaudy, avocat de Lydie la décrit victime de nombreux syndromes post-traumatiques. Elle-même dit qu'on a «mangé (sa) vie». Quand ils apprendront le lendemain qu'elle porte plainte, R. la menacera et des connaissances tenteront de l'intimider. «Intolérable, inadmissible».
 
Le procureur de la République a requis des peines allant de 8 à 15 mois de prison avec sursis car «vous ne réalisez pas, vous n'assumez pas, vous avez juste des regrets de circonstance». Maître Gaudy a demandé qu'au travers de sa décision, «le tribunal l'aide à porter sa croix». Le jugement a été mis en délibéré au 5 juillet.
 
* prénom changé
 
ladepeche.fr

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Nigeria Deux hommes jugés à 14 ans de prison pour le «crime» d'avoir des relations gay

Publié le par justin

Nigeria Deux hommes jugés à 14 ans de prison pour le «crime» d'avoir des relations gay

Deux hommes ont été accusés de sexe gay au Nigeria.

Pour protéger leur vie privée et leur sécurité, nous ne nommerons pas les gas de 24 ans et les 29 ans dans cet article.

Les hommes ont comparu devant une Cour des magistrats de Lagos chargée de sexe anal hier (14 juin), où ils ont plaidé non coupable.

Le procureur de police Anthonia Osayande a déclaré que les hommes ont commis l'infraction au City Center Hotel à Surulere à 15 heures le 1er juin.

Il a été entendu que les deux hommes se battaient parce que l'un avait refusé de payer pour le sexe.

«Il a promis de verser de l'argent s'il consent à l'acte, mais l'accusé a refusé de payer après s'être amusé», a déclaré M. Osayande.

Le magistrat en chef a fixé la caution à 100 000 Naira chacun (320 $, 285 €).

L'affaire a été ajournée jusqu'au 3 août.

En avril, la police a attaqué un motel et a arrêté 53 plus jeunes étudiants masculins homosexuels.

La police a attaqué le parti, les accusant de jeter un «mariage homosexuel», puis a accusé les hommes de «conspiration, assemblée illégale et appartenance à une bande de société illégale».

Le sexe gay est punissable au Nigeria par jusqu'à 14 ans de prison, et la mort dans les États avec la loi charia.

C.L.

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Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

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Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

Selon un rapport de la chaîne d’information américaine CNN un minimum de 32 soldats de sexe masculin sont poursuivis par les tribunaux militaires, accusés d’être homosexuels. Le ministère sud-coréen de la Défense a refusé de commenter ces chiffres.
 

Les fonctionnaires de l’armée utiliseraient des applications de rencontres pour repérer et piéger les militaires gay, puis les arrêter et les traduire en justice.
 

CNN a rapporté le témoignage d’un des accusés qui fait état de pressions, de manipulations et de menaces de la hiérarchie militaire. Il parle d’interrogatoires très personnels « humiliants » et d’atmosphère « très oppressante et dégradante ».
 

Un capitaine sud-coréen a été condamné par un tribunal militaire à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis. pour avoir eu des une relation sexuelle avec un militaire du même sexe que lui, il y a un mois.
 

Le capitaine a été condamné pour avoir enfreint une clause de l’armée sud-coréenne qui interdit les relations homosexuelles dans ses rangs, a précisé l’armée, promettant de continuer à « traiter les conduites désordonnées conformément à la loi ».
 

L’organisation Amnesty International a fustigé une condamnation « injuste » qui devrait être « immédiatement annulée ».
Le nouveau président sud-coréen, l’ancien avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme Moon Jae-In, élu au début du mois de mai, avait suscité un tollé avant son élection pour avoir dit que l’homosexualité ne lui plaisait pas.

 

Dans les forces armées de la République de Corée, les rapports homosexuels consensuels sont interdits et peuvent être punis d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
Cela vaut non seulement pour les soldats professionnels, mais aussi pour les conscrits, sachant que tous les citoyens de sexe masculin doivent effectuer un service militaire en Corée du Sud.

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Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

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Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Un groupe violent a attaqué deux hommes qui se promenaient aux abords de la chapelle des Pénitents.

Que s'est-il passé jeudi soir, vers 20 heures aux abords de la chapelle des Pénitents à Pont-Saint-Esprit ? Alors qu'ils se promenaient en ville, le Spiripontain Marc Gibelin et son époux, accompagnés de leur chien, ont été pris à parti par un groupe d'individus. “Ces gens se sont approchés de nous, comme une meute, et ont commencé à nous insulter en nous traitant de tous les noms”, explique Marc Gibelin, encore sous le choc. Une agression qui pour les victimes, revait un caractère homophobe.

 
 

“En quelques secondes, le ton est monté à notre encontre et les coups ont plu”, dit-il. Sur la place, devant la chapelle des Pénitents, la scène est visible des passants. Au même moment, un agent de sécurité posté devant la chapelle, voit la situation et se précipite sur le groupe d'assaillants.

“Cet homme nous a, mon époux et moi, littéralement exfiltré de la place pour nous mettre à l'abri dans le hall de la chapelle”, confie Marc Gibelin. “Il nous a sauvés”, lâche-t-il. “C'est une agression d'une lâcheté et d'une bêtise sans nom ! Surtout sous les caméras de vidésurveillance de la ville”, dit-il.

Le nez cassé et l'os frontal fêlé

Très rapidement, des policiers municipaux sont intervenus, ainsi que la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit. Lors de l'interpellation, l'un des policiers municipal a été blessé.

Alertés, les sapeurs-pompiers sont intervenus afin de porter secours aux blessés. Une agression qui a laissé de lourdes traces. “Le médecin m'a diagnostiqué une fracture du nez, une arcade ouverte et un os frontal fêlé”, assure Marc Gibelin. À la suite de ces faits, le Spiripontain a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit.

 

“Une enquête de gendarmerie est en cours”, nous a confirmé le chef d'escadron Daziano-Leclercq, commandant la compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze. “Pour ma part, je ne lâcherais rien ! J'irais jusqu'au bout du bout dans cette affaire. Je ne veux pas en rester là”, assène Marc Gibelin.

midilibre.fr

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« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

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« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

En Iran comme en Tchétchénie – où une violente répression l’a rappelé récemment –, vivre son homosexualité est impossible. Entre 2014 et 2016, Laurence Rasti a rencontré, en Turquie, des lesbiennes et des gays iraniens qui posent avec pudeur et humour

c’etait il y a bientôt dix ans, en septembre 2007, à l’université américaine de Columbia, à New York. Le président iranien, le populiste et réactionnaire Mahmoud Ahmadinejad, qui s’apprête à prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies, affirme que l’homosexualité n’existe pas en Iran. Aux Etats-Unis, certainement, mais dans son pays, non, dit-il : « Nous n’avons pas ce phénomène, je ne sais pas qui vous a dit que cela existait chez nous. »

Encore passible de la peine de mort

Depuis, le modéré Hassan Rohani, qui a succédé à M. Ahmadinejad en 2013 et vient d’être réélu dès le premier tour le 19 mai, a conclu un pacte républicain tacite avec la société civile iranienne : l’Etat respecte mieux la vie privée de chacun, tant que l’on ne se mêle pas trop de politique. Les homosexuels vivent davantage à leur aise en Iran aujourd’hui, même si, en droit, l’homosexualité masculine demeure passible de la peine de mort (une telle peine est très rare dans les faits). Les lesbiennes risquent, quant à elles, la flagellation. Si une fatwa publiée en 1987 par le fondateur de la République islamique, l’ayatollah Khomeyni, a légalisé la transsexualité, l’homosexualité suscite encore, dans cette société conservatrice, une profonde incompréhension et des violences, poussant nombre d’homosexuels à fuir leur pays.

 

 

Ces exilés, la photographe suisse d’origine iranienne Laurence Rasti, 27 ans, les a rencontrés en Turquie, où les Iraniens se rendent aisément sans visa, pour quelques jours de vacances. Elle a effectué une dizaine de voyages, entre 2014 et 2016, dans la ville de Denizli, 500 000 habitants, dans le sud-ouest du pays. Elle s’est mêlée à ces jeunes gens qui attendent, durant deux ou trois ans, d’obtenir l’asile ailleurs : principalement au Canada et aux Etats-Unis.

Leur attente se fait plus longue aujourd’hui : Toronto accueille désormais principalement des réfugiés syriens ; et l’accès à Washington est devenu plus difficile depuis que le président Donald Trump a adopté, en mars, un nouveau décret anti-immigration, suspendu en justice, qui interdit la délivrance de nouveaux visas aux ressortissants de six pays musulmans, dont l’Iran.

 

« Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments légers pour créer un papradoxe avec la gravité du sujet. » Laurence Rasti

 

Il existe de nombreux angles dans les images de Laurence Rasti : des coins de mur où l’on s’enfonce, des perspectives que l’on n’aperçoit que tronquées à travers les fenêtres, des pentes de collines en forêt où l’on s’assoit pour quelques heures. Ses prises de vue, pour certaines en plongée, maintiennent une distance pudique avec leur sujet. Les visages sont rares, si ce n’est cet homme qui se montre à l’objectif mais cache le visage de son ami. La plupart des hommes et des femmes photographiés par Laurence Rasti ne veulent pas être identifiés. Leurs familles, souvent, ignorent la raison de leur fuite. Certains entretiennent l’espoir de revenir un jour en Iran.

Ces portraits comportent un aspect ludique : on se déguise, on gonfle des ballons. « Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments simples, légers, parfois même festifs, pour créer un paradoxe avec la gravité du sujet et la précarité de leurs situations », raconte la photographe. La Turquie où ses sujets patientent n’est pas un Eden pour les homosexuels iraniens. A Denizli, la police ne les harcèle pas, mais elle ne leur vient pas forcément en aide en cas de coup dur. Ils y vivent dans la discrétion, en attendant un nouvel exil.

Les images de sa série, baptisée « Il n’y a pas d’homosexuels en Iran », seront rassemblées dans un livre publié aux éditions Patrick Frey, à paraître en septembre.


lemonde.fr

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Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

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Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

Deux personnes ont été arrêtées le 5 juin dernier après avoir eu des relations homosexuelles en plein jour de jeûne du mois de Ramadan. Les faits ont eu lieu à Kariat Akermane dans la région de l’Oriental, informe l'agence de presse espagnole EFE.

L’arrestation des deux jeunes hommes par la gendarmerie royale a été relayée par l’association Akaliyat. Selon les médias locaux, les interpellés sont âgés de 16 et 19 ans et ont été surpris en plein acte sexuel par la mère du plus jeune dans une maison abandonnée près de la plage. Cette dernière en a informé la police qui sont «arrivés sur les lieux au plus vite et ont pu constater que les deux jeunes hommes étaient déshabillés», écrit Akaliyat sur sa page Facebook.

Les deux détenus ont été déférés devant le procureur. L’article 489 du Code pénal criminalise «les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe», ils risquent des peines allant de 6 mois à trois ans de prison. Les jeunes hommes n’ont pas observé le jeûne du Ramadan c’est aussi punissable par la loi avec des peines allant jusqu’à six mois de prison. 

 

 

.yabiladi.com/


 

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HONG KONG Des géants de la finance au secours des droits homosexuels

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HONG KONG Des géants de la finance au secours des droits homosexuels

De grandes institutions financières internationales sont venues au secours mercredi d'un couple de lesbiennes qui tente de faire reconnaître ses droits par la justice de Hong Kong.

 
Les 12 sociétés, dont Morgan Stanley, Goldman Sachs et le Crédit Suisse, ont expliqué vouloir apporter leur témoignage avant une audience la semaine prochaine devant la Cour d'appel. Celle-ci examine le recours d'une Britannique privée d'un visa marital parce qu'elle est en couple avec une femme.
 
La firme d'avocats Davis Polk et Warwell, qui représente les institutions financières, explique que ses clients veulent "aider la Cour en lui dressant un tableau plus général de la situation". "Elles cherchent toutes à attirer les personnes les plus qualifiées à travers le monde conformément à leur politique de diversité", dit la société d'avocats dans un communiqué.
 
Hong Kong ne reconnaît pas le mariage gai. L'homosexualité n'y a été dépénalisée qu'en 1991. Le règlement sur l'immigration n'exclut pas spécifiquement les couples gays mais prévoit que seul "l'époux(se)" d'une personne autorisée à travailler dans l'ancienne colonie britannique peut demander un visa de dépendant.
 
La requérante, identifiée seulement sous les lettres "QT", est arrivée à Hong Kong en 2011 après avoir conclu en Grande-Bretagne un partenariat civil avec "SS". Cette dernière s'était rendue à Hong Kong pour y occuper un nouvel emploi. QT n'a pu obtenir un visa de dépendant, qui permet de travailler, mais seulement un visa touristique. Elle a perdu en première instance en mars 2016.
 
Ville ouverte et cosmopolite où une gay pride attire chaque année des milliers de personnes, Hong Kong est aussi un repaire de mouvements conservateurs qui dénoncent les avancées, pourtant timides, de la cause LGBT dans l'ex-colonie revenue en 1997 dans le giron de la Chine.
 
Les défenseurs des droits des gais mettent en cause l'absence de lois contre la discrimination et le peu de progrès vers l'égalité devant le mariage. Pour Michael Vidler, conseil de QT, l'intervention des banques est "une décision historique d'une partie non négligeable du secteur d'activité qui constitue l'épine dorsale de la réussite économique de Hong Kong".
 
La Cour doit encore décider d'accepter ou non ce témoignage. La justice taïwanaise vient de rendre une décision historique sur le mariage gai. Le même jour, 27 000 personnes demandaient au gouvernement de Hong Kong de faire appel d'une récente décision de justice décrétant qu'un fonctionnaire homosexuel et son partenaire pouvaient bénéficier d'allocations sociales.
 
Quand HSBC - qui ne figure pas parmi les 12 sociétés - avait installé au pied de son bâtiment historique à Hong Kong deux lions repeints aux couleurs de l'arc-en-ciel, les antigays avait qualifié les statues de "dégoûtantes".
 
afp

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USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

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USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

La police du comté de Volusia, en Floride, a pendant quatre jours, chassé les homosexuels dans les parcs et ont arrêté 18 hommes qui draguaient.
Le bureau du shérif et les médias locaux n’ont pas hésité à publier les photos, noms et lieux de résidence des détenus.
Mike Chitwood, le shérif du comté de Volusia, a décidé de déclarer la guerre sur le sexe en public. Il a décidé d’arrêter les homosexuels, niant que les hommes gays ne sont pas les seuls à avoir des rapports sexuels en plein air.
Lors d’une opération qui a duré quatre jours, les policiers ont parcouru la nuit six parcs différents pour arrêter tous les hommes qui étaient là , pour «exposition indécente » ou pour avoir commis des « actes obscènes ».
Dix sept personnes ont été arrété pour ces motifs. Deux d’entre eux ont également été accusés de hooliganisme et un autre a été détenu uniquement pour vandalisme.
Au total , il y aurait 18 personnes en garde à vue, dont l’ âge varie de 28 à 78 ans, dont les photos, noms et lieux de résidence ont été publiés par le bureau du shérif, ainsi que par les médias qui ont couvert les infos.
Beaucoup d’entre eux, ont été trompés par des agents infiltré qui se sont assis sur des bancs dans les parcs et faisant semblant de draguer.
Les hommes étaient arrêtés lorsque qu’ils montraient leurs parties génitales ou avaient des gestes « inappropriés »
Selon au shérif cette opération a été effectuée suite aux plaintes des responsables des parcs , mais aussi des parents qui voulaient profiter des lieux.
Chitwood a ajouté: « Si vous utilisez nos parcs et nos routes pour commettre ces actes ignobles vous pourrez vous retrouver avec des menottes. Il est important que nous rétablissions le droit pour nos parcs et nos routes pour qu’ils soient sans danger pour nos familles. »

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

Arrêté et torturé pour être gay, il se bat pour la liberté

Un garçon de 22 ans était assis dans un bar au Cameroun lorsqu'il a été arrêté. La police ne le cherchait pas, il n'avait rien fait de mal, ils cherchaient un homme homosexuel qu'ils pouvaient torturer.

Quand ce jeune homme, que nous appellerons J, a été pris en détention, il a été battu si fort qu'il arrivait plus a respiré.

Ils l'ont brûlé avec des cigarettes sur tout son corps. À un moment donné, les policiers ont attaché un cordon autour de son pénis et l'ont tiré. Il a été traité comme s'il s'agissait d'un «démon maléfique» qui devait être puni. Ils ne se souciaient pas s'il avait survécu ou non.

Ca a duré cinq jours. 

"Il n'est pas facile d'oublier quand vous avez été torturé", a t-il déclaré à Gay Star News, 

Enfant, J avait une enfance normale comme toute autre personne vivant dans un petit village au Cameroun. il y avait une communauté forte.

Il était un adolescent  confiant et ambitieux, .

Mais à l'âge de 15 ans, quand il a réalisé que les pensées sexuel qu'il avait dans sa tête étaient pour les autres hommes, la vie est devenue difficile.

«Au Cameroun, vous ne pouvez pas le dire car sinon vous serez reconnu coupable par la règle de la foule», a déclaré J GSN, à travers un traducteur.

«C'est tout à fait inacceptable. Les gens vont vous violer ou vous battre. Vous serez rejeté. '

Les sentiments se sont développés, et son amitié avec un voisin s'est transformée en quelque chose de plus. Ils se sont embrassés, mais il a été chassé par la mère du garçon.

Bien que cela ait été surtout négligé, il a soulevé des soupçons. J passait beaucoup de temps à manger dans les foyers d'hommes du village, plutôt qu'avec sa propre famille. Il a été considéré comme anormal.

Ensuite, quand il est arrivé à 19 ans et il a refusé de prendre une femme, cela a empiré. Il a été considéré comme étrange, un pèlerin, un «péderast» (un mot utilisé au Cameroun comme un slogan homophobe).

J est allé à la plus grande ville du pays, Douala, espérant qu'il trouverait d'autres comme lui qui étaient considérés comme «anormaux».

Il a découvert la scène souterraine, où de nombreux homosexuels savaient qu'il était plus sûr d'être invisible. Personne n'a utilisé un vrai nom. Vous ne saviez jamais si le gars avec lequel vous parlez était ce qu'ils ont dit qu'ils étaient. Ils pourraient être un flic. Ils pourraient être un chanteur. Ils pourraient vouloir vous blesser.

Tout le monde était suspect. Tout le monde était seul.

C'était pendant ce temps-là, un soir, quand J avait besoin d'un verre. Il est allé à un bar voisin, a commandé et assis.

Lorsque la police a fait une incursion sur le barreau, en cherchant des «pédérastes», les doigts l'ont pointé.

«Je n'étais même pas sur de survivre», dit J en détournant le regard de notre conversation. Lorsqu'on lui a demandé d'expliquer plus sur ce qui s'est passé, il ne pouvait pas. "C'est trop triste".

Des années plus tard, J a développé une relation avec un homme âgé et riche marié. Mais la femme est devenue jalouse et soupçonne J, l'a menacé de le faire arrêté.

Terrifié d'être détenu une fois de plus, il a trouvé son chemin vers le Royaume-Uni en 2010. À l'abri de la torture, peut-être, mais pas à l'abri de ses souvenirs.

La mémoire de J a été confuse après ce qui s'est passé. Les événements de son passé lui venaient comme des rêves brumeux, difficiles à trouver, «coupés» dans sa tête.

«Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en Angleterre», a déclaré J. «Il y a eu des gens qui m'ont sauvé, mais je ne sais toujours pas où je vais.

Alors qu'il a rencontré des amis, il ne peut pas sortir. 'La langue est le numéro un. Pauvreté, je n'ai pas d'argent. Surtout, la peur. Et aussi, j'ai perdu le sentiment.

Chaque érection remue des souvenirs douloureux pour J. Il ne pense pas à ses organes génitaux de la même manière qu'il a l'habitude, car ils l'ont tiré par les boules avec une corde rugueuse.

J sait que sa vie s'améliore, après avoir reçu un soutien et un traitement juridiques et émotionnels à Freedom From Torture , la seule organisation britannique qui aide à réhabiliter les survivants de ce tourment.

Et après quatre ans et huit mois de combats si difficiles à croire par le Home Office et le juge, il a reçu officiellement l'asile aujourd'hui (19 juin).

Mais J sait aussi que beaucoup d'hommes homosexuels, comme lui avant sa fuite, vivent encore au Cameroun et risquent d'être torturés ou même tués.

Il croit que le gouvernement camerounais peut changer la situation, introduire des lois et les faire respecter pour s'assurer qu'aucune autre personne LGBTI ne rencontre un destin semblable. Il espère encourager les autres à envoyer des lettres aux fonctionnaires et à modifier.

«Ils doivent savoir que nous ne pouvons pas changer qui nous sommes», a déclaré J. «Je demande aux Camerounais homosexuels d'être forts. Je suis avec eux. Vous devez vous battre, pour continuer, pour le bien de la liberté.

 

 

C.LOUSTAU

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Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

Publié le par justin

Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

 Deux jeunes hommes ont été arrêtés en flagrant délit d’homosexualité en plein ramadan dans la région de Nador.

Agés de 16 et 19 ans, ils ont été surpris par la mère de l’un d’entre eux à Arakman, dans le province de Nador, rapporte le site local Rifonline.net.

La maman les a ensuite dénoncés à la gendarmerie, affirme la même source qui précise que les deux jeunes ont ensuite été placés en garde à vue pour être interrogés. Toutefois, on ignore si les deux mis en cause ont été placés en détention ou non.

Les deux accusés risquent jusqu’à trois ans de prison chacun ainsi qu’une amende qui peut aller jusqu’à 1000 dirhams en vertu de l’article 469 du code pénal qui condamne : « de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. »

 
bladi.net 

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